Loi contre le « séparatisme » : Macron s’en prend à la liberté scolaire

Pour répondre à la menace de partition politique et culturelle islamiste, Emmanuel Macron revient à nouveau sur les droits des citoyens en attaquant de front la liberté scolaire, mais aussi celle d’association et de religion.

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Loi contre le « séparatisme » : Macron s’en prend à la liberté scolaire

Publié le 3 octobre 2020
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Par Frédéric Mas.

Dans un discours prononcé aux Mureaux ce vendredi 2 octobre, le président de la République Emmanuel Macron a présenté les grandes lignes de son projet de loi sur le séparatisme. Parmi ses propositions phares, il propose de limiter strictement l’école à la maison, et de rendre obligatoire la scolarisation dès 3 ans.

« Chaque mois des préfets ferment des écoles illégales, souvent administrées par des extrémistes religieux. » a asséné le président de la République pour justifier l’extension du domaine de l’éducation cornaquée par l’État.

Pour Lionel Devic, président de la Fondation pour l’école, la mesure est « inquiétante », elle est même une « atteinte importante » qui concerne la liberté de l’enseignement en France.

Pour répondre à la menace de partition politique et culturelle islamiste, Emmanuel Macron revient donc à nouveau sur les droits des citoyens en attaquant de front la liberté scolaire, mais aussi celle d’association et de religion. La liberté pédagogique donnée aux parents d’éduquer leurs propres enfants, qui était jusqu’à présent concédée de très mauvaise grâce par les pouvoirs publics, disparaît au nom de la menace islamiste.

La liberté éducative, ce n’est pas du terrorisme

Les parents qui ont quitté la médiocrité de l’enseignement public, qui ont cherché à mener des enseignements plus adaptés à leurs enfants se trouvent désormais non seulement assimilés aux terroristes et aux extrémistes religieux, mais priés de s’aligner une nouvelle fois.

Il ne vient pas à l’idée que la « déscolarisation » des écoles à la maison ne produit pas les pires éléments, mais au contraire encourage les enfants à s’épanouir plus sûrement que dans les écoles standards. Inversement, rien n’indique que la liberté éducative produise du terrorisme.

La méthode politique liberticide du gouvernement Macron est désormais rôdée, et s’applique dans les domaines de la liberté d’expression, de la liberté de commerce, de circulation et donc maintenant d’éducation : on identifie une menace, qu’elle soit « terroriste », « islamiste » ou « sanitaire » pour revenir subrepticement, en général avec l’approbation du grand nombre pétrifié de peur, sur des libertés fondamentales, qui sont mises sous tutelle d’un État bureaucratique tout-puissant.

Fallait-il encore légiférer pour réduire la marge de manœuvre de l’enseignement libre ? Lionel Devic rappelle qu’existe déjà un empilement de textes législatifs et réglementaires organisant les relations entre Etat et écoles libres, et que la loi sur le séparatisme promet d’en empiler de nouvelles autres sans même interroger la pertinence de faire appliquer les textes en vigueur dans le domaine.

Ici, l’État se fait désormais clergé, encadrant l’exercice de la liberté religieuse, demandant la soumission de tous à une idéologie républicaine qui ne supporte aucun pluralisme religieux en dehors de ses propres définitions autoritaires.

Mise à jour 3 octobre, 10h27
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  • Tout le petit monde politico-médiatique frétille du croupion parce que le mot « Islamisme » a franchi les lèvres du président dans un discours qui tenait plus de la bouillie intellectuelle et de la cucuterie repentante que du discours de la méthode. Alors l’école… pourquoi pas… autant prévoir de d’inscrire à l’auto-école le gamin qui a piqué la voiture de son père et qui est en train d’écraser quelqu’un.

  • Macron installe son petit business démago et liberticide (relativement à la liberté scolaire) sur fond de peur islamiste et terroriste.
    En réalité les textes existants suffisent largement à définir et contrôler les contenus et pratiques scolaires (cf https://eduscol.education.fr/…/textes-de-reference-sur…
    https://www.contrepoints.org/…/381410-loi-contre-le…) sauf que l’Etat est défaillant une fois de plus dans l’exercice de ses missions, dont le contrôle qui permettrait facilement de mettre à jour les débordements confessionnels.
    On est en plein socialisme jacobin qui préfère réglementer à priori au détriment des libertés, plutôt que déléguer et contrôler au bénéfice des responsabilités de chacun.

  • Et pendant ce temps-là le niveau d’instruction dégringole :
    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/importante-chute-du-niveau-des-ecoliers-en-mathematiques-20200930
    Toujours plus d’aspirine…

    • C’est pas nouveau, certains ici ne savent pas que 35 est plus que le double de 16…
      Mais quid des autres pays de l’OCDE ?

      • Oui 35 degrés Celsius c’est plus du double de 16 degrés Celsius.

        Et pourtant on évite de le dire quand on ne veut pas passer pour un idiot.

  • Aura-t-on encore au moins le droit de refaire l’école à la maison, soirs et weekends, pour combler les lacunes abyssales de l’instruction publique?

  • Ce type s’attaque à l’islamisme,lui le grand chantre du laïcisme….
    De quel droit s’ingére t’il dans une religion ainsi que dans les autres religions qu’il ne les reconnaît pas dans son laïcisme déplorable .
    Quant à s’attaquer à l’école (en ne parlant pas d’enfants encore en couches-culottes que l’on va obliger à aller à l’école à 3 ans )le fait de s’attaquer à l’école à la maison et aux écoles sous contrat qu’il veut régenter,il s’agit d’une atteinte grave inadmissible et intolérable à notre liberté et aux libertés en général d’autant plus que l’école du bon jean michel touvabien est d’une rare inculture et nullité
    Ce type est un danger en train d’instaurer SA dictature et que personne n’arrête.
    Il est temps de s’en séparer.
    Non seulement ce pays est foutu mais ,en plus,il devient risqué d’y vivre tant les libertés sont bafouées.

    • Aller à l’école à 3 ans… Ça gêne qui, personne sauf, y a toujours des exceptions, et c’est peut être celles ci qui sont visées.

      • -3, j’en reviens pas pourtant les enfants sont à la crèche à cet âge là où une nounou alors l’école n’est ce pas mieux que des gosses entassés dans un logement de tenardiers.

    • « …Ce type s’attaque à l’islamisme… »
      Mort de rire. Autant vouloir faire appliquer les lois avec un pistolet en papier !!!!
      Ce type est clown opportuniste. C’est tout !!!

    • « …Ce type s’attaque à l’islamisme… » Je suis mort de rire !!! Vous estimez que ses propos de trouillards, de « en même temps » sont de nature à faire reculer les rats ?? Les nuisibles ?? Je crains que vous soyez bien tolérant…ou naïf.

  • Toujours pareil, pour résoudre un problème qui concerne 1% de la population, on punit les 99% restants.
    La prochaine étape sera de prélever les enfants aux parents immédiatement après le sevrage maternelle pour les mettre aux jeunesses macronienne où ils seront éduqués dans le culte de la république selon le chef suprême. Mais seulement quand il se sera converti à l’islam.

    • Il y a environ 70000 élèves en écoles hors contrat. Sur plus de 12 millions.
      Autrement dit, cette mesure pourrait gêner qui ? Environ 0,5 % des familles françaises !
      Donc 99,5 % des familles n’en a strictement rien à faire. Leurs enfants sont soit à l’école publique (grande majorité), soit dans des écoles sous contrats.
      Elles ne verront absolument pas ça comme une punition. Personne ne descendra dans la rue pour défendre un droit défendu par une toute petite minorité, dont une partie qui, plus est, a été identifiée comme dangereuse pour les libertés publiques de plus de 99 % des Français…

  • Cette fois s’en est trop ! La conception de la république de ce freluquet je la déteste, je la méprise.
    Pour ceux qui doutent encore qu’une dictature s’installe en France que leur faut-il de plus ?
    Les épris de la liberté doivent ils maintenant s’expatrier ?
    Peuple de France réveille toi avant qu’il ne soit trop tard !!

    • Ils n’ont pas encore fermé les écoles privées, pas encore…..

      • Le petit monsieur oublie la manifestation en faveur de la liberté de l’école aux Champs Élysée avec 2 millions de manifestants en juin 1984 !

      • Je pense en effet que les écoles sous contrat n’ont aucun souci à se faire.
        En revanche, les écoles hors contrat, surtout celles qui sont coraniques, vont être « attentivement » suivies…

  • Chaque semaine ils ferment des écoles illégales, c’est bien mais les parents et les enseignants de ces écoles sont ils poursuivis en justice voir expulsés ?

    • il n’y donc pas besoin de loi nouvelle pour les fermer : donc tout ceci n’est que de la communication et de l’entrave à la liberté (pour emm… les français).

  • Dans un commentaire récent sur l’habillement « républicain », je signalais que l’imposition aux jeunes des deux sexes, par les étatistes, dans les écoles qui dépendent d’eux (toutes) de codes vestimentaires puritains était une conséquence (nécessaire selon eux) d’intégrer les migrations de masse que ces ingénieurs sociaux organisent au niveau européen.

    Quelques jours plus tard, toujours pour répondre au même objectif, un représentant important de cette camarilla annonce qu’il va restreindre encore un peu la liberté d’enseignement.

    Il n’échapera ici bien sûr à personne que, la liberté d’enseigner à la maison ayant été saisie principalement par les populations autochtones souhaitant se soustraire à un système scolaire étatiste « intégrateur » , voué principalement au « cancel culture » et à la nouvelle idéologie verte, ce sont ces populations-là qui sont principalement visées par ces mesures.

    Le véritable intégrisme, c’est l’intégrisme intégrationiste de Macron and co.

    Précisons une fois de plus, que en tant que libéral, je suis, évidemment, en faveur de la libre circulation des personnes et des biens, le mot « libre » étant cependant essentiel dans le processus.

    • Vous êtes conservateur avant d’être libéral, faut le souligner hein.
      Pour les familles ayant choisi l’IEF, dire que c’est pour échapper à l’idéologie verte, faudra me dire où vous avez trouvé ça.
      Il y a bien entendu des raisons diverses (religion notamment), et si vous furetez sur quelques blogs de parents concernés, vous lirez (avec horreur) que ce sont souvent des gens qui pensent que leurs enfants doivent avoir une pédagogie spéciale car ils sont fragiles/différents/spéciaux/précieux/victimes (utilisez tous les mots de la bobo-gaucherie en matière de pédagogie que vous connaissez) et là vous serez dans le vrai.
      Perso, cette annonce m’a d’abord énervé.. en effet, je défends cette possibilité d’IEF, mais si on voit ça du côté lutte contre l’intégrisme… ça peut se comprendre.. mais en arriver là, c’est avouer l’échec de la République.

  • Pourtant beaucoup de classes et de professeurs auraient à gagner à ce que les élèves délinquants et perturbateurs suivent l’enseignement à distance plutôt que dans l’enceinte d’une école.

  • fermer des écoles religieuse c’est aussi forcer les enfants de fanatiques à aller dans des écoles avec les enfants des non fanatiques..et bien entendu ça va bien se passer…

    on peut s’attendre encore à voir des gens choqués devant des écoles incendiées..

    bien entendu la montée des idéologies haineuses ou exclusives augure mal pour un monde paisible ou harmonieux.. mais agir sur les enfants quand les parents ou l’entourage sont le problème n’ets pas suffisant et si en plus les écoles doivent devenir non pas des centres d’éducation mais de rééducation.. c’est aussi détruire un peu plus l’ecole..

    vivre ensemble c’est très bien, forcer des gens qui se haïssent à vivre ensemble..

  • Allons-nous devoir jurer fidélité à la république ? Retour en 1790… Prochaine étape, 93 et le comité de salut public.

  • Super ! Les choses vont s’améliorer ou empirer … dans 20 ans.

    Les couples qui attendent un enfant ne savent pas s’ils seront confinés dans 15 jours, s’ils seront chômeur dans 2 mois, si l’accouchement se fera à huit-clos ou sera reprogrammé avec six mois de décalage pour faire de la place au covid.

    Mais ils savent déjà qu’ils n’auront plus le droit d’éduquer eux-même leur rejeton.

    Mais a-‘on besoin d’instruction dans une société moderne, bio, naturelle et basée sur le travail des champs à la faux.

    • Bonne conclusion, en effet.

    • Mon grand-père était instituteur. Le « challenge » à l’époque et la justification de l’instruction nationale obligatoire était d’arracher les enfants aux travaux des champs quand les moissons réclamaient de la main-d’oeuvre.

      Aujourd’hui, la justification n’est plus de sortir de l’illettrisme mais de résoudre les problèmes que l’on s’est créés depuis.

      • le but de J Ferry était de casser l’enseignement qui était dans les mains du curé. la loi Guizot de 1833 avait organisé la liberté d’enseigner et tout les petits français savait lire et écrire, sans rendre gratuite et obligatoire l’enseignement comme l’a fait Ferry.
        L’illettrisme vaincue par Ferry est une fiction, un mensonge.

        • « tout les petits français savait lire et écrire » : 3 fautes.
          Correction : « tous les petits Français savaient lire et écrire »
          La preuve par l’exemple, il n’y a rien de mieux. Merci Gillib.

        • N’empêche que le coup des moissons, c’est pas de la blague. (Mon père était bien sur dans la classe de son père).

          N’en déplaisent à ceux qui prônent le retour à la terre bio : leurs enfants feront l’école bussionnère et mosissonière.

        • Certes.
          Mais les petits qui étudient dans les écoles coraniques, plus ou moins fanatisées, savent aussi lire et écrire… Mais que le Coran !
          Ca en fera quel genre de citoyens demain ?

  • Jour après jour, petit à petit, Macron avance vers son objectif totalitaire. L’endoctrinement obligatoire dès 3 ans est sa dernière mesure.

  • Dans le fond, Macron est tout à fait cohérent avec les valeurs rousseauistes de la rEpUbLiQuE ! En attendant, pas une journée se passe sans qu’une liberté de plus nous soit enlevé. La France est une poudrière, mais je crains que les français ne soient pas encore assez mûrs pour y mettre le feu. J’espère me tromper, mais je n’ai aucune foi en l’avenir de ce pays.

    Expatriez-vous !

  • Nous vivons dans une société ou pour ne pas savoir, pouvoir ou oser s’opposer à quelques % de « Déviants » dirons-nous, on contraint 100% de la population. Et c’est vrai dans tous les domaines depuis les sodas jusqu’à ……Le panel est devenu très très large. Encore un petit effort et nous serons tous assignés à résidence pour lutter …. aller contre la petite délinquance par exemple.

    • « tous assignés à résidence pour lutter …. aller contre la petite délinquance »

      Non, seulement les petites mamies qui risquent la fracture du col du fémur lors d’un vol à l’arrachée …

      Plus encore que la disproportion des mesures, c’est la façon saugrenue de gérer les problèmes sur la foi de données douteuses, de conseillers foireux et la pression de lobbies qui interpelle. Le covid est pourtant un laboratoire à mauvaises idées dont l’expérience devrait nous amener à réfléchir.

  • une loi de plus pour emmerder les honnêtes gens et que l’on n’appliquera surtout pas aux quartiers émotifs…

    c’est la logique énarchique.

    on peut ajouter à cela l’ignorance totale du président sur les sujets suivants : éducation des enfants (il n’en a pas, comme la majorité des dirigeants de l’Europe) et Islam.

    Comme sous la Russie de Staline : les échecs sont dus aux saboteurs à expurger (ici les parents qui veulent instruire directement leurs enfants).

    Cela ne peut que mal finir.

  • Article aussi caricatural que la plupart des commentaires qui le suivent.
    « La médiocrité de l’enseignement public », écrivez-vous. Ridicule, populiste, pour tout dire… médiocre. Il y a autant d’excellence et de médiocrité dans le public que dans le privé. Il faudrait beaucoup nuancer au lieu de caresser dans le sens du poil des lecteurs acquis à des lieux communs sans portée. Et je sais exactement de quoi je parle.
    Votre libéralisme populiste ne vous fait pas honneur mais semble susciter un plaisir extrême chez vos lecteurs.
    Vous devriez les provoquer un peu pour les amener à réfléchir.

    • assez vrai..
      le fait est que si je demande un jugement de valeur sur « l’éducation  » qui me permettrait de le qualifier de médiocre ou d’excellent, on se retrouve dans une impasse.. ce n’est pas possible , le problème est que l’education nationale trouve sa raison d’être dans l’idée qu’elle serait meilleure.
      c’est avant tout une escroquerie intellectuelle, un objet purement idéologique.

    • Portez vous des vêtement de la marque Oser ?

    • Tiens bonjour Arnolphe. Vous ne commentez pas souvent. Aviez-vous lu que ce cher Guillaume P croit que vous êtes un compte-bis que j’ai créé pour m’autoplusser ?
      Et pour commenter votre commentaire, je dois dire que je suis assez d’accord. N’étant pas français, et ne connaissant le système que de l’extérieur, il me semble pas si mauvais, mais très encadré quand même. Cette histoire de carte scolaire me laisse assez perplexe vu de ma Belgique.

      • Bonjour Cactus. Le cher Guillaume P. peut être rassuré. Je suis bien…moi. J’ai vécu longtemps en Belgique et j’y conserve des attaches. Pas de sectorisation dans votre pays. Mais à l’époque où j’y étais, des files d’attentes de plusieurs centaines de mètres se produisaient pour les inscriptions dans l’enseignement secondaire dans les établissements les plus cotés.
        La sectorisation à la française est détestable. Mais aucune solution simple n’existe. Il ne faudrait pas que de pseudo-libéraux à l’esprit simpliste viennent ressasser bêtement qu’il suffit de laisser la marché fonctionner.
        De toute évidence, cela ne marche pas à tous les coups. Pour les réfrigérateurs et les ordinateurs, d’accord. Mais pour l’éducation et la santé, la problématique est autrement complexe.

        • La solution simple elle existe, laisser les professionnels et les clients s’entendre sur un projet, un contrat librement consenti entre les deux parties. Mais vous ne voulez pas, d’un point de vus dogmatique.
          La santé, l’éducation, sont des marchés comme les autres. Mais vous êtes tellement gonflés de votre suffisance que toute remise en question de votre doxa est impossible.

          • La santé n’est pas un marché comme les autres car le « client » ne choisit pas d’être malade, ne choisit pas sa maladie, ne choisit pas le traitement dont il a besoin pour survivre ou ne pas finir handicapé à vie.
            L’éducation n’est pas un marché comme les autres car il concerne des individus (les enfants) dont les parents sont certes responsables mais peuvent, pour raisons religieuses, idéologiques, doctrinaires, étranges, personnelles, financières bien sûr ne pas fournir une éducation suffisante.
            Sans surprise, vous soutenez un système de caste totalement opposé aux libertés.

            • Sophismes. Ce n’est pas parce que le client-patient n’a évidemment pas de maîtrise sur les déterminismes (génétiques), qu’il ne peut pas avoir de maîtrise sur sa santé, déjà il peut en avoir en observant de bonnes pratiques.
              Il peut de plus choisir son médecin, en changer quand il veut s’il n’en est pas satisfait, choisir son hôpital si une opération est nécessaire, choisir son spécialiste qu’il soit proctologue ou chirurgien esthétique, dentiste ou podologue.

              Et à propos de « la santé, l’éducation, ne sont pas des marchés comme les autres » est très drôle, en plus d’être une tautologie.
              Des marchés pas comme les autres, c’est une évidence, chaque produit ou service ayant chacun ses spécificités, ses exigences et son fonctionnement, ceux de la santé et de l’éducation ont aussi les leurs.
              Mais ce sont bien des marchés, comme vous l’admettez vous-même à l’insu de votre plein gré! Et quand ces marchés sont « contrôlés », c’est à dire POURRIS par l’état, on voit le résultat.

              • ce qui m’étonne..est qu’ en dépit de la non réfutabilité de vos arguments ..cactus qui n’est pas un imécilce…ne va pas bouger d’un iota.. ou alors y aurait il un peu d’idéologie là dedans…?

              • Vous mettez en exergue le déterminisme génétique, certes il existe mais n’abusez pas.
                Les bonnes pratiques sont naturellement suivies par tous, non ? Dire que ce n’est pas le cas revient à dire que l’individu n’est pas capable de faire les bons choix pour son intérêt personnel :-). (C’est une autre question, je m’égare).
                Quand vous dites que la santé et l’éducation sont des marchés différents comme les autres marchés, vous répondez à Gillib et non à moi en fait, puisque je dis bien que la santé et l’éducation sont des marchés pas comme les autres ce qui inclue que je dis que ce sont des marchés… (vous suivez toujours ?)
                Oui, le patient peut choisir son médecin, son hôpital, son proctologue dans une certaine mesure. Quid en cas d’urgence ? En étant malade, affaibli, inquiet, je dois faire un appel d’offre avec cahier des charges et rendre visite à 10 médecins avant d’être opéré ? Et quid des gens incapables de prendre une décision (coma), on les laisse crever ?
                Dans une belle dystopie que certains ne renieraient pas, j’imagine un carambolage sur l’autoroute, 3 compagnies privées de secours scannant l’identité des blessés pour savoir s’ils doivent les sauver ou non, jetant sur le côté les non-assurés. Mmmmh, la loi du marché. C’est beau. La vie, c’est mieux.

                • Mais, armés de vos bons sentiments, qu’est-ce que vous attendez pour vous associer avec tous ceux qui pensent comme vous (et ils sont très nombreux apparemment) pour venir en aide à ces personnes ?

                • Fadaises, sophismes et foutaises en série, je m’interroge: mauvaise foi ou réelle inculture?

                  « le déterminisme génétique, certes il existe mais n’abusez pas ».
                  Pardon, vous êtes soul? C’est vous qui abusez là, en me lançant cet espèce de reproche sans queue ni tête.

                  « Les bonnes pratiques sont naturellement suivies par tous, non ? »
                  Non.
                  Fausse évidence, affirmation péremptoire: sophisme.

                  Vous dites que « la santé et l’éducation ne sont pas des marchés comme les autres », comme tous ceux qui en font un argument pour justifier leur contrôle par l’état. Et c’est bien le sens de votre propos, implicitement: avancer que n’étant pas des marchés comme les autres, ils nécessitent d’être traités différemment par l’état (qui d’autre?), et donc de ne pas être considérés comme tels, mais comme des domaines réservés de l’état, des « services publics ».

                  « Quid en cas d’urgence ? »
                  Et s’il y avait une sécheresse imprévue, ou un très long hiver, comment ferait-on pour se nourrir? Vite, l’état! Voilà, c’est le niveau de débat que vous me proposez.

                  Mais je vais quand même vous répondre: les urgences aussi on peut les anticiper, en choisissant une assurance santé, avec les services et garanties que l’on juge appropriées. On appelle cela de la prévoyance, et ça les gens sont capables d’en avoir. Ce que l’état ne permet pas chez nous, avec des urgences qui se retrouvent donc débordées de cas bénins. Et en cas d’accident ou de situation grave, on vous appelle l’ambulance, les pompiers, les gendarmes, tout ce beau monde dont c’est le métier hein.

                  Vous confondez système de soins et assurance santé, comme tout citoyen français ayant subi le lavage de cerveau républicain, et croyant naïvement que sans l’état il n’y aurait ni l’un ni l’autre. Ou alors vous faites volontairement l’amalgame, et je penche plus pour cette hypothèse. Vous êtes un pur sophiste, qui ne cherche qu’à avoir raison, quitte à employer les raisonnements les plus malhonnêtes.

                  • N’étant pas Français, j’ai échappé au lavage de cerveau. Par contre vous, vous avez dû passer à 90° (lol, humour).
                    Saviez-vous que 90% des Français disposaient d’une complémentaire santé ?
                    Ai-je dit que la santé devait être un service public ? Oui et non. Oui pour les services de base, pour assurer à chacun un accès aux soins les plus essentiels, les plus vitaux. Les plus démunis sont actuellement les plus mal soignés (donc je ne soutiens pas le système actuel), et la privatisation ne ferait qu’amplifier le problème (UK et USA par exemple).
                    D’après ce que je sais, en France, pour voir un médecin, il faut prendre rdv genre 2 jours avant. Perso, dans ma Belgique, je vais dans la salle d’attente du médecin, j’attends maxi 30 minutes et voilà.
                    (En 2 commentaires, vous utilisez 4 fois le mot « sophisme/sophiste ». Attention à la pédanterie intellectuelle hein. C’est de la poudre aux yeux, mais ça ne marche pas avec moi)

                  • Ah? Apparemment, Dr Slump n’avait pas encore fait la connaissance de Cactus.

            • et pourtant c’et sun marché comme les autres…il y a un besoin, il y a une offre…

              la particularité est qu’on estime que le patient ne saurait pas exactement son besoin ( c’est aussi vrai pour les autres besoin) ..

              on ne choisit pas ses besoins on les ressent…

              dans un monde libre..les gens pas trop cons iront voir une assurance santé..leur expliqueront ce qu’ils désirent concernant leur santé, leur expliqueront leur mode de vie.. l’assureur donnera un montant de prime..il a l’expertise, il a des médecins de son coté..

              Votre problème est que vous voyez la santé comme une affaire entre médecin et patient..

              c’est une affaire entre assureur et client.
              un assureur peut vous contraindre à vous vacciner, à faire des check up, à <b<prévenir…

              un assureur n’a pas interet à ce que vous soyez malade!!! tandis que les malades sont la raison d’etre d’un médecin!!

              la question « sociale » ne concerne que les pauvres,, .. et on a certes une question pour les enfants….l’état peut peut être intervenir ici..

              • quand votre voiture est en panne…vous allez voir un mécanicien non pas pour réparer mais d’abord pour donner un devis..et vous en voyez plusieurs…
                vous ne connaissez pas les besoins « techniques » de la voiture..vous avez néanmoins besoin d’une voiture qui fonctionne..et d’une voiture en ordre correctement réparée..

                devis établi..vous avez une voiture qui marche ou pas.. qui marche optimalement ou pas..vous ne savez pas..

                SI vous estimez que la réparation n’est pas correcte vous faites faire une expertise.

                ça pourrait aussi se traiter par un dispositif assuranciel ça… et c’est terriblement similaire à bricoler votre santé…

                • Jacques, quand votre voiture est HS, vous en rachetez une, vous prenez une occasion, vous prenez le bus, le vélo, vous faites du covoiturage, vous empruntez pour payer la nouvelle.
                  Quand vous chopez une maladie grave ou invalidante, vous mourez ou restez invalide (comment travailler ?). Désolé si je ne mets pas la vie humaine sur le même pied qu’une voiture.

                  • Arguments qui jouent sur l’affectif, mais encore un raisonnement foireux. C’est précisément parce qu’il s’agit de MA vie que j’en suis le plus personnellement concerné, et le plus soucieux de ne pas laisser de tierces personnes s’en charger, à plus forte raison l’état.

                    C’est parce que trop de monde délaisse à l’état de veiller sur leur vie que l’état a récemment pu faire euthanasier un Vincent Limbert contre la volonté de ses parents, sans preuve que c’était sa volonté, et malgré l’absence totale de consensus.

                    Quant à choper une maladie grave ou invalidante, une assurance privée peut assurer ces risques aussi, l’état n’est pas plus compétent en la matière que les professionnels du secteur.
                    Je vous apprends donc que la sécurité sociale est bel et bien une assurance santé, mais détenue par l’état sous forme de monopole tentaculaire, opaque, déficitaire, corrompu et objet de toutes les fraudes, offrant de plus des garanties d’un coût réel très onéreux comparé aux prix du marché libre, et pour des services de soin qui se dégradent à vue d’oeil, comme l’épisode « confinement covid » en a fait la preuve éclatante.

                  • et je ne suis pas d’accord je ne dis pas que c’ets la meme chose je dis..il ya des similarité le marche de la santé n’a pas grand choses de particulier.. et une mauvaise réparation ça peut tuer!!!

              • Expérience de pensée (dans un marché complément libre). Vous contactez un assureur vous avez 25 vous êtes indépendant depuis peu. Vous devez souscrire un contrat d’asssurance santé. Vous déclarez au médecin de l’assureur que vous êtes atteints d’une maladie orpheline (traitement à vie) Crohn RCH Polyarthrite rhumatoïde diabète de type 1 nécessitant un traitement à 800 € par mois ce chiffre est tous à fait réaliste pour une biothérapie je n’invente rien. Vous lui exposez que vous avez un mode de vie saint et que vous vous sentez en pleine forme ? Bon courage pour souscrire une assurance avec des cotisations inférieures au coût de votre traitement …. de façon évidente votre pathologie sera exclue des garanties. Comme on ne laisse pas les gens mourir, un par un mécanisme solidaire l’état devra couvrir les dépenses santé ou fixer des règles contraignantes pour les assureurs obligation d’assurer avec un plafonnement maxi sur les cotisations par ex 10% du salaires. Un marché libre complètement dérégulé serait perçu comme socialement inacceptable pour n’importe quel groupe humain. Sauf dans la tête de certain lecteurs de Contrepoint, je ne vous vise pas particulièrement.

                • Ce que vous oubliez, c’est qu’un marché est dynamique et il s’adapte. Actuellement les acteurs de santé bénéficient d’une rente de situation, et la concurrence n’existe pas sur les tarifs. Comme toujours l’économie planifiée entraine pénurie, explosion des coûts et mauvaise qualité.
                  En un mot la situation actuelle empêche l’émergence de solutions low-cost. Par exemple j’ai acheté sur le net des lunettes de vue pour 30€, alors qu’il y a peu on ne trouvait pas de lunettes à – de 100€. Dans un marché libre, vous serez soigné dans des cliniques low-cost qui iront à l’essentiel, comme le transport aérien il vous transporte, point. Si vous voulez de l’espace et un repas top, vous prenez la 1° classe.
                  Là vous aurez le choix d’une assurance de base accessible à tous, grâce au low-cost, d’une part, et grâce au gain prodigieux de pouvoir d’achat libéré par la restitution des prélèvements sociaux aux travailleurs, au bas mot, vous doublez votre salaire. Donc votre argument de maladie orpheline tombe, vous aurez peut-être une surprime, mais vous pourrez la payer.

                  • Pourquoi le coût des soins de santé représente 17% du budget fédéral américain ? Et avec ces cliniques low-cost, ce sera comme Ryanair où le supplément bagage coûtera le prix du billet ? Imaginez devoir subir un triple pontage alors que l’assurance ne couvre que le double ? N’avoir droit que à 1 litre de sang transfusé, chaque centilitre supplémentaire coutant 10 euro.

                    • Parce que les américains sont riches et il y a une corrélation entre PNB/hab et dépenses de santé. Plus on est riche, plus on dépense pour la santé et moins pour se nourrir. Comme les suisses.
                      Les français dépensent plus en billet d’avion qu’il y a 50 ans, c’est devenu une commodity, un produit de base.
                      Actuellement en France, on a une santé collectivisée avec les résultats pitoyables que l’on constate avec le COVID. Un marché libre a des défauts, aucun libéral ne vous dira le contraire, mais à l’usage, cela fonctionne mieux, coûte moins, sans pénurie que l’hôpital public.

                    • Bonjour Gillib.
                      Pouvez-vous m’expliquer pour le % du PIB de la Norvège en soin de santé est de 10%, et du Luxembourg est de 7%, et de la Suisse est 11,5% comme la France ? Et pourquoi derrière les 17% des USA, on trouve les Maldives avec 13,5%
                      Je crois que votre théorie est quelque peu bancale.
                      Et quand est riche, on dépense moins pour se nourrir ? Etes-vous sûr de cela ? Je ne suis pas sûr qu’il se vende autant de saumon fumé à Roubaix que dans le XVIème arrondissement.

                    • Ah bon… je ne faisais répondre à quelqu’un qui a dit que « le choix d’une assurance de base accessible à tous, grâce au low-cost » et « Comme toujours l’économie planifiée entraine pénurie, explosion des coûts et mauvaise qualité. » et qui a dit également que  » il y a une corrélation entre PNB/hab et dépenses de santé.  »
                      La moyenne des dépenses de santé du budget national est de 10% dans l’OCDE. 17% aux USA. Avec des gens qui meurent parce qu’ils ne savent pas se payer de l’insuline. En 2020. Dans un pays où « les Américains sont riches ».
                      Cherry picking… vous avez le nez dans le clafoutis pour être aussi aveugle ?

                  • Doubler son salaire « gain prodigieux » reste à le prouver ça n’engage que vous en l’absence de chiffrage exact … il vous reste à financer votre retraite et les dépenses, scolaires non prise ne compte dans votre calcul. Ne venez pas me dire que c’est un site de propagande communiste https://circuitouestusa.com/prix-des-soins/ Vous en trouverez plein d’autres qui raconteront la même histoire. Sur YouTube d’authentiques Américains vous donneront des informations fiables sur les coûts de santé et le montant de reste à charge . Vous trouverez aussi le prix du même traitement de diabète Type 1 entre le Canada et USA. Ce n’est pas pour rien qu’il y’a tout un trafic pour se procurer de l’insuline au CANADA. Accessoirement si vous doutez je vous encourage à vérifier si mes informations sont des fake news. j’ai plein d’autres liens. Je vous suggère de poser vos questions directement sur le forum de l’asso des diabétiques US. Un contrat low cost avec des soins basiques qui iront à l’essentiel, avec une maladie orpheline. Vous ne connaissez rien de la réalité de ces maladies …

          • Le libéralisme c’est très bien. Bon, c’est un libéral qui vous le dit. Donc le jugement importe peu.
            Par contre, il ne faut pas qu’il soit bête au point de donner à ses opposants le sabre pour se faire décapiter.
            Et en l’occurrence, l’islamisme est un plus grand danger que l’étatisme. Le combat contre le premier est imperatif, celui contre le second peut encore patienter un peu…

    • vu le niveau des étudiants post bac (il faut leur redonner des cours d’orthographe), le nombre d’élèves qui quittent sans diplôme l’éduc nat (130 000 de mémoire), ce ne sont objectivement pas des bons résultats.

    • Les résultats aux tests PISA sont éloquents, le niveau baisse, il s’effondre comme l’hôpital public qui a brillé sur la gestion du COVID.

  • Dans tous les pays d’Europe, plus aucune décission n’est prise sans la relier à une menace qu’elle soit « terroriste », « islamiste » ou « sanitaire » pour revenir subrepticement, en général avec l’approbation du grand nombre pétrifié de peur, sur des libertés fondamentales. C’est pour votre bien. De quoçi vous plaignez-vous. L’Etat veille. Ils ont oublié d’ajouter : CONTROLE. Quand le peuple se réveillera, il sera trop tard: ce sera passé dans les us et coutumes.

  • c’est incroyablement totalitaire comme changement. On passe de « les enfants doivent apprendre les fondamentaux » à les enfants doivent venir dans mon école, qui pourra être bruyante, avec des toilettes sales, des récrées potentiellement violentes et des profs potentiellement nuls.

  • c’est la raison d’etre de l’ed nat..on ne peut pas reprocher sa à macron.. mais attention , l’alternative à led nat..c’est la liberté d’eduquer son gamin comme on veut, on a l’impression dans certains commentaires que ce qui pèche est l’orientatin politique de l’ed nat pas son existence.

    hors de question par exemple de donner une éducation religieuse à son enfant..ou d’un idéologie dite haineuse..
    on peut simplifier ..normalement être français ça signifie accepter les principes de la constitution française. sinon tu es en rebellion..

    on n’échappe pas à un examen du contenu dogmatique des religions…

    Sont ils compatibles avec les idées de la constitution?

    • Le taff de l’éducation national devrait être d’enseigner les bases aux élèves : les maths, des notions de sciences (physique, bio, chimie), l’histoire/géo, le français (écrit ET oral), éventuellement une seconde langue optionnelle et du CIVISME (règles républicaines). Toute autre forme de sujet ne devrait pas exister, car soit idéologique, soit subjectif).
      Mais cela impose d’avoir des professeurs très impartiaux, et donc sélectionnés selon des procédés qui seraient vu comme fachiste par la bien pensante…

      • il ya un paradoxe, vous partez du principe que tout le monde est d’accord pour apprendre ça à ses gosses..alors pourquoi une ed nat???

        des tas de gens religieux ne seraient pas d’acord…

  • Encore une loi avec une liste bien exhaustive inscrite des cas autorisés qui affectera toutes les personnes sauf celles initialement visées par cette loi… Encore un « brochet » à la française bien réussi ! 😀

  • Certes, la liberté d’enseignement vient d’en prendre un coup sur le buffet. Mais je fais le pari qu’on ne trouvera pas, face au péril islamiste, grand monde pour la défendre.
    Car les gens sont, et depuis longtemps, acquis au principe de réalité. Ils comprennent que toute liberté, grande ou petite, laissée aux islamistes est utilisée par ces derniers pour enfoncer des coins, jour après jour, dans nos sociétés.
    C’est vrai sur tous les sujets et partout : dans les piscines, aux cantines, pendant les sorties scolaires, à l’école, dans la rue… C’est de l’entrisme politico-religieux qui n’avance même plus masqué.
    Comme le disait, fort justement, un illustre révolutionnaire, jadis :
    – pas de liberté pour les ennemis de la liberté.
    En d’autres termes, la démocratie doit être capable de régler le sort des ennemis de la démocratie. Et tant pis s’il y a quelques désagréments mineurs.
    C’est comme pour le virus qu’on combat actuellement : porter un masque est certes une atteinte à ma liberté, mais si cela doit me sauver la vie, celle de mes proches et de tous ceux que je côtoie, je peux accepter cette contrainte s’il doit en sortir un bienfait beaucoup plus grand…
    Quand il y a, parmi la minorité qui prône un enseignement libre, une portion importante de sectaires qui endoctrinent leurs enfants et les préparent, nolens volens, à devenir hostiles à la majorité des citoyens, la tentation de jeter le bébé avec l’eau du bain devient irrésistible. Et nous serons nombreux à l’accepter.
    C’est comme ça.

    • les gens ne sont pas acquis au principe de réalité : ils ne veulent pas être persécutés par l’Etat tout simplement.
      le problème est l’Islam, donc on traite ce problème et on n’emmerde pas les autres qui n’ont rien à voir !

    • Vous voulez lutter contre le péril islamiste ? N’achetez pas des SUV et voitures de sports. Roulez-en électrique et privilégiez les transport doux . Un litre de pétrole vendu c’est un peu de votre ‘argent qui file dans les poches des Saouds pour financer des mosquées et imams wahhabites sur notre sol.

  • Je rappellerais à M Macron que tous les terroristes islamistes des dernières années sont passés par l’Education Nationale…
    Juste comme cela, un petit rappel !!!

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