Pour une liberté d’expression intégrale

OPINION : il faut abroger toutes les lois restreignant la liberté d’expression.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Photo by Melany Rochester on Unsplash - https://unsplash.com/photos/FAQ4RE76Nvs

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Pour une liberté d’expression intégrale

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 24 septembre 2020
- A +

Par Thierry Foucart.

« En solidarité avec Charlie Hebdo, Le Figaro et plus de cent médias français lancent un appel pour défendre le droit de parler, écrire et dessiner librement. »

Belle affiche, et signataires éminents : même L’Humanité et L’Humanité Dimanche ont signé.

Dans le même numéro du Figaro, on lit « Un congé paternité plus long et en partie obligatoire dès juillet », comme le congé de maternité.

La liberté oui, mais pas n’importe laquelle

Que les journaux défendent la liberté d’expression est évidemment tout à fait normal : c’est leur intérêt, et comme ils le précisent, l’intérêt de tous. Cette tribune présente le droit au blasphème en se fondant sur l’article 10 de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi. »

On en déduit le droit au blasphème. La question qui se pose n’est pas seulement le respect du principe exprimé Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, mais de la restriction par l’ordre public établi par la loi. 

Nous vivons dans un pays pétri de contradictions : il faudrait accepter n’importe quel blasphème, alors que la loi impose des vérités historiques en interdisant les débats, des vérités sur la nature de l’Homme comme la normalité de l’homosexualité, et même des mots comme génocide sur des évènements qui se sont déroulés il y a plus de cent ans. Les condamnations, parfois annulées en appel ou par la Cour de Justice de l’Union européenne, pleuvent : historiens (Bernard Lewis), personnalités politiques (Charles Vanneste, Bruno Gollnish, Brice Hortefeux, Christine Boutin), intellectuels (Edgar Morin, Danièle Sallenave, Sami Naïr, Élisabeth Roudinesco, Éric Zemmour).

La liberté d’expression oui, mais de toutes les expressions

L’article 10 peut être interprété aussi de la façon suivante : les musulmans ne doivent pas être inquiétés pour leurs opinions. Diffuser des caricatures tournant en dérision une foi religieuse partagée par des millions de croyants, c’est de toute évidence créer un trouble à l’ordre public. La loi n’interdit pas ce trouble.

Le trouble à l’ordre public généré par la publication des caricatures d’Allah dans le journal Charlie hebdo est donc considéré par la loi comme moins grave que celui provoqué par la critique de l’homosexualité ou du refus de qualifier de génocide les massacres des Arméniens par les Turcs au début du XXe siècle et de crimes contre l’humanité l’esclavage pratiqué par la France jusqu’en 1848. Cela montre le peu d’importance accordée aux musulmans en France par l’autorité civile chargée de la loi.

Comment faire disparaître cette inégalité de traitement ? Il ne s’agit pas d’interdire le blasphème, ce qui aboutirait peu à peu à interdire toute critique d’une opinion religieuse, mais de libérer au contraire la parole en abrogeant toutes les lois qui restreignent la liberté d’expression, en particulier les lois mémorielles.

La liberté d’expression oui, mais de toutes les expressions. Des restrictions oui, mais d’ordre général et dans l’espace public : l’injure, l’appel au meurtre, etc. Cela suppose de faire confiance à la population et de faire appel à la raison des uns pour modérer leur propos et des autres pour supporter la critique.

Voir les commentaires (37)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (37)
  • oui, même si ce n’est pas confortable..

    mais soyons clair la liberté d’expression c’est aussi la responsabilité..

    toute personne droit d’attendre à une réaction quand elle menace ou insulte.. grosso modo tu m’insultes je t’insulte, tu me menaces, j’ai le droit d’etre violent..
    et être adepte d’un idiologie ou dogme qui menace ..doit avoir des conséquences..
    ainsi si une personne dit je suis communiste, elle vous dit en substance, je vais te dépouiller de tes libertés.. si une personne est d’un culte monothéiste cela a aussi des implications..

    • et on a un problème..j’ai le droit de dire que je suis contre la liberté d’expression ou non? normalement oui.. dans le vague ça passe..et la constitution est vague c’ets quoi une atteinte à l’ordre public..?

      mais si une personne l’applique de cette façon je te défends de parler, et on est déjà là…

      •  » j’ai le droit de dire que je suis contre la liberté d’expression ou non? normalement oui..  »

        Vous avez parfaitement le droit d’être contre. Par exemple à titre privé si vous tenez par exemple un blog ou médias. Par contre vous n’avez pas à l’ imposer au reste de la population. Car ce qui vous parait intolérable pour vous; ne l’est pas forcement pour les autres. ( je ne parle pas des appelles au meurtre contre autrui ou de la diffamation gratuite. )

    • Non non. On n’a pas le droit d’être violent, sauf pour la légitime défense qui dois être proportionnée.
      L’article 10 pose problème, car il rajoute ordre public établi par la loi. Il ne faut pas oublier que la DDHC vise en premier l’état et dans la même phrase, comme souvent, dit que l’état ne peut restreindre la liberté d’expression sauf si l’état l’interdit par la loi.
      La liberté doit être totale, à celui qui se sent agressé de prouver la réalité du dommage. C’est au juge de trancher au cas par cas.

      • si une personne vient vers vous et dis je vais te tuer..il n’est pas violent mais c’ets une menace qui appelle à fuir mais si on a pas le choix qui rend justifier une action préventive..

        • tous les articles devraient être précédés d’une pastille plus grande que les caractères du titre : rouge, vert, jaune, bleu, caca d’oie, pour signaler l’injure, le blasphème, la caricature injurieuse blasphématoire etc…etc..

        •  » si une personne vient vers vous et dis je vais te tuer..il n’est pas violent  »

          Pas d’accord. Une menace de mort peut générer chez la personne menacée une violence psychique. Surtout chez une personne qui soufrerait déjà de pathologies psychiques.

        • C’est cela, il vient avec un fusil, fracture la porte, entre, et dit je vais te tuer..
          On est quand même dans un cas limite de la liberté d’expression.
          Bel homme de paille.

          • pas vraiment..il ne s’agit pas de ça , ni non plus des menaces de morts sur internet..je parle bien de simples menaces de morts..
            d’ailleurs la société admet que la réponse à une menace mort peut être violente, a tôle..c’ets une violence..c’est..
            je ne dis pas que la violence est la réponse à apporter à la mecance ni l’insulte à l’insulte je dis..si une personne est menacée de mort j’admets que sa réaction si elle violente est légitime si elle me convainc qu’elle a simplement pensé que cette menace était réelle …
            et je parle de menace sans arme…
            on vit dans quel monde sinon?

    • « tu me menaces, j’ai le droit d’être violent » -> non là ça va trop loin.
      Ca devrait plutot être « Tu me menaces, j’ai le droit de te menacer. Tu est violent, j’ai le droit d’être violent ».

      Principe de responsabilité : « Ne pas faire aux autres ce qu’on veut pas qu’ils nous fassent // Ne pas souhaiter aux autres ce qu’on ne veut pas qu’il nous arrive »

      A toujours vouloir souhaiter le malheurs aux autres, on oublie qu’on est nous mêmes l’autre de quelqu’un.

      • La notion de proportionnalité est une absurdité en soi. On devrait lui préférer la notion de risque raisonnablement perçu. Et l’idée d’attendre l’initiation de la violence physique est une ânerie. En cas de menace raisonnablement interprétée comme immédiate il doit être possible de frapper de façon préventive. Seule façon pour un individu de faire face à un agresseur plus fort. Mireille*, 1m40 pour 42 kg, aura plus de chances de s’en aller en bonne santé si elle écrase « en premier » les testicules de Siegfried Gundersson*, 1m90 pour 85 kg, que si elle attend le bourre-pif qu’il s’apprête visiblement à lui mettre parce que sa tenue trop courte choque sa sensibilité nordique*.
        * Les noms et cultures des protagonistes ont été changés pour ne pas heurter les sensibilités des Inuits.

        • voila… savoir que la violence est acceptable dans certaine situations de menace..

        • Effectivement, mon commentaire était plus dans un contexte d’expression, pas d’action -> il y a une différence entre menacer sur un commentaire « anonyme », et menacer face à face.

          Risque raisonnablement perçu, j’aime bien l’idée.
          Attention à ce que ça ne serve pas de prétexte : « il/elle m’a insulté, je me suis senti/e menaçé/e et donc je l’ai défoncé/e. »

    • La menace ou la diffamation ont toujours fait partie des limites (loi de 1881 sur la liberté de la presse).
      Mais:
      – les persones lésées devraient pouvoir obtenir justice rapidement
      – ce ne devrait pas être à des associations dont c’est le fonds de commerce d’ester en justice pour limiter la liberté d’expression.
      L’auteur a raison, il faut revenir à l’esprit de la loi de 1881 et abroger les lois Pleven, Gayssot et autres Taubira et Avia…

  • « Le trouble à l’ordre public généré par la publication des caricatures d’Allah dans le journal Charlie hebdo est donc considéré par la loi comme moins grave que celui provoqué par la critique de l’homosexualité ou du refus de qualifier de génocide les massacres des Arméniens par les Turcs au début du XXe siècle et de crimes contre l’humanité l’esclavage pratiqué par la France jusqu’en 1848. Cela montre le peu d’importance accordée aux musulmans en France par l’autorité civile chargée de la loi. »

    C’est oublier l’article 11… :  » La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. »

    Donc tant que le blasphème n’est pas interdit, la défense des homosexuels qui se font tabasser pour ce qu’ils sont passera toujours avant celles des musulmans dont les plus radicaux tabassent par ce qu’ils sont. Il ne saurait y avoir égalité entre une communauté toujours victime et telle autre, parfois bourreau. Le jour où des homos casseront la figure à des hétéros, on en reparlera…

  • C’est inutile la censure est dorénavant assurée par les GAFA et les réseaux sociaux et les libéraux ne seront plus là pour la défendre : « ce sont des entreprises privées, elles ont le droit ».

    • Et à mon avis, c’est une erreur totale de stratégie de leur part. Internet (et les entreprises y associées) a grandi notamment parce qu’il permettait à chacun de s’exprimer librement, en disant certes tout et n’importe quoi, mais ça n’est pas le problème.

      En censurant les auteurs de propos qu’ils n’acceptent pas, parce que jugés polémiques ou non-conformes à la pravda du moment, les GAFAM vont se couper de ce qui a fait leur essor, et les utilisateurs vont se tourner vers d’autres plates-formes au sein desquelles la liberté de parole ou d’opinion sera respectée ou favorisée.

      Le mouvement est déjà en cours, et bientôt les FB, TW, YT ou autres réseaux sociaux auto-censureurs vont payer cher le fait de n’avoir pas su préserver la liberté qui y régnait, au nom d’un politiquement correct qui les amène à supprimer les comptes qui n’entrent pas dans leur ligne éditoriale.

      AU lieu de cela, ils pourraient simplement rappeler que « les propos tenus sur les supports mis à disposition n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent nullement l’opinion de XX entreprise, qui permet toutefois à chacun de s’exprimer dans le respect des lois et règlements concernant les faits de diffamation ou d’injure publique » (ou une phrase de la sorte).

      Tout ça pour dire, que les GAFAM sont en train de se saborder eux-mêmes et que, bien qu’encore majoritaires (et de loin), d’autres structures de support de l’expression de manqueront pas de venir les remplacer, notamment (et c’est assez paradoxal), venues de Chine ou de Russie.

    • ben en effet ce sont des entreprises privés elles ont le droit..

      la censure c’est effectivement l’etat; youtube ne pas pas vous faire d’autres » violence » que de vous virer..l’etat vous foutra en taule..et deamin matin par dessus le marché tu pourras créer un avatar de youtube..

      la suele chose qu’on peut déplorer c’est qui you tube ou twitter ait trop d’influence ..
      youtube fait peut être d’ailleurs une grave erreur…

    • Le plus terrible est que la liberté d’expression telle que garantie par les droits de l’homme ne concerne que l’action de l’Etat.
      Pas la sphère privée.

  • Cet appel à la liberté d’expression est une farce obscène.
    Au cours des dernières semaines, la censure à grande échelle a été pratiquée sur les réseaux sociaux, à l’encontre de ceux qui défendaient l’hydroxychloroquine tout particulièrement: vidéos supprimées, chaînes YouTube où comptes Facebook bloqués. Non seulement les médias n’ont rien dit (certains justifiant même ce « durcissement de la modération », comme ils disent), mais certains ont été directement partie prenante dans ce processus.
    On rappelle que depuis 2017, il existe un partenariat entre certains médias (BFM, France Télévisions, Le Monde, AFP…) et Facebook pour lutter contre les « fake news ». On ne peut pas mettre en place un ministère de l’information d’un côté et défendre la liberté d’expression de l’autre.

    • Marre de voir ramener l’HCQ sur tous les sujets ! La liberté d’expression n’est pas l’obligation d’offrir des tribunes aux obsédés d’un sujet ou d’un autre. Si les médias, que je ne défends pourtant guère, passent sous silence ce qui n’intéresse plus personne vu l’état du principal argument en sa faveur, l’excellente santé en Bouches-du-Rhone, c’est juste parce que ça n’intéresse plus personne. Ca n’est pas une question de liberté d’expression, mais de liberté de ne pas être assourdi abruti à répétition pour nous faire perdre notre sens critique et notre jugement.

    • statistiquement les gens qui défendent l’hydroxyichloroquine (en fait non le traitement raoult) dans les commentaires sont majoritaires.. censure???

      et la censure est le fait d’un état pas de journaux ou de plateforme..

      vous avez été arrêté pour défendre hydroxychloroquine??

    • J’ai remarqué que le Figaro censurait systématiquement les commentaires critiques des lecteurs sur certains sujets alors qu’il n’y avait aucune raison. Signer un appel pour la liberté d’expression est de l’hypocrisie car on commence par l’appliquer soi-même!

  • Il ne faut pas confondre insulte et critique. La critique peut être argumentée et constructive, alors que l’insulte est un signal ou un bruit. L’insulte est plus proche de l’aboiement du chien : démonstration de la peur ou de l’agressivité, voire les deux, que du discours.
    Le problème est que le receveur de l’insulte en la traitant comme une information et non comme un signal, devient complice de l’émetteur. En effet, quand un chien aboie dans notre direction, nous ne nous sentons pas blessé, nous passons juste notre chemin.
    En réagissant face à une insulte, nous considérons qu’une part même infime de vérité peut être contenue dans le « message », ce que nous ne faisons pas avec le chien.
    Il arrive donc que des humains se comportent comme des chiens en aboyant et nous devons les ignorer, parce que nous ne faisons pas de procès aux chiens.

  • « Cela montre le peu d’importance accordée aux musulmans en France par l’autorité civile chargée de la loi. »
    Pourquoi parlez vous uniquement des musulmans ? Vous tombez dans le piège des indigénistes et des intégristes.
    En matière de blasphème, la religion la plus insultée, bafoué, ridiculisée en France est le catholicisme, y compris sur des chaînes de service public.
    Ce qui montre le peu d’importance qui est accordée aux catholiques.

  • « en interdisant les débats, des vérités sur la nature de l’Homme comme la normalité de l’homosexualité »
    Comparaison tendencieuse et inappropriée. L’homosexualité n’est ni une opinion, ni un choix.

    • bah il n’y surtout pas de débat à tenir sur la normalité de l’homosexualité.. c’ets un truc statistique.. je hais l’homosexualité ……au sens ou je hais ce mot…car il est ambigu… il y en a autre..pédophilie!! homophobie.. mais aussi électrosensibilité..

      sexualité ensemble des trucs relatifs à la reproduction humaine.. ou au plaisir dit sexuel.. est ce qu’une fellation est une relation sexuelle??? oui ou non…c’set selon..

  • Cool. Tout le monde doit pouvoir s’exprimer, même les méchants et les imbéciles.

    • Exactement. Ca oblige ceux qui entendent à se poser la question de l’éventuelle méchanceté ou imbécilité de celui qui parle, plutôt que de céder à la paresse et de s’attendre à ce que seuls les propos dignes d’intérêt puissent parvenir jusqu’à ses oreilles.

    • évidemment sinon qui sait qui est un imbécile??? … et ce qui est effroyable en effet est de parfois se sentir le seul type raisonnable et être traité de fou..

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
6
Sauvegarder cet article

 

 

Le 12 décembre dernier s’est tenue une nouvelle édition de l’Assemblée des Idées, un cycle de débats bimestriel organisé à la Galerie des Fêtes de l’Hôtel de Lassay, résidence officielle de la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui préside également cette série de colloques.

Après le logement, le rôle de la France à l’international, l’intelligence artificielle ou encore la morale, la chambre basse a accueilli plusieurs dirigeants de médias pour débattre du pluralisme et de l’indépendance ... Poursuivre la lecture

Par P.-E. Ford

Jusqu’à présent, la cancel culture au pouvoir à Harvard, Stanford, Yale et consoeurs, ne suscitait guère d’émotion dans les rangs du Parti démocrate, ni dans la presse qui lui est si dévouée. Tout a changé le 5 décembre, grâce aux auditions publiques de la Commission sur l’éducation et la population active de la Chambre des représentants, présidée par la républicaine Virginia Foxx, de Caroline du nord. Ce jour là, la présidente de Harvard, Claudine Gay, son homologue de University of Pennsylvania, Liz Magill, ainsi que l... Poursuivre la lecture

Les autorités redoutent un attentat d’ici la fin de l’année. Elles l’ont d’ailleurs très médiatiquement fait savoir, tant du côté européen que du côté français, afin que toute la population soit correctement saisie d’inquiétude et de méfiance pour la période des fêtes.

Et donc, que ce soit le résultat d’une action préparée de longue date restée discrète voire secrète au point d’échapper aux renseignements policiers, ou qu’il s’agisse d’un événement quasiment improvisé, selon toute vraisemblance, les prochaines semaines ou, plus probabl... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles