Nutri-score, pubs interdites : est-ce à l’État de décider de notre alimentation ?

Nutriscore, publicités interdites : est-ce à l’État de décider ce qui est bon pour nous ? Ou avons-nous abandonné tout effort de contrôle sur notre propre alimentation ?

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Nutri-score by Nestlé Deutschland(CC BY-NC 2.0)

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Nutri-score, pubs interdites : est-ce à l’État de décider de notre alimentation ?

Publié le 21 septembre 2020
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Par Jean-Paul Laplace. 

Le 16 septembre 2020 l’UFC-Que choisir et six autres associations ont lancé une pétition dans laquelle elles exigent l’interdiction par la loi des publicités à destination des enfants en faveur de produits alimentaires considérés comme déséquilibrés et qu’elles qualifient de « malbouffe ».

La cause paraîtra noble pour qui clouera au pilori sans discernement aliments et publicités, ce qui est plus facile que de s’interroger sur ses propres comportements.

Mais la méfiance gagne devant le caractère outrancier du vocabulaire. « Malbouffe », le mot, méprisant et disqualifiant à souhait, a connu un certain succès. « Interdiction », une mesure sans nuance ni pondération, ressemble à une exécution pour pensée déviante.

Le marronnier de la bien-pensance

En y regardant de plus près, ne s’agirait-il pas d’un « marronnier », l’un de ces articles plus ou moins insignifiants, revenant à la Une de manière récurrente, abordant un sujet grave de façon simpliste, en jouant de la sensibilité du lecteur hâtif. Quoi de mieux que de parler de la nourriture de nos chers enfants ?

En effet le sujet a déjà été développé au mois de juin à l’occasion de la publication d’une étude de Santé publique France estimant que les publicités alimentaires pour des aliments considérés comme de piètre qualité nutritionnelle représentent 53 % des publicités vues par des enfants. Ce travail est déjà l’occasion de critiquer l’insuffisance des mesures législatives de régulation publicitaire les plus récentes (décembre 2016).

En juin encore, ce sont 22 associations à connotation environnementale qui dénonçaient à leur tour le rôle de la publicité et de la communication en général dans la surconsommation. L’angle d’attaque est certes différent mais convergent : la publicité pour tous les aliments de la « malbouffe » jugés néfastes pour l’environnement mais aussi pour la santé.

Au demeurant ces charges contre aliments et publicités se répètent régulièrement depuis plus d’une décennie, sans qu’il devienne évident que l’on se trompe de cible ! Alors, quelle autre motivation à ce réveil du marronnier ? Créer une ambiance favorable à une autre annonce, en faisant monter la pression dans les réseaux sociaux ?

Conforter la doxa nutritionnelle

L’hypothèse est plausible et confortée par un communiqué Nutri-Score en date du 17 septembre 2020, annonçant la publication dans le British Medical Journal d’une étude au titre accrocheur, pour un apport finalement bien modeste. L’article conclut à l’existence d’une association entre la consommation d’aliments dits « de qualité nutritionnelle médiocre » et une mortalité accrue dans la cohorte européenne dite EPIC.

Les auteurs affirment la capacité de leur outil d’évaluation, dénommé Nutri-Score, à caractériser la qualité nutritionnelle des aliments. Ils estiment son emploi pertinent dans le cadre de politiques de santé publique pour orienter les choix des consommateurs vers des aliments considérés comme étant de meilleure qualité nutritionnelle.

Ce Nutri-Score prend en compte la teneur en nutriments et aliments à favoriser (fibres, protéines, fruits et légumes), et en nutriments à limiter (énergie, acides gras saturés, sucres, sel). Il fournit une expression synthétique d’une qualité nutritionnelle au service d’une forme simplifiée d’étiquetage nutritionnel des aliments : le logo Nutri-Score (5 couleurs associées à des lettres de A à E), conçu par Santé publique France, et figurant sur certains emballages alimentaires.

Malgré le fait que les choix nutritionnels et les modalités de calcul qui fondent ce score reposent sur un certain nombre de présupposés et de postulats, ce Nutri-Score est devenu la doxa en matière d’information nutritionnelle.

Pourtant, l’information directe est déjà disponible, apportée par la déclaration nutritionnelle obligatoire du fait de la réglementation européenne. Mais au-delà d’une information explicite, au-delà d’une simplification à l’intention du consommateur, que l’on prend à l’évidence pour un benêt, il s’agit surtout d’orienter ses choix.

L’apposition sur les emballages de produits alimentaires du logo Nutri-Score a été officiellement adoptée en France en 2017, puis par différents pays européens (Belgique, Espagne, Allemagne, Pays-Bas, Suisse, Luxembourg). Toutefois, l’application de ce logo reste à ce jour optionnelle.

Pour les promoteurs de ce Nutri-Score, l’enjeu est donc maintenant de parvenir dans un futur proche à une harmonisation au niveau européen pour qu’un seul logo soit mis en place, mais cette fois de manière obligatoire.

Sous couvert d’une intention de prévention de maladies chroniques, cette stratégie conduit à généraliser l’encadrement de ce que nous mangerons dans le futur. On constate la cohérence avec les attaques portées contre les publicités télévisuelles, et la proposition par certaines associations d’interdire la publicité pour les aliments classés D ou E selon la doxa en vigueur.

En somme tous les moyens sont bons, y compris de vous persuader que vous mangez mal, que vous nourrissez mal vos enfants, victimes comme vous de publicités pour des produits médiocres, financées par de grands méchants industriels. Car tel est bien le discours complotiste ambiant entretenu par quelques marchands de peur patentés.

Notre alimentation ne relève-t-elle pas de notre responsabilité ?

Quelques réflexions simples suggèrent qu’il est temps de nous interroger sur notre responsabilité individuelle et collective :

1) Affirmer que consommer des aliments de mauvaise qualité peut conduire à une dégradation de votre état de santé relève d’une certitude ancestrale. La relation est évidente après consommation d’un aliment toxique ou contaminé, car la sanction est immédiate.

L’influence d’un déséquilibre nutritionnel est beaucoup plus insidieuse et la prise de conscience du désordre pourra être plus incertaine. Sommes-nous attentifs à ce que nous mangeons et à notre façon de manger ?

2) La société moderne a consacré l’éloignement des consommateurs par rapport aux sites et méthodes de production. La perte de cette connaissance immédiate et traditionnelle justifie la quête d’une proximité de pacotille qui permet de croire que connaître son vendeur suffit à attester d’une qualité largement fantasmée.

Sommes-nous lucides quant aux exigences d’un monde où la population a triplé entre 1950 et 2020 (de 2,5 à 7,7 milliards) ?

3) Ceux qui produisent aujourd’hui nos aliments ont fait, au fil des cinquante dernières années, des efforts gigantesques et des progrès considérables, mobilisant toutes les ressources de la recherche pour améliorer les qualités sanitaires, organoleptiques, nutritionnelles, et de service, attendues de nos aliments. Cela contribue à l’augmentation de l’espérance de vie en bonne santé, pour autant que nous ayons été attentifs à nos besoins.

Mais avons-nous fait l’effort de connaissance requis pour intégrer l’information qui nous a été donnée, sans être les jouets de ceux qui ont choisi de dénigrer et de vendre de la suspicion ?

4) Dans ces conditions, l’évolution de l’organisation et du fonctionnement de la famille rend plus incertaine l’éducation des enfants et plus rare l’apprentissage par identification aux parents. La famille est partiellement vidée de sa fonction traditionnelle du fait de la mise en place par des collectivités publiques et privées de services de plus en plus nombreux, consacrant une forme d’abandon par délégation.

L’instruction en milieu scolaire est-elle à même de fournir aux enfants la connaissance biologique rudimentaire nécessaire au quotidien des fonctions vitales ?

5) En 1996 un rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques analysait, sous la conduite du Professeur Jean-François Mattei, les liens entre la santé et l’environnement notamment chez l’enfant. La vulnérabilité de l’enfant, entre abandon affectif et exigences éducatives surdimensionnées, et sa fragilité face aux conséquences mal évaluées des nouveaux environnements créés par les innovations technologiques, étaient soulignées.

Sommes-nous assez présents pour lui inculquer les principes d’un mode de vie sain, et lui faire prendre conscience de la distance nécessaire par rapport à la nature des messages ?

Est-ce à l’État de décider de notre propre alimentation ?

Nous avons en réalité abandonné tout effort de contrôle sur notre propre alimentation pour nous en remettre à d’autres, qu’il est aisé d’accuser de toutes les conséquences de nos propres errements. Nous abandonnons l’apprentissage alimentaire de nos enfants à des influences extérieures de substitution dont la compétence éducative peut laisser à désirer. En cela nous sommes lourdement responsables, beaucoup plus que ceux qui vantent des produits imparfaits pour les uns mais utiles à d’autres.

Est-ce à l’État faussement paternaliste de se substituer à la famille, sous couvert de bonnes intentions quelque peu intéressées (la prévention est moins coûteuse que le soin) ? Acceptons-nous définitivement que l’État, dans une forme de totalitarisme, joue à orienter nos choix, considérant que nous ne sommes pas capables de nous déterminer intelligemment ? Est-ce à l’État de décider ce qu’il est bon de nous laisser manger, de dire pour nous le bon et le mauvais ?

En réalité, la publicité pour des produits alimentaires destinés aux enfants vaut mieux que l’anathème pur et simple d’une interdiction, ou d’un encadrement réglementaire. Le sujet mérite une analyse complète et dépassionnée, mais il ne représente que la toute petite partie émergée d’un énorme iceberg.

C’est notre relation à l’aliment tout entière qui doit être repensée, dans ses implications biologiques, psychologiques et sociétales. Elle est hélas devenue l’enjeu d’un conflit entre la liberté de l’individu et l’abus d’autorité d’un État qui empiète sur nos choix personnels.

 

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  • Tout le monde n’est pas « Directeur de recherches honoraire à l’INRA, membre de l’Académie Vétérinaire de France et de l’Académie nationale de Médecine. Docteur Vétérinaire, docteur en Physiologie animale, docteur d’État en Physiologie de la Nutrition ».
    Ceci peut expliquer que, sans être forcément des benêts on puisse se satisfaire d’un score à 5 lettres et de jolies couleurs, on n’a pas que ça à faire non plus.

    De même, la « proximité de pacotille », sans donner l’assurance d’une qualité irréprochable, permet au moins de susciter la craindre de représailles pour le fournisseur, en cas de moquage de figure de son client.

    • Nos parents et grands-parents n’avaient pas besoin d’un « score à 5 lettres et de jolies couleurs » pour savoir nourrir correctement leurs gosses, et pourtant ils n’avaient, eux non plus, pas que ça à faire.
      Si vous voulez dépendre de l’État pour tout, y compris votre alimentation, grand bien vous fasse. Personnellement, je m’en passerai, pour l’alimentation comme pour beaucoup de choses, et je suis bien content qu’un homme qui a tout pour être membre de l’establishment étatique – l’auteur du présent article – nous fasse part de ses réflexions de bon sens à ce sujet. Et qu’il soit « Directeur de recherches honoraire à l’INRA, membre de l’Académie Vétérinaire de France et de l’Académie nationale de Médecine. Docteur Vétérinaire, docteur en Physiologie animale, docteur d’État en Physiologie de la Nutrition » ne gâte rien, bien au contraire.

      • Comme le dit l article, du temps de vos grand parents, la nourriture etait quelque fois de qualite douteuse et les intoxication alimentaires frequentes. La priorite etait d avoir a manger , la qualité etait souvent un luxe

        • Vous confondez qualité sanitaire des aliments et qualité nutritionnelle des aliments. Le « nutriscore » ne concerne que la « qualité nutritionnelle » des aliments, et franchement si on est doté d’un peu de bon sens, et d’une information libre, qui n’a rien à voir avec le caractère administratif du « nutriscore », on peut et on doit s’en passer.

  • Cet article est très intéressant de par les problématiques qu’il soulève.
    1) Sommes-nous des consommateurs rationnels?
    2) L’État doit-il être le garant de notre santé et notamment de notre alimentation?
    3) Comment améliorer concrètement les habitudes des parents (et donc leurs enfants) en matière d’alimentation sans coercition?

    Vous avez 2h ?

    Personnellement:
    1) Non, et ce n’est pas grave en soit, sauf si on considère l’être humain comme une machine.
    2) Absolument pas. Je suis personnellement favorable au salaire complet et donc à la liberté de choisir son assurance santé. Mais je suis surtout favorable à la responsabilité de ses choix de vie et donc de ses habitudes de alimentaires.
    3) La pub et les associations. Ma mère diabétique peut choisir de faire parti d’une association d’entraide pour personnes diabétique, faire du sport, demander conseil à des nutritionnistes ou manger des Kinder toute la journée.

    • en fait il n’est pas possible d’aborder l’alimentation au sens large sur le plan de la rationalité..quand médecins et scientifiques vont ils se réveiller???

    • @Koris:
      Je suis complètement d’accord avec vous mais je pense qu’il faut aussi donner la contrepartie de ce que vous dites et ne pas en avoir honte:
      On a le droit de faire des mauvais choix et de les payer. On a le droit de manger mal et de se prendre un infarctus. On a le droit de ne pas prendre d’assurance et de crever sans soin s’il nous arrive malheur. Laisser vivre c’est aussi laisser mourir.

      Nous vivons dans un monde où la mort est un scandale. C’est un scandale.

    • Vous avez raison : Ni rationnels, ni égaux. Les besoins sont différents selon l’âge, les activités, les allergies, les maladies chroniques… Ce qui est correct pour l’un ne l’est pas forcément pour un autre.
      De plus, l’association de produits « corrects » ne garantit pas forcément une alimentation équilibrée.
      Quant au plaisir,… nous finirons peut-être tous en forme mais complètement déprimés !

      • L’état est un voleur patenté, un escroc, un malfaisant, un pilleur d’idées sans aucune vergogne, un procès devrait lui être intenté pour détournement d’activité sans cause réelle et sérieuse ou tout autre chef d’accusation (et ce n’est pas la première fois qu’il s’approprie indûment le savoir d’autrui sans coup férir). C’est aussi le cas des ex-futures-ntionalisées qui tuent des petites boîtes pour leur voler leur clientèle.
        Rien n’empêcherait ces maquignons/margoulins de créer un système différent, et que le meilleur gagne (même si les moyens de Bercy sont gigantesques au regard du tout petit concurrent en place)

  • le coté plaisir..???

    en premier lieu ça veut dire quoi une bonne alimentation..??

    alors encore et toujours..la santé..

    les critères sont orientés secu ( retraite?)

    diminuer le risque de maladies surtout..

    nous devront manger pour ne pas être malades..
    pourtant quand on invoque la qualité le « bon gout » revient sans cesse..

    il y aura la taxe, y aura t il la prison quand on mange trop de saucisson? Industriel bien sûr..?

    et là encore des scientifiques participent à cette merde..qui repose d’ailleurs sur une « science éminemment sujet à caution..

    et aussi toujours ce c’etait mieux avant..d’une certaine façon..il faut aller au marché il faut cuisiner..euh…donc vivre en couple..avec un parent qui reste à la maison..??

    et quand l’imapct de l’alimentation sur la santé sera mesuré dans les moindres détails, apparaitra l’odieuse inégalité les pauvres sont victimes, on doit donc leur payer de bons aliments..

    sans parler bien entendu que la science de l’alimentation est souvent une science de la corrélation ..on me recommande de manger des noix..mais je suis allergique! gare à qui n’est pas le français moyen…

    sans parler des interdits alimentaires..et des nouvelles religions..
    sans parler que l’aimentation même est vue comme un outil de lutte contre les émissions de CO2..

  • Personnellement j’ignore totalement ces étiquettes que je n’ai que très rarement vues et je ne mange jamais de plats préparés. Je cuisine avec mes connaissances et mon bon sens et trouve ces gadgets infantilisants.

    • vous ne préparez jamais de plats?

      • Désolée une mauvaise formulation : prépare des plats tous les jours, je n’achète pas de plats préparés.

        • je sais je plaisante.. mais je remarque néanmoins la dérive du langage..

          en fait..on tente de disqualifier les plats industriels…juste car ils sont industriels..et ça m’ennuie..

          et on valorise les plats préparés maisons..

          ça permet d’eluder la question de la santé..

    • La cuisine a la maison n’est pas suffisante pour avoir une garantie de bonne bouffe, faut il encore ne pas abuser du sel du sucre et des graisses, pas croire au délire entendu ça et la, la viande grasse est bonne le beurre est bon l’huile excellente.. Tout est une question de quantité proportionnée à son activité physique… Surtout, oublier le pain sous toutes ses formes est déjà un bon début d’une alimentation saine et la garantie de non obésité. Un pizza de temps en temps, ce n’est pas mauvais, un couscous ou une paella sous vide non plus, d’ailleurs c’est souvent classe À… Le cassoulet en boîte, pour les aventuriers comme tout ce qui est à base de poisons en boîte.

    • de mon temps la femme restait à la maison et préparait une cuisine saine maintenant elle est libre , elle travaille, et achète faute de temps de la cuisine préparée. Vive l’émancipation de la femme qui n’a plus le temps de s’occuper de ses trois enfants et de son homme.

  • Ouais, je viens de regarder quel était la couleur d’un produit m’ayant fait grossir de plus de 5 kg et que j’ai donc arrêté de manger…. Suspense…… A..
    C’EST DU PIPEAU et sots sont ceux qui suivent les directives d’associations voulant votre bien. De grands diplomes capables de vous faire avaler des couleuvres.

    • grossir en muscles ou en bide?.
      est ce que prendre du muscle est bon pour la santé?
      quel est votre poids de forme..

      ce n’est pas du pipeau total.. en fait la vérité est que c’est trop réducteur et simpliste et révélateurs de dogmes alimentaires..

      • En muscle, protéine et gonflette, en ventre difficile d’y échapper après un certain âge, la graisse s’accumule, mais si prit à temps, on y arrive.. J’arrive à entrer dans mes pantalons après 6 mois d’arrêt du pain mie, le si bon pain mie adoré des anglo saxons, et c’est vrai, c’est trop bon et ça fait pas de miettes.

        • ouiche mais c’est …gras…Alors qu’on bon pain complet franchouillard ..Bien cuit et avec une belle croûte craquante et à l’odeur de noisette ..encore un peu chaud…c’est excellent…!!

          • Oui c’est l’idéal mais tout dépend de ce que tu y mets dessus, des rillettes aie aie, du beurre et des sardines écrasées ouille ouille, moi c’est surtout du fromage, quel régal avec une feuille de salade un peu mayo quelques crudités… Un bon gros sandwich paysan.

            • Essayez ça:
              écraser une petite boite de sardines à l’huile sans arêtes avec 3 triangles de fromage fondu et un peu de piment d’Espelette;
              tartiner une tranche de pain rustique grillé avec cette préparation…

    • pour faire plus simple..ça signifie quoi..en réalité qu’un produit soit bien classé par le nutri score…??? ben pas tant de chose que cela..

  • J’ai vu Nutriscore D sur du beurre… alors que c’est indispensable pour la santé.
    Ils ont en sont encore à GRAS = OBESITE ? bonjour le niveau.

    • De toute façon ils n’ont que le gras et le sucre pour différencier les produits, après il doivent rajouter une couche ecolo sans doute avec les E machin.
      Ce qui est grave est que les fabricants chercheront à avoir une bonne note..

      • Je ne m’y suis pas du tout intéressé, j’aurais pensé qu’il aurait regardé les additifs controversés, les pesticides utilisés, antibiotiques etc non?

      • C’est bizarre pour le beurre, il me semblait que ce truc n’était fait que pour les préparations, pas pour des trucs de base.. A moins que ton beurre ne soit pas du beurre.. A moins de 82% c’est rarement du beurre très pure mais une préparation culinaire avec du végétal et de l’eau.

        • Je viens de vérifier !
          Beurre moulé Doux Paturages (intermarché), et ce n’est pas D, c’est en fait E !

          https://fr.openfoodfacts.org/produit/3250390010630/beurre-fin-doux-moule-paturages

          • que veut dire être en D?
            Éléments défavorables au score
            Apport calorique pour cent grammes
            Teneur en sucre
            Teneur en graisses saturées
            Teneur en sel
            Éléments favorables au score
            Teneur en fruits, légumes, légumineuses (dont les légumes secs) et oléagineux
            Teneur en fibres
            Teneur en protéines
            Pour calculer la teneur de fruits et légumes, les féculents (tel que pomme de terre, patate douce, taro, manioc et tapioca) ne sont pas pris en compte6.

            Pour les fromages, la teneur en protéines est toujours prise en compte car celle-ci est liée à celle en calcium7. Ceci améliore le nutri-score des fromages et la cohérence entre celui-ci et les recommandations nutritionnelles du Haut Conseil de la Santé Publique7. Celles-ci recommandent en effet de consommer des produits laitiers plusieurs fois par jour7.

            voila… il ya une « matrice » d’évaluation..qui, si on devine bien, en fait reproduit en négatif celle qu’il suppose être des « excès dans la population »..

            et donc comme en général en regard des effets sur la santé les gens mangent trop de graisses saturées et de calorie en général le beurre est en D…

            en pratique …vous devez vous dire, je suis le français moyen, je mange donc trop de beure ..je dois en manger moins…

          • C’est là que l’on voit la bêtise du truc. Personne ne mange du beurre à la petite cuillère. Comme l’huile d’olive. Par contre du Nutella..

            • Ca n’est pas le problème, on peut manger du beurre en grosse quantité, ce qui ne pose aucun prob quand on ne se goinfre pas de glucides

              • Non, uniquement l’abus est en cause, le mélange des genres n’a pas d’influence. Moi c’est beurre pâte patates haricots verts huile d’olive dans les tomates et ratouille frites patates sautes bien grasse… Pas terrible le régime, poids de jeune homme à 66 ans plus 10 kg.. J’étais sans doute un peu maigrichon, ce qui donne 63 kg pour 1m76… Et sans bière évidement, uniquement du plus de 40 ° en fut de chêne.

                • Bien sur que si le mélange pose un gros problème, tout le monde n’y est pas sensible de la même manière selon ses dispositions génétiques par contre.

                  Nombre de gens ont du diabète ne grossissent pas par exemple.

                • Essayez de rester en cétose pendant 6 mois et vous allez vous sentir rajeunir….

                  • on voit le connaisseur..Après vous avez des goinfres qui ne prennent pas un kilo…Car ils ont un métabolisme d’enfer qui ne peut faire que des envieux..

    • La plupart du temps, c’est une question de quantité. Tout est mauvais ou presque, si l’on en mange trop.
      A part ça, il est de plus en plus évident que l’Etat et tous les doctrinaires se servent de plus en plus souvent des enfants pour changer nos habitudes et la société.

  • Le nutriscore ne m’inquiète absolument pas : c’est juste une information destinée au consommateur.
    Très grave, en revanche, est ce projet d’interdire la publicité pour des produits licites, comme le MacDo ou le véhicule thermique.
    On est revenu au temps des ligues de vertu, ou aux stupidités de la loi Evin.
    La pub est un contrat entre un industriel et un média, pour faire rêver le consommateur : l’Etat n’a rien à faire là-dedans tant que la pub ne véhicule pas de mensonges…

    • Quand la pub vise des enfants, c est quand meme autre chose.
      Quel est le niveau de reflection d un gamin de cet age ?

      La en bourre le crane de gamins de 5-10 ans pour qu ils aillent manger des cochonneries (appellons un chat un chat)

      • Jusqu’à preuve du contraire, ce sont les parents qui achètent pas les enfants.
        Plutôt que d’infantiliser les gens on devrait leur donner les compétences nécessaire pour faire leurs choix. Mais bon, l’EN cherche plus à nous éduquer qu’à nous instruire.

  • Pas besoin de Nutriscore pour savoir qu’une pizza surgelée à 2€95 est le degré zéro d’apports nutritionnels,ni de comités théodule coûteux dans plusieurs ministères pour mettre au point ces normes et logos.
    C’est le porte monnaie qui décide avec le low cost qui a envahi la tête du consommateur.

  • Quand je vais faire mes courses en France dans un hypermarché, c’et à chaque fois un voyage anthropologiquo-gastronomique. En effet, je suis toujours ébahi par le nombre de produits transformés, de vomi en boîte, de crasses très chères, etc que l’on trouve en France.
    Le nutriscore est une bonne chose ? Oui, car il permet à tout le monde, même le plus benêt des consommateurs, de CHOISIR en connaissance de cause. Les industriels Tricatel ayant pendant des décennies réduits les vrais goûts pour fourguer des trucs pas chers et pas forcément sains, les consommateurs ont été largement lobotomisés avec l’aide de la pub.
    Certains diront « c’est facile de bien choisir », eh ben non mon cochon. Avec les intitulés parfois très trompeurs (saucisse de poulet avec 10% de poulet) ou autres joyeusetés, ce n’est pas facile. Les produits contenant eau et sucre en plus grand % alors qu’ils devraient être sains sont courants.
    Le nutriscore infantilisant ? Pas vraiment. Celui qui est médecin-diététicien-chimiste n’en aura pas besoin. D’autres oui. Permettre à chacun d’avoir la liberté de choisir.
    Et puis.. si c’était si simple de bien manger à l’heure actuelle, pourquoi diable des milliers de coachs alimentaires / diététiciens / chaines YT etc existeraient ?
    Si vous n’aimez pas le nutriscore, foutez lui la paix.
    Cependant, il n’est pas inutile de souligner que le nutriscore ne doit pas devenir une référence absolue ! Il doit permettre le choix, non enlever le choix.

    • C’est pas difficile, il faut acheter des produits de base et les cuisiner. Des tomates avec de l’huile et du vinaigre (et non une vinaigrette). Un poulet avec des bintje. Etc..
      Acheter des saucisses de poulet est st.p.de.

      • Je suis bien évidemment d’accord avec vous sur ce sujet. A noter que si c’est moi qui avait dit ça, j’aurais été traité d’écolo-bobo-qui ne travaille pas et à le temps de faire ça… Mais ce n’est pas non plus si simple… la cuisine de Maïté, avec des morceaux de beurre mesurés en centaine de gramme, de la crème épaisse au cruchon, etc, c’est pas sain. (ne me faites pas dire que le gras est mal, c’est faux, mais avec parcimonie).
        Je déguste en ce moment une délicieuse quiche maison : 2 oeufs, 20cl de crème 15%, jambon fumé, carottes, câpres et tomate fraiche. Pas sûr que le nutriscore soit terrible .

        • Mais vous êtes un ecolo-bobo, sans doute intermittent du spectacle !
          LOL

          • Absolument pas intermittent du spectacle (quelle idée…), écolo ? Si faire attention à mes consommations d’eau, d’électricité, d’emballages, de ressources, de matières premières, de gadgets jetables, en privilégiant le local mais pas forcément le bio (mais pas trop attention pas à mes déplacements en voiture) est écolo, alors je suis écolo (ou économiquement rationnel).
            Bobo ? Moui, peut-être un peu, pas par envie, juste parce que je dispose de bons revenus mais en gardant les pieds sur terre. Ne pas être un méprisant du peuple est être bobo selon vous ?

      • si vous voulez …sauf que ..pourquoi..?
        vous savez la preuve que les produits transformés sont mauvais pour la santé…n’est pas si solide que ça , et surtout dépend beaucoup de ce qu’on fourre dans « produits transformés.. » mettez dans ce groupe quelqu’uns raiment mauvais et vous condamnez le groupe..

        donc pourquoi..

        il ya beaucoup de mythes.. et il ya beaucoup d’avantages démontrés..qui n’ont aucun interet individuel..
        il ya fort à parier que le fait de faire ça n’a rien à voir avec la nourriture mais les choix de vie, et certains effets indirects.. comme la maitrise de ce qu’on mange..
        si vous me dites meilleur..irrecevable subjectif , moins cher non plus..
        il me semble bien que ce soit avant tout un parti pris ..je fais comme ça..

        • Déjà quand je fais la cuisine je vois les produits bruts et si ils ont une bonne tête. Je ne rajoute pas des conservateurs, des colorants, des émulsifiants ect..
          J’imagine que la saucisse de poulet doit être faite avec des déchets de morceaux de poulet pas de premier choix.
          En plus ce n’est pas bien compliqué de faire la cuisine.

          • en effet… si c’est pour connaitre les produits.. pourquoi pas.. mais juste une réalité ..les produits transformés ne sont pas si mauvais que ça.. on voit un mythe qui se construit…

            • Ils sont surtout moins chers …Et le vrai problème est ici …Cultivez son jardin , avoir ses poules et ses lapins…c’est plus d’actualité..Mais parlez en à notre ami PHDC que je ne lis plus les matins de bonne heure sur C …et qui je l’espère va bien….

              • eh bien ça ce n’ets pas nécessairement économique.. le jardinage est sans doute un loisir peu onéreux sinon gagnant.. mais tout compte fait, ce n’est pas souvent rentable..quand vos comptez tout ..et que vous imaginiez que vous passiez ce temps par exemple à bosser et acheter les légumes avec cet argent….et j avais un jardin que je viens de laisser d’ailleurs ..https://www.youtube.com/watch?v=hOmhLGenZvM&feature=youtu.be
                si vous n’iamez pas jardiner ne faites pas un potager..

                en outre merci bien pour les urbains..

    • Bonjour,
      À propos d' »industriels Tricatel », un jambon industriel gonflé d’eau et d’additifs « structurants » divers a un meilleur score qu’un jambon artisanal traditionnel, tout simplement parce qu’il est moins gras…
      C’est un effet absolument pervers de ce prétendu « Nutri-score » (qui ne tient pas compte des additifs) de favoriser les aliments industriels et transformés par rapport à un produit « naturel »…

      • Vous critiquez le nutriscore pour quelque chose qu’il n’est pas : une indication sur la qualité intrinsèque du produit. En effet, le nutriscore prend en compte, pour les produits transformés : nutriments et aliments à favoriser (fibres, protéines, fruits et légumes) et nutriments à limiter (énergie, acides gras saturés, sucres, sel).
        Critiquer le nutriscore pour l’effet pervers que vous mentionnez revient à dire que les consommateurs sont trop kons pour lire une étiquette.

        • Limiter les graisses saturée et favoriser les glucides complexe est parfaitement stupide d’un point de vue de la santé…. (enfin pour 95% des gens au moins)

        • non c’ets une indications sur CERTAINES qualités intrinsèques des produits..

          par contre lucjs vous acceptez sans reserve le fait que les additifs sont mauvais, ce qui est d’ailleurs amusant et à double tranchant avec le jambon!!!
          je lis artisanal c’ets mieux que industriel… pourquoi pas mais là encore pourquoi????

    • Si vous n’aimez pas le nutriscore, foutez lui la paix.

      Euh, non je ne lui foutrai pas la paix, car le nutriscore est payé avec MES impôts.
      Vous n’avez décidément que des arguments de socialiste étatique : les intermittents du spectacle ou les journalistes de service public payés par mes impôts, et des centaines de milliers d’autres parasites, je ne leur foutrai pas la paix tant qu’ils seront payés par mes impôts et passeront leur temps à me pourrir la vie.

      • Le nutriscore payé par vos impôts ?
        Pour utiliser le nutriscore (non obligatoire), vous devez vous enregistrer sur une plate-forme numérique et ensuite utiliser un tableur excel (vous voulez le lien ?), vous rentrez les données de votre produit, et pouf, un score à mettre sur votre blanquette de veau.
        Le nutriscore n’est donc pas payé par vos impôts, et c’est une démarche VOLONTAIRE. Mais ça, les trolls comme vous refusent de le voir.
        Dites, c’est quoi ce délire sur les intermittents du spectacle ? Vous êtes le deuxième à en parler. Je sais bien que tout ce qui n’est pas purement économique (au sens matérialiste) vous déplait, mais quand même… Votre combat contre les libertés prend des proportions inquiétantes.

        • Dis, le troll : le nutriscore a été conçu par Santé Publique France. Et Santé Publique France, ce sont mes impôts : https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/nutrition-et-activite-physique/articles/nutri-score

          Si toi pas capable comprendre ça, moi pas pouvoir grand-chose pour toi.

          Et si toi user d’un langage orwellien en qualifiant de combat contre les libertés le fait de militer pour l’abrogation du statut d’intermittent du spectacle, toi être irrécupérable.

          • Vous me tutoyez maintenant ? En parlant petit nègre ? Vous vous prenez pour un missionnaire ?
            Je sais bien que le nutriscore a été créé via SPF mais c’est tout. Si un fabricant choisit de l’indiquer, vos impôts n’ont rien à y voir.
            (Mais c’est quoi ce délire avec les intermittents ? Vous êtes habitué des délires mais vous venez avec ça sans aucun rapport…. Perso, c’est bien un sujet auquel je ne connais strictement rien, au moins vous pourrez mentir comme bon vous semble, je ne le saurai pas. Un musicien français m’avait une fois expliqué que ce statut était vraiment pourri, mais les raisons m’étaient restées obscures).
            Oh, et pour info, je ne suis pas un troll. Si toi y en pas capable de le comprendre, et ben… ça confirmerait bien des choses 🙂

    • L’automne dernier, à l’époque d’avant le Covid, j’ai eu l’honneur et l’avantage d’être invité à déguster les fameuses ‘boules de Liège’ sauce lapin, avec des frites, de la renommée ‘Friterie St Germain’ à Huy.

      Vous êtes sûr que c’est mieux en Belgique ?

  • Manger correctement cela se transmet comme le reste.

    • pour l’instant, on vit de plus en plus longtemps grâce à la mal bouffe, alors toutes ces interdictions vous pouvez vous les mettre ou vous vouez

      • Espérance de vie au début du XXe siècle où les pesticides et herbicides n’existaient pas et donc la nourriture était exclusivement bio: 45 ans.
        Espérance de vie actuelle: 85 ans pour les femmes, 80 pour les hommes!
        Mes parents sont tous deux morts à 93 ans, ayant ingurgité des pesticides toute leur vie!

        • 14 % de morts par toxi-infections alimentaires soit 115 000 personnes par an dans les années 1900-1910. Aujourd’hui, entre 250 et 300, pas plus.

        • @virgile. l augmentation de l esperance de vie ne depend pas uniquement de la nourriture
          Vous avez eut des progres majeur en medecine (ex antibiotiques) et un enrichissement de la population (et la securite sociale). Mon arriere grand pere n allait pas voir le medecin quand il etait malade: ca coutait trop cher. et s il se resolvait a y aller, c etait probablement trop tard

      • Diantre, moi qui pensait naïvement que la pénicilline, les antibio, les vaccins, la stérilisation des instruments médicaux, l’augmentation de l’hygiène, etc etc jouaient un rôle là-dedans…
        Heureusement que vous et Virgile êtes là pour nous dire que les acides gras trans et les pesticides sont bons pour la santé !

        • L’immense majorité des français habitait la campagne.
          La nourriture était tout, sauf variée. Faute à l’absence de moyen de conservation, du peu de circulation, d’information…
          Cerise sur le gateau, les aliments produits étaient sujets aux problèmes de conservation, des toxines se développaient. Mon père me parle de la « gravelle », qui est une irruption de boutons, acnée dont la cause est une intoxication alimentaire.
          Depuis l’utilisation des produits phytos, engrais de synthèse, ces problèmes ont disparu. Idem, le cancer de l’oesophage qui était très pregnant.
          La vaccination, les antibios, la médecine, très bien, mais ça ne reste qu’un moyen d’intervention.
          Une bonne alimentation est la base.

        • Vous avez une vision tout à fait simpliste – donc fausse – des choses.
          Les « pesticides » par exemple, autrement appelés produits phytosanitaires (i.e. les médicaments des plantes), ont permis aux rendements agricoles, avec les engrais de synthèse, de doubler voire de tripler en quelques décennies. Sans eux, nous n’aurions pas aujourd’hui 7 milliards et demi d’habitants sur la terre. En d’autres termes, si la mortalité infantile a beaucoup baissé partout sur la terre, c’est l’effet combiné à la fois des progrès de la médecine, et du recul des famines et de la sous-alimentation permis par pesticides et engrais de synthèse.
          Pour le dire encore autrement, la balance bénéfices/risques des pesticides et engrais de synthèse penche largement en leur faveur – ce qui au passage signifie qu’il y a des inconvénients à ces produits, mais qu’il est idiot de ne pas mettre en balance leurs immenses avantages. Je sais, le discours extrémiste de gauche que vous affectionnez consiste à dire que ces produits ne visent qu’à enrichir les méchants agriculteurs capitalistes, mais la réalité est bien différente, désolé.

          • Jacques B., pouvez-vous me dire où j’ai dit que les produits phytosanitaires n’avaient pas permis le recul des famines ? Non bien sûr, vous ne pouvez pas vu que je ne l’ai pas dit.
            (Vous avez remarqué cette question/réponse que j’emploie fréquemment ? Il est amusant de constater que, en effet, personne n’a pu m’indiquer quoi que ce soit ; et vous ne faites pas exception).
            Nous sommes d’accord sur une chose : c’est un effet combiné des progrès de la médecine ET des productions alimentaires (entre autre choses) qui ont fait progresser la santé. C’est exactement cela que j’ai dit. (Quand j’ai écrit « les antibio (…) jouent un rôle », à votre avis, qu’ai-je voulu dire à part cela ?).
            N’étant pas un défenseur acharné du bio, n’étant pas de gauche, n’étant pas extrémiste, je suis conscient des nécessités de ces produits tout en gardant en tête, comme vous, la balance risques/bénéfices.

        • Non mais cherchez pas …Vous allez systématiquement vous prendre des moins…Mais moins que moi..Lol…Faut dire que je cherche un peu…

    • non pas manger correctement mais manger suffisamment sainement pour vivre en gros comme papa maman …
      ce n’est pas tout à fait la même chose..

      l’alimentation c’ets très important pour la santé..
      pour autant on constate qu’il y a des débats enflammés sur des trucs qui en terme de risque individuel sur la santé sont epsilonnesques…
      avec des accusations outrancières..et des conclusions bizarroïdes..
      industriel = bon, fait maison = bon… pas si simple…

      une fois que vous n’evez pas de carence en vitamine..un apport calorique qui correspond à votre mode de vie…

      la majeure partie des etudes epistemio..qui soi disant mettent en évidence des surrisques..

      ne mettent pas en évidences des surrisques qui vaillent la peine de se passer de ce qu’on aime manger..

  • Le nutriscore est une farce.
    Les anglais ne l’adopteront pas et y voient une folie.
    https://capx.co/frances-experience-shows-the-folly-of-simplistic-food-scoring/

    • il suffit d’aller lire sur le nutriscore.. ce que c’est.. et finalement ce n’est jamais que voici un truc dont il faut éviter . les abus….selon les recommandations officielles nutritionnelles en vigueur..

      dans cette optiques de conformité aux recommandations, des % d’ apports journaliers conseillés sont bien supérieurs..

  • L’obligation de repas bio et végétarien dans les cantines scolaires révèle les intentions de ces messieurs les écolos, à terme interdire la nourriture classique au profit de leurs lubies! La viande sera bientôt interdite.

  • Mon chat (une chatte) mange des croquettes.

    C’est un choix fait au départ, sachant que le « patées » sont plutôt décriées pour la santé du chat (ce que j’ai cru comprendre) et sont chères, lourdes et encombrantes. En outre le pire à faire et de donner à manger ce que l’on mange aux chats car ce n’est pas bon pour eux et il devient impossible de les chasser de la table.

    Mon chat est difficile : il ne veut qu’une marque de croquette ! Avec le Covid, j’ai pris l’habitude de lui imposer une marque alternative car SA marque n’était pas disponible là où je m’approvisionnais. Résultat, mon chat a perdu son embonpoint mais à commencé à me ramener les mulots du jardin à la maison.

    Alarmé par sa maigreur, je me suis réapprovisionné en SA marque de croquette. Il ne pense plus qu’à bouffer mais en revanche est super actif et cesse de perdre ses poils. Les nutritionnistes pour chats semblent quand même connaître leur boulot.

    Quel rapport avec le sujet ? Ben quand je saurais comment nourrir mon chat, je saurais peut-être envisager de comprendre comment nourrir mes enfants.

  • Non, ce n’est pas à l’état de décider de notre alimentation! Je pense qu’aujourd’hui, tout le monde sait quels sont les bons et les mauvais produits! Il me semble que nos ancêtres le savaient aussisans avoir besoin de pastilles ou de couleurs.

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