Marion Maréchal à l’assaut du monopole nationaliste de Marine Le Pen

Il n’est pas certain que le travailleur précaire du bassin minier lensois ou le riverain excédé par les rodéos urbains accepte de troquer le produit sécuritaire Marine contre celui identitaire Marion.

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Marion Maréchal-Le Pen (Crédits : Rémi Noyon, licence CC-BY 2.0), via Flickr.

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Marion Maréchal à l’assaut du monopole nationaliste de Marine Le Pen

Publié le 15 septembre 2020
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Par Frédéric Mas.

C’est la rentrée politique à l’extrême droite, et les esprits commencent déjà à s’échauffer en pensant à la présidentielle. Vendredi dernier, Marion Maréchal a fait quelques apparitions médiatiques pour présenter son nouveau projet de « cercle de pensée », égratignant au passage sa tante Marine Le Pen, actuelle présidente du Rassemblement national.

Pour Marion Maréchal, elle-même ancienne adhérente et députée de la formation nationaliste, certains proches de Marine Le Pen seraient partis en « croisade » contre elle.

Dimanche, Marine Le Pen lui a répondu : « Il n’y a ni croisade, ni chapelle au Rassemblement national. » Et l’a invitée à revenir faire de la politique au sein du Rassemblement national qui, malgré sa discrétion dans le débat public, continue à séduire les électeurs.

 

Le nationalisme a le vent en poupe

Avec la récession économique consécutive à la crise sanitaire, les passes d’armes entre Trump, Poutine et Xi Jinping, et l’effondrement du régalien, les pires scénarios nationaliste, sécuritaire et protectionniste ont le vent en poupe sur le marché politique, très largement au-delà des frontières de l’extrême droite traditionnelle. Emmanuel Macron lui-même s’est transformé sous la pression de l’air du temps en apôtre de la relocalisation, de la souveraineté économique et de la lutte contre le « séparatisme ».

Marion Maréchal peut-elle pour autant contester le monopole que Marine Le Pen conserve sur les idées nationales-populistes ?

Marine Le Pen a hérité d’une marque politique puissante qui lui assure un quasi-monopole sur les votes populistes. À gauche, La France insoumise s’est effondrée, et à droite, les tentatives de LR de braconner sur les terres du RN pour survivre ne marchent pas.

Depuis la dernière élection présidentielle, le RN semble cependant avoir atteint un certain plafond de verre, ou du moins un taux de progression trop lent qui l’empêche d’accéder à la magistrature suprême. Il ne reste plus à sa présidente et à ses cadres qu’une solution : profiter de la « marque Le Pen » pour s’assurer une rente électorale régulière à certaines élections nationales et européennes, tout en acceptant son rôle d’éternel faire-valoir de la formation social-démocrate dominante.

 

Un peu de concurrence idéologique ?

Dans ce contexte, la rentrée médiatique de Marion Maréchal peut apparaître comme une tentative pour introduire un peu de concurrence face au monopole RN.

Se plaçant sur le terrain du débat d’idées plus que sur le terrain immédiatement électoral, Marion Maréchal se veut une offre plus « droitière », centrée sur la question de l’identité plus que sur celle de la souveraineté, et plus ouverte aux alliances avec la droite, en particulier à l’échelon local, que ne l’est sa tante. Force de proposition, elle a d’ailleurs appelé ce matin même Marine Le Pen à s’ouvrir aux alliances pour la présidentielle de 2022.

Le « conservatisme » revendiqué par Marion Maréchal, aux antipodes du « ni droite, ni gauche » de Marine Le Pen, semble cependant plus porteur médiatiquement qu’électoralement.

La synthèse qu’elle propose est tout aussi antilibérale et anti-économique que celle du RN, et s’adresse en priorité à une minorité de consommateurs d’idées informés via les revues, think tanks et autres médias séduits par une offre droitière plus classique que le populisme RN.

Il n’est pas certain que le travailleur précaire du bassin minier lensois ou le riverain excédé par les rodéos urbains accepte de troquer le produit sécuritaire Marine contre celui identitaire Marion. Séduire le peuple en s’adressant à la fraction réactionnaire de ses élites, c’est peut-être ce qui freine l’ascension de Marion Maréchal, et promet encore de beaux jours à Marine Le Pen.

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  • On a compris: la droite doit être immigrationniste, multiculturaliste, pour la PMA et l’adoption homosexuelle, sinon c’est l’extrême droite.
    Bon ben ok, va falloir s’y habituer: on est d’extrême droite.
    Next =>

    • Si l’auteur de l’article est bien libéral, il devrait justement adhéré à une personne / parti qui axe son programme sur un sujet régalien, ce qu’aucun des autres partis ne propose dans le leur…
      Même si on sait très bien que l’extrême droite est aussi pour l’état-providence, donc similaire aux autres partis, il a le mérite de se démarqué des autres par plus de régalien… Donc du libéral 😉

      • @ maniaco

        L’auteur de l’article est « liberal » au sens américain du terme, c’est-à-dire progressiste, comme beaucoup sur contrepoints, ce qui est un virage pris par ce site depuis plusieurs années.

        Car sinon effectivement, l’auteur aurait vite vu que non seulement Marion Marechal est pour le régalien, mais également qu’au niveau économique, elle fait partie des politiciens français qui veulent un peu moins d’Etat, ce qui est assez rare pour être soulevé.

        Elle est certes encore loin d’être une libérale jusnaturaliste assumée, mais la mettre sur le même plan que sa tante, qui elle, est une socialiste-marxiste qui règne en maître absolue sur le RN, est absurde.

        • L’auteur est pleinement libéral au sens classique et français du terme, c’est-à-dire ni progressiste, ni conservateur-étatiste, ni nationaliste, ni gaulliste, ni social-démocrate, ni communiste, ni écologiste-étatiste.

          Quand un libéral critique, à juste titre, les anti-libéraux de droite, ça ne signifie pas qu’il est en faveur des idées des étatistes de gauche. Que de nombreux droitards qui commentent sur Contrepoints n’aient toujours pas compris ça est particulièrement navrant.

          • Veuillez être poli avec vos interlocuteurs, on n’est pas sur Libération ou Le Monde. Un libéral, puisque vous revendiquez ce qualificatif, se doit de respecter les idées des autres et débattre pour exposer les siennes!

            • Si ces messieurs veulent être respectés, qu’ils commencent donc par éviter de porter atteinte à la réputation de l’auteur. Venir chialer parce qu’on vous rentre dedans après avoir gratuitement diffamer l’auteur de l’article est pathétique.

              Que les personnes qui se permettent des jugements à l’emporte-pièce en traitant de « progressiste » le rédacteur-en-chef de Contrepoints (ce qu’il n’est pas du tout comme toute personne qui a lu ses nombreux éditos le sait pertinemment) commencent par balayer devant leur porte si elles ne veulent pas être rudoyées dans les échanges.

              • @ Raphaël

                Ce n’est pas un jugement à l’emporte-pièce, cela fait plusieurs articles que je soulève cette tendance de l’auteur, « progressiste » n’est d’ailleurs pas une insulte, ni un terme qui nuit à la réputation, c’est même très bien vu par tout le monde.

                D’ailleurs, je vais vous rassurer, je ne m’amuserai pas à cela longtemps, au bout d’un moment, j’arrêterai simplement de lire cet auteur, comme je le fais pour d’autres auteurs progressistes sur ce site.

                Contrairement à un H16, l’auteur de l’article ne mentionne pas le « libéralisme » dans sa propre description, mais il met en avant sa formation financée par l’Etat français. Quand on sait que les universitaires sont parmi les plus endoctrinés dans le progressisme, le socialisme et l’athéisme, je vois personnellement cela comme un gros handicap, et je ne suis pas trop étonné de retrouver ses idéologies dans ses propos.

                Si vraiment l’auteur voulait simplement casser du sucre sur les conservateurs, qu’il en casse sur Marine Le Pen, qui est une socialiste assumée. Mais en casser sur une des rares politiciennes française à avoir vanté l’économie de marché, c’est absurde, cela dessert le libéralisme, déjà très mis à mal en francophonie.

                On peut dire la même chose sur Trump. Trump est un des rares politiciens à avoir fait tout un discours pour dénoncer les méfaits du socialisme. Rien que pour cela, il devrait avoir sa photo sur ce site. Mais, au lieu de cela, les articles pour le critiquer s’enchaînent et desservent également le libéralisme.

                On retrouve cela avec Macron, lorsqu’il était présenté sur ce site par plusieurs comme un président « libéral » ou presque, capable même de remonter la France. En réalité, Macron était surtout progressiste, et son bilan est à peine meilleur que celui d’Hollande…

          • Il me semble que, plutôt que de défendre le libéralisme – chacun mettant derrière ce mot des réalités différentes – il nous faut défendre urgemment la liberté, c’est-à-dire la capacité de décider de notre avenir commun, de ce qui nous concerne.
            Autrement dit, la souveraineté et la démocratie, soutenues par une appartenance commune reconnue et acceptée. Après, il sera toujours temps de s’écharper sur plus ou moins d’Etat…

            • La souveraineté et la démocratie ne sont pas des garanties pour défendre les libertés individuelles.
              Des décisions liberticides peuvent tout aussi bien être prises à Paris plutôt qu’à Bruxelles.

              Défendre les libertés individuelles, ce n’est pas imposer souverainement un avenir commun ou collectiviste à la population.

              Voilà ce qui arrive quand des personnes mettent n’importe quoi derrière le mot libéral : des gens ne comprennent plus les mécanismes fondamentaux de défense des droits et libertés individuels.

      • Kim Jong Un est encore plus dur avec la délinquance et la criminalité que ne le seront jamais MLP/MMLP ; ça veut dire qu’il faudrait voter pour lui en 2022 s’il se présentait ? 😉

    • @filochard : l’extrême-droite, la droite, la gauche, l’extrême-gauche, nous autres libéraux, on s’en fout !! Cessez de nous faire chier. Allez donc laver votre linge sale avec vos différentes familles étatistes !

      • Veuillez m’excuser mon cher mais je reprends juste le terme (infamant pour un libéral que je suis) « d’extrême droite » utilisé dans l’article pour qualifier une authentique libérale conservatrice comme Marion Maréchal.
        Je pense effectivement que l’auteur est « libéral » dans le sens US du terme c’est à dire un progressiste avec toute la tolérance qui va avec c’est à dire ne tolérant que les autres progressistes. Sinon, réflexe de Pavlov, c’est « d’extrême droite ».

        • Ce n’est pas en répétant une deuxième fois la même ânerie qu’elle devient vraie : quand un libéral critique un nationaliste, ce n’est pas parce qu’il est progressiste, mais parce qu’il est libéral.

          Marion Maréchal, une « authentique libérale conservatrice »… Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d’alu ?

          L’ « authentique libérale conservatrice », on la voit à l’œuvre dans la seconde vidéo de l’article, quand elle explique qu’elle est plus écologiste que les écologistes parce qu’elle estime que, par écologie, il faudrait massacrer les libertés économiques et le libre-échange, et renforcer les impôts, le droit du travail et les normes écologiques…

          • « quand un libéral critique un nationaliste, ce n’est pas parce qu’il est progressiste, mais parce qu’il est libéral. »
            Il n’y a rien de contradictoire entre libéral et nationaliste, au contraire.
            Vous semblez considérer que votre chapelle progressiste du libéralisme est « le » libéralisme alors que libéralisme et conservatisme font très bon ménage.
            Si vous deviez n’en lire qu’un pour vous en convaincre ce serait celui là: https://www.lefigaro.fr/vox/politique/2017/05/15/31001-20170515ARTFIG00235-pour-se-recomposer-la-droite-devra-concilier-conservatisme-et-liberalisme.php

            • C’est assez amusant tous ces soit-disant « libéraux-conservateurs » qui essaient de vendre leur soupe conservatrice sur Contrepoints.

              Quelques informations à votre endroit :

              – un libéral n’est ni conservateur ni progressiste : comme il est libéral, il ne s’occupe pas d’expliquer aux autres comment ils doivent vivre leurs vies ;

              – Daniel TOURRE explique, dans sa tribune, que les conservateurs ont tout à gagner à soutenir une droite libérale pour faire barrage aux étatistes progressistes : il ne dit absolument pas que les conservateurs sont des libéraux … Je cite : « Il ne s’agit pas de plaider pour une confusion entre conservatisme et libéralisme, des familles intellectuelles distinctes, tout comme le sont progressisme et libéralisme ; il s’agit de sortir d’anathèmes stériles et de méconnaissances réciproques pour préparer une droite acceptable pour les conservateurs et les libéraux de droite. ».

              – Raphaël ne me semble pas « progressiste » mais « libéral ». Il me semble défendre la liberté des uns et des autres à, sur leur propriétés privées, être conservateurs ou progressistes.

              C’est un homme de paille bien connu des conservateurs que d’assimiler les tenants du « laissez-faire, laissez aller » à des progressistes. Bien évidemment, cela ne tient pas deux minutes face à des libéraux. Si vous tenez vraiment à vendre votre soupe, je vous conseille d’utiliser de meilleurs arguments …

              • « il ne dit absolument pas que les conservateurs sont des libéraux »
                Personne ne dit ça à part vous.
                Il dit que le libéralisme va parfaitement avec le conservatisme, et même suggère qu’il en est un complément indispensable (ce que je pense)
                Le libéralisme progressiste, non merci, je préfère encore le communisme conservateur, au moins ils ne livrent pas la nation à l’étranger.

                • Daniel TOURRE ne dit absolument pas que « le libéralisme va parfaitement avec le conservatisme », ce qui reviendrait plus ou moins à dire que « les conservateurs sont des libéraux ». Il dit que les conservateurs feraient mieux de soutenir une politique libérale (et, donc, d’évoluer sur un certain nombre de points ; Cf. : « Le libéralisme n’est pas un relativisme. ») qu’étatiste. Si vous comprenez qu’il suggère que le conservatisme est un complément indispensable au libéralisme, c’est que vous n’avez rien compris à son propos et à son positionnement.

                  Vous n’avez pas besoin de préciser que vous préféreriez un communisme conservateur à un libéralisme progressiste, c’est évident puisque vous n’êtes pas libéral pour un sous. Vous venez ici vendre la soupe conservatrice, ni plus ni moins.

                  • « Si vous comprenez qu’il suggère que le conservatisme est un complément indispensable au libéralisme, c’est que vous n’avez rien compris à son propos et à son positionnement. »

                    Je vous retourne le compliment.
                    L’article consiste à essayer de convaincre les conservateurs étatistes au libéralisme en leur expliquant que libéralisme et conservatisme non seulement ne sont pas opposés mais sont complémentaires: « Ces conservateurs ont tort. [..]. ils ont surtout tort sur le fond: le conservatisme n’a pas besoin d’être étatiste. Et sans mélanger les deux, le libéralisme a des facettes qui devraient séduire de nombreux conservateurs.  »
                    S’en suit tout une série d’arguments pour dire que libéralisme et conservatisme sont complémentaires, si vous ne pensez pas que c’est suggérer qu’il en est le complément indispensable, moi je le comprend comme ça.

                    « Vous venez ici vendre la soupe conservatrice, ni plus ni moins. »

                    Soupe conservatrice libérale oui. C’est mal ?

                    • Nul part, il n’estime que libéralisme et conservatisme sont complémentaires. D’ailleurs, pour avoir beaucoup lu Daniel TOURRE, il n’est pas « libéral-conservateur » et ne se définit pas, à ma connaissance, comme tel. Il me semble plutôt très minarchiste, à la limite de l’anarcho-capitalisme.

                      Je vous encourage à relire son texte avec plus d’attention. Que des facettes du libéralisme puissent plaire à des conservateurs, oui. Mais cela n’a strictement rien à voir avec une complémentarité. Breaking News : certaines facettes du libéralisme plaisent à des gauchistes (libéralisation du commerce et de la consommation des drogues par exemple).

                      Quelqu’un qui déclare qu’il préfère un communisme conservateur à un libéralisme progressiste n’est pas là pour vendre une soupe « conservatrice libérale » (sic) mais conservatrice tout court. 🙂

                    • Qu’importe si l’auteur suggère que le conservatisme est le complément indispensable au libéralisme, c’est ce que je pense et cet article met objectivement de l’eau à mon moulin.
                      ça ne sert à rien de discuter de cet aspect particulier de l’article.

                    • Vous êtes parfaitement libre de le penser (à tort). Mais cet article n’apporte absolument aucune eau à votre moulin. Pire, il en pompe en amont.

                  • « Vous n’avez pas besoin de préciser que vous préféreriez un communisme conservateur à un libéralisme progressiste »

                    Simple calcul de risque cher à tous bon libéraux: si on perd son pays grâce aux progressistes et leur acharnement à livrer la Nation à l’étranger (plus de 400 000 entrées par an), c’est définitif, sauf guerre de reconquête, si on sombre dans le communisme conservateur, on perd son économie, probablement son savoir faire, mais pas son âme, donc tout espoir de redressement est permis. Exemple la Pologne.
                    On est d’accord, le pire c’est le socialisme progressiste à la LFI voir Macron, là on perd sur les deux tableaux.

            • « Vous semblez considérer que votre chapelle progressiste du libéralisme »

              Pas de bol : je ne suis pas progressiste. Je suis libéral.
              Ce n’est pas en répétant une troisième fois la même ânerie qu’elle devient vraie. Critiquer une idéologie d’étatisme de droite ne fait pas de moi un défenseur des idéologies d’étatisme de gauche. Ce que vous avez visiblement du mal à comprendre.

              Votre linge sale d’étatiste droitard, allez donc le laver avec les étatistes gauchistes. Comme tout libéral, je ne suis pas concerné par vos idéologies liberticides quelles soient gauchistes ou réactionnaires.

              Par ailleurs, en bon libéral, je sais pertinemment ce qu’est un libéral-conservateur. Pas de bol : l’article que vous me demandez de lire a été écrit par une personne que je connais personnellement. L’article en question, vous feriez bien de le relire et d’essayer de bien le comprendre. Le conservatisme évoqué par l’auteur n’a rien à voir avec les idées liberticides de la nationaliste étatiste dont vous êtes la groupie.

              • Heu vous êtes sur que vous vous adressez à moi ? quand vous me traitez de sale étatiste ou de gauchiste étatiste je ne me reconnais pas, c’est le moins qu’on puisse dire.
                Droitard ? bah une fois qu’on s’est fait à l’idée qu’on est d’extrême droite ça passe tout seul.
                Votre façon de débattre n’est pas très libérale mais très progressiste par contre.

                • Apprenez à lire : je ne vous ai pas traité de gauchiste. En revanche, étatiste et droitard, en étant groupie de Marion Maréchal, vous l’êtes de toute évidence.

                  Si vous ne supportez pas les débats musclés, alors vous devriez peut-être commencer par balayer devant votre porte et ne pas diffamer l’auteur. Quand on n’est ^pas capable d’assumer un débat rustre sans chialer, alors il vaut mieux éviter de lancer gratuitement des anathèmes.

                  • ça les anathèmes vous avez l’air de vous y connaitre. Il n’y a rien à discuter dans votre logorrhée et attaques personnelles, donc je ne discuterais pas plus loin.

                    • Oh, pauvre chou, il bat déjà en retraite !…

                      Pourtant, de puissants arguments , vous ne semblez pas en manquer :
                      – toutes les personnes qui osent critiquer les nationalistes sont nécessairement des progressistes,
                      – les libéraux sont des collectivistes contrairement aux progressistes qui sont des individualistes,
                      – le nationalisme, c’est-à-dire l’étatisme fondé sur le renforcement de l’Etat-Nation est profondément libéral,
                      – Marion Maréchal est une authentique libérale conservatrice, comme le montrent ses prises de position contre les libertés économiques, contre le libre échange, contre la mondialisation libérale et ses prises de position en faveur d’un renforcement du droit du travail et des normes écologistes,

                      etc., etc.

                      Sacré filochard !

                  • De toute évidence, vous êtes un populiste : une personne qui n’accepte pas les avis des autres, aime les débâts « musclé » (celui qui parle le plus fort a raison), et doit très certainement penser que si un jour le RN passe, on retournera dans les heures les plus sombres de l’histoire… Un bon petit mouton qui doit voter « contre » le RN, sans connaitre le programme du gars en face.
                    Sur ce, bonne journée 😉

                    • Non je ne suis pas sûr que si Marine Le Pen était élue, elle ferait pire que Macron actuellement, qui bafoue à l’occasion de la crise sanitaire l’Etat de droit et les libertés individuelles à un point rarement atteint durant la Ve République.

                      Bref, encore raté. Je vais le dire et le redire pour la quatrième fois, vu que les droitards ici ont du mal à comprendre et admettre les idées des libéraux : quand un libéral critique le nationalisme, ce n’est pas parce qu’il préfère le progressisme, mais parce qu’il préfère le libéralisme. Critiquer une idéologie d’étatisme de droite ne fait pas de moi un défenseur des idéologies d’étatisme de gauche.

                      Bonne soirée.

                    • @Raphaël :

                      C’est bien simple, mon cher ami. Dès qu’un article sur les deux babillardes « championnes de l’extrême-droite » a le malheur de sortir sur Contrepoints, une volée de gourdiflots, autrement appelés groupies, surgit dans les commentaires pour vendre, ici, leur soupe avariée.

                      Ils repartent, pour les plus malins d’entre eux, généralement la queue entre les jambes, tôt ou tard, après avoir constaté qu’ils n’arriveraient jamais à convaincre qui que cela soit sauf leurs semblables.

    • Vous êtes à deux doigts de comprendre que ni la droite ni l’extrême-droite françaises ne sont libérales …

      Moi, je suis libéral. Aussi :
      – je n’ai pas plus envie de financer des cas sociaux immigrés que des cas sociaux bien gaulois : qu’on supprime l’État providence et l’immigration cessera d’elle-même ;
      – je me fous éperdument de la PMA/GPA : que chacun contracte comme il l’entend ;
      – je me moque que les homosexuels adoptent : que les orphelinats fonctionnent comme ceux qui les financent l’entendent.

      Un libéral s’occupe de ses affaires, pas de celles des autres.

      • ce n’est pas une attitude libérale, mais plutôt égoïste.

        • De mieux en mieux… et voilà qu’on nous sert la bonne vieille critique éculée des étatistes de droite comme de gauche : « le libéral est égoïste » !

          • Les choix individuels ont-ils des conséquences sur toute la société à plus ou moins long terme?
            Certains libéraux ont tendance à répondre non, et cette réponse est discutable.

      • Par curiosité Jack Shit, avez vous un exemple de société ( actuelle ou passée) que vous considérez comme étant libérale ?

      • -sauf que supprimer l’état providence n’arrivera malheuresement « jamais ». En attendant on peut au moins être pragmatique et arrêter d’importer les cas sociaux immigrés qui coutent une fortune et augmentent l’ electorat réclamant un état toujours plus dépensier.
        – sur l’adoption par les homosexuels, il y a peu d’orphelins en France, La question n’est pas un problème de financement, car aussi bien les dons conservateurs que progressistes suffiraient. Ce qui compte c’est si l’intéret supérieur de l’enfant est d’avoir un père et une mère ou pas. (je pense plutôt que oui).

        • Vous savez, pour « supprimer les cas sociaux immigrés qui coûtent une fortune blablabla » il y aurait une mesure très simple à prendre :
          1. on arrête d’interdire aux immigrés de travailler
          2. du coup on peut les laisser s’assumer par leur travail
          3. il va sans dire que l’accès aux prestations sociales est conditionné au fait d’avoir un emploi.

          Je vous garantis que le tri se fera très vite entre ceux qui viennent « profiter » et ceux qui veulent réellement améliorer leur vie et pensent qu’ils peuvent le faire en France.
          La raison du point 1, c’est qu’avec la loi actuelle s’ils n’ont pas le titre de séjour qui va bien les immigrés n’ont pas le droit de travailler en France. Dans ces conditions, impossible pour eux de survivre le temps que l’administration examine leur dossier.
          Et même quand ils ont le titre de séjour, leur embauche n’est possible que si l’employeur potentiel prouve que Pôle Emploi n’a pas réussi à trouver un français pour occuper le poste. Pour un pays qu’on dit « ouvert aux 4 vents », on n’est pas trop mal niveau contrôles idiots !

      • « qu’on supprime l’État providence et l’immigration cessera d’elle-même ; »
        Comme aux USA ?

        • il me semble qu’il y a, aux usa, une secu, des bonds publics alimentaires, une assurance chômage publique…

          https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Protection_sociale_aux_États-Unis

        • La grande différence entre les immigrés qui viennent en France et ceux qui vont aux USA est que les premiers viennent pour se laisser vivre alors que les seconds travaillent 50 h/sem.

          Personnellement, je préfère mille fois un immigré qui vient travailler qu’un national qui vit des aides sociales. Mais bon, je suis libéral …

          • éPersonnellement, je préfère mille fois un immigré qui vient travailler qu’un national qui vit des aides sociales. Mais bon, je suis libéral … »

            Un libéral qui ne sais pas faire la différence entre « les nôtres » et « les autres ».
            C’est un handicap et risque de rendre le libéralisme détestable ce qui est fort dommage..

            • « Un libéral qui ne sais pas faire la différence entre « les nôtres » et « les autres ». »

              Un libéral n’est pas un collectiviste qui oppose « les nôtres » contre « les autres ». Un libéral est par essence un individualiste.

              Un libéral ne fait pas de distinction entre individus en fonction de leur nationalité ou de leur couleur de peau (comme les nationalistes) ou en fonction de leur genre (comme les progressistes), mais en fonction de leur qualité individuelle.

              Un libéral préférera toujours un honnête immigré qui vient travailler sur le sol national en respectant les droits naturels de chacun plutôt qu’un franchouillard xénophobe et homophobe qui veut instrumenter l’État pour restreindre la liberté de ceux qui n’ont pas la même couleur de peau, la même religion ou la même préférence sexuelle que lui.

              • « Un libéral est par essence un individualiste »

                Oui c’est pour ça que les français sont beaucoup plus individualistes que les américains, sans doute parce que les français sont plus libéraux ?
                Trêve de plaisanteries: c’est exactement le contraire: seuls les inconscients, les puissants ou ceux qui ont un état nounou en secours peuvent se permettre d’être individualistes.

                • C’est cela… comme chacun sait, le socialisme et le communisme sont des idéologies individualistes, contrairement au libéralisme qui est une idéologie collectiviste… Et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d’alu !… Sacré filochard…

                  • Le communisme est une idéologie collectiviste qui permet d’être individualiste, le libéralisme est une idéologie individualiste qui oblige à ne pas l’être.
                    Vous arrivez à comprendre ça ?
                    En ce bas monde, sans l’état nounou, seuls les puissants peuvent s’en sortir tous seuls.
                    A vous faire regretter l’époque du paternalisme: au moins à cette époque les puissants comprenaient ça.

                    • Ah ah ! Le collectivisme permet d’être individualiste, l’individualisme oblige les individus à ne pas être individualistes… De même que le jour c’est la nuit, et la dictature c’est la liberté… Et pourquoi pas le nationalisme c’est la même chose que le libéralisme, tant qu’on y est ! Ah ah !

                      Sacré filochard ! Du coup je comprends mieux pourquoi vous pensez que l’étatiste nationaliste Marion Maréchal est une « authentique libérale conservatrice ».

                    • A priori Filochard en plus d’être incohérent, ne connait pas le libéralisme.
                      Je vous invite à lire quelques livres de Pascal SALIN, ca devrait vous aider.
                      Bisous.

                • Pour avoir vécu aux USA, je peux vous garantir que les américains sont bien plus individualistes que les français et, bien évidemment, bien plus libéraux.

                  • Et bien on ne devait pas vivre dans la même Amérique.

                    • Le concept de « communauté » est très développé aux USA je ne parle pas de communautés ethniques mais de communauté de voisins, de la même paroisse du même canton.
                      Quand l’un fait un « garage sale » parce qu’il a des difficultés financières, toute la « communauté » vient pour lui acheter quelque chose à bon prix, par solidarité.
                      Ce n’est pas de l’individualisme ça.

                    • Non mais alors là c’est énorme !!!

                      Toutes les études – toutes sans exception ! – montrent que les américains des Etats-Unis sont le peuple le plus individualiste au monde.

                    • @filochard :

                      Vous n’avez rien compris au concept de « communauté » américain si vous croyez que celui-ci s’oppose à l’individualisme. Alors qu’il en est, justement, une des manifestations les plus criantes.

                      C’est tellement gros que je doute que nous n’ayez jamais mis un pied aux USA en dehors de deux ou trois semaines de vacances. Ce qui serait d’ailleurs cohérent avec vos déclarations « nous vs eux ». Elles apparaissent peu compatibles, ou a minima très hypocrites, avec une expérience d’expatriation.

                    • @Jack Shit
                      La communauté individualiste: c’est un concept que j’ai du mal à appréhender j’avoue.

                      Je craint que cous confondez le système et l’individu et sa mentalité. Pas très libéral.
                      Il n’y a absolument aucune contradiction entre un système individualiste laissant les gens livrés à eux même et ceux-ci réagissant en créant des solidarités communautaires, c’est même recommandé.

                      Après les US ont, grâce encore aux progressistes, eux aussi subis la destruction .. eu je veux dire la « déconstruction » des solidarités traditionnelles familiales et autres.

                      Mais de ce que j’en connais, je maintiens, dans les années 90-2000 dans l’état de New York j’ai trouvé les ricains plutôt beaucoup moins individualistes que les français.
                      Ce qui ne va pas sans inconvénients d’ailleurs.

            • Le libéralisme n’a pas vocation à vous être agréable. Ce n’est pas un populisme mais une philosophie du droit pluri-centenaire.

              Comme je vous l’ai dit : si vous ne venez ici que pour vendre (et malhabilement qui plus est ; à croire que vous n’y mettez pas vraiment du cœur) votre soupe conservatrice, vous irez de déconvenue en déconvenue.

      • Etre de droite c’est être responsable
        c’est déja beaucoup

  • C’est d’accord, je renonce à mes mauvaises pensées et je m’abonne au Monde.

  • Elle ne postule à rien, est hors politique, plutôt sympathique.. Attendez donc qu’elle sorte ces griffes pour l’habiller d’oripeaux d’extrême droite… Qui n’existe pas vraiment.

  • Marion Maréchal est la seule politiciennes qui considère que la femme est aussi intelligente que l’homme et qui doit être responsable lorsqu’elle tombe enceinte et ne pas faire payer aux autres français par la sécu ses avortements de confort

  • Le RN ne réclame que le droit, rien que le droit républicain, pour venir vivre en France il faut un visa, chaque pays a des frontières qu’il faut respecter, c’est le droit internationale
    le droit rien que le droit

  • Les commentaires sont fermés.

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