La taxe GAFA, c’est vous qui la payez !

La France est pour le moment le seul pays à avoir unilatéralement instauré cette taxe qui n’est qu’un projet politique destinée à caresser dans le sens du poil une certaine frange de l’électorat.

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La taxe GAFA, c’est vous qui la payez !

Publié le 26 novembre 2020
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Par Simone Wapler.

La taxe GAFA spéciale dont sont frappés Google, Amazon, Facebook Apple et une trentaine d’autres sociétés1 a été promulguée fin juillet 2019. L’État espérait en tirer 500 millions d’euros par an. Non seulement la taxe GAFA est idiote mais l’objectif sera probablement raté2.

L’idée d’Emmanuel Macron : les grands groupes de l’internet ont mis en place des montages financiers qui leur permettent d’esquiver la taxation en France et se réfugier dans des paradis fiscaux. Car aux yeux de ceux qui gouvernent notre enfer fiscal3 tout pays étranger est un paradis. Étonnante naïveté de la part d’un ex-banquier d’affaires dont on suppose qu’il a dû travailler au coude à coude avec des experts de la fiscalité internationale.

Il était donc urgent de corriger le tir. Les GAFA, emblèmes de la mondialisation sans entrave, étaient des victimes idéales ; de plus, en France, un impôt que payent les autres (une minorité jetée en pâture à la vindicte) mais qu’on esquive soi-même est toujours bien vu. C’est la solidarité pervertie, spécialité française.

Que le crétin qui cherche à payer plus se dénonce !

Une entreprise à but non charitable fait tout pour augmenter ses parts de marché et sa rentabilité. Elle cherche à payer moins cher ses approvisionnements, elle pousse son personnel aux gains de productivité, elle tente de payer le moins d’impôts et de taxes possible.

À cet égard, le paradis en Europe ce serait l’Irlande. Ces salauds d’Irlandais anti-solidaires taxent les sociétés à 12,5 % contre 33,33 % en France4 ! Sans surprise, de nombreuses entreprises étrangères choisissent en toute avidité décomplexée l’Irlande pour établir leur siège de filiale européenne.

En définitive, une entreprise est comme vous et moi : elle cherche en permanence à optimiser son temps, son énergie et ses ressources. Chacun cherche à se procurer ce dont il a besoin aux conditions les plus favorables possibles. Chacun arbitre aussi ses choix en fonction du prix auquel il vend son propre temps.

Un individu isolé peut décider que passer trois heures de son temps à trouver le crayon le moins cher ne lui est pas utile. Une grande entreprise se repose sur une armée de conseillers pour ses processus d’optimisation. Avec l’argent que gagne une entreprise elle rémunère ses salariés, ses fournisseurs et ses actionnaires.

Plus d’impôts, cela fait donc moins d’argent pour les salariés, les fournisseurs et les actionnaires, bref des gens. Plus d’impôts cela fait en revanche plus d’argent pour les fonctionnaires et les individus inféodés aux politiciens qui sont en dehors de ce circuit permanent d’optimisation des ressources.

Le crime des GAFA s’appelle donc tout simplement optimisation fiscale. Mais dans l’enfer fiscal français, cette pratique normale est qualifiée d’évasion ou de fraude.

Personne n’aime et personne ne suit

Emmanuel Macron pensait que les autres pays européens embrasseraient avec enthousiasme cette idée. La concurrence fiscale ne jouerait pas, les autres gouvernements étant aussi assoiffés de recettes que le sien. Il n’en est rien.

La France est pour le moment le seul pays à avoir unilatéralement instauré cette taxe qui n’est qu’un projet politique destinée à caresser dans le sens du poil une certaine frange de l’électorat.

Taxe GAFA il y a donc, au taux de 3 % qui, selon le Conseil d’État, « ne saurait être regardé comme confiscatoire » et  « n’est pas davantage de nature à créer un telle rupture caractérisée de l’égalité des sociétés face à l’impôt ».

À ce stade, permettez-moi, cher lecteur, une digression : vous noterez que l’égalité face à l’impôt préoccupe le Conseil d’État alors que la progressivité de l’impôt est une inégalité manifeste. Il n’y a aucune raison autre qu’idéologique pour qu’une société A paye 15 % et une société B 33,33 % ou qu’un individu A paye 0 % et un individu B 45 %.

Mais revenons à cette lumineuse idée de taxe GAFA. Peu à peu, les entreprises concernées ont repris leur travail d’optimisation et ont cherché à se défausser de cette nouvelle taxe. Sur qui ?

Taxe GAFA : le payeur est toujours en bout de chaîne

L’impôt sur les entreprises n’est qu’un mythe. Il frappe toujours quelqu’un. Amazon a tranché assez vite  illustrant ce principe.

Dès octobre 2019, la société annonçait répercuter la taxe sur ses vendeurs en ligne. En effet, un producteur paye les services d’Amazon pour avoir ses produits distribués par son intermédiaire. C’est un peu le même principe qu’une marque présente dans un grand magasin, comme les Galeries Lafayette ou le Printemps.

Elle paie la location d’un corner. Si on taxe les grands magasins sous un prétexte ou un autre, ils peuvent augmenter la location du corner. La marque va répercuter le surcoût sur ses prix si elle est en position de force ou sur ses fournisseurs. En l’occurrence, dans le cas d’Amazon c’est environ 10 000 petites entreprises françaises qui payent en premier lieu. Un client final, vous et moi, paiera quelque part. Cette taxe n’est qu’un impôt supplémentaire sur la consommation.

Airbnb n’a pas confié publiquement si elle allait solliciter le propriétaire-bailleur ou le locataire. Toutefois, le locataire ayant le choix de regarder sur plusieurs sites concurrents, on peut présumer que ce sera le propriétaire-bailleur qui passera à la caisse et ajustera ou non son prix.

Apple vient d’indiquer qu’il prélevera la taxe sur la commission que perçoivent les développeurs lorsque leur application est téléchargée via l’Appstore.

Évidemment, toutes les sociétés concernées n’ont pas détaillé leur stratégie d’esquive mais elles en ont une. D’autant plus qu’il s’agit d’une taxe qui frappe non pas les bénéfices (l’argent réellement gagné) mais le chiffre d’affaires.

L’impôt est une agression et une pénalité contre la propriété acquise et produite, qui conduit nécessairement à une réduction de la création de richesse incorporée dans cette propriété, et à un abaissement du niveau général de vie. L’impôt est un transfert forcé, non consenti, d’actifs patrimoniaux –  Jean-Baptiste Say

Au bout de chaque impôt, il y a en définitive un individu, quelqu’un en chair et en os, pas une entité désincarnée. C’est une évidence méconnue des bobos et altermondialistes grands pourfendeurs de multinationales et d’inégalités systématiquement vues comme injustes.

Ces habitants du camp du bien, indéfiniment solidaires avec l’argent des autres, déversent leurs aigreurs sur les réseaux sociaux tels que Facebook, à l’aide de leurs connexions internet et de leurs mobiles bourrés d’applications Apple, souvent achetés au travers d’un vendeur en ligne comme Amazon.

Imaginons que la France finisse par être suivie par les autres pays européens, l’ensemble des consommateurs européens et non plus seulement français paieraient alors cette taxe. Cela ne lui confère aucune vertu supplémentaire.

Si l’impôt était la meilleure voie de l’augmentation de la richesse, la France serait la première économie au monde en termes de richesse par habitant. Il n’en est rien. Pendant que l’État mène grand train, les individus s’appauvrissent et voient leurs dépenses contraintes augmenter sans discontinuer.

Les professionnels français de la politique s’obstinent à vouloir tout réglementer et taxer, à vouloir que l’État s’approprie l’économie, préférant l’idéologie au pragmatisme et au simple examen des faits.

Comme expliqué dans La rage de l’impôt, dans les pays les plus libres économiquement, les habitants sont plus riches quelle que soit leur position sur l’échelle sociale parce que les impôts y sont moins élevés.

Article publié en septembre 2020.

  1. Pour être éligible, l’entreprise doit afficher plus de 750 millions de CA et 25 millions en France grâce à ses activités numériques.
  2. Selon l’ASIC on atteindrait un piteux 180 millions d’euros.
  3. Rappelons que la France est numéro 1 de la fiscalité toute catégorie.
  4. Au-delà de 500 000 euros de bénéfices.
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  • et les autre taxes??

    • La TVA sur le lait, ce n’est pas la vache qui la paye 😉

    • bon..il ya une minorité qui ne paye pas la taxe et en bénéficie c’est les concurrents nationaux des gafa..ça fait pas grand monde..

    • Toutes les taxes sont toujours payées par le client final.
      Vive le troc, la vente d’occasion payée cash et le travail au noir.

      • une certaine fange de l’électorat ?

      • Le client a toujours tort d’être en bout de chaîne et à ce titre doit payer in fine pour toutes les innovations de Bercy.
        Et nos exportateurs vont aussi payer pour les inévitables mesures de rétorsion américaines avec les pertes de marché qui en résultent.
        Donc en fin de compte Bercy y perdra aussi et devra refiler la patate chaude en sursollicitant son cheptel de vaches à lait qui finira par s’atrophier.
        N’y a-t-il donc plus un neurone opérationnel dans les hautes sphères que le monde entier nous envie?

  • Lentement mais surement la france devient un vrais pays communiste. Pas comme en Chinois où le business y a sa place mais plutôt comme à Cuba ou au Vénézuéla et ceci sans compter sur un léger petit soucis de vivre ensemble.

  • Notre ministre Lemaire se prenait pour un cador en annonçant fièrement qu’il allait taxer les GAFA mais il était évident qu’au final ce serait le consommateur qui paierait cette taxe, les GAFA ne sont pas fous !
    Mais comment notre gouvernement fait-il pour sortir sans cesse des stupidités si ce n’est avec le but final de taxer un peu plus le consommateur ?
    Pour la photo qui illustre l’article, je n’aurais pas utilisé ce doigt…..

    • Le doigt … d’à coté?

    • Votre gouvernement pense que les vaches et surtout les veaux paient les taxes sur le lait et le beurre.

    • Ce ne sont pas les clients qui paient la douloureuse mais ceux en amont : les fournisseurs et les employés. Le prix de vente étant un prix de marché, un producteur réfléchira dix fois avant de l’augmenter sans risquer d’y laisser des plumes.

      • En amont il n’y a pas que les fournisseurs et les employés, mais mis à part ce point de détail ce que vous dites est exact.
        Et ça pratiquement personne ne veut l’entendre et prendre la peine de le comprendre. C’est pourtant très important.

      • Les fournisseurs vendent hors taxes si je ne m’abuse?

  • Réaction dérisoire et inutile de nos dirigeants devant le pouvoir qui est pris par ces mêmes GAFA (et qui est pour le coup, un vrai problème).

    • Amazon est un problème pour qui au juste ? Ses clients ? Ses fournisseurs ? Ses concurrents ?

      • Sans savoir si c’est un fantasme ou la réalité (voire de la médisance), certains commerçants inscrits sur Amazon prétendent être soudainement concurrencés dans leurs méthodes de vente les plus rentables dès lors qu’ils s’associent à la plateforme. Après une phase positive de courte durée, ils constatent la décorrélation progressive entre leurs ventes à distance sur la PF et leurs ventes en propre.

    • le pouvoir d’un riche est légitime..et il se limite à pouvoir acheter.

      amazon a donc du pouvoir… mais…tant que la concurrence est possible ce pouvoir ne tient qu’à la qualité relative des services qu’ils rendent.

  • les lubies taxatoires de l’état …..il faut bien que quelqu’un les paient , nous en l’occurrence , et l’état le sait très bien ;

    • « Les GAFA paieront », c’est la vaseline pour faire passer la taxe.
      C’st comme avec les bébés pour le vaccin ❗

    • le souci c’est que les Français sont tellement cons qu’ils applaudissent des deux mains ces décisions stupides…un pue comme quand l’un d’eux dit « allez on est sympa c’est gratuit  » , sauf que rien n »est gratuit en France.

  • Une petite cocarde supplémentaire à l’exception française. Mais l’Ogre a toujours faim ! alors en ayant déjà bien chargé une mule de plus en plus maigre et à genoux, il dévore tout ce qu’il trouve. Uniquement pour maintenir son obésité morbide.

  • Comme il n’y a pas de concurrents de poids aux GAFA il fallait s’attendre à ce que l’Etat invente une manière détournée de taxer davantage ses sujets.

    • @mbr
      Bonjour,
      Google a des concurrents, Bing par exemple ;
      Apple a pour concurrent Microsoft (qu’il n’est pas question de taxer ouvertement) ;
      Facebook a des concurrents tels Tweeter, Instagram ;
      Amazon a des concurrents tels Wish, Aliexpress.

      Les coups de mentons de l’Etat ne sont que du brassage d’air. L’Etat est dedans de 2300 milliards, il a un besoin vital d’argent des autres. Il a une martingale : prendre aux riches/multinationales (ou transnationales comme on enseigne à l’EdNat) ou autres capitalistes. Bref, du marxisme réchauffé.

  • Le fond du problème ne viendrait-il pas de l’injustice créee par l’OMS par la possibilité de délocaliser le siege social et de l’armée de conseillers pour les Gafa, alors que 90% des entreprises (PME, ETI) assume de gagner de l’argent en France et d’y payer des impots pour soutenir le système social crée par nos gouvernants élus par le peuple?

    • « gouvernants élus par le peuple »

      Mal élus comme les autres « représentants » Ils passent la majorité de leur mandat sous la barre des 40% voir 30% d’approbation et ce sont ces gens qui passent une centaine de lois et des milliers de décrets dont quasi personne n’entend parler chaque année.
      L’étymologie de « démocratie » c’est « pouvoir du peuple » et pas « donner un chèque en blanc à un type qu’une majorité désapprouve ».
      .
      Si la France était une vraie démocratie comme la Suisse le « peuple » voterait des référendums sur des sujets précis comme l’Immigration, la sécurité, les privilèges et retraite des fonctionnaires et des élus ou les dépenses sociales et on s’apercevrait que les Français n’ont pas choisi grand chose.

    • @Croc
      Bonjour,
      Le gouvernement n’est pas élu : il est nommé.

      L’Etat français lui-même déplace les sièges sociaux des entreprises dont il a le contrôle hors de France vers ce qu’on nous dépeint comme des ‘paradis fiscaux ». Il fuit son propre régime fiscalement infernal. Il ne tolère pas sa propre médecine. [En aparté, je pense qu’aucun d’entre eux ne vaudrait d’un placébo comme reméde au Covid19]

    • Accessoirement, les entreprise fournissent déjà des biens, des emplois et des salaires, ce sont les vaches à lait de la société, les maltraiter est une mauvaise idée.
      En tant qu’entité juridique elles ne paient jamais d’impôts. Ce sont les personnes physiques qui le font soit:
      1-les clients (prix plus élevés ou baisse de qualité)
      2-les employés (moins d’emplois, salaires plus bas)
      3-La société entière quand les entreprises surtaxées et régulées n’arrivent plus à survivre.
      .
      La France qui a l’état le plus gros au monde est totalement en faillite et le chômage réel est au moins de 25% si on enlève tous les salariés d’état, c’est à dire payés avec les impôts des autres (7 millions, soit 1 salarié sur 3).

    • qu’est-ce que l’oms a à voir là-dedans?

      Pour les PME, on vient de vous expliquer que c’est elles qui en définitive, vont payer cet impôt.

      Essayez de comprendre que l’argument de dire « taxons les GAFA pour épargner le PME » est radicalement faux, même si cet argument est tellement répété par les écoles et les médias qu’il est gobé par quasi 100% des gens.

      En réalité, tous le simpôts sont payés par tous le monde.

      On lobotomise l’électeur en lui faisant croire que c’est « l’autre » qui va payer, et que lui, l’électeur, il va recevoir du pogon, qu’il sera bénéficiaire « net ».

      ET cette loi économique frappe particulièrement le pauvre, car la valeur de son pognon est, en terme relatif, plus grande.

      Si on fait perdre 1 million de dollars à Bill Gates, il ne s’en rendra même pas compte.

      Si on fait perdre cent euro à un pauvre, c’est une visite chez le dentiste qu’il ne pourra pas faire…

      C’est d’ailleurs pour ces deux raisons, diamétralement opposées, que les très riches et le très pauvres sont en général en faveur de hausses massives de la fiscalité.

      Tous pourrait s’attanger si l’état, bénéficiaire de ces fleuves de pognon, en faisait un meilleur usage que les individus, c’est à dire s’il créait plus de richesses que ces derniers.

      Nous savons hélas, que pour de multiples raisons, il n’en est rien.

  • Ce n’est pas la peine, les français sont trop bêtes pour comprendre une choses aussi simple que les prix de revient et de vente!

  • L’auteure n’a pas parlé des conséquences en termes de represailles par les US sur les produits français taxés d’avantage ou en passe de l’être (vins, champagnes, maroquinerie etc)….donc doublement stupide cette taxe gafa…comme nos elus et gouvernants

    • C’est peut être le but du jeu, faire s’écrouler les exportations.. Pas énormes vers les us mais les armes juridiques us ne se bornent pas à ces détails.

      • Pas énorme, vite dit : 42.1M d’euros en 2019, soit 8.5% du total, les USA étant la deuxième destination des exportations françaises (Allemagne première).

  • Toujours le même sujet, toujours les mêmes inepties, la même rengaine…
    Les GAFA ont raison, et bien raison et contrairement aux crétins qui parlent régulièrement de fraude, les GAFA ne fraudent pas. Elles exploitent simplement, uniquement le laxismes, la connerie crasse des bouffons de Bruxelles incapables de mettre en place des règles communautaires équilibrées au terme desquelles ces fameuses GAFA participeraient à l’effort communautaire.
    Que les donneurs de leçons restent dans leur niche, si un quelconque contribuable Français pouvait, EN TOUTE LEGALITE, échapper à l’impôts, il le ferait. Le reste est de la littérature pour gauchiste décérébré.

  • Excellent article sur la notion de répercussion fiscale. Bravo. Logique et pragmatique.

  • je me demandais pourquoi tous les commentaires vont dans le sens de l’article… mais j’ai compris: censure du modérateur.Je me désabonne direct bye

  • Les capitalistes juifs étant intouchables, les soces s’en prennent aux capitalistes yankees.

  • Les seules hyènes en matière de « dumping fiscal » ce sont les socialistes qui ont toujours les mains fourrées dans la poche des autres.

  • « Maintenant je paie des impôts, alors vous aussi. » Johnson Nash, commerçant à Primm (Fallout NEW VEGAS)

  • « C’est une évidence méconnue des bobos  » Pourquoi les bobos ??? Non pas que …mais on est encore entrain de créer une nouvelle espèce aux contours flous (Parisien = Bobos – Pro taxe = bobos etc..) à livrer en pâture à la vindicte populaire. Une de plus. Or, dans le cas cité, c’est une évidence méconnue d’au moins 80% des Français si ce n’est plus. Même « Flambie » en son temps…(ce ne sont pas les français, c’est l’Etat!). Par ailleurs. L’Etat recherche désespérément Argent non étiqueté nouvel impôt. C’est pas moi, c’est eux etc . Le reste …il s’en moque éperdument.

  • « La France est pour le moment le seul pays à avoir unilatéralement instauré cette taxe » : la Grande Bretagne a introduit en avril 2020 une « digital services tax » de 2 % sur le chiffre d’affaires des grands de l’internet – comme en France, Amazon a déjà informé quelle augmentait ses tarifs du même pourcentage.
    Il faut rappeler que la marge moyenne sur chiffre d’affaires des grands acteurs est inférieure à 5 %, et que cette taxe britannique est donc une taxe de plus de 40 % sur le bénéfice ( plus de 60 % pour les 3 % de la France la France )

  • quel est l’intérêt de ressortir ces vieux articles ?

  • Coup de menton dérisoire de notre ministre de l’économie : il pense profiter du trou d’air entre Trump et Biden – et de la mansuétude supposée de celui-ci – pour remettre sur la table sa taxe GAFA. Le pb est que toutes ces GAFA sont américaines, et que Biden, en bon socialiste, va avoir besoin d’impôts supplémentaires pour financer sa politique. Il va donc lui aussi augmenter l’impôt sur les GAFA. Celles-ci ne vont sans doute pas trop renacler, étant toutes pro-démocrates sans exception, concernant les taxes américaines, mais il y a fort à parier qu’elles exigeront en échange d’être protégées des taxes « étrangères ». CQFD, la politique de Biden sera peu ou prou la même que celles de Trump, c’est-a-dire taxes en retour sur nos produits exportés aux USA, et on sera obligé de faire machine arrière.

  • J’ai lu avec surprise dans L’Echo qu’Amazon n’était que numéro trois du commerce en ligne en Belgique, derrière Coolblue et Bol.com, tous deux Hollandais.
    Quelqu’un a-t-il fait la comparaison des taxes payées par chacun ?

  • « La France est pour le moment le seul pays à avoir unilatéralement instauré cette taxe. »
    Comme elle a été la seule a instauré une taxe sur les transactions financières, en exemptant de cette taxe, tenez vous bien…… le trading à haute fréquence.

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