Covid-19 : et si les consignes devenaient enfin simples et souples ?

Une tolérance raisonnable est nécessaire dans bien des cas que la loi ne saurait énumérer a priori : il faut donc laisser à chacun la faculté d’exercer sa liberté de manière responsable.

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Covid-19 : et si les consignes devenaient enfin simples et souples ?

Publié le 8 septembre 2020
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Par Jean-Paul Laplace.

Nous attendons toujours le chef d’orchestre qui donnera le ton de manière univoque, pour tous et en tous lieux. Cependant, le principe de la loi est une chose mais le détail de sa mise en œuvre nécessite souplesse et tolérance pour que chacun se l’approprie.

Plongez un bâton dans une fourmilière et observez : ce petit monde ordonné devient en un instant le siège d’une activité fébrile de tous les membres de la fourmilière, quel que soit leur rang ou leur fonction.

Il en va de même chez les humains. L’annonce d’une pandémie a déclenché une activité fébrile dans toute la classe politique, chacun s’efforçant d’apporter sa contribution et ses propositions. Les discours des membres du gouvernement et des divers représentants de l’État, désireux de montrer leur investissement, ont une caractéristique commune : ils sont trop longs, répétitifs, parfois verbeux, laborieux, au risque d’endormir l’attention et de devenir contre-productifs.

Le chef de l’État, le chef de guerre et les chefaillons

Sur la scène du grand théâtre de la vie politique, l’annonce de l’intrusion de la pandémie a été dramatisée : « Nous sommes en guerre » avait déclaré le chef de l’État. Reconnaissons qu’il est assez bon dans cet exercice de scène ; mais n’est pas Churchill ou de Gaulle qui veut !

En guerre contre un virus nouveau, soit ! L’objectif ayant été énoncé par le chef de l’État, pour conduire à la victoire, il faut un chef de guerre fort, compétent et respecté. S’agissant d’une situation sanitaire complexe, je ne vois guère que le service de santé des armées qui dispose tout à la fois des savoirs et du savoir-faire logistique indispensable pour faire face à une telle situation dans la cohérence et la discipline.

Mais la France dispose d’innombrables chefaillons aux ordres du pouvoir politique ou d’une technostructure, tous deux plus préoccupés de leur pérennité et de leurs privilèges que du résultat final.

On aura vu des ministres empêtrés dans leur propre discours et leurs contradictions, des directeurs d’administration centrale souquant ferme pour nous persuader que tout était sous contrôle, des préfets embarrassés, des agences de santé impréparées…

La France dispose aussi de grands scientifiques. Appelés à éclairer la décision politique, ils l’ont fait au mieux ; mais nécessairement en exprimant les doutes et les incertitudes inhérentes à la science et à la démarche scientifique.

C’est donc au chef que revient la décision… mais laquelle ? par quel chef ? à qui faut-il attribuer l’avalanche de contradictions, d’approximations, d’ordres et contre-ordres qui nous ont été délivrés par tous les niveaux hiérarchiques de l’État, et qui ont été amplifiés et éventuellement déformés par les tambours médiatiques ?

Le diable est dans les détails

La saga des masques, déclarés inutiles avant d’être progressivement réhabilités puis recommandés, puis obligatoires, en est un exemple qui restera dans les annales.

Elle a illustré l’enchaînement consécutif au mensonge initial qui visait à détourner l’attention et à cacher l’absence de stocks de l’État mais aussi des acteurs directement concernés. La vérité aurait été mieux perçue.

Certaines communautés n’oublieront pas non plus qu’elles ont été privées de leurs commandes par l’exercice du droit de préemption de l’État perçu comme prédateur.

L’approximation a persisté jusqu’à une date récente dans le discours d’un ministre reconduit dans sa fonction, et consistant à dire : « Nous avons des masques… j’ai signé personnellement la commande ». Ne demandez pas la date prévisionnelle de livraison !

L’improvisation s’est amplifiée dans le débat sur la pertinence, ou non, du port du masque, et quand. Et la question de la généralisation, ou non, de cette mesure simple à des villes entières ou à des quartiers, aux piétons et aux joggeurs, aux automobilistes et aux motards, mais on peut fumer ou manger son sandwich, ou pas … a fait couler beaucoup de salive et d’encre.

Ordres et contre-ordres se succèdent dans notre pays toujours aussi friand d’exceptions et de dérogations à des règles qui se veulent à la fois généralistes et pointilleuses mais se perdent dans des détails impraticables.

La pagaille est telle que, ouvrant une séquence d’information sur les derniers développements du port du masque vendredi 28 août 2020 vers 17 h, la présentatrice de BFM TV résumait l’opinion générale : « Vous n’y comprenez rien ? … Hé bien nous non plus ! »

La situation n’est guère meilleure si l’on regarde du côté des tests. Ceux-ci nous ont cruellement manqué durant les premiers mois de la pandémie. L’État fut long à accepter l’engagement des laboratoires non hospitaliers ; il le fut encore plus pour accepter l’offre d’appui des laboratoires vétérinaires.

La situation s’est améliorée si l’on en juge par le nombre de tests réalisés, mais la question de la stratégie de lutte fait débat chez les épidémiologistes. Faut-il focaliser les efforts sur les foyers, ces célèbres clusters, ou s’efforcer de tester systématiquement toute la population ?

Bref, la confusion règne et surtout elle dure, régulièrement entretenue par telle ou telle déclaration hâtive, imprécise, ou motivée par des arrière-pensées intercurrentes.

Quel chef donnera de la cohérence aux discours et à l’action ?

L’avenir dans le rétroviseur ?

Préférons l’allégorie musicale à l’image guerrière : nous avons besoin d’un chef d’orchestre qui impose à chaque instrument d’exprimer sa propre voix cohérente et harmonieuse avec les voix des autres instruments, dans le respect d’une partition reconnue comme référence. Un chef d’orchestre ne sanctionne pas, ne verbalise pas ; il impose car il est reconnu pour sa rigueur et sa compétence.

Pour jouer ce rôle dans l’aventure de la pandémie, nous avions un Premier ministre, largement apprécié dans l’opinion, qui a su faire front face à l’avalanche initiale avec beaucoup de classe et de solidité. Mais il a finalement choisi (est-ce le mot juste ?) de se consacrer à une fonction municipale.

Un nouveau Premier ministre a donc été donné à la France, en la personne de Jean Castex, très présent sur le terrain durant ce mois d’août, avec un style radicalement différent.

Qu’il me pardonne mais, à chacune de ses apparitions dans un reportage de télévision, je revois immanquablement l’image tutélaire aussi vieillotte que sympathique de l’instituteur et secrétaire de mairie, garant de la République dans nos villages du temps où le même bâtiment abritait autour de la mairie l’école des filles et celle des garçons. Je revois cet homme respecté de tous les paysans alentour, sanglé dans sa blouse grise, et énonçant fermement les noms des départements, de leurs préfectures et sous-préfectures qu’il pointait de sa règle en bois sur la carte de France.

Au demeurant la nomination plus récente de François Bayrou à un Haut Commissariat au Plan vient renforcer le sentiment de retour en arrière de la classe politique ; retour vers le futur des Trente glorieuses, une forme d’exorcisme de la crise peut-être ?

Quoi qu’il en soit, le style du discours n’est peut-être plus adapté à notre époque, surtout s’il s’agit de plaider pour les gestes barrières et le port du masque ! Moins encore lorsqu’il devient moralisateur en conseillant aux grands-parents de ne pas aller chercher leurs petits-enfants à l’école !

La proposition est excessive si le port du masque et l’hygiène des mains sont respectés ; elle est maladroite car la présence des grands-parents est pour certaines familles la seule solution, et renvoyer à une aide périscolaire consiste à charger les collectivités locales ; et surtout n’oublions pas combien la solitude est mortifère. Bref, est-ce le rôle du chef de se noyer dans la mise en œuvre et user d’un langage affectif paternaliste ? Nous attendons toujours le chef d’orchestre !

Pour être efficace, faire simple et rester tolérant

Il aurait finalement été préférable de recommander d’emblée le port du masque en tous lieux et toutes circonstances, compte tenu de l’efficacité relative intéressante de cette mesure et de sa simplicité d’usage en complément des autres gestes barrières. Mais à condition de ne pas verbaliser et de laisser à chacun le soin et la liberté de s’aérer le visage lorsqu’il en éprouve la nécessité.

Pour ma part, je porte le masque de manière régulière, mais après une heure j’apprécie de me découvrir le visage quelques instants. Au-delà du confort, la généralisation récente de l’usage du masque au travail impose d’être conscient de l’effort et de la gêne considérables engendrés par le port du masque dans la durée et surtout pour tous les travailleurs soumis à des ambiances chaudes et à des efforts physiques importants dans leurs ateliers.

Il est donc évident que des aménagements et une tolérance raisonnable sont nécessaires dans bien des cas que la loi ne saurait énumérer a priori.

En ces temps de rentrée des classes, pensons aussi à nos enfants qui devront porter le masque toute la journée, y compris humide au retour d’une récréation un peu remuante ! Il sera nécessaire, inévitable, qu’ils aèrent de temps en temps leurs frimousses. Ils ne seront pas verbalisés, mais seront-ils l’objet de remontrances ? Pour ma part je parie que ce sont eux qui donneront l’exemple.

En définitive, il serait bon qu’un chef d’orchestre maîtrise la cacophonie et donne le ton de manière univoque, pour tous et en tous lieux. Cependant, le principe de la loi est une chose, mais le détail de la mise en œuvre nécessite souplesse et tolérance pour que chacun se l’approprie. Il faut donc laisser à chacun la faculté d’exercer sa liberté de manière responsable.

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  • Tout cela est assez simple, tout le monde a compris, le masque ou 135€.
    Ca va par contre se compliquer lorsque le vaccin sera sorti …. On parle déjà de rendre obligatoire le vaccin pour la grippe, ensuite viendra le vaccin cov. Vu la panique actuelle pour se faire tester je peux supposer que cela va être un combat de celui qui aura son vaccin le premier, ça va cogner dans les files d’attente, le h1n1 était à l’époque du gâteau,… Sans parler d’un détail, quel vaccin sera le notre, l’un des pourris ou le bon, ça va. Chauffer sur les réseaux sociaux et dans les rédactions… On ne vaccine que si on n’est pas contaminé, gros problème pour gérer ça !

    • Le problème du vaccin c’est qu’il faudrait quand même montrer que le risque est inférieur au bénéfice. Avec un taux de mortalité ridicule chez les gens en bonne santé et un vaccin bâclé en quelques mois c’est pas gagné.
      J’encourage vivement tout le monde à entamer des actions en justice dans ce dernier cas.

      • Les labos ont dejà obtenu de se faire indemniser par l’Etat en cas d’arrêt prématuré de la commercialisation pour cause d’effets secondaires…

  • Mais pourquoi faire faire simple et souple aux pays des 1001 ponctionnaires :?/
    Il faut bien occuper ces gens là. Creuser un trou, puis le reboucher.

    Français, baissez la tête devant vos maîtres… Ils vous tirent dans la direction qui leur plait. Pas la votre. Vous avez voulu la sécurité? Alors appréciez votre vie de chien. Et remuez docilement la queue.

    • nous avons besoin d’un chef d’orchestre qui impose à chaque instrument d’exprimer sa propre voix cohérente et harmonieuse avec les voix des autres instruments, dans le respect d’une partition reconnue comme référence.

      Nous avons eu droit à Ciboulette, la partition en six bêtes molles majeures…
      Ah que c’était beau, quel spectacle 😉

      Au demeurant la nomination plus récente de François Bayrou à un Haut Commissariat au Plan

      Il faut bien occuper Rantanplan, non ? Et d’ailleurs, je m’étonne que les habitants du Bas-Rhin ne s’offusquent pas… Le Haut-Rhin étant déjà pris, ils ont peut-être un problème pour trouver un nouveau nom? Haut-Nord-Rhin serait plus seyant, non?

      • comme toujours avec les fonctionnaires qui nous gouvernent : ils veulent être chef d’orchestre, mais ne connaissent ni la musique, ni les instruments, ni le solfège…
        PS : Edouard Philippe a été aussi mauvais que son successeur.

  •  » un chef c’est fait pour cheffer  »  » nous a sorti macron dernièrement …..ça pour cheffer il cheffe , mais de manière tellement bordélique qu’une chatte n’y retrouverai pas ses petits ; plutôt brouillon le sieur macron ;

    • Je trouve que vous accordez trop de mérite à Monsieur M. En effet, Monsieur M a une très haute opinion de lui même. Certains le trouvent dynamique, combatif, entreprenant et audacieux. D’autres le jugent suffisant, prétentieux, précieux, ridicule. Mais ces deux groupes se trompent. La réalité des choses est beaucoup plus simple. C’est un *** ! Un *** d’une espèce rare, de la catégorie suprême, celle qui combine le *** malgrès lui et le *** satisfait de l’être.

      Afin de saisir tout le piquant de cette tirade, je vous invite à rechercher sur Youtube « Pierre Arditi – La tirade du *** ». J’ai beau chercher, mais je n’arrive pas à trouver mieux pour décrire ce type d’individu.

      • Je tiens à préciser que je me suis permis de paraphraser cette tirade -découverte récemment- car elle fait un parallèle amusant entre:
        – les commentaires que font certains de mes amis pro-Monsieur M. décrivent ce dernier exactement dans les termes attribués au premier groupe
        – les commentaires que font certains de mes amis anti-Monsieur M. décrivent ce dernier exactement dans les termes attribué au second groupe

        Il s’agit donc d’un constat possible. A titre personnel ne connaissant pas Monsieur M. personnellement et ne m’intéressant que fort peu à son cas, je n’ai pas d’avis sur le sujet, puisque j’ai constaté que bien souvent, l’habit ne fait pas le moine et que les premières impressions sont souvent trompeuses. Combien de fois ai-je vu des employés de bureau se pontifier et critiquer le langage ou la manière d’être d’un plombier ou d’une femme de ménage…alors que les premiers ne lisent pas et n’ont pour culture que Netflix et quelques mangas et que les seconds n’ayant pas les moyens de se payer un abonnement à ce service sont des Pics de la Mirandole sur de nombreux sujets (histoire, mathématiques, art, philosophie, …).

    • Je n’imagine pas César ou Benito gueuler « je suis votre chef » à ses troupes. L’autorité du chef ne se décréte pas.

  • Une question me paraît intéressante. Seuls 2 pays imposent un usage extensif du masque à l’extérieur : la France et l’Espagne. Il est imposé par zones dans quelques autres : Belgique, Italie.. le nombre de testés positifs le plus élevé en Europe est en France et en Espagne. Cela est etrange. Pourquoi ne pas suivre la grande majorité des médecins et scientifiques qui disent qu » il est inutile à l’extérieur sauf en cas de foule dense?

    • Utile pas utile nul ne sait vraiment si cela à ‘une utilité. C’ est inverifiable en double aveugle et avec placebo…. Donc ce n’est pas scientifique.,c’est de la magie.

  • bah en effet comme dirait notre sibeth ..porter mal un masque peut être néfaste.. or le choix qui a été fait est de verbaliser non pas un mauvais usage du masque mais tout port du masque..que va faire le policier de base quand il verra un type avec trois tours de sopalin autour de sa bouche? il verbalise? un slip sur la tête?

    je n’aurais pas du dire ça, il va falloir se promener avec un certificat de conformité officiel, du masque, écrire dessus son heure de début de port..signe.. prouver que l’on s’ait désinfecté les mains..

  • Il suffit de regarder vers la Suède. Distanciation sanitaire responsable, pas de confinement plus qu’inutile (courbe épidémique et bilan identiques), pas de masque obligatoire et zéro nouvelle contamination. https://www.coronavirus-statistiques.com/stats-pays/coronavirus-nombre-de-cas-en-suede/

    • D’accord sur le principe, mais en pratique, comment pouvez-vous imaginer que les Français se comporteraient comme les Suédois dans leurs relations sociales ? Vous êtes déjà allé en Suède ?

      • Indiscutablement, les populations sont différentes. Les faits sont là, ils ont eu raison (l’Allemagne a choisi une autre voie, mais eux s’en sont donnés les moyens). Maintenant, jusqu’à quand allons nous être maintenus dans cette forme de tyrannie de la peur extrêmement délétère et liberticide ?

        • Ca n’est pas une tyrannie de la peur. Discutez avec les gens, ils n’ont pas spécialement peur (sauf de l’amende), ils sont surtout désespérés de n’avoir le choix qu’entre des dictateurs qui n’osent pas dire leur nom et d’autres incapables qui se proposent de les remplacer aux postes avantageux, mais certainement pas de donner, comme le réclame l’article, des consignes simples, souples et claires. Allez au théâtre, au bureau de vote, et ne changez rien à vos habitudes, ça marche en Suède parce que les habitudes de respect d’autrui y sont ce qu’elles sont. En France, la première consigne devrait être « Prenez de bonnes habitudes », et non « Obéissez ! ».

        • Enfin, il y a aussi en France ceux qui savent mieux que tout le monde ce qu’il faudrait faire ou ne pas faire, et qui agressent tous ceux qui ne pensent pas comme eux, alors que je n’en ai jamais rencontré comme ça en Suède ou dans les autres pays nordiques.

      • Et si au lieu de verser dans ce genre de fatalisme, on mettait l’accent sur la responsabilité, et que les autorités mettaient leur énergie à responsabiliser les Français ? – j’ai bien dit responsabiliser, pas contraindre.

        • Alors je serais le premier à signer, mais là nos autorités sont allées si loin dans les erreurs et même les fautes que ne vois même pas comment ils vont faire pour en sortir par le haut. quelle pataquès !

          • Quel Pataquès (Définitions de pataquès. Familier. Liaison fâcheuse dans le discours ; substitution d’un son à un autre. Discours confus, inintelligible. Situation embrouillée …)

  • « Vous n’y comprenez rien ? … Hé bien nous non plus

    Elle a compris qu’elle allait toucher une juteuse subvention et le maintien de ses privilèges payés par les autres.

  • Quels sont les « grands » scientifiques qui ont « éclairé la décision politique »?
    Par qui cette décision a-t-elle en réalité été « éclairée » (si l’on peut employer ce mot).
    Pourquoi l’OMS a-t-elle changé sa définition de la pandémie en 2019, permettant de baptiser « pandémie » ce qui n’était qu’une épidémie de grippe nouvelle (comme il y en a déjà eu par le passé).
    Pourquoi les médias du monde entier n’ont-ils parlé que de cela à partir d’un certain moment? Pourquoi ont-ils médiatisé le décompte journalier des morts, ce qu’on n’a jamais fait pour aucune maladie, et ce, bien avant le gonflement des chiffres (au moins dans certains pays, les méthodes de comptage ayant été différenciés)?
    Dans quel but le décompte journalier du nombre de cas remplace-t-il le décompte des décès?
    Que faudra-t-il pour qu’un nombre significatif de citoyens réalise que ce qui est premier dans cette histoire, ce n’est pas l’épidémie, mais l’intention de l’utiliser pour justifier un « Grand reset » économique, financier, politique et social et établir un contrôle des populations ?

    • Combien de temps et au bout de combien de mesures aussi liberticides qu’injustifiées va-t-on faire comme si l’on avait d’abord affaire à un problème sanitaire alors qu’il est politique?
      Quand les gens, en particulier les parents, vont-ils se réveiller?

  • Pagaille?
    A tout prendre je trouve que le slalom dans un océan de doutes est plus rassurant que l’unanimité dans la mauvaise direction (genre sauver la planète du RCA).
    Mieux vaut perdre quelques plumes que d’être corsetés dans un goudron consensuel.

  • C’est pour ça que la loi doit être simple et surtout ne pas inclure une liste exhaustive de situation (comme c’est fait dans pas mal de nos lois). La jurisprudence est un bon complément pour gérer les cas « à la marge ».

  • Cette fausse pandémie semble tenir lieu d’avertissement sans trop de frais pour tester ce qui pourrait être fait en cas de vraie pandémie. De ce point de vue, nous sommes les cobayes d’une gigantesque simulation afin d’être mieux préparés ultérieurement au cas où la menace d’une pandémie réellement fatale se réaliserait. Evidemment, c’est désagréable car cela s’accompagne (pour certains pays) du test de mesures liberticides.

    Le risque est que ce jeu de la dictature simulée devienne une réalité et un piège qui se referme sur des populations abusées. D’où la nécessité de remplacer la stimulation de la peur par celle du courage (on ne peut pas éprouver deux émotions antagonistes en même temps, c’est l’une ou l’autre) pour sortir de la confusion et mettre fin à ce test grandeur nature dans des délais annoncés.

  • Juste un détail, M. Laplace : l’épidémie est TERMINÉE. Alors mettez le masque si ça vous chante, quant à moi, n’était la prune qui m’attend si je ne mets pas ce fichu masque, je m’en passerais complètement.
    Car avec le raisonnement des autorités françaises, si en 2021 le coronavirus a disparu de la circulation, il leur suffira de tester massivement la population pour n’importe quel virus un peu agressif – ou qualifié de dangereux par les autorités – pour trouver quelques milliers de « cas », les médiatiser, et imposer la muselière et moult mesures aussi stupides que liberticides à tous et partout – ou suivant votre raisonnement basé sur le volontariat (c’est toujours mieux que la coercition, certes), pour que les deux tiers des Français apeurés s’infligent à eux-mêmes ces restrictions.

    Que l’on reparle du masque (et même du dépistage massif), éventuellement, quand les clignotants objectifs que sont les admissions à l’hôpital et les consultations en ville passeront à l’orange ; en attendant, ne nous laissons pas imposer cette peur panique et ces mesures liberticides et destructrices (d’emplois, de lien social et humain, de moral).

    • Vous avez tout à fait raison, tout ça est complètement du domaine de la demence.
      Je viens de me taper bfm faute de bande passante limitée sur cnews, bizarre, c’était totalement affligeant de bêtise.. Sur un peu de cnews j’ai vu censurer pas la maître du jeu l’historien disant des vérités… J’ai le boules, nous subissons une manipulation incroyable en démocratie mais, sommes nous reelement en démocratie alors qu’il n’existe pas d’opposition ?

    • Toutafai, il faut se souvenir de tout le binzz que le gouvernement a fait pour le H1N1 en 2009 qui était tout ce qui il a de plus bénin, une petite trachéite.
      Là on a une virose plus sérieuse, mais du niveau des viroses grippales, et les gouvernements ont pété les plombs. Tous les gouvernements sont maintenant des états providences, alias états nounou, qui accourent dès la plus petite gastro; Maman est là. et les citoyens-immatures en redemandent.
      CPEF

      • Rappel utile. D’après une fuite de quelqu’un du ministère de la santé à l’époque, il était prévu de vacciner, éventuellement de force (avec recours à l’armée) toute la population.
        Ça s’est arrêté brutalement. Les médecins ont dit qu’ils ne vaccineraient pas…

  • Si, ne connaissant rien à la musique, j’aligne au hasard un nombre suffisant de notes pour que cela puisse occuper un orchestre et son chef, je doute que le talent de ce dernier puisse miraculeusement rendre mon improvisation harmonieuse.
    Cette crise illustre une fois de plus le péché originel de la cinquième république qui assure le spectacle de la séparation des pouvoirs mais ne la pratique pas.
    Le parlement abandonne tout pouvoir à l’exécutif sans même lui-indiquer ce qu’il attend de lui. Ainsi il se dispense de contrôler son action puisqu’il ne peut comparer objectif et résultat.
    Et pendant ce temps pleuvent les prunes !

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