La peur du virus nous a-t-elle fait perdre la tête ?

Nous sommes devenus en un rien de temps une armée de bons élèves à l’écoute d’autorités imbues de l’immense pouvoir de protéger un pays entier contre un fléau mortel.

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La peur du virus nous a-t-elle fait perdre la tête ?

Publié le 7 septembre 2020
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Par Paul Touboul.

Voilà plus de quatre mois que nous sommes entrés dans un univers qui pourrait bien figurer dans un quelconque film d’anticipation. Du jour au lendemain le cadre de vie s’est transformé, des règles nouvelles sont apparues pour guider notre existence, nous nous sommes sentis menacés à tout moment et en tout lieu par un mal invisible et pourtant terriblement présent capable de frapper à sa guise et de régir notre sort sur cette Terre, un avant-goût de fin du monde s’est instillé en chacun.

Obéir aux consignes

Il devenait urgent d’obéir aux injonctions des gouvernants nous sommant de rester isolés chez nous, de n’en sortir que pour des raisons impérieuses et munis de documents justificatifs, d’éviter tout contact interpersonnel, de maintenir entre personnes une distance réglementaire d’un mètre au moins, portée ensuite à 1 m 50 puis deux mètres.

Il nous a été inculqué avec force messages l’intérêt de nous laver soigneusement les mains en toute occasion, d’éternuer ou de tousser en se protégeant du coude ou dans un mouchoir en papier à jeter ensuite.

L’usage de masques ? Certes, il paraissait tomber sous le sens mais l’intérêt pourtant en était débattu. Nous sommes devenus en un rien de temps une armée de bons élèves à l’écoute d’autorités imbues de l’immense pouvoir de protéger un pays entier contre un fléau mortel.

Déluge d’informations

Et l’évènement a vu son retentissement démultiplié par l’entrée en jeu des médias, au premier rang desquels la télévision, qui depuis ne parle pratiquement que de cela, faisant que tout autre évènement survenant sur notre planète perdait toute consistance.

Déluge d’informations avec ses redondances, débats à n’en plus finir, appel aux experts avec la caution de la science, paroles des politiques cachant ignorance et indécision derrière des formules travaillées, théâtralisation des faits digne de dramaturgies antiques, et au bout du compte, dans ce concert de voix venant de toutes parts une immense cacophonie.

Et pourquoi ? Parce qu’un pandémie virale venue de Chine envahissait notre pays. Que devait-on craindre ? L’irruption d’un ange de la mort, foudroyant et impitoyable ? Le ravage d’un pays sans défense avec des millions de morts ? Une dévastation dont on mettrait des générations à se remettre ? Réaliser que nous avons pu en arriver à ce degré de confusion, de désarroi et de panique, mérite que l’on s’arrête un instant sur l’historique et que l’on revisite les faits.

Retour sur la pandémie

Au départ une virose apparue à Wuhan, une ville chinoise, mégapole d’une dizaine de millions d’habitants. La nouvelle n’a pas fait à l’époque la Une des journaux. Nous étions en novembre dernier. Il était question d’un virus nouveau, donc non encore répertorié. Certes une diffusion aux pays voisins (Corée du Sud, Singapour, Taïwan) était enregistrée sans pour autant déclencher d’alerte générale.

Cependant, avec le temps nous parvenaient de plus en plus d’images de l’épidémie avec son cortège de malades et aussi de décès dans une ville qui paraissait en état de siège. À un moment donné, et sous l’impulsion des messages alarmistes émanant de l’OMS, l’inquiétude a gagné nos contrées.

Il y a eu ce formidable accélérateur qu’a été en janvier l’explosion de l’épidémie en Italie. La virose a frappé de plein fouet un pays au début désarmé face au cataclysme meurtrier, puis rapidement les mesures sanitaires appropriées ont été mises en route.

Un tremblement d’effroi a alors gagné notre pays sans que soit pour autant déclenché de plan d’urgence. Il est vrai que nous paraissions épargnés.

Dans le même temps des nouvelles inquiétantes nous parvenaient de l’Espagne toute proche. Et le 14 mars dernier le président français a finalement annoncé l’état de guerre et instauré le confinement.

L’épidémie a depuis fait son chemin. Le nombre de formes respiratoires graves a dépassé dans les régions les plus touchées (Est, Île de France) les capacités de prise en charge des services de réanimation obligeant à des transferts inter-régions voire vers des pays limitrophes.

Au plus fort de l’épidémie (fin mars-début avril 2020), le système sanitaire français a paru au bord de la rupture. Et il est vrai que le bilan actuel est lourd, de l’ordre de 30 000 morts, signe de la violence de l’attaque.

Pourtant, au vu du nombre de contaminations répertoriées, contagiosité et dangerosité du virus apparaissent limitées. La létalité dans notre pays parait tourner autour de 0,5 %, elle semble même descendre à 0,02 % chez les moins de 20 ans. Par contre elle pourrait atteindre 8 % à 80 ans et plus. Ce pic de gravité dans le grand âge semble attesté partout.

Quelle prise en charge médicale ?

Et là se pose bien sûr la question de la prise en charge, laquelle dans notre pays a fait l’objet de débats houleux et dont nous ne sommes toujours pas sortis.

Quid de l’association chloroquine-azithromycine prônée dès le début par le professeur Raoult à Marseille sur la base d’informations provenant de Chine et issues de données provenant d’études limitées ? D’autres antiviraux semblent avoir fait l’objet d’essais non contrôlés finalement abandonnés en raison d’effets secondaires marqués. Quant à l’azithromycine, antibiotique généralement prescrit contre les infections respiratoires, une action antivirale du produit a été invoquée, à moins que ne soit ciblée dans certaines cas une bactérie opportuniste.

Dans les faits, les préconisations chinoises semblent avoir été assez largement suivies notamment dans les pays du sud-est asiatique, lesquels, entre parenthèses, ont résisté plutôt bien à l’épidémie.

Fallait-il donc traiter chez nous tout sujet contaminé dès le début de la maladie ? Contre cette idée a fait front une opposition tranchée coalisant nombre de praticiens hospitalo-universitaires, virologues et infectiologues notamment, et ce au nom de l’exigence scientifique de vérité puisque la proposition chinoise relayée par le professeur Raoult n’était pas validée par des études contrôlées.

Or, entamer des essais où les produits testés sont évalués par comparaison avec une population témoin identique laissée sans traitement requiert du temps, lequel risque d’outrepasser celui de l’épidémie. Cela n’a pourtant pas empêché nos experts de choisir cette voie et de continuer à s’opposer à l’autre.

Force est de constater qu’il n’en est pour l’instant rien sorti, alors que l’épidémie semble entamer actuellement sa décroissance. Certes la prescription signée Raoult a continué d’être appliquée, semble-t-il plus qu’il n’y parait, et en premier lieu à Marseille avec des résultats probants, mais jamais sur une base générale.

La seule concession faite officiellement a été d’en recommander l’usage dans les seuls hôpitaux et pour le traitement des formes sévères.

Alors, que l’on s’inquiète d’un déversement de médicaments dans une situation nouvelle où faute d’expérience on peut craindre légitimement des effets secondaires graves minant un potentiel bénéfice, une telle prudence va de soi et est au fondement de l’éthique médicale. Mais était-ce le cas ici ?

Les données tirées de l’expérience chinoise méritaient à tout le moins d’être prises en considération. Les résultats, certes parcellaires, offraient matière à réflexion. Et puis les médicaments incriminés sont archi-connus, la chloroquine est depuis des décennies prescrite à grande échelle dans la prévention du paludisme et continue chez nous d’être d’un usage courant dans les pathologies auto-immunes comme le lupus ou la polyarthrite rhumatoïde. A-t-on jamais entendu parler de complications sévères en limitant l’usage ? Certes, non.

Entrave des médecins, mesures aléatoires

Alors pourquoi tant de réticence et même d’opposition au nom d’exigences scientifiques inapplicables dans l’urgence ? Et de quel droit entraver la pratique des médecins en la matière ? Qu’ils aient la liberté de prescrire des produits qu’ils connaissent bien et dont en situation d’incertitude, comme ici, ils aient à en reconnaitre ou non l’intérêt, quoi de plus banal dans ce métier où les faits de ce genre abondent !

Et l’on a été jusqu’à dire, pour justifier l’abstention, que dans 90 % des cas la contamination est bénigne et ne nécessite aucun traitement. C’est là, je trouve, faire bien peu de cas des 30 000 morts, un bilan qu’aurait peut-être allégé une prise en charge active des malades. Il semble qu’à l’étranger ce débat n’ait pas donné lieu comme chez nous à une crise de nerfs pleine de sous-entendus malveillants.

Autre élément de surprise pour le médecin que je suis, l’adhésion comme allant de soi aux mesures de confinement. Après tout, se protéger du virus en se calfeutrant, se conçoit bien. Mais en est-on si sûr ?

Une telle mesure appliquée dans la plupart des pays concernés à différents degrés a-t-elle eu un impact décisif sur le mode d’expansion et l’ampleur de l’épidémie ? On aimerait l’affirmer, mais, avouons-le, en dehors de professions de foi, toute certitude fait défaut.

Il a été montré, calculs théoriques à l’appui, que depuis le confinement l’ampleur du développement de la virose avait été entamé entrainant un abaissement du pic des contaminations. Est-ce bien sûr ? Les courbes reflétant le suivi de l’épidémie en France ressemblent bien à celles de toute virose avec un aspect en cloche caractéristique.

Que l’invasion du covid-19 ait été quelque peu contenue, empêchant l’explosion des capacités hospitalières, cela semblerait le cas, mais encore une fois, une telle présomption n’est pas vérité.

Et puis fera-t-on jamais le décompte des dégâts collatéraux du confinements (conflits de personnes exacerbés en vase-clos, violences, malades se négligeant ou laissés à leur sort, vieux coupés des leurs, troubles psychiques décompensés, perte de travail et explosion du chômage, faillites multiples, misère sociale) lesquels pourraient bien à terme compromettre le soi-disant bénéfice sanitaire ?

Catastrophisme ambiant et peur d’une « deuxième vague »

Pourquoi fallait-il aussi que sous prétexte de nouveauté, ce virus se distingue des agents de son espèce vus dans le passé, soit l’objet des craintes les plus folles à tonalité parfois apocalyptique, ait vocation à nous surprendre et même à nous désemparer, devienne un ennemi public chaque jour plus terrifiant ?

Le catastrophisme ambiant s’en est donné à cœur joie. Chaque jour a amené son lot de soupçons, de craintes, d’informations faisant craindre le pire, de nouveaux maux attachés à ce virus démoniaque, le tout balayé ou non par les informations du lendemain.

Et comme si on n’en avait pas fini avec son machiavélisme, voilà que l’épidémie finissante est maintenant soupçonnée de n’avoir pas dit son dernier mot et de nous préparer une surprise de taille : une deuxième vague. Pourquoi ? Sur quels arguments ?

Le degré de contamination de la population ayant été modeste, le virus resterait sur sa faim et prêt à de nouvelles conquêtes. Des conjectures, encore des conjectures, qui pourtant ont fini par s’imposer et dessiner le nouvel horizon de la maladie.

La fabrication de l’opinion

Mais revenons à la télévision. Elle a contribué à faire d’une virose, dont il fallait certes se défendre, un évènement grandiose, planétaire. Le contact avec la réalité telle qu’elle était et finalement cernable a été perdu et remplacé par la vision d’une fantasmagorie terrifiante dépourvue de repères.

Le visage de l’épidémie a été recomposé, c’est un produit de novo qui a émergé, ouvert à toutes les conjectures et aux hypothèses les plus débridées.

Dans ce sillage a pris forme un courant de pensée dominant surfant sur cette version hard de l’épidémie alors que tout autre discours devenait inaudible (cf. Raoult). Cette fabrication de l’opinion est à méditer, elle ne manque pas de susciter question dans une société comme la nôtre pourtant ouverte.

Comme quoi, en réplique à la peur, peuvent naître des courants d’idées univoques, à vocation autoritaire, qui occultent le libre débat démocratique. Et on en a eu un aperçu ici.

En fin de compte, que s’est-il passé réellement ? Un beau jour a émergé et s’est répandu partout un nouveau germe appartenant à cette famille de virus respiratoires appelés coronavirus. Tout était à craindre puisque son comportement ainsi que les moyens de le combattre restaient à découvrir. Et les dégâts causés ont impressionné.

On semblait curieusement avoir oublié que dans le passé certaines épidémies de grippe avaient aussi frappé avec violence, s’en prenant surtout comme le coronavirus aux sujets âgés et fragilisés. Cependant, à l’époque, il n’en était pas fait état journellement à la télévision et aucun décompte des décès, de l’ordre de 20 000 morts l’hiver 2017, n’était tenu, comme aujourd’hui, à l’unité près.

Peu à peu, et au-delà de l’enflure manifeste apportée à l’information, les données acquises sur la maladie ont dessiné un profil plus conforme. Et l’épidémie semble suivre un décours connu par ailleurs.

Alors fin de partie ? Non, car en raison du récit développé à propos de la virose, la gestion du déconfinement est entachée de mille craintes donnant l’impression que nous marchons à reculons, la peur au ventre. Le monstre reste tapi dans la conscience collective et le pire est toujours à craindre.

Formatage des esprits, retour au Moyen-Âge

À l’encontre de ce que les épidémies nous ont appris depuis l’aube des temps quant à leur mode d’extinction, l’on persiste à forger d’autres scenarios dont celui de voir renaître de l’hydre une nouvelle tête. Notre humanité est moins malade du virus lui-même que de son existence fantasmée, laquelle continue de nous poursuivre.

Peur, peur, quand tu nous tiens ! Habitants de pays modernes, développés, nous avons fait le retour aux grandes peurs du Moyen-Âge et y avons sombré, aidés en cela par la technologie audio-visuelle qui a donné aux messages délivrés une écoute planétaire.

Et les montagnes de données chiffrées actualisées au jour le jour ont pris place dans un récit qui s’est structuré faisant de l’épidémie un évènement tragique unique en son genre. Oubliées les références antérieures, lesquelles auraient pu aider à recadrer la crise présente et à déciller le regard. C’est la vision d’une terra incognita qui l’a emporté véhiculant dans son sillage les projections les plus folles.

Et quel n’est pas mon malaise de voir, en cette phase de déconfinement, circuler des gens masqués, qui s’efforcent, comme on nous en a rebattu les oreilles, de maintenir avec l’autre le plus de distance possible, s’en prennent parfois hargneusement, dans les files d’attente des magasins, à ceux qui ne portent pas le sacro-saint masque, exhalent une peur devenue un credo fermé à toute argumentation.

Ce formatage des esprits, je ne m’en cache pas, me fait peur. Je ne peux m’empêcher de faire retour aux heures sombres de notre histoire où la propagande tendait à harmoniser les comportements au profit d’idées-force qui se voulaient vérité. On peut tout demander à un peuple sous emprise.

Il est certes des motifs honorables, le coronavirus en est un, et d’autres moins, pareille distinction pouvant cependant fluctuer selon les époques. Cette malléabilité du corps social acquiert une ampleur inédite à l’ère de médias d’information omniprésents, intrusifs, et à rayonnement planétaire. Elle offre plus que jamais matière à réflexion.

Loin de moi ici l’idée de minimiser ce qui s’est passé et d’amoindrir la gravité de cette épidémie dont le bilan est sans conteste lourd. Simplement, en tant que professeur de médecine, je me suis senti tout au long de cette affaire en décalage avec l’histoire qui m’était proposée, n’ayant de cesse de la mettre en perspective et de l’inscrire dans le passé millénaire des épidémies.

C’est cet oubli du passé et de ses enseignements qui m’a surpris de la part d’un monde contemporain en effervescence entré dans un combat considéré comme unique en son genre et sans équivalent.

J’ai vu aussi dans cette aventure croître et embellir, au-delà des motifs scientifiques, les querelles d’ego entre leaders de la médecine, des querelles qui, même feutrées, ont été impitoyables, avec en arrière-plan le lobbying de grands groupes pharmaceutiques. En fera-t-on jamais le bilan dans l’avenir ?

Quant à nos gouvernants, Ils ont eu la tâche difficile de définir un cap face au bouillonnement d’un univers en ébullition. Force est cependant, à leur encontre, de devoir déplorer l’absence de boussole, des stratégies de gestion de l’épidémie brillant par leur vacuité, sans compter les mensonges d’État sur les réserves sanitaires.

Et que dire des incohérences d’un ministre de la Santé qui prive les officines et donc les médecins de l’usage de la chloroquine, prend prétexte d’un article du Lancet, pour signifier l’interdiction d’usage du médicament, et puis revient sur sa décision après que l’éditeur de la revue anglaise ait pris lui-même ses distances avec l’article en question ?

La peur du « virus qui circule toujours »

Je pensais clore ces considérations en même temps que sonnait le glas de l’épidémie. Or l’été n’a pas mis fin à la saga. Avec quelque retard, et l’épidémie finissante, les tests de dépistage sont entrés en action.

Le combat continue, tel est le nouveau slogan. Le virus circule toujours. Des cas de contamination découverts ici ou là raniment la fièvre. Attention ! Petits clusters deviendront grands un jour, tel est le message à peine voilé que sous-tend chaque décompte.

On se prend pourtant à penser que l’invasion virale initiale ait pu traîner derrière elle des restes disséminés qui essaiment tardivement, contaminations qui sont d’ailleurs le plus souvent inapparentes. Ceci, lors de toute virose, est peut-être plus banal qu’il n’y parait.

Que je sache, on ne pratique jamais de dépistage à grande échelle au décours d’épidémies de grippe saisonnière. Qui sait si n’apparaitraient pas là aussi des clusters ignorés.

Plus que jamais le masque est de rigueur alors même, il faut le rappeler, qu’une telle injonction n’était pas de mise en pleine phase épidémique. On en vient même à réprimer les manquements à l’aide d’amendes, ou plus si récidive.

Une telle restriction de liberté, qui en d’autres temps aurait scandalisé, est désormais acceptée au nom de la sacro-sainte santé. Plus que jamais, les médias s’en donnent à cœur joie, le danger n’est pas écarté, la bête immonde nous guette. Refleurissent les chiffres de contaminés chez nous et ailleurs, la globalisation des informations en renforçant le potentiel anxiogène.

La peur gagne du terrain et infiltre les comportements. Et nous voilà entrés, par l’entremise d’un virus respiratoire, au fond banal, déguisé en entité diabolique, dans une ère de désordre planétaire car, évènement inouï, la grande majorité des États et leurs gouvernants se sont donné le mot, ont réagi comme un seul homme à la menace, chacun reproduisant ce qui se fait chez les autres.

« Ce virus qui rend fou », tel est le titre du récent livre de Bernard Henri Lévy sur l’épidémie. La formulation est on ne peut plus appropriée. Oui, il y a de la folie dans le tohu-bohu actuel. Et l’on est forcé de s’interroger sur les facteurs qui la sous-tendent.

La peur, la guerre et la disparition des libertés

De prime abord la peur, telle que nous l’avons déjà évoquée, entretenue par l’imagerie d’un fléau qui, invisible, est d’autant plus redoutable, décime aveuglément les populations rencontrées, se joue des stratégies d’évitement, semble renaître de ses cendres quand on le croit moribond, continue, des mois après l’agression, de laisser des traces de son existence. Telle est la présentation, disons officielle, de l’ennemi.

Le terme de guerre a été employé en son temps et l’on tremble à l’idée de ce qu’il adviendrait de nous, les humains, en cas de défaite. Curieusement cette dramatisation a résisté aux bonnes nouvelles qui nous parvenaient sur le comportement du virus et sa dangerosité limitée avec prédilection aux sujets très âgés ou malades.

Le débat démocratique, source vive d’une nation, a été lors de ces évènements mis à mal, évoluant de plus en plus vers un concert à une seule voix. Et dans ce sillage l’exercice des libertés publiques a été allègrement perverti au nom d’un objectif littéralement sacralisé, la santé.

Big Brother a été à nos portes. Il y a eu comme un avant-goût d’ordre imposé et d’embrigadement des esprits. Et chacun de courber l’échine. Le slogan certes était imparable : sauvons des vies.

Verrons-nous dans l’avenir apparaitre dans les manuels scolaires, parmi les conflits qui parsèment l’histoire humaine, cette guerre livrée au coronavirus comme préfigurant nos combats de demain ? Tout, dans ce qui vient de se passer, le laisse augurer.

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  • « nous »?
    le seul nous qui existe vient de l’admission que l’etat est légitime à gérer l’épidémie. donc NOUS sommes tenus de respecter ces règles..

    sinon, ça par dans tous les sens..
    si il ya une question, c’est bien celle ci, est ce que ce sont des politiques qui doivent gérer les épidémies?

    si vous répondez oui vous avez un problème.
    on peut dire ça pour l’education l’énergie etc etc..
    .notez que m^me les instances médicales ou scientifiques sont suspectées d’etre « vendus » par exemple à » big pharma »..

    • Moi je répond oui. C’est aux politiques de gérer un problème national. Mais depuis le temps il devrait avoir des plans et des référents de qualité pas les parvenus du milieu pourri parisien, pas des experts mais des spécialistes reconnus, autrement que par de bonnes places obtenues par copinage, par leurs actes

      • ok un mauvaise alimentation est cause de problèmes majeurs de santé publique qualifiable de problème national.. donc..
        la grippe est un problème national..
        mais pourquoi pas la gastro?

        est ce que ce n’est pas aux médecins de gérer un problème de santé publique chapeauté par des scientifiques?
        et pour être exact non pas un problème mais un problème potentiel..

        • En effet mais la grippe a un traitement national avec la campagne de vaccination visant les plus fragiles.. Pour l’alimentation on peut être obèse et bien portant et très heureux ainsi, ça ne relève pas d’une priorité nationale…. Dans le même genre il y a le sport obligatoire l’école obligatoire, c’est des privations de libertés totalement absurdes, le sport n’est pas la santé, quant à l’enseignement, la nation n’a pas besoin de ça, chaque individu sait gérer ses intérêts et si il ne sait pas.. On a pas besoin de millions de génies mais de gens faisant ce qui leurs plaît, des gens libres de leur choix… Imposer la maternelle pour mettre les femmes au boulot…. Avec notre chômage national, tres mauvaise stratégie… Surtout en cas de pandemie, tout s’arrête.

  • « On peut tout demander à un peuple sous emprise. »
    C’est dit dans le texte et cela résume tout, courbons l’échine, faisons ce qu’on nous dit de faire, en résumé laissons-nous diriger de manière à annihiler toute forme de pensée, de réflexion et bien sûr de rébellion.

    • j’insiste;.à partir du moment où vous acceptez le concept d’une autorité pour gérer la crise…la « soumission » ou l’obéissance me semble aller de soi..c’est de la légitimité de cette soumission dont il faut parler;. c’est une acceptation l’autorité..

      il y aurait une situation exceptionnelle.. pourquoi pas..?
      mais..par exemple la seconde vague qui va venir n’est en rien une situation virale exceptionnelle à court terme..
      là encore espagne .https://www.worldometers.info/coronavirus/country/spain/ cela semble un ordre de grandeur en dessous de la premier vague..on peut même là douter à bon endroit du comptage des victimes..

      d’ailleurs on entend pas beaucoup de résultats de simulations sur le bilan possible.. bizarre non?
      moins on a d’incertitudes moins les gens semblent capables de prévoir…

      or le qualificatif de situation d’exception dépend fortement du nombre de victimes possibles;.

      • mais je crois que ce qui annihile la rebellion a est la difficulté d’affirmer publiquement que la santé a bel et bien un prix… quand on arrive à dire qu’il faille éviter des morts à tout prix..ben forcement…

        NON on ne peut pas éviter des morts à tout prix. parce que si on dépense toute sa richesse pour éviter un mort, on en cause d’autres…

  • Oui, gouvernement et mèdias s’acharnent à propager la peur. La litanie du nombre de morts a été remplacèe par celle du nombre de restès positifs quand le nombre de morts est devenu trop petit pour effrayer. Ces testés positifs sont à tord appelés « cas » alors que la majorité ne sont pas malades. Le gouvernement prend des mesures stupides aux conséquences catastrophiques pour notre économie, nos libertés et notre vie si disant pour notre sécurité. En fait il est paniqué, et cherche à faire oublier ses actions criminelles durant la crise. Comment une personne qui a démontré un total manque ee sang froid peut-elle être ministre? Je pense en particulier à M.Veran qui prend des décisions stupides suivant une étude truquée , décide à contretemps de tester massivement et s’affole du nombre de testés positifs non malades..

    • On attend maintenant de Véran qu’il nous informe (honnêtement?) sur l’évolution de la maladie chez les testés positifs, quels symptômes, quel degré de gravité, combien hospitalisés, combien de morts parmi ces malades potentiels qui s’ignorent parce que bien portants juste avant le test?

      • Vous pouvez attendre. Comme personne ne le réclame publiquement, et que ces chiffres ne sont pas compilés dans les communiqués transmis par les ARS au ministère…

        • Je me doute bien que l’attente sera longue, voire infinie, et c’est pourquoi je pose régulièrement la question à mes interlocuteurs qui trouvent tout ça normal, obéissants qu’ils sont aux injonctions des politiques sans se poser un instant la question de savoir ce que tout cela cache.
          Si tout le monde continue de dormir, CPEF

      • En fin d’épidémie, idem pour la grippe, y a toujours quelques malades et quelques morts. Hier je regardais pour la région bordelaise, un cov le reste, la routine, 1 pour 26 selon le site de la secu donne hier dans un article.. Et c’est en zone rouge il me semble… Tout est bidon depuis de mois.

        • A Avorton.
          « Tout est bidon depuis des mois. »
          Oui, et en plus ils nous prennent pour des cons ! Aucun autre avis n’est toléré ! Pour exemple : le tribunal administratif de Strasbourg, suite à un dépôt de plainte (médecin et psychologue), a reconnu l’illégalité du port du masque en extérieure. La « sanction » de nos pignoufs est tombée 24 h plus tard : de « blanc », notre département est passé en zone « rouge »… sans aucune raison médicale !!! Curieux ?… Non ?

      • le zig est souvent en conférence de presse , pourquoi il n’y pas UN journaliste qui pose des questions qui relèvent du sens commun??

      • A C2MR7.
        Sans méchanceté de ma part, ne soyez pas naïf en espérant qu’un véran informerait un jour « honnêtement sur l’évolution de la maladie ». Bénéficiant pleinement du système et étant apprécié par lui (cf. son maintient au poste) il continue, avec l’appui de tous les guignols gouvernementaux, à distiller le poison de la « terreur du virus » afin de afin de museler et manipuler la population. Le but ? Eviter toutes manifestations exprimant le raz le bol général dû à l’incompétence et aux mensonges de ces pignoufs et, « expédier en catimini » lois ou autres décrets. Quant au souci de la santé publique, le gouvernement n’en n’a cure !
        Maintient du pouvoir, ré-élétion en 2022 sont les axes majeurs poursuivis par nos clowns à roulettes. N’ont-ils pas déjà posé les jalons en arrosant largement « certains médias » (un demi milliards € sur 2 ans 2021-2022) pour s’assurer leur « collaboration » pour ne pas dire leur propagande ?

        • Je ne suis pas naïf ( enfin plus du tout depuis quelques années) et vous remarquerez que j’ai mis un point d’interrogation à honnêtement. On sait aujourd’hui que « le virus circule encore » (mieux que l’information, enfin la vraie, pas la propagande! qui elle a mis le turbo!). Quant à 2022, est-on sûr que d’ici là la pression n’aura pas trop monté dans la marmite et fait sauter tous les bouchons? Genre gilets jaunes en pire ou en mieux ( comme on voudra). Le carnaval a assez duré et en général, à la fin, on brûle le roi en place publique et la fête est terminée. A mon avis, ça n’attendra pas 2022, peut-être même pas juillet 2021.

    • @majobo-Vous oubliez le premier ministre Edouard Philippe et son patron qui ont été les principaux décideurs

  •  » la bête immonde nous guette…. » la seule bête immonde qui nous guette , c’est l’état et ses valets ; après , il va leur falloir trouver le moyen d’obliger les gens à se faire vacciner sous peine de sanctions ; dieu merci je ne fais pas partie de ces pleutres qui ont peur de leur ombre et qui sont prêts à perdre leur liberté contre une soi disant sécurité sanitaire ou autre ;

    • A propos du vaccin il y a un petit article sur le sujet chez nos amis russes au nom de satellite, y a de quoi avoir peur des solutions vaccinales occidentales.

  • Quand de gens sont prêt à croire n’importe quoi du moment que c’est répète matin midi et soir il n’est pas anormal que des politiques sous influence et sans scrupules utilisent ce phénomène pour leur propre desseins. Le rca en est un bon exemple. Le peuple n’a pas peur, il mime la peur, c’est son seul moyen de défense.

  • Le virus a ouvertement démontré que c’est l’administration qui tue la France et qui bloque l’économie car ses nantis sont payés quoi qu’il arrive !!

    • L’administration tue la France mais qui à permis à cette administration de devenir tantaculaire et maîtresse absolue de nos vies ?

  • Excellent article, bravo pour cet historique et ses conséquences disproportionnées, mais profitables à certains (lobbies, gouvernants). Le peur règne partout, le but est atteint : le moutons suivent !

  • Le principe de précaution en France, revient à sauter d’un pont de peur d’avoir une gastro-entérite.

    • ..prendre des mesures proportionnelles face à un problème dont on ignore les proportions..
      le principe de précaution n’aide en rien quand on est face à une crise ne nature incertaine..pas contre, il permet d’interdire à peu près n’importe quoi en arguant de risques imaginaires.

    • A sauter d’un rocher, de peur que le pont soit mal entretenu et ne s’effondre quand on y grimpe…

  • @Bubulle- l n’est apparemment pas seul, Les Tontons flingeurs de la Covid-19

    • @goulio2 merci de ce lien qui rassemble ces vrais sommités médicales qui n’ont pas oublié le serment d’Hippocrate. Le problème c’est qu’ils sont (encore) violemment combattus et ostracisés. Et pardon d’avoir oublié le Pr Montagnier dans mon message précédent, lequel a subit une humiliation inqualifiable.

      • @Bubulle …L’inoubliable auteur de la mémoire de l’eau…!!!! MDR

        • @sigmund, j’attendrais un peu avant de me fendre la poire.
          Février 1600, G.Bruno n’avais pas tout juste mais soutenait l’héliocentrisme. Au bûcher.
          Juin 1633, Galilée abjure devant le tribunal de l’inquisition la thèse copernicienne pourtant vraie.
          Raoult, Perronne, et Montagnier sont de remarquables scientifiques à la carrière bien remplie. On attend vos publications …

          • Tiens ? L’avis général des commentateurs semblait pourtant sur d’autres articles que les publis ne valaient rien si elles ne confirmaient pas la valeur de l’HCQ et la fin, déjà bien loin dans le passé, de la pandémie…

    • Merci pour le lien.
      On peut ajouter Alexandra Henrion-Claude

  • Pourquoi nous refusons nous à admettre que depuis notre premier souffle nous sommes destinés à mourir. Nous avons tous un destin que nous ne contournerons pas. Nous sommes inégaux. Pour les uns se sera une maladie, pour d’autres un naufrage, un accident de voiture , de train ou d’avion, une mauvaise rencontre, et enfin des épidémies…
    La médecine quelques soient ses talents consiste autant que possible à accompagner et entretenir des vies, à soulager des souffrances, à soigner mais ne peut rien contre la destinée. Quand c’est l’heure, c’est l’heure. Si on est conscient de ce fait on échappe à la peur pour vivre et vivre pleinement.

  • Très bon article qui résume, hélas, parfaitement la situation. Cet état de terreur qui profite évidemment aux pouvoirs (gouvernement, sachants auto-proclamés) et aux grands labos pharmaceutiques rencontre son public docile car nous en sommes désormais à deux générations entières qui, en France, n’ont pas connu la guerre et qui ont complètement oublié que l’ « histoire est tragique » et que personne ne sort de ce bas monde autrement que les pieds devant. Cet état de sidération devant une menace (modérée au demeurant!) démontre avant tout l’extrême fragilité de nos sociétés occidentales.

  • On peut vainement participer à la cacophonie sur le sujet, mais si on veut rester simple :

    – le gouvernement n’a pas agi à temps pour faire face à l’épidémie.
    – la seule mesure qu’il a pris pour l’enrayer est un confinement en catastrophe, mal pensé, mal ciblé, mal délimité en durée, « apparemment » peu efficace, et économiquement catastrophique.
    – il ne peut plus agir sans se renier sur le « masque », les solutions hydroalcooliques, les transports, l’implication et la liberté d’action des professionnels de santé ni confiner.

    Il ne lui reste que la propagation de la peur comme moyen d’action. Encore un mauvais choix – et probablement biaisé par des arrières-pensées politiques qui sont elles aussi un mauvais choix.

    • Le gouvernement n’a pas agit à temps…. Je trouve au contraire qu’il à été très réactif puisqu’il a interdit avant l’épidémie le seul remède actif, ensuite il a refourgué tout nos masques et autres aux chinois pour pouvoir déclarer qu’ils sont inutiles et se justifier par leur absence…. Je ne continue pas, ça fait trop mal à la France.

      • Si, je continue, épidémie à Mulhouse et sa région, rien de l’autre côté de la frontière, épidémie en Italie, rien de l’autre côté de la frontière, épidémie en Espagne, rien de l’autre côté….. On importe des potentiels contaminés de Chine sans precautions et on les mets dans un coin particulièrement sauvage….

    • confinement en catastrophe… « apparemment » peu efficace
      Un simple coup d’œil à la courbe de l’épidémie montre que le déconfinement n’a eu aucune incidence sur la mortalité : https://www.insee.fr/fr/statistiques/4487861?sommaire=4487854
      Si le déconfinement n’a eu aucune incidence, c’est que le confinement n’en a eu aucune.
      On nous dira : oui mais c’était pour aplatir la courbe ! Pourtant, si on regarde la courbe suédoise, la nôtre est beaucoup plus ramassée dans le temps : 2 mois chez nous contre 4 mois environ pour la Suède pour descendre à un niveau de mortalité 20 fois moindre qu’au plus fort de l’épidémie.

    • si au moins les coupables démissionnaient…

  • Avez-vous tenté de mettre un masque malgré tout pour voir si on regarde alors comme un pestiféré, comme en France en mars ?

  • Très bon article. Effectivement, le pouvoir, les médias aux ordres de ce dernier et les « conseillers-experts » grassement payés par Big Pharma sont responsables de la psychose générale. Mais pas seulement, hélas. Dirigés par leurs émotions, et dans un esprit louable de compassion, de nombreux citoyens approuvent, sans recul, toutes les décisions prises au plus haut niveau. Je comprends leur état d’esprit et ne leur en veut nullement. Cela m’interroge simplement sur la capacité à réfléchir par soi-même enseignée dans les écoles au vu du résultat, notamment chez les plus jeunes, qui trouvent la perte de nos libertés tout à fait justifiée.

    • C’est bien pour ça qu’on les entretient dans une ignorance crasse en évitant de les cultiver et de leur enseigner les bases indispensables!

  • Pour analyser les derniers chiffres sur un milieu clos (ehpad et personnels), on peut prendre l’exemple récent d’un EHPAD aveyronnais : https://www.cnews.fr/france/2020-09-06/coronavirus-une-cinquantaine-de-cas-dans-un-ehpad-de-laveyron-995632
    Force est de constater que le virus n’est plus aussi virulent, y compris chez les plus fragiles

    • excellente donnée…et là on se heurte à notre méconnaissance sur les épidémies virales en général..en général pour un ignorant comme moi, on pense épidémie s’arrête si saisonnalité ou immunité de groupe…il serait bon de lever le doute sur les raisons de la virulence moindre..si c’est du fait du virus..ou d’autres causes..

      je ne sais par exemple immunité face au virus très variable et plus faible en « hiver »..et si l’immunité est plus faible en hiver on doit être en mesure de comprendre pourquoi..carence ou autre et d’AGIR…

      en fait pour digresser ça reste pour moi un mystère un certain nombre de maladies voire de maux symptomatiques ,certaines douleurs articulaires par exemple , semble être fortement saisonniers voire « climatiques » sinon météorologiques .. je ne comprends pas que ce ne soit pas une piste de recherche..
      ce serait quand meme con de se rendre compte que on pourrait éviter la moitié des morts de la grippe avec une cuillerée de gibolin… des lampes uv, des bains de sièges…plus de sommeil..
      mauvais sujet de recherche? pas de rentabilité? je ne sais pas..jamais compris ça..

      • Ca parait logique, plus un virus est virulent, et donc à des chances de tuer sa victimes, moins il contaminera. Les souches asymptomatiques restent et les souches tueuses disparaissent avec la mort ou l’isolement du patient.

        • oui.. à condition que l’absence de symptômes soit causée pas des formes de virus moins virulentes..présentes au départ..et immunisant contre les plus virulents..non? je suis trop paresseux pour lire la littérature sur les épidémies..et pas si sur qu’on les comprenne encore.

      • Mais le gibolin vous fait regretter d’être mort…

  • Pas un masque, pas de confinement et seulement 2 morts par jour en moyenne en Suède, c’est moins que la France hystérique (18 en moy sur les 7 derniers jours pour une population 6 fois plus nombreuse, faites le calcul), mais allez faire comprendre ça aux pieds nickelés qui nous gouvernent…

    • Le nombre de morts dans les différents pays dépend fortement de la façon de les comptabiliser…

      • Pour la France et la Suède, on est à peu près dans les clous s’agissant de compter les morts du Covid, si on en juge par la surmortalité (en fait il y a une légère surestimation, 10 à 20%, dans les deux cas).

      • La manière française nous donne ce soir 10475 décès en Ehpad, soit quand même 13 de moins que le 23/6, et même 66 de moins que fin juillet. Des statistiques qui n’ont rien à envier aux quintaux de blé de l’URSS, alors que les suédoises ne montrent pas les mêmes accrocs.

    • oui…alors il ya des pays qui peuvent donner des leçons à la suède sans doute et encore, on fait le bilan à la « fin »…mais la france..on rigole ferme…bon..on n peut as comparer les chiffres suédois » bruts » la suède a une démographie et une sociologie, un climat différent etc.. mais l’ordre de grandeur est sans doute là..
      le confinement ne semble avoir eu pour effet mesurable que d’éviter des épidémies dans certaines régions..

  • Sauver des vies à tout prix? Mais notre gouvernement de philanthropes a carrément laissé mourir les vieux, et en plus les a isolé de leurs proches!

  • Voilà plus de quatre mois que nous sommes entrés dans un univers qui pourrait bien figurer dans un quelconque film d’anticipation. ..
    Comme « Contagion » par exemple…

  • Le nombre de morts fait partie de l’opération d’ingénierie sociale qui a été menée: d’une part, il a été volontairement surévalué en assimilant au Covid de nombreux décès dus à une autre cause, d’autre part, les préconisations politiques ont contribué au décès de nombreuses personnes.
    Il fallait qu’il y ait beaucoup de morts et que la perception du public soit amplifiée par des annonces morbides quotidiennes. Il fallait aussi que le public croie qu’il n’y avait aucun traitement, d’où le barrage contre l’HCQ et autres traitements qui ont eu des effets positifs.
    On ne peut donc se prévaloir de 30000 morts pour dire, a posteriori, qu’il fallait prendre toutes ces mesures. Cette épidémie pour sérieuse qu’elle soit, n’était pas la première grippe à faire des ravages, et fe ne sera pas la dernière. Elle aurait pu – et dû – être traitée comme tous les épidémies de grippe depuis es années. La manipulation continue quand on nous dit que le virus ne disparaîtra pas: c’est le cas de tous les virus, ils sont simplement plus ou moins virulents, en général moins avec le temps.
    Les mesures qui vont suivre, non plus au motif des décès, mais des « cas » détectés (avec une utilisation inappropriée et scandaleuse des PCR) ne seront pas plus justifiées. Le public sera encore manipulé afin qu’il consente à des mesures liberticides. Vraisemblablement, ce sont les enfants et les jeunes que l’on va tester en milieu scolaire, et comme il y aura beaucoup de positifs (il suffit d’avoir eu un rhume à corona plus ou moins récemment), nous serons reconfinés. De façon ciblée cette fois-ci, Macron lui-même l’a annoncé.
    Et les Français, tétanisés par la peur et qui ne vont pas chercher d’autres infos que celles de Pravda-TV, seront l’accepteront. Et tant qu’ils l’accepteront, on ne voit pas pourquoi nos dirigeants s’en priveraient, d’autant que cette politique – mondiale – leur est dictée en très haut lieu, avec vraisemblablement quelques moyens de pression.

  • Merci pour cet excellent article.
    Ces zombis masqués déambulants dans les rues, oublient que le 10 juillet la fin de l’urgence sanitaire avait été décrétée… par les mêmes pignoufs qui imposent maintenant le masque…?!? L’a-t-on déjà oubliée ?
    La population accepte, sans se révolter, le masque obligatoire sous le casque des motards, mais pas pour cyclistes ?… le masque obligatoire pour les piétons, mais pas sur une terrasse de café ?… traduction : le motard contamine, le cycliste non ; le piéton est contagieux, mais s’il s’assied à une terrasse de café il s’auto-immunise et ne contamine plus… ??? Jusqu’où ira cette absurdité démentielle ? Cet esprit « mouton » et ce manque de bon sens me révolte. Comment réveiller tous ces robots masqués ? Mais si c’est leur choix, ils n’ont qu’à se laisser mener à l’abattoir !!
    J’apprécie beaucoup la phrase « le virus circule toujours ». Nombreux sont les virus, les bactéries et parasites qui « circulent » dans ce monde. S’il faut attendre que toute cette « faune microbienne » soit anéantis pour pouvoir se mouvoir librement… autant construire en urgence des bunkers individuels à atmosphère stérile, de s’y enfermer et d’attendre… Avis aux amateurs !

  • Merci Docteur pour cette tribune indispensable et édifiante.

  • Merci pour cet article!
    Un des points noirs les plus embetants est le manque de culture scientifique chez la majorité des gens: presque personne pour critiquer des thèses non fondées et énoncées comme des vérités bibliques comme par exemple l’efficacité des confinements, le port systématique du masques, les 1m de distances,…

    On est pas plus intelligents qu’au moyen-age finalement.

  • En plus d’avoir propagé la peur , le gouvernement , par son attitude répressive, instille la culpabilité! Si vous ne portez pas de masques, vous etes un dangereux criminel!

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Nicolas Quénel est journaliste indépendant. Il travaille principalement sur le développement des organisations terroristes en Asie du Sud-Est, les questions liées au renseignement et les opérations d’influence. Membre du collectif de journalistes Longshot, il collabore régulièrement avec Les Jours, le magazine Marianne, Libération. Son dernier livre, Allô, Paris ? Ici Moscou: Plongée au cœur de la guerre de l'information, est paru aux éditions Denoël en novembre 2023. Grand entretien pour Contrepoints.

 

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