Les Républicains, le parti LR vendu à la découpe

À moins d’un sursaut, le grand perdant sera la France, puisque Les Républicains préfèrent se saborder plutôt que de tirer parti du chaos généré par le camp adverse.

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Les Républicains, le parti LR vendu à la découpe

Publié le 6 septembre 2020
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Par Claude Robert.

Alors qu’avec Macron, l’économie, la sécurité et la santé des Français prennent l’eau de toutes parts, l’un des ténors de LR (Les Républicains) propose de s’allier avec lui pour 2022 ! Christian Estrosi n’est d’ailleurs pas le seul à soutenir l’héritier de Hollande. Que se passe-t-il donc qui justifie de telles postures ?

Donner les clés à un rival politique est un acte de bravoure lorsque ce rival vous est supérieurement efficace pour servir votre pays. A l’inverse, abdiquer devant un homme politique en situation d’échec généralisé apparaît complètement paradoxal. Mais pire encore, ce sont les motifs invoqués par Estrosi qui laissent pantois :

« Pour ne pas gâcher tous les talents de la droite, passons un accord avec Emmanuel Macron pour qu’il soit notre candidat commun à la présidentielle et que ceux-ci puissent participer au redressement de notre pays », lance-t-il (France Info 31/08/20).

Plus cruel encore : « Il existe beaucoup de talents chez nous mais, soyons honnêtes, aucun d’entre nous ne s’impose pour concourir à la présidentielle ».

« Bien évidemment, il y a des conditions et cela doit se faire sur la base d’un projet commun » ajoute-t-il pour faire bonne mesure. Sauf que ces conditions invoquées, lorsqu’il les détaille, se résument au seul domaine sécuritaire : « Agir avec force pour établir l’autorité et l’ordre » !

Tout juste fait-il une allusion à la décentralisation nécessaire de la santé dans son interview (Le Figaro 1/09/20) mais rien de plus. On croit rêver.

Le maire LR de Nice1 s’intéresse-t-il à l’économie ? Sait-t-il qu’avec Macron, la France qui truste la première place de l’OCDE en matière de prélèvements obligatoires voit ceux-ci poursuivre leur infernale progression ? Sait-t-il que malgré cette hausse des taxes, les chiffres du chômage, de la croissance et de la dette sont systématiquement moins bons que la moyenne européenne ?

Sait-t-il que la gestion crapoteuse de la pandémie a fait de la France l’un des pays les plus endeuillés au monde2 ? Il est évident que les difficultés de l’hexagone sont très loin de se résumer à l’insécurité.

Parce qu’incompréhensibles, totalement déconnectées de la réalité, on se doute qu’il existe derrière ces justifications des motifs autrement plus importants, parmi lesquels il est aisé de deviner :

  • une personnalisation historique du pouvoir politique ;
  • une irrésistible dépendance aux idées de gauche ;
  • un désintérêt pour les réalités et les solutions qu’elles requièrent ;
  • des calculs claniques et personnels récurrents.

Personnalisation historique du pouvoir politique

Avec Balladur, Chirac puis Sarkozy, la droite républicaine a certainement pris l’habitude de se laisser guider par un leader naturel. Aujourd’hui, en l’absence d’un tel rassembleur qui porte l’identité du parti, LR semble incapable de s’adapter.

Pourtant, deux ans avant l’échéance de la présidentielle, cette absence n’a vraiment rien de catastrophique. Ceci pour deux raisons évidentes :

D’abord, personne n’aurait prédit la victoire de Macron en 2017, véritable concours de circonstances, ne serait-ce que trois mois plus tôt ! Ni même celle de Hollande ! En réalité, les évènements combinés aux attentes des électeurs font très vite émerger l’homme ou la femme de la situation. Encore faut-il effectivement que celui-ci ou celle-ci ait la possibilité de se faire entendre…

Ensuite, la dégradation de la situation économique et sociale s’est considérablement accélérée depuis les politiques socialistes laxistes et délétères de Hollande et de son héritier Macron3. Les Français sont peu nombreux à connaître l’état économique réel de l’Hexagone mais tous ressentent concrètement la façon dont le déclin se matérialise chaque jour.

Dans un pays qui a besoin d’une libéralisation rapide de son économie et d’une réconciliation autour de ses valeurs sociétales, la droite républicaine semble politiquement bien placée pour élaborer le programme ad-hoc et le valoriser auprès de ses électeurs4. Encore faut-il concevoir ledit programme, et faire confiance en l’intelligence de ces derniers…

Les Républicains et leur irrésistible dépendance aux idées de gauche

Les aveux anti-libéraux de Chirac remontent à loin mais n’étaient pas une tocade. Répétés, et parfaitement clarifiés, ils ne font aucun doute quant à la conviction profonde de l’ancien président :

« Je suis convaincu que le libéralisme est voué au même échec que le communisme, et qu’il conduira aux mêmes excès. L’un comme l’autre sont des perversions de la pensée humaine »5.

Juppé ne s’était pas privé d’émettre des doutes sur les propositions de réformes libérales du candidat Fillon. N’avait-il pas perdu la primaire de la droite pour avoir sauté les étapes et préparé une stratégie de reconquête des électeurs de gauche au second tour de la présidentielle ? Piètre consolation, de nombreux électeurs socialistes s’étaient déplacés à cette primaire pour voter Juppé, unique candidat fréquentable à droite pour les belles âmes de gauche.

Au moins, l’ancien maire de Bordeaux a fait preuve de cohérence en ne renouvelant pas son adhésion aux Républicains. Tandis que c’est de l’intérieur même du parti que Sarkozy a distillé dans les médias une splendide bienveillance à l’égard de Macron fin 2017 (Le Point 30/10/17), pris sa défense contre les Gilets jaunes l’année suivante (Orange Info 19/12/18), et s’est même affiché plusieurs fois avec lui.

C’est encore Sarkozy qui aurait convaincu Macron de recruter Jean Castex, l’un de ses proches, comme Premier ministre (Challenges 3/07/20), fonction pourtant en charge d’exécuter le dirigisme étatique croissant de l’actuel président. Et accessoirement, de lui servir de nouveau fusible en cas de nouvel échec !

À cela s’ajoutent les propos tenus par d’anciens conseillers de Sarkozy, tels qu’Emmanuelle Mignon, Frédéric Lefebvre…

Désintérêt pour les réalités et les solutions qu’elles requièrent

Combien de partis d’opposition rêveraient d’une situation aussi propice à un renversement de majorité lors de la prochaine présidentielle ? Que faudrait-il de plus en effet qu’un bilan catastrophique d’un président sortant abhorré ?

C’est pourtant la situation actuelle qui s’offre à la droite républicaine, et qui lui fournit une occasion historique de casser tout espoir de réélection du président Macron.

Certes, l’individu est un orateur particulièrement roué, un acteur de première catégorie. Mais l’insécurité, la mortalité pandémique et les mensonges qui l’accompagnent, le chômage, l’accroissement des prélèvements obligatoires, les provocations vis-à-vis de la France séculaire, les gaspillages budgétaires ostentatoires, tout cela a un prix que n’importe quel parti d’opposition se débrouillerait d’exploiter jusqu’à plus soif.

Visiblement pas Les Républicains qui, à l’exception de certains caciques encore réveillés comme Woerth, Jacob et Retailleau, se gardent bien de critiquer quoi que ce soit !

Calculs claniques et personnels récurrents

La facilité avec laquelle il est possible de dresser une cartographie des alliances de personnes à l’intérieur de LR fournit la preuve irréfutable de l’existence de véritables clans. Ces clans sont d’ailleurs cimentés par des relations interpersonnelles qui durent bien au-delà des changements de premier secrétaire ou de logo.

Il existe autour de Chirac toute une constellation d’individus qui eux-mêmes ont généré des sous-constellations dont on perçoit encore, d’échéance en échéance, la solidité. Ce clanisme qui aujourd’hui s’étend jusqu’à la gauche (mais surtout pas au RN), s’est développé au mépris des urgences du pays.

Il se nourrit bien évidemment des intérêts personnels des ex-leaders au pouvoir symbolique encore important. Ce clanisme est même capable de saborder son propre camp, en attestent les belles peaux de bananes glissées pendant les déboires du candidat Fillon.

À moins d’un sursaut, dans cette histoire, le grand perdant sera la France, dont l’une des formations politiques majeures préfère se saborder plutôt que de tirer parti du chaos généré par le camp qu’elle devrait considérer comme adverse mais qu’elle ne cesse de courtiser !

  1. Et président de l’agglomération Nice-Côte d’Azur.
  2. 13ème à ce jour en nombre de morts par millions d’habitants, avec plus de 4 fois plus de morts que les Allemands pour ne citer qu’eux. Selon le professeur Perronne, 25 000 morts auraient pu être évités si une campagne de prévention avait été mise en place (dépistage, isolation des porteurs, soins immédiats, port du masque).
  3. Les politiques de Chirac et de Sarkozy (sur la seconde partie de son mandat) étaient elles aussi d’essence socialiste, et la dégradation était déjà bien engagée. Mais le bilan d’Hollande, comparativement au reste de l’Europe, constitue un échec remarquable dont de nombreux Français ne sont pas conscients.
  4. C’est simple : le libéralisme économique est détesté à gauche et encore plus à l’extrême gauche. Quant à l’extrême droite, elle s’assimile à l’extrême gauche sur ce plan-là.
  5. Cf. livre de Pierre Péan notamment.
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  • La France n’a pu se débarrasser de la droite la plus bête du monde.
    Les incompetants du style estrosi sont a évacuer d’urgence lorsque l’on voit et entend leur discours.Le petit » chef »de Nice veut tout contrôler ,tout savoir,et veut que ses règles liberticides soient respectées.
    Quant au LR il serait temps de se débarrasser de toutes les vieilles badernes de style Sarkozy et autres et faire place à des jeunes qui sont compétents.
    Sinon, bien qu’ils ne pensent que cela n’est pas possible ce sera le RN, parti dont les villes sont très bien gérées.

    • des jeunes compétents? ça existe? pour l’instant je ne vois que des branleurs en mal de notoriété avec des dents qui rayent le parquet, mais en politique il n,’y a que ça en réserve.

    • Les LR seront battus par Bigard. Macron sera battu par les Vers. Le RN sera battu par…

  • Soit ce sera la fin de la vieille division de la droite orchestrée par Mitterrand avec le FN en bouc émissaire, soit ce sera la fin de la France.
    Il faudrait évidemment que la droite de la droite se débarrasse de MLP et de ses idées socialistes (dont il est bien possible qu’elles aient surtout une visée électorale, le Français moyen étant très étatiste. Certaines personnalités du RN ont d’ailleurs une vision économique plus libérale).
    On n’a pas le c… sorti des ronces.

  • Serait-ce une si mauvaise chose que le parti se scinde? Il vaut mieux un noyau plus petit mais plus cohérent.

  • estrosi , avec son visage chafouin , ce faux cul ose proposer à la droite de s’allier avec un macron destructeur de la France ; c’est jamais très bon pour le pays quand des personnes aussi fourbes que ces deux là s’ingénient à garder le pouvoir  » quoiqu’il en coûte « ….

    • Estrosi comme ses comparses c’est une girouette qui ne pense qu’a son douillet, chaud et très rentable fauteuil de Maire/député/ministre (cochez la bonne réponse)..tous des pourris.

  • Et bien, sacré Estrosi, à croire qu’il n’y a jamais eu de mai 40 en France.

  • Il y a deux candidats potentiels qui se préparent en recours et qui n’ont toujours pas digéré l’avènement macroniste…FH et NS…Faut dire qu’il n’y a vraiment personne ni aux Républicains ni au PS

  • Les principes étatistes et socialistes que l’on retrouve sans exception dans toutes les factions de l’échiquier politique, de l’extrême gauche à l’extrême droite, ne sont rien d’autre qu’un symptôme et qu’une conséquence logique et nécessaire de l’adhésion aux valeurs républicaine française, constituées autour du rousseauisme et du jacobinisme…

    • exactement. Au moins, Estrosi montre qui il est réellement.
      Il n’y a que des socialistes sur l’échiquier politique, juste la couleur change.
      l’abstention en 2022 va être très massive !

  • Le problème principal dans tous nos pays est que la presse censée être un contre pouvoir est devenue LE pouvoir et l’incarnation du système.
    .
    Elle fait et détruit les hommes politiques, les présidents, elle décide de l’agenda du jour, de l’idéologie, elle matraque les peurs, minimise les dangers réels, ne parle pas de la réalité.
    Curieusement, même dans les pays ou elle n’est pas subventionnée la presse est infestée de gauchistes qui ont tous la même idéologie et les mêmes idées courtes, au point qu’ils empruntent à d’autres pays des ordres du jour ou des sujets qui n’ont aucune réalité dans leur propre pays.
    .
    C’est comme si nos pays étaient en fait dirigés par d’énormes Twitter peuplés de gauchistes stupides et les peuples constatent effarés qu’ils n’ont aucune voix et quasi aucune représentation politique puisque les « populistes » comme Orban, Trump, Bolsonaro sont qualifiés de « peste brune » et de danger majeur… Ce qu’ils sont, mais surtout pour cette presse et la gauche.
    .
    Certains pays s’en sortent mieux que d’autres car ils ont encore des contre-pouvoirs et/ou des peuples et systèmes politiques moins sensibles à cette propagande continuelle mais pour les autres, dont la france, c’est le grand naufrage.

    • Oui, ce n’est pas au niveau des Etats que ça se passe: il y a de super agences de presse comme l’IISS ou le CAPS qui sont contrôlées par des services de renseignements occidentaux et qui canalisent l’information vers l’AFP ou autres, et en contrôlent de fait, le contenu.

    • « peuplés de gauchistes stupides »

      Le problème est qu’au contraire le monde est infesté de socialistes pas stupides du tout.

      • Je les pratique depuis 40 ans, ils sont bêtes et incultes à manger du foin, mais appuient sur les bons leviers:
        Le miel gratuit, l’empathie, la jalousie, la peur, l’envie de contrôler les autres et comme ça ne suffit pas, finalement la menace d’être traité de sale « iste » et « phobe ».
        Certains sont sincères et croient vraiment faire le bien, d’autres ne voient pas plus loin que leur propre intérêt, un peu de pouvoir ou d’argent gratuit. La plupart ont un mélange des deux, le monde des gauchistes est simple, manichéen, compréhensible, il ne demande aucune réflexion et aucune culture, juste quelques slogans, c’est pour ça qu’il séduit.
        .
        Le libéralisme est souvent contre-intuitif, il faut être cultivé et avoir un bon esprit critique pour savoir tous le mal qu’il y a dans le bien apparent et vice-versa.

        • A Guillaume P Excellent commentaire, je partage complètement votre analyse !

        • Vous n’avez pas tort si vous pensez à l’adhérent lambda mais moi je fais allusion aux meneurs connus ou discrets qui sont d’une habileté démoniaque pour tromper les foules.

  • LR: Les Républicains. Même le nom est racoleur et vide de sens: la république n’est pas une idée, juste un régime.
    Que cette fausse droite, élevée à la mamelle collectiviste des idées de gauche, adepte de tous les renoncements et de tous les opportunismes, disparaisse enfin dans les poubelles de l’histoire. Lorsque les momies LR seront enfin à l’Ehpad ou passées dans la popoche à manu, une droite décente pourra peut-être se constituer.
    Vive la destruction créative.

  • Analyse profonde de l’état de la « Droite Républicaine « en 2020 :

  • Le problème c’est le peuple français ./
    Macron, Estrosi et al., quels que soient leurs talents, ne peuvent s’exprimer que comme des épiphénomènes végétatifs.

    • C’est totalement faux

      Si on additionne tous ce qui vote à droite en France , la Droite aurait gagné. toutes les élections à tous les niveaux depuis 40 ans.

      Le peuple est sain, comprend ou sont les problèmes et vote bien, ce sont les soit disant élites de la droite dites Républicaine qui sont pourries, refusant de s’allier avec l' »extrême » (ha ha ha) droite pour enfin réformer ce pays.

      L’Histoire ne sera pas tendre pour ces lâches et ces traîtres.

  • La machine à perdre n’a même pas été rangée qu’elle est déjà chaude pour le prochain tour ! Mais cette fois, ils vont carrément baisser le froc avant d’y aller à reculons … C’est mal barré.

  • Vous pouvez enlever Retailleau de la liste des personnalités LR qui osent critiquer le pouvoir macronien : il s’est joint au concert des loups hurlant à la mort contre VA dans l’affaire Obono : comme un gage de soumission à la Doxa politiquement correcte, je présume.

    Le parti LR est effectivement mort. Reste à savoir si les Français de droite vont être capables de faire émerger un candidat – hors de ce parti donc – portant des valeurs de droite traditionnelle, à la fois libérales et conservatrices. Car comme le disait Ch. Pasqua, si les Français savent ce qu’ils ne veulent pas, ils n’en savent pas pour autant ce qu’ils veulent. Il va être temps pour les gens de droite, paraît-il majoritaires dans ce pays, de savoir ce qu’ils veulent.

    • Les valeurs libérales doivent être incarnées dans les institutions au plus près des citoyens, les valeurs progressistes ou conservatrices sont alors débattues par ces derniers. Ouste l’Etat unitaire qui dépend de partis prisonniers du même bocal centralisateur et dirigiste.

    • « si les Français de droite vont être capables de faire émerger un candidat »

      Contre la quasi-totalité des médias du système et alors que 2/3 des Français sont directement dépendants de l’état soit par un emploi, soit par des « aides » soit par des prébendes et des privilèges ?
      Tout est remarquablement verrouillé pour que ça n’arrive pas y compris par le système à deux tours.

  • Le paitinisme n’est pas mort …

  • D’abord, personne n’aurait prédit la victoire de Macron en 2017, véritable concours de circonstances, ne serait-ce que trois mois plus tôt !
    FAUX : « L’opération Macron » a été préparée et lancée 15 mois avant sa ‘nomination’ comme président.

  • Au contraire, la disparition du parti LR permettra a une alternative d apparaitre. Pourquoi croyez vous qu Estrosi (et d autres) appele a voter Macron ?
    Car ils savent qu ils n ont aucune chance de gagner les presidentielles et veulent avoir des postes !
    Pour avoir une chance de gagner une election, il faut avoir un discours, une idee et que celle ci soit credible !

    Les LR ont gouverne la france en alternance avec le PS. Donc on connait leurs capacité et quasiment tout l electorat sait qu ils n ont pas l intention d appliquer ce qu ils promettent. C est juste du baratin electoral

  • En complément de votre article et des commentaires, une chose est à souligner : les partis de « droite républicaine » ne travaillent pas. Mais alors pas du tout !
    Quand on a aucune analyse de fond, on est la proie des arguments du camp d’en face. On se laisse traiter de fasciste par exemple, alors que le fascisme a pour origine le socialisme.
    Quand on n’a aucune colonne vertébrale intellectuelle, on avale des analyses stupides. « Macron est libéral » en étant l’archétype.
    Quand on ne regarde pas dans le détail ce que font nos adversaires, on ne peut pas argumenter. On résume la faillite de Macron au régalien alors que sur les champs économiques, sociétaux, culturels, etc. il y aurait beaucoup à dire.
    Quand on ne procède pas à un inventaire honnête de sa propre action au gouvernement, on se traîne comme un boulet un ex-président qui joue l’éternel retour.
    Ne reste plus alors que la course à la gamelle.
    Bayrou et Philippe ont ouvert le bal. Estrosi suit. Il ne sera pas le seul.

    • Blondin Tout à fait exact. C’est ce que dit l’article en parlant de désintérêt de la droite pour la réalité, les programmes, l’économie. En l’absence d’analyse et de conviction, la droite suit la gauche

  • Bon, LR et LREM ont en commun LR, c’est déjà un signe. Et comme EM c’est Emmanuel Macron, reste plus qu’à accoler. Facile, cela ne mérite pas quelques centaines de Keuros pour un slogan et un logo…

  • L’oligarchie au pouvoir depuis 50 ans n’a qu’un seul problème: comment embobiner les électeurs la prochaine fois? Faire en sorte qu’un maximum s’abstiennent est une partie de la solution. Quelques casseroles pour en décourager d’autres, on peut leur faire confiance pour les sortir du placard.
    Mais cela sera-t-il suffisant cette fois-ci? Pas sûr du tout

  • La machine à perdre se met déjà en route. On se trouvera donc toujours devant le même dilemme. Les gens oseront-ils voter RN? Pourtant les LR ont des personnalités intéressantes à présenter : je pense à l’ancienne collaboratrice de Juppé, à Retailleau, à celui qui s’est sauvé du LR pour présider les Hauts de France. Mais il faut une force de persuasion personnelle au dessus des clivages partisans. Il y a aussi Sarkozy!
    L’objectif prioritaire devrait être de chasse Macron.

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