Les anticapitalistes d’aujourd’hui sont plus proches du fascisme qu’ils ne le pensent

Les idéologies anticapitalistes méprisent la liberté individuelle et ont une vision mystique du rôle et de la nature de l’État. Elles finissent en dictatures et apportent la misère.

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Les anticapitalistes d’aujourd’hui sont plus proches du fascisme qu’ils ne le pensent

Publié le 10 août 2020
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Par Fabrizio Ferrari.
Un article du Mises Institute

À l’occasion de la crise économique provoquée par la pandémie du covid-19, nous voyons encore une fois les soi-disant économistes, les historiens, et les experts tenter de proclamer l’échec du capitalisme.

Leurs critiques de l’organisation capitaliste de la coopération et de la coexistence humaine sont diverses, mais trois variétés d’attaque idéologique contre le capitalisme semblent apparaître plus souvent que d’autres.

À propos de l’anticapitalisme, on néglige souvent un élément : même si l’anticapitalisme est généralement associé au socialisme et aux mouvements de gauche, on peut trouver la même mentalité anticapitaliste dans l’idéologie fasciste.

Le fascisme n’est qu’une variété particulière de socialisme, tout comme le communisme lui-même. Par conséquent, le fait que les fascistes et les communistes partagent le même mépris pour le capitalisme ne devrait surprendre personne.

La meilleure façon de comprendre la mentalité anticapitaliste du fascisme — et à quel point les arguments des anticapitalistes contemporains sont proches de ceux de Benito Mussolini — est de lire l’essai de Mussolini de 1932 intitulé La doctrine du fascisme écrit en collaboration avec Giovanni Gentile, l’idéologue philosophique reconnu du fascisme.

L’attaque que Gentile et Mussolini mènent contre le capitalisme est (au moins) triple, et sa rhétorique sous-jacente n’est pas différente de celle des mouvements anticapitalistes et prétendument antifascistes contemporains.

Tout d’abord, Gentile et Mussolini préconisent un plus grand rôle de l’État dans l’économie.

Deuxièmement, ils condamnent à la fois l’individualisme méthodologique et politique, affirmant l’importance du collectivisme et des identités collectives.

Troisièmement, ils blâment l’économie et le rôle que jouent les contraintes économiques dans le comportement humain, en déplorant le matérialisme et en préconisant des gouvernements transcendant les lois praxéologiques et sociologiques de l’économie.

Anticapitalistes et fascistes pour une intervention de l’État toujours accrue

Lorsqu’il s’agit de plaider en faveur d’un gouvernement élargi la première étape des anticapitalistes est de rabaisser la liberté et le libéralisme classique.

Dans le paragraphe intitulé « Rejet du libéralisme économique – Admiration de Bismarck », Gentile et Mussolini écrivent que « le fascisme est certainement et absolument opposé aux doctrines du libéralisme [classique], tant dans la sphère politique que dans la sphère économique ».

N’est-ce pas une musique familière ? Est-ce tellement différent des appels de nombreux gauchistes à repenser le néolibéralisme et le capitalisme ?

Quelques paragraphes plus loin (« La primauté absolue de l’État »), les deux fascistes — commentant ce qu’ils croyaient être l’échec archétypal du capitalisme, à savoir la récession mondiale de 1929 — affirment que les crises économiques « ne peuvent être réglées que par l’action de l’État et dans l’orbite de l’État ».

Cela diffère-t-il beaucoup des prises de position des liberals (c’est-à-dire des sociaux-démocrates) contemporains en faveur des politiques interventionnistes et de leurs tentatives de placer le capitalisme sous un contrôle gouvernemental plus strict ?

Si ce n’était pas assez clair, juste quelques lignes plus haut (au tout début du même paragraphe), Mussolini et Gentile montrent ce qu’ils veulent dire, dans la pratique, par leur mépris pour le libéralisme classique.

En fait, ils reprochent à l’État minimal du libéralisme classique de « limiter ses activités à l’enregistrement des résultats » qui découlent de la dynamique économique, au lieu de « diriger le jeu et de guider le progrès matériel et moral de la communauté ».

Encore une fois, où est la différence par rapport aux gauchistes quand ils recommandent un plus grand interventionnisme ? Ou quand ils appellent de leurs vœux un État plus puissant, capable de diriger les marchés afin de favoriser leur propre idée de la justice sociale ?

En fin de compte, quand il s’agit des affaires économiques, aussi bien les anticapitalistes modernes (de gauche) et les fascistes classiques sont en faveur d’un État très éloigné de la neutralité.

Le fascisme fait l’éloge du collectivisme et méprise l’individualisme

L’approche philosophique viscéralement anti-individualiste du fascisme est clairement définie tout au long de l’essai. Par exemple, dans le paragraphe intitulé à juste titre « Rejet de l’individualisme et de l’importance de l’État », l’idéologie fasciste est explicitement qualifiée d’« anti-individualiste », dans la mesure où le fascisme « souligne l’importance de l’État et n’accepte l’individu que dans la mesure où ses intérêts coïncident avec ceux de l’État ».

Encore une fois, ce genre de rhétorique ne rend-elle pas un son familier ? Est-elle si différente des arguments des partisans contemporains de l’antimondialisation et des anticapitalistes quand ils s’opposent, par exemple, à la mondialisation économique, car dans leurs perspectives illibérales, elle ne profite qu’aux capitalistes et aux entrepreneurs, en négligeant les besoins de la collectivité et le bien-être ultime de la nation ?

Ne peuvent-ils pas voir à quel point leur interprétation des phénomènes sociologiques et économiques modernes est proche du point de vue fasciste ? Un entrepreneur devrait-il s’abstenir de commercer librement avec des partenaires mondiaux pour la seule raison que l’intérêt allégué de sa nation ou de sa collectivité serait de préserver l’emploi national ?

Les libéraux classiques répondraient certainement non, tandis que les anticapitalistes, les militants antimondialisation et les fascistes répondraient tous ensemble oui.

En fin de compte, quand il s’agit d’équilibrer les intérêts des individus avec les intérêts des collectivités et de la nation, de nombreux anticapitalistes modernes ne sont pas différents des fascistes classiques.

Le fascisme : antimatérialisme et État omnipotent

Enfin, de nombreux anticapitalistes contemporains (de gauche) partagent avec la rhétorique fasciste à la fois une sorte d’antimatérialisme utopique et une sorte d’idée mystique de la mission dont les États et les gouvernements sont investis.

En fait, l’idée qu’un État ne devrait pas accepter passivement les résultats des interactions économiques librement choisies et des échanges volontaires est largement soutenue par les anticapitalistes actuels.

De façon analogue, dans les dernières lignes du paragraphe intitulé « Rejet du libéralisme économique – Admiration de Bismarck », Mussolini et Gentile blâment le libéralisme classique pour « l’agnosticisme qu’il professait dans le domaine de l’économie et… dans le domaine de la politique et de la morale ».

En d’autres termes, les fascistes, tout comme les anticapitalistes d’aujourd’hui, ne peuvent accepter que pour maximiser leur bien-être, les êtres humains cherchent naturellement à s’engager dans des échanges dont chacun pense qu’ils amélioreront leur condition.

Au lieu de cela, les anticapitalistes voudraient substituer des choix « moralement supérieurs » imposés aux consommateurs par l’État.

Les idéologies anticapitalistes terminent mal

Comme a dit Cicéron, « Historia magistra vitae. » L’Histoire enseigne la vie. La connaissance de l’Histoire est utile pour éviter les erreurs passées. En matière d’anticapitalisme, toutes ses branches partagent davantage de points communs que leurs promoteurs sont prêts à admettre.

Plus précisément, toute idéologie anticapitaliste promeut l’interventionnisme publique, le mépris de la liberté individuelle, l’antimatérialisme et une vision mystique du rôle et de la nature de l’État.

Toutes commencent par l’anticapitalisme ; toutes se terminent par des dictatures, des massacres, des guerres et la misère.

Traduction par Gérard Dréan de Today’s Anticapitalists Are Closer to Fascism Than They Think

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  • Il serait certainement plus facile de rechercher ce qui les différencie que ce qu’elles ont en commun.

  • « Tout dans l’État, rien contre l’État, rien en dehors de l’État ».

    Benito Mussolini

    Cette citation peut être reprise par n’importe quel socialiste.

    • et ajoutons pour boucler la boucle et moi c’est l’etat.. ( le république c’est moi??)

    • Il ne parlait certainement pas de l’économie.. Voici une autre de ses citations :
      « La nouvelle réalité de demain, répétons-le, sera capitaliste. La vraie histoire du capitalisme ne commence que maintenant. Le socialisme n’a plus une chance de s’imposer. Il s’agit de choisir entre un passé presque mort et des possibilités illimitées d’avenir… Il faut abolir l’Etat collectiviste, tel que la guerre nous l’a transmis, par la nécessité des choses, et revenir à l’Etat manchestérien »

    • Les navettes des haut fonctionnaires entre l’Etat et le secteur privé ont commencé avec l’arrivée des socialistes au pouvoir. Merci d’argumenter.

    • Normal, le socialisme est fasciste puisque Mussolini et son idéologie étaient socialistes!

  • Je crains le malentendu. Mussolini n’avait rien d’un anticapitaliste. Il a lui-même dit dès 1922 :  » Il faut en finir avec l’État ferroviaire, avec l’État postier, avec l’État assureur ».
    Anti-libéral politique, certainement. Anti-capitaliste, certainement pas. Toute l’histoire économique de l’Italie fasciste, pendant sa première décennie, le montre.
    D’ailleurs, l’auteur, par ses citations, évoque plutôt l’antiliberalisme de Mussolini que son anticapitalisme.
    Que l’Etat tente de reprendre la main, notamment via le reseau bancaire, après la crise de 1929, est une autre affaire.
    Je rejoins ce que dit Cachou ci-dessus : les différences sont certainement plus marquées que les ressemblances. Quid du racisme et de la pureté raciale, de la violence d’Etat, de l’homophobie, de l’antiparlementarisme, de l’anti-féminisme, etc ?
    Au final, cet article me paraît constituer tout entier une variante du point Godwin.

    • On peut aussi dire que la Chine n’a rien d’un pays anti-capitaliste.

      Finalement à part le Venezuela quel pays est-t’il parvenu à supprimer le capitalisme ?

      • La Corée du … Nord 😉

      • Pour la Chine c’est plus discutable. Sous Deng et ses deux sucesseurs on aurait pu vous conscéder le point. Mais Xi c’est une autre paire de manche. Les nationalisations forcées sont une réalité actuelle en Chine. Le capitalisme y est actuellement plus toléré que promu. En gros on peut être capitaliste sous réserve de ne pas avoir trop de succès, sinon le PCC arrive vous met a poil et vous torture pour faire bonne figure, et vous repartez comme vous êtes venu dans ce monde la première fois. Donc on peut dire que la chine n’est pas anti capitaliste… On peut tout dire… Mais c’est de moins en moins vrai en ce moment.

        • Votre remarque est à nuancer : le PCC viendra si vous n’avez pas de copain ayant le bras suffisamment long pour l’en empêcher (ou si vous n’êtes vous-même pas membre du PCC).
          Dans le cas contraire, si vous ne négligez pas votre guanxi (关系 pour les sinophones) vous êtes à peu près tranquille. Sauf si vos « protecteurs » sont du mauvais côté d’une éventuelle purge, pardon, opération de lutte contre anti-corruption.

          • Oui mais il faut avouer que la faction « xi » est en train de l’emporter sur, grosso modo, les successeurs de Deng. Ils ont de beaux restes. Ils ont encore de l’influence, mais ils ont mis une bonne partie de leur fric à l’abri et veulent profiter. Xi et son clan ont les dents longues. Ils ont un projet politique (socialiste) et nationaliste. Ce sont eux qui saisissent les entreprises et ce sont eux qui dominent le PCC. Les autres clans ont plus tendance à monnayer leur protection. Mais cette protection est de plus en plus chère pour ce qu’elle est: Comme vous le faites remarquer, les protecteurs d’hier passent de plus en plus du mauvais coté, et leur protégés payent avec eux. La propriété privée n’est plus garantie en Chine, même plus de manière informelle via la corruption.

    • D’accord avec vous : l’auteur confond opportunément capitalisme et libéralisme.
      Le capitalisme d’Etat, à la chinoise, vit très bien sans libéralisme. Un état fasciste peut très bien permettre une grande liberté économique (en s’assurant de confortables rentes) avec des grands conglomérats d’entreprise.
      Sans aller jusqu’au fascisme, il me semble que la Corée du sud a fait ce système pour se développer.
      Le capitalisme n’est qu’un outil ; il doit être soumis aux fondements philosophiques du libéralisme.

      • Le capitalisme est généralement défini par la propriété privée des moyens de production. « Capitalisme d’État » est un oxymore.

        • Pas du tout un oxymore, vu que : capitalisme = Régime économique et social dans lequel les capitaux, source de revenu, les moyens de production et d’échange n’appartiennent pas à ceux qui les mettent en œuvre par leur propre travail.
          Donc l’état qui possède des parts dans des entreprises fait du capitalisme d’état, ou les trucs semi-publics.
          ET dans un état, par exemple les dictatures, notamment africaines, les moyens de l’état sont utilisés dans un but privé (le népotisme).

          • Ne tordez pas le sens des mots. Le capitalisme est la propriété privée des moyens de production (donc exclu l’état ) ET le profit, alias plus-value marxiste faite sur le dos des prolétaires.
            Le capitalisme n’est pas le libéralisme, car dans un système libéral on peut créer des coopératives ouvrières, d’une part, et d’autres part il existe dans les dictatures des moyens de productions privés.
            Mais dans les démocraties populaires, interdiction d’entreprises privées.
            Dons si vous êtes pour les coopératives limitez plutôt pour le libéralisme qui vous laissera faire votre coopérative à votre idée.

            • Je ne tords pas le sens des mots, j’ai repris la définition de wikipédia (ouais, c’est pas terrible). Et ne vous en déplaise, nous sommes tout à fait d’accord car le capitalisme n’est heureusement pas le libéralisme !

              • Non, c’est votre recherche google qui a pris un extrait de la page wiki qui vous a sorti cette définition. La définition sur Wikipedia c’est:
                « Le capitalisme peut être défini par deux caractéristiques principales : la propriété privée des moyens de production ; une dynamique fondée sur l’accumulation du capital productif guidée par la recherche du profit1,2.  »

                Pas de bol: il fallait aller un clic plus loin pour ne pas tomber dans le panneau. C’est ballot hein…

            • Je vous rassure: on vous avait tous compris. L’argument est suffisamment bien construit pour que la correction aille d’elle même. Du coup, merci pour votre commentaire.

          • « ET dans un état, par exemple les dictatures, notamment africaines, les moyens de l’état sont utilisés dans un but privé (le népotisme). » Donc selon vous, le détournement d’argent public est du capitalisme… Et quand un mec vous met une tarte en pleine figure pour chopper votre portefeuille, c’est quoi? De la redistribution ou du capitalisme? Ce pourrait-il que ce soit juste de l’extorsion?

            • Selon les marxistes, le capitalisme est de l’extorsion :-).
              Ce qui n’est pas tout à fait faux, bien que je ne suis pas marxiste, il faut bien constater que le capitalisme dit « sauvage » est peu libéral.

              • Non mais sérieusement, pour vous, voler de l’argent public c’est du capitalisme? Quand un dictateur (africain ou pas, on s’en cogne un peu) utilise ses sbires pour s’accaparer des ressources officiellement d’Etat et les transférer sur ses comptes à l’étranger, pour vous c’est une manifestation du capitalisme? Oh pardon, je vais utiliser votre jargon: C’est une utilisation comme une autre de l' »outil capitaliste »?

        • @ Raphaël
          En considérant le capital comme un « ensemble de ressources accumulées » (Larousse), ou un « un stock de biens ou de richesses nécessaires à une production » (Wikipedia), le capitalisme est la reconnaissance de l’utilité du capital pour l’économie, avec des variantes :
          – capitalisme d’état (communisme)
          – capitalisme dirigé (ou de connivence : socialisme, national socialisme, fascisme)
          – capitalisme libéral (essentiellement privé)
          – anarcho-capitalisme (uniquement privé)

          • On ne peut « accumuler » du capital que si et seulement s’il existe des droits de propriétés privés. Sans ceux-ci, il y a propriété collective des moyens de production.

            Il faut revenir aux définitions de base :
            Capitalisme s’oppose à socialisme (au sens économique).
            Sur le plan économique, le mot socialisme désigne à l’origine un ensemble de doctrines fondées sur la propriété collective des moyens de production, par opposition à la vision capitaliste.

            Si les mots ont encore un sens, « capitalisme d’État » est bien un oxymore.

            • Si les mots ont un sens … la propriété collective est un oxymore.
              (droit d’user, de jouir et de disposer d’une chose d’une manière exclusive et absolue)

      • Il y en a marre des ignorant professionnels qui refusent de voir que les expropriations sont redevenues la règle en Chine.
        Il n’y a quasiment pas de banque a capital privé en Chine.
        Il n’y a pas de géant industriel affranchit de la tutelle de l’Etat.
        Il y a des représentants de l’Etat payés par les entreprises dans presque toutes les entreprises de plus 50 salariés.
        Des qu’une boite devient un tant soit peu importante, les entrepreneurs sont « invités » à donner une partie de leur capital à des membres du PCC sous couvert de nationalisation partielle et je ne parle pas des « traîtres » qui doivent se barrer du jour au lendemain en laissant tout derrière eux, sachant pertinemment que s’ils ont été jugés comme traîtres, c’est justement parce qu’il y avait quelque chose à prendre. QUEL CAPITALISME EN CHINE? Il faut arrêter vos délires marxistes qui cherchent à mettre le despotisme actuel de la Chine sur le dos du capitalisme pour mieux dédouaner l’idéologie des rouges maoïsto bolcho que vous êtes (oui VOUS: Cactus!). La Chine est un pays coco bien rouge qui a une paetit parenthèse de libre marché et de capitalisme et cette parenthèse est en train de se refermer. Et OUI effectivement cette parenthèse correspond à l’essor de la Chine et son retour au communisme qui va flinguer tous les efforts individuels sonnera la glas de la prospérité chinoise, déjà bien entammée par ailleurs.
        La Chine n’est actuellement de moins en moins capitaliste et ce mouvement de retour vers le collectivisme dure depuis maintenant pas loin de 10 ans.

        • Ah, ça faisait longtemps que quelqu’un n’avait pas déliré/menti à ce point sur moi :-). Merci Mitch.
          Petite précision importante, au cas où vous auriez loupé un épisode : est-ce que je cherche à dédouaner un instant le régime maoïsto-bolcho-coco-dictatorial chinois ? Non, pas du tout.
          Pouvez-vous précisément me citer la phrase qui vous fait dire cela ?
          Non, bien sûr que vous ne pouvez pas.
          La Chine est une dictature depuis des décennies et cette dictature utilise le capitalisme pour étendre son pouvoir économique, vu que le capitalisme est un très bon moyen de faire du pognon.
          Est-ce la faute du capitalisme ? Bien sûr que non, vu que le capitalisme est un OUTIL, une METHODE, rien de plus, et qui est ici au service d’un régime communiste dictatorial.
          Ce n’est pourtant pas très compliqué, non ?

          • « Petite précision importante, au cas où vous auriez loupé un épisode : est-ce que je cherche à dédouaner un instant le régime maoïsto-bolcho-coco-dictatorial chinois ? Non, pas du tout. »

            Je n’ai pas dit que vous cherchiez à dédouaner les chinois, j’ai dit que vous cherchiez à dédouaner l’idéologie des rouges, et j’ai dit que vous êtes vous même un collectiviste Marxo Trotsko Maoïsto Bolcho Socialo Poplpoto Stalino leenino ( etc.. etc..)iste. J’ai dit que vous cherchez à mettre le despotisme chinois sur le dos du capitalisme et pour extraire leurs crimes de l’idéologie communiste. Vous ne savez pas lire? Alors je le remets pour vous: « Il faut arrêter vos délires marxistes qui cherchent à mettre le despotisme actuel de la Chine sur le dos du capitalisme pour mieux dédouaner l’idéologie des rouges maoïsto bolcho que vous êtes (oui VOUS: Cactus!). » Grammaticalement c’est clair l’objet du dédouanement dont je parle c’est l’idéologie de gauche, pas le régime du PCC. Relisez bien la phrase : C’est clair pour qui a réellement envie de comprendre.

            Alors que ce pays n’a eu qu’une parenthèse de capitalisme (capitalisme relatif) entre 1980 et 2015 c’est à dire 35 ans (une grosse parenthèse je vous l’accorde mais après des siècles de totalitarisme impérial/colonial et 21 ans de Maoïsme, ça fait du bien quand même) vous dites qu’ils ont fait du capitalisme un outil pour leur dictature. Or si on regarde c’est justement au cours de ces 35années qu’on a été le plus libre en Chine. Et la prospérité actuelle a pris longtemps à construire, mais elle sera aisée à détruire. Le pire du régime chinois c’est lorsqu’ils étaient communistes et le meilleur de la Chine contemporaine c’est quand ils se sont mis à faire du capitalisme ( et pourtant il y a eu le massacre des manifestants de Tienanmen dans cette parenthèse, c’est dire à quel point c’est grave ce que c’était avant). Et la ils sont en train de revenir au communisme depuis 2015 très clairement. Ils ne s’en cachent même pas.
            Et pendant ces 35 ans on parle de quel niveau de capitalisme ? L’energie, la finance, les communications et les terres sont restées quasiment intégralement publics. Seules les entreprises industrielles de transformation et les services ont été privatisés. Et encore, pas tous les services. Les médias par exemple même si certains sont officiellement privés, ils ne sont pas maîtres de leur ligne éditoriale… Bref, la capitalisme de la Chine c’est surtout des exceptions à la règle communiste. Et ces exceptions sautent les unes derrières les autres pour ref aire un bon vieux collectivisme bien rouge comme vous aimez Cactus.

            • Votre délire est profond, et confus.
              Bref, encore une fois, je ne cherche nullement à dédouaner l’idéologie chinoise (ni l’Etat chinois, les deux sont indissociables), pas plus que je n’accuse le capitalisme d’être responsable de quoi que ce soit, vu que le capitalisme est un OUTIL (3ème fois que je le dis, mais bon…) utilisé par un état méchant avec une idéologie méchante (c’est assez clair pour vous là ? Je dois vous le chanter ? Le méchant état pas beau avec ses idées kaka ?).
              Et encore une fois, le capitalisme est utilisé par l’état chinois pour répandre son idéologie et prendre le contrôle économique et politique d’autres régions. Quand les Chinois achètent des ports africains (ou investissent de manière à ce que le port leur appartienne), c’est du capitalisme au service de la domination chinoise et de son idéologie.
              N’étant absolument pas collectiviste, je suis bien évidemment pas un grand fan des Chinois. (Pouvez-vous me dire quelle phrase vous fait dire que je suis collectiviste ? Non, bien sûr que non).

              • Non mais une fois de plus vous refusez de lire ce que j’écris vraiment. Je ne dis pas que vous cherchez à dédouaner l’ideologie chinoise. Vous cherchez à dédouanner le collectivisme en général: L’idéologie de gauche. Et pour cela quoi de mieux que de dire que les dictatures actuelles (dont la Chine) se servent du capitalisme comme d’un outil pour assoir leur pouvoir, bien que ce soit parfaitement mensonger. Le capitalisme c’est justement les endroits où le PCC n’étend pas son pouvoir. Le PCC vole le produit du capitalisme en général et des capitalistes en particulier. La victime d’un vol est elle l’outil du voleur? Si oui il faudra revoir la définition du terme « outil ».

                Le capitalisme n’est PAS un outil. C’est une reconnaissance du droit de propriété privé. Un tournevis c’est un outil. Un concept mathématique c’est un outil intellectuel. Le capitalisme n’est pas uotil. C’est un accord de non agression entre les membres d’une société. Et cet accord de non agression s’étend à la propriété privée, jusqu’aux moyens de production que l’on considère être des extensions de la personne. C’est PAS un outil. Vous pouvez le répéter tant que vous voulez, ce n’est pas le cas.

                « Quand les Chinois achètent des ports africains (ou investissent de manière à ce que le port leur appartienne), c’est du capitalisme au service de la domination chinoise et de son idéologie. »
                Non, ce n’est pas du capitalisme. C’est de l’impérialisme. Lee capitalisme c’est de la propriété PRIVEE. Quand le gouvernement chinois, financé par des impôts, avec une armée, et des entreprises au capital au moins partiellement public (exproprié) envoie des ambassadeurs de Chine faire valoir ses intérêts économiques, on n’est pas dans le capitalisme. On est au mieux dans le mercantilisme. En plus ils achèent des ports publics financés par l’impôt. Ils achètent des biens de propriété publique avec de l’argent public par le biais d’entreprises publiques sur décision étatique. Où est la « propriété privée des biens de production » dans votre exemple?

                Vous autres, les bolcheviques qui se rêvent gardiens de goulags pour pouvoir torturer et humilier des patrons, vous aimez changer le sens des mots. Le capitalisme devient dans votre bouche en gros tout ce qui touche de près ou de loin à l’argent (l’argent des autres bien sûr). Vous en avez un concept fumeux et fourre tout, afin de vous permettre d’étaler vos âneries mensongères. Un jour le capitalisme est un système de social de production. Le lendemain c’est un outil, le surmeldemain c’est un système d’opression. Le jour d’après c’est un « nouvel esclavage », le jour d’après c’est une négation de l’être humain, etc… Non. C’est la reconnaissance de la légitimité de la PROPRIETE PRIVEE DES BIENS DE PRODUCTION. C’est juste ça. C’est simple. C’est clair. C’est même pas bien ou pas bien. C’est pas un outil qu’on peut pervertir comme vous le dites, c’est pas un système avec ses limites.

                Vous m’accusez de mentir à votre propos: C’est vrai que j’en fais des caisses quand je vous explique en gros que vous êtes Beria avec le pouvoir en moins. Mais ça se voit que c’est une hyperbole. Quand vous travestissez mes propos (en me disant que je travestis les votres, la bonne blague…) quand vous changez le sens des mots (« capitalisme » a une définition précise qui n’est pas celle d’un outil.) quand vous travestissez une description de la Chine qui ne correspond pas à la réalité, vous êtes dans le mensonge. Vous êtes dans la manipulation. La quasi totalité des lecteurs de ce journal sont capables de vous remettre en place, de corriger un à un tous vos mensonges, vos tartufferies, vos approximations malhonnêtes, votre production en masse de bullshit idéologique. Vous vous croyez original? En France vous êtes un numéro de plus parmi les armées de gueulards qui se plaignent du « capitalisme » avec la bouche pleine… de la production du capital privé. Vous n’êtes PAS original. Vos arguments on les trouve sur le Monde, sur Libé, sur le Figaro (presse de gauche aussi) sur l’Obs etc… Arrêtez de vouloir nous éduquer. Nous sommes tous allé à l’école publique française. Nous sommes tous formés au bolchevisme d’Etat. Vous ne nous apprenez rien. Vous êtes banal dans la médiocrité de vos arguments et dans votre absence de rigueur intellectuelle. C’est lourd. Vous rabaissez le niveau.

                • waouh, vous parlez avec la rage et l’exagération d’un syndicaliste, bravo !
                  N’étant pas bolchévique, et n’étant vraiment pas partisan des camps, je n’ai pas l’impression que vous vous adressez à moi.
                  Mais sinon, je maintiens ma vision des choses : le capitalisme est un outil :-), c’est pourquoi il ne peut être mis en accusation et c’est pourquoi il est utilisé autant par les impérialistes que par les pays libéraux. Quand une société russe à fonds privés dont le patron prend des ordres du Kremlin, vend du gaz (ou pas) à l’un ou l’autre pays, c’est quoi ? C’est du capitalisme, car comme vous le dites, propriété des biens de production. Le capitalisme est un outil, un système de gestion économique, de production, totalement amoral, totalement inhumain. On peut vendre des bébés congelés si on veut. Ou faire des prisons privées. Ou des milices privées. Etc etc.
                  Vous êtes amoureux du capitalisme que vous placez avant le libéralisme (ou sur un pied d’égalité) et ça, c’est vraiment dommage. Comme vous ne l’avez pas remarqué, je suis libéral capitaliste :-). Ben oui mon petit. Je suis libéral (ça, ya pas un pli), et je vis dans un système économique capitaliste, j’en tire profits etc, et je n’en ai pas honte du tout. C’est embêtant hein ? Suis-je schizo alors ? Ben non, puisque le capitalisme, s’il est utilisé comme outil dans un cadre « positif » dirais-je, selon les principes libéraux, est profitable, tant qu’il est encadré.
                  Voilà, voilà. Rien de bien sorcier. Faut juste ne pas être endoctriné ou aveuglé par vos certitudes.

                  • « waouh, vous parlez avec la rage et l’exagération d’un syndicaliste, bravo !
                    N’étant pas bolchévique, et n’étant vraiment pas partisan des camps, je n’ai pas l’impression que vous vous adressez à moi. »
                    Non c’est juste une manifestation de dédain, pas une erreur sur la personne. Bien sûr que c’est éxagéré. Et alors? Les gauchistes appellent bien fascistes tout ce qui n’est pas communiste. je ne fais que vous rendre la politesse: Gardien de goulag!

                     » le capitalisme est un outil 🙂 »
                    Je vous ai expliqué, en argumentant, pourquoi ce n’est pas un outil. Votre technique d’argumentation c’est de faire abstraction de ce que disent les autres? C’est fin.. C’est comme les merdeux qui se bouchent les oreilles en quelque sortes…
                    « c’est pourquoi il ne peut être mis en accusation » Ah bon? Moi je n’ai aucun problème à le mettre en accusation tant que le procès est équitable et qu’on appelle un chat un chat. Mais je comprends que vous adorez les trucs au dessus des lois. Ca permet de vous y placer vous même et votre idéologie. Ca permet d’éviter de mettre de votre collectivisme en accusation également.

                    « Quand une société russe à fonds privés dont le patron prend des ordres du Kremlin, vend du gaz (ou pas) à l’un ou l’autre pays, c’est quoi ? »
                    C’est du collectivisme déguisé enrobé de corruption. Par ailleurs il fallait juste lire la page wiki; L’Etat russe détient 50% +1 action de Gazprom: J’appelle pas ça du capitalisme. C’est du collectivisme qui copine avec le privé. Par définition des actions détenues par l’Etat c’est PAS de la propriété privée mais publique. Gazprom est au mieux 49% capitaliste. Et si vous ne l’avez pas vu c’est parce que vous avez un biais cognitif où vous cherchez à confirmer ce que vous croyez. C’est assez banal comme attitude.

                    « Le capitalisme est un outil, un système de gestion économique, de production, totalement amoral, totalement inhumain. On peut vendre des bébés congelés si on veut. Ou faire des prisons privées. Ou des milices privées. Etc etc. »
                    Ben uniquement si on considère que le bébés congelés sont un « bien de production » sujets à prorpiéé privée… Or franchement je ne connais pas de capitaliste qui prône ça puisque les bébés sont des individus humains à part entière. Pour qu’il y ait propriété il faut définir ce qui peutêtre possédant (je vous le souffle: c’est les être humains) et ce qui peut être possédé: (les objets inertes et les plantes et les animaux) Je ne vous cache pas que cette distonction a changé et changera encore. Pendant un temps les possédants pouvaient être possédés (sans exception: n’importe qui pouvait être réduit en esclavage). Puis on a exempté une partie de la population de ce risque. Puis toute la population. Il ne serait pas surprenant que ça change encore: Que les communistes pensent qu’il est légitime de réduire les capitalistes en esclavage ne sembla pas inimaginable. Qu’on n’ait plus le droit de disposer de certains animaux comme esclaves (précédent des vaches sacrées) semble également crédible. Mais le coup des bébé congelés, c’est la fantasme malsain des rouges à propos de leurs ennemis. C’est de la pignolle intellectuelle. Un procès digne de l’URSS. C’est en plein dans votre zone de confort en fait… Les prisons privées c’est un point sur lequel je suis en désaccord avec certains capitalistes qui pensent que si le privé fait un bon taf pour moins cher il vaut mieux le leur laisser. Sauf que je pense que la prison, est une institution qui n’a pas vocation à être rentable ou à être privée puisque justement on y met des individus (donc pas des BIENS de production) de force. Je ne vois pas exactement ce que les Zonzons viennent fiche dans la sphère du capitalisme quand par définition leur activité dépend du public: Le système judiciaire. Les considérations mercantiles de ce débat me semblent hautement fumeuses. Payer sa dette enver la société ne signifie pas payer sa dette envers UNE société. Donc voila pour cet argument (le plus intéressant de tout ce que vous avez écrit jusqu’ici, je vous le concède. je pense que c’est une vraie question qui mérite d’être adressée pour éviter des horreurs).
                    Les milices privées, je ne vois pas le problème…Tant que leur mandat est clair et limité à ce que peut faire tout autre citoyen seul…

                    « Vous êtes amoureux du capitalisme que vous placez avant le libéralisme » Non. Je suis amoureux de ma meuf. Le capitalisme et le libéralisme sont consubstantiels. Le libéralisme est une théorie juridique dont le capitalisme découle naturellement. Si je me conforme au principe de non contradiction, je ne peux pas aller taper le capital du voisin contre son consentement. Quaestion de logique…

                    « Comme vous ne l’avez pas remarqué, je suis libéral capitaliste :-). » vous voulez menacer des individus de sanctions diverses pour les empêcher de posséder des armes même s’ils n’ont à priori causé de domage à personne. Vous n’êtes pas libéral. Vous n’êtes pas dans la non agression. Au contraire vous êtes étatistes. Vous ne pouvez pas être capitaliste ou alors seulement comme Mr Jourdain fait de la prose puisque vous ne savez pas ce qu’est le capitalisme. Vous croyez qu’une entreprise accaparée par un despote pour s’enrichir est une manifestation du capitalisme. Vous confondez chrématistique et capitalisme. Donc non vous n’êtes pas schizophène. Vous êtes juste un ignorant superficiel.
                    « Suis-je schizo alors ? Ben non, puisque le capitalisme, s’il est utilisé comme outil dans un cadre « positif » dirais-je, selon les principes libéraux, est profitable, tant qu’il est encadré. »

                    Le capitalisme ne peut pas être « utilisé ». Le capital peut être utilisé. Mais la reconnaissance de votre propriété privée ne peut pas vraiment être utilisée. C’est votre propriété et vous vous démerdez avec. On peut utiliser une propriété, mais la reconnaissance de cette propriété ben… c’est juste une garantie qu’on va pas vous la piquer. C’est pas un objet qu’on peut utiliser.

                    « Rien de bien sorcier. Faut juste ne pas être endoctriné ou aveuglé par vos certitudes. »
                    L’hôpital qui se fout de la charité…

    • En 1922, Mussolini cherchait encore à s’assurer le soutien des possédants et des milieux d’affaires.
      Le problème, c’est que quand on arrive au pouvoir, on veut l’exercer sur tout. Et pour les aspirants dictateurs, tout est bon pour arriver au pouvoir. Donc il faut se méfier par-dessus tout des bonnes intentions.

      Le genre de capitalisme auquel pensait Mussolini doit être du même genre que celui de Xi Jin Ping

      • Certainement pas ! Mussolini, jusqu’à la fin des années 20, privatise un certain nombre d’activités industrielles ou financières, réduit les impôts sur le capital, etc.

        • Bien sûr que si ! Avec le pouvoir dans les mains le politique autoritaire trouve toujours au fil du temps des prétextes pour agrandir son pouvoir et le contrôle par l’Etat, c’est un schéma assez classique :
          « Le fascisme est absolument opposé aux doctrines du libéralisme, à la fois dans la sphère politique et dans la sphère économique. […] L’État fasciste veut gouverner dans le domaine économique pas moins que dans les autres ; cela fait que son action, ressentie à travers le pays de long en large par le moyen de ses institutions corporatives, sociales et éducatives, et de toutes les forces de la nation, politiques, économiques et spirituelles, organisées dans leurs associations respectives, circule au sein de l’État. »
          Benito Mussolini, La Doctrine du fascisme (1935).

        • Et oui: il faut engraisser la bête avant de la saigner…

  • et bien sur ça suggère que le peuple n’est pas le peuple et il existe dans la population des êtres indésirables..
    que la démocratie est corrompue ou inefficace..

    il faut donc une dictature et un système qui porte au pouvoir ..les seuls adeptes de cette idéologie..

  • Ce que nous avons tous constaté socialistes y compris c’est que le socialisme a lamentablement échoué car impropre à l’homme et pendant ce temps là le capitalisme a réussi a rendre les hommes plus développé et vaincre la pauvreté et ça les socialistes de toutes couleurs ne peuvent l’admettre et il reste un nombre d’idiots (utiles) suffisamment nombreux de par le monde développé

    • Oui les hommes déjà RICHES voient leur patrimoine grossir et donnent des miettes. Quand ça ruisselle vers le haut, on appelle ça de l’évaporation.

      Allez faire un tour dans des dictatures ou au Chili, laboratoire du néo libéralisme.
      Aux USA, en Amérique latine sous la botte des fascistes soutenus par les USA, , aux Philippines, au Moyen Orient…. Il y a l’embarras du choix tant le catalogue est long.
      Et voyez l’effet de la pandémie par exemple.
      Tout près de nous, allez en Italie, notamment dans le nord, la corruption du système qui lie de manière très étroite les pouvoirs régionaux et le système de santé privatisé n’est pas étrangère au carnage sanitaire de la pandémie (histoire très bien décrite par Roberto Saviano).
      Tout ça porte l’empreinte du capitalisme totalement libéré.
      Et en Italie l’évasion fiscale est de 200 milliards d’euros, record européen (10% du PIB).

      Après ça, normalement on peut apprécier de vivre dans une démocratie libérale où 20% de la richesse nationale est redistribuée.

      • Ce que vous condamnez n’ est pas du libéralisme, mais du capitalisme de connivence, et effectivement, il y a captation des richesses par quelques uns et une bonne conscience redistribuée sous forme d’ aides sociales.
        Ici on parle de philosophie du droit, de quelque chose vers quoi la société devrait tendre et qui n’ exclut personne. Vous ne trouverez aucun idéal plus égalitaire que celui là.

        • En France, à la louche, on redistribue 57% de la richesse produite… on est donc à l’abri des méfaits du « capitalo-libéralisme débridé ».
          Ce qu’on constate c’est que personne ne nous suit dans cette voie, malgré les leçons d’exemplarité que nous ne cessons de donner. Le pire étant que si nous nous donnions les outils pour améliorer notre richesse produite, il est fort probable qu’en redistribuant 40% seulement de cette richesse, les sommes transférées seraient sans doute supérieures aux 57% de pas grand chose. Donnant ainsi à l’État de plus confortables marges de manoeuvre… quoique… quand on regarde bien comment l’argent est gaspillé dans le millefeuilles administratif, on en revient toujours aux mêmes conclusions : l’État gère mal notre argent pour la simple raison que ce n’est pas le sien. L’excès d’État est toujours un problème, jamais une solution.

      • Que savez vous de ce que peuvent donner des gens riches sans qu’ on leur demande?

      • C’est un peu osé (pour ne pas dire plus) de lier la corruption au capitalisme.

        Pour ma part, je suis curieux de savoir à quelle cause on va imputer le fait de garder pendant 6 ans 3000 tonnes de matériaux explosif dans une ville. (Incompétence, réticence à arroser qui de droit, volonté de ne pas laisser perdre une substance utile à l’agriculture politique pour peu qu’on la mélange avec un peu de fioul, capitalisme, ou … pas de chance).

      • « Allez faire un tour dans des dictatures ou au Chili, laboratoire du néo libéralisme. »

        Cet auto-goal de compétition… 🙂
        Il faudrait vraiment mettre à jour vos slogans au moins une fois tous les demi-siècle. J’avais le même dans ma jeunesse communiste mais il était au moins pertinent sur la dictature à l’époque et je ne suis plus tout jeune.
        .
        Le Chili moderne est maintenant une démocratie toujours libérale (20ème) et c’est le pays le plus riche en PIB par habitant (PPA) d’Amérique du Sud pendant que votre Venezuela est en train de faire naufrage.
        Nous n’avons pas besoin de balancer de vieux slogans parce que vos « paradis » socialistes sont toujours aussi nombreux et sont toujours des enfers pauvres et autoritaires actuellement même s’ils n’exécutent plus en masse leur population. (Ce qui constitue un gros effort pour des socialistes)

      • « le système de santé privatisé n’est pas étrangère au carnage sanitaire de la pandémie »
        Le système de santé sud coréen est l’un des plus privatisé du monde, les hôpitaux publics représentent moins de 10% du total des établissements médicaux, la quasi totalité des Coréens est couverte par des assurances de santé privées (95%). A l’inverse, l’Italie et la France ont des systèmes de santé quasi totalement publics.

        Les chiffres qui suivent sont toujours Corée/France/Italie.
        Nombre de lits pour 1000 habitants : 12.43 / 5.91 / 3.14
        Nombre de scanners, par million d’habitant : 38.56 / 18.24 / 35.12
        Nombre d’IRM, par million d’habitant : 30.08 / 15.43 / 28.73
        Nombre de morts COVID19 / million d’habitant : 6 / 465 / 582 (non, le « 6 » n’est pas une erreur)

        Va te casser les dents là dessus, monsieur « explications simples / régurgitation de propagande gauchiste pour débile »

        • Ah Gally, content de vous voir ici. Mon commentaire ne passe pas sur l’autre fil.. dommage.
          Vous avez dit que la sécu française dépensait 300 euro par mois par Français (hors coût vieillesse). Vous saviez que dans la très libérale Suisse, ce montant est de 900 euro/mois/Suisse ? Oui oui, vous avez bien lu :-). Le triple de la France. J’ai peur de vous recoller tout le calcul, si jamais ça part encore dans les trappes de la modération. Mais selon l’office des statistiques suisse, c’est 92 milliards d’euro par an (hors vieillesse) pour 8.500.000 Suisses. C’est amusant, non ?
          Et pour le nombre de scanners et d’IRM, il y a un autre indicateur que vous devriez regarder (je le sais car je l’ai fait ya quelques mois), c’est le nombre d’IRM EFFECTUEES par an :-). Ben oui mon petit cuistre, et là, ça va rigoler encore.
          Si l’on regarde l’indice de disponibilité des IRM Equipements (unités) / Nombre d’actes pratiqués (selon le site Cerf.radiologie.fr), la Corée est à 350, et la France à 50 (avec OCDE base 100). Vu qu’il y a 2x plus d’IRM par million d’habitant en Corée (vos chiffres) cela veut dire que ces machines sont… 3,5 moins utilisées en Corée qu’en France.

          • T’es tout mignon avec tes chiffres…
            Salaire médian français : 1789€
            Salaire médian suisse : 6072€
            Comme si c’était un scoop que l’échelle suisse était radicalement différente…

            Ajoutons en prime que tu compares des tomates et des patates, vu que tu considères TOUTE la dépense de santé coté suisse, contre la seule Sécu coté Français, alors que ta propre citation rappelle que les Français sont quasi obligés, et le font quasiment tous, de souscrire des complémentaires (ou de se les faire payer par d’autres : CMU)

            La seule question issue de ce point est de savoir si c’est par mauvaise foi ou par stupidité que tu nous sors ce genre de « raisonnement »…

            Sinon, pour tes histoires « d’utilisation » : la question pour un appareil médical n’est pas de savoir à quel point il est utilisé, mais à quel point il est DISPONIBLE. Si tu as besoin d’un IRM, tu te bats les joyeuses de savoir combien d’examens il fait par jour, tu veux juste pouvoir passer ton IRM rapidement. C’est là aussi tellement évident qu’il faut vraiment avoir été fini au vitriol (ou être pourri de mauvaise foi) pour faire semblant de ne pas le réaliser…

            Ca m’aura pris moins d’une minute à répondre, fais des efforts.

            • Ok pour le salaire, mais comme tous les coûts ne sont pas que du salaire, ce serait mieux si le PIB par habitant (par exemple) était également le triple en Suisse qu’en France, ça expliquerait mieux le triplement des coûts par habitant pour la sécu.
              Je compte sur vous pour me trouver les salaires des infirmières suisses par rapport aux infirmières françaises. Vu le prix du m2 en Suisse, qui n’a rien à voir avec la qualité des soins ou les salaires du personnel soignant, ça fait grimper la note.
              Quand vous dites que les chiffres suisses contiennent toutes les dépenses de santé (hors vieillesse), pouvez-vous éclaircir svp ?
              Selon les stat officielles suisses, le poste « maladie/soin de santé » représente 31,7% des prestations sociales suisses, contre 28,7% en France.
              Pour les IRM : certes, c’est la galère d’attendre des semaines une place en imagerie, et personne ne dira le contraire qu’il faut plus d’équipements MAIS je vous rappelle que c’est vous (et le Lâche Masqué ya quelque mois) qui utilisez l’argument du peu de machines par millions d’habitants pour faire passer la France pour un pays d’arriérés. Or, vu que ces machines sont très fortement utilisées, on peut au contraire dire que la France ne rechigne pas à tester et examiner.
              Sinon, au delà de vos minables insultes, puis-je vous demander de ne pas me tutoyer ? On n’est pas à la fête de l’Huma.

              • Tu / Vous : nonobstant le fait que ta dernière phrase ne m’inspire rien, vu que je n’ai jamais mis les pieds à aucun meeting politique d’aucune sorte dans ma vie, je vais te répondre ce qu’un expat a dit un jour, en parlant de ce que tu appelles « politesse » : « on parle bien de cette forme d’hypocrisie sirupeuse que vous autres Français appelez la politesse ? »

                Illustration ? Tu te poses en vierge effarouchée alors que tu viens de me traiter de cuistre (insulte qui plus est affligeante tant elle est éloignée de ce que je suis : quitte à insulter, encore faudrait-il le fait avec la finesse et l’intelligence nécessaires pour taper là où ça fait mal…)

                Je vis dans un pays où cette stupidité de vouvoiement n’existe pas, je fais l’effort de l’utiliser quand mon interlocuteur justifie ledit effort : j’ai besoin de développer plus en avant ?

                Sinon, pour l’intérêt de répondre à ton laïus, je vais me contenter de ceci :
                « Pour les IRM : certes, c’est la galère d’attendre des semaines une place en imagerie […] on peut au contraire dire que la France ne rechigne pas à tester et examiner »
                Ai-je besoin d’échanger, dans le sens confronter des idées avec des arguments solides (justes ou non n’est pas la question), avec quelqu’un qui dans la même phrase se contredit lui même ? Des semaines d’attente, c’est compatible avec une volonté de faire des examens ? L’option « raisonner », elle est en grève ?

                • Oups, il semble qu’il y ait un malentendu.. ce n’est pas vous qui m’avez traité de cuistre.. Je vous prie de m’excuser, j’ai mélangé avec un autre commentaire, et ma réponse du berger à la bergère s’adresse à la mauvaise personne.
                  « stupidité du vouvoiement » ? C’est votre avis. Perso, j’ai été éduqué comme cela, dans le respect des gens de un, dans le respect de certaines conventions sociales où on dit « vous » au patron, à l’instituteur, au médecin et aux gens avec qui on n’entretient pas de relations proches. (ce qui n’empêche pas d’aller envoyer paître patron ou instituteur à l’occasion).
                  Pour les IRM, ce n’est pas une contradiction :-). Ceux qui décident le budget pour les machines ne sont pas ceux qui décident de faire passer des examens. C’est tout simple. La santé française serait encore plus efficace si elle se donnait les moyens de ses ambitions, les moyens budgétaires de ses politiques de santé. C’est après tout un discours d’efficacité-rentabilité, non ? Certains sont ravis qu’il n’y ait pas d’IRM à Trifouillis les oies car il ne serait pas utilisé suffisamment, quitte à envoyer les patients à 50km 6mois après. Pour des raisons budgétaires uniquement.
                  Raisonnez donc Gally.

                  • @Gally: Merci pour vos arguments. Ils sont bons et bien développés.
                    @Cactus: Ca se passe bien votre bachelor en sociologie? C’est quand la prochaine AG étudiante où vous allez chanter l’internationale.

                  • Le respect, cela ne se doit pas, cela se gagne, sortez un peu de votre mentalité d’esclave… En prime, il faut vraiment être fini au vitriol pour s’imaginer que respecter quelqu’un, c’est lui parler au pluriel (tout en le prenant outrageusement pour un con)…

                    Quand à votre « raisonnez Gally », en conclusion d’un commentaire qui est affligeant, à un tel point que je n’ai aucune intention de perdre 2 minutes de mon temps à y répondre (je me contente de réagir à votre bêtise, pas à vos pseudo arguments digne du café de la fac de Tolbiac), il est juste hilarant.

      • @JMMAD
        Vous devriez d’abord apprendre ce qu’est l’Amérique du sud car il n’y a plus de régime fasciste soutenu par les USA! La plupart ont des régimes de gauche, ce qui explique pourquoi l’Argentine qui était un des pays les plus riches du monde est devenue un des plus pauvre!
        Quant au rapport entre le capitalisme et la pandémie là vous débloquez complètement. Il y avait des épidémies bien avant le capitalisme et elle a débuté dans un pays communiste!
        La France socialiste a eu plus de 30.000 morts!

  • Une évidence qui devrait faire réfléchir certains, mais on sait déjà que les leçons de l’histoire sont oubliées …

  • bah il faut discuter des « objectifs » de ces constructivistes..

    quelque chose comme l’égalité de revenus..qui entre un peu en contradiction avec l’idée de mérite..sauf à penser que tout le monde a des mérites similaires..

    ça demande le sacrifice d’une grande part de la richesse nationale pour réussir à faire en sorte que les revenus des gens soient même proches..

    • C’est vrai qu’un fils à papa (héritier) qui a suivi des études médiocres comme Walter BUSH junior et Donald Trump sont beaucoup plus méritant q »un chercheur postdoctorant en cancérologie.

      • @cerceillannister669
        Bonjour,
        … ou comment créer un ordre social en rapport avec un ordre moral et se donner une crédibilité enrobée de vertu.
        D’ailleurs, pourquoi un « chercheur postdoctorant en cancérologie » et non pas un pompier, ou une nonne ?

      • Avoir le droit donner ce qu’on possède à ses enfants c’est pas déconnant comme concept je trouve.

      • méritant? l’argent se gagne…le mérite est autre chose..

        quel mérite y a il a être post doctorant en cancérologie? par rapport à être boulanger?
        ou agriculteur?

        wow…

      • Vu le tendance des universitaires vers le communisme et le socialisme, et leur aversion pour la liberté, le fait de faire des études n’est pas une référence. Pour étudier il faut une bonne mémoire, l’intelligence c’est plus que ça!

  • Il faut bien reconnaître que toutes les idéologies, tous les systèmes politiques qui existent et ont existé se sont soldés par des échecs.
    Lorsqu’un système arrive à bout de souffle l’homme aspire à autre chose, souvent qui a déjà existé, bref le flux et le reflux de l’histoire.
    La république qui se revendique être le garant de la liberté, égalité, fraternité est une vaste escroquerie.
    A entendre certains discours la république est une forme de dictature car elle est omnipotente sur toute autre forme de pensée, et peut devenir une véritable oppression.
    Et nous le vivons en direct avec cette crise sanitaire ou l’état d’urgence peut aboutir à toutes les dérives.
    Certes des lois sont nécessaires au bon fonctionnement de la société, mais il suffit de voir l’épaisseur du code civil, et je passe le reste, pour s’apercevoir que nous vivons dans un monde très compliqué et je ne vois pas aujourd’hui un système, qui resterait d’ailleurs à inventer, voir le jour.
    Selon les temps et circonstances l’homme peut s’orienter vers du mieux mais souvent vers le pire.
    Ainsi va le monde depuis des millénaires.

    • @ROROS
      Bonjour,
      « Selon les temps et circonstances l’homme peut s’orienter vers du mieux mais souvent vers le pire.
      Ainsi va le monde depuis des millénaires. »
      Si cela était le cas, l’humanité n’en serait pas où elle en est, et elle ne compterait près de 8 milliards d’individus.
      La circonstance chronique qui fait que l’humanité s’oriente vers le pire est, je constate, souvent la même : la volonté d’imposer ses vues au plus grand nombre. A part ces quelques énergumènes, les gens n’aspirent qu’à vivre en paix et à avoir des relations amicales et/ou commerciales avec autrui.

      • #..les gens n’aspirent qu’à vivre en paix et à avoir des relations amicales et/ou commerciales avec autrui.#

        Mais ça ne dit rien du respect des droits individuels. On peut aspirer à tout cela sans respecter ces droits.
        Les aspirations ne peuvent s’exercer que dans le respect de ces droits individuels que ce soit au niveau individuel ou collectif. Un pouvoir armé est potentiellement particulièrement nocif mais comment se fait-il que les soldats dans leur grande majorité suivent des ordres parfois en contradictions avec ces aspirations.
        En fait les gens n’aspirent qu’à leur bien être, certains se suffiront à eux-mêmes pour y arriver et d’autres se serviront (souvent dans un lien partagé comme le salariat) ou détruiront les autres pour y parvenir.

    • Il semble assez évident que la France a très mal négocié le virage du 21e siècle.
      C’est vrai que le 21e n’est fait que de crises en tout genre…mais comme disait Buffett :
      C’est quand la mer se retire qu’on voit ceux qui nagent sans maillot.

    • L’erreur fondamentale de tous les régimes totalitaires ( qu’ils soient socialistes , communistes , fachistes ou autres ) est de croire pouvoir modifier l’HOMME : la théorie de l’homme nouveau !!! En réalité on ne change pas les hommes on vit avec et les variantes morales , religieuses , politiques ou philosophiques n’agissent qu’à la marge !!!!

  • L’extrême droite reste le meilleur ami des capitalistes.
    Dans notre actualité des récentes années, le fait qu’elle soit plus ou moins discrètement au pouvoir dans la haute fonction publique (avec des pouvoirs supérieurs aux ministres qui ne font que passer) en est une nouvelle démonstration.

    Schneidermann a écrit un livre relatant la vie des journalistes occidentaux à Berlin au début des années 30 après l’arrivée d’Hitler au pouvoir (Berlin, 1933 : la presse internationale face à Hitler). Il montre très bien que l’occident n’était que peu inquiet par l’oppression naissante et les menaces déjà précises sur la liberté de la presse. Le vrai ennemi était les communistes. Et pour cause, calà menaçait les grandes fortunes capitalistes qui ont ensuite allègrement collaboré et sans que le grand ménage ne soit fait après guerre. Et surtout, il y avait la peur de la REDISTRIBUTION !

    Pour le reste, si le capitalisme et la consommation apportait le bonheur celà se saurait depuis longtemps. En 1975, la part des revenus dédiée par les ménages soviétiques à l’ensemble logement-santé-éducation était de 30 %. Mais ils rêvaient de consommer pour approcher le bonheur ….

    Plus près de nous, la crise de 2008 a montré qu’un état social est le meilleur rempart contre les inégalités. La France reste un des rares pays à ne pas avoir trop souffert de la crise provoquée par les voyous de banque assurance. Et eux ne sont toujours pas passés en jugement.

    • C’ est vrai, et d’ ailleurs à cette époque parler d’ austérité m’ a bien fait marrer, et cela nous coûte combien de milliards de dette d’ avoir sauvé d’ abord et avant toute chose des banques pourries, rappelez moi?

    • Cette affirmation mérite démonstration :
      « Dans notre actualité des récentes années, le fait qu’elle soit plus ou moins discrètement au pouvoir dans la haute fonction publique »
      ==> qu’est ce qui vous permet de dire que l’extrême droite serait au pouvoir dans la haute fonction publique…?
      Merci pour vos éclaircissements.

    • le libéralisme économique ne dit pas que la clef du bonheur est dans la consommation…

      la réduction de la vie des individus à un aspect sinistrement matérialiste et utilitariste se trouve plutôt dans les idéologie planificatrice…
      vous exprimez où est votre problème qui est de penser que l’es inégalités sont EN SOI un problème..

      pour un collectiviste le sacrifice d’une part de la population pour le bonheur du’n grande majorité est acceptable..
      pas pour un libéral.

      la simple idée d’une mesure du bonheur COLLECTIF est effrayante, on est obligé de passer par là pourtant …

      Je ne chercherais pas à rendre une personne heureuse..

      je veux juste lui laisser la liberté de l’être..

      les inégalités sont un problème…pas LE problème.. elles ont une conséquences de la liberté..

      • et l’extreme droite…

        il n’ya rien de choquant à être un allié circonstanciel avec l’extreme droite ou l’extreme gauche…

        il leur arrive de demander plus de liberté..
        il m’arrive d’etre d’accord avec ce que propose mélenchon…

      • Erreur les inégalités de subsistance, manger à sa faim, se vêtir se chauffer se soigner sont le problème cardinal, et bien avant la liberté.

        • @cerceilannister669
          Bonjour,
          Manger, se vêtir, s’abriter sont des besoins vitaux primaires. Tant qu’on n’a pas stabiliser ces besoins, on ne peut pas accéder à d’autres besoins.
          La liberté est un état un fait, l’homme est fait pour être libre avant tout. Tout homme libre prend en charge ses besoins primaires vitaux et sa santé, car s’il n’y prête pas attention, il ne pourra subvenir à ses besoins. Les animaux sauvages sont libres avant tout et subviennent à leurs besoins, certains ont besoin d’un abri d’autres non.

          Votre phrase me fait hérisser le poil : j’ai l’impression que voudriez :
          – que les logements soient tous collectifs et gérés par l’Etat qui déciderait de quand chauffer ou non ;
          – que chacun reçoive son ticket de rationnement et ne puisse se nourir qu’avec ce qu’aura décidé l’Etat comme suffisant ;
          – que chacun reçoive son uniforme.
          Pas de liberté ici, des choix pour le moins contenus. Bref, du collectivisme.

          • quelle erreur? et quelle réponse!!!
            les inégalité de subsistance…sont assimilées au simple fait de manger se vêtir et se chauffer…
            sont qualifiée de problème cardinal..ben non..
            il ya dans es pays riches des inégalité de subsistence!!!
            qui ne sont pas un problème!!!sauf pour vous..

            en réalité ce qu’on voit historiquement c’est que quand les inégalités de subsistance ont été traitées prioritairement de façon radicale…les gens ont crevé de faim …
            Naturellement et spontanément les gens vont essayer plus ou moins bien de résoudre le problème de manger se vêtir et se chauffer!!!

            pas besoin d’un gouvernement!!!
            le problème cardinal st bien que les gens qui se cassent le cul pour cela puisse en jouir..
            la liberté est bien

    • L’échiquier politique va de l’extrême droite du capital jusqu’à l’extrême gauche du capital. Et chacun veut gérer autrement la merde du capital (l’expression est de Marx), mais…… c’est toujours la merde du capital. En réalité, personne n’a jamais voulu abolir le capital, qui consisterait à abolir l’argent et l’Etat.

    • Pour la santé, il est évident qu’il n’y avait pas grand chose à payer. Les médecins étaient tout juste des officiers de santé et à part quelques services à Moscou ou à Leningrad, il valait mieux pas avoir de soucis de santé. En France, ils n’avaient même pas l’équivalence avec les aides-soignantes. J’ai pu juger sur faits.

    • La crise de 2008 a été la conséquence de la démagogie des démocrates américains qui ont obligé les banques à prêter de l’argent à des gens insolvables. Cela n’a rien à voir avec le capitalisme. Quand à dire que le capitalisme et la consommation n’ont pas apporté le bonheur, ils ont indubitablement éradiqué la misère et apporté la prospérité!

  • Le lien que fait l’auteur entre fascisme et anticapitalisme est vrai. Rappelons-nous que Mussolini n’a pu émerger que grâce au vide idéologique et politique existant entre capitalisme et communisme.
    C’est ainsi qu’il s’est adossé au socialisme pour séduire le peuple. Le fascisme d’appui sur deux supports: l’un nationaliste, ce qui à l’époque était partagé par de nombreux états suite à la première guerre mondiale, et l’autre socialiste.
    L’utilisation des mots: fasciste ou fascisme a été dévoyé pour jeter l’opprobre sur les personnes qui ont pensées de droite. d’ailleurs, quand il m’arrive d’être traité de fasciste parce que je défends des valeurs de droite, je rappelle que je ne suis pas socialiste et qu’à ce titre l’invective est inappropriée.

    • Encore un contre-sens historique. Quand Mussolini fonde le parti fasciste, il y a belle lurette qu’il s’est fait virer du parti socialiste.
      Comme je l’ai rappelé plus haut, il fait alors l’apologie du capitalisme et dès la naissance de son parti fait alliance avec la droite conservatrice et nationaliste (et le patronat), tout en combattant vigoureusement socialistes, communistes et syndicalistes…
      Ca me gênerait peu qu’on accuse les anti-capitalistes de totalitarisme en puissance, mais de grâce qu’on arrête de raconter n’importe quoi sur ce qu’était, historiquement, le fascisme…

      • C’est ce que vous prétendez mais ce n’est pas la vérité! Votre défense du socialisme s’appuie sur votre ignorance de la politique de Mussolini en Italie. Le fait qu’il avait été viré du parti ne change rien à son idéologie fondamentale. Une fois au pouvoir il lui fallait bien composer avec les forces en place, patronat et église, ou imposer le communisme en nationalisant toute l’économie et massacrant comme en URSS.
        Les anti-capitalistes veulent tous imposer le totalitarisme, il suffit de les écouter au lieu de se boucher les oreilles et de le nier!

        • Mais où diable avez-vous lu que je défendais le socialisme ?
          Je me borne à rappeler les faits historiques et la nature du fascisme qui n’a rien à voir avec celle du socialisme, en dehors d’une tendance commune à dériver vers le totalitarisme.
          Mais si le fascisme est un totalitarisme, toutes les expressions du totalitarisme ne convergent pas vers l’ideologie fasciste.
          Faut arrêter de mélanger tout et n’importe quoi…

  • Le capitalisme – appropriation privée des moyens de production – est un système neutre vs la façon dont il est mis en oeuvre, avec ou sans connivence de l’Etat. La Chine en est l’exemple typique comme le 3ème reich l »a été précédemment. On peu d’ailleurs considérer que le capitalisme de connivence est l’exact définition du socialisme (l’Etat dirige les affaires, y compris celles qui sont gérés par des privés soit par collusion, soit par la menace), le communisme étant le modèle extrême en la matière (l’Etat gère directement la totalité des moyens de production). En fait les socialistes condamnent d’un même bloc capitalisme et libéralisme, considérant le capitalisme de connivence comme l’exemple du système libéral alors qu’il est exactement le leur.

    • « Faire sa propriété de quelque chose, souvent indûment ; en particulier, s’attribuer la paternité d’une œuvre, d’une idée : S’approprier une invention »

      • S’approprier def Larousse.
        C’est marrant comme on peut tordre la réalité avec les mots. Mettre appropriation au lieu de propriété.
        En filigrane, la propriété c’est le vol.
        Né jamais utiliser les éléments de langage des coco.

    • Tout à fait exact. Le socialisme c’est le capitalisme de connivence par définition, et la corruption en est la conséquence! Une vaste escroquerie, se présentant comme empathique alors qu’en fait c’est pour vivre sur le dos du peuple réduit en esclavage!

  • La gauche est une salle d’attente pour le fascisme ( Léo Ferré )

    et n’oublions pas que Mussolini venait du PS Italien , Laval venait de la SFIO ..

    • Sans oublier toute la gauche antiraciste d’avant guerre qui a suivi Hitler. Simon Epstein en a écrit un livre passionnant.

      • @Théo31
        « Nous savons désormais que M. Hitler est un pacifiste, un socialiste et un prolétaire comme nous et qui a connu les horreurs de la guerre. L’Allemagne n’est pas menaçante et nous pouvons donc baisser notre budget militaire…  » – Léon Blum à l’Assemblée Nationale en 1936.

  • On pourrait écrire que l’anti-capitalisme se situe individuellement au plan social contre les inégalités c’est à dire le socialisme et le fascisme ou le communisme se situe au-dessus au niveau collectif sur un plan politique comme unité identitaire (le socialisme facilitant cette dernière). Le fascisme ou le communisme sont donc bien plus dangereux.

  • Pour la majeure partie, ils ne sont pas proche. Ce sont de pur Ffacho-Gochiasse. L’ideologie totalitaire n’est ni de droite ni de Gauche. Hitler c’était le Socialisme National !
    Hitler et Staline était Pote en 1939 ! C’est l’assemblée de Blum qui a voté les pouvoirs a Pétain.
    Ce n’est pas parce qu’il est dans l’usage courant de journalistes serviles d’aujourd’hui (99 %) de qualifier d’extrême droite toutes les idées qui dépassent leur QI, qu’il faudrait se laisser abuser. Et méfions nous aussi de l’extrême Centre, un concentré d’inculture et d’incompétence qui reste au centre car il ne sait simplement pas s’orienter.

  • Le socialisme ca marche tres bien –
    Chez les fourmis, termites et autres abeilles,
    pas du tout avec les homosapiens.

  • tellement vrai qu’il est difficile de dire qui de Staline ou Hitler a copié ‘autre !!!!

    • Aucun ! Les tyrans ont des traits communs ce qui fait le classement dans cette catégorie mais ne se copient pas, surtout pas, ils sont rivaux par nature et se haïssent (ce qui n’empêche pas des alliances de circonstances).

  • C’est plutôt l’interventionnisme d’État qui ne marche pas… les exemples probants sont légion en France… et nous français savons de quoi il est question en matière d’interventionnisme d’Etat.

  • Il n’y a pas de différence de nature entre la taxe de Hollande à 75% sur les revenus des footeux et l’extermination des Juifs pour voler leurs biens, mais de degré.

    • Ah si il y a une difference de nature: La taxe sur les footeux c’est de l’élevage (Les footeux restent vivant et ainsi peuvent continuer à produire pour payer des taxes) l’extermination des juifs c’est de la chasse (Le Nazi tue tout et prend tout).

  • La plupart des gens qui se revendiquent « anticapitalistes » ne savent pas que le capitalisme c’est la propriété privée des biens de production.

  • le plus drôle, c’est si la France avait opté pour le libéralisme, elle serait bien plus riche, plus forte.

  • La photo est marrante puisque la France socialiste a le taux de chômage le plus élevé! Supprimer artificiellement le chômage comme le font les communistes ne donne pas de bons résultats.

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L'antisémitisme a longtemps été considéré comme étant « de droite », en grande partie parce que les nationaux-socialistes d'Adolf Hitler, qui ont commis les plus grands crimes contre le peuple juif, sont considérés « de droite ». Il s'agit là d'une simplification, mais cela convenait à ceux qui se situaient à gauche de l'échiquier politique, car cela signifiait que la haine des Juifs pouvait être rejetée comme une question de droite avec laquelle ils n'avaient rien à voir.

 

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L'anticapitalisme est de nouveau à la mode. Même le marxisme, que beaucoup avaient déclaré mort après l'effondrement du socialisme, connaît une renaissance. Des livres comme ceux de l'économiste français de gauche Thomas Piketty sont très populaires. Dans mon pays d'origine, l'Allemagne, un livre intitulé Das Ende des Kapitalismus (La fin du capitalisme), dont l'auteur préconise l'introduction d'une économie planifiée, s'est hissé sur la liste des best-sellers. Elle cite l'économie de guerre britannique de la Seconde Guerre mondiale comme modèle... Poursuivre la lecture

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Bonne nouvelle pour les partisans du bipartisme : malgré le contexte politique hyperchargé, un nombre sans cesse croissant de personnes de part et d'autre du spectre politique s'accordent sur un point ! Malheureusement, il s'agit d'une notion qui, mal comprise, pourrait saper les politiques et les institutions qui constituent le fondement même du monde moderne.

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