Reconfinement : quand faire peur aux citoyens nuit à l’économie

Outre la menace sanitaire, c’est désormais la menace politique qui plane, le gouvernement ayant clairement évoqué la perspective d’un reconfinement.

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Reconfinement : quand faire peur aux citoyens nuit à l’économie

Publié le 7 août 2020
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Par Jonathan Frickert.

Alors que le Conseil scientifique a évoqué ces derniers jours un risque de plus en plus fort de seconde vague et que l’épidémie de Covid-19 semble reprendre du poil de la bête, l’ancien monsieur Déconfinement devenu Premier ministre Jean Castex multiplie les déplacements avec l’objectif affiché d’inciter les Français à respecter les mesures barrières.

Outre la menace sanitaire, c’est désormais la menace politique qui plane, le gouvernement ayant clairement évoqué la perspective d’un nouveau confinement dans l’espoir de faire accepter les mesures barrières.

Cette menace risque toutefois de créer un effet boomerang en provoquant une incertitude des investisseurs et donc avoir des conséquences économiques désastreuses.

La menace du reconfinement

« Nous ne devons pas baisser la garde », a rappelé ce lundi Jean Castex lors d’un déplacement à Lille. Si le nombre de patients en réanimation périclitait depuis la fin du mois d’avril, il semble être reparti à la hausse depuis quelques jours.

Un constat sur lequel le Conseil scientifique tire la sonnette d’alarme, évoquant la « haute probabilité » de voir advenir une seconde vague pour début 2021 voire même la fin de l’année. Un constat dont le Premier ministre a bien pris note, évoquant toutefois un nouveau confinement généralisé en cas de hausse trop importante du nombre de cas.

La situation a amené certaines municipalités partout en France à imposer le port du masque dans certains lieux publics ouverts, de Lille à Nice en passant par Orléans.

Des arrêtés localisés qui correspondent à la méthode désormais privilégiée par les autorités, conscientes de l’objectif de penser de manière locale, mais également à la structure de l’épidémie dans l’Hexagone, où plusieurs clusters sont détectés un peu partout dans le pays.

Face à cette situation, le gouvernement envisagerait quatre scénarios, allant du maintien du dispositif actuel de traçage au reconfinement généralisé en passant par des reconfinements locaux et des mesures renforcées de contrôle.

Si l’idée d’un reconfinement total est pour l’instant écartée aussi bien par les médecins que par le gouvernement lui-même, une telle perspective est loin d’être réjouissante, en particulier quand on connaît l’impact du premier confinement.

Un premier confinement dévastateur

L’objectif du gouvernement semble être clair : brandir la menace du reconfinement afin de contraindre les récalcitrants à accepter les gestes barrières et en particulier le port du masque.

Une menace techniquement dissuasive quand on connaît les effets du premier – et espérons seul – confinement national, en particulier sur la santé psychologique des plus modestes, comme en témoigne une étude du centre de recherche LifeStyle de l’EM Lyon parue il y a quelques jours.

Mais c’est surtout l’impact économique de telles restrictions des libertés publiques qui interroge, car de son côté, l’Insee constate que malgré une large reprise à compter du déconfinement, mi-mai, le PIB aurait reculé de 14 % au deuxième trimestre pour une récession de 11 % prévue sur l’ensemble de l’année, là où la Banque de France estime qu’il nous faudra près de deux années pour retrouver notre croissance habituelle.

Un constat qui n’est pas sans rappeler le krach boursier de ce début d’année, déjà provoqué par la crainte qu’inspirait la crise sanitaire.

Ajouter de l’incertitude à l’incertitude

Revivre un tel épisode est donc peu réjouissant et provoque naturellement la crainte de tous. Une crainte qui se traduit par une paralysie dans les actions de certains, et notamment des acteurs économiques.

La clef d’une économie prospère est la confiance. Il s’agit là de la raison pour laquelle les libéraux estiment que l’efficacité économique repose notamment sur la sécurité juridique, avec des droits de propriété et des contrats respectés.

La peur est un des principaux moteurs d’instabilité et donc de crises. Éric Dalannoy, président d’un cabinet de conseil stratégie et transformation managériale, note ainsi que la crise sanitaire emporte avec elle peur et incertitude.

Une incertitude qu’il faut distinguer du risque, car elle est un puissant élément de blocage. Le risque est un moteur de décision. L’incertitude est un brouillard qui empêche d’avancer, mais peut rapidement se muer en panique et donc en effondrement économique comme on a pu le voir dans les grandes crises économiques de ces dernières décennies.

S’il existe des incertitudes naturelles, telles que la volatilité de certains indicateurs comme les taux d’intérêt, le travail de l’État est de ne pas créer de nouvelles incertitudes en laissant planer la perspective de mesures dont on ne sait pas si elles interviendront. Le cas typique étant celui d’un État où un coup d’État est perpétré tous les quatre matins avec, à chaque fois, un changement radical de politique.

Toutes proportions gardées, la menace du reconfinement et donc de freinage de l’économie, ne constitue rien de moins qu’un exemple d’incertitude provoquée unilatéralement par la structure étatique alors que l’économie n’avait pas besoin de cela.

Le danger du reconfinement

Le cas français est particulier. Là où la logique exigerait un État rassurant pour des citoyens responsabilisés, l’État français se charge de menacer des citoyens infantilisés.

L’État français est connu pour la succession de ses crises, notamment sociales. Des crises qui s’accélèrent depuis 2017. L’instabilité provoquée par la menace d’un ralentissement de l’économie provoqué par un reconfinement modéré voire un arrêt pur et simple de la machine dans un reconfinement pur et simple est un danger que semble largement sous-estimer l’exécutif.

La seule façon d’en finir avec la paralysie économique est de sortir de la psychose en renvoyant l’État à sa fonction de sécurisation.

Une clef qui nous permettra peut-être de mieux anticiper et d’alléger le fardeau de la crise à venir.

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  • je me demande vraiment si les menaces de reconfirment ne sont pas là pour empêcher de discuter les résultats du premier..

    • Oui bon c’est un peu tiré par les cheveux non : taisez-vous ou je vous reconfine !
      La menace servirait plutôt à soutenir les gestes barrières, et doit se comprendre comme si vous n’êtes pas responsables, nous aurons une seconde vague avec la possibilté d’un reconfinement qu’il reste à définir. Ce n’est pas ce que nous souhaitons et vous le souhaitez-vous ? C’est une menace de responsabilisation. On va pas faire la fine bouche après ce qui s’est passé avec la première vague.
      D’autre part, le pays a suffisamment de leviers peu utilisés ou ignorés pour améliorer la confiance économique.

      • je ne vais pas jusque là… je suis désolé si nous n’avons pas un immunité collective ( nous n’échapperont JAMAIS à non pas une seconde vague, terme que je déteste mais à ce que le virus fasse son « boulot »..
        le confinement n’a jamais été une solution.. ça a été un moyen de retarder…et on dit ça depuis le marteau et la danse..

        en matière de bilan, du premier confinement, combien de morts hors covid causés et évités par le confinement..

        un des rares chiffres que j ‘aie entendu fait état de plusieurs milliers de morts prématurés par cancers..

        ce n’est pas anecdotique…

        donc quantitative les confinement à sauvé combien de vie en france..si on ne sait pas répondre à cette question..ces choses me semblent surréalistes..

        • et permettez moi aussi d’ajouter que j’ai la très nette impression que le gouvernement se félicite beaucoup trop à propos de sa politique.. et les médias qui ont accepté la rhétorique de guerre et d’union nationale ne sont pas enclins à l’analyse..

          obéissez moi sinon je reconfine…

          • Qu’il se félicite est une autre affaire.
            Les médias ne sont pas enclins à l’analyse, oui et non, et même si c’était toujours le cas, la pluralité des analyses reviendra à ce que le lecteur se fasse sa propre opinion ce qui est déjà le cas aujourd’hui. Finalement ça changerait quoi ?

            • La pluralité des analyses dans les médias???! HAHA
              Pour avoir une analyse différente des médias, il faut faire sa propre analyse, à partir de sa propre expérience, de ses recherches sur internet, des débats etc…

              • #La pluralité des analyses dans les médias???! HAHA#

                Je pense que Contrepoints va apprécier.. et surtout vous faites une interprétation biaisée de mon propos (le terme média vous faisant probablement perdre tout esprit de réflexion), ce qui doit donc aussi être le cas pour votre propre analyse des sujets. C’est bien la peine de critiquer les médias. HA HA !

                • En parlant des médias, j’entendais evidemment les médias mainstream bvtm, cnews. tf1 etc..
                  Contrepoints étant un site qui aide à la réflexion et à l’esprit critique.

            • Pas de problème, Magic Macron va reconstruire Beyrouth, trouver un vaccin, transformer quelques centaines de milliards d’Euros de dette en poudre de perlimpinpin avec sa baguette et une formule d’Harry Potter et s’il décide de reconfiner; les français augmenteront leur pouvoir d’achat et les chômeurs trouveront du travail…
              Quel homme !!!

            • regardee les rca, la majorité des médias ont posé qu’ils ne donneraient pas la parole aux sceptiques..comment diable sortiront il de cela..quand vous avez traité les gens qui refusaient de porter un masque d’irresponsable comment voulez vous vous redimer sans perdre la face?.

              • Bien alors citez moi avec des preuves la liste des médias ayant procédé officiellement c’est à dire délibérément par idéologie de la sorte. Parce qu’ils peuvent simplement le pratiquer par conformisme comme agissent la plupart des individus ou entités. A part des moins je n’aurai rien et je serais obligé de considérer Jacques Lemiere comme il se doit.. un partisan.
                C’est dingue comment l’approximation est plus ou moins tolérée par certains selon les sujets ou plutôt devrais-je dire le camps choisi ou de préférences.

                • vous avez raison c’est une impression…je n’ai pas tenu ce genre de compte, j’ai peut être un biais.

                  • mais je ne dis pas que c’est par idéologie ..

                    • je n’ai besoin de constater le soutien de la politique du gouvernement..je ne sais pas je vais peut être essayer de faire a mais c’est assez consommateur de temps.

                      je vais me contenter d’un échantillonnage..

                  • Je crois que c’est Augustin qui disait : la vérité que nous aimons, c’est notre vérité, c’est une valeur. Nous haïssons la vérité qui entre en contradiction avec nos valeurs.

                    N’étant pas irréprochable je n’en dirais pas plus, admettez toutefois que cela devient un problème de le reprocher à autrui sans se l’appliquer à soi-même.

                    La vérité vous rendra libre (évangile de Jean)

        • Vous croyez vraiment que la menace d’un reconfinement empêche de discuter sur le confinement, c’est même le contraire puisqu’on aura rien d’autres à faire..
          Quant à l’impact en vie du confinement aurons-nous un jour une réponse fiable ? J’en doute, la discussion sera interminable.

          • On a déjà une vision. Le confinement n’a apporté aucun bénéfice sur la maîtrise de l’épidémie, puisque nous nous sommes confinés au plus fort de celle-ci (comparaison confinement/non-confinement), par contre il est déjà mortifère sur les autres pathologies restées en souffrance. Le désastre économique ne peut qu’aggraver les choses en terme de santé. Pour le bilan, effectivement il sera difficile de l’établir et voir la variation de mortalité sur des années pour en avoir la mesure.

            • Probablement, ceci dit personne n’a empêché les gens d’aller se faire soigner. Pour le coup, tout mettre sur le dos de l’Etat, n’est ce pas une autre forme d’infantilsation.
              Et ne commettez pas l’erreur de penser que je suis pro-confinement ou pro-je ne sais quoi, y en a marre des raccourcis à deux balles car comme disait Tocqueville : je n’ai pas de traditions, je n’ai point de parti, je n’ai point de cause, si ce n’est celle de la liberté et de la dignité humaine.

              • « personne n’a empêché les gens d’aller se faire soigner.  »
                N’importe quoi, vous suivez un petit peu ou vous êtes à la ramasse?
                L’Etat a dit : « un doliprane, et quand vous pouvez plus respirer vous appelez les urgences et on vous mettra en réanimation. »
                Vous appelez ça soigner vous?!

                • Le message était de mémoire : si vous avez la toux, de la fièvre et du mal à respirer vous avez un risque de covid, consultez et restez chez vous. Pour les autres pathologies rien de changer.
                  Je vous conseillerez bien un doliprane mais ça ne marche pas contre la mauvaise foi !

                  • Ben oui ca revient à ce que je viens de dire. Et ils disaient « doliprane », « pas ibuprofène », et ils ont interdit le plaquenil.

                    • La demande d’interdiction date d’octobre 2019 et n’a rien à voir avec la covid, et c’est la vente libre qui fut interdite. Sans les nuances le monde évidemment n’est plus le même, je dis souvent ça au cocologistes.

                  • Le message est devenu « Si vous voyez quelqu’un victime d’un malaise ou ayant des propos incohérents, appelez le 15 ». Mais le 15 n’a confiné aucun homme politique, malgré leurs nombreuses conférences de presse…

                    • Quel est le rapport du message avec le confinement ? On juge une action sans tout mélanger sinon on perd en pertinence. C’était l’objet de mon intervention.

          • je ne dis pas que ça ne sera pas discuté je dis que la quasi totalité des médias et le gouvernement ont poussé au confinement et que ça va nécessairement nuire à leur acceptation de conclusions qui irait dans le sens d’un confinement contre productif..

            • et c’est bien le sens initial de mon post..

              • je n’ai guère de certitudes je note juste que le gouvernement n’est pas légitime à évaluer sa propre action et les médias qui ont décidé d’appuyer la politique et la communication du gouvernement ne seront pas enclins à revenir sur leurs positions ( je ne dis pas qu’il ne vont pas le faire mais la forme importe..une une un jour un entrefilet pour rectifier)..

                je dis qu’il ya des forces ailleurs peut être que l’honnêteté intellectuelles des acteurs va culbuter cela..j’en doute..

      • Le corona a t-il perdu du poil de la bête fin avril ou bien détecte-on des cas depuis qu’on teste.
        Les réanimations et les morts sont au plus bas, non ?

      • #Vous croyez toujours à une épidémie tellement hors normes qu’elle aurait justifié les mesures politiques prises?#

        Pourquoi toujours mettre le curseur aux extrêmes, c’est peut être vrai pour vous certainement pas pour moi !
        Pour le reste de votre commentaire, en effet j’avais remarqué que nous étions gouvernés par des lézards déguisés en humain. 😉

  • Si l’incertitude bloquait l’action humaine, alors on en serait toujours à l’âge de pierre.

  • Le soucis avec ces gens est qu’ils ne savent pas s’arrêter. Il semblerait que la situation actuelle est très confortable et on peut douter qu’ils fassent du zèle pour que cela cesse. Les corrompus sont toujours aux commandes.

  • Le risque zéro est une négation de la vie. Un prétexte eugénique.

  • Le confinement généralisé ne s’est produit QUE parce que l’État a été infoutu de fournir masques et tests à la population. C’est une méthode moyenâgeuse ! Les pays avancés dépistent, isolent et traitent.
    Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les masques et les tests existent.
    Un nouveau confinement total serait à la fois une aberration sanitaire, politique et économique.
    Le gouvernement le sait, mais ne peut s’empêcher de continuer à brandir une menace virtuelle pour forcer les gens à respecter les gestes barrières. L’Etat prend donc ses concitoyens pour des gosses mais surtout pour des imbéciles…

    • C’est plus compliqué qu’une histoire de masques et de tests. Les masques aujourd’hui sont justifiés par le fait qu’on fasse des tests.. Alors que l’épidémie est terminée depuis 2 mois au moins et qu’il n’y a plus aucune chance de son retour. vu l’ampleur de la contamination passée, tout ceux qui devait mourir sont morts et un peu plus le reste de la population est immunisé. Et si il y a eu autant de morts en France on en connaît la raison, interdiction de soigner.

      • que signifie pour vous épidémie terminée , pour moi ZERO morts par covid 19…zéro ca de covid 19..

        regardons l’Espagne
        https://www.worldometers.info/coronavirus/country/spain/

        on voit que à l’échelle d’un pays l’épidémie n’est pas « terminée..mais que son impact ne semble pas bien « grave »..subjectif..

        ce qui est quand m^me amusant est que l’idée de seconde ( etc) vague épidémique est ,hors saisonnalité , entièrement liée à l existence de mesures cherchant à ralentir la propagation du virus..

        quand on a mis en pace le confinement on SAVAIT qu’on se mettait en situation d’avoir une seconde vague!!!!

        • si le confinement servait à quoique ce soi..bien sur..

        • Comment ça se passe pour la grippe, une phase épidémique et ensuite toujours des grippés à droite et à gauche et tous les ans c’est la même chose….

          • ajoutez donc l’épidémie saisonnière est terminée et on clos le débat.. je n’en suis pas certain.. ça se termine semble t il en admettant la saisonnalité das ce pays..pas strictement comparable..

            • L’épidémie avec le pic épidémique initial, une haute contagiosité, l’évolution en cloche asymétrique est terminée. L’évolution à partir de maintenant va continuer à nous renseigner sur ce nouveau type de virus mais n’est plus épidémique. Est-il toujours aussi contagieux? aussi agressif? difficile à dire…

        • alors c’est une curieuse définition de la fin épidémie car si le nombre de cas repart à la hausse elle sera terminée plusieurs fois…

          • en fait j’ai regardé la definition d’une épidémie..
            wiki
            Une épidémie désigne l’augmentation rapide de l’incidence d’une maladie en un lieu donné sur un moment donné, sans nécessairement comporter une notion de contagiosité.

            alors on a un peu tous tort …notez..l’utilisation du mot rapide.. qui rend la definition ici subjective..

            en fait nous sommes en épidémie puisque le nombre de cas repart à la hausse…nous y étions plus..

            • oui mais il semble bien que le nombre de cas augmente..meme avec les caveats nécessaires, mais il n’y pas de morts..

              on va répéter…eu égard au flou sur la définition du mot épidémie ( augmentation rapide du nombre de cas!) précisez ce que vous entendez par épidémie terminée…

              c’est franchement ridicule on est parfois d’accord sur le fond mais on débat vainement sur la forme..

            • Le confinement était une mesure sanitaire, un dernier recours pour que le système de santé ne soit pas débordé. Toutefois, une politique sensée au préalable aurait permis de ne pas avoir à se résoudre à ce dernier recours, tout comme une politique sensée aujourd’hui permettrait d’en écarter le retour avec confiance.

  • 100 fois plus efficace, que le terrorisme, les djihadistes en rêvaient, le gouvernement le fait !

  • Merci pour cet article. L’incrédulité, pour ne pas dire la cécité de nos chers (ir)responsables a laisser s’installer la panique, puis attiser l’hystérie pour aboutir à cette espèce de psychose totalement insensée au regard du risque réel. Tout nous dit qu’ils se sont plantés en faisant à peu près tout à l’envers, bien mal conseillés par ce « conseil scientifique » brillant d’incompétence. La deuxième vague ? Oui, terrible, et bien plus désastreuse, mais économique. Quel gâchis. Merci à JD. Michel (Anthropo-Logiques) de m’avoir ouvert les yeux en premier.

  • L’auteur semble opportunément oublier un fait capital : le gouvernement n’a pas de boule de cristal, il ne sait pas si une deuxième vague va survenir alors il essaye de diminuer les risques d’une 2ème vague.
    Est-ce que les maires et autres élus locaux sont contents de se mettre à dos tous les secteurs culturels et associatifs, maraichers, brocantes, et autres festivités locales ? Alors que les festivals estivaux sont de merveilleuses machines électorales et financières où ils peuvent se gargariser ad nauseam du dynamisme culturel de leur ville ou région ?
    La paranoïa anti-étatique oublie un fait : ya des élections. Un élu a plus de chance d’être réélu s’il fait des choses (un rond-point ou planter des fleurs) que s’il ne fait rien à part dire « mettez un masque ».
    Et l’auteur parle d’infantilisation. Oui, ça, la France est championne. Mais quand je vois des individus (en France, en Belgique ou ailleurs) s’agglutiné avec un masque mal mis ou qui a pas dû être lavé depuis 3 jours ou des imbéciles qui pensent être immunisés sans preuve, ya de quoi rager.
    On est encore vulnérable. C’est pas de gaieté de coeur.

    • Quel intérêt de venir ici relayer le discours mainstream des médias et des réseaux-sociaux?

      • je ne relaye rien.. je contredis juste l’interprétation farfelue que l’auteur fait des décisions du gouvernement, en expliquant pourquoi c’est farfelu.
        Pour certains, tout ce qui est dit dans un journal subventionné est nécessairement faux et que seuls les infos de réseauinternational, Dreuz, breitbart sont dignes de confiance car on nous ment, on nous cache tout.
        Je l’ai déjà dit mais le jour où le gouvernement dira que respirer, c’est important, il y aura des morts ici.

        • Avoir un esprit critique semble être un concept qui vous est complètement étranger.

        • On va mettre de côté les scuds totalement gratuits qui desservent votre propos plus qu’autre chose.
          Nous sommes d’accord sur le fait que la France soit « championne [de l’infantilisation] », mais demandez-vous pourquoi.

          • Bonjour M. Frickert, j’ai envoyé un mail à l’adresse contact du site elyseeologie, mais sans retour. Est-ce que cette adresse fonctionne ?

    • euh faire des choses » impopulaires » est aussi parfois une façon d’apparaître responsables et « courageux »..

      non non, ils ne pensent pas nécessairement aller contre leur interet..

      vous supposez que c’est impopulaire …pas certain de ça..

  • On a provoqué une crise économique majeure en confinant la moitié des habitants de cette planète. Des bouleversements plus ou moins importants se nourrissent de ces crises (sanitaires, économiques, guerres).
    Et je crains que celle-ci ne fasse pas exception : https://www.facebook.com/watch/live/?v=4393311034075514

    Si on reprend le proverbe chinois « Lorsque le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt », il se pourrait que la lune soit le bouleversement et que tout ce qu’on nous raconte actuellement (débat sur le masque, mauvaise gestion supposée par l’Etat de cette crise, décomptes journaliers des admissions, décès…) soit le doigt qu’on nous force à regarder à force de nous abreuver d’un flot d’informations, d’injonctions contradictoires savamment distillées, et autres discours anxiogènes et infantilisant à souhait (il n’est qu’à voir et écouter notre nouveau 1er ministre qui s’agite tellement ici et ailleurs qu’on va finir par croire qu’il peut produire de l’électricité pour recharger son smartphone) !
    La vidéo dont j’ai mis le lien ci-dessus, évoque l’ouvrage publié il y a 1 mois environ par 2 auteurs, l’un français et l’autre allemand. Ce dernier n’est autre que Klaus Schwab.
    Ce monsieur est le fondateur en 1971 du Symposium européen du management, devenu depuis World Economic Forum qui tous les ans en Décembre organise le forum de Davos. Le titre de ce livre est simple et évocateur : COVID-19 : The Great Reset
    Sa lecture est passionnante, la vidéo qui est un gros résumé l’est tout autant, même si Mr Schwab parle anglais avec 1 fort accent germanique bien trempé. Et ce que dit la 3e intervenante est assez sidérant de planification. A croire que tout était déjà préparé, et qu’ils attendaient la 1ere crise, qu’elle qu’elle soit pour ouvrir les cartons.

  • Mr déconfinement devient Mr confinement.

    On n’en n’est plus à une incohérence près. Mais on semble oublier ici et dans les media que le Covid est un problème mondial – qu’il soit plutôt sanitaire ou plutôt économique.

    Sur le plan sanitaire il faut donc se focaliser sur ce qui fonctionne au moindre coût économique. Sur le plan économique, il faut admettre qu’on a un minimum de 6 mois de galère et qu’on ferait bien de s’organiser pour cette période avant de penser à la sortie et que l’on ne sait pas dans quelles conditions économiques mondiale se fera la sortie.

    • Ces supposées incohérences sont en fait voulues, comme les ordres contradictoires qui nous ont été donné. On appelle ça les injonctions contradictoires dont le seul but, avec les flots de données et communications qui les séparent, est de perturber le cerveau des gens au point de leur faire avaler n’importe quoi et surtout, les rendre obéissants. Ca a très bien marché et ça continue

    • « Mr déconfinement devient Mr confinement. »
      Vous remarquerez que c’est toujours « finement », et plus si affinités… Ceci dit, au plan économique, il devient envisageable de retarder la sortie et ses dures constatations jusqu’à ce que d’autres soient aux affaires, et nul doute que notre Mr « rien et son contraire » en ait fait le pari.

  • 9 à 10 morts par jour en moyenne en France (contre autour de 1000 au plus fort de l’épidémie, vers le 10/04), ces 9 à 10 morts représentant quoi ? 0,6% des décès journaliers (cf INSEE),
    384 personnes en réa, soit +13 hier quand le chiffre était passé de 509 à 371 (-138) sur les 26 jours précédents,
    +48 hospitalisations hier à 5148 alors que le chiffre était passé de 7500 environ à 5100 sur les 5-6 semaines précédentes,
    Un âge moyen des dépistés positifs beaucoup plus jeune qu’au plus fort de l’épidémie, avec (logiquement) une grande majorité d’asymptomatiques et de peu symptomatiques,
    Tout indique que l’épidémie est en fin de cycle, et que les médias et le gouvernement se livrent à une surenchère déplacée.
    On peut également utilement consulter les statistiques de mortalité générale de l’INSEE, qui montrent clairement que la courbe en cloche de l’épidémie se situe entre la mi-mars et la fin avril. Autrement dit, depuis fin avril, les décès dus au Covid-19 constituent à peine du « bruit » sur la courbe de mortalité.

    Rappelons également que les grippes de 57-58 et de 67-68 ont fait, au niveau mondial, entre 1 million et 4 millions de victimes selon les sources, pour une population environ deux fois moindre qu’aujourd’hui. Pour le Covid-19, on en est officiellement à un peu plus de 700.000, donc encore loin du bilan de ces deux pandémies de grippe.

    Les maires qui imposent le masque à l’extérieur se livrent à une pathétique surenchère démagogique.
    Il est inadmissible de voir le climat de peur, la psychose collective créés par le gouvernement et ses relais les médias subventionnés. Ces gens ne sont absolument pas dans une logique d’analyse de la balance bénéfices/risques, la seule responsable. Leur logique démagogique et liberticide entraîne la France toujours plus bas, à tous les niveaux.
    Question subsidiaire : le climat de peur et de flicage instauré par le gouvernement ne vise-t-il pas aussi, en douce, à limiter le droit de manifester ?

    • Le subsidiaire mérite effectivement d’être posé. Allons un peu plus loin. Supposons qu’il y ait des manifestations plutôt houleuses voire violentes, ira-t-on jusqu’à décréter un confinement régional au début total si ça fait tâche d’huile ?
      Machiavel écrit dans Le Prince que les princes mal élus ou arrivés au pouvoir presque par effraction font tout ce qui est en leur pouvoir pour se maintenir en place.

    • Ils vous expliqueront que c’est grâce aux confinements, aux masques, et aux gestes barrières qu’il y a si peu de morts !
      Et le tour est joué !

      • d’où la nécessite d’un bilan..non fait pa le gouvernement ou les gens qui ont poussé à la mise en place des mesures..surtout de la part de ceux qui ont accusé les gens qui ne le respectent pas non pas d’incivilité mais d’etre des « criminels »..

  • Le gouvernement a tout raté depuis le début de cette crise (et même avant).
    Les mêmes sont toujours aux commandes (notamment au ministère de la santé ): pourquoi feraient-il mieux ?

    Avec cette histoire de confinement, on a une illustration de plus du fonctionnement énarchique : cela n’a pas fonctionné ? Reconfinons encore plus dur !

    Une telle bêtise serait comique si cela ne se traduisait pas par des milliers de morts !

  • Notez que les Pays-Bas, la Suède, la Norvège, le Danemark et la Finlande refusent de rendre le port du masque obligatoire par manque de preuves de l’efficacité de cette mesure.
    Il est d’ailleurs indiqué sur les boîtes de masques qu’ils ne protègent ni des bactéries, ni des virus.
    Si vous étes malade, ça évite juste que vos miasmes aillent contaminer d’autres personnes. Mais si vous ne l’êtes pas, ça a d’autres inconvénients (c’est un nid à microbes et vous respirez votre CO2 expiré).
    Autrement dit, c’était à la rigueur utile pendant que l’épidémie flambait (et que le gouvernement proclamait que les masques étaient inutiles). Pire: il a interdt aux pharmaciens d’en vendre avec menace de 6 mois de prison…
    Faut-il encore croire ce que disent les médias? Quand les Français vont-ils réaliser qu’on abuse de leur crédulité?

  • Pendant le confinement on avait tous les soirs droit au décompte macabre des morts par le croquemort en chef.
    Maintenant on ne nous parle plus que des nouveaux cas. Où sont passés les morts ?
    Et en même temps on nous impose le port du masque dans les lieux les plus improbables comme par exemple la dune du Pilat. Allo ? Comment on s’évade de cet asile de fous ?

    • Je ne peux évidemment pas donner tort à ce jeune de votre famille, mais je trouve terrible le cercle vicieux qui se met en place depuis quelques années en France : les gouvernements font n’importe quoi, on dirait vraiment qu’ils travaillent à détruire la France, du coup les gens dynamiques, bien formés, épris de liberté quittent le pays de plus en plus nombreux ; et ceux qui restent sont ceux qui se satisfont du « paradis socialiste » en cours de construction, parmi lesquels beaucoup de parasites, qui vivent du travail d’autrui par impôts et autres prélèvements interposés. Et ces gens reconduisent les mêmes aux élections suivantes. Et ça repart pour un tour supplémentaire… la France file vraiment un mauvais coton.

      • ou alors ceux qui restent ne sont pas bien formés et dans l’impossibilité pécunnière de quitter le pays et pourtant épris de liberté et tentant vainement de lutter contre le système socialiste (abstention etc)..soyez plus modéré dans vos propos svp.

  • Votre masque protège vos interlocuteurs, les masques de vos interlocuteurs vous protègent. Tant que ce grand principe n’aura pas été compris (et la nécessité de protéger son prochain admise), les n’importe quoi gouvernementaux auront de beaux jours devant eux.

    • Sauf que lorsque l’épidémie est terminée, les inconvénients surpassent les avantages.
      Et peu de gens parlent de la modification des relations sociales que cela induit, ni du sens symbolique que ça a (signe de soùmisson à un ordre absurde car souffrant de contradictions, peuple bâillonné…)

      • Oui, mais si le principe n’est pas compris, il est très difficile de défendre un port du masque responsable, à l’initiative du porteur et non de son Etat garde-chiourme. Quant aux relations sociales, laissez-moi rire ! Les signes qui régissent ces relations peuvent très facilement et rapidement s’adapter à un port responsable du masque. Sans les décrets et règles stupides, le port du masque quand on aborde quelqu’un serait pris comme un signe de respect et du souci qu’on a de ne pas le contaminer. Enlever son masque comme la marque de confiance qu’on a qu’il respectera bien les distances pour se protéger. Il faut une conscience politique hypertrophiée pour ramener ça à la soumission et au bâillon du peuple, chez les gens simples de ma connaissance, on se remercie d’avoir montré son respect en venant avec un masque et sa confiance en l’ayant ensuite ôté. Ce sont des choses qui ne se faisaient pas avant, mais qui vont mieux en le disant et sont plus un progrès dans les relations sociales, non ?

        • Les gens sont tout à fait capables de comprendre qu’en cas d’épidémie active et en milieu confiné, le port du masque est utile ainsi que vous le dites (protection d’autrui surtout).
          Les gens ne sont pas stupides à ce point. Bien sûr il y aura tjrs quelques irréductibles imbéciles, mais ça c’est vrai pour tout.
          Votre discours tend à légitimer les mesures coercitives stupides et infantilisantes prises ces jours-ci, ou alors vous vous exprimez vraiment mal.

          • Eh bien je m’exprime vraiment mal. Et les jeunes filles qui nous ont dit dans la queue de la poste « Si vous craignez qu’on vous refile le virus, vous n’avez qu’à rester chez vous ! » aussi. Les irréductibles imbéciles sont peut-être une minorité, mais ils ne sont en rien ostracisés et dénoncés par la majorité, bien au contraire. Cette absence d’ostracisation et de dénonciation laisse le champ libre aux mesures débiles et infantilisantes. Mon discours ne les légitime pas, il pointe le remède — à mon sens — qui serait de se comporter en personnes responsables et adultes. Et au lieu de me voir soutenu sur ce remède, je constate que l’on me reproche de ne pas m’indigner et trépigner comme un enfant…

          • Encore une fois, « c’est l’occasion qui fait le larron ». Je condamne, comme tout le monde, les larrons, mais c’est secondaire : l’important est de cesser de leur offrir négligemment des occasions.

    • et si vos interlocuteurs sont a + d’un mètre?

  • tiens…sur le traitement raoult ça commence à sentir le roussi..de façon assez robuste au premier regard..https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-fin-partie-chloroquine-80151/

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