Le déclin de l’Europe se poursuit

C’est l’existence même de ce plan de relance de 750 milliards d’euros qui symbolise la poursuite du recul de l’Europe sur la scène internationale.

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Le déclin de l’Europe se poursuit

Publié le 30 juillet 2020
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Par Patrick Aulnas.

Le déclin européen se poursuit dans l’autocongratulation générale entre politiciens.

Les commentaires les plus fréquents présentent le plan de relance de 750 milliards d’euros adopté à Bruxelles le 21 juillet 2020 comme un succès, voire une avancée historique.

Tout cela n’est que poudre aux yeux. Car c’est l’existence même de ce plan qui symbolise la poursuite du recul européen sur la scène internationale.

Emprunter encore et toujours

Lorsque notre déclin sera consommé, les livres d’histoire du futur noteront certainement que les politiciens européens ont présenté comme un succès historique sans précédent la capacité nouvelle d’endetter l’Europe.

Autrement dit, après avoir endetté les communes, les régions et les États au-delà du raisonnable, les politiciens ajoutent une nouvelle strate : l’endettement supranational.

Après la pandémie de coronavirus, il n’est plus possible en effet d’alourdir encore les dettes publiques existantes. Elles sont devenues trop lourdes. Solution évidente : créons une nouvelle dette publique, au-dessus des précédentes.

Évidemment, financièrement, elle vient s’ajouter aux anciennes dettes publiques. Il s’agit d’un pur subterfuge de droit public. Les citoyens européens seront plus lourdement endettés encore, puisque la dette publique pèse sur nos épaules à tous et plus particulièrement sur celles des générations futures.

La communication politique à propos de ce plan relevait d’ailleurs du mensonge. Personne ne s’étonne plus que les politiciens soient des menteurs. Mais le sujet étant un peu technique, ils pouvaient s’en donner à cœur joie et sans risque.

Sur les 750 milliards d’emprunts européens, 390 milliards de subventions seront attribués aux États. Le discours politique a consisté à affirmer que les États bénéficiaires de ces subventions n’auraient rien à rembourser à l’Union européenne (UE) puisqu’il s’agit de subventions et non de prêts. Pure fiction.

Les États devant augmenter les ressources propres de l’UE pour qu’elle puisse rembourser les 750 milliards (comprenant les subventions), tous les contribuables européens contribueront à cette augmentation des prélèvements obligatoires. Nous allons payer, évidemment.

Le principe même du plan de relance européen, financé par la dette, signe donc la poursuite de notre déclin par un endettement incontrôlé.

Dépenser encore plus d’argent public

Le principal problème de l’UE résidant dans l’importance excessive des dépenses publiques (46,7 % du PIB européen selon EUROSTAT), on ne voit pas clairement comment la situation pourrait s’améliorer en les augmentant encore par des ressources empruntées. Chacun perçoit qu’il s’agit d’abattre une dernière carte en utilisant le vocabulaire qu’affectionne la technocratie.

Le programme d’ensemble de soutien à l’économie est en effet baptisé « Next Generation EU » et il comprend sept sous-programmes, dont le principal, qualifié de « Facilité pour la reprise et la résilience », obtient 90 % des fonds soit 672,5 milliards sur 750.

Il faut avoir un toupet de politicien professionnel pour qualifier de Next Generation un plan qui endette nos enfants et petits-enfants jusqu’à 2057, date prévisionnelle de la fin du remboursement des 750 milliards.

Et pour évoquer les notions de reprise et résilience économique en présence d’une augmentation supplémentaire des dépenses publiques, il faut être aveugle ou disposer d’un cynisme à toute épreuve. Il est certainement possible de trouver les deux profils parmi les dirigeants européens.

Les 750 milliards seront vite empruntés et vite dépensés, probablement sur quelques années. L’argent se perdra dans le puits sans fond des administrations qui attribueront ici ou là des subventions. L’effet réel sur l’économie sera imperceptible et non-évalué. Il restera la dette que les générations suivantes rembourseront très longtemps. Les décideurs de Next Generation EU seront déjà tombés dans les oubliettes de l’histoire.

Les incertitudes

Au demeurant, tout reste à faire puisque pour emprunter, il faudra au préalable que les ressources du budget européen augmentent sensiblement. De nouvelles ressources propres devront être trouvées, c’est-à-dire des impôts nouveaux.

Pour cela, l’accord de chaque parlement national est nécessaire, puisque le consentement à l’impôt par le pouvoir législatif est un principe fondamental de l’État de droit. Il n’est donc même pas certain que le plan, annoncé à grand bruit puisse être mis en œuvre. Des blocages procéduraux sont possibles.

La peur de l’avenir

Ainsi va le train-train européen. Tout s’est en réalité arrêté à la monnaie unique. Depuis l’adoption de l’euro en 1999, rien n’a plus été fait. L’Europe stagne ou régresse sur les trois axes essentiels de la géopolitique mondiale : économique, technologique, militaire.

Le poids croissant de l’État-providence nous condamne à une faible compétitivité. L’addiction des gouvernants à l’idéologie écologiste, fondamentalement anti-technicienne, nous accule à la régression scientifique et technique par la peur de l’avenir.

Le refus de construire une Europe de la défense, toujours promise, toujours remise, menace de plus en plus notre sécurité dans un monde où la puissance militaire est une variable fondamentale. Nous avons baissé les bras.

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  • mais voyons, ce sont des « investissements »…

  • Totalement d accord -malheureusement- avec l auteur. L avenir s annonce sombre.

  • Cela me rappelle étrangement l’histoire de la manne biblique qu’on apprenait au catéchisme. C’était une sorte de pluie consommable qui tombait du ciel miraculeusement pour sauver le peuple du désastre. Et la pluie n’est pas remboursable.
    Ayez la foi bonnes gens et remerciez les faiseurs de miracles!

  • La chute prévue du PIB, sans diminution, que du contraire, des dépenses publiques devrait faire passer le % cité de 46,7 à 51.0 % pour l’Europe. ( chute du PIB prévue : 8.5 % ). Pour la France, partant de 56 %, avec une chute de PIB prévue de 11.4 %, on passerait à 63.2 %. Intenable !

  •  » l’occident va disparaître  » ( Michel onfray )….et la douce France fera partie des premiers pays à sombrer….Amen….

    • Pour certains il me semble que ce déclinisme morbide est un souhait plus qu’un fantasme..Partez vite ..!!! Je pense qu’au contraire nous assistons au déclin de « l’empire américain » et à celui d’une Chine qui à trop vouloir et à trop agresser va s’isoler un peu plus…

  • Tiens, monsieur Aulnas peut faire des articles pertinents dès lors qu’il n’aborde pas les sujets sociétaux !

  • « Quel déclin ? »

    L’Europe me fait penser à un club du 3ème âge où on joue aux cartes pour oublier ses rhumatismes. Faute de voir ou d’entendre la réalité environnante.

  • Ce déclin qui se traduit en termes économiques vient surtout de la faiblesse intellectuelle et morale de nos vieilles démocraties.A l’occasion des dernières agressions odieuses sinon assassinats qualifiées « d’inciviltés » par les autorités ,le terme d’ensauvagement est revenu sur la scène sans que curieusement personne ne fasse référence à un livre sorti en 2005,pourtant prix Fémina,livre dont ce terme d’ensauvagement était le titre.
    Ce livre prévoyait tout cela et démontrait comment la passivité de nos vieilles démocraties fait le lie de la barbarie,ainsi que leurs faiblesses intellectuelles et morales.

  • En 2057, Macron sera depuis longtemps un citoyen du Monde, habitué des hôtels de luxe, des conférences payées 100.000€ l’unité, ses traitements d’anciens Ministre et Président tomberont toujours qu’elle que soit la situation du pays, plus les activités de conseil (sur comment vivre sur le dos des anciens et futurs contribuables). Il ne sera en rien concerné par le déclin ou la faillite du pays. Il ne sera jamais comptable de quoi que ce soit. Alors pourquoi il ne serait pas content et fier de repousser et refiler le déclin aux autres escrocs de demain ?

  • Récemment un débat sur une chaîne d’information en continu,à propos de l’accord de Bruxelles sur les 750 milliards
    Le journaliste, dont je taierai le nom:

     » Le sommet est un succès, etc…, et il n’y a aucun problème: les dettes seront remboursées par la Commission européenne !!!! »

    A ce niveau de désinformation, on comprend ce que le mot déclin signifie…

  • Quelques scenarii possibles au vu de la situation actuelle:
    – Soit l’UE « réussi » à unifier pour de bon les pays membres et on aura alors trois superpuissances (USA, UE, Chine). Probable défaite de la Chine puis affrontement UE/USA pour le leadership mondial. Scénario le moins probable selon moi.
    – Soit les pays de l’union gardent un semblant d’indépendance. Puis affrontement USA/Chine avec probable défaite de la Chine. Les USA conservent leur leadership. L’UE explose d’elle-même.
    -Soit les pays de l’union gardent un semblant d’indépendance. Puis, pour des raisons internes, sécession de plusieurs états américains (Texas, Californie…etc.) et retour de fait à une forme d’isolationnisme américain. Affrontement « UE »/Chine et victoire de l' »UE » avec en conclusion une partition de la Chine en plusieurs états indépendants. Retour à des échelles d’états plus restreintes et fin de l’ère des superpuissances. La France pourrait de nouveau avoir un rôle à jouer.
    – Soit la Chine s’écroule sur elle-même. Les USA conservent leur leadership et l’UE ses failles.

    • Les scenarios (ou scenarii, selon) étant aussi hypothéyiques les uns que les autres, j’aimerais en émettre un basé sur le moins probable selon vous.
      « l’UE « réussi » à unifier pour de bon les pays membres » dites vous, que je modifie en ‘l’ Allemagne réussit à prendre l’ascendant dans l’UE et unifie les pays membres selon ses dogmes’, rejointe d’abord par la ligue de la Hanse, les anciens de l’Axe, pour finir par les cigales ruinées dépendantes de la manne des frugaux…
      Cette ‘Europa’ abandonnée politiquement par les USA, mais parlant d’une seule langue (peut être bien germanique) se réarme industriellement, militairement, technologiquement, et ce 4ème Empire Romain Germanique impose sa « Qualität » et son Euromark au plan mondial !

      D’accord, c’est capilotracté, mais pas beaucoup plus (a mon avis) que les autres suggestions…

  • Concernant l’Europe de la défense, les choses semblent évoluer sans qu’on puisse dire vers quoi. L’alliance de sécurité historique entre US et Allemagne a du plomb dans l’aile puisque Trump veut retirer une grande partie des soldats américains pour insuffisance de participation financière de l’Allemagne. Même grief du côté de l’OTAN (trop de pays ne respectent pas la règle des 2% de leur PIB pour leur défense). Sur fond de guerre économique et de rivalité personnelle, le torchon brûle entre Tump et Merkel. Il peut y avoir un affranchissement européen au moins partiel par rapport à l’allié américain et donc la nécessité d’une plus grande implication militaire des membres dans l’UE. C’est souvent ainsi que ça bouge, plus de protecteur veut dire se débrouiller seul.

  • « L’Europe stagne ou régresse sur les trois axes essentiels  : économique, technologique, militaire. »
    Ah, mais vous oubliez la CONSOMMATION ! L’Europe par son poids démographique, et son relatif niveau de vie, est champion du monde la consommation ! Consommation de denrées, de T-shirt, de smartphones, de services, de bureaucrates ! Et qui est le champion des champions ? La France ! L’avenir ne peut plus changer, je crois, hélas ! Les USA innovent (encore pour l’instant) La Chine copie (copie de mieux en mieux, et innove parfois : Huawei et la 5G) et l’Europe légifère, (toujours plus loin, toujours plus fort!!) Qui est le plus fort là aussi en Europe ? Encore la France !! C’est hélas historique, la Chine nomme depuis des Siècles la France : le pays de la loi.
    Aussi, avec ce nouvel endettement, nous assistons, je crois bien, à la relégation de la France, désormais en seconde division. Elle rejoint ainsi les remorques pesantes latines, que sont l’Italie, l’Espagne. Compte tenu, du poids pourtant essentiel de la France, historiquement parlant, pays qui était à la jonction, il y a fort à parier, que cette relégation justement soit à terme, l’événement majeur, qui fera basculer l’Europe, un peu plus tard, vers une inévitable implosion ! La France a voulu, créer cette Europe, telle qu’elle est dessiné, avec l’Euro, la France sera très certainement, également à l’origine de sa disparition. Il faut bien que la France se distingue !

  • Investissement pour acheter des voix.

  • Après avoir bâti des plans sur la comète et s’être auto-congratulé, avoir mis la dernière virgule au nouveau plan de confinement, tout notre petit monde politique part en vacances l’esprit tranquille avec le sentiment du devoir (d’endetter la France sur 3 générations) accompli.

    Au fond cette crise n’est qu’un d.étail de l’histoire : nous étions au bord du gouffre mais nous avons fait un grand pas en avant (et vers le bas).

    On ne sait pas de quoi est fait l’avenir, mais une chose est sure : il va bien falloir finir par atterrir.

  • On croyait Merkel et les politiciens Allemands plus sérieux, mais en fait ils sont comme les nôtres!

    • Ils y a aussi pas mal de sociétés zombies en Allemagne, Merkel s’est rendue compte qu’il fallait leur servir la soupe aussi.

  • c’est une forme de cavalerie ou de pyramide de Ponzi normalement les auteurs de cette mascarade sont bons pour la prison et ils ont le culot de s’en vanter

  • L’auteur parle d’endettement et n’évoque pas la planche à billets, laquelle va pourtant être fortement mise à contribution, dès lors que la BCE rachètera des obligations, ou via le QE.
    Vous me direz, le résultat sera le même : les Européens paieront la note, par la porte ou par la fenêtre, tant il n’y a pas de miracle : le niveau de vie augmente en proportion de la quantité de travail fournie (toutes choses égales par ailleurs). On a empêché les gens de travailler pendant deux mois, voire bcp plus pour certaines entreprises (restaurants, monde des arts et des spectacles…) : leur niveau de vie baissera obligatoirement, via davantage d’impôts ou d’inflation, une baisse des taux d’intérêts de leurs placements – si ces derniers ne leur sont pas purement et simplement confisqués – etc.
    Le reste n’est effectivement qu’enfumage de la part de professionnels rodés de la politique. Ces gens sont des illusionnistes, qui font croire aux gens que l’argent magique existe : plus dure sera la chute.

  • Il est libéral de vouloir détruire l’union européenne. Principe de subsidiarité.

  • Et ainsi on comprend pourquoi les empires et civilisations disparaissent, la fainéantise semble être la cause majeure , on ne fait plus d’effort on se laisse aller à la facilité et quand une catastrophe se produit…
    Pour l’Europe de la défense.. D’abord, trouver son ennemi… Usa Russie ou Chine.. Dans les 3 cas c’est un voie sans issue.. Peut être qu’il faudrait songer à en terminer avec, la défense, et passer par la cooperation.

  • L’Europe sur la scène internationale, la défense Européenne, c’est la France qui n’en voulait pas à l’origine, l’axe Franco-Allemands a essayé d’en fabriquer une, qui existe seulement sur papier quelque part

  • « Et en même temps » que nous endettons les nouvelles générations, nous allons (la France) devenir les plus vertueux des européens en coupant les revenus futurs d’un des derniers fleurons industriels du pays : Total.

  • C’est malheureusement exactement la situation. Quand je vois M. Macron et consorts se féliciter d’un résultat pitoyable, je suis ulcérée par leurs rodomontades et, finalement leurs mensonges. En 2057, M. Macron aura 80 ans et les petits Français harassés finiront juste de payer ses frasques quand lui pourra se reposer sur un édredon bien garni par eux.

  • La fuite en avant monétaire a provoqué un risque de crash mondial que les « élites » ont préféré anticiper et gérer sous couvert de pandémie.
    Après avoir tirê les marrons du feu au détriment des peuples, ces socialistes mondiaux vont continuer.
    Effectivement, rajouter un êtage est d’un grand intérêt: l’intégration européenne accrue rendra plus difficile toute sortie de l’UE.

  • Le Pape? Combien de divisions?
    Staline.

  • Si déjà l’aimable Mr Aulnas pouvait éviter de confondre l’Europe avec l’Ue, on ferait un grand pas sur place, pour remettre chaque chose à sa place. L’UE n’est pas l’Europe… merdalors!

  • Vivement un impôt martien et un endettement galactique pour nous sortir de toute cette mouise.

  • Bon article.
    Cependant parler de l’europe de la défense comme un avenir possible est irréaliste. Pour qu’il y est une réelle défense commune il faut l’unité des peuples.
    Les états déclarent les guerres que les peuples font et payent de leur sang. Il ne peut y avoir de réel accord des peuples que s’ils sont unis « viscéralement » engageant leur propre vie pour protéger celle des autres.
    Or ce n’est pas du tout le cas. Il n’est que de constater les réticences concernant les prêts/dons de masques et de respirateurs lors de l’épisode COVID et les incidents de « voisinage » sur la frontière (et oui elle existe toujours) entre la France et l’Allemagne.
    En fait seul un ennemi commun, particulièrement agressif, mettant en cause l’existence même de nos nations, pourrait réaliser la fusion nécessaire.
    A cette heure il n’existe pas d’ennemi « suffisant », et suffisamment proche, du moins de manière évidente.

    • «Pour qu’il y est une réelle défense commune il faut l’unité des peuples.»

      Cette affirmation ne veut rien dire. Dans la pratique l’unité n’est jamais binaire, il existe différents niveaux d’unité, il peut donc y avoir différents niveaux de défense. Un écossais n’est pas un anglais et pourtant..
      L’Europe peut très bien se constituer une défense puisqu’il y a des communs, c’est d’ailleurs déjà le cas avec des prémisses comme l’IESD mais pour le moment c’est dans l’ombre de l’OTAN.

  • Excellente analyse.
    Les énarques, en la personne d’un de leurs vibrionnants con-disciples, Mr Macron, viennent de naufrager la France sur l’iceberg de la Dette.
    L’orchestre (les médias) jouent encore leur flon-flon pendant que le bateau coule.

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