La virulence du Covid-19 est-elle en train de diminuer ?

Généralement, on observe une virulence très forte au début d’une épidémie, puis elle diminue au fur et à mesure de celle-ci.

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La virulence du Covid-19 est-elle en train de diminuer ?

Publié le 21 juillet 2020
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Par Christophe de Brouwer.

La virulence du Covid-19, son caractère pathogène, est-elle en train de diminuer ? À constater la dissociation dans le profil des courbes entre ceux testés positifs, et celle de ceux en soins intensifs ou celle des décédés, la réponse apparaît positive. 

D’ailleurs, lorsqu’on observe les données mondiales publiées par worldometer, on voit une augmentation continue de cas testés positifs depuis la mi-mai et un taux de mortalité relativement stable. Mais est-ce significatif d’une augmentation réelle des personnes infectées ?

Il est possible que l’une des raisons est l’amélioration des traitements. Une autre raison avancée est la diminution de la virulence.

La virulence du Covid diminue

Généralement, on observe une virulence très forte au début d’une épidémie, puis elle diminue au fur et à mesure de celle-ci. On a avancé l’explication d’une immunité croissante dans la population, mais ce n’est pas crédible avec en moyenne 10 % de la population européenne immunisée aujourd’hui contre ce Covid. 

Par ailleurs, clairement, cette épidémie-ci est une épidémie saisonnière dite en cloche dans nos régions tempérées nord, alors qu’elle est endémique plus on se rapproche des régions intertropicales ; mais les raisons en sont inconnues. Beaucoup d’explications sont avancées, mais sans beaucoup de fondements scientifiques.

Donc la diminution intrinsèque de la virulence est une explication possible mais pas unique.

À quoi serait dûe cette diminution de virulence ? C’est très complexe et faire simple ne sera pas simple !

J’ai toujours été impressionné par l’écologie des trypasonomiases africaines (maladie du sommeil). La gabiensé (trypanosomiase d’Afrique de l’ouest) est une infection d’évolution lente, alors que la rhodiensé (celle de l’Est) est une infection brutale tuant le bétail et l’Homme, rendant des régions africaines désertes en hommes et en bétail, sans pour autant provoquer la disparition du parasite ni le rétrécissement de sa zone géographique ; ceci, avant que l’on ait assaini le milieu, ce qui a libéré le milieu du parasite. Il n’y a donc pas qu’un équilibre, un trade-off (voir ci-après), à prendre en compte pour une épidémie donnée. 

La critique du modèle du troc, trop simpliste

Il existe un modèle de transmissibilité souvent mis en avant, sur lequel beaucoup de nos épidémiologistes se basent dans l’analyse de la crise présente, modèle du reste fort critiqué, à juste titre, pour son simplisme, c’est le modèle trade-off, ou modèle du troc.

Pour évaluer un taux de reproduction (RO), ce modèle propose un équilibre entre transmissibilité, l’importance des hôtes susceptibles (densité, hôtes naïfs, etc.), la mortalité de l’hôte (naturelle et liée à l’infection), le taux de guérison. Vous avez d’ailleurs ces différents éléments être proposés sur différents sites internet.

L’hypothèse défendue est que la sélection naturelle va progressivement placer le virus dans un équilibre maximalisant sa reproduction. Cet équilibre se trouve en général pour une virulence plus faible que celle du début de l’épidémie.

Mais ces modèles ne mènent pas à grand-chose, sinon des modèles sur des modèles et des déclarations, d’ailleurs contradictoires entre eux, de nos trop fameux experts.

Pour répondre aux critiques du modèle trop simpliste on a proposé plusieurs trade-off (!) pour une même épidémie : encore des modèles sur des modèles. Soyons sérieux, les éléments influençant une épidémie sont très nombreux, comme l’activité d’un malade fiévreux : en général il reste au fond de son lit et ne transmet pas grand-chose !

Et puis que dire des épidémies saisonnières de nos zones tempérées qui ne répondent à aucun trade-off, le virus va vers sa propre extinction et non vers un équilibre. Et pourtant fréquemment nos experts s’ingénient à l’utiliser, ou un dérivé, pour deviner ce qui va se passer avec le Covid-19.

Sur cette fiction, ils nous prédisent un rebond et une deuxième vague. Ils nous donnent cette impression désagréable que pire c’est mieux. Nous sommes face à une instrumentalisation scientifico-politico-médiatique de modèles de type trade-off, alors qu’il n’est pas applicable dans notre situation.

Observer le réel

Une fois de plus, nous devons surtout observer le réel. Tant mieux. 

Et ce qu’on observe est une réduction de la virulence à travers un taux de mortalité toujours plus bas : l’analyse de l’épidémie réalisée par Nicolas Lewis pour la Suède est passionnante et nous propose un taux de létalité aujourd’hui bien inférieur à 0,1 %.

Vous allez, avec plein de bonne foi, me dire que l’observation me donne tort. Au sud des USA, l’épidémie flambe. Mais est-ce bien une épidémie ? N’avons-nous pas affaire, là-bas, à une endémie ?

Examinons le cas de la Floride aux USA, emblématique de cette « flambée ».

Cet État se situe au niveau du Qatar, nous sommes proches des zones intertropicales. Si nous comparons la date du 1er juin à celle du 15 juillet, nous observons une augmentation des cas testés positifs d’environ 15 fois, mais nous savons que c’est avant tout lié à une augmentation importante des tests pratiqués. En comparaison, on observe apparemment une augmentation modérée, multipliée par deux, des hospitalisations et des décès. Les données sont tirées des Tallahassee Reports publiés par le Florida Department of Health.

Pour les décès, nous observons grosso modo actuellement 90 décès par jour contre 45 à la mi-mai, pour cet État comptant 21,5 millions d’habitants, soit proportionnellement, dix fois moins que le sommet de la courbe de décès en France, ou 14 fois moins que celui du New Jersey dans le nord des USA. Sachons mesure garder. 

La rupture du modèle épidémique dans cet exemple-ci, qui se répète pour d’autres États du sud, par rapport au nord, est spectaculaire.

Nous sommes là-bas, bien au sud, dans un modèle endémique bien plus qu’épidémique à plus faible intensité, jusqu’à dix fois moins importante que le sommet des cloches épidémiques des États du nord, endémie qui connaît actuellement des phases de regain et de déclin, et probablement une virulence qui décroît progressivement.

Revenons chez nous. 

Notre épidémie ne se distingue donc pas, dans son aspect épidémiologique général, des épidémies saisonnières. C’est ce constat qui est raisonnable, il n’y en a pas d’autres.

Que le virus ait perdu de sa virulence, c’est cohérent. Mais ce qui est également important, c’est de comprendre la forme en cloche de la structure épidémique au cours du temps (saisonnière), qui ne connaît aucune exception dans les zones tempérées nord, quelles que soient les mesures de lutte prise (confinement ou non, masque ou non, traitement à l’hydroxycloroquine ou non, etc.).

Nous ne devons certainement pas craindre une ré-augmentation globale des cas de malades (hors période saisonnière) et de décès, à supposer qu’il y en ait une. L’épidémie est derrière nous.

Cependant, de façon itérative, causée par des cas isolés, généralement revenant de zones endémiques, l’infection peut encore se transmettre petitement à l’intérieur de cellules, notamment familiales, où les contacts sont fréquents et étroits mais qui n’a aucune tendance à la dispersion, tant la capacité du virus à se transmettre sous nos cieux est devenue faible. Ceci est très banal.

Ayons confiance dans notre avenir.

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  • J’ai du mal à suivre : ce qui me semblait justement particulier avec ce virus, c’est qu’il ne respectait ni la courbe en cloche des épidémies traditionnelles ni les caractéristiques de la saisonnalité.
    Pour le premier, voir les courbes des morts, état par état, dans l’article suivant : https://www.nytimes.com/interactive/2020/us/coronavirus-us-cases.html#states
    Pour le deuxième, voir les courbes par région dans les « corona situation reports » de l’OMS

    • Les USA est un continent avec 50 états différents, climat et politique sanitaire qui leur est propre.
      Toujours est-il que le nombre de mort de la ‘deuxieme’ vague est beaucoup moins importante, 800 vs 2700/j.

  • Si on considère que la perfection n’est pas de ce monde pourquoi voulez vous qu’un virus le soit, plus il se multiplie, plus il dégénére jusqu’à disparaître sauf dans son hôte principal, le plus souvent un animal qui ne subit pas sa présence… Une explication qui vaut mieux un manque d’explication.

  • Il est possible que l’une des raisons est l’amélioration des traitements. Quels traitements ? Le paracétamol ? La chloriquine est toujours interdite à la vente. Où alors les médecins passeraient-ils outre les consignes de ne pas prescrire d’antibiotiques ? Certains sans doute mais la plupart non.
    Ce qui est sûr c’est que cette crise sanitaire restera dans les annales d’un des plus grand scandale mondial dont les effets délétères ne sont de loin pas finis.
    Tout cela pour un virus à faible potentialité mortel sauf pour ceux qui étaient déjà dans le couloir de la mort.
    Mais le fameux vaccin « miracle » arrive bientôt le monde va pouvoir respirer. Jusqu’à quand ?

    • La chloroquine serait à nouveau autorisée depuis un décret du 11 Juillet qui annule le décret du mois de Mars l’interdisant.

    • « dans le couloir de la mort » ? Je fais immédiatement appel – le temps qu’il soit examiné, j’aurai dix ans de plus.

      Et, pour rappel, « la seule certitude, à la naissance, c’est la mort »

    • Un mix de tout cela : HCQ pour quelques médecins, antibios de façon plus systématique, autres ; et Didier Raoult indiquait que même en réa, les médecins ont fait bcp de progrès depuis le début de l’épidémie : ils sauvent plus souvent les gens.
      Ceci, plus une moindre virulence du virus, plus un dépistage plus large permettant de dépister des gens asymptomatiques (ce qui n’était pas le cas 3 mois avant), contribue à faire baisser le taux de létalité.

  • Ce qui parait assez certain , c’est que les plus fragiles et donc nos ainés font beaucoup plus attention aux gestes barrières que les plus jeunes…Qu’ils sortent moins et que leur entourage est prévenant…Du coup le virus circule toujours mais la mortalité diminue , les moins de 60 ans étant le plus infectés…

    • D’après ce que je vois dans les rues, c’est plutôt le contraire.

    • C’est pas faux. Comme toujours, il y a un peu de tout et les explications monofactorielles sont partielles, sinon partiale. On teste plus, le virus devient moins virulent, le réservoir de vieillards en fin de vie diminue, les gens sortent et ne sont plus confinés etc..
      La courbe reste désespérément plate au grand dam des alarmistes.

      • Mais il faut maintenir la pression avec des mesures spectaculaires, en imposant l’usage des masques par exemple, car si l’épidémie est derrière nous, les objectifs politiques, économiques et sociaux exploitant opportunément cette dernière ne sont apparemment pas encore tous atteints.

        • Et il faut qu’ils se dépêchent , les russes ont le vaccin en septembre.. Notre big pharma aussi mais elle traîne des pieds ils lui faut encore des milliers de cobayes… En triple aveugles sans doute.

        • Dur de réfléchir quand la peur est entretenue complaisamment.

          Le fantasme de l’aérosolisation du virus est la dernière invention malsaine en la matière. A l’encontre de toutes les évidences, l’hystérie sans fondement de l’aérosolisation est désormais présentée comme une certitude par les médias aux ordres qui mettent au cause les climatisations, ce qui aura pour conséquence d’empêcher les entreprises de service et leurs locaux climatisés de reprendre un fonctionnement normal avant longtemps.

          Tout se passe comme si la crise économique était sciemment entretenue afin qu’elle soit la plus grave, la plus profonde, la plus longue possible. Pendant ce temps, pendant que l’économie s’effondre, les banques centrales financent les Etats obèses par la planche à billet comme jamais auparavant, ce qui correspond au plus vaste transfert de richesses jamais observé du privé vers le public, des économies dépouillées, empêchées de fonctionner normalement, vers les Etats toujours plus obèses. Le braquage est parfait. Nous assistons à une opération de collectivisation en accéléré de nos économies.

    • Le virus circule moins en partie grâce aux gestes barrières (essentiellement se laver les mains le plus souvent possible) mais il est faux de présenter cela comme l’explication principale de la moindre transmissibilité du virus. Relisez l’article, avec le doigt.

  • Il est aussi tout à fait possible que les tests, au début réservés à des patients très symptomatiques, se soient généralisés à des cas moins virulents mais qui auraient toujours représenté la même proportion des infectés.

    • beaucoup plus de tests, mais beaucoup moins de symptômes et de conséquences.

    • Oui, avec bientôt 50 millions de tests réalisés, les USA établissent un record en la matière ce qui a un effet évident sur le nombre de contaminés détectés. En revanche, on voit bien qu’il y a de moins en moins de décès, de cas graves hospitalisés et de contaminations dans les foyers épidémiques.

      Il faudrait également vérifier les durées moyennes d’hospitalisation, probablement également en baisse.

  • Une analyse au doigt mouillé comme souvent pour la covid19 sur contrepoints.

    • elle ne correspond pas à votre vision : dommage pour votre confort intellectuel.

      • Vous êtes trop aimable de vos préoccuper de mon confort intellectuel. ?????

      • Ben aucune analyse ne correspond à ma propre vision.

        Et pour la bonne raison que je n’ai aucune vision sur le sujet, ayant été abreuvé sur le sujet par tout et son contraire et souvent par des affirmations invérifiables et en opposition aux faits (tels qu’on veut bien nous les rapporter).

  • donc notre gouvernement a tort ? m’enfin !

  • «Nous ne devons certainement pas craindre une ré-augmentation globale des cas de malades (hors période saisonnière) et de décès, à supposer qu’il y en ait une. L’épidémie est derrière nous. »

    L’épidémie est derrière nous oui enfin jusqu’à la mauvaise saison si j’ai bien compris.
    Alors bon qu’on maintienne un peu la pression sur les gestes barrières de façon à en faire des habitudes, ce n’est pas non plus un scandale. Certes il y a une obligation, avec une petite agitation de la peur oui mais il y a aussi un peu de pédagogie. Il en faut pour tous les profils. Ce n’est pas parce qu’on se dit libéral qu’il faut tout rejeter en bloc par principe. Parfois un certain réalisme peut se concevoir à défaut de mieux.
    D’autres obligations sont plus néfastes et mériteraient de noircir beaucoup de pages..

    • Pas plus que l’honnêteté, un geste barrière ne doit être une habitude, ce doit être le résultat conscient et raisonné d’un choix délibéré.

      • Sur le principe oui, dans la réalité il ne faut pas trop en demander quand vous vous adressez au grand public. Et puis l’humain est avant tout un être mû par les habitudes, s’il faut réfléchir chaque fois avant de sortir son masque.. Vaut mieux réfléchir pour des choses plus importantes non.

        • Et oui le grand public est c.on.
          Dommage, c’est eux qui élisent les branquignols qui nous contraignent.

          • Vous faites partie du grand public, je vous le rappelle au cas où vous l’auriez oublié. Moi aussi d’ailleurs !!! Ainsi que tous les commentateurs avisés de contrepoints..??

        • On a affaire à une opération mondiale de psychologie des foules à partir d’un nouveau virus de grippe, dont la dangerosité n’est pas supérieure aux autres.
          Comme le réchauffement de la fin du siècle dernier a été prvésenté comme une catastrophe devant engendrer des changement économiques majeurs…

      • Le geste barrière est de toute façon instinctif, tu t’éloignes de quelqu’un qui tousse ou éternue ou parle fort. Imposer le port du masque par 30degres à l’ombre est sans doute le fait d’un imbécile… J’ai tenu 30 secondes tout à l’heure dans un magasin avant de suer à grosses gouttes… La clim était bien sur ferme avec ces imbéciles de sachant tout et ne sachant rien.

    • Le lavage régulier des mains, et même l’arrêt du serrage de main systématique (ou de la bise) sont des mesures de bon sens – du reste, dans bien des pays on n’a pas besoin de serrage de main ou de bise pour se saluer – que tout le monde pourrait adopter de soi-même. Et en période d’épidémie, le respect d’une distance minimale avec ses interlocuteurs, surtout quand on se sait malade, ou qu’on a une personne malade en face de soi, voire tout simplement rester chez soi si on est malade ou si on craint le virus, ce ne sont pas des choses compliquées ; qui d’ailleurs sont pratiquées par la plupart des gens en période de grippe, par exemple.
      Jusqu’à preuve du contraire (l’exemple de la Suède est à cet égard édifiant), l’épidémie de Covid-19 correspond à une forte épidémie de grippe, comparable à celle de l’hiver 1957-58. Pas lieu donc d’affoler la population. Au contraire, insister sur les mesures de bon sens et d’hygiène élémentaire, et redonner aux Français le sens des responsabilités. Votre sort est entre vos mains d’abord, pas dans celles du gouvernement.

    • « L’épidémie est derrière nous oui enfin jusqu’à la mauvaise saison si j’ai bien compris »

      Si j’ai bien tout suivi, il existe (ou a existé) 7 coronavirus connus. 4 donnent des rhumes et ont un caractère saisonnier. Le Sars de 2002 aurait disparu. Le Mers de 2012 resté très localisé. Et le petit dernier, né en 2019, le moins sympathique de tous.

      Comment se comportera-t-il ? Extinction des feux en 2020 ? Récurrence, dans une version plus soft, pour les années à venir ?
      Je doute qu’il nous revienne encore plus meurtrier l’hiver prochain. Ce n’est pas son intérêt. Si j’étais un virus, animé comme tous les organismes vivants par l’instinct de survie, je m’évertuerais à devenir moins mortel et plus contagieux… C’est le seul conseil que je peux lui donner !

  • Je crois aussi que l’épidémie est derrière nous. Ce qui ne l’empêchera pas de revenir, peut-être, à l’automne-hiver prochain : elle remplacerait ainsi la grippe saisonnière (d’ailleurs, de grippe saisonnière, point, l’hiver dernier).

    Je reste cependant perplexe devant le chiffre de 0,1% avancé pour le taux de létalité, à partir d’une étude réalisée en Suède.
    Si c’était le cas, New York City ne compterait pas autant de morts : 18670 pour 8,4 millions d’habitants, soit une mortalité de 0,22%. Même à supposer que 100% de la population ait été infectée, ce qui est très improbable, cela donnerait au minimum 0,22% de létalité à NYC. Et encore, pour avoir vu les chiffres de mortalité dans certains quartiers de NYC il y a quelques semaines de cela, ce chiffre de 0,22% est bien plus élevé par endroits.

    • On notera qu’au début de l’épidémie dans cet état, les manifestations se sont succédé et ont probablement participé à son extension massive.

    • Vous avez raison d’être perplexe sur une létalité de 0.1% ou moins. La dynamique temporelle ne colle pas avec ce chiffre. En revanche, entre 0.7 ou 0.8% comme mesuré avec les paquebots Diamond-Princess et Shackleton, on obtient des choses bien plus cohérentes. Cela reste faible, mais bien supérieur à la grippe. De toute façon, ce n’est pas la létalité le problème, mais les personnes en soins intensifs qui saturent le système hospitalier, car il y en a bien plus, environ 6 fois plus.

    • Le taux de létalité dépebd des autres facteurs de sante de la population (obésité, diabète etc…).
      Il est fort probable que les habitants de NY soient moins ben placés que es Suédois.
      C’est d’ailleurs dans les pays riches qu’il y a eu le plus de morts/million hab, ce qui devrait entrainer bien des questions sur nos systèmes de « santé ».

      • La mortalité n’est pas un critère pertinent quand le processus épidémique est très inhomogene et concentré dans les principales villes comme c’est le cas pour la covid 19. Rien ne prouve en l’état que la letalité change bcp d’un pays à l’autre. La dynamique de la Suède est par ailleurs analogue à celle des États-Unis.

      • Possible, mais à ce moment-là il faut préciser et ne pas généraliser en parlant de taux de létalité du Covid à 0,1%. NYC prouve que ce chiffre est très sous-évalué, au moins localement.

  • Peut-on émettre l’hypothèse que, dans nos régions tempérées, nos défenses immunitaires sont plus fortes en été qu’en hiver ? Et que si le virus perd de sa virulence, nous sommes aussi de notre côté plus vigoureux ?

    • Si c’était vrai, on devrait voir une baisse des décès dans les pays au climat chaud et sec. Ce n’est pas le cas malheureusement. La contagiosité du virus est trop importante pour qu’une baisse saisonnière entraine un nette réduction du processus épidémique.

      • Dans les régions tropicales, les organismes ont peut-être une meilleure régulation thermique. En zone tempérée, la température du corps peut-être plus variable en cas de coup de chaleur, le virus arrêtant de se répliquer.

      • Je pensais plus aux vitamines, notamment la D, dont les peaux blanches font le plein en été. Ce qui pourrait expliquer l’absence de différence d’immunité été/hiver pour les populations des tropiques à la peau plus foncée.

    • Il est vrai qu’en été notre système immunitaire est plus chargé en vitamines et notamment en D grâce au soleil qu’on veut faire passer pour un ennemi, et il est bien connu que la présence naturel des virus et des bactéries peuvent devenir agressifs avec du froid.
      La phagothérapie pourrait être utilisée pour le covid et toutes les maladies respiratoires, mais cette thérapie sans danger est interdite en France et boudée dans de nombreux pays ou on lui préfère la chimie.

  • n’est ce pas la différence entre un modèle et l’IA et le deep learning ? (N’est ce pas l’erreur récurrente des zélotes du réchauffement anthropique que d’utiliser de mauvais modèles type CMP6 ?) Le modèle reproduit ses erreurs structurelles quand l’IA s’enrichit. Les deux systèmes ont leurs limites mais dans le cas de l’épidémie, une IA bien abreuvée en données semble plus adaptée qu’un modèle pré formaté grévé d’erreurs structurelles. Pour le climat, c’est la même chose, à condition de s’accorder un millénaire d’observation. Ou deux

  • En complément, un excellent article qui observe, lui aussi, le réel.
    https://www.revuepolitique.fr/covid-19-une-defaite-francaise/
    Pourquoi le s Français ont-ils tant de mal a admettre que leurs politiciens leur mentent?

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