La décroissance est un caprice d’enfant gâté occidental

Loin d’être l’ennemie de l’environnement, la croissance est un impératif pour mieux gérer nos ressources.

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La décroissance est un caprice d’enfant gâté occidental

Publié le 17 juillet 2020
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Par Eddie Willers.

La France souffre de nombreux maux, vous en aurez normalement identifié certains qui minent notre pays. Pourtant beaucoup de nos problèmes et du ressenti terrible qui s’instillent dans la population ne seraient pas aussi violents si nous arrivions à afficher de façon régulière une croissance proche de 3 % comme cela est le cas aux États-Unis.

Et pourtant en France, ce constat n’est même pas partagé par l’ensemble de la population. En effet nous entendons régulièrement les collapsologues et autres escrolos de tous bords nous prévenir : comment pourrions nous continuer à croître éternellement alors que notre planète a des ressources finies ?

Il faudrait donc avoir recours à une « décroissance choisie » pour revenir à un niveau de vie souhaitable. Je vous laisserai trouver par vous-mêmes un pays qui a connu une récession (autre mot malheureusement moins élégant pour décrire la décroissance) et pour lequel la situation sociale s’est améliorée. Demandez aux Grecs et aux Vénézueliens s’ils ont apprécié le fait de voir leur PIB décroître.

La décroissance, un problème de riche

La décroissance est un caprice d’enfant gâté occidental. Il y aurait pour ses partisans suffisamment de richesses à répartir au niveau mondial pour se permettre de décroître. Sauf que la plupart des personnes qui suggèrent cette théorie oublient qu’ils font partie des 5 % (voire du 1%) les plus riches au niveau mondial et donc qu’une décroissance mondiale impliquerait une diminution drastique de leur niveau de vie.

Lorsque vous regardez le niveau de développement moyen que cela impliquerait, je ne suis pas sûr que cela corresponde au pays baigné de fruits et d’eau fraîche qu’ils nous vendent. Je reviens de deux semaines dans le sud de l’Inde et je peux vous garantir que ce pays a impérativement besoin de croissance, notamment pour améliorer la gestion de ses déchets et ou développer ses infrastructures de transport.

À titre personnel je ne me verrais pas vivre avec un niveau de développement proche de celui de la classe moyenne indienne (lui-même très éloigné du niveau de vie moyen français).

Je ne souhaite donc qu’une chose : permettre à ces personnes d’améliorer grandement leur niveau de vie. S’il faut « renoncer à son niveau de vie d’aujourd’hui pour garantir celui de ses enfants demain » et que cela implique de saborder ses conditions de vie aujourd’hui, très peu pour moi.

Le masochisme a ses limites surtout lorsqu’aucune étude sérieuse n’a prouvé les bienfaits de la décroissance et que globalement les pays qui affichent de forts niveaux de développement sont aussi ceux qui présentent les conditions de vie les plus favorables à leurs populations.

Lorsqu’on manque de ressources financières pour traiter ses déchets et qu’on les brûle au bord de la route pour s’en débarrasser, qu’on roule avec des véhicules d’un autre temps qui polluent trois fois plus qu’une nouvelle voiture, qu’on fait tourner des centrales au charbon au lieu d’investir dans des centrales nucléaires… on détruit l’environnement.

La croissance est un impératif

Loin d’être l’ennemie de l’environnement, la croissance est un impératif pour mieux gérer nos ressources. Elle est également un impératif si nous souhaitons continuer à organiser certaines redistributions. Par exemple dans le cas des retraites : sans une croissance massive (>3 %) ou une réforme radicale, nous afficherons en permanence un déficit public pour payer des retraités toujours plus nombreux face à des actifs qui le sont toujours moins.

Pour qu’il y ait quelque chose à redistribuer comme le présentait si bien Georges Pompidou dans Le Noeud Gordien, il faut déjà produire ces richesses. Il faut donc nous focaliser sur les politiques qui libèrent cette création de richesse. Or notre pays est engoncé dans un carcan qui l’en empêche.

Entre un principe de précaution inscrit dans la constitution, des corporations surpuissantes, des réglementations dans tous les sens et des syndicats réactionnaires, rien n’est fait pour permettre à notre pays de décoller. Les mesures du gouvernement d’ici la fin du quinquennat devront donc être orientées pour permettre cette libération de la croissance.

Elle seule nous assurera de pouvoir faire face à nos prélèvements obligatoires délirants dans un premier temps, avant de graduellement les réduire. Lors de son passage en tant que ministre de l’Économie, Emmanuel Macron avait laissé entrevoir des réformes qui allaient dans ce sens. En tant que président, son action est décevante. Il lui appartient de changer le cap pour sortir notre pays de l’ornière.

Article initialement publié en janvier 2019.

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  • « Les mesures du gouvernement d’ici la fin du quinquennat devront donc être orientées pour permettre cette libération de la croissance. »
    Oui oui, on y croit, merci pour ce grand moment de rigolade ^^

    • Oui, et je ne vois pas d’ailleurs en quoi M. Macron est « décevant ». Il était le conseiller économique de Hollande en 2012… Je veux bien qu’on survalorise les autocars éponymes, mais ça ne fait pas une politique économique.

  • Je ne suis pas sûr que si je mangeais moins de bœuf, les somaliens aient plus de riz à manger…

    • oui, économiser l’eau ici n’empêche pas une sécheresse ailleurs .

    • @LeGoret. Oui, et il faudrait arrêter avec le misérabilisme du p’tit somalien. Les Africains ne crient pas famine, mais déplorent leur impuissance à se développer (cf article sur les racines de la crise africaine).
      Ce qui n’est pas la même chose…

      • Faut qu’ils en finissent avec leurs structures sociales collectivistes.

        • @ Théo31
          Mais non! Les us africains n’ont pas attendu la sécurité sociale française (tardive) pour découvrir la solidarité familiale et tribale! Libre à eux de ne pas voir les choses selon votre point de vue franco-franchoulliard!

  • « La croissance est un impératif » … et dans le développement sa seule justification est la redistribution.

    La croissance, lorsqu’elle est supérieure à celle de la population, n’est un impératif que pour les collectivistes.

  • Le paramètre pertinent pour parler de croissance n’est pas le PIB mais le PIB par habitant.
    On peut croître individuellement dans une décroissance globale dès lors qu’on maîtrise la démographie. C’est plutôt ce que je retiens de votre exemple de l’Inde.

    • Et on peut croître globalement à cause de la croissance du nombre d’habitants, tout en ayant un PIB/hab décroissant. Cas de la France.

    • La présence d’autres citoyens n’est nullement un frein à la croissance potentielle de l’activité et du revenu de chacun. Bien au contraire, ça augmente les opportunités d’échanges et de croissance. La démographie est donc secondaire, vu que nous sommes très loin de saturer ces opportunités.
      Le problème de l’Inde est à mon avis différent, même si l’exemple de la Chine pourrait laisser croire que le démographie pourrait être utilisée comme facteur de croissance individuelle. Pour moi, le problème de l’Inde est que le système des castes perdure, au moins dans l’esprit des gens. Et c’est le même problème qu’en France celui des classes : la réalité est qu’on passe son temps à changer de classe, mais le sentiment populaire est bourdieusien, que ces classes sont aussi figées que les castes indiennes.

      • Elles le sont puisque l’EN se charge de les perpétuer en évitant soigneusement de cultiver les enfants de familles défavorisées. De 30% après guerre ces élèves ne sont plus que 9% dans les grandes écoles. Statistique très significative!

        • C’est surtout en évitant soigneusement de cultiver les enfants plus doués que les autres que l’EN aboutit à ce résultat. L’origine sociale ne ressort que parce les enfants de milieux plus aisés reçoivent de leur famille ou de leurs enseignants privés ce supplément que l’EN refuse à tous, de peur que certains n’en profitent pour surperformer.

  • Il est étrange qu’à l’heure de la mondialisation des échanges, un grand nombre d’Occidentaux ait une vision aussi auto-centrée du monde.
    Il faut aussi sans doute mentioner que les utopies de décroissance sont davantage présentes chez les « bobos » urbains…

    • Les utopies sont en général le propre des bobos urbains. Les autres sont trop occupés à travailler.

      Le problème est que les bobos finissent toujours par convaincre le peuple des bienfaits du communisme, de l’écologie, de la décroissance, du véganisme …

    • Merci Amike ! Je ne connais pas une meilleure définition pour ces gens là, la description est parfaite.

  • ben je veux bien participer à la croissance de mon pays , encore faut il que l’on m’en laisse les moyens …….

  • Il me semble que comme dans beaucoup d’articles libéraux, les avançées technologiques et scientifiques, qui sont des influences MAJEURS à notre époque, sont très peu mentionnées ou prises en compte.
    Je suis persuadé que la science, règle et règlera BEAUCOUP de nos problèmes.

    • En effet avec les progrès de la génétique, on pourra bientôt diviser les dimensions de corps humain par 10 donc sa masse et sa consommation de ressources individuelles par 1000.
      Et si on se retrouve avec le QI d’un rat cela ne changera pas grand chose finalement.

      • Sans doute, mais comme les cerveaux pourront être connectés ensemble en un immense ordinateur… Einstein, prend garde 😉

        • Je répète Georges Brassens :
          Le pluriel ne vaut rien à l’homme et sitôt qu’on
          Est plus de quatre on est une bande de cons.

    • en fait oui.. et on minore aussi dans des raisonnements politiques l’importance de l’abondance d’une énergie peu coûteuse, on doit se poser la question de savoir comment favoriser le progrès technique or la liberté de penser me semble essentielle..ainsi que un matelas de richesse..
      Je pense toujours à la chine antique..

  • Encore du caviar !

    « Wenn d’Müs kè Hunger meh hàt, schmeckt s’Mahl bìtter  »

    Quand la souris n’a plus faim, la farine semble amère.

    D’autant plus qu’elle est produite par d’autres…

  • Bonjour
    Revenu annuel médian mondial 1200€.
    Richesse médiane mondiale 3000€.

    La plupart des êtres humains n’ont pas débuté la révolution industrielle et vivent dans des pays ne respectant pas le droit de propriété.

    • La France a débuté la révolution industrielle mais ne respecte pas la propriété. Même notre corps ne nous appartient plus et on ne peut s’opposer à des prélèvements d’oraganes. Bientôt ils feront ça de notre vivant sous forme de taxe.

      • On peut très bien s’opposer au don d’organe. Il suffit juste de s’inscrire sur un fichier. Ça prend 2 min ?

        • Oui, j’ai mal lu un article qui dit que l’on peut faire du refus « sélectif ».

          Pour ma part, peu m’importe ce qu’il adviendra de mes pièces détachées après ma mort, mais le dépeçage systématique des cadavres sans « don réel » est la violation d’un tabou aussi vieux que l’humanité. Sommes nous plus évolués que les hommes préhistoriques qui enterraient-ils les morts au lieu de les manger.

  • « Sauf que la plupart des personnes qui suggèrent cette théorie oublient qu’ »

    Les militants écolos ont la faculté de proférer les co… les plus énormes avec le plus grand sérieux.

    Les bobos, écolos, socialo ont leur gourous qui savent très bien monter des flans, et l’ensemble de la secte suit comme des moutons. Seraient-ils parvenus à mettre au point des gaz décérébrant ?

  • Il n’avait dit cela qu’en vue des élections, pour faire croire aux jobards qu’il était différent et qu’il allait booster notre économie! Mais c’était du pipeau comme on le constate!

  • on a déjà fait en France l’expérience de la décroissance : cela s’est appelé l’occupation allemande et sur 4 ans, ce fut significatif !

    • Ensuite, on a eu une expérience décroissante appelée « tickets de rationnement ».

      • La prochaine fois (bientôt), ce sera pour rationner la viande, mais on touchera les tickets avec un an de retard car les « tickets infalsifiables » seront commandés à l’Imprimerie Nationale.

  • j’ai l’impression (sans doute remplie de biais) que ce discours est le même qu’il y a 10-50 voir 100 ans ? plus ?
    « Il faut un peu plus de croissance pour répondre au chômage, un peu plus de croissance pour le problème des retraites… » Mais… Depuis tout ce temps il y a bien eu de la croissance, cela devrait il pas être résolu ? Non c’est pire !
    S’il vous plait il y a un manque de prise de recul… La croissance est la seule issue possible pour notre modèle économique, les ressources naturelles son combustible. Sans croissance, le système ne tient pas, car l’argent ne circule plus. Plus de croissance, plus d’argent en circulation, plus d’objets en circulation, plus les ressources s’épuisent.
    Nous avons effectivement une grosse différence culturelle avec les indiens. La société occidentale est structurée, efficace, on a beaucoup bataillé en Europe, et s’en ai surement la raison. Le modèle économique issue de ce monde prend le pouvoir sur les autres cultures. Nous pouvons échanger des idées, des façon de faire mais il me semble que le gros du travail effectué par ces hommes des « pays du sud » remplissent nos maisons d’occidentaux.

    • Ce matin dans Challenges: « Le choc du Covid-19 va coûter 22 points de PIB à la France en 2020″…
      Ceci avec 8% de baisse du CO2 (4 mois répartis sur un an) dû à l’arrêt de nos transports et industries…
      .
      8% de CO2/an en moins (donc énergie/croissance en moins) est aussi ce qu’impose la COP21 tous les ans à partir de cette année… donc moins 22% de PIB encore pour l’an prochain, etc… ???
      .
      Merci les écolos, on est mal patron, on est mal…

  • La décroissance n’est pas une option, c’est une obligation pour éviter le chaos. La transition énergétique est une impossibilité physique donc une grande arnaque (conséquence de la loi de la conservation d’énergie). la technologie aura toujours besoin de ressources minérales et d’énergie. Toutes nos activités nécessitent de pétrole même les transformations énergétiques, le vent est renouvelable, mais pas l’éolienne. (minéraux, fabrication, transport, installation et maintenance et je ne parle pas des lubrifiants et isolants des câbles). Cela fait 34 ans que nous trouvons moins de pétrole que nous en consommons, en 2016, 2,8 milliards de barils pour 35 milliards de conso. 2017 à été encore pire. En agriculture par exemple vous remplacez l’énergie des machines agricoles par quelle autre énergie, sachant qu’aujourd’hui il vous faut en moyenne 100l/ha de diesel, et des phosphates irremplaçables dont le pic est prévue dans une vingtaine d’années? Juste un exemple pour les éoliennes, complètement durable et soutenable ? La transition énergétique se fera (guerres, faim, pandémies?) en retournant vers 1800, mais bien sûr avec certainement moins de 1 milliard d’individus sur la planète! Moi aussi j’aime tordre le cou aux politiques, aux journalistes et aux économistes que ne comprennent rien à l’énergie, grandeur physique qui répond à des lois qui ne peuvent pas être contournées !
    https://imgur.com/a/6dEDt

    • Merci pour ce commentaire pertinent.
      Croissez et continuez à croire qu’il n’y a pas de problème, c’est bien. Les problèmes persistent, même quand on ferme les yeux…

    • on croirait entendre du jancovici dans le texte…
      mais cet homme là dit aussi beaucoup de bêtises. son raisonnement est juste mais ses présupposés sont faux, alors…

    • et comment fait-on pour ramener la population mondiale à 1 milliard d’habitants ???? Bon j’ai une idée si on commençait par vous supprimer de façon à voir qui est candidat pour vous suivre !!!!!

    • Vous vous fatiguez pour rien, vous êtes ici sur la terre conquise de l’obscurantisme libéral. Ici, les lois de la physique se plient aux lois du marché !
      Et le seul argument que vous aurez c’est « tais toi et vas bosser le bobo ».

      • Tiens un crétin collapsologue vient diffamer ceux qu’il ne parvient pas à comprendre. L’obscurantisme des libéraux? Elle est bien bonne celle là! Cela fait plus de 2000 ans que des réactionnaires prédisent la catastrophe mais que le génie humain trouve des solutions. Bien sûr que le pétrole disparaîtra bientôt mais nous le remplacerons par autre chose! Il y a toujours une solution à un problème. Seuls les décervelés croient qu’il n’y en a pas! Donc oui « tais toi et vas bosser le bobo » au lieu de proférer des âneries!

    • En quoi c’est une obligation ??
      Sommes nous menacés par un manque de ressources ? Au contraire, les données de prix de 50 ressources de base (énergies, nourritures, etc) suggèrent que le monde est « de plus en plus abondant », et continuera à l’être.
      https://www.cato.org/publications/policy-analysis/simon-abundance-index-new-way-measure-availability-resources#full
      Les auteurs se sont inspirés de l’économiste Julian Simon, qui a montré que les ressources augmentent avec la population, car chaque naissance amène son lot de futurs innovateurs, petits ou grands, qui permettent d’améliorer le pool de ressources disponibles.
      Entre 1980 et 2017, la population mondiale a augmenté de 69.3%. Pourtant, le prix des 50 ressources étudiées exprimé en temps de travail, a diminué de 64%, induisant un « indice de disponibilité des ressources » 4,8 fois plus élevé en 2017 qu’en 1980.

      Croissance infinie dans un monde fini ? L’explication pour les nuls: https://blog.francetvinfo.fr/classe-eco/2014/11/02/la-croissance-vers-linfini-et-au-dela.html

      La croissance provient très largement d’une utilisation plus efficace de la planète et non pas d’utilisation plus massive de la planète. Malgré l’accroissement de population la France utilise ainsi moins de terres et infiniment moins de travail pour se nourrir qu’au moyen âge. La technologie permet de produire plus avec moins de ressources.

      Que ce soit les théoriciens de la croissance ou les égalitaristes: dans les deux cas, ils ne comprennent pas ce qu’est la richesse.
      Ce qui n’est jamais expliqué, c’est que la richesse dépend du flux et non de la masse. Comme l’électricité, s’il n’y a pas de différence de potentiel,il n’y a pas d’énergie, et plus il y en a plus le cycle économique est dynamique.
      Donnez un million€ à un million de personnes, c’est un million de pauvres. Donnez les a 10, vous créez de l’activité et de la répartition de richesse, tout en l’augmentant.
      Il faut se renseigner sur l’équation de Friedman. https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_quantitative_de_la_monnaie
      La richesse vient de l’échange, pas du travail. Ce n’est pas un gâteau fixe à se partager.
      En reprenant l’analogie avec l’électricité, la propriété est l’équivalent du potentiel et l’échange équivaut à l’intensité. La composante des deux indiquant la « puissance » économique.
      La répartition de richesse est opérée par l’échange et pour cela, il faut qu’il y ait une répartition inégale, sinon c’est l’appauvrissement généralisé et la sclérose de l’économie.

      Le catastrophisme des tenants de la décroissance repose sur des prévisions alarmistes sur la fin des ressources naturelles, dans la lignée de Malthus. Or quel crédit apporter à ces prévisions au vu de l’absence totale de fiabilité des prévisions passées ?
      Cécile Philippe de l’Institut économique Molinari en donne de nombreux exemples dans son livre C’est trop tard pour la Terre : elle rappelle que, par exemple, dès 1914, le Bureau des mines aux États-Unis estimait que la production future de pétrole était limitée à 5,7 millions de barils, soit peut-être dix ans de consommation. Elle ajoute également, entre autres exemples, que le Rapport Meadows prévoyait en 1972 pour avant la fin du XXe siècle un épuisement de certaines ressources dont la substitution paraissait impossible. À chaque fois les erreurs n’ont pas été minimes mais énormes, toujours dans un excès d’alarmisme.
      De même, Daniel Yergin, spécialiste américain de l’énergie a montré que, grâce aux réserves et aux progrès de la technologie, « le monde n’est pas près de manquer de pétrole ». Les techniques nouvelles permettent d’extraire davantage de pétrole des nappes et de mettre en valeur de nouveaux gisements, de sables bitumineux par exemple.
      En outre, le recyclage des matières premières est une solution mise en place depuis longtemps avec succès : 50 % du fer utilisé est recyclé, 90 % du platine et 80 % de l’or. Le géochimiste Claude Allègre appelle de ses vœux un développement de ces filières pour toutes les ressources terrestres : « À une économie unidirectionnelle à ressources infinies (on produit – on utilise – on jette) doit se substituer une économie cyclique à ressources finies. ».
      Dans les deux cas, c’est… le marché qui permet le développement de ces solutions, par le mécanisme des prix.
      Les « décroissants » croient que la croissance est toujours matérielle, et donc qu’elle s’autolimite. Ce sont des matérialistes qui s’ignorent. Mais toute nouvelle invention qui a du succès génère de la croissance et de la valeur, sans réclamer pour autant plus de ressources matérielles (au contraire elle permet souvent d’en économiser). Le mouvement de la décroissance tient un discours essentiel négatif, se contentant de critiquer la « société de consommation ». pour remplir les objectifs que se fixent les tenants de cette idéologie, à savoir une réduction effective de la consommation ou de la population, seule la contrainte peut fonctionner : elle impliquerait la prise de mesures de coercition étatiques et la suppression de libertés, tant politiques qu’économiques.
      Ces conséquences ne sont nullement prônées par la majorité des partisans de la décroissance qui, comme tous les adeptes de la croyance en un état naturel abondant dont l’expression est empêchée par un principe malin (identifié ici dans la société industrielle, qui découlerait de l’idéologie libérale), pensent que l’abolition du système suffirait à guérir les maux qu’ils dénoncent. il existe des partisans, marginaux, de l’écofascisme qui visent à instaurer une dictature qui sacrifierait les libertés individuelles à la sauvegarde d’une nature idéalisée.
      Ces conséquences liberticides sont malheureusement quasi obligatoires.
      On peut déceler dans la promotion de la décroissance de fortes traces de millénarisme : annoncer la venue de cataclysmes, attribuer ces cataclysmes à une humanité insuffisamment vertueuse punie pour ses vices, appeler à une frugale repentance.
      On peut encore critiquer la décroissance comme le masque d’une volonté de puissance, une façade de vertu et de désintéressement qui sert de justification à des objectifs moins louables. La fin vertueuse — sauver la planète, l’humanité etc. — justifie des moyens radicaux, qui reposeraient entre les mains des promoteurs de cette idéologie, de sorte qu’un mauvais esprit peut considérer que la véritable fin des promoteurs de la décroissance est en réalité l’acquisition du pouvoir qui permettrait la mise en œuvre de celle-ci, un pouvoir d’ingénierie sociale total. Parallèlement la promotion de la décroissance nie toutes les autorités qui lui barrent la route. On ne peut que constater que la décroissance est dépourvue de légitimité auprès des spécialistes. En retour l’idéologie de la décroissance attaque les spécialistes légitimes et entend substituer les siens, ce qui se manifeste en particulier par le rejet de toute la science économique et la génération de ses propres sources d’information, qui fonctionnent en circuit fermé. Les économistes et les sources d’information traditionnelles sont discrédités comme étant à la solde du système. On signalera que le public amateur de décroissance est généralement médiocre et peu doué en économie, qu’il cherche dans les théories de la décroissance une rationalisation de sa détestation du système, à qui il préfère attribuer les maux dont il souffre plutôt qu’à lui-même, qu’il cherche des autorités qui lui disent que les spécialistes légitimes ne savent pas mais que c’est lui, Tartarin, qui sait. « Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute » et le marché de la décroissance est un business qui tourne…

    • Les théoriciens de la décroissance dans votre genre partent du principe que la richesse serait un stock, un gâteau à partager selon un plan imposé par quelque tyran dominant la vulgaire masse humaine. C’est évidemment absurde puisque la richesse est un flux (d’échanges volontaires) indéfiniment renouvelé par le travail acharné de chacun. contrairement à ce qu’il croit le monde n’est pas statique et figé mais en perpétuel évolution. le génie humain est infini. http://www.lalibre.be/debats/opinions/la-croissance-illimitee-51d0f9dd357028fef4ec60cf

      La pensée malthusienne part toujours du principe qu’il n’existe qu’une quantité limitée de quelque chose (travail, ressources naturelles…) et que, face à une augmentation continue de la population qui consomme cette ressource, une « pénurie inévitable » s’ensuivra. Les tenants de ce credo réclament ensuite des mesures drastiques à prendre au plus vite pour enrayer la trajectoire. Simple, séduisant, et faux.
      L’erreur est dans le postulat de base, l’idée que les ressources soient en quantité limitée. Entre les approvisionnements alternatifs, les progrès technologiques diminuant la consommation, le recyclage ou bien d’autres solutions sorties de l’inventivité humaine, cela ne s’est jamais vérifié, même pour des ressources prétendument rares comme le pétrole. De plus, les êtres humains ne sont pas des robots et face à la rareté, ils adaptent leur comportement en conséquence. le génie humain est infini.

      Les prévisions d’épuisement des ressources sont tout le temps exagérées car elles minimisent la capacité de l’esprit humain à toujours inventer de nouvelles solutions avec le progrès scientifique, à trouver de nouvelles énergies, à toujours découvrir. On en voit un exemple avec l’intensité énergétique des pays développés.
      Comme Karl Popper l’a montré, il faut laisser la place au débat, à un cheminement par tâtonnement, avec des erreurs nécessaires.
      Prenons l’exemple de Nicolas Hulot. Ce dernier entend imposer son idéologie comme une vérité supérieure, refuser toute possibilité de discussion, d’échange, de débat et il ouvrait ainsi son « pacte écologique » par ces mots inquiétants : « le temps de l’information, du débat, des controverses est révolu ». Non seulement il fait l’erreur d’embrigader la science et de faire de ses « vérités » des actes de foi, mais en outre il rend impossible tout progrès de la science, justement. Loin d’être la solution, un contrôle supérieur de l’écologiquement correct ne ferait qu’empirer les choses. Plutôt que ces mesures liberticides, c’est une plus grande liberté qu’il faut pour laisser émerger les idées les plus innovantes et efficaces.
      On peut également souligner que grâce au progrès, l’intensité énergétique des économies développées a fortement décru depuis plusieurs dizaines d’années. La courbe de Kuznets offre également un fondement scientifique à cette perspective.
      Pour faire du papier, il faut abattre des arbres mais on plante d’autres arbres pour avoir les ressources nécessaires à la production de papier plus tard. Et depuis quelques années, on recycle le papier, ce qui permet une croissance de la production de papier sans augmenter la ressource arboricole ou bien permet de réduire la production arboricole pour la même quantité de papier produite.
      Les ressources minières (métaux, gaz, pétrole…) peuvent un jour devenir très rares mais là aussi, les métaux se recyclent et les sources actuelles d’énergies pourront être remplacées par d’autres. La simple application de E=mc² vous donnera une idée du potentiel d’énergie qu’on peut tirer d’un seul gramme de matière. Un jour, l’Homme sera capable de tirer beaucoup plus d’énergie de la matière qu’aujourd’hui et il est vraisemblable qu’il utilisera en premier les déchets.
      Ce qui freine la croissance, ce sont les contraintes étatiques, les conflits, les catastrophes.

      La décroissance est un mythe.
      http://www.libres.org/conjoncture/3249-les-moteurs-sont-ils-en-panne-.html
      Pour comprendre ce qu’est la «création de richesse» http://www.iedm.org/node/47434
      Un thread qui démonte la décroissance: https://threadreaderapp.com/thread/1041780411142164480.html
      Sur la décroissance: https://www.project-syndicate.org/commentary/no-growth-economy-malthusian-hypocrisy-by-bjorn-lomborg-2018-10

      La décroissance est voué à l’échec: https://blog.francetvinfo.fr/classe-eco/2017/11/19/environnement-limpossible-equation-decroissante.html

      La décroissance est tout simplement inenvisageable:
      – Argument utilitariste: les pays qui connaissent une décroissance temporaire subissent des dégâts sociaux énormes. Imaginez une décroissance généralisée.
      – Argument moral: individuellement, la croissance, c’est obtenir plus avec moins de peine, c’est la plus ancienne des aspirations humaines. La croissance collective n’est que l’agrégation de ces gains. Vouloir combattre la croissance, c’est combattre l’humain.

    • Il existe une grave confusion quant à la signification de la croissance économique. Beaucoup semblent penser à tort que cela a à voir avec le PIB ou la production de choses. Ce n’est pas cela. La croissance économique signifie que la capacité d’une économie à satisfaire les besoins des citoyens, quels qu’ils soient, c’est-à-dire il s’agit d’augmenter la production du bien-être. Le PIB est un moyen plutôt terrible de capturer cela à l’aide de statistiques [publiques] (il a ses défauts mais il faut avouer que cela reste le meilleur outil qu’il existe malgré ses limites). Le PIB n’est pas la croissance. De même, avoir plus de choses dans les magasins ce n’est pas une croissance. Produire des quantités croissantes de choses qui
      personne ne veut acheter est l’opposé même de la croissance économique: elle gaspille notre capacité de production limitée. Mais notez le mot «vouloir». Le bien-être ne concerne pas des besoins [objectifs], mais le fait de pouvoir échapper à un malaise ressenti. Cela peut s’avérer juste ou faux, mais c’est
      sans rapport. La croissance économique est la * capacité * accrue de satisfaire tous les désirs, quelles que soient les raisons. Les exemples de croissance économique ne sont pas le dernier iPhone ni le nouveau jouet en plastique fabriqué en Chine, mais la disponibilité de logements de qualité, de
      la nourriture, et la capacité de traiter la maladie. Un exemple évident de croissance économique depuis l’époque de Malthus est l’énorme augmentation de notre capacité à produire de la nourriture. La quantité * et * la qualité de nourriture ont énormément augmenté. Nous utilisons moins de ressources pour satisfaire plus de besoins – c’est la signification de la croissance économique. Les moyens économiques sont simplement économisé, ou on trouve un meilleur usage de ressources rares (pas seulement naturelles). La croissance économique permet donc de mieux économiser, ce qui signifie que nous avons la capacité, ce qui signifie que nous pouvons * nous permettre *, de satisfaire davantage de besoins que les besoins de base.
      Une belle chose avec la croissance économique est qu’elle s’applique à la société dans son ensemble ainsi qu’à tous les individus: une capacité de production accrue signifie davantage de moyens de satisfaire les besoins, mais aussi de moyens moins coûteux de le faire. Bien entendu, cela ne signifie pas pour autant que la distribution de l’accès et la capacité de consommer sont égaux et instantanés. Il se propage par étapes et atteindra tout le monde. En outre, une productivité accrue augmente réellement le pouvoir d’achat de tout l’argent, y compris (et surtout) les bas salaires, ce qui le rend beaucoup plus « abordable » le fait de satisfaire ses besoins et ses désirs. Mais notez que la distribution de cette prospérité ne peut être ni égale ni instantanée: toute innovation, nouveau bien, nouveau service, etc. sera créé quelque part, par quelqu’un – il ne peut être créé instantanément pour plus de sept milliards de personnes. Alors tout ce qui est nouveau, y compris les nouveaux emplois et les nouvelles capacités de production, doit se propager – sous forme de vagues – dans toute l’économie. Comme de nouvelles choses sont créées tout le temps, cela signifie que nous ne pourrons jamais atteindre un point où tout le monde jouit exactement du même niveau de vie. Ça ne peut pas être autre
      En effet, la croissance économique et le bien-être qu’elle génère grâce à la capacité de satisfaire les besoins sont un * processus *. L’égalité parfaite n’est possible que si l’on n’a pas de croissance: tirer les freins, ne pas augmenter le bien-être. En d’autres termes, ne pas augmenter la commodité et le niveau de vie, ne trouvons pas comment traiter des maladies que nous serions autrement en mesure de guérir rapidement. Ce sont nos options, pas le conte de fées de « l’égalité d’accès au résultat de la croissance ». Cela ne signifie pas, bien sûr, que nous devrions être satisfaits des inégalités. Cela signifie seulement que nous devrions reconnaître certaines inégalités sont inévitables si nous voulons que tout le monde bénéficie d’un niveau de vie plus élevé. Mais nous devrions également reconnaître qu’une grande partie de l’inégalité que nous constatons aujourd’hui n’est * pas * de ce genre «naturel»: c’est une inégalité d’origine politique plutôt qu’économique. Cela vient en deux formes: héritées des privilèges dont jouissaient quelques-uns dans le passé, renforcées par les structures politiques et sociales contemporaines, et privilèges créés aujourd’hui par le biais de politiques créant des gagnants (copinage, favoritisme, recherche de rente, etc.). Du point de vue de la croissance économique en tant que
      phénomène économique, les inégalités d’origine politique ont des effets à la fois sur la création et la répartition de la prospérité. Premièrement, la politique crée des gagnants en protégeant certains de la concurrence des nouveaux entrants et des futurs gagnants et en b) restreignant (monopolisant) l’utilisation de nouvelles technologies. technologies qui soutiennent ainsi les opérateurs en place. Deuxièmement, la politique crée des perdants en redistribuant la valeur et les capacités économiques à ceux qui sont favorisés politiquement. Cela signifie que la politique a deux effets principaux sur la croissance économique: elle limite la création de valeur et fausse sa distribution.
      Inutile de dire que cette inégalité n’est pas bénéfique pour la société dans son ensemble, mais uniquement pour ceux qui sont favorisés. C’est la création de gagnants * en * créant des perdants. Il ne s’agit pas d’une croissance économique, mais d’une meilleure économie: capacité accrue de satisfaire les besoins. Dans un sens le favoritisme politique et l’inégalité qu’il engendre est à l’opposé de la croissance économique, car il crée des gagnants (riches) au détriment des autres (généralement répartis sur une population plus importante). Il s’agit simplement d’une redistribution de la valeur déjà créée en introduisant simultanément les inefficacités du système: allocation de capacités productives qui ne repose pas sur la création d’un bien-être mais sur le poids politique. Au fil du temps, l’économie est en réalité moins bien lotie et le processus de croissance économique en souffre. Il est important de garder ces
      Deux aspects de l’inégalité sont à l’esprit lorsqu’on discute du problème. Il suffit d’appuyer sur le bouton «stop» sur la croissance économique pour obtenir une influence accrue de la part des politiques sur l’économie. Ce n’est guère bénéfique, du moins pour d’autres que la classe politique et
      «initiés» dans le système corporatiste. Une solution consisterait plutôt à supprimer les privilèges créés et renforcés politiquement et à permettre aux processus économiques de s’ajuster à la réalité: cibler la production du bien-être au lieu des faveurs et de l’influence. Cela ne fera pas disparaître
      l’inégalité en tant que telle, mais la réduira considérablement – et supprimera la plupart de ses effets néfastes. Cela signifierait une économie où entrepreneurs et travailleurs bénéficieraient de la création de valeur pour les autres. En d’autres termes, croissance économique et niveau de vie plus élevé.
      Les alternatives sont assez faciles à comprendre, mais ce qui est généralement à l’ordre du jour des experts et des commentateurs politiques sont des alternatives inventées, des utopies souvent ignorantes, qui faussent les significations du privilège et de la croissance économique. Les alternatives que nous avons sont celles déclaré ci-dessus, rien d’autre. Faites votre choix. Vouloir réaliser des contes de fées impossibles est une perte de temps, d’efforts et de ressources. Ce n’est pas ainsi que nous améliorons le bien-être et le niveau de vie. Pour moi, la solution est assez évidente. La plupart des gens semblent choisir le conte de fée.

      Une démolition de l’argument de la « décroissance » du point de vue de la gauche: https://www.opendemocracy.net/en/oureconomy/degrowth-delusion/
      (Je trouve intéressant de voir le point de vue d’une personne très à gauche démontant la décroissance)

      « L’argument de la décroissance ne reconnaît ni la croissance intangible de la production ni n’explique ce qui doit être retiré de l’économie d’une manière ou d’une autre lorsqu’il y a une nouvelle innovation pour maintenir la croissance en dessous de zéro. »
      http://www.enlightenmenteconomics.com/blog/index.php/2020/02/growth-stagnation-and-degrowth/
      (Cet article est intéressant à lire il montre bien que l’idée que le capitalisme cherche la croissance à tout prix est stupide)

      Les théoriciens de la décroissance sont tellement obscurantistes qu’ils sont restés avec la logique selon laquelle les moteurs de richesse s’étaient les ressources. Or, si cela a été vrai avant l’époque moderne, cela est devenu faux. Maintenant, les moteurs de richesse c’est les technologies et les institutions.
      Ni les grandes populations ni la dépendance aux ressources ne sont plus associées à la richesse et au pouvoir.
      La Banque mondiale estime que le capital naturel représente 9% de la richesse planétaire. Les ressources ne sont plus égal au pouvoir (sauf dans les pays les plus pauvres)

      Les nouvelles technologies rendent les ressources plus disponibles. Les réserves mondiales de pétrole étaient de 643 milliards de barils en 1980, elles sont aujourd’hui de 1 656 milliards de barils. Les transports progressent => le commerce mondial des ressources. Cela permet d’avoir un plus grand large de choix de ressources et donc de pouvoir choisir les meilleurs ressources pour nos besoins.
      La Banque mondiale suggère que 64% de la richesse mondiale provient des institutions, des technologies, de l’éducation …
      Selon Ross Levine, 90% de la différence de richesse / croissance entre les pays à long terme peut être expliquée par la «productivité totale des facteurs» – encore une fois la technologie, les idées et les institutions.
      La technologie, les idées et les institutions ne sont pas à somme nulle. Avance dans un pays => avance dans les autres.

  • je pense toujours avec une larme à l’oeil à tous les militants écolo allant installer un panneau solaire sur le toit d’une hutte et une batterie en expliquant qu’ils ont fait « beaucoup »…

    Il y a aussi quelque chose d’odieux chez les décroissants. un sentiment de supériorité qui donne la nausée.

  • Eddie Willers est né 1993. Il est analyste dans un fonds d’investissement et engagé dans le scoutisme. Il souhaite tordre le cou à quelques idées reçues souvent assénées comme des vérités par nos journalistes et nos hommes politiques : donc cet article est éminemment de la propagande ultra-libérale écrite par quelqu’un qui fait de l’argent avec de l’argent, la pire des lies de l’humanité surtout quand on sait que la monnaie dette est créée à partir de rien « ex-nihilo », l’auteur fait donc du vide à partir du vide, décroissant par nature donc.
    https://youtu.be/st7sUbm0fkQ

  • Vous partez du postulat que décroissance = récession économique équivalentes aux périodes difficiles de l’histoire. Mais pour ceux que vous nommez écolos bobos la décroissance consiste simplement à trouver des alternatives qui font croître le bien être indépendamment de leur impact sur le PIB. Le bonheur ne se mesure pas en point de PIB.

    Il y a une foule de changements qui font décroître l’activité économique et croître le bonheur :
    – Installer une douche avec système circulaire. Cela permet de se prélasser aussi longtemps qu’on veut sous l’eau chaude et pourtant réduit la consommation d’énergie et pénalise l’économie. Voir même prendre des douches froides pour ceux qui veulent. Ça paraît horrible pourtant il y a une foule d’avantages : ça rend heureux (libération d’endorphines), on a pas froid quand on sort de la douche, plus de buée sur les miroirs de la salle de bain, on économise de l’eau et de l’énergie, ça renforce le système immunitaire et ça rajeuni la peau de 10 ans… c’est juste une habitude à prendre.
    – Nous pourrions manger moins de viande, de meilleure qualité. La viande a fait disparaître de nos assiettes une grosse partie de la culture culinaire. Des recettes savoureuses plus saines pour nous et pour l’environnement.
    – La voiture individuelle est-elle un progrès quand on voit le temps qu’on passe dans les embouteillages, les maladies dûes à la pollution et toutes les guerres qui ne visent qu’à sécuriser nos approvisionnements ? Il y a forcément moyen de trouver d’autres solutions de transport tout aussi pratiques et sans les inconvénients.
    – Travailler moins mais plus efficacement, il y a de tonnes d’entreprises organisées de manière totalement inefficaces, dont les employés passent un temps fou en réunion stériles.
    – Consommer local chez des petits producteurs au lieu de produits de grande marques. Ca fait vivre plus de monde et même augmente le PIB, mais réduit les profit des grosses boites.
    – Supprimer la publicité pour les produits, qui n’a pour intérêt que de concentrer les actes d’achat sur les marques qui peuvent se permettre des campagnes de pub. Comparez le rayon des vins (pub interdite) et des bières (4 fabricants se partagent 80% du marché).
    – Combien de gens possèdent une perceuse qui n’a fait qu’une centaine de trous dans sa vie ? Il y a des tonnes d’objets insuffisamment utilisés comme ça, c’est juste absurde.
    – Mesurer le rendement des cultures en termes de nutriments et non de poids, on cessera alors de cultiver des légumes plein de flotte sans goût.

    Bref, la décroissance c’est juste de penser d’abord au bonheur avant de penser €$.

    Pour moi le progrès serait d’abord d’avoir de l’eau et de l’air pur, de manger sainement sans détruire les sols, de travailler efficacement et d’avoir du temps pour profiter de mes proches.

    • et la marmotte elle plie l’allu dans qu’elle sens???
      Et dans la vraie vie on fait quoi?

    • « Mais pour ceux que vous nommez écolos bobos la décroissance consiste simplement à trouver des alternatives qui font croître le bien être indépendamment de leur impact sur le PIB. Le bonheur ne se mesure pas en point de PIB. »

      sans blague??? et les autres passent leur temps à faire le contraire????
      je vais vous faire un aveu la majeure partie des gens se fout de la croissance….. il s’occupent de leur bonheur qui souvent passe par avoir un pu plus d’argent…

      il y a deux types de parasites..ceux qui veulent la croissance et ceux qui veulent la décroissance…les gens normaux n’agissent pas en fonction de ce genre de concept global…

    • « Consommer local chez des petits producteurs au lieu de produits de grande marques. Ca fait vivre plus de monde et même augmente le PIB, mais réduit les profit des grosses boites. »
      Du tout. L’argent supplémentaire que vous donnez à vos producteurs locaux pour le même service qu’un produit industriel, vous ne dépenserez pas dans d’autres consommations/activités qui auraient été susceptibles de créer des emplois. A l’extrême, si tout le monde faisait comme vous, les produits industriels péricliteraient (ce qui ne vous chagrinerait pas je pense), mais je surplus d’argent nécessaire pour avoir le même service en produits locaux obligatoirement plus coûteux à produire, vous limiterait pour d’autres dépenses, vos ressources n’étant pas infinies. Donc l’effet sur le PIB est nul et négatif sur les créations d’emploi.
      Depuis toujours, les hommes ont commercé. Et même sur de très grandes distances? Pourquoi donc s’il est si avantageux que cela de produire local?
      Quant au reste de vos propositions, elles sont basées sur des jugements de valeur qui vous sont propres.

      Maintenant, vous êtes tout à fait libre de faire ce que vous voulez avec votre temps et vos ressources. Cela n’engage que vous. Le problème arrive quand certains sont tellement persuadés de détenir la Vérité qu’ils veulent imposer ce type de comportement à tout le monde…

      • ou qu’ils arrivent à le qualifier d’éthique.. insultant ou diffamant toutes personnes qui adoptent un autre comportement..

        les adeptes du commerce équitable détestent quand vous leur montrez que leur commerce n’a rien de particulièrement equitable tout compte fait.

    • rien ne vous empêche de nous montrer comment faire mais comme d’habitude on raisonne en s’abstenant de se mouiller : c’est à dire que vous comptez sur vos moyens actuels de subsistances pour acheter chez le producteur local !!! S vous étiez sérieux vous seriez ce producteur local et on verrait si vous arrivez à vivre !!!

    • @SebC
      Qu’elle moyen pratique et sans les inconvénients de la voiture? Elle présente peu d’inconvénients et elle fait travailler des centaines de milliers de personnes! C’est vous qui allez leur donner du boulot en remplacement? Vous ferez comment pour aller dans un lieu isolé! L’homme est un être intelligent, s’il utilise la voiture c’est justement parce que c’est LE moyen le plus pratique et présentant le moins d’inconvénients.
      La décroissance c’est le chômage et la pauvreté pour tous les travailleurs rendu inutiles par la récession économique induite! Et vous serez peut-être parmi le lot suivant votre activité. Dire qu’il faut penser au bonheur avant de penser fric est d’une débilité de demeuré car il faut de l’argent pour vivre. Acheter de la nourriture, se loger, se vêtir, ainsi que pour les loisirs. Et ce n’est pas en retournant aux conditions de vie du moyen âge que l’on nagera dans le bonheur des bobos débiles! Vos solutions sont toutes plus idiotes les une que les autres et un catalogue de la bible écolo que vous répétez sans aucune connaissance des sujets en question!

  • détruire l’environnement encore et toujours..

    d’abord quand on a « détruit » un environnement i reste toujours un environnement.. quoiqu’on fasse on agit sur l’environnement…parler m^me de dégradation suppose qu’on soit capable de calculer l’impact et de dire » ça pire que ça » dans la grande généralité.on peut pas..
    comprenez bien auparavant polluer l’eau POUVAIT poser des problèmes sanitaires ou économiques.. mais si ça ne pose pas de problème sanitaire o économiques on s’enfichait un peu ou pas..selon les gens.. donc les gens ne mettaient pas la fosse à purin couler dans le puits ou le lavoir..

    pour un environnementaliste polluer l’eau est inacceptable même si cette eau est déjà sanitairement problématique et n’est pas exploitée économiquement.

    si une personne veut décroître qu’elle le fasse mais ne l’impose pas aux autres..elle peut le faire personnellement…

    ce ‘est pas tant la décroissance le problème..que la volonté de contrôler la croissance economic d’une façon ou d’une autre ..ça conduit en général à l’interventionnisme economique et à réduire la liberté économique des gens..

    • On ne détruit pas l’environnement puisqu’en France la surface forestière a pratiquement doublé, les eaux sont moins polluées qu’elles ne l’étaient il y a 50 ans, idem pour l’air. C’est la croissance qui permet de préserver la nature. En fait pour les écolos c’est l’homme le problème et ils rêvent de l’éradiquer! On a déjà eu ce genre d’idéologie avec les Nazis et les Cocos. Oubliant qu’ils en sont, ils devraient donc commencer par se suicider pour sauver la Planète!

  • C’est rigolo de se replonger dans l’histoire, il semblerait que notre demi dieu a fait exactement le contraire, il a tué la croissance et active la decroissance accélère de la France,.. Sale gosse !

  • Une chose est mathématiquement certaine, la croissance perpétuelle de la population et des besoins, au rythme ou ils se trouvent, mène dans un mur. Imaginer le monde dans un siècle est un pari très difficile les hypothèses sont évidemment plurielles, et nécessitent des bases scientifiques extrêmement complètes, et aussi humaines et culturelles.
    Les écolos étant des incultes scientifiques, et prétendant détenir « La Solution » sont a éradiquer prioritairement de tous ces débats.
    Le besoin de réfléchir a notre avenir demeure néanmoins évident, et ce n’est pas un caprice !

    • Et qu’en est-il des prévisions de 2019 ?

      • Je perçois bien votre boutade sympathique. Ils savent parfaitement qu’il ne faut augmenter les impôts qu’après les présidentielles rassurez -vous.
        Et pour le reste comme ils s’en Branlent, ce n’est pas eux qui vont penser a nos besoins en centrale nucléaire, ou en légumes frais dans 30 ans.

    • Vous voulez virer les escrologistes du débat, mais vous employez le même argument fondamental qu’eux…
      Témoin, votre première phrase ; à laquelle je réponds : qu’est-ce que vous en savez ?

      J’ai un peu la flemme de chercher les quelques articles qui démontent complètement cette argumentation, juste un que j’ai sous la main – de Charles Gave : https://institutdeslibertes.org/marre-detre-pessimiste/

      Ce raisonnement a été tenu à maintes reprises dans le passé (car quand on parle de réfléchir sur le sujet on en arrive systématiquement à l’idée de décroissance), et il s’est toujours trouvé démenti par les faits, par l’évolution des découvertes scientifiques mais aussi de nouvelles ressources. À l’époque du charbon on pouvait craindre la fin prochaine du charbon, depuis que nous sommes à l’ère du pétrole et du moteur à explosion on nous annonce régulièrement que les gisements seront épuisés « dans 30 ans », et puis est venu le nucléaire, et puis… nous ne connaissons pas l’avenir. tant que les gens ne mourront pas en masse (par centaines de millions j’entends) parce que nous sommes arrivés au bout des ressources en alimentation, ou en énergie, ou autre, nul besoin de se faire peur. L’homme aime se faire peur : nos ancêtres les Gaulois déjà craignaient que le ciel leur tombe sur la tête !… à méditer.

      • Deux exemples simple :
        Si on augmente indéfiniment la pression dans un réservoir quelconques , il explose !
        Giscard avait en 1974 pour faire admettre au peuple de s’habituer a un chômage élevé utilisé comme régulateur de l’économie parlé, et lancé l’idée d’un « Volant » de chômeur, par analogie au volent qui emmagasine de l’Énergie cinétique sur des machines fonctionnant en impulsion.
        Si on fait tourner le volant trop vite il éclate.
        La nullité des solutions aveugles consistant a tirer sur la couenne d’un système obsolète a été prouvée mille fois.

      • Etant donné que la situation est inédite, faire appel au passé pour justifier ces idées est quelque peu osée…
        Finalement, c’est vrai que nous sommes que 7 milliards, si jamais on devait manquer de ressources, ce ne seront que quelques centaines de millions de personnes qui mourront, rien de grave.

    • Sauf qu’il n’y a de richesses que d’hommes donc vive l’accroissement de la population. Sauf que celui n’est pas perpétuel a priori. Dans la nature il n’existe pas de phénomène croissant exponentiellement, sauf peut-être la connerie humaine.

  • Pas besoin de demande aux Grecs et aux Vénézuéliens: il y a suffisamment de pauvres chez nous à qui on intime l’ordre de manger moins de viande alors qu’ils n’ont même pas les moyens d’en manger tous les jours.
    Abject.

    • Et de manger bio !

      Je ne peux pas sortir de chez moi sans croiser une douzaine de « moisis » (vocabulaire Kaamelott) qui ne mangent manifestement pas bio. Je constate cependant avec un certain soulagement que les têtes changent au bout de quelques mois. Je suppose donc que les « anciens » se sont payé une Tesla et sont partis se dorer la pilule sur la côte d’azur.

  • +1 pour le titre de cet article, parfaite synthèse du sujet. Le bio, la décroissance, l’escrologie, etc., sont des lubies de nouveaux riches surpris de l’être et qui ne le resteront pas longtemps précisément pour cette raison. Bon à savoir : la chute est toujours plus douloureuse que la progression.

  • Bonjour Eddie,
    Sans être pour ou contre la décroissance, je trouve votre article trop peu sourcé et trop peu crédible.
    On voit que vous manquez de connaissances.
    Je crois que vous vous trompez de débat et de cible. Vouloir à tout prix enfoncer les décroissants ce n’est pas relever le niveau du débat. Ils apportent simplement une pierre à l’édifice.
    En vérité, pour répondre succinctement (je vous laisserai faire le reste), le PIB est corrélé à la consommation d’énergie. Or en l’absence de celle-ci, il n’y a pas de croissance. De gré ou de force, il y aura décroissance. Un français moyen dépend d’en moyenne 600 esclaves énergétiques. Ce nombre sera dans le futur drastiquement réduit à partir du moment où le pétrole viendra à manquer. Et qu’on ne dise pas qu’on va trouver des solutions, si vous passez plusieurs heures sur le sujet vous constaterez qu’il n’y en a pas une de bonne/parfaite pour répondre à la hauteur de l’enjeu.
    C’est un débat de technicien, prenez les precautions inhérentes si vous ne maîtrisez pas le sujet. Quant à penser que la technologie nous sauvera, c’est bien ce qui nous a conduit droit dans le mur jusqu’à présent dans la mesure où nous avons fait le choix de toujours plus de technologie pour résoudre les problèmes, technologies qui sont elles même fortement consommatrices de ressources, etc..
    Le sursaut de croissance des USA depuis 2008 est uniquement du au pétrole non conventionnel de type schiste bitumineux et shale gaz, production qui vient d’ailleurs d’atteindre son pic.
    Je vous conseille plus que fortement cette conférence de Jancovici si vous ne l’avez pas déjà vu : https://www.youtube.com/watch?v=Vjkq8V5rVy0

    • Il n’y a pas que le pétrole comme source d’énergie. De gré ou de force, et malgré les phobies grotesques des écolos, on sera forcé de revenir au nucléaire car avec l’accroissement des besoins en énergie et les voitures électriques on ne pourra pas faire autrement. J’ai écouté Jancovici et son raisonnement comporte des failles car il ne tient pas compte des objections. Nous avons du pétrole pour encore 50 ans maxi, le progrès scientifique et technique est imprévisible par nature. Souvenez vous de la série Star Trek dont les téléphones portables étaient bien moins avancés que nos smartphones et que l’ordinateur du module lunaire il y a 50 ans était 1000 fois moins puissant. La fusion nucléaire sera peut être maîtrisée. En quoi la technologie nous a conduit dans le mur? C’est un poncif écolo qui n’a aucune démonstration ni justification. Elle nous a permis de passer de 45 ans d’espérance de vie au début du XXe siècle à 85 pour les femmes et 80 pour les hommes. Il est à la mode de dénigrer la science et la technologie, mais c’est débile vu ce qu’elles ont apporté à l’humanité!

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