À quoi Poutine doit-il sa popularité ?

Posée par une journaliste en 1999, la question « qui est M. Poutine » a-t-elle trouvé enfin une réponse ?

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Vladimir Putin by Global Panorama(CC BY-SA 2.0)

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À quoi Poutine doit-il sa popularité ?

Publié le 4 juillet 2020
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Par Thierry Godefridi1.

« Qui est M. Poutine ? » Cette question, un journaliste la posa à la délégation russe présente au Forum économique de Davos de janvier 2000, quelques jours après que, le 31 décembre 1999, Boris Eltsine eut transmis le pouvoir à Vladimir Poutine. La question suscita l’embarras du côté russe, l’hilarité dans les travées. Elle resta sans réponse.

Posée aujourd’hui, 20 ans après, cette même question ne provoquerait ni embarras, ni hilarité. A-t-elle reçu réponse entretemps ?

Vladimir Vladimirovitch Poutine est né le 7 octobre 1952 à Saint-Pétersbourg (Leningrad à l’époque). Depuis 1999, il est l’incontestable, sinon incontestée, figure centrale de l’exécutif russe, alternativement comme président du gouvernement (1999-2000 et 2008-2012) et président de la Fédération (par intérim de 1999 à 2000, de plein exercice de 2000 à 2008 et sans discontinuation depuis 2012).

Vladimir Poutine fut officiellement élu président de la Fédération de Russie en mars 2000. À la tête de la Russie depuis 20 ans, il pourrait y rester 16 années supplémentaires. C’est ce que la plupart des observateurs occidentaux relèvent de la réforme constitutionnelle qui a été soutenue par les Russes à 74,1 % avec un taux de participation de 65 %.

Selon Héléna Perroud, auteur franco-russe d’une biographie de Vladimir Poutine, ce dernier jouirait d’une réelle popularité dans son pays et, de tous les dirigeants russes qui l’ont précédé au XXe siècle, il serait le plus « occidental ».

Remettre debout la Russie

Poutine est né quelques mois avant la mort de Staline et seulement huit ans après la fin du tragique blocus de Saint-Pétersbourg, la ville où ses parents vivaient à l’époque. Le siège dura près de 900 jours et fit 1 800 000 victimes dont un million de civils.

Les parents de Poutine sont des miraculés. « La vie est une chose simple et cruelle », écrivit Poutine, lequel faillit ne jamais naître car sa mère fut emportée pour moribonde pendant le blocus et ne dut sa survie qu’à la détermination du père de Poutine de la garder auprès de lui.

Après le démantèlement de l’Union soviétique et des années 1990 qui laissent des souvenirs humiliants dans la mémoire collective, « Poutine a reçu en héritage un pays dévasté et à genoux, avec une majorité de la population démoralisée et tombée dans la misère. Et il a fait son possible pour le remettre debout petit à petit, lentement », déclara Alexandre Soljenitsyne en 2007.

C’est à améliorer la vie des Russes que le nouveau président s’est attelé en priorité, et, pour ce faire, à booster la croissance économique. La Russie dispose de ressources naturelles considérables. Que l’on en juge : par rapport à la région Asie-Pacifique, la part russe compte pour plus de la moitié du domaine forestier, 27 % du gaz et 17 % du pétrole, plus de 30 % de l’or, et presque tous les gisements de diamant. Mais, ce territoire gigantesque, il a fallu l’habiter et l’exploiter.

Poutine et ses relations avec la Chine

La différence démographique est colossale à la frontière orientale avec la Chine (4195 km) : un habitant au km2 côté russe, 100 habitants au km2 côté chinois. L’Extrême-Orient russe regorge de richesses, mais il s’est vidé de sa population. Or, il est situé dans une région du monde en pleine croissance et il est gratifié d’un voisin dont le trop-plein démographique est attiré par la Sibérie orientale (36 % de la surface du pays, 6,2 millions de km2, 6,2 millions d’habitants), conquête relativement récente de la Russie et longtemps le lieu de confrontations entre influences russes et chinoises.

La géographie commande à la Russie une relation de bon voisinage avec la Chine, d’un côté le pays le plus vaste, de l’autre, le pays le plus peuplé de la Terre. Les deux pays ont en commun l’étendue des mandats de leurs dirigeants : cela permet d’établir des relations de confiance durables.

Le 21 mai 2014, la Russie et la Chine ont d’ailleurs signé un contrat d’approvisionnement gazier de 30 ans d’une valeur de 400 milliards de dollars, le plus important jamais signé dans le monde.

La Chine n’est toutefois pas le seul pays des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) qui fasse l’objet de l’assiduité de la Russie. Les cinq pays se réunissent en un sommet annuel depuis 2011 et le groupe représente près de la moitié de la population mondiale, un quart du produit mondial, près d’un cinquième du commerce international.

À l’horizon 2040, le PIB total de ces grandes économies à la croissance dynamique, superpuissances émergentes, devrait excéder celui des pays du G6 (États-Unis, Japon, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie, France).

Poutine et l’Europe

Quel est le regard de Vladimir Poutine sur l’Europe ? « Nous sommes Européens, a-t-il clamé. Quel que soit l’endroit où vivent nos peuples, en Extrême-Orient ou dans le Sud, nous sommes une part de la culture occidentale européenne. »

Mais il perçoit les plus grandes démocraties européennes (Allemagne, France, Grande-Bretagne) et a fortiori les autres États du Vieux Continent comme inféodés aux États-Unis via l’OTAN, voire via l’Union européenne.

Héléna Perroud plaidait dans son essai sur Poutine pour un dialogue constructif de l’Europe avec la Russie. « Face au milliard de Chinois, face au milliard d’Indiens, face au terrorisme islamiste, il serait sans doute temps, estimait-elle, de penser en Europe une autre relation à la Russie. »

L’autoritarisme se renforce-t-il en Russie ?

Le mandat actuel du maître de la Russie échéant en 2024, l’Europe vient de se voir accorder peut-être 12 années supplémentaires, jusqu’en 2036, pour y arriver avec l’actuel occupant du Kremlin.

Faut-il voir dans le résultat du référendum un renforcement du régime autoritaire de la Russie ? La notion d’autoritarisme en est une à géométrie variable et sélective dans les médias occidentaux, selon qu’elle s’applique à certains États de l’UE ou à d’autres États ailleurs dans le monde.

Monsieur Poutine dût-il passer le restant de ses jours au pouvoir, que l’on tienne compte de ce que les Russes sont invités à voter et à s’exprimer, ce qui les distingue déjà des Chinois par exemple. Que l’on tienne aussi compte de ce que, dans l’un et l’autre régime, non seulement les potentats mais aussi les classes moyennes qui s’y sont développées ces trois dernières décennies se montrent plutôt favorables au statu quo qui leur assure stabilité et sécurité et les garde de la chienlit.

Certes, lorsque Vladimir Poutine annonça la réforme constitutionnelle, il la motiva, d’après une correspondance privée avec un interlocuteur d’origine russe, par la nécessité d’assurer « un meilleur équilibre entre les différentes branches du gouvernement » et il s’avère qu’en réalité les pouvoirs du président russe après l’adoption des amendements constitutionnels non seulement ne diminueront pas, mais augmenteront encore. Il pourra désormais influencer les autorités exécutives, législatives, judiciaires et même régionales.

Ceci étant, l’Union européenne est-elle en position de porter des jugements et de donner des leçons en matière d’autoritarisme, elle dont les plus hautes instances n’ont aucune légitimité électorale et s’occupent à instaurer en Europe une dictature de type écologiste, juridique et « monétariste » ?

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  • que l’UE s’occupe de l’Europe et de ces citoyens , ce sera déjà un grand pas pour la stabilité et la sécurité de celle ci ; poutine est ce qu’il est , mais il aime viscéralement son pays ; je n’en dirai pas autant de certains dirigeant européens donneur de leçon ;

  • Il me semble que le principal « avantage » de cette prolongation est la stabilité des politiques économiques, en faveur du 1 % qui contrôle environ 40 % de la richesse russe. En contrepartie, les « masses populaires » se voient offrir un peu, voire beaucoup, de fierté nationale, en renouant avec le passé glorieux de l’URSS et en menant une politique internationale efficace ( et bien au-dessus du poids normal que devrait avoir la Russie selon sa population et son PIB )
    Le tout au prix d’un autoritarisme qui ne se cache pas, tout en étant très éloigné du modèle orwellien de la Chine.

    • Le passé glorieux de l’URSS? Celui d’avoir massacré des dizaines de millions de personnes, tant en Russie que dans les pays sous le joug?

    • Autoritarisme… Avons-nous franchement des leçons à donner?
      D’autre part, il faut admettre que tous les pays ne se gouvernent pas de la même façon, cela dépend de leur histoire, leur géographie, leur population…
      Toujours est-il que je n’ai pas perçu chez les quelques Russes que j’ai pu rencontrer de révolte contre un autoritarisme.

      • C’est justement ce qu’on leur reproche. Ils ne conçoivent la grandeur de la Russie que dans le nombre de pays et de gens qu’ils asservissent. Comme pour la Géorgie ou l’Ukraine! Ils ne peuvent pas foutre la paix à leurs voisins et s’occuper plutôt de développer leur pays économiquement attardé.

  • Une petite remarque et une question
    – Chine et Russie sont tous deux en déclin démographique, peut-être plus avancé en Russie. Ça ne change pas les différences de densité. Voulez-vous dire qu’une partie de la population russe de Sibérie a migré vers l’ouest ?
    – l’économie russe des années 1990 n’est pas limpide pour moi. J’ai lu que des entrepreneurs spontanés ont sauvé le pays de la famine en échangeant par exemple l’acier de telle ville contre de la nourriture, se faisant néanmoins détester. Est-ce une légende ?

  • Quid de la corruption et des attaques sur la Géorgie et l’Ukraine? C’est un comble de voir un article faisant l’apologie d’un dictateur au pouvoir pour 16 ans de plus après 20 ans!
    Quand à la situation de la Russie rappelons que c’est toujours un pays sous développé économiquement. Elle n’exporte que des matières premières: pétrole, gaz, or, diamants, métaux rares! Il est impossible de trouver un seul produit manufacturé russe dans le commerce, alors que nous sommes submergés de produits chinois. Une telle absence démontre la carence de l’analyse de la situation de la Russie!

    • La corruption est encore un problème en Russie, mais elle a fortement diminué depuis l’ère Yeltsine. Poutine doit encore améliorer le sort des russes pour finir par réduire cette corruption. Notez que nous devrions être un peu plus modeste quand on parle de corruption quand la France est l’un des pays les plus corrompus, mais de façon plus sournoise (donnes-moi ce marché et j’embaucherai ta fille incapable).
      En revanche, en ce qui concerne la Crimée, qui fut tatare puis russe, et ne devint artificiellement ukrainienne que par un oukase de Kroustchev. Le retour dans la mère patrie se fit sans verser une goutte de sang avec l’appui d’une large partie de la population. Quant à la Géorgie, c’est encore plus compliqué: cela commence par une attaque de la Géorgie, poussée par les américains, contre l’Ossétie du sud. Cette dernière fit appel à la Russie qui eut vite fait de mette les apprentis sorciers géorgiens à la raison.
      Enfin dire que la Russie est un pays sous-développé, c’est que vous n’y avez jamais mis les pieds: St Pétersbourg est une ville vibrante d’activité où trouver un emploi est simple comme traverser la rue (pour de vrai cette fois). Les mathématiciens et informaticiens russes sont parmi les meilleurs au monde; les sanctions imbéciles imposées par l’UE ont été un bienfait pour la Russie: du coup, ils se sont mis à fabriquer chez eux ce qu’ils importaient avant et se sont fortement rapproché des chinois. Ils sont encore très dépendants du gaz mais leur industrie progresse quand la nôtre s’effondre. Nous voudrions leur donner des leçons?

      • Vous êtes d’une crédulité et d’une bêtise à pleurer en avalant la propagande de Moscou. L’Ossétie faisait partie intégrante de la Géorgie! Et depuis quand un pays a t-il le droit de se mêler des affaires intérieures d’un état voisin et de l’envahir militairement? Ce sont les Américains qui ont poussé la Géorgie à préserver l’intégrité de son territoire que les Russes en sous main tentaient de diviser? Si la Bretagne en fait autant le gouvernement français aurait besoin des ricains pour envoyer l’armée rétablir l’autorité de l’état? C’est Moscou qui a créé et soutenu le mouvement indépendantiste, comme son intervention l’a prouvé!
        C’est un pays sous développé économiquement comme le démontre ses exportations! Quand à la corruption c’est Poutine le chef de la mafia qui pille la Russie!
        J’ai du mal à comprendre la russophilie de certains français qui ferment les yeux sur la réalité de ce pays!

    • la Géorgie et l’Ukraine ont voulu jouer avec la Russie et ont perdu : je pense qu’il y avait la possibilité de jouer plus finement (trop compliqué pour le deep state américain sans doute).

      • La Géorgie et l’Ukraine son des pays indépendants et souverains! La Russie n’a absolument pas à se mêler de leurs affaires! Mais Poutine veut rétablir l’empire!

  • Sa popularité tient sans doute à un seul fait, il évite de dire des grosses conneries, et puis il est moins efféminé que certains, le père compte malgré tout pour beaucoup de gens.

  • OUI. La corruption est toujours présente. Pour ma petite TPE Export 95% sur 120 Pays .. la Russie est notre deuxième client derrière l’Allemagne. Résultat des sanctions : deux constructeurs russes s’y développent bien . Idem en Iran ..
    A qui profitent les sanctions ?
    L’UE doit tendre la main à la Russie, comme naguère la France et L’Allemagne ont surmonté leur antagonisme.

    • Les sanctions sont définies pas les Étasuniens qui veulent à tout prix conserver le leadership mondial, ils punissent les sociétés chinoises qui font de l’ombre aux leurs (en supprimant les approvisionnements ou en interdisant la collaboration). Quand à la Russie qui n’obéit pas au «Maître étasunien», ON empêche tout le monde de commercer avec elle… L’Europe est sanctionné car nous achetons du Gaz russe et pas de gaz de schiste étasunien (plus cher et de moins bonne qualité)… etc…

  • Oui, et la politique (la vraie) suppose une vision de long terme et que les gouvernants puissent assumer devant leur oeuple les conséquences de leurs décisions. Comment faire avec un andat de 5 ans?
    Et il est bien vrai que l’autoritarisme s’accomode très bien des mandats courts, tandis qu’un exercice long du pouvoir peut aussi respecter la volonté du peuple.
    Les analyses des médias français sont pathétiques d’idéologie et de défense unilatérale de l’Occident

    • C’est vous qui êtes pathétiques et révèle l’hypocrisie de certains qui se prétendent libéraux mais excusent la dictature et l’oppression d’un peuple par un colonel du KGB.

  • À quoi Poutine doit-il sa popularité ? Il représente le male blanc hétéro et chrétien. Il a déjà dit qu’il irait chercher ceux veulent la fin de notre Civilisation « jusque dans les chiottes ».
    Quel mépris doit-on voit pour les lavettes (pour ne pas dire autre chose) qui nous gouvernent..

  • « Ceci étant, l’Union européenne est-elle en position de porter des jugements et de donner des leçons en matière d’autoritarisme »
    Non mais nous oui, poutine est ce qui se fait de plus proche du dictateur comme on en fait dans les pays de second ordre comme en Algérie par exemple. Poutin tient par ce que c’est un démagogue qui tient les clefs du pétrole (après avoir fait assassiné les anciens propriétaires) et sait flatter les bas instincts du peuple. A par cela la Russie est un champs de ruine économique style Nigéria la bomba atomique en prime. Sans la manne pétrolière le pays tomberais dans la misère en un clin d’oeil.

  • « l’Union européenne…dont les plus hautes instances n’ont aucune légitimité électorale et s’occupent à instaurer en Europe une dictature de type écologiste, juridique et « monétariste » ? »
    Dit autrement: la Russie a peut être un régime autoritaire, mais au moins ses dirigeants agissent dans l’intérêt de leur pays.

    • Les libéraux français ont jeté le masque! Il suffit de parler de Poutine pour que leur libéralisme se révèle une escroquerie!

      • Ne vous énervez pas, ce n’est pas du tout une « idolâtrie » aveugle, mais c’est une appréciation relative.
        .
        Ce que voient les Européens, c’est qu’ils ont des élites hypocrites qui ne se comportent pas vraiment mieux en matière de démocratie et de respect des peuples (bombardements, livraisons d’armes aux terroristes, non-respect des referendums, quand il y en a encore), mais qui en plus ne les défendent plus du tout allant même jusqu’à des inversions totales des valeurs avec toutes les merdes de repentance, de lâcheté, de « progressisme », d’incompétence et de déconnections totale des problèmes du quotidien de monsieur tout le monde (sécurité, pouvoir d’achat, etc.).
        .
        La réalité de ce que fait Poutine dans son pays à peu à voir avec cette appréciation, mais vu d’ici il semble au moins avoir des couilles et ne pas répondre aux inquiétudes, sur par exemple la sécurité, par des lâchés aveugles d’éléments d’inquiétude (terroristes libérés, migrants, islam) tout en n’ayant que le mot « fasciste » à répondre à ceux qui s’en inquiètent.
        .

        J’ai en réserve des indicateurs de liberté de la presse, économique et autres qui font penser que la Russie est très loin d’être un paradis libéral effectivement, mais je suis aussi content de ne plus être en France avec une presse « libre » qui semble acharnée à noyer le pays sous un torrent de merde pastèco-progressiste, là encore c’est relatif.
        .
        Après pour un libéral… Poutine est-il pire que ce que la Russie fait d’habitude ou une amélioration ? Je ne sais pas.

        • Si vous ne savez pas c’est grave! Vous préférez fermer les yeux vous voulez dire. Car il n’est pas difficile de savoir, vu que la répression contre les opposants, les multiples arrestations de Navalny par exemple, les interdictions de se présenter aux élections, sont diffusé par les media occidentaux!

          • Ma position n’a strictement rien à voir avec « fermer les yeux », relisez beaucoup plus attentivement.
            .
            J’endosse tout ce que je dis, mais pas ce que les gens imaginent.

  • De ce qu’en savent les jeunes occidentaux Il porte ses c… en bandoulière, défend l’identité russe et ne semble pas céder à toutes les merdes progressistes ni être paralysé par la bienpensance en plus d’être compétent.
    .
    Ça fait déjà cinq avantages considérables sur les « élites » européennes.

  • Tu parles de libéraux! Des soutiens de l’impérialisme russe et d’un dictateur sorti du KGB officine de répression des dissidents. Bravo!

    • C’est sur que toi qui te prétend libéral alors que tu passes ton temps à jouer le curé borné qui définit qui est un pécheur de qui ne l’est pas…

      • ??? Tu es tellement stupide que tu me confonds avec un curé? Un type qui soutient un KGBiste ne peut se prévaloir du libéralisme. C’est être borné? Comme dit Coluche il vaut mieux se taire et passer pour un c.. que l’ouvrir et le confirmer!

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