Le Covid-19 était-il aussi dangereux qu’on le croyait ?

Les experts se seraient-ils trompés en ce qui concerne le Covid-19 ? S’agirait-il de la plus grave erreur commise depuis la guerre d’Irak ?

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Le Covid-19 était-il aussi dangereux qu’on le croyait ?

Publié le 16 juin 2020
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Par Jon Miltmore.
Un article de la Foundation for economic education

Les experts se seraient-ils encore trompés ? S’agirait-il de la plus grave erreur commise depuis la guerre d’Irak ?

Le précédent irakien

En avril 2005, Charles Duelfer, le principal inspecteur en désarmement de la CIA en Irak, admettait, dans le rapport final de la CIA, après des recherches approfondies, qu’aucune arme de destruction massive n’avait pu être trouvée.

« Après plus de 18 mois d’enquête sur les armes de destruction massive (ADM) et d’interrogatoires des détenus liés aux ADM », comme l’écrivait Duelfer, le chef du Groupe d’enquête sur l’Irak, « en l’état actuel des choses, l’enquête sur les ADM est allée aussi loin que possible ».

Aujourd’hui, il est généralement admis que la présence d’armes de destruction massive a été la cause principale de la guerre en Irak. Naturellement, l’absence de telles armes a ébranlé le monde. Les médias ont blâmé les politiciens, les politiciens ont blâmé les services de renseignement américains, et les acteurs du renseignement impliqués ont surtout défendu leur travail.

Selon la conclusion officielle, consigné dans le rapport Robb-Silberman, « la communauté du renseignement n’avait pas pris en compte la faiblesse des renseignements de qualité dont elle disposait – ni à quel point ses évaluations étaient fondées sur des hypothèses et des déductions plutôt que sur des preuves concrètes ».

La débâcle des armes de destruction massive de la guerre en Irak est sans doute le plus grand échec d’experts depuis des générations. La sainte Trinité politique- administration-médias n’a pas su repérer la vérité. Si l’un d’entre eux l’avait fait, une guerre qui a coûté des milliards de dollars et qui a coûté la vie de 100 000 à 200 000 personnes aurait pobablement pu être évitée.

Le Covid-19, un coronavirus banal ?

Il sera difficile de surpasser la bévue irakienne, mais les preuves émergentes sur le Covid-19 suggèrent que les experts, et une fois de plus les politiciens, bureaucrates et journalistes, nous ont imposés une erreur de proportions tout aussi désastreuses.

Un nouveau rapport du NPR suggère que la réponse mondiale au Covid-19 s’est basée sur des données erronées.

« De plus en plus d’éléments indiquent que le coronavirus est plus courant et moins mortel qu’il n’y paraissait au départ.

Ces éléments sont fournis par des tests qui détectent les anticorps du coronavirus dans le sang d’une personne plutôt que le virus lui-même.

Ces tests ont permis de découvrir qu’un grand nombre de personnes aux États-Unis ont été contaminées mais sans tomber gravement malades. Et lorsque ces contaminations bénignes sont incluses dans les statistiques sur le Covid, le virus apparaît moins dangereux.

« Les estimations actuelles du risque de décès dû à l’infection se situent entre 0,5 et 1 % », déclare Caitlin Rivers, épidémiologiste au Johns Hopkins Center for Health Security.

Cela est bien plus faible que les taux de mortalité de 5 % ou plus basés sur des calculs qui n’incluaient que les personnes qui étaient suffisamment malades pour être identifiées par des tests qui détectent la présence du virus dans le corps d’une personne. »

Victimes de la peur plus que du virus ?

Beaucoup se souviendront du débat sur le risque de décès qui a eu lieu avant et au début des confinements. Il y a eu de nombreuses discussions sur le caractère mortel du virus et sur la réponse collective à y apporter.

Certaines voix appelaient à la prudence.

Jeremy Samuel Faust, médecin urgentiste et instructeur à la Harvard Medical School, écrivait dans Slate :

« Le public se comporte comme si cette épidémie était la prochaine grippe espagnole, ce qui est franchement compréhensible étant donné que les premiers rapports ont évalué la mortalité due au COVID-19 à environ 2 à 3 %, ce qui est assez similaire à la pandémie de 1918 qui a tué des dizaines de millions de personnes […] Permettez-moi d’être le porteur de bonnes nouvelles. Ces chiffres effrayants ont peu de chances de se maintenir. »

De même, le 5 mars, l’expert en vaccins Paul A. Offit, titulaire de la chaire Maurice R. Hilleman de vaccinologie à l’université de Pennsylvanie, déclarait à Factcheck.org qu’il pensait que le taux de mortalité de 3,4 % de l’Organisation mondiale de la santé était trop élevé, suggérant un taux inférieur à 1 %. Selon lui « nous sommes plus victimes de la peur que du virus », s’inquiétant d’une « réaction excessive » à la maladie.

Une quarantaine catastrophique sur le plan économique

Des voix comme celles de Faust et Offit ont cependant été rapidement étouffées. Le cycle d’information de 24 heures a alimenté la peur et l’indignation collectives face à l’absence de mesures supplémentaires. Ce fut la course au papier toilette et au masque. Neil Ferguson, professeur de biologie mathématique à l’Imperial College de Londres, prédisait que des millions de personnes allaient mourir dans le « meilleur des cas ».

À l’instar de la Chine, l’un des régimes les plus autoritaires du monde, la plupart des pays développés ont été mis en quarantaine pour une durée indéterminée par leurs propres gouvernements.

Les coûts sociaux et économiques de ce confinement se sont révélés catastrophiques. Rien qu’aux États-Unis, 40 millions d’emplois ont été perdus, dont beaucoup à jamais. La récession est imminente. Des centaines de milliers d’entreprises ont déjà disparu. La dette fédérale a grimpé à 26 000 milliards de dollars.

Un schéma familier

Malheureusement, le désastre du Covid et la guerre en Irak mentionnée ci-dessus correspondent à un schéma familier. Comme l’a fait remarquer l’historien Paul Johnson, la plupart des catastrophes du XXe siècle ont été provoquées par des experts qui ont utilisé le pouvoir collectif pour orienter les événements mondiaux dans la direction qu’ils jugeaient bénéfique.

Dans The Intellectuals, Johnson écrit :

« L’une des principales leçons de notre siècle tragique, qui a vu tant de millions de vies innocentes sacrifiées dans des projets visant à améliorer le sort de l’humanité, est de se méfier des intellectuels […] Non seulement ils doivent être tenus à l’écart des leviers du pouvoir, mais ils doivent aussi faire l’objet d’une suspicion particulière lorsqu’ils cherchent à offrir des conseils collectifs ».

Des bénéfices aléatoires

Personne ne nie le coût immense des confinements mais leur bénéfice éventuel reste un sujet de discorde.

Un rapport de mai de JP Morgan, ainsi que d’autres éléments, laissent entendre que les mesures de confinement n’ont eu que peu ou pas d’impact sur la propagation du Covid-19.

Marko Kolanovic, physicien et stratège pour JP Morgan, a souligné qu’une majorité de pays ont vu leur taux de contamination baisser après la levée des mesures de confinement :

« Contrairement aux tests rigoureux des nouveaux médicaments, les mesures de confinement ont été administrées en tenant peu compte du fait qu’elles pourraient non seulement provoquer un désastre économique mais aussi potentiellement plus de décès que le Covid-19 lui-même. »

De même, une analyse de Bloomberg en mai a trouvé « peu de corrélation entre la sévérité des restrictions d’une nation et le fait qu’elle parvienne ou non à réduire le nombre excessif de décès ». Et le principal responsable de la santé en Norvège déclarait récemment que le confinement n’était pas nécessaire pour triompher du virus.

Des experts à la Chicken Little

D’un autre côté, le Washington Post citait, cette semaine, des études affirmant que les mesures de confinement ont permis d’éviter des centaines de millions d’infections et de sauver des millions de vies.

Ces conclusions sont toutefois assorties de réserves. Tout d’abord, l’une des études a été présentée le 22 mars, bien avant que la grande majorité des cas ne se soit produite. L’autre étude a été menée par des chercheurs de l’Imperial College of London, cette école dont Ferguson faisait l’éloge. Il a depuis démissionné après qu’on ait découvert qu’il n’avait pas respecté les mesures de confinement qu’il avait inspiré en permettant à son amant marié de venir chez lui.

Ferguson, le même qui en 2005, déclarait que la grippe aviaire pourrait provoquer la mort de 200 millions de personnes (une centaine en réalité), s’est vu demander par le New York Times en mars quel était le scénario le plus optimiste pour les États-Unis pendant la pandémie de Covid. « Environ 1,1 million de décès », a-t-il répondu.

Au 10 juin, le chiffre de Ferguson doit être divisé par dix. Pourquoi continuons-nous à écouter les prophètes de malheur qui ne cessent de se tromper ? L’histoire de « Chicken Little » me vient à l’esprit.

En tirerons-nous des leçons ?

En 2003, des acteurs étatiques nous ont entrainé dans un conflit sanglant de plusieurs années en Irak pour protéger le monde d’armes nucléaires qui n’existaient pas, pour finalement découvrir l’ignorance des experts américains du renseignement sur les capacités nucléaires de l’Irak.

En 2020, les planificateurs centraux du monde entier ont décidé de bloquer l’économie mondiale pour protéger les gens d’un virus invisible et très contagieux qui n’entraîne aucun symptôme ou des symptômes légers pour 90 % de ses porteurs.

Certaines leçons sont, semble-t-il, difficiles à tirer.

Traduction Contrepoints

Sur le web

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  • Il me semble bien que nous avons eu affaire à l’ arnaque du siècle.

    • @Stephane , c’est possible ; certains en sont à parler du couillonavirus….7 951 610 de personnes infectées , 3 800 000 guéris , 434 000 décédés….des chiffres qui laissent songeurs….

      • En réalité, on ignore complètement le nombre de personnes infectées …

      • Il y a aussi ce site: https://www.euromomo.eu/graphs-and-maps
        Ou l’on voit qu’il y a une surmortalite liee a l’age, mais aussi bizarrement aux differents pays d’Europe. L’Espagne et l’Italie ont ete tres touche, mais pas le Portugal et ni la Grece. La France, La Belgique et la Hollande, mais pas l’Allemagne, ni l’Autriche. Et en France il semblerait que la mortalite soit maintenant en baisse.

        • Quand on y regarde de plus près, la façon de compter les morts du COVID est absolument délirante et incomparable d’un pays à l’autre. Dans certains cas (l’Allemagne et les pays scandinaves, me semble-t-il) les autorités médicales ont continué à suivre les normes usuelles pour les décès : « quelle est la cause principale du décès, établie de façon la plus incontestable possible ». Dans d’autres, comme la France et les Etats démocrates aux US, les recommandation particulières (et étranges) de l’OMS ont été appliquées : toute personne morte ayant été infectée par le COVID, ou dont un médecins soupçonne qu’elle l’a été est « morte du COVID » sauf à ce qu’il y ait une cause mécanique directe évidente (un pieu planté dans le cœur, par exemple). D’autres pays comme la GB ont coupé la poire en deux : ils comptent les « morts avec le COVID » et pas les morts « du COVID », suivant les recommandation de l’OMS mais le disent. D’après certains experts US, selon les façon de compter les chiffres peuvent être majorés ou minorés de près de 30%…

          Ensuite il y a le décompte des « cas ». Mais les politiques de test, de comptabilisation (encore) et de publication sont là aussi très variées. En Islande tous les habitants ont été en moyenne testés 1.5 fois. En France on n’a testé que les gens hospitalisés pour COVID (et encore pas tous) et les personnels de santé qui ont été exposés (plus quelques cas ici où là où l’on a testé « M. Toutlemonde » et les célébrités et politiciens).

    • Vous parlez du réchauffement climatique anthropique ?

      • J’ oubliais l’ autre association de malfaiteurs. Merci de rappeler la deuxième grosse arnaque du siècle :))

    • Non, l’arnaque du siècle c’est le Réchauffement anthropique. Là c’est juste une mauvaise appréciation. La Corée du sud n’a pas confiné!

    • La réponse, pourtant simple, n’est jamais appliquée : état minimal et organisation supranationales dissoutes : UE, BCE, ONU, OMS, OMC, FMI, Banque mondiale, Greenpeace, WWF, CIS, la liste est longue.

  • « Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre. »
    Winston Churchill

  • Un expert qui n’annonce que des bonnes nouvelles ne peut pas être pris au sérieux, on n’achète pas un journal pour voir la vie en rose bonbon , seul les malheurs son payants, voir les compagnies d’assurances. La plus grosse erreur que pourrait faire l’humanité serait de rendre l’homme eternel, heureusement cela n’arrivera pas.

    • Le Corona virus a été une belle et sombre aventure humaine, c’est dans ces moments là que l’homme montre sa grandeur…. Ou sa médiocrité. Il y aura une suite avec le vaccin, je m’en délecte d’avance.

      • Un vaccin testé en double-aveugle, je m’en délecte d’avance 🙂

        • J’ajouterais que j’aimerais bien qu’on m’explique comment arriver à faire des tests en double aveugle en médecine. La médecine n’a jamais été une science…et ceux qui réclament des tests en double aveugle aujourd’hui sont ceux qui ne vont pas demander à leur médecin de faire des tests randomisés en double aveugle sur une armée de clones d’eux mêmes parfaitement identiques au quark près et ayant vécu exactement la même chose au même moment…

          • J’aimerais, moi, que l’on m’explique comment on peut prétendre tirer des conclusions généralisables et des statistiques loyales à partir de la seule histoire d’une ou deux relations individuelles médecin-patient.

          • Hé oui. La randomisation est possible… si on n’est pas du tout convaincu du bien fondé du traitement ou médicament qu’on propose (sinon, d’un point de vue morale, éthique et simplement légal : « non assistance à personne en danger ») ça serait compliqué. Et j’aimerai savoir qui fait de la recherche sur quelque sujet que ce soit sans avoir d’avis préalable, d’intuition qu’on cherche ensuite à prouver -mauvaise science- ou à invalider -bonne démarche.

  • Si on confie à des experts le calcul de dangerosité de traverser la rue à pied, ils en concluront qu’il faut confiner les gens chez eux.

    Parce que dans leur modèle, ils nous assimilent tous à des enfants de 5 ans.

    Et après coup, en analysant les statistiques les mêmes experts déclareront que ce n’est pas dangereux.

    Parce que les enfants de 5 ans attardés ne peuvent se faire écraser qu’une seule fois.

    A part ça, toujours les mêmes experts ont déclaré qu’on allait tous mourir du réchauffement i on ne retournait pas vivre dans des cavernes …

    • Exactement ! Ce qui était dangereux, et qui en ressort encore plus dangereux, est la déresponsabilisation des victimes/contaminateurs potentiels. Incapables de savoir comment se comporter sans qu’un « expert » le leur ait dit, ou de prendre des précautions simplement proportionnées sans qu’une norme ait été édictée par le gouvernement. Difficile de moins offrir à ces gouvernants un boulevard, et d’imaginer qu’ils n’en profiteront pas.
      A noter aussi l’égoïsme pas du tout libéral qui en découle : moi, je ne risque rien, alors les plus fragiles n’ont qu’à se débrouiller pour ne pas crever, moi je touche le chômage partiel et je profite…

      • Le véritable égoïsme a été de condamner le monde entier à l’arrêt total, en piétinant les libertés et le futur de tous uniquement parce « moi » j’étais en proie à une panique totale à l’idée d’être confronté à un risque à la dangerosité très incertaine.

        Moi je me sens fragile, moi j’ai entendu à la télé que peut être le virus était très dangereux, alors tout le monde doit arrêter de vivre, tout le monde doit renoncer à son présent et son futur pour moi, même si au final ça n’a peut être aucun impact sur mes chances de survie.

      • Les pseudo-experts ont tellement brouillé les pistes que l’on ne sait même plus où l’on en est. (Epidémie finie, en cours, inexistante ?)

        La seule chose qu’on sait est qu’on est dans un problème économique grave, et qu’encore une fois les pseudo-experts nous racontent n’importe-quoi.

        Alors qu’on soupçonne intuitivement que des mesures simples (mais affirmées) comme le port de masques, le traitement et l’isolement des malades aurait suffit à résoudre le problème. (Qui ne saurait en aucune façon être réduit à un simple problème de santé).

        Trop simple pour des experts et des politiciens.

        • Les politiciens et l’administration n’ont jamais eu pour vocation de servir le peuple. Quelques libértariens américains expliquent très bien la choses : https://www.youtube.com/watch?v=xxmXeLEcs9s

        • Bah une épidémie c’est, selon les bonne vieilles définitions du dictionnaire « Développement et propagation rapide d’une maladie contagieuse, le plus souvent d’origine infectieuse, dans une population. » il faut qu’il y ait une dynamique positive, donc en termes jargonnants, un R0 >> 1. Et ça fait un moment qu’on est passé en dessous d’après les indicateurs officiels. L’épidémie est donc finie. Le virus n’a pas disparu, va continuer à circuler, sans doute, encore un temps, mais ce n’est pas une épidémie (au moins en Europe).

          Sinon, « on » savait mi Mars pratiquement tout ce qu’il fallait pour ne pas paniquer et prendre de bonnes décisions. Mais le propre de l’expert consulté ponctuellement par le pouvoir et vivant de ses expertises c’est d’exagérer massivement les cotés négatifs : s’il a raison on dira qu’il est un oracle, s’il a tort on se réjouira et on oubliera. On entend souvent des traders dire, sourire en coin, « mon économiste est très fort, il a prédit 35 des 2 derniers krash »… Il faut donc ne pas les écouter, ou minimiser les prédictions ou anonymiser totalement et prendre des moyennes… Mais ça ne plaît pas aux journalistes ça. Alors que « la fin du monde est pour demain » ça vend ! Et comme les politiciens ne connaissent le monde qu’au travers de journalistes et des « experts » placés par eux dans des commités théodule…

      • Bravo l’expert…

  • L’un des facteurs principaux de diffusion de la grippe espagnole (dont les symptômes étaient similaires au COVID) fut l’absence de réaction des gouvernements et des autorités militaires, alors que la maladie commençait à ravager les troupes au crépuscule de la Première Guerre Mondiale; ainsi que les connaissances médicales limitées des docteurs (la pénicilline n’était même pas encore découverte, pour vous donner une perspective).

    La mortalité beaucoup plus basse du COVID est avant tout due à un siècle de progrès médical, à la fois dans la théorie et la pratique; aux luttes contre les autres maladies qui achevaient les malades déjà atteints par la grippe (la variole par exemple); à une bien meilleure hygiène de la population, même sans masque ou gel hydroalcoolique; au fait que même si le souvenir de la grippe espagnole est lointain et flou, il est resté présent dans la tête des gens.

    Je suis entièrement d’accord, cependant, que le confinement et la pénurie organisée de matériel médical ont été les pires solutions, les pires réactions à avoir par rapport au virus. Tout arrêter et faire le mort n’aide en rien, bien au contraire. Mais c’est la solution de facilité, et je ne pense pas jeter de pavé dans la mare en affirmant que les politiciens, qui sont dans le paraître avant tout, *adorent* les solutions de facilité.

    J’ai lu plusieurs ouvrages sur le sujet, mais je vous recommande de regarder les vidéos d' »Extra Credit » sur cette grippe espagnole, qui offrent un résumé intéressant et saisissant sur le sujet (et réalisées 1 an avant le COVID, donc sans influence de la situation présente)

    • @Charles merci pour ces précisions. De mon point de vue il y a aussi l’hyper légalisation de la société . A chaque situation il faut un coupable. Alors le politique doit agir, quitte à faire des moulinets dans l’air mais surtout agir. Dans notre société , agir c’est faire des lois, des règles et les faire appliquer. Tout le monde ensuite se cache derrière: « j’ai respecté les consignes : je suis intouchable » . Si on nous avait dit qu’il fallait se taper le c*l trois fois par terre pour éviter le covid on aurait assisté un à tapage de derrière collectif et les tapeurs de c*l auraient tancé ceux qui refusent de le faire. C’est l’avènement du système shadok « Il vaut mieux pomper même s’il ne se passe rien que de risquer qu’il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas »

      • Vous touchez deux points essentiels pour comprendre la réaction des gens :
        * la réluctance à prendre des décisions qui impliquent de prendre des risques ou ayant des conséquences importantes. La grippe espagnole a fait autant de ravage, car personne ne voulait impacter l’effort de guerre (la dernière grande offensive allemande commençait sur le front), ni ne voulait divertir le public de cette dernière (c’est l’une des raisons pour lesquelles cette maladie a été nommée ainsi : l’Espagne, pays neutre, n’avait pas de restriction de la presse, qui a donc eu libre cours pour écrire sur l’épidémie).
        * l’esprit de troupeau, hérité de nos ancêtres préhistoriques. Si le chef court, je cours. On ne sait jamais, il a peut-être vu le lion qui rodait dans les hautes herbes. S’il est chef, c’est qu’il en sait mieux que moi. Moi, je ne fais que suivre les ordres.

      • principe de précaution, lié à l’absence d’intelligence, de méthode, d’écoute et de courage.

    • 97 % des morts de la grippe espagnole semblent avoir subi des surinfections bactériennes fatales, là où les antibiotiques auraient amené la guérison définitive.

      • Tout à fait, c’est ce que rappelait le Pr. Raoult ces jours derniers. Le coronavirus chinois ne pouvait donc pas être comparé à la grippe espagnole, les moyens d’action n’étant absolument pas les mêmes.

        • Si c’est exact, alors le coronavirus est pire… A voir….

          • Ah bon ? Pour l’instant, et sur une période plus longue qu’une saison de grippe, il est bien en dessous d’une année de grippe un peu sévère, au niveau mondial… Alors qu’on compte comme « morts du COVID » un peu tout et n’importe quoi pourvu qu’à un moment on ait toussoté.

            • Bien sur car de très nombreux pays ont vu le danger et ont appliqué des règles sanitaires strictes très tôt. Rien à voir avec la grippe. Mis à part le Brésil par exemple, l’épidémie baisse de partout, et depuis pas mal de temps.

  • « L’une des principales leçons de notre siècle tragique, …, est de se méfier des intellectuels  »
    Le régime des khmers rouges est le fruit d’une conceptualisation de la société par des intellectuels. la plupart des personnes de la jeune génération actuelle ignore ce qui s’est passé au milieu des années 70 au Cambodge.

    • Oui, mais ils ne vont pas tarder à l’apprendre avec les khmers verts.

    • Plus récemment BHL un « intellectuel » a convaincu Sarko de faire la plus grosse co..erie qu’ait faite un un président de la 5ème république en détruisant Kadhafi et son régime. Les conséquences sont et seront cataclysmiques.

  • il eut suffit de se concentrer sur les personnes a risques, les personnes âgées et de le confiner! point
    çà des masques et des tests et hop on aurait économisé 500 milliards

    • L’inverse ! Les masques et les tests auraient suffi, le confinement des personnes âgées n’est qu’une manière élégante de prôner l’euthanasie dès qu’on aura 2 ans de plus que Madame Macron.

      • ben non , les anciens ne vont pas « en boite » que je sache, ils sont pour la plus part confinés de fait par leur état de santé et de leurs moyens financiers

        • 30 minutes de visite, pas plus de 2 à la fois des 3 enfants de la personne, et un créneau à choisir 15 jours à l’avance. Et ça, c’est depuis l’assouplissement, … Par rapport à la possibilité de prendre la personne le dimanche matin et de la ramener après le repas de famille, ça fait une sacrée différence. Et le problème est bien que déjà avec l’assouplissement on ne voit pas le retour à la normale à l’horizon, mais que si on avait décidé le confinement des fragiles, ils n’en seraient sortis que les pieds devant, évidemment.

          • Bah, si vous voulez détruire l’économie, l’avenir des jeunes, et tuer au passage un grand nombre de gens pour que vous ayez la possibilité de « vivre comme les autres » alors que vous avez de 20 à 50 fois plus de chances de souffrir de la maladie, vous êtes un grand malade, juste pas du COVID. On a enfermé des enfants et des jeunes alors que jusqu’à l’âge de 55 ans le COVID 19 est significativement moins létal que la grippe saisonnière banale. Tout ça parce que les plus de 75 ans sont eux significativement plus tués par cette maladie que par la grippe. Pourquoi ?
            Parce que les plus de 70 ans, les baby boomers sont encore accrochés au levier d’influence et qu’ils sont (en moyenne, collectivement toussa, il y en plein qui sont différents… ) la génération la plus égoïste et abusive de l’histoire. Ils auront réussi à tuer par suicide, sous médicalisation et autre des tonnes de jeunes pour surtout ne pas être traité différemment et pouvoir continuer à faire « ce qu’ils veulent ». De même qu’ils ont ruinés nos pays, fait exploser les systèmes de santé et de retraite pour les mêmes raisons… Bravo, quoi ! Et tout ça en donnant des leçons de morale, en général…

            • La génération la plus égoïste de l’histoire est celle des enfants des baby-boomers, habituée à tout attendre de leurs parents et de l’Etat ! Y-compris à récupérer l’héritage le plus tôt possible… Je m’estime capable de me protéger seul, oui, mais s’il y a des grands malades, ce sont bien ceux qui crient qu’ils ne risquent rien et qu’ils seront heureux de me contaminer et de dilapider mon héritage si jamais je ressors de chez moi (ou de mon Ehpad si c’est là que je finis). L’économie et l’avenir des jeunes, les baby-boomers ont su les construire et les faire prospérer, et pas avec des grands mots mais en travaillant. Moins que leurs parents, certes, mais pas en attendant avec ingratitude que les alouettes leur tombent toutes rôties dans le bec. J’étais fortement opposé à confiner, mais à force d’entendre des discours égoïstement irresponsables et méprisants et des moi je ne risque rien et vous pouvez crever, j’en viens à douter : l’alternative au confinement, c’est de se reposer sur la responsabilité individuelle de chacun, et la génération qui vient, toute donneuse de leçons qu’elle est, ignore tout de cette responsabilité ! En France, en tout cas, et chez vous si vous n’êtes pas français…
              Désolé, mais votre plaidoyer pour l’euthanasie de la génération baby-boom, par la génération des assistés paresseux qui suit, me révolte.

  • je pense également que le gouvernement , en plus de ses boulettes à répétition à tout fait pour mettre de l’huile sur le feu et attiser les peurs de la population..population vieillissante et sujette à la phobie généralisée.

  • Les effets secondaires de ce virus a été de constaté la triste réalité du monde médicale, les jalousies, les incompétences de certains responsables de ce « grand » monde, les policiers s’aplatissent comme des crêpes devant le pouvoir politique, il est facile de constaté que de nombreux grands professeurs en médecine ont fait de même, une des seules exceptions le Professeur Raoult de Marseille

    • Le monde médical ne se limite pas aux invités des plateaux télé. C’est d’abord parce que le dévouement individuel et personnel de bien des agents hospitaliers a sauvé des milliers de malades que le virus paraît si peu dangereux ! Mais les enseignants auront leur prime avant eux, symbole de la supériorité de la parole prétentieuse et pédante sur les actes efficaces…

      • Et c’est pour ça qu’avec le système de santé le plus boursouflé et le plus coûteux au monde, plein de gens dévoués, hein, on arrive à avoir très nettement plus de morts par habitant que le Mali…

  • J’entend que le taux de mortalité puisse être bas. Mais étant donné la facilité avec lequel le virus se propage, on a tout de même vu, malgré ce faible taux, des hôpitaux bondés et un nombre de morts significatif dans les pays qui n’étaient pas équipés.

    Je pense que l’arnaque est avant tout sur notre système de santé dont la vocation est aujourd’hui d’assurer une politique égalitariste plutôt que de nous protéger. Le reste (le taux de mortalité, taux d’infection toussa toussa), c’est de la gnognotte, et je ne pense pas que ce soit productif de passer du temps à débattre de chiffres que tout le monde sait faux.

    • J’aimerai personnellement avoir les statistiques précises des personnes qui sont venue bonder les hôpitaux… Est-ce que ce n’est pas à causes de la peur des personnes non infectées que les hôpitaux n’ont pas eu suffisamment de ressources ? (bien que je pense qu’il y a un manque certain de moyen dans tous les cas)

    • On n’a pas vu d’hôpitaux bondés dans les pays ayant adopté la bonne stratégie : tests massifs, masques, filtrage des frontières notamment.
      Les hôpitaux bondés, c’est le grand méchant loup pour faire peur à la population et la confiner sans qu’elle se rebelle.

      • C’est surtout le grand méchant loup qui fait peur aux dirigeants qui ont foiré et qui se retrouvent sans tests, sans masques, sans thermomètres (ou avec trop de trous du cul pour savoir dans lequel le mettre) et sans filtrage des frontières notamment.

    • Ah bon, vous avez les bonnes sources ? Je serai intéressé ! Merci d’avance !

  • En tant que scientifique, je rappelle que les prévisions sont quand même plus faciles à faire quand on connaît la fin du film. À preuve, la quantité de gens qui ne doutent pas qu’en 1940, ils auraient été résistants dès le 19 juin.
    Mais plus fondamentalement, on constate qu’en général, les mesures prises dans la crise du COVID l’ont été non pas dans l’intérêt sanitaire des populations, mais surtout dans l’intérêt juridique des décideurs.

  • Les anticorps détectés dans la population attribués au Sars-Cov-2 sont-ils différents de ceux qu’entraîne la contamination aux autres coronavirus bénins connus ? Il n’est pas encore tout à fait clair si l’immunité naturelle supposée de 40 à 70% de la population serait liée à de banals rhumes hivernaux. Du moins, c’est une des hypothèses qui expliquerait l’immunité particulière des enfants lors de cette épidémie.

    Pas sûr qu’on sache jamais quel aura été le taux de mortalité spécifique de l’épidémie, quelque part entre 0,06% des contaminés (Singapour) et 16% en Belgique (5,5% en moyenne dans le monde), étant donné que ni le nombre de cas, ni le nombre de décès attribuables ne sont parfaitement fiables. La mortalité générale attribuable au Sars-Cov-2 est pour l’instant largement inférieure à 0,1% dans tous les pays (56 par million dans le monde), noyée dans la mortalité naturelle moyenne (proche de 1%). En faisant des victimes parmi des personnes déjà fragilisées qui seraient probablement mortes dans l’année pour certaines d’entre elles, il n’est même pas sûr qu’on puisse identifier une surmortalité lorsqu’on disposera de statistiques annuelles sur la période (on ne meurt qu’une fois).

    Quant aux experts systématiquement catastrophistes qui racontent n’importe quoi (de l’Irak au réchauffement climatique en passant par le coronavirus), le drame arrivera lorsqu’ils auront raison (ça finira bien par arriver, par hasard) alors que plus personne ne les écoutera, par lassitude. Un peu plus de réalisme désormais, notamment l’abandon de la thèse stupide du RCA, ne ferait de mal à personne.

    • Les experts racontent n’importe quoi, pas vraiment ils racontent ce qu’on veut entendre. Si une terre plate est demandée on trouvera des experts pour le démontrer. Voir le rca avec ces milliers de scientifiques plus compétents les uns que les autres…

    • La surmortalité est visible en France (et ailleurs) sur les mois de mars et avril (environ 20.000 personnes).
      Mais effectivement, pour une bonne partie ce sont des gens qui seraient décédés assez rapidement. D’ailleurs on observe depuis plusieurs semaines une sous-mortalité ! (chiffres INSEE)
      Le problème n’en demeure pas moins qu’au niveau individuel, beaucoup de gens et de familles de victimes sont fondés à demander des comptes au gouvernement.
      Cependant la panique générale et le confinement généralisé n’étaient absolument pas justifiés, ce virus n’étant en réalité que l’équivalent d’une grosse grippe saisonnière.

      • Très grosse grippe alors. bcp d’affirmations sans de bonnes justifications. L’expert du café du commerce…

        • La grippe tue entre 700 000 et 900 000 personnes sur une année au niveau mondial. Avec 400 000 morts (probablement surévalué de beaucoup vu les modes de décompte proposés par l’OMS spécifiquement pour cette maladie) on se demande comment le COVID 19 peut être une « très grosse grippe »… Et pour le café du commerce, j’ai pas connaissance d’un établissement de ce nom sis à coté de l’INSEE, mais je n’y ait pas été assez souvent sûrement.

        • Et les pays où la mortalité est 10 fois, 20 fois, 50 fois inférieure à la nôtre ? Ces résultats seraient indépendants des politiques adoptées ? Rigolo.

          Petit rigolo : la mortalité du virus dépend à la fois du taux de létalité (morts/infectés) et du nombre d’infectés, lequel a été très sensiblement réduit par des stratégies basées sur le dépistage massif suivi de quarantaine des positifs, sans parler de mesures de protection comme les masques dans les lieux très confinés comme les TEC.
          Retournez jouer aux billes, malotru.

  • Il n’est pas tout à fait exact d’écrire que des ADM n’ont pas été « trouvées » en Irak… ce qui suppose qu’elles n’ont jamais existé. Pour être plus précis, il aurait fallu écrire que des ADM n’ont pas été « retrouvées » en Irak. Ce qui suppose que l’Irak à non seulement disposé d’ADM dans les années 80 mais qu’il les a aussi utilisées contre des villages Kurdes en velléités d’indépendance, contre les troupes iraniennes pendant la guerre Iran-Irak… et ceci, peut-être, avec l’aide de la CIA. On peut supposer que Ali le chimique – cousin de Saddam – pourrait encore en témoigner si la justige de son pays ne l’avait pas condamné à la pendaison… très vraisemblablement pas pour avoir enfilé des perles.
    Tout ça pour dire que l’erreur n’est pas forcément là où l’on croit qu’elle est en majorité. Et sur cette question il ne s’agit même plus d’une majorité, il s’agit d’une unanimité.

  • Cet article ne va pas au fond des choses. Le gouvernement savait pertinemment que le virus n’était pas dangereux, et le confinement très strict a été décidé pour mettre à mal l’économie et permettre le redémarrage d’une économie « verte ». Une comparaison pertinente est Néron, contemplant le grand incendie de Rome qu’il avait lui-même allumé, pour faire naître une ville nouvelle.

  • En extrapolant le nombre de morts en ( Europe + USA ) x 1.3 ( pour tenir compte qu’il continue à y avoir des morts et que la courbe de mortalité n’est pas du tout la courbe de Gauss initialement prévue ) à la population mondiale, on devrait arriver sauf médicament ou vaccin, à près de 4 millions de morts.

    Pas la grippe espagnole donc, mais pas une grippette. Et ce, malgré les mesures prises et les progrès de la médecine en 100 ans.

    • Idéalement, tous les habitant de la planète devraient être testé pour que nous puissions avoir le vrai taux de mortalité.

      Et n’oubliez pas que depuis la grippe espagnole, la population a augmenté d’environ 6 miliards d’individus (1920 population estimée à 1.8 milliards).

    • Aujourd’hui nous en sommes à 431 541 décès. Même en multipliant par 1.3 (ce qui peut se discuter), j’aimerais beaucoup savoir quels sont les chemins sinueux qui vous amènent à 4 millions…

    • 4 millions de morts, ça ferait environ 520 décès par million. On en est encore très loin avec 56 décès par million dans le monde pour cause de Covid. Pour relativiser, ne pas oublier que la mortalité habituelle est d’environ 7500 par million par an dans le monde entier, toutes causes confondues.

      La déformation de la courbe est plus certainement liée aux défauts de dénombrement qu’à une évolution originale de l’épidémie, bien que ce soit une hypothèse qu’on ne puisse totalement écarter.

      • Etats-Unis 330 Mio habitants 117.000 morts : 7.700 / 330 x 117000 x 1.3 = 3.549.000 morts

        Europe 500 Mio, 160.000 morts : 7.700 / 500 x 160.000 x 1.3 =
        3.203.000 morts

        L’Amérique latine a une courbe violemment croissante, comme l’Asie du sud- est et l’est de la Méditerranée. En Afrique, le nombre de cas augmente, mais n’est pas ( encore ? ) dans une phase d’explosion

        • Raisonnement intéressant. Toutefois, les facteurs immunisants sont différents d’une région à l’autre, d’une population à l’autre. Difficile d’inférer de manière linéaire comme vous le proposez. L’inde, le Brésil, le Nigéria, semblent avoir atteint ce qui pourrait ressembler à un pic. C’est fragile mais encourageant.

          Pour anticiper la suite, il faudra voir dans l’hémisphère sud comment l’épidémie évolue à la fin de leur hiver, dans quelques mois, notamment en Nouvelle-Zélande, en Argentine, au Chili.

  • « Si l’un d’entre eux l’avait fait, une guerre qui a coûté des milliards de dollars et qui a coûté la vie de 100 000 à 200 000 personnes aurait pobablement pu être évitée. »

    Heu… « Le fait que les inspecteurs des Nations unies n’aient pas découvert d’armes de destruction massive, a ainsi déclaré M. Blix devant le Conseil de sécurité, «pouvait être dû au fait soit que les autorités irakiennes les avaient unilatéralement détruites, soit qu’elles étaient parvenues à les dissimuler de manière effective». »

    https://www.ledevoir.com/monde/29318/l-irak-possedait-il-des-armes-de-destruction-massive-hans-blix-aussi-attend-des-preuves

    Il y avait déjà des doutes, mais le gouvernement état-unien voulait en découdre avec Saddam Hussein.

  • Le titre est pour le moins osé vu qu’on ne connait pas la fin de l’histoire, tant par ses aspects sanitaires qu’économiques.

  • Philomo : Tout simplement car si le chef est à cette place, c’est uniquement pour user, abuser et insister sans limites de sa seule qualité : son autorité.
    « C’est moi le chef et je vous emmerde ».
    4 ans d’âge mental, c’est avec ça qu’ils nous gouvernent.

  • L’outrance négative appliquée paar nos gouvernants concernant ce virus s’est manifestée après publication de prévisions unanimement catastrophiques par des organismes dits « référents » à l’échelle mondiale. Et que nos gouvernants se sont jetés dessus sans le moindre recul vu que cela les arrangeait pour pousser des lois liberticides et accroitre la peur générale qui permet de tout essayer, surtout le pire. Cependant, ce type d’action est un fusil à un coup. Quand les analyses complètes, sereines et impartiales seront diffusées, l’ensemble de la chaine expert/conseiller/décideur sera entachée d’une telle suspicion qu’il ne pourra y avoir de seconde couche. Aucune chance qu’un nouveau confinement, avec ses scories économiques, puisse repasser sans troubles certains.

    • Croire qu’il pourrait exister des organismes référents, politiques ou scientifiques, est une des aberrations de la démocratie représentative. Or, le mode de sélection conduit systématiquement à nommer les plus mauvais à la tête de ces organismes, sans parler des Etats, exécutifs et parlements confondus. Cette épidémie complètement folle dans le monde entier, gérée n’importe comment à peu près dans tous les pays, est un clou supplémentaire dans le cercueil de la démocratie représentative, en attendant qu’elle soit remplacée par une démocratie plus directe.

  • Pour la guerre d’Irak, il ne me semble pas que les services de renseignements soit en cause. Mais juste de très hauts fonctionnaires qui ont tout simplement inventé des preuves!

  • autant je peux accepter que des expertes s’amusent à donner des scenarii du pire autant je serais curieux de savoir d’où fergusson peut sortir son million de morts us dans un cas optimiste..

    • C’est simple : tant qu’il n’en avait pas autant, personne ne parlait de lui. Ensuite, il a choisi entre rester obscur et bidouiller son modèle jusqu’à obtenir ce qu’il fallait pour intéresser les médias.

  • Les experts post-covid-19 abondent maintenant pour dire que finalement cette épidémie est une grippette mal gérée. D’abord, dès février, il n’a jamais été question pour qui s’intéressait au covid de croire que le taux de létalité était de 3, 4 ou 5 % ! Pour une simple raison: celui-ci variait trop d’un pays à l’autre et évoluait pour un même pays avec le temps. Donc ils se sont tournés vers les cas qui pouvaient donner des indications: la seule crédible jusqu’en mai fut le paquebot Diamond-Princess, où l’on trouvait facilement 0.7% en moyenne (avec l’effet de l’âge des passagers). En mai, le cas du Shakleton confirma cela. Et toutes les simulations ont utilisé 0.5-0.7% ce qui donne le taux d’immunité acquis, de l’ordre de 5 à 10%. Avec ce taux bas et le taux de croissance au début de l’épidémie (doublement tous les 2.6 j pour TOUS les pays), tous les codes donnent un R0 de l’ordre de 3 (avec de grosses barres d’erreur), donc une forte contagiosité. En mettant bout à bout ces chiffres, on constate que dans les pays à mauvaise pyramide des âges (Europe, Amérique du Nord et Chine aussi), l’épidémie ferait de gros ravages qui n’ont été contrôlés que par le confinement. Le Brésil, bien que dans une grave situation actuellement est pourtant moins à risque, car la population est plus jeune. Ce sont les grandes cités superdense qui compensent. Rien en Afrique, et peu en Inde. Le problème, ce sont les villes denses avec bcp de personnes âgées. Tous les pays qui ont de grande villes avec la mauvaise pyramide des âges ont été concernés et ont bien fait de confiner, sinon, il y aurait eu des centaines de milliers de morts en plus. Pour info, le confinement aurait été décrété 8j plus tôt en France, il n’y aurait eu que 3000 décès tout au plus. Spectaculaire. Donc, l’OMS s’est trompée avec l’Afrique, l’Inde aussi, et a vu un risque planétaire qui n’en était pas un. Mais le risque pour les pays avancés était, lui très grand. Et il le reste encore, comme l’attestent les résurgences de la covid en Chine. Donc cette épidémie était très grave, et plus que les décès, ce sont les personnes en soins intensifs qui posaient un vrai problème sanitaire, risquant de favoriser la mortalité des autres pathologies par faute de place…. Car 10% des cas sont symptomatiques, et une large part nécessitent une hospitalisation. Rien de mystérieux donc dans la covid. Il faut juste faire les bons calculs et regarder la situation en face.

    • « Donc cette épidémie était très grave »

      Je pense bien connaître l’histoire et suffisamment de biologie ainsi que les chiffres des différents pays pour ne pas être d’accord du tout ou alors il faudra inventer de nouveaux mots pour une pandémie vraiment sérieuse.
      Un décompte qui ne sera jamais fait, c’est la surmortalité due à la pauvreté que la crise économique va engendrer.

    • Sans confinement, on aurait eu des centaines de milliers de morts; argument non réfutable, mais qui est bien commode pour tous les politiques.
      En fait, je pense que le confinement est innefficace, car il ne peut pas être rigoureux sur la durée (sans parler des effets économique). Il vaut mieux obtenir l’adhésion de la population sans contrainte.

      • Ce n’est pas totalement vrai. La Suède par exemple qui a pris cette voie a autant de décès et de cas que les Etats-Unis, ramené à la population respective des deux pays. On peut faire cette comparaison, car tous les deux sont dans une situation stationnaire. Et pour la Suède, bien plus que la France actuellement.

        • Ben oui. Elle a autant de mort sans la violation des droits de l’homme. Une paille.
          Vous êtes sur un site libéral, et nous tenons à vivre dans une société qui respecte nos droits.
          Le confinement à la française a été inadmissible.
          Le virus était très contagieux et son évolution inéluctable.

          • Vous préférez vivre libre et laisser mourir des gens, plutôt que de supporter un petit confinement pas si terrible que cela… Si c’est cela vitre sens d’une société libérale, alors on n’est pas dans le même monde. Pour moi, il fallait tout faire pour sauver des vies. Vivre libre et mourir ne sont pas mes valeurs.

            • « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux ».

      • « sans confinement » : l’ambiguïté du propos est la source du malentendu. Avec des réactions plus simples, plus adaptées, plus rapides et donc incomparablement moins coûteuses, on aurait eu bien moins de morts. Mais en traitant la pandémie comme une grippette sans conséquences, il vous reste à prouver qu’on n’aurait pas eu des centaines de milliers de morts et des amas de familles éplorées aux portes des hôpitaux et des morgues. Cessez donc d’opposer au confinement l’insouciance !

        • Avez-vous des preuves tangibles (des chiffres) de ce que vous avancez, ou ce sont des affirmations qualitatives, du ressenti ?

          • Vous savez bien qu’on ne peut jamais dire ce qui se serait passé « si… ». Cependant, j’ai suivi les actualités sur le site officiel chinois, et même si c’est un sentiment, pour moi les derniers articles au moment du confinement chinois montraient que les hôpitaux ne parvenaient plus à faire face et que les familles éplorées les assiégeaient effectivement. Le confinement s’est à mon avis imposé aux Chinois comme un dernier recours, et des pays comme le Brésil ou l’UK se sont laissés prendre au même piège. Mais la France, par exemple, n’a jamais envisagé que d’autres mesures puissent préserver la population, et elle le paie aujourd’hui.
            Alors même si c’est un ressenti à l’examen des chiffres que j’ai notés, et non un modèle comme ce qu’il y a sur votre site, je reste persuadé que la troisième branche du choix, ni insouciance ni confinement, mais responsabilisation dès le départ de tous ceux qui pouvaient devenir potentiellement contaminants, est le mécanisme qui explique l’effet des tests et des masques.

    • Bien sûr que le confinement était évitable.
      Vous vous payez de mots pompeux et de concepts non démontrés pour tenter de le justifier mais l’expérience montre que les décisions des gouvernements responsables (coréen, allemand, autrichien, etc. dont au passage plusieurs dirigent des pays à forte densité de population) ont été prises sur la base d’autres critères, tels que : dépistage massif + isolement des positifs => épidémie « cassée » donc bcp moins de malades, donc de morts, sans oublier les masques dans les endroits comme les transports en commun, et bien entendu la liberté des médecins de faire leur travail ou encore le filtrage des frontières (mise en quarantaine des positifs) – toutes choses que n’ont pas faites nos dirigeants et que d’autres ont faites, avec l’aboutissement logique : une épidémie en croissance exponentielle et le confinement généralisé adopté en catastrophe.

      Par ailleurs, un certain nombre de gens raisonnent comme si le choix était entre le confinement et « rien du tout ». Sauf que « rien du tout », cela n’existe pas. Dans toute épidémie, y compris la grippe saisonnière, les êtres humains normaux s’adaptent et prennent toutes les mesures pour éviter de tomber malades eux-mêmes, et de faire tomber malades leurs proches s’ils sont malades eux-mêmes : hygiène, distanciation sociale, vaccin quand il en existe, médocs s’il en existe, etc.
      Évaluer une mortalité « si on n’avait rien fait » n’a donc aucun sens. C’est un concept destiné à effrayer les gens, pour mieux les manipuler.
      Résultat, une mortalité directe très importante chez ceux ayant, sur ces bases, tout fait à l’envers ; et des dégâts à venir, y compris en termes de mortalité à moyen terme, très importants du fait du confinement généralisé.
      Les pays ayant obtenu de très bons résultats sur les deux plans, comme l’Allemagne, le doivent aux bonnes décisions prises en temps et en heure, et non à une quelconque « chance », ou une répartition de la population comme ci ou comme ça, ou à leur pyramide des âges. Ces derniers paramètres peuvent jouer bien sûr, mais pas pour expliquer des différences de mortalité d’un facteur 20 ou 30. C’est essentiellement la stratégie adoptée au niveau nationale qui a fait la différence.

      • Hola l’expert, déjà vous confondez mortalité et létalité, c’est pas terrible. Quitte à dire des bêtises, il vaut mieux se taire. Le silence est d’or…

        • Ahaha, je n’ai pas utilisé ces expressions – que par ailleurs je maîtrise – et vous discernez que je confonds les deux ? Vous êtes très très fort, s’agissant d’inventer. Vous me direz, je l’avais déjà remarqué. Bouffon.

  • Pourquoi parler du virus au passé ? Il est toujours actif (cf. la résurgence à Pékin ou l’épidémie en Amérique du sud).

    • Exact, mais le pays les plus sensibles au coronavirus ont été touchés de plein fouet, et ont agi. Les autres pays ont un degré de sensibilité moindre.

    • S’agit-il vraiment d’une résurgence ou plus simplement l’aveu d’un problème d’abord nié mais dont les autorités ne parviennent plus à dissimuler l’ampleur ?

      En Amérique du Sud, l’épidémie a probablement atteint son pic récemment.

      • Oui résurgence pour moi. Quant à l’épidémie au Brésil, elle n’a pas atteint son pic. Peut-être ailleurs. Je suis et je calcule sur la base d’un modèle simple mais très efficace l’épidémie dans 18 pays, depuis fin février, et on peut très bien voir la tendance.

  • @Philmo j’ajouterai :
    – pourquoi l’état a refusé l’offre des patrons de la filière textile de faire des masques (ils sont aujourd’hui absolument furieux)
    – pourquoi on a refusé l’aide des labos vétos pour faire des tests
    Mais je connais la réponse : l’état veut tout faire tout seul et refuse toujours l’aide du privé car c’est le privé qui doit avoir besoin et l’état et surtout pas l’inverse (il ne faudrait pas que le pouvoir change de main, hein ..)

  • La question doit étre posée: pourquoi tous ces mensonges relayés par les grands médias du monde entier?

    • Vu les médias d’aujourd’hui, pourquoi pas ?

    • Le gros mensonge a été l’affaire des masques. C’est vrai. Après, c’était plus une affaire de tâtonnement. Tout allait très très vite, et il fallait prendre des décisions fortes… Pas simple. Pour moi, le gouverneur Cuomo de New York est l’exemple même de l’homme politique qui a bien communiqué et bien agi aussi. Remarquable.

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