Fermeture de Fessenheim : un sacrifice païen ?

La décision du gouvernement de fermer le 30 juin 2020 le deuxième et dernier réacteur de la centrale de Fessenheim n’est pas favorable à l’environnement.

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Place de la Gare by Réseau Sortir du nucléaire (CC BY 2.0)

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Fermeture de Fessenheim : un sacrifice païen ?

Publié le 29 juin 2020
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Par Michel Gay.

La décision du gouvernement de fermer le 30 juin 2020 le deuxième et dernier réacteur de la centrale de Fessenheim n’est pas favorable à l’environnement.

Ce sacrifice païen d’une centrale nucléaire en parfait état de fonctionnement se fait sur l’autel d’une alliance avec le parti écologiste antinucléaire qui remonte à la campagne électorale de François Hollande en 2012.

Le nucléaire est le moyen de production massif d’électricité le plus respectueux de l’environnement, même si le milieu politico-médiatique a fait croire le contraire avec constance pour plaire à des partis politiques. Il brûle maintenant des réacteurs nucléaires en place publique, comme les sorcières au Moyen Âge, pour tenter de faire croire que le sort du peuple sera ainsi amélioré.

 

Le climat

La réaction nucléaire en elle-même ne rejette pas du tout de CO2. Certes il faut des engins pour extraire le minerai, du béton pour construire la centrale et de l’énergie pour enrichir l’uranium ou traiter les déchets. Mais les émissions de CO2 engendrées (sur toute la chaîne) sont très faibles par kilowattheure (kWh) produit car la fission d’un gramme d’uranium libère une énergie égale à la combustion d’une tonne de pétrole, soit un million de fois plus.

Le nucléaire français émet 4 à 6 grammes de CO2 par kWh électrique (gCO2/kWh) selon EDF et la SFEN, et jusqu’à 10 gCO2/kWh selon l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), notoirement antinucléaire.

Cette valeur est de 10 gCO2/kWh pour l’éolien et de 50 gCO2/kWh pour le photovoltaïque, ce qui correspond à la fabrication et l’installation qui requièrent aussi de la métallurgie, du béton, de la chimie, etc.

Si l’électricité renouvelable fatale doit être stockée sur batterie cette dernière requiert encore plus de métallurgie et de chimie qui émettent de 50 à 200 grammes de CO2 par kWh stocké et restitué.

Une centrale électrique à gaz émet 400 gCO2/kWh  et une centrale à charbon environ 900 gCO2/kWh soit de 70 à 150 fois plus qu’une centrale nucléaire en termes d’émissions de CO2 par kWh.

Et sans tenir compte des fuites de méthane liées à l’extraction et à la distribution du gaz et du charbon.

Pourtant, selon un sondage, 69 % des Français pensent que le nucléaire contribue au réchauffement climatique.

Quant aux tours de refroidissement, elles ne sont pas propres au nucléaire. Toute centrale thermique en bord de rivière, (charbon, gaz, ou nucléaire) en possède pour limiter le réchauffement de l’eau en aval. Et elles n’émettent que de la vapeur d’eau qui ne contribue en rien aux émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine.

Notre planète couverte aux deux-tiers d’océans est une énorme machine à évaporer devant laquelle la vapeur des centrales nucléaires est totalement négligeable.

Une centrale thermique en bord de mer (nucléaire ou non) n’a pas de tours de réfrigération, la mer sert en effet de source froide en quantité suffisante.

Le nucléaire est le meilleur moyen de production d’électricité pour lutter contre le réchauffement climatique… si c’est bien l’objectif à atteindre.

 

Biodiversité et durabilité des ressources

Une source d’énergie peut être appelée renouvelable mais le dispositif qui permet de l’exploiter n’est jamais renouvelable ni sans impact sur l’environnement.

Ainsi, les pales des éoliennes éloignent les chauves-souris à plus d’un kilomètre et tuent des oiseaux, notamment les rapaces. Elles provoquent aussi des maladies dues au stress engendré par les infra-sons chez les animaux et les hommes.

Grâce à sa grande concentration énergétique le nucléaire occupe environ 500 fois moins d’espace au sol pour produire la même quantité d’électricité en moyenne que le solaire. Et pour ce dernier, il faut encore augmenter la surface (de 20 et 40 %) pour produire l’électricité qui sera perdue au moment du stockage et de la restitution.

La production annuelle de la seule centrale de Fessenheim était équivalente à l’ensemble de la production des panneaux photovoltaïques en France (environ 2 % de la production française)… avant son arrêt.

Le critère de l’espace occupé au sol conditionne le respect de la biodiversité qui dépend essentiellement de la préservation des habitats.

Et de ce point de vue le nucléaire est aussi l’énergie la plus efficace.

Le nucléaire nécessite une centaine de fois moins de quantités de matériaux (ciment, cuivre, acier, etc) par kWh produit que le solaire et l’éolien.

Un moyen de production qui utilise de dix à cent fois plus d’espace et de matériaux qu’un autre ne peut pas « coûter moins cher » à l’environnement, sauf dans un monde où l’économie est déconnectée de la physique. Mais cela ne peut pas durer !

 

Déchets nucléaires

Les déchets nucléaires sont agités à tort comme un épouvantail pour effrayer la population. Bien que nécessitant d’être manipulés avec des précautions, ils ne posent aucun problème insoluble puisqu’ils sont maitrisés et gérés.

Il n’existe pas de production d’énergie sans déchets. Le nucléaire en produit comme toutes les sources d’énergie y compris les éoliennes et les panneaux photovoltaïques.

Mais comme le nucléaire utilise peu de matières premières, la quantité de déchets dangereux est minime au regard de la production d’énergie.

La totalité des déchets radioactifs vraiment dangereux produits par le parc nucléaire français depuis le début de son fonctionnement tient dans une piscine à La Hague, alors que ceux des productions fossiles (gaz, charbon, pétrole) sont dispersés dans l’atmosphère.

Et pour les renouvelables (éolien et solaire) les mines et les industries en amont engendrent aussi des déchets dont certains sont enfouis aussi comme pour les pales d’éoliennes aux États-Unis.

Après avoir refroidi en surface pendant quelques dizaines d’années, ces déchets nucléaires de haute activité seront parfaitement confinés à 500 mètres sous terre… en imitant la nature.

Le plus vieux stockage géologique de déchets nucléaires s’est créé spontanément il y a deux milliards d’années dans un gisement d’uranium à Oklo, au Gabon, suite à la mise en route d’un réacteur nucléaire naturel qui a « fonctionné » durant un million d’années. Il a produit les mêmes « déchets » que ceux qui apparaissent dans nos réacteurs. Et ils ont bien évidemment été laissés là où ils se sont formés et leurs descendants (qui ne sont plus radioactifs) sont restés au même endroit depuis deux milliards d’années.

Le stockage géologique des déchets nucléaires peut donc durer largement plus longtemps que les 100000 ans qui effraient certains parce que c’est long comparé à une vie humaine.

Dans la grande collection de nuisances à laquelle doit faire face l’humanité, les déchets nucléaires représentent donc un tout petit problème parfaitement gérable.

L’Académie de médecine dit aussi que l’énergie nucléaire est la plus sûre pour les Hommes, et la plus respectueuse de l’environnement de tous les modes de production électrique : « elle s’avère avoir le plus faible impact sur la santé par kWh produit ».

 

Le règne de la communication et de l’émotion

L’émotion a souvent pris le pas sur la raison, et cela ne date pas d’hier ! À une époque, le peuple effrayé par des prédicateurs brûlait des sorcières pour améliorer son sort misérable, sans aucun résultat positif connu. La dernière sorcière a été brûlée vive en février 2013 en Papouasie Nouvelle-Guinée et en 1782 en Europe.

Les actes de foi exorcisent les peurs et soudent les communautés ignorantes.

La politique écologique essentiellement clientéliste et à courte vue d’Emmanuel Macron se contente de slogans (comme ses prédécesseurs) et de fermetures de réacteurs offerts en victimes expiatoires à ses « amis ». Mais cela ne saurait constituer une politique énergétique ambitieuse pour la France.

Il n’a pas compris non plus, ou n’a pas voulu comprendre que l’énergie est le sang de la société moderne.

Une production abondante et bon marché d’énergie est le facteur dimensionnant de l’économie. Beaucoup de responsables politiques pensent à tort qu’il est possible d’augmenter la richesse d’un pays tout en diminuant la consommation d’énergie.

Cela relève soit de l’incompréhension du fonctionnement physique du système économique (et cela peut se corriger), soit d’un manque de courage pour affronter le monde réel (et c’est un piètre homme d’État), soit d’une volonté aveugle de se faire élire et réélire coûte que coûte (et c’est un cynique qui méprise l’intérêt général des Français) !

Le site officiel du gouvernement explique que fermer Fessenheim « vise à faire du Haut-Rhin un territoire de référence à l’échelle européenne en matière d’économie bas carbone. »

Affirmer ainsi que supprimer un réacteur nucléaire contribue à l’économie bas carbone est un mensonge d’État auquel tous les membres du gouvernement sont évidemment tenus d’être solidaires.

Élisabeth Borne, ministre de la Transition énergétique, indiquait même dans le journal Le Monde que fermer Fessenheim était une conséquence logique du souhait de « décarboner l’économie ».

Mais où est la logique ? Ces propos sont révoltants !

 

Fermeture de Fessenheim pour raisons idéologiques

Fermer Fessenheim n’est pas du tout le résultat d’une analyse technique rationnelle. C’est un fait du prince qui veut créer un rapport de force avec EDF.

Ainsi, Francis Rol-Tanguy, ancien délégué interministériel à la fermeture de Fessenheim, a indiqué à Jean-Marc Jancovici : « La raison pour laquelle on ferme Fessenheim, c’est pour montrer à EDF qui est le chef ». Il s’agit donc d’affirmer ses prérogatives pour montrer par orgueil qui commande.

Et les Français dans tout ça ?

La vérité consisterait à dire que :

Le nucléaire est un magnifique atout pour la France car il produit une électricité abondante et bon marché sans émissions de CO2 ni de gaz à effet de serre.

-Le gouvernement souhaite quand même fermer des installations nucléaires en parfait état de marche (une chasse aux sorcières aux dépens des Français) pour asseoir une autorité mal placée, et pour s’offrir le soutien d’une frange électorale d’activistes idéologiquement antinucléaires…

Le gouvernement incompétent s’enfonce dans ses propres mensonges.

Et c’est tout !

 

Article initialement publié le 13 juin 2020.

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  • L’Allemagne a renoncé au nucléaire , pour le plus grand bonheur de « Gazprom » russe, qui l’alimente en gaz .. faire que l’Europe entière suive cette voie permettrait a l’allemagne d’entamer de meilleures négociations avec des arguments de volume et de partage des installations (pipes)..
    les verts-rouges allemands sont a la manœuvre depuis 40 ans contre le nuke français..
    Ce qui ne voient pas le fil blanc sont aveugles

    • Pour le gaz russe il faut voir le fil rouge !

    • Article perverti par la croyance de l’auteur en la fable inepte du réchauffement climatique anthropique :

      Tout ça pour 0.0004°C à l’échelle de la France et 0.005°C à l’échelle planétaire.

      A rappeler sans modération :

      – le CO2 n’est que le 3e contributeur à l’effet de serre derrière la vapeur d’eau et le méthane.
      – en deçà de 150 ppm de CO2, la photosynthèse s’arrête.
      – 95% de l’effet de serre du CO2 atmosphérique est produit par les 200 premiers ppm.
      – les émissions humaines de CO2 sont faibles par rapports aux émissions de l’océan (plus de la moitié) et de la biomasse terrestre (plus du tiers).
      – le passage de 200 à 400 ppm de CO2 s’est traduit par 18 millions de Km2 de surface végétalisés supplémentaires (1/6e du total).
      – les variations de température moyennes constatées depuis 1800 ne sont pas corrélées aux variations de la teneur en CO2 atmosphérique de 200 à 400 ppm.

      La filière H2 est une ineptie technique et industrielle (risques, stockage, rendement énergétique).

      Il faut développer le nucléaire, arrêter les limitations sur les énergies fossiles et reprendre l’exploration/production du gaz et pétrole de schiste en Europe.

      • La compétence a été perdue par la faute de décisions sans arrêts remises à plus tard, fermeture pour raisons politiques de Superphénix qui avait démontré son efficacité. Petit à petit, tous les ingénieurs, techniciens et ouvriers compétents et qualifiés sont partis à la retraite, sans que des projets en cours assurent la relève.

      • et effctivement tout le monde reparle de la « filière hydrogène » sans même essayer de comprendre comment on va le fabriquer (par électrolyse ? il faudra 5 ou 6 Fessenheim minimum, par cracking de pétrole et de gaz comme actuellement) . Ah oui, j’en entends dire qu’il suffit de mettre pleins d’éoliennes directement en mer pour électrolyser l’eau… bon courage. Quand au stockage, aux parkings souterrains, aux tunnels ….

  • On pourra dire tout ce qu’on veut sur le sujet cela ne changera rien. Le loup est dans la bergerie avec l’organisme de contrôle du nucléaire. Ça dernière production, imposer à EDF de protéger une centrale d’un terminal gpl posé juste à côté, on ne se demandera pas pourquoi, c’est comme ça qu’on rend le nucléaire le moins rentable possible, qu’on empêche la construction d’un epr depuis des années.

  • Les prolos verts souhaitent : 1-) payer plus cher leur électricité ; 2-) faire installer des éoliennes partout (mais loin de chez eux)…
    Enfin… Je n’aurai plus de raison de râler (moi qui ai tout fait pour réduire mes consommations) le prix des abonnements deviendront inférieurs aux total de ma consommation !
    D’autre part « ON » donne priorité à une fourniture d’énergie intermittente quid des nuits d’hiver (sous la neige) et sans vent… Dommage de se passer d’une production éolienne et solaire mais le nucléaire c’est peut-être plus stratégique et régulier !
    Pour #Avorton «qu’on empêche la construction d’un EPR…», c’est aussi et plutôt qu’on modifie régulièrement les normes à appliquer en cours de construction ; un peu comme dans d’autres types de projet ayant une longue période de développement et que le client fait évoluer ses exigences, ses besoins et que les responsables de projet acceptent tous les changements… ON obtient des usines à gaz (pas russes) avec plein de verrues rendant la maintenance future difficile et onéreuse.

  • « Il n’a pas compris non plus, ou n’a pas voulu comprendre… »

    Je pense qu’il a parfaitement compris que la réalité ne pèse pas lourd face à l’opinion.
    Il devrait en déduire que sous nos institutions un président ne sert à rien.

  • Parti écologiste communiste serait peut-être plus proche de la réalité ?

  • Bel exemple de la stupidité des écolos, ce sont eux qui tuent l’avenir, pas le nucléaire!

  • Magnifique article.
    J’aurais cependant rappelé le fait essentiel qu’une centrale nucléaire en fonctionnement ne pollue pas plus l’atmosphère que l’éolien ou le solaire.

  • « Le nucléaire est le moyen de production massif d’électricité le plus respectueux de l’environnement » non ,c’est une impasse de dire cela, toute évaluation d’ impact environnemental d’un truc dépend dune grille d’evaluation arbitraire.
    il faut être précis..préciser les critères..
    et pour le nucleaire qui utilise peu de fossile tout dépend par exemple de ce qu’on pense des émissions de CO2 d’origine fossile..

    on ne peut pas , sauf exception, conclure qu’un acte a moins d’impact environnemental qu’un autre.. point barre..
    j’entends « c’est plus écologique » pour moi c’est poubelle.

    je ne dis pas que l’environnement n’est pas à prendre en compte..il l’est toujours..

    mais le diable se situe bien quand un bande de loustics vous dit…nous savons mesurer l’impact environnemental… en fait…ce qu’ils savent faire c’est vous faire avaler leur grille de lecture arbitraire ..le pire est qu’il y arrivent..

    • @Jacques Lemière qui a dit
      «  » » non ,c’est une impasse de dire cela, » » » » »
      C’est vous qui êtes dans l’impasse ; l’avenir ( pas le vôtre) mais celui de vos descendants , c’est le nucléaire ou le retour dans la caverne

      • Avec 10 milliards d’humains sur la planète terre, il n’y a pas assez de cavernes pour tous, alors comment fait on ????

    • tu peux mettre moins 1 si tu veux..mais je vous en prie donne moi une façon de comparer l’impact écologique d’une centrale nucleaire par rapport à celle du’une centrale à gaz..

      comment vas tu additionner carotte et choux..

      • alors pompom ça vient?
        non ça vient pas…
        l’ecologie est totalitaire ou ne veut rien dire ..plus écologique ça ne fait sens que dans des cas exceptionnel.. tu ne PEUX pas ramener à un nombre qui puisse de dire ça plus que ça.. la production de « déchet nucleaire » et les impacts d’une eolienne..point barre;.

        je pense que le nucleaire c'(est très bien, je pense que de dire que c’est plus écologique n’ A AUCUN INTÉRÊT..
        on liste les avantages et les inconvénients;.et on décide.. si on le peut ..

        • vous faites CHIER parfois , la façon de gay de defendre le nucléaire est souvent bancale..

          en réalité il n’y a qu’un seul sujet..
          au nm de quoi un gouvernement à le droit d’empêcher un groupe de gne s de construire une centrale nuc..

  • un sacrifice païen ?
    Je dirai «  » » »UN SACRIFICE POUR RIEN » » » » » » »

  • vous simplifiez personne ne vous dit que l’atmosphere « réchauffe la terre », on vous dit que l’augmentation du taux de CO2 conduit à une modification des flux energetique radiatif il ne faut pas confondre un refroidissement moindre avec un réchauffement..

    sinon la description correcte de l’effet de serre svp..

    pour être honnête la vraie réponse dun physicien à la question que va il se passer si le taux de CO2 atmosphérique augment est « on ne sait pas faire ce calcul rigoureusement »,

    et quelle est la votre???

    • et personne ne vous dit non plus que l’approche de faire un calcul radiatif théorique et hypothétique puis de spéculer sur un effet secondaire est la façon correcte de faire, c’est juste difficile de trouver une autre méthode.. sinon je connais les alternative qui traitent la modification des transferts radiatifs comme bon leur semble et souvent sans le moindre calcul..

      et je suis un sceptique sur la capacité des modèles justement à calculer ça..

  • ce que le second principe indique est que les transferts de chaleur ne peuvent se faire que du chaud au froid..
    transferts de chaleur. rien de plus…..

    • tu digresses…

      pour dire que le second principe eST violé tu dois juste montrer un endroit quelque part dans une atmosphere modélisée où il existerait un flux de chaleur dans le « mauvais sens »…je t »en prie…

      vas y …j’attends.. parce que ce que tu racontes ce n’est pas ça.désolé;;

  • Le réchauffement de l’atmosphère par absorption du rayonnement IR se fait par absorption de celui-ci (transfert radiatif) dans les premières dizaines de mètres et ce dans les 2 seuls pics d’absorption du CO2 centrés à 20 et 70 THz. Les molécules de CO2 ainsi excitées (augmentation de leurs énergies de vibration et translation/rotation) cèdent à leur tour leurs énergie par conduction aux autres molécules d’air.

    Le CO2 n’étant présent qu’à 400 ppm a une contribution infime à cet effet de serre. De plus 95% de la capture par le CO2 de l’IR est réalisée dans les 200 premières ppm.

    Détails à télécharger ici : https://laphysiqueduclimat.fr/wp-content/uploads/2019/05/Physique-du-climat_C1.pdf

  • nos gouvernants n’ont aucune culture, ni formation scientifique.
    Seul un « bon » black-out les obligerait (peut-être) à revoir leur copie.

    Mais l’ignorance n’aide pas à réfléchir et à prendre les bonnes décisions.

    • j’en viens à souhaiter un bon black out, pas une coupure de 1 ou 2 heures , mais de plusieurs jours , voire plusieurs semaines si des équipements sont endommagés Alors là on serait devant une nouvelle affaire corona virus : arguments : on savait pas , on avait prévu , mais trop juste , c’est la faute à , etc etc j’en rigole d’avance

  • La seule question est de savoir si on peut la faire redémarrer, il suffit d’une loi pour annuler la précédente.
    En Suisse à 250 km de Fessenheim il y a la même centrale à eau pressurisée, il n’est pas question de la fermer et pourtant elle est 9 ans plus vieille. L’agence de sûreté nucléaire devrait être la seule entité qui devrait décider de manière scientifique et indépendante de l’opportunité de laisser une centrale nucléaire fonctionner. Les politiques prennent des décisions pour s’attirer quelques votes et ils se fichent pas mal de l’intérêt des Français. Les politiques français devraient assurer à la France une électricité abondante, fiable, bon marché et non créatrice de CO2. Cette fermeture, tous les Français vont la payer par une baisse du niveau de vie et une perte d’emplois directs et indirects.

  • Un démantèlement qui va durer 20 ans pour seulement 43 ans de fonctionnement et qui n’est pas financé, des déchets nucléaires dont on ne sait que faire, aucun moyen de production énergétique n’est aussi idéal que le lobby nucléaire technique et commercial voudrait nous le vendre… mais what else ?!

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