Chômage partiel : un scandale public

Quand on entend Muriel Pénicaud annoncer que le chômage partiel est appelé à durer pendant les deux années à venir, cela signifie que les pouvoirs publics n’envisagent pas de rendre le marché du travail plus flexible.

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Chômage partiel : un scandale public

Publié le 11 juin 2020
- A +

Par Jacques Garello.

J’écrivais  jadis « le chômage : un scandale public » pour parodier Georges Marchais, alors secrétaire général du Parti communiste français.

Chômage et progrès

En effet, dans une économie de libre marché, il n’y a pas de chômage durable, seulement un chômage que j’appelais « chômage progrès », et que la science économique nommait « chômage frictionnel ». Pourquoi « progrès » ?

Parce que les entrepreneurs doivent suivre les signaux du marché, et leur mission est d’affecter les facteurs productifs, travail et capital ou, si l’on préfère, main-d’œuvre et épargne, aux besoins de la communauté, tels que les révèle  « le plébiscite quotidien du marché ».

Ces réaffectations sont peu importantes, et dans leur nombre (au mieux 3 % de la population en activité) et dans leur durée (au plus deux trimestres). D’ailleurs du point de vue des personnes concernées, elles sont simplement un temps de passage d’un emploi à un autre, et peuvent être l’occasion d’un choix avantageux  pour leur carrière professionnelle.

Socialistes et keynésiens ne croient pas à la possibilité au plein emploi spontané dans une économie de marché. À les en croire, les entrepreneurs prennent le travail pour variable d’ajustement conjoncturel : dès que la demande diminue, on s’empresse de licencier, quitte à réembaucher dans les mois qui suivent quand la conjoncture s’améliore.

C’est une fable, démentie par des mesures statistiques nombreuses, car licencier est la pire des solutions aux yeux des employeurs. Le personnel employé a été l’objet d’un investissement important de la part de l’entreprise qui a engagé des coûts d’embauche, d’apprentissage, de formation, de motivation.

N’en déplaise aux marxistes le salarié n’est pas considéré par l’entrepreneur comme une marchandise, tout au contraire il représente un « capital humain », constitué au départ  par son éducation, par son instruction, mais qui va être reconnu, développé, et apprécié au sein de l’entreprise bien gérée. L’indice de développement humain n’a cessé d’augmenter : voici la promesse que dans tous les pays du monde la dignité du salarié sera enfin reconnue (sans doute quand les dictatures auront disparu).

Un scandale public

Le chômage devient un drame économique et humain quand il devient massif et durable. C’est ce qui se passe dans beaucoup de pays pour les jeunes de moins de 25 ans. Et dans un pays réputé libre c’est ce qui peut passer en effet pour une anomalie, et je vais même jusqu’à dire un scandale.

Mais ce scandale est public, car il a pour origine des législations et des interventions publiques qui ôtent toute fluidité au marché du travail et au marché du capital, et toute flexibilité aux entreprises.

Quand on entend madame la ministre du Travail annoncer que le chômage partiel  est appelé à durer en France pendant les deux années à venir, on ne peut qu’être surpris par cette prévision, car cela signifierait que les pouvoirs publics ne prendraient aucune mesure pour rendre aux marchés, tant des biens et services que des facteurs de production, la moindre souplesse.

Mais n’aurais-je donc pas compris que le « chômage partiel » vaut mieux que le licenciement, mieux que le chômage total ? Je crois, tout à l’inverse, que non seulement chômages total et partiel sont de même nature mais que le « partiel » n’ose pas dire son nom : il n’est pas frictionnel, il n’est pas économique, il est institutionnel, il est social, politique et électoral.

Quand le partiel crée le total

Le chômage partiel n’est là que pour dissuader au moins provisoirement les entreprises de réduire leurs effectifs. Cela signifie qu’au lieu d’assouplissement est introduite une rigidité supplémentaire sur le marché du travail.

En effet, que se passe-t-il au bout de quelques mois, et a fortiori au bout de deux ans de chômage partiel ? De très nombreuses entreprises sont amenées à conserver un effectif qui n’est plus tenable compte tenu de leur carnet de commandes.

À terme (et madame la ministre n’a pas compris le piège) les surcoûts du chômage partiel finissent par ruiner l’entreprise et l’amènent soit à licencier soit à disparaître. Ainsi s’expliquent tous les vains espoirs nés des visites et discours de la classe politique pour rassurer le personnel des entreprises en difficulté : un an plus tard, ou parfois moins, les promesses mensongères ne peuvent tenir, l’entreprise n’existera plus, après quelques essais infructueux pour trouver un repreneur dont le premier souci sera de réduire les effectifs.

En fait, la seule différence entre chômages partiel et total tient à leur indemnisation. Le chômage total est couvert par une assurance, qui peut être publique ou privée. En France elle est essentiellement publique, c’est l’État qui paye, mais avec des fonds prélevés sur les salariés en activité (peu importe la différence entre parts dites patronales ou salariales).

Moins onéreuse, l’assurance chômage privée n’est pas courante dans notre pays, et les mutuelles complémentaires sont elles-mêmes en partie obligatoires et sous la coupe de l’État. L’originalité du chômage partiel institué actuellement par l’État est de payer la perte de salaire due à la diminution du temps de travail effectué. Paiement total en mai, réduit à 80 % dès juin, et sans doute encore plus mal ensuite. C’est une économie pour l’État qui risquerait d’avoir du chômage de catégorie A à indemniser, et un surcoût pour les entreprises.

Le chômage et la peur

Que penser du chômage partiel dans la conjoncture présente ? Nous sommes en récession, le ralentissement de l’activité est due à la pandémie  sanitaire, mais aussi à la pandémie politique qui a conduit les États à vouloir prendre les choses en mains pour montrer qu’il sont bien la providence qui protège tous les Hommes de tous les fléaux (il faut au passage créer un climat anxiogène tout le monde doit avoir peur : « en guerre ! »).

Dans la plupart des pays les pouvoirs publics ont utilisé la contrainte pour imposer des confinements tardifs et disproportionnés qui ont mis à l’arrêt total des millions d’entreprises. Des secteurs entiers de la production ont été bloqués (transports, tourisme) entraînant les autres dans la récession. Il faudra des années pour remettre l’économie à flots.

Mais surtout en France la reconstruction sera freinée par l’utopie (on devrait dire la dystopie) d’un monde nouveau : qu’il soit marxiste (« le grand soir ») ou écologiste (apocalypse de la planète) la perspective d’une société heureuse, égale, juste, naturelle est proposée par les prophètes de l’anti-capitalisme et de l’anti-marché.

Le plus grave est que ces prophètes sont parfois au pouvoir, et nous expliquent qu’ils vont tout changer grâce à leur connaissance de l’intérêt général et du bien commun.

Je crois finalement avoir compris le sens de la prévision de madame la ministre, mais aussi de monsieur le Président : n’ayez pas peur du chômage, vous serez bien indemnisés. Dès 2022 vous pourrez vivre dans un  pays rénové et fraternel.

Et d’ici là ne vous inquiétez pas : vous serez largement gagnants puisque vous serez grassement payés pour votre chômage partiel, nous ne manquons pas de milliards, offerts gratuitement par la solidarité européenne et la magie financière de la Banque centrale. C’est le salaire de la peur.

Perspectives libérales

Comme le suggère la science économique (puisqu’elle existe), j’ai bien sûr la liste des réformes à mettre en œuvre pour en finir avec cette propagande mensongère. Le retour au plein emploi, qui ne s’est jamais amorcé en France, implique un retour aux exigences du marché. Il faut de la « flexi-sécurité ».

D’une part il faut rendre au marché du travail sa totale flexibilité : suppression du SMIC qui pénalise le premier emploi des jeunes et dissuade les salariés de se qualifier pour améliorer leurs compétences et leurs revenus, diminution des charges qui pèsent sur les coûts du travail et sont retenues sur le salaire, diminution de la fiscalité sur les profits, révision de la législation sociale pour la ramener au droit des obligations contractuelles.

Le marché du capital doit également être restauré en supprimant les impôts sur l’épargne et le patrimoine, en brisant le pouvoir de la Caisse des Dépôts et Consignations, en réduisant l’investissement public aux seules missions régaliennes, en prohibant les participations de l’État au capital des entreprises. D’autre part le risque du chômage peut être couvert par des assureurs privés, tout comme le risque de la maladie : il en coûtera moins au salarié.

Ces réformes n’ont rien d’utopique. Elles ont été appliquées  dans nombre de pays qui ont réduit le chômage à quelque 3 ou 4 % de la population active. Certes ces pays ne bénéficient pas du miraculeux « système social français » qui met en évidence le rôle décisif de l’État-providence, dont les gouvernants tirent un profit électoral justifié.

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  • Très bel article, bravo à Jacques Garello. Le chômage partiel c’est l’anesthésie du monde du travail. Dormez braves gens, peu importe le carnet de commande de votre employeur, peu importent vos efforts, peu importe la réalité économique, vous serez payés à la fin du mois, même si vous êtes resté à rien faire une semaine sur deux.

    OK, vous ne serez pas payés à 100%, mais payés tout de même. C’est pas cher c’est l’Etat qui paye et en plus il emprunte à 0% (voire à taux négatif) et comme il emprunte à la Banque centrale, c’est sans limite. C’est le revenu (presque) universel!

    Quelle conception du travail cela révèle-t-il? Quelles conséquences sur les enfants qui voient leur parents rester payés à rien faire? Il n’y a pas de repas gratuit. Lorsque la facture sera présentée elle va faire très mal. Il ne reste que deux questions: quand sera-t-elle présentée et sous quelle forme?

    • facile ! c’est la faillite généralisée qui nous sortira du socialisme.. en attendant il va falloir encaisser les mouvements sociaux brutaux que va engendrer la récession et la spirale déflationniste..
      nous sommes a la veille d’une déflagration multi-nodale ingérable

      • Oui et ce n’est pas encourageant, lorsqu’on voit dans quel situation se trouvent l’Argentine, le Venezuela et le Zimbabwe par exemple.

  • Merci à Jacques Garello pour son analyse sur « le miraculeux système social français ».
    Faute de stratégie productiviste: la distribution de poudre perlimpinpin!
    Pendant ce temps, comme sur le Titanic en train de prendre la flotte, l’orchestre continue de jouer…

  • Tb article. L’auteur oublie de préciser que les entreprises sont aussi gagnantes (sur le court terme): on laisse les employés en chômage partiel mais leurs postes et leurs objectifs sont inchangés : ainsi un ami cadre de haut niveau se doit de faire son travail en 80% du temps, payé 100%. Tout le monde semble y gagner : l’entreprise qui débourse moins, le salarié payé 100% mais le travail doit être fait et au niveau de productivité du privé c’est compliqué … et qui paye ? l’état donc nous . Façon déguisée de baisser les salaires sans les baisser sur le dos de l’assu chomage, il fallait y penser … bien sûr il y a aussi des patrons voyous qui dès le début ont mis leur personnel en chômage et leur ont demandé de travailler … (je connais aussi ces cas là ) et bien sûr restent à mi temps , travaillant 100%

    • Je confirme. Je suis salarié. Le chiffre d’affaires étant sérieusement impacté, mon employeur a opté pour du chômage partiel afin de réduire les coûts Mais il y a toujours autant de travail (en tout cas dans mon secteur), voire plus de travail car nous devons traiter les difficultés générées par la crise COVID-19 en plus de notre travail habituel.

  • Les états Unis nous montre clairement que ça marche mieux lorsque l’on peut licencier. Plein emploi avant le confinement, chômage de masse pendant le confinement, plein emploi dans très peu de temps. En France…. Chômeurs compter vous et c’est pas demain que vous serez reembauchés.
    En France, ils ont même aidé les auto entrepreneurs et plein d’entreprises vivent de ça 12 mois par an depuis des années, y a pas que les intermittents du spectacle.
    Mais on votera pour mieux demain, c’est l’espoir sans doute des derniers électeurs français.

    • Et ceux qui ne votent pas, ils ne subissent pas?

      • Non, ils profitent du système à fond sachant qu’il ne changera pas, vivre d’espoir, c’est bien, mais agir en toute liberté, c’est mieux.

        • Laisser les autres décider pour vous, lorsqu’on a un clou à enfoncer, si nous n’avons pas de marteau, nous prenons la serpe.(je sais que le choix n’en est pas un, c’est l’administration qui gouverne.)et moi je vote, ça me défoule 30 sec dans l’isoloir.

      • ceux qui ne votent pas ne peuvent pas se plaindre , ils ont laissé décider les autres a leur place.. qu(ils subissent donc

        • Il n’y a pas de candidat valable. Ce sont tous des trous du cul.

        • mais bordel arrêtez avec cette idées stupide..c’est l’inverse !! ceux qui ne votent pas ont compris que participer à ce semblant de démocratie c’est le valider….c’est vous qui en votant ne devraient pas se plaindre parce que vous avez favorisé ceux en place (même en ne votant pas pour eux ) alors n’inversez pas les rôles…le jour ou le vote blanc ou l’abstention seront pris en compte là vous pourrez écrire cela.

        • Pas d’accord. Je vote et je vote en général Blanc. Celà signifie que je ne m’en désintéresse pas, que je suis bel et bien là mais que .. Et quand tous ceux qui râlent contre les Politiques voteront Blanc c’est à dire 90/95% de la population …. Le système politique aura du mal à s’en sortir indemne.

          • même avec 5% de votants non blancs ça suffira à faire élire ces tocards et vous savez ils n’ont aucune fierté donc aucun remord, et se sentiront encore légitimes ..

  • Article structuré, intellectuellement cohérent, mais prônant in fine dès remèdes relevant d’une véritable idéologie libérale. Ces solutions sont totalement utopiques dans un pays façonné par des siècles d’interventionnisme public.
    La grande faiblesse de Jacques Garello est le manque de réalisme politique. Si un quart de ses propositions faisait l’objet d’une législation, nous aurions déjà une révolution, avec toutes les violences et la pauvreté inhérente.
    Il est facile de brandir la pureté libérale sur le plan économique. Mais l’économie n’est pas coupée du reste. Une stratégie doit être systémique et prendre en considération le politique, le social, le diplomatique, etc.

    • Bah, quand on propose la disparition du smic on sent qu’il est dans l’utopie. Le smic disparaîtra de lui même le jour où la France sera un peu liberale mais vu tous les changement à faire on ne pourra pas le vivre de notre vivant à moins que le chaos actuel se transforme en révolution des idées.. Pas vu la queue d’une chez nos politiques quelque soit le bord.

      • et faire disparaître le smic ce serait pas la porte ouverte pour les gouvernants pour favoriser la mise en place d’encore plus d’aides diverses et variées ??

    • Désolé, mais je ne lis pas ce blog pour recevoir vos leçons d’abaissement de pantalon, et je félicite au passage M. Garello pour ses propositions qui sont tout sauf utopiques, en ce qu’elles sont, pour commencer, dépourvues de toute iédologie.
      Privatiser l’assurance chomage créerait une dymamque de l’emploi sans précédent. Quant aux soins de santé, après l’échec galactique que la Françe vient de subir, je pense que c’est justement le moment de développer ce thème.

      • Privatiser ne sert pas à grand chose si l’encadrement réglementaire n’est pas à la hauteur. Les cadres ont un pôle emploi privatisé.. C’est mieux ? Quand il n’y a pas d’emplois, privatisé ou pas,….

        • C’est justement parce que le statut public ou pseudo-public domine que l’encadrement réglementaire se perpétue et que les emplois ne naissent pas.

        • Pardon : si le privé n’est pas efficace, il disparaît, personne ne s’y intéressant.
          S’il ne disparaît pas en étant inefficace, c’est qu’il n’est pas privé.

    • @Arnolphe l’utopie dont vous parlez, arrivera de gré ou de force, comme dit Maggie , « avec la fin de l’argent des autres » et là … les prix les vrais vont surgir . L’utopie dont vous parlez c’est le réel. Et il va piquer, très fort et nous tous. Allez encore une petite piquouse d’argent gratuit tant qu’on nous prête … je suis d’accord avec vous sur un point « l’économie n’est pas coupée du reste » , on va tôt au tard s’en rendre compte , comme le drogué , on aura une sale gueule au réveil , à moins qu’une dose trop forte ne nous fasse clamser .

    • Cher Arnolphe,
      Il n’y a pas d’action sans une solide idéologie. Mais vous avez raison, il faut aussi une bonne dose de réalisme politique. D’ailleurs il est illusoire d’espérer imposer le libéralisme (bel oxymore, isn’t it ?) et parfaitement inutile.
      Au lieu d’imposer, proposons de supprimer les interdits. La concurrence fera le reste. Par exemple, un système libre d’assurances santé aura tôt fait de tailler des croupières à notre sécu bedonnante et qui vient de prouver son incapacité. Et je ne vous parle pas de l’éducation nationale, que je connais bien et qui ne survit que parce qu’elle est protégée de toute concurrence.

    • Moi pas comprendre.

      On propose quoi alors? Parce qu’une fois qu’on a retiré toutes les propositions libérales trop pure, trop idéologique, trop utopique pour le peuple français il reste quoi?

      C’est quoi selon vous une stratégie réaliste, systémique qui prend en considération le politique, le social et le diplomatique?

      C’est quoi une proposition libérale non idéologique et impure mais qui reste libérale?

      Moi, je pense savoir. C’est ce qu’on vit depuis un moment. On avance une réforme simplificatrice donc libératrice, puis les syndicats retournent le pays sans doute parce qu’on a pas fait de stratégie systémique prenant en considération le social et on finit avec une couche législative supplémentaire encore plus abracadabrantesque que la précédente.

      Les français ne sont pas prêts culturellement, ils sont trop douillets pour les réformes qu’ils faudraient faire? Et bien qu’il reste là à attendre la faillite totale du pays qui va arriver sous peu.

  • chômage partiel pendant deux ans ? ben jusqu’à 2022 , heure des élections présidentielles …..

  • Au fond, ces gens au pouvoir sont d’une incompétence crasse.
    Le pire est la dialectique épouvantable de ces individus.
    Résultat : la France n’est pas un pays libre.

    • Ils ne sont pas incompétents , la preuve, ils durent longtemps avec leur gestion à but uniquement électoral, tout ce qu’ils font est de suivre la vague médiatique comme on peut le voir en ce moment avec le racisme ou hier avec l’écologie….le reste est sans importance.

      • En dialectique, ils sont ultra cons pétants 😉
        Et hyper incompétents question liberté et économie.

      • @avorton +1 ils sont très compétents, c’est juste que certains se laissent abuser par les objectifs affichés. C’est sûr que s’ils disaient la vérité : « je veux le pouvoir le fric et les nanas /mecs et me casser avant que ça pète » , ça serait un peu dur d’y arriver, quoi que … au point où nous en sommes

  • Le gouvernement se vante d’avoir fait comme l’Allemagne qui face à la crise de 2008 avait instauré le chômage partiel,il aurait mieux fait de l’imiter pour la gestion de la crise sanitaire du Covid.
    Nous n’avons pas les finances de l’Allemagne pour nous le permettre et en plus on a voulu faire mieux,84 % du salaire,100% pour le smic,les clubs de foot vont toucher de l’argent(seuls au monde,nos finances nous le permettent…),les fonctionnaires payés 100% à rester chez eux,le scandale des enseignants qui ont disparu et n’ont pas assurer leurs cours en ligne…en Allemagne le chômage partiel c’est 60% du salaire!!!

    • oui on s’étonne que les fonctionnaires ne veuillent pas reprendre le boulot.. payés a 100% dans leur maison de campagne, hein..

      • Pas de simplification abusive s’il-vous-plaît.
        Certains fonctionnaires n’ont pas repris.
        D’autres travaillent comme des mules : dans ma commune, les profs assurent un plein temps pour les élèves revenus en classe PLUS les cours à distance.
        Que le secteur public soit hypertrophié et compte beaucoup de « fromages » et de « planqués », c’est une évidence. Mais il y a aussi beaucoup de personnes travailleuses et sincères. Heureusement.

        • Cela me fait penser au livre de Zoé Sheppard « Absolument débordé » dans lequel l’auteur (qui l’a vécu) explique qu’une fonctionnaire (« Coconne ») faisait le travail de 20 autres tire-au-flancs.

        • je dirais comme ça en gros …90% des décideurs et 50% des exécutifs sont des feignasses..le reste bosse effectivement.

    • « les clubs de foot vont toucher de l’argent »

      A condition d’engager des joueurs plus légers, moins musculeux et courant moins vite afin de réduire leur emprunte carbone ?

  • Après avoir détruit l’économie qui lui verse l’argent dans ses caisses, je suis curieux de savoir avec quel argent l’état va payer les chômeurs partiels?

  • A chaque fonctionnaire son chômeur !

  • Calcul politique: 2020 + 2 = 2022!

  • Macron cherche paraît-il un « new deal ». Aux abris.
    Y aura-t-il un jour dans ce pays un gouvernement qui se contentera de LIBERER l’économie?

  • « C’est une fable, démentie par des mesures statistiques nombreuses, car licencier est la pire des solutions aux yeux des employeurs. Le personnel employé a été l’objet d’un investissement important de la part de l’entreprise qui a engagé des coûts d’embauche, d’apprentissage, de formation, de motivation. »

    On vie définitivement pas dans le même monde. Moi je vois les services se dégraisser au fur et a mesure de leur personnel et quand ça tient plus, on passe par des prestataires qu’on sort à chaque crise. Et mes collègues constatent la même chose.

    Par contre, ces même boite qui ont recours au CP, ne réduise ni n’annulent pas les dividendes et autre gros salaires/grosses primes.

    Le CP, c’est surtout la pour ne pas montrer la fragilité de l’ultralibéralisme qui serait sur les genoux sans les injections régulières d’argent du contribuable.

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