Covid : les contorsions verbales de l’État pour cacher la misère

Le pouvoir du verbe ne saurait tenir lieu d’exercice du pouvoir par la classe politique.

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Covid : les contorsions verbales de l’État pour cacher la misère

Publié le 7 juin 2020
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Par Jean-Paul Laplace.

Dans les circonstances liées à la pandémie dite Covid-19, l’État n’est pas apparu sous son meilleur jour et a fait l’objet de jugements sévères. De fait nous avons été confrontés à un « nouveau » virus, une nouvelle maladie, et une profusion d’inconnues et de questions sans réponse.

Et l’État a dit vouloir jouer la transparence totale. Excellent principe, mais qui interroge sur deux points essentiels ; celui de la communication, et celui de l’exposition des scientifiques.

La multiplication des sources à l’origine de l’angoisse

Dans un climat général d’incertitude, la multiplication des sources, l’incompréhension des interrogations médicales et scientifiques et l’incohérence des messages publics ont créé une angoisse dont l’amplification médiatique a été exceptionnellement importante, mobilisant massivement des experts. Mais certains choix n’ont pas été très heureux.

Fallait-il mettre en scène les incertitudes, et parfois les divergences des médecins et des chercheurs ? Pourquoi n’avoir pas dit simplement que la maladie peut être sévère, qu’il convient absolument de s’en protéger et qu’il y a pour cela des mesures simples et efficaces que chacun peut appliquer ?

Fallait-il nier l’utilité des masques lorsque la pénurie a été avérée, alors que des soignants sans protections étaient atteints, et que se multipliaient les signes d’une gestion anarchique : masques anciens brûlés, autorisation tardive de vente en pharmacie, vente massive en grande distribution, et promesses de livraison pour fin mai, plus de deux mois après le début de l’épidémie.

Pourquoi n’avoir pas avoué clairement notre dénuement initial, en respirateurs, en protections diverses et notamment en masques ; pourquoi a-t-il été possible de tester massivement à l’IHU de Marseille quand régnait ailleurs la pénurie de matériels pour faire des tests de détection virale, par exemple. Tous ces manques ont été tardivement et partiellement compensés ; mais d’évidence ce n’est pas l’action de l’État mais la mobilisation des individus qui a permis de faire face.

Au total, nul n’a été dupe de ce camouflage de la misère, et des efforts désespérés de l’État pour paraître tenir la barre au prix de contorsions verbales multiples. Que restait-il d’autre à cet État protecteur, privé de tout par l’impéritie des donneurs d’ordres en matière de santé depuis plus d’une décennie et face à l’inquiétude généralisée,  que de décréter le confinement, primaire et aveugle, inspiré par la quarantaine « inventée » face à la peste en 1377 ?

La mise en œuvre du confinement a été battue en brèche par de bien mauvais exemples, ces 20 % de Parisiens évaporés, des déplacements officiels accompagnés par un groupe compact, d’anciens ministres qui passent d’un plateau de télévision à un autre ; des faiseurs d’opinion qui apparaissent bronzés comme après une journée de voile que leur envient les confinés, etc.

On a donc fait appel à l’État gendarme, et l’on verra de hauts responsables se vanter de quelques milliers d’amendes infligées. Mais surtout, jouant sur la peur et la dramatisation d’une pandémie qu’on dit « exceptionnelle », la communication a scénarisé le risque avec l’égrènement quotidien des morts.

La communication au service de la peur

Du jamais vu, vraiment ?

Rien n’est moins certain si l’on considère les pandémies grippales du XXe siècle qui toutes ont fait davantage de morts que la Covid-19 à ce jour. On cite souvent les  Trente glorieuses comme une époque bénie… en oubliant les quelques 100 000 morts en France et les lourds dégâts économiques de la grippe asiatique de 1957-58.

Plus tard la grippe dite de Hong-Kong a fait près de 31 000 morts en France en deux vagues, dont 25 000 dans le seul mois de décembre 1969 ; elle reste pourtant presque oubliée dans la mémoire collective. Notre résilience aurait-elle changé à ce point que nous soyons aujourd’hui apeurés par un coronavirus ?

Décidément non, c’est la communication massive, truffée de contradictions, qui a instillé la peur dans les esprits. Ainsi l’État, dont on a découvert les failles, a tenté de se présenter en sauveur appuyé sur la science. Quoi de mieux pour effacer le souvenir des pénuries et les difficultés des premiers mois.

Il a été dit que le confinement aurait permis d’éviter près de 60 000 morts ! Quelle belle justification, après deux mois de pagaille, que d’affirmer cette hypothétique « économie », fruit d’une modélisation. Mais aussitôt une critique de méthodologie statistique a conclu que la méthode utilisée ne permet pas de démontrer l’efficacité du confinement généralisé.

La science convoquée par le politique

Quoi qu’il en soit on a convoqué la science au plus haut niveau pour prendre des décisions politiques dont l’impact outrepasse largement la question sanitaire. La constitution d’un Comité scientifique ad hoc a surpris.

L’éminente qualité des personnalités choisies n’est pas en cause même si l’une d’elles, au cœur d’une controverse au sujet de l’usage d’une molécule connue, s’est retirée ; mais la science est par essence doute, débat, et tentatives plus ou moins heureuses.

Non, ce qui étonne c’est que l’on n’ait pas aussitôt pris appui sur ce que la République peut offrir de mieux en matière de connaissances avancées et de synthèse validée, à savoir les Académies des Sciences, de Médecine, de Pharmacie, ainsi que l’Académie vétérinaire de France.

Ces institutions ont pourtant le mérite d’allier pluridisciplinarité et expertise collective, évitant ainsi le biais toujours possible d’une vision trop monolithique.

Le danger existe donc de fonder l’action politique sur un état transitoire des connaissances scientifiques, abusivement présentées comme vérité définitive.

L’analyse bénéfice-risque est un domaine de prédilection en gestion de la santé, appuyé sur la conception de modèles mathématiques. On applique aux chiffres d’aujourd’hui ce que l’on a compris de situations passées.

En faisant varier chacun des facteurs présumés, on modélise, on prévoit ; mais le danger est bien là : si ces résultats (sous condition des hypothèses du modèle) sont repris et présentés comme des vérités révélées, l’erreur est au bout du chemin.

Les esprits chagrins noteront que de telles prédictions assénées sans réserve pourraient constituer un utile instrument de manipulation d’opinion pour un pouvoir qui voudrait s’abriter derrière « les scientifiques ».

Les méfaits de la bureaucratie

Enfin, l’action de l’État est indissociable de celle de son administration. Or la France souffre de l’hypertrophie d’un État centralisateur jusque dans les détails. Alors que le pays lutte grâce aux efforts décuplés de tous ses soignants, les Agences régionales de Santé ont exposé leur incapacité à gérer les approvisionnements.

Des personnels soignants, mal protégés dans les premiers temps de leur lutte, sont décédés, mais quelle responsabilité pour tous les acteurs politiques ou administratifs de la chaîne en charge de la logistique ? Limitée sans doute, puisque la négligence ordinaire n’est pas faute intentionnelle.

Notre pays retrouve aujourd’hui une relative sérénité sanitaire, même si le danger subsiste et si la rigueur reste de mise. C’est assurément à l’extraordinaire engagement de tous les personnels de santé que nous le devons.

Quant à l’État, qui se voulait aurige, il a tenté de sauver la face mais il a seulement fait la preuve de la redoutable impéritie de sa classe politique et de son administration.

Gérer une crise sanitaire d’ampleur demande une logistique sans faille ; l’usage d’une communication brownienne et l’appui des scientifiques ne pouvaient en tenir lieu. Définitivement non ; le pouvoir du verbe ne saurait tenir lieu d’exercice du pouvoir par la classe politique.

 

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  • Au moins chacun aura fait de gros progrès en épidémiologie. On sait maintenant que des individus rassemblés en ‘une foule compacte et hurlant leur haine du pays qui les héberge et les nourrit présentent moins de risque de contamination qu’une vieille dame allant chercher son pain sans attestation écrite dans un village désert.

    • pendant que la dite foule compacte empêchent une énième fois les commerçants de bosser en gueulant leur slogans anti racisme , anti flics , anti violence , etc , ça détourne l’attention des citoyens sur la misère de notre système de santé et les déplorables réactions de l’état face au corona ;

      • attention on a le droit de gueuler ça ..mais pas le droit d’empêcher les gens de bosser..les limites devraient être claires ce n’est plus le cas.

        • Ne pas oublier, toutefois, qu’avant d’avoir des droits, le citoyen a des devoirs… Et pas uniquement tendre la main et d’attendre ce qui tombe du ciel (et surtout du porte monnaie de ceux qui se donnent de la peine) !
          Ce qu’une partie du PEUPLE a un peu oublié dans notre pays un peu trop socialiste.

    • une foule bien sûr propre et sans aucun casier judiciaire …

    • Un million d’amendes pour traquer les vieilles dames : on aurait préféré 1 million de tests pour soigner les malades. L’Etat obèse socialiste, incapable de produire des tests, produit des amendes. Rien qu’une bande de crétins mafieux.

  • un comité de scientifique à qui on demande ce qui est fondamentalement une expertise, ça me rappelle quelque chose..
    ou bien la science est établie fermement et le premier scientifique « venu » peut suffire…ou bien la science n’est pas établie…et le plus brillant, intelligent des scientifiques n’en sait pas beaucoup plus que les autres..

    • Exact. La science ne se décide pas en comité mais nait en général sur des germes assez restreints qui finissent par s’imposer aux autres (j’ai oublié qui avait dit que les nouvelles idées ne finissaient par prendre que quand la génération des tenants des idées précédentes disparaissait !). L’expertise est simplement l’utilisation de l’état de l’art. C’est respectable mais il ne faut pas demander à l’expertise de résoudre des problèmes dans lesquels la science piétine. Les décideurs ne doivent pas se cacher derrière des comités. A un moment il faut accepter de décider avec un reste d’incertitude. Entretenir les populations dans l’idée que l’on peut tout gérer à coup sur et donc arriver au risque zéro n’est que de la propagande pour garder ou conquérir le pouvoir. Au train où vont les choses les prochaines générations de politiciens vont promettre la vie éternelle !

      • « qui avait dit que les nouvelles idées ne finissaient par prendre que quand la génération des tenants des idées précédentes disparaissait »

        Peut-être Roy Lewis dans « Pourquoi j’ai mangé mon père ».

  • De deux choses l’une:
    Où il s’agit d’une bande d’incompétents largement plébiscité par des médias a la solde de ces gens là (ce qui de toute façon est le cas)
    Où il s’agit de manipulateur ayant organisé et géré une pénurie-pandemie pour assoir une dictature dite  » démocratique ».

    • Quand on doute, il faut toujours s’en tenir à l’hypothèse la plus simple (cf rasoir d’Ockham). En l’occurrence, l’incompétence de nos dirigeants (même s’ils veulent désespérément faire croire l’inverse).

      • Malheureusement non, quand on avance une hypothèse simple, il y a toujours un ‘sachant’ qui la qualifie de ‘simpliste’, qui nous conseille de ‘prendre de la hauteur’, du ‘recul’…

        Alors je les laisse se démerder entre eux;
        LMAA

        • le rasoir d’Ockam ne donne pas forcément la bonne solution, c’est une heuristique. Une autre hypothèse en concurrence tout aussi simple est que nos dirigeants sont malhonnêtes.

    • Mon pauvre, peut-être vous faut-il aller en vacances (longue) chez Alexandre (Loukachenko) ou chez l’ami Kim J-Un…
      Pour le coup des masques des tergiversations ont été faites pour gérer (et masquer) la pénurie… causée non pas pas le gouvernement actuel mes par les précédents qui n’ont pas renouveler les stocks constitués par Mme Bachelot (et très critiqués) !
      Les abandons industriels (pas uniquement du secteur santé) ne datent pas d’aujourd’hui ça a commencé à l’époque de Giscard… Et tout est-il a mettre sur le dos des divers gouvernements ? N’est pas à M. ou Mme ToutLeMonde qui regarde avant tout le prix des produit avant d’en regarder l’origine (pour les achats de tous les jours) car il faut économiser… pour pouvoir acheter une voiture plus grosse que celle du voisin, et un téléviseur plus sophistiqué que celui du cousin Robert !

      • Nous, en Belgique des masques on en avait. Mais on les a détruit sans les remplacer parce qu’ils étaient périmés. Puis, ON en a commandé. Des bons, des moins bons , etc… Puis, 2 ministres s’en sont mêlés (des ministres on en a tant qu’on veut chez nous) : l’un a commandé les masques et l’autre les filtres (??????). Et vous savez quoi ? Les deux n’étaient pas compatibles.

  • Le comité scientifique n’est qu’un alibi ne se faisant qu’echo de la voix de son maître et assurément de brillants conseillers de l’ombre.. Quel est donc ce scientifique idiot ayant pondu cette règle des 100km ou de la distance de 1m..ce n’est pas scientifique ça c’est du premier ministre tout craché, l’homme au 80 km/h

    • Comment pouvons nous encore estimer ce brave Salomon qui avant d’être l’homme des nouvelles journalières pendant ce confinement était l’homme gestionnaire des masques ?
      D’ailleurs, à ce sujet des chiffres journaliers,je n’ai toujours pas compris comment il était possible de donner chaque soir le nombre de décès,alors que les déclarations circulent par voie postale.. .. d’où sont venus les chiffres journaliers ????

      • Partout dans le monde, les hôpitaux fournissent suffisamment de chiffres directement par internet pour que l’on puisse savoir au jour le jour à peu de choses près l’évolution. Le problème semble se situer chez les fonctionnaires français destinataires de ces chiffres. Ainsi, à cet instant, les chiffres d’hier ne sont pas publiés sur le site du ministère, mais ils ont bien été communiqués aux médias et à certains. Notamment, à chaque fois qu’il y a un hic « soviétique », comme les -217 décès du 19/5, la rédaction du communiqué doit leur poser des problèmes…

      • Il me semble que les chiffres circulent par Internet et/ou téléphone… et que les mises à jour administratives se font (encore) par papier (actes de décès officiels pour banques et assurances, mises à jours état-civil, etc.).
        Il n’est donc pas très constructif de polémiquer sur cela…
        D’autant que, (un peu méchamment) si l’on reprend les statistique d’ici un an « ON » s’apercevra que (s’il n’y a pas de nouvelle vague) la mortalité n’aura pas spécialement augmenté certains seront décédé juste quelque jours ou quelques semaines plus tôt… Je sais, ce ne sera qu’une vue en chiffres mais… Encore une fois c’est bassement inhumain !

    • D’autant qu’à 100km de Molène ou de Belle-Île-en-mer ou encore de Givet avec les frontières fermées et/ou la navigation interdite ça limite considérablement la promenade de la voiture…
      Ça va, ouf, aujourd’hui « ON » peut aller à Landévennec au départ d’Ouessant à la godille ! (Bon courage, quand même !)

  • Machiavel: Ceux qui contrôle la peur des gens maîtrisent leurs âmes…
    De plus dans cette « drôle de guerre » nous avons retrouvé des Gamelins et des Weygands. Ça n’est pas annonciateur de victoires pour notre pays.
    Le seul qui a mes yeux s’est sur notre sol s’est comporté en chef de guerre est le Pr Raoult. En quelques sorte un de Gaulle…

    • Juste un exemple: dès le début, Raoult a demandé l’aide des labos vétérinaires, bien équipés en appareils de PCR, pour faire des tests. Dans le même temps, une bande de ronds de cuir du ministère de la santé interdisaient de faire appel aux labos vétérinaires car ils n’étaient pas « habilités » à faire des analyses sur les humains. Il a fallu deux mois pour qu’ils acceptent l’aide des labos vétérinaires. Souvenez-vous de la formule « toutes les défaites se résument à un mot: trop tard! ».
      Vous avez là toute la différence entre l’intelligence d’un médecin-chercheur et la sottise des fonctionnaires.

  • Une nouvelle page d’histoire pourrait s’ouvrir : celle de l’épuration et des ses procès. Qui sait???

    • La justice est un des acteurs qui cautionne ce système verrouillé et vérolé, ils mangent tous dans la même gamelle ces fonctionnaires.

      • Peut-on arrêter avec cette théorie du complot ?
        Même s’il est vrai qu’il y a un peu trop de fonctionnaires (inutiles) en France, il y a surtout des fonctions que se réclament du «Public» et qui n’a pas de sens; mais sutout cette grande difficulté franco-française de faire cohabiter et travailler de concert Public et Privé !

        • ce n’est pas une théorie du complot, c’est juste constater que les fonctionnaires pensent d’abord à eux.

    • Une chasse aux sorcières n’est pas nécessairement souhaitable ni utile ! Un simple bilan afin d’éviter les erreurs (s’il y en a réellement eu, puisque ce virus était inconnu) s’il y avait un nouvel épisode de ce type… N’oubliant pas que s’il faut prévoir tous les «au cas où» il faudrait prévoir de doubler ou tripler la TVA et la CSG !
      Par contre, OUI, l’un des premiers éléments à prendre en compte serait, pas nécessairement de rapatrier toutes la production en France ou en Europe mais c’est, au minimum, d’avoir au moins deux sources sur des continents différents (pas seulement en Asie, il existe des pays à bas coup en Afrique ou en Amérique du sud) et aussi d’avoir en Europe un outil industriel reconfigurable afin en «période normale» de produire des trucs pointus et à forte valeur ajoutée mais adaptable pour une production de masse en dépannage (mais avec un coup un peu plus élevé)…

      • C’est simple: quand on n’a pas la production sur place, il faut remplacer par…..des stocks!

        • Faire le stock, c’est une chose, faut ensuite le gérer. Et là on s’aperçoit qu’avec le nombre de fonctionnaires dédié à cette tache, ils ne savaient ni s’ils en avaient, ni où, ni s’ils étaient bons… Je rappelle qu’ils n’ont toujours pas retrouvé les 6000 respirateurs de Bachelot.

  • « Et l’État a dit vouloir jouer la transparence totale. »

    Tout comme François Mitterrand avait annoncé qu’il souhaitait une totale transparence quand il a commencé à publier ses bulletins de santé à intervalles réguliers. Problème : on a su après coup qu’ils étaient faux.
    Je me méfie toujours quand quelqu’un, homme politique en particulier, en fait des tonnes sur la « transparence ». Cela signifie en général qu’il cherche à cacher quelque chose.

  • Plus je constate l’intelligence de nos élites depuis 30 ans, plus je suis heureux d’avoir boycotter les diplômes de l’Education National.
    Le cerveau des hommes de ce pays s’est cru en tout point supérieur à son âme et son Esprit.
    Quand Satan nous casse les couilles depuis 30 ans !

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