Fonctionnaires : plus utiles aux autres que les autres ?

Il y aurait les fonctionnaires utiles, et ceux qui font du chiffre d’affaires : une vision manichéenne bien française mais sans rapport avec la vie réelle.

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Fonctionnaires : plus utiles aux autres que les autres ?

Publié le 23 mai 2020
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Par Nathalie MP Meyer.

Étonnant et « émouvant » article, la semaine dernière, dans Les Échos Start, le site du quotidien Les Échos dédié aux jeunes qui entrent dans la vie active : dans sa rubrique « Travailler mieux », ce qui ne manque pas d’une certaine ironie qui s’ignore, le média lance l’idée que la crise du Coronavirus, en renforçant le rôle de l’État et des collectivités locales, pourrait redonner ses lettres de noblesse à l’ambition de devenir fonctionnaire.

Étonnant, parce qu’avec le recul sur la gestion de l’épidémie dont on dispose maintenant, on n’est pas franchement frappé par l’état de préparation et la réactivité avec lesquels les pouvoirs publics ont abordé la crise sanitaire.

On a plutôt le sentiment que les solutions en matière de masques, de gel hydroalcoolique, de respirateurs, de visières etc. sont d’abord venues d’initiatives privées petites ou grandes, même s’il s’est trouvé abondance d’esprits grincheux à droite et à gauche pour y trouver à redire.

Et « émouvant », parce que malgré les lourdeurs bureaucratiques, salariales et managériales dont la liste assortie de multiples exemples constitue quand même la moitié de l’article, les jeunes professionnels interrogés par le journaliste des Échos Start confient tous avoir choisi la voie de la fonction publique « pour se rendre utiles ».

On comprend donc que pour eux, l’autre grande forme de travail, à savoir la marchande, c’est-à-dire celle du chiffre d’affaires et du profit, ne permet pas de se rendre utile aux autres et à la société en général.

Pour le dire dans les mots d’Axel, l’un des jeunes en question :

Je n’avais plus envie de me lever chaque matin en me disant « allons faire augmenter un chiffre d’affaires ».

Il n’y a évidemment aucun mal à préférer travailler dans la fonction publique et il n’y a évidemment aucun mal à ne pas se sentir fait pour la vente et le commercial, surtout si l’on n’aime pas le produit que l’on doit vendre, comme cela semble avoir été le cas pour Axel.

Mais la formulation du « se lever chaque matin » qui entretient un rapport direct avec le sens qu’on souhaite donner à sa vie laisse poindre une forme de dénigrement moral des activités marchandes qui tombe assez mal quand on sait à quel point la fonction publique est loin d’être ce havre de désintéressement et de dévouement exemplaires fantasmé par l’esprit étatique français.

Si la conscience professionnelle existe et peut pousser parfois à l’excellence, l’absence de mise en concurrence, l’extension bureaucratique permanente ainsi que la sécurité de l’emploi à vie ne sont guère de nature à stimuler l’ardeur au travail :

Effectifs pléthoriques comparativement à nos voisins (5,64 millions d’agents en 2018), absentéisme élevé, laxisme dans les horaires de travail, appropriation des moyens de l’État au profit des petites affaires privées de certains agents, propension aux fiascos informatiques par centaines de millions d’euros, grand n’importe quoi dans la gestion des fonds européens, faible productivité et piètre qualité des services rendus – tout ceci est connu, documenté et mille fois dénoncé dans de multiples rapports qui s’empilent à la Cour des comptes ou au Sénat.

Tout ceci est connu mais ne compte pas. L’esprit étatique aime d’autant plus à s’octroyer une supériorité morale et une palette infinie d’intentions distinguées en faveur du bien commun et de la justice sociale qu’elles lui permettent de mettre ses politiques à l’abri de toute critique, quels que soient les résultats, puisque finalement, de façon assez pratique pour les hommes de gouvernement, c’est l’intention qui compte.

Une intention naturellement généreuse du côté de l’État qui a été incapable de gérer convenablement un stock stratégique de masques alors que c’était de sa responsabilité en tant que détenteur du monopole de la santé et de la Sécurité sociale ; et une intention naturellement sombre et intéressée du côté des groupes privés de la grande distribution qui se sont mis en état de fournir des masques en abondance à leurs clients dès qu’ils en ont eu l’autorisation.

Or comme le remarquaient déjà Montesquieu en 1748, Turgot en 1759 ou Adam Smith en 1776, non seulement l’intérêt particulier agit en faveur de l’intérêt général, mais il agit mieux que toute intervention étatique – l’affaire des masques en est une illustration aussi récente qu’évidente :

« Il se trouve que chacun va au bien commun, croyant aller à ses intérêts particuliers. » (Montesquieu, De l’esprit des Lois)

« L’intérêt particulier abandonné à lui-même produira toujours plus sûrement le bien général que les opérations du gouvernement. » (Turgot)

« Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, (l’homme) travaille souvent d’une manière bien plus efficace pour l’intérêt de la société, que s’il avait réellement pour but d’y travailler. » (Adam Smith, Richesse des nations, Livre 4, chapitre 2)

On ne demande pas à nos fournisseurs d’avoir de bonnes intentions à notre égard. On leur demande d’avoir des résultats, c’est-à-dire de nous fournir des produits et des services d’une qualité telle que nous serons d’accord pour les acheter à un certain prix qui les satisfera également. Adam Smith à nouveau :

Ce n’est pas de la bienveillance du boucher, du brasseur ou du boulanger que nous attendons notre dîner, mais de l’attention qu’ils accordent à leur propre intérêt. (Richesse des nations, Livre 1, Chap. 2)

L’intérêt du boucher ou du boulanger, c’est de vendre le plus de viande ou de pain possible au prix le plus élevé possible compte tenu de la concurrence, donc de donner le plus de satisfaction possible à leurs clients : aller chercher les meilleurs troupeaux, les meilleures farines, etc.

Voilà comment l’intérêt des premiers s’aligne parfaitement sur l’intérêt des seconds et voilà pourquoi la recherche du chiffre d’affaires (et du profit, qui est l’indice d’une bonne utilisation des ressources par l’entrepreneur) n’est pas l’horreur économique décrite par les étatistes mais l’indice qu’on a été utile à ses clients.

Il se trouve que l’hebdomadaire LSA (Libre Service Actualité) daté d’hier 21 mai 2020 donnait la parole à 18 salariés d’entreprises du secteur de l’agro-alimentaire telles que Bel (fromagerie), Fleury Michon (charcuterie) ou encore Roc’hélou (biscuiterie) pour recueillir le témoignage de ceux qui « font tourner les usines » qui ont approvisionné les Français pendant le confinement anti Covid-19.

Des salariés seraient certainement bien surpris d’apprendre qu’ils ne se rendent pas assez utiles, car tous expliquent comment leur structure déjà très sensibilisée aux questions d’hygiène en temps normal a rapidement mis en place les gestes barrière et a adapté sa production et sa logistique. Par exemple :

Travailler dans l’industrie agro-alimentaire dans une période aussi complexe est un défi permanent, mais c’est aussi une expérience humaine et professionnelle très forte. Dès le premier jour de la crise, mon métier, la supply chain (logistique d’approvisionnement), a été l’un des maillons essentiels aux côté des usines, cela a été notre moteur et nous en sommes fiers. (Maria José Tabar, directrice Supply Chain, Bel France)

On a coutume d’admirer les médecins, les infirmiers, les professeurs. Les deux premiers sauvent des vies, les seconds font accéder les enfants au savoir, c’est évidemment admirable. Les politiciens et les fonctionnaires disent qu’ils se dévouent au bien commun dans l’optique de faire du monde a better place. Tout aussi admirable (mais non dénué d’une certaine forme d’autoritarisme – autre sujet).

Mais médecins, professeurs, politiciens vivent-ils seulement du bonheur de la mission accomplie et d’eau fraîche ? Eux aussi doivent manger, se vêtir, se loger, se déplacer. Eux aussi partent en vacances, vont au spectacle et font du sport. Eux aussi utilisent un ordinateur ou un téléphone portable. En réalité, dans une économie d’échange, chacun dans son domaine et à son niveau contribue à se rendre utile aux autres.

L’idée qu’il y aurait ceux qui se rendent utiles (fonction publique) et ceux qui font du chiffre d’affaires (secteur marchand) relève d’une vision manichéenne très en vogue en France mais sans rapport avec la vie réelle.

Du reste, d’où viendraient les impôts qui paient les fonctionnaires et leurs ambitieux projets solidaires et sociaux s’il n’y avait pas quelque part quelqu’un qui produisait du chiffre d’affaires, c’est-à-dire qui contribuait à la création de richesse résultant de l’échange de biens et services entre personnes libres de leurs choix économiques ?

On peut détester l’idée d’avoir à courir après le chiffre d’affaires et vouloir un métier qui permettra d’y échapper, mais on ne peut passer sous silence le fait que tout, absolument tout ce qui assure notre vie sociale et économique, est payé au départ par le chiffre d’affaires des activités marchandes.

On ne peut passer sous silence que ce sont les hommes et les femmes du chiffre d’affaires qui créent de la richesse tandis que l’État français, secondé par sa police et la force de lois fiscales et sociales spécialement taillées pour satisfaire sa voracité sans limite, se contente d’en accaparer sans risque une part chaque année plus importante – 46 % du PIB en 2018, un record mondial – pour se rendre « utile » aux autres.

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  • « quelqu’un qui produisait du chiffre d’affaires » : faire du chiffre d’affaires sans profit n’est pas vraiment utile, sauf à maintenir quelque temps les rémunérations du personnel employé. Seule la réalisation de profit – ce mot honni des Français – peut garantir de manière pérenne le paiement des salaires, des taxes et des dividendes réinvestibles et taxés

    • vous remarquez se lever le matin pour « augmenter » le chiffre d’affaire..alors que ce qui stresse est plutôt de rester compétitif est implement continuer à faire un chiffre d’affaire suffisant pour vivre selon ses souhaits..

    • Pour être précis, la création de richesse d’une économie correspond à la valeur ajoutée du secteur marchand. Les impôts, les taxes, contributions, cotisations, amendes, droits, accises, etc. sont forcément prélevés à un moment ou un autre dans la valeur ajoutée marchande. Il est illusoire de comparer les prélèvements au PIB, ce dernier comportant une prétendue VA non-marchande, alors que le secteur non-marchand est financé par les prélèvements obligatoires. Et encore, pour être complet, il faudrait déduire de la VA marchande des monopoles et quasi-monopoles type la Poste, EDF, SNCF, RATP, Française des jeux, qui ne répondent pas à la définition de la création de richesse, à savoir l’échange volontaire.

      Aujourd’hui en France, l’Etat prélève 70% de la VA marchande, d’une manière ou d’une autre, directement ou indirectement. Ces prélèvements sont au maximum de ce que l’économie peut tolérer. S’ils augmentent encore, l’économie ne pourra plus fonctionner. Les GJ et les autres n’auront plus de raison d’aller travailler, les taxes qu’ils doivent financer saturant leurs revenus. Il est même possible qu’on ait déjà dépassé la limite du supportable, le pays ne parvenant plus à dégager la moindre croissance significative depuis plusieurs années de rang, jusqu’à entrer en récession au dernier trimestre 2019. Arrivé à la limite de la spoliation, le pays n’en peut plus.

      La conséquence évidente est que le pays n’a déjà plus les moyens de rembourser sa dette si cette dernière augmente encore. Ce que la crise actuelle met en évidence, c’est que sans l’interventionnisme monétaire de la BCE, l’Etat obèse franchouillard est en faillite, en fin de vie.

      Autrement dit, l’Etat a déjà perdu toute souveraineté et ne dépend plus que du bon vouloir de ses créanciers. Le Covid, c’est le coup de grâce.

    • pourquoi utiliser « profit » qui est le terme anglo-saxon pour « bénéfice » ? En français, profit a une connotation péjorative, c’est un bénéfice acquis par des moyens malhonnêtes. L’utilisation de ce mot qui remplace presque partout « bénéfice » met dans l’esprit du public que tout bénéfice est un mal en soi. Assez de marxisme !

      • Profit : gain réalisé sur une opération ou dans l’exercice d’une activité ( petit Larousse ) Ce n’est que chez certains cégétistes que profit a une connotation négative.

        En anglais des affaires, bénéfices = earnings

  • Et depuis que la politique est conduite par une majorité de fonctionnaires sortant de l’ENA et persuadés, comme leur enseignement leur en a donné la conviction, qu’ils étaient l’élite intellectuelle et managériale de la nation, ça n’a pas arrangé les choses.

    • Cela n’a pas arrangé les choses, c’est certain ! On peut rajouter aussi notre cher régime présidentiel et ses évolutions, d’un homme idéal au-dessus des partis qui incarne en chair et en os l’Etat (une sorte d’empereur).
      Pour moi ce n’est que le prolongement, comme ce fut le cas pour la Chine impériale et son mandarinat, du fait d’une unification centralisée (et donc un peu forcé) d’un espace géographique, l’hexagone. Dans une Europe pacifiée et intégrée, dans laquelle vous n’avez plus de réels ennemis à votre porte, l’ennemi devient intérieur, les métiers marchands, méprisés par la caste d’intellos qui recherche le prestige social auprès de l’Etat central et sa cour politique.
      Vous voulez que ça change, alors donnez plus d’autonomie à la France périphérique. 😉

  • le seul argument contre le profit serait le profit « excessif » en cas de crise mettant en jeu la santé ou la vie des gens…les fameux masques à 10 euros..ou le gel hydroalcoolique à 20 euros, ou le médicament inaccessible à une famille pauvre pour soigner son gosse vous comprenez ça favorise les plus riches… sauf que les solutions pour y remédier ont de plus funestes consequences..
    l’alternative est la requisition la distribution et bien sur le gaspillage de ressources pour assurer la régulation du truc..

    la police partout ..et c’est assez amusant parce qu’en général les gens qui promeuvent les solutions collectivistes disent hair la police..

    • « c’est assez amusant parce qu’en général les gens qui promeuvent les solutions collectivistes disent haïr la police »

      Ceci découle de la « gestion » collectiviste d’une société. Il est bien plus facile de contrôler une poignée de grandes entreprises qu’une flopée de petites structures indépendantes. Et on en arrive à un capitalisme de connivence dans lequel la frontière entre l’Etat et ces grandes entreprises devient floue. Il est normal que les policiers soient détestés quand ils servent de fait une caste dirigeante qui englobent grands patrons et hommes de l’Etat.
      On ne peut pas donner tort aux gauchistes radicaux sur ce point. Evidemment, on n’a jamais vu de régime collectiviste fonctionner sans police mais ces braves gauchistes ne sont pas à une contradiction près.

    • « serait le profit « excessif »  »
      Et qui va choisir le position du curseur? Selon quels critères?
      D’autant que dans l’exemple que vous citez (gel et masques), c’est surtout l’incurie de l’Etat qui a été en grande partie à l’origine de la flambée des prix. Flambée qui aurait été moins importante et serait vite retombée si l’Etat n’avait pas mis ses gros doigts dans le marché soit-disant pour palier à ses « défauts »!

    • La notion même de « profit « excessif » est une erreur en soi, si les conditions de réalisation de ce profit sont loyales, il n’y a pas de profit excessif.
      On comprends bien que ce profit imaginaire est réalisé dans une situation de fort déséquilibre entre l’offre et la demande, mais c’est le résultat de la loi de l’offre et la demande…

      • je suis d’accord le profit excessif ne signifie rien de précis, mais c’est pour ça que l’idée marche bien..

        • Vous avez raison.
          C’est une formulation qui permet à tous les envieux et frustrés d’y trouver leur compte.

    • Sur le « profit excessif », voir Ludwig von Mises :
      Dans un marché libre, aucun profit n’est « excessif » !
      https://www.contrepoints.org/2017/01/22/278541-marche-libre-profit-nest-excessif

  • L’irresponsabilité totale de fonctionnaires nommés à vie a conduit à un laxisme épouvantable dans leur gestion, d’autant qu’ils utilisent les prérogatives de la puissance publique à leur profit en prélevant la plupart de la richesse nationale pour s’agiter dans tous les sens sans résultat véritable. Il faut changer le statut de la fonction publique d’état et locale, limiter le champ d’action de l’administration à son rôle régalien et libérer les transferts publics/privé.

    • il n’y a pas que çà hélas!
      On a l’habitude de vilipender la prolifération délirante de notre bureaucratie, mais on ne regarde pas suffisamment ce que çà impose comme activité dans les entreprises.
      Parce qu’il en faut du monde pour répondre aux sollicitations de nos gratte papiers, aux cinéma permanent des arcanes syndicales (CE, CHSCT, délégués syndicaux etc..)
      Donc la bureaucratie se développe aussi dans les entreprises pour répondre a la bureaucratie extérieure qui la sollicite de plus en plus.et je ne parle pas des normes ils en pondent une par jour
      Çà en fait des coûts à ajouter aux prix de vente !!

      • Vous avez raison mais je me demande si la bureaucratisation n’est pas corrélée à la taille de l’organisation, toute organisation tendant à devenir une administration quand elle grandit.

        • @ Synge
          Tout à fait et cela se termine en soviétologues-capitalisme.

          • sovieto-capitalisme (c’est pénible ces programmes qui écrivent autre chose que ce que nous écrivons!)

            • Lol, je ne voyais pas si loin. Par contre je connais des entreprises qui sont devenues des bureaucraties en grossissant. On y voit les procédures s’empiler et les administratifs prendre le pouvoir. Les revenus se déconnectent de la réalité et on n’y a plus un emploi mais une « situation », quand le salaire ne s’apparente pas purement et simplement à une rente, comme au bon vieux temps du roi Louis XVI. Au hasard, les banques.

              • exact ,notamment pour les entreprises qui ont l’etat comme client unique

                • Ou qui sont en situation de prééminence par connivence avec l’Etat.

                  Leur situation devient critique lorsque la concurrence déborde les barrières et finit par faire irruption dans leur champ d’activité.

  • enlever le statut d’emploi à vie des fonctionnaires , renouvellement et maintenance du dit emploi au mérite et à l’utilité ; il y aurait moins de gens au portillon pour devenir fonctionnaire …..mais moins d’électeurs potentiels pour ceux qui s’accrochent au pouvoir  » quoiqu’il en coûte  » …..donc infaisable en France…..

    • parce que dans le privé les gens gardent leur emploi grâce au mérite et à l’utilité? bah on a pas dû fréquenter les mêmes entreprises privées alors..dans le privé les RH sont des cons qui privilégient le copinage et les diplômes à l’expérience acquise , rien de joyeux ou de mieux..

  • cas d’école le vilain korian qui fait du « profit’ avec les vieux..

    on s’assoit deux minute ..un monde parfait serait un monde sans profit ce qui implique un monde ou donc personne n’échangerait.. tu ne pourrais m^me pas aider une personne puisque’alors il en tirerait un profit!!! tu ne peux échanger une pomme que contre une pomme… tu DOIS vivre en autarcie…et encore n’est il pas douteux de planter une pomme de terre pour en récolter 10? est ce un profit..

    absurdité totale donc… mais détail..

  • « le libéralisme et d’expliquer en quoi il constituerait une réponse adaptée aux problèmes actuels de la France aussi bien sur le plan des libertés individuelles que sur celui de la prospérité économique générale. »

    Constituerait : un conditionnel. On essaie de nous vendre le libéralisme comme le sirop typhon, la panacée pouvant résoudre tous les problèmes. Dans les plus hautes sphères, les décideurs ayant pour objectif premier de faire fructifier leur capital et de tirer un maximum de bénéfices de leurs investissements, on les retrouvent à Davos ou ailleurs, on se côtoient, on s’échangent, on a des objectifs communs, les politiques se mêlent aux grands patrons, on se tutoient, on n’a parfois (souvent ?) des actions chez les uns ou les autres (donc des intérêts financiers à la prospérité des entreprises qui prospèreront d’autant plus sous un régime libéral d’après ce que nous lisons), alors pourquoi le libéralisme n’arrive pas à s’imposer ? Où sont les freins, les réticences ? Pourquoi les politiques vont à l’encontre des intérêts de leurs amis chefs d’entreprise en n’imposant pas ce libéralisme ?

    • Mais oui c’est vrai ça PEP pourquoi quelqu’un qui vit en parasite du travail d’autrui y renoncerait d’un seul coup ?hein pourquoi ??

    • Déjà parce que le libéralisme ne s’impose pas, à mon sens.
      Ensuite, ceux qui vous disent que le libéralisme nous mènera vers un monde de miel avec des rivières de lait sont TRÈS rares. Pour ma part, je recherche juste un moyen de vivre en société qui soit le moins pire possible.

      Je pense que la force du libéralisme est qu’il se base sur une vision empirique de l’action humaine pour définir une base légale simple: la primauté de l’individu, libre et responsable. Comme le dit souvent Charles Gave, le libéralisme est une philosophie juridique et non qu’économique.

      Ce que vous dénoncez dans votre commentaire, c’est le capitalisme de connivence/de copinage, qui n’a rien à voir avec le libéralisme.
      En effet,, le droit devant être égal pour tous, les subventions/avantages/monopoles légal accordés à certaines entreprises sont un exemple de bafouement de l’égalité de tous devant la loi.

      Enfin, je pense que les freins sont nombreux:
      – culturel: beaucoup de français aiment le plaisir de voir l’Etat s’occuper de tout, mais personne n’aiment en payer le prix.
      – politique: la logique qui part de l’État vers les strates en dessous jusqu’au citoyen est partagée par une majorité de politiciens. Sachant qu’il défendent bec et ongle l’argument de « l’exception culturelle française » pour ne pas réformer.
      – institutionnel: la bureaucratie verrouillant tout, le manque de souveraineté des citoyens, privés de démocratie directe (les référendums sont très durs à mettre en place).

      Bref, c’est pas gagné, mais à force, on peut peut-être y arriver un jour. Il y a un mouvement que je suis de très prêt qui va dans ce sens: https://ml2d.fr

      • ben oui …le libéralisme ne cherche pas à s’imposer;.. ce sont les autres qui proposent des solutions liberticides.. or la liberté individuelle constitue la fondation des sociétés occidentales..

        les libéraux font juste la remarques qu’inexorablement les « solutionneurs » étatistes ne solutionnent que des faux problèmes comme les inégalités.. en créant de vrais problèmes au prix d’injustices ..

        • En reprenant cette idée de façon élargie, les étatistes s’emparent de tout ce qui peut poser problème à un groupe de personnes pour en faire une base d’activisme.

  • Bien sûr qu’on a trop de fonctionnaires, mais c’est « indispensable ». Quand on a enlevé un bon lot de parasites (normal quand on a la garantie de l’emploi à vie, l’impunité assurée et des syndicats dont la première des vertus est la démagogie), il reste bon nombre de fonctionnaires compétents et efficaces, et il les faut pour gérer les plus de 100 000 lois et décrets qui nous régissent (près de 300 000 si on ajoute les circulaires d’application). On en crève ….
    Il semblerait que nos hauts fonctionnaires se comportent avec nous comme le font certains enseignants de maternelle: J’ ai la Vérité, bande de petits morveux, et je vais vous l’imposer, de gré ou de force (exemple typique, mais pas le seul: le 80 km/h).
    Et après, on s’ étonne d’avoir des gilets jaunes…..

    • Les GJ (comme les bonnets rouges) sont pour plus d’Etat et donc plus de fonctionnaires. Ils braillent pour avoir une plus grosse part du butin.

    • le souci dans la fonction publique c’est qu’il y a trop de décisionnaires payés très chers et qui ne servent à rien..et aussi beaucoup d’exécutants qui profitent du système pour glander ..après il y’ en a des biens mais en trop petite quantité.

  • Boum dans ta face
    Belle conclusion bravo Nathalie

  • pauvre Axel… Cela va être dur la vie.

  • Bravo Nathalie : simple et lumineux.
    Le principal problème en France, qui est que de nombreux Français détestent le profit sans se douter que c’est lui qui leur apporte ce qu’ils consomment, ce principal problème, donc, provient de l’enseignement prodigué à l’école publique. Je crois que c’est ce que nous devrions essayer de faire modifier. Lisez les livres de classe consacrés à l’enseignement de l’économie : c’est très instructif.

    • ils ont raison de détester le profit qu’i résulte de la connivence…sauf que leur solution est plus de connivence…

      sinon beaucoup ne comprennent pas que quand ils achètent un beef steak il font AUSSI un profit..

      • Et qu’un salaire est le profit d’un travail.

        • A mon sens le salaire n’est ni un profit ni un bénéfice, c’est la contrepartie d’une perte (de temps, de sueur, de loisir …) consentie pour assurer son existence.
          D’autant plus que la valeur du travail fourni, telle qu’estimée par l’employeur, est largement amputée par l’Etat qui se goinfre outrageusement au passage.

  • malheureusement encore beaucoup de clichés et d’erreurs sur les fonctionnaires et la fonction publique.Vous trouverez ici un correctif

    https://sagesseliberale.home.blog/2016/03/19/pour-en-finir-avec-les-mensonges-sur-les-fonctionnaires/

    • bof… je résume l’article , les fonctionnaires ont plus mal lotis que le privé ..pas si nombreux etc…
      et donc..mon commentaire..les fonctionnaires devraient demander la disparition leur statut..

      • un ami me confiait que dans son hôpital périphérique (19340 habitants dans l’bourg), un unique directeur sévissait quand il est arrivé voilà vingt ans : ils sont aujourd’hui sept, voitures et appartements de fonction… quant aux réussites de la bureaucratie hospitalière, on a pu juger récemment…

    • Puisqu’ils ont passé les concours et qu’ils sont donc si bon, qu’ils aient donc dans le privé ou ils pourront s’accomplir.
      J’ai tout bon?

    • Les données établies dans cet article de 2016 sont mal étayées ou orientées, s’il est par exemple possible de « licencier » un fonctionnaire, tout le monde sait que cela n’arrive qu’exceptionnellement (par exemple, dans l' »Éducation Nationale, un prof titulaire devra être reconnu malade mental pour cela).
      Ensuite, les données du nombre de fonctionnaires sont erronées pour l’Angleterre, pays comparable à la France. Prendre le nombre total comme seul indice est oublier que la répartition de ces fonctionnaires est aussi importante : ainsi des administratifs (les non opérationnels) qui commencent à pulluler dans différentes administrations (Santé, Enseignement, etc.) Ainsi aussi du coût de récupération de l’impôt en France, ou bien du cout de répartition d’un euro de sécurité sociale… Ou enfin, que penser du nombre insuffisant de places en prison, de leur encadrement pauvre ?
      Enfin, l’absentéisme excusé est l’absentéisme féminin, c’est une excuse « genrée », non ? (et lorsque le cadre d’absentéisme est contraignant comme pour l’enseignement, cet absentéisme diminue alors assez fortement).

      • le pb c’est la progression de carrière automatique

      • Bel exemple de licenciement : Agnes Saal !
        « À la suite de sa démission, elle retrouve un poste au ministère de la Culture, où elle est chargée de mission sur les questions de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences9,10. Marylise Lebranchu, ministre de la Fonction publique, dit comprendre toutes les réactions liées au nouvel emploi d’Agnès Saal, mais explique que les fonctionnaires ne peuvent pas être révoqués du jour au lendemain par un ministre pour des raisons politiques ».

        Fin août 2018, elle est nommée haut fonctionnaire à l’égalité, à la diversité et à la prévention des discriminations, auprès du secrétaire général du ministère de la Culture »

    • @Sagesse Libérale
      Bonsoir
      « Vous trouverez ici un correctif »
      Et hop ! Encore une dose de « supérieur » !

    • @Sagesse Libérale
      De votre « correctif »
      « Le secteur public offre des salaires un peu plus élevés que dans le privé seulement pour les catégories qui ont les plus faibles salaires. On peut trouver cela anormal ou comme moi penser que c’est parce que le secteur privé ne rémunère pas assez ces salariés qui ont les plus faibles salaires. »
      Le taux horaire est celui du SMIC. Il est obligatoire. Aucune entreprise n’est sensée payer en dessous du SMIC horaire.
      Le secteur privé est taxé à 60% en moyenne sur le chiffre d’affaire. Les 40% restants servent à payer les fournisseurs, les salaires, les crédit/loyer et autres charges.
      Les buletins de salaire montrent l’amputation de 42% de nos salaires au SMIC. Ce taux augmente suivant la qualification, et dès qu’on touche plus du SMIC. Je suis à 60% du SMIC, et mon salaire d’employé précaire de l’Etat est amputé de 42%. Mon taux horaire est celui du SMIC.
      Cette année, un smicard, public ou privé, perdra 11.000€ dont il ne verra jamais la couleur. D’après des ministres, des élus, ces 11.000€ servent à payer des profs, des écoles, des infirmiers diplômés d’Etat, des médecins, des aide-soignants, des hôpitaux, des routes, etc… On a bien vu.

      Quand vous comparez les jours d’absence pour maladie, vous oubliez d’expliquer que les employés du secteur privé ont moins de RTT que dans le public.

      Quand on parle d’ « emploi à vie » c’est parce que pour qu’un fonctionnaire soit viré, il faut qu’il ait commis une faute grave et lourde. (Les policiers ayant permis à A. Bénalla et V. Crase de malmener des citoyens ont-ils été inquiétés ? Ceux ayant défiguré des citoyens manifestants l’ont-ils été ?)
      Vu que vous avez les lois, je vous propose de nous donner le nombre de fonctionnaires ayant subi « le licenciement pour insuffisance professionnelle (art. 88 de la loi du 9 Janvier 1984, art. 70 de la loi du 11 Janvier 1984, art. 93 de la loi du 26 Janvier 1984) ».

      « Il serait bon que nos hommes politiques de droite (traditionnelle ou socialiste) soient au courant des lois. On les paie tout de même suffisamment. »
      Je suis tout à fait d’accord avec ces phrases. J’y ajouterais TOUS les hommes et les femmes politiques, au gouvernement et au Parlement, surtout quand l’une d’elles est ministre de la Justice.
      Pourraient-ils seulement faire un audit à la loi près de toutes les lois qui composent la Loi française, compilées dans les 70 Codes officiels ? Je ne crois pas.

  • J’avais posté un petit point sur le nombre de fonctionnaires chez les voisins allemands, histoire de relativiser les choses :
    Petite précision pour la grève des fonctionnaires allemands : « sur les 4,7 millions d’employés des services publics allemands, les fonctionnaires sont minoritaires : moins de deux millions de personnes pour quasiment trois millions d’employés avec un contrat de statut privé. Et ces derniers ont donc le droit de grève. »
    C’est pas pareil :-). »
    N’ayant pas de connaissance profonde de l’administration française, car ayant la chance d’être Belge, je n’ai que des ouï-dires de plusieurs amis.

  • Il y a fonctionnaire et fonctionnaire.
    Depuis que les administratifs ont pris le pas sur les techniques (Sciences Po, ENA contre X Mines, Ponts…), la situation s’est dégradée.
    Par ailleurs la malhonnêteté des syndicats lorsque l’on parle d’en baisser le nombre est vertigineuse:
    Mettre en avant les infirmières, pompiers, policiers,….. alors qu’il s’agit de ne pas remplacer des bureaucrates couteux et obsolètes, est un déni.
    Enfin, lorsque l’on connait ceux qui passent le concours et leurs motivations: Peu importe l’intérêt de la tache pourvu qu’il y ait l’avancement à l’ancienneté et les meilleurs primes et surtout de ne jamais avoir à travailler dans le privé même avec des responsabilités et de meilleurs revenus.
    Résultat: les candidats aux concours A se replieront sur les concours B quitte à être sous-employés, en faussant la chaine et en privant en bout de course les moins diplômés de toute chance de devenir fonctionnaires!

  • La discrimination est la pire des ignominies ici-bas. Je considère chacun comme un bisounours respectable et juger en fonction de l’origine, de l’orientation de la verge et du compas, du tour de taille, de l’acciiint ou de la couleur du vélo est IGNOBLE. J’applique ce principe moral à chacun, enfin, à « tous ceux et toutes celles » qui le méritent parce que les « gens » du privé, les patrons, les riches, les climato- sceptiques, c’est quand même différent, non ? Certains humains, comme les éminents chercheurs se prononçant contre l’hypothèse du réchauffement anthropique, ont même disparu. Rayés, évaporés, anéantis… Ils n’existent pas car l’unanimité règne sur la communauté scientifique. caricature ? Je ne sais même pas… Allez, vers l’unanimité et au delà, petits moutons… bèèèèèèè

    • un fonctionnaire, que vous l’acceptiez ou non, dispose de privilèges et sa valeur outrepasse celle de l’avide du privé, qui au demeurant ne vaut pas grand chose. regardez comme les ARS ont exclus les praticiens libéraux des soins, préférant transférer en train des patients fragiles et intubés devant reposer en décubitus ventral. mépris ? le mot est un peu en deçà…

  • Les rares fonctionnaires que je rencontre et me rendent service.. Tiennent un balais dans la main, qui sont les autres ?

  • Dans le secteur marchand, je distingue trois catégories : ceux dont le chiffre d’affaires se fait tout seul parce qu’ils ont une réelle utilité, ceux qui peuvent susciter un désir d’achat parce qu’ils sont créatifs et ceux qui relèvent de l’arnaque. Une personne éduquée et qualifiée trouve sa place dans l’une des deux premières catégories. La troisième catégorie est la poubelle de ceux qui n’ont reçu qu’une formation médiocre. Et comme ils n’ont rien de valable à vendre à personne, il faut qu’ils fourguent à autrui des trucs dont ils savent très bien qu’ils vont finir très vite à la décharge ou des services gaspilleurs de temps et d’argent. C’est un drame d’être médiocre car cela rend en plus malhonnête et donc honteux de ce que l’on fait et de ce que l’on est.

    Une porte de sortie c’est de faire dans la fonction publique et ce qui gravite autour (para-public, charity business, humanitaire) pour se mettre au service de ceux qui ont exactement le même problème. Du coup la fonction publique au sens large voit ses effectifs grossir de tous ceux qui n’ont d’autre utilité que d’être des consommateurs pour un secteur marchand de première nécessité. Dans ces conditions, autant leur donner un revenu universel et les payer à ne rien faire. L’oisiveté n’est pas mère de tous les vices mais de toutes les découvertes et de tous les savoirs. Avec internet les savoirs peuvent être partagés et multipliés. Je suggère que les concours de la fonction publique ouvrent le droit à ne carrément rien faire, à être libre d’apprendre et de vendre librement ses compétences et ses productions éventuelles pour acquérir des revenus supplémentaires sur le secteur marchand. Les seuls fonctionnaires restant s’occuperaient du régalien et le travail du secteur marchand ne serait plus empêché par une bureaucratie qui n’en finit pas d’inventer des procédures paralysantes pour se rendre soit disant utile. Au point où nous en sommes, ce serait à tenter. Mais j’insiste, le droit à ne rien faire ne serait pas donné mais gagné sur concours.

    • @virgin l oisiveté ne sera pas la mère de tous les vices pour les bosseurs. Ceux dont vous parlez ne le sont justement pas et donc pour eux l oisiveté sera la mère de tous les vices …..et ce que vous décrivez de la fp est ce qui se passe : bcp cumulent avec un job de le privé (ex les profs,) et les concours de fonx sont pour certains le droit à ne rien faire ….

  • Il nous faut un gouvernement de chefs d’entreprises qui ont démontré leurs capacités à diriger et à agir pour le bien de leurs entreprises et qui seraient mieux qualifiés pour gouverner la France. Arrêtons d’élire des menteurs sans autre ambition que la leur.

  • Cet article tombe bien. On a beaucoup parlé du personnel soignant et de leurs conditions de travail, de leur dévouement, de la surcharge de travail, de leur rémunération .
    Et les autres ? Beaucoup auraient bien voulu continuer à travailler ou à donner du travail à leurs salariés.
    Combien d’indépendants, de patrons ont vécu un cauchemar pour cause d’inactivité forcée, et ce, dans tous les domaines d’activité ?
    Combien vont perdre leur emploi ou leur entreprise dans les prochains mois ?

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