L’OMS présente la Suède comme un modèle

L’OMS a félicité la Suède comme un « modèle » potentiel pour lutter contre le virus Covid-19 qui déferle sur les nations du monde.

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L’OMS présente la Suède comme un modèle

Publié le 20 mai 2020
- A +

Par Jon Miltimore.
Un article de la Foundation For Economic Education

Selon un officiel de l’OMS la politique de responsabilité individuelle de la Suède est « un modèle » pour le reste du monde.

Pour le docteur Mike Ryan, expert en chef de l’OMS pour les situations d’urgence, la politique de distanciation sociale de la Suède est souvent mal comprise par le public.

La Suède comme modèle

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a félicité la Suède comme un « modèle » potentiel pour lutter contre le virus Covid-19 qui déferle sur les nations du monde.

Face à la pandémie, contrairement à la plupart des autres nations, la Suède a évité la réaction brutale qui a provoqué des arrêts massifs de l’économie et un énorme chômage. Les bars, les restaurants, les bibliothèques, les piscines publiques et la plupart des écoles sont restés ouverts dans ce pays de 10 millions d’habitants, ce qui a attiré les foudres des critiques qui doutaient de l’approche laissez-faire de l’État.

Pourtant, mercredi, l’expert en chef de l’OMS pour les situations d’urgence a déclaré que la politique de distanciation sociale de la Suède est souvent mal comprise.

« Je pense que certains ont l’impression que la Suède n’a pas pris de mesure de contrôle et a simplement permis à la maladie de se répandre »déclaré le docteur Mike Ryan à des journalistes.  « Il n’y a rien de plus éloigné de la vérité ».

La stratégie de la Suède

Ryan a dit que la plus grande différence entre la Suède et la plupart des nations c’est que les Suédois encouragent la participation volontaire de leurs citoyens tout en concentrant les ressources de l’administration sur les populations à risques.

« Ce qu’ils ont fait de différent c’est qu’ils se sont largement appuyés sur la relation avec leurs citoyens et la capacité et la bonne volonté des citoyens dans la mise en œuvre par eux-mêmes de la distanciation sociale et de la discipline […] Ce faisant ils ont mis en œuvre une politique publique au moyen de ce partenariat avec la population. »

Le mot-clef est partenariat. La Suède ne se contente pas de publier des décrets, d’infliger des amendes ou d’arrêter ceux qui désobéissent. Au lieu de ça, les dirigeants suédois cherchent à agir en coopération avec leurs citoyens. Ils leur donnent des informations et leur demandent de se comporter de manière responsable.

L’importance de la responsabilité individuelle

Comme l’a fait remarquer mon collègue Dan Sanchez la semaine dernière, cette approche a été autrefois une partie de la trame du système américain.

« Des mesures basées sur la responsabilité individuelle faisaient habituellement partie du modèle américain, aussi, et c’est codifié dans la Déclaration des droits. Pourtant nous avons développé une culture d’abandon réflexe de cette responsabilité et de ces droits à chaque fois que nous avons peur : des terroristes, des difficultés économiques, d’un virus. »

Beaucoup semblent croire que, d’une certaine manière, les actions volontaires sont moins efficaces que ce qu’impose l’administration, mais ce n’est tout simplement pas vrai. La coopération humaine et l’action volontaire sont des ingrédients essentiels pour une culture vibrante et prospère.

« Le trait saillant d’une société civilisée est la coopération, à laquelle nous devrions tous penser pendant les périodes comme celle que nous vivons. Le coronavirus définit notre vie collective à présent, mais la règle veut que ce soit la coopération qui définisse notre vie collective. Toujours. » écrivent l’économiste Ant Davies et le politologue James Harrigan. « Lorsque notre réaction réflexe à un problème immédiat est de contraindre, comme c’est souvent le cas, nous reléguons les solutions évidentes à l’arrière-plan. Et pourtant, les gens coopèrent. »

Une leçon que nous avons tout simplement oubliée

Alors que s’accroît la destruction de l’économie causée par notre dernière panique collective, nous voyons le prix à payer pour l’usage de la force autoritaire de l’État comme un moyen de parvenir à nos fins. Rien qu’aux USA, 30 millions de personnes se sont inscrites au chômage. La production et la distribution alimentaires sont perturbées ; des abattoirs ferment et du bétail est euthanasié. Les coûts, aux USA et dans le monde, seront graves.

La Suède, par contre, a évité une partie de la destruction de l’économie subie par d’autres nations, bien que le pays s’attende tout de même à une contraction du PIB et une augmentation du chômage. Mais surtout, la Suède fait fantastiquement mieux que ce qu’annonçaient les modèles de prévision de décès dus au COVID-19. Une étude récente a prévu que « la stratégie de santé publique actuelle de la Suède produira un pic d’utilisation des unités de soins intensifs au mois de mai qui dépasse plus de 40 fois la capacité pré-pandémie, avec une mortalité médiane à 96 000. »

Alors que le mois de mai commence, le bilan humain du Covid-19 en Suède dépasse à peine 2500 morts. Les hôpitaux ne sont pas surchargés. Entretemps, Anders Tegnell, épidémiologiste en chef de la Suède et architecte de ses mesures liées au Covid-19, déclare à USA Today que sa capitale approche de l’immunité de groupe.

« Nous pensons que 25 % des habitants de Stockholm ont été exposés au virus et pourraient être immunisés […] Une enquête récente dans un de nos hôpitaux à Stockholm a trouvé que 27 % des personnels y sont immunisés. Nous pourrions atteindre l’immunité de groupe à Stockholm dans quelques semaines ».

Les résultats de la Suède se passent de commentaires, ce qui est certainement la raison pour laquelle cette semaine l’OMS a fait la promotion de ce pays scandinave en tant que « modèle » pour le reste du monde alors que l’humanité aspire au retour à la normale. Ryan a confié aux journalistes :

« Je pense que, si nous devons retrouver un fonctionnement normal, la Suède représente un modèle si nous souhaitons revenir à une société sans confinement. »

Cela ne signifie pas que l’approche suédoise n’a ni prix à payer ni compromis. Cela n’existe pas. Bien que le nombre de morts par habitant de la Suède soit meilleur que celui de la plupart de ses voisins européens – dont la France, le Royaume-Uni, la Belgique, l’Italie, l’Espagne et les Pays-Bas – il est tout de même plus élevé que celui de ses voisins scandinaves, la Norvège et la Finlande. Il est même possible que la Suède atteigne les terribles prévisions de morbidité des modélisateurs, mais c’est bien peu probable.

Quel que soit l’avenir, le monde doit remercier la Suède. Les Suédois nous ont montré une meilleure voie. Ils nous ont rappelé que le véritable rôle de l’État est d’informer les personnes et d’œuvrer avec elles, de rechercher l’action volontaire et la coopération plutôt que de recourir à la force brute et aux décrets.

Plus important peut-être, la Suède nous a montré que les virus sont des problèmes médicaux et non pas politiques. Lorsqu’on commence à les considérer comme cela, tout le monde y perd.

Traduction Contrepoints

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  • surtout la suède a réussi a sortir du socialisme, ceci explique peut etre cela

  • En Suède, on a laissé les gens travailler, « (…) tout en concentrant les ressources de l’administration sur les populations à risques » …
    Mais chez nous ça s’appelle de la discrimination. Il vaut mieux ruiner tout le monde.

  • en France , on préfère racketter : limite des 100 km , 950 amendes infligées en une semaine ; nous sommes en liberté surveillée et matraqué au moindre faux pas ;

  • La Suède n’a pas choppé en plus le virus du confinement, un virus ça suffit !

  • Il me semble aussi que la densité de population et sa répartition géographique joue en faveur de la Suède.
    Attention, je suis totalement favorable à ma responsabilité individuelle, mais on sait tous très bien qu’il est impossible de savoir qui a contaminé qui. Les gens sans masque qui s’attroupent le long du canal Saint-Martin est un exemple de gens qui se foutent éperdument des règles minimales de bon sens.

    Ça n’enlève en rien mon souhait de se concentrer que sur les personnes à risques et de laisser tranquilles les autres.

    • Il ne faut pas exagérer l’importance de la densité de population.
      Par exemple, les 10 plus grandes villes de Suède regroupent environ 3 millions d’habitants, dont 915.000 pour la seule ville de Stockholm (source Wikipédia). Sachant en plus que ces chiffres ne tiennent pas compte des banlieues de ces villes (aire urbaine de Stockholm 2,13 millions de gens…) !
      Des pays à forte densité de population obtiennent des résultats exceptionnels sur le Covid : Corée du Sud, voire Allemagne…
      Les pays ayant eu une faible mortalité, du moins parmi les pays de l’hémisphère nord avec un hiver marqué, le doivent essentiellement à leur politique face à l’épidémie.

    • que des gens tombent malades si ils s’en foutent..où est le problème?
      ok saturer les services de santé..
      sinon vous avez des gens qui s’amusent à glisser sur des pentes verglacées en se pétant genoux et chevilles..les salauds..

      • Le problème n’est pas qu’ils tombent malades mais qu’ils contaminent les autres. Sinon je suis d’accord, ils font ce qu’ils veulent, se casser une jambe, attraper un virus, mais pas infecter les autres. Il me semble que c’est la base de la liberté/responsabilité.

        • et ça je ne comprends pas… que reprochez vous aux gens au bord du canal saint martin??? par quel miracle peuvent ils vous contaminer si vous n’y êtes pas vous même?..clairement vous leur reprochez « l’épidémie »..

          • C’est le principe de base d’une épidémie. Les gens s’entassent sans masque ni distanciation sociale, se contaminent, rentrent chez eux et contaminent leurs proches qui, à leur tour, contaminent d’autres personnes.

            Après je suis totalement favorables pour que ce soit aux personnes à risques de faire attention (voir leur proche à distance, mettre des masques, du gel…).

            Mais force est de constater que l’être humain n’est pas que rationnel, je vois tous les jours en clinique des gens avec des comportement à risque refuser d’endosser la responsabilité de problèmes (« c’est bon, je suis pas contaminé », « si je veux embrasser ma mère, je le ferai »).
            Bref, la faute aussi, je pense, à une infantilisation de la société par un État omniprésent et une culture de la responsabilité qui s’est peu à peu érodé.

  • Si la Suède est à l’honneur aujourd’hui, c’est qu’elle a su garder son sang-froid !
    Sans aller aussi loin, je voudrais juste témoigner de faits dans mon entourage ici dans le Haut Rhin, pourtant parmi les plus touchés:

    Ma belle fille qui travaille dans un labo d’analyses médicales suisse est, ainsi que toute son équipe, testée une fois par semaine depuis que les premiers cas ont été signalés (vous me direz ils sont à la source).
    Il a quelques semaines, un collaborateur a été testé positif et s’est mis en quarantaine à domicile, avec un peu de fièvre; il a repris le boulot depuis.
    Il est resté l’unique touché dans des bureaux ‘open space’.

    Mon fils a continué de bosser dans l’automobile à Bâle, sans mesures particulières, et jusqu’à présent il n’y a eu aucun cas dans ce grand garage de près de 30 personnes.
    (Pour rappel : aucun décès de moins de 50 ans dans les cantons de Baselstadt et Baselland.)

    Ma fille en France a du fermer son commerce sur ordre, et comme elle est très active, en a profité pour donner un coup de main dans une supérette du Haut Rhin.
    Depuis le début de la pandémie, aucun employé de la (grosse) supérette n’est tombé malade, et ils sont une tapée avec tous les corps de métiers nécessaires au fonctionnement ! (pas même les clients habituels)

    Avec une moyenne d’âge de 84 ans pour les personnes décédées, condamner le travail a été une erreur lourde de conséquences.

    Bon à la réflexion, condamner le travail a plutôt été la conséquence d’erreurs précédentes, ou comment masquer les manques quand on manque de masques (ou de lits)…

    • je ne pose pas le problème comme ça, il est à la base éminemment quantitatif et idéologique…

      il aurait une gravité de maladie, mesurée en nombre de morts qui qui justifierait le basculement d’une stratégie type grippe, rien à cirer, au mode panique total…

      pas de remise en question du principe de précaution.. mélange des genres, sanitaire/politique..

      la crise du covid 19 met en évidence qu’il ne peut y avoir de réponse adéquate face à une menace inconnue..
      et que il faut jeter au pus vite le principe de précaution à la trappe.. car il suppose justement que c’est possible..

  • « Alors que le mois de mai commence, le bilan humain du Covid-19 en Suède dépasse à peine 2500 morts. »
    Cela « m’amuse » toujours autant de voir les gens « raisonner » sur des chiffres bruts, sans les rapporter à la population (ne parlons même pas de les mettre en contexte avec le type de répartition de la population sur le territoire)…

    Suède : 371 morts / millions d’habitants, 7ème pire pays du monde. (j’exclue San Marin, non significatif), la France étant 6ème à 429, la Belgique première à 786. On peut disserter en ne regardant que ce haut de classement, et faire semblant d’oublier qu’il reste des dizaines de pays qui font mieux, nettement mieux… (Australie : 4 morts / million d’habitants…)

    • Il ne s’agit pas de comparer le nombre de décès, mais les résultats entre un pays au confinement total avec auto-autorisation PV à l’appui,
      et un pays qui a préféré demander à ses citoyens de se protéger à titre individuel, limitant les rassemblements à 50 et les visites en ehpad, sans fermer commerces et hôtellerie.

      Sous cet aspect je considère que le confinement total n’a pas été la panacée, puisque la Suède nous a soufflé une place…

      • Je vis dans un pays où un confinement total a été appliqué du 14 mars à il y a 2 semaines. Pas de débilité genre l’attestation, mais sorties limitées à 100 mètres du domicile, port de masque obligatoire (bah oui, ici, on en a eu dés le début), interdiction de tout rassemblement hors de la cellule familiale nucléaire, etc… Les magasins sont restés ouverts dans leur majorité (hors restaurant, cinémas, …) mais avec des règles strictes de distanciation sociale, de prise de température et de nombre de personnes max dans le magasin (et pose de marqueurs au sol tous les 2 mètres pour la file d’attente dehors)

        Bilan ? 32 décès / million d’habitant, en prenant en plus en compte qu’une très grande partie desdits décès et des contaminés se trouvaient dans des sous communautés qui refusaient de respecter les règles de confinement, imposant un déploiement sécuritaire et des mesures telles le soudage de portes de lieu de rassemblement dans lesdites zones, qui elles se virent imposer un confinement TOTAL (les forces de sécurité s’occupant de ravitailler les familles)

        Sous cet aspect, je ne considère pas que le confinement ait été la panacée, mais que prétendre le rendre responsable du score minable de la France (ou du soit disant bon score de la Suède) est ridicule. Il y a tant de paramètres à prendre en compte qu’il est quasi impossible de faire la comparaison entre 2 pays, et que tout article qui prétend le faire, et surtout donner des leçons se faisant, est totalement hors de propos.

        • Oui il y a manifestement du choix des pays comparés. On montre l’Allemagne et la Suède, tout en ignorant plein de pays qui n’ont plus ou moins rien fait et qui ont des scores bien meilleurs en d/M.

          • Est-ce que les pays qui ont plus ou moins rien fait testent massivement leur population? Si un pays de 10 millions d’habitants déclare 50 cas de COVID-19 tout en ayant effectué 100 tests, peut-il clamer d’être bon?

    • 400 morts par millions d’habitants..c’est pas la fin du monde…

    • Gally a écrit « « raisonner » sur des chiffres bruts, sans les rapporter à la population »

      Justement, il y a une différence de 0.006% morts par millions d’habitants entre la France et la Suède, c’est-à-dire… Rien, mais auquel il faut quand même ajouter :
      -Une gigantesque catastrophe économique pour la France.
      -Un deuxième pic plus prononcé toujours pour la France.
      On pourrait en plus douter des chiffres d’une administration à la rigueur plus soviétoïde que nordique, mais ce serait méchant.

      • « Justement, il y a une différence de 0.006% morts par millions d’habitants »
        Il y en a qui ont de sacrés soucis avec les maths…

        • Non, relisez avec le doigt.
          Taux Suédois: 0.037% morts par million
          Taux Français: 0.043% morts par million
          0.043% -0.037%= ?
          .
          J’ajoute qu’un pourcentage entre les morts brut ne respecterait pas l’ordre de grandeur, à savoir que la différence par million d’habitants est bien négligeable.

  • Il est sans doute un peu tôt pour être affirmatif, mais je pense qu’à la fin, la Suède aura un des meilleurs bilans en nombre total de victimes (coronavirus + crise économique) ; sans parler de ce critère difficilement quantifiable qu’est la liberté individuelle (en l’occurrence, d’aller et venir, de rencontrer des gens, de travailler…).

  • J’ai eu le malheur d’écrire dans un commentaire l’autre jour que le t.errorissme n’a jamais empêché I. sraël de fonctionner.

    R. obot m. oderator a censuré le message qui a été complètement ignoré.

    V. oila à q. uoi on en est r. éduit en France pour essayer de de mettre en avant le bon sens à cause de la pression de la bien p. ensance.

    Les conséquences me semblent é. videntes …

  • En Suède, même s’il y a quelques sudistes, il n’y a rien de comparable avec la France. Allez faire respecter des règles à une population faite de gens indisciplinés, qui sans foutent de tout, du moment qu’ils sont « libres » de faire ce qu’ils veulent.

    • Il y a des truands partout, en Suède comme ailleurs. Il suffit de sanctionner les truands. C’est ce qu’on fait en démocratie. Dans une dictature, c’est plus simple. On prend des mesures générales, idiotes (ouvrir les supermarchés mais fermer les marchés), applicables à tous (sauf à ceux qui nous gouvernent), de la Lozère au centre de Paris, qu’on ait 16 ans ou 89 ans, on fait signer des attestations aberrantes, qu’on doit montrer à une police libre d’interpréter comme elle l’entend des consignes nébuleuses, et tout le monde obéit au doigt et à l’oeil.
      Et si on devient pauvre et qu’on a encore moins d’argent pour les hôpitaux pour les prochaines crises, ça n’est pas grave, on a agi « pour le bien de tous », « au nom de la solidarité », « quoi qu’il en coûte », et on continue d’avoir bonne conscience. Plus personne n’a rien, les actifs n’ont plus de travail, les retraités n’ont plus de respirateurs dans les hôpitaux (on les envoie en Allemagne et au Luxembourg) mais au moins, tout le monde a obéi. Ca s’appelle un pays communiste.

      • vous critiquez le « moins d’argent pour les hôpitaux », donc vous souhaitez plus d’argent public pour les hôpitaux. Donc plus d’interventionnisme étatique dans les hôpitaux… Vous avez dû mal vous exprimer.
        Si des respirateurs made in France ont été envoyés en Allemagne et au Luxembourg, c’est qu’ils ont été achetés : souhaitez-vous que l’Etat réquisitionne les respirateurs ? Plus d’étatisme ?

        • Non il a dit que la pauvreté engendrée par l’autoritarisme liberticide allait mener à cette situation, vous raisonnez complètement de travers.

    • L’irresponsabilité (grèves émeutes, criminalité, subventions aux perdants) est favorisée et la responsabilité sanctionnée en France, il n’est pas étonnant que la « sélection naturelle » favorise ces comportements d’autant plus que l’indiscipline est aussi devenu une manière de dire merde aux gouvernants.
      La Suède est un peu moins socialisée mais surtout le pays est classé 15ème pour la liberté économique et la France 71ème en dessous de l’Azerbaïdjan et le Mexique.

  • Ca m’aurait surpris si la bande à Tedros Thanatos avait choisi Taiwan

  • Le nombre de morts par pays n’est pas un indicateur fiable, puisque les méthodes de comptage sont disparates. Il est préférable de regarder la surmortalité (ce que je vais faire juste après)
    La Suède a, comme, les autres pays nordiques, déjà un très fort taux de télétravail. Et de plus, un truc tout bête, mais la distance physique (l’espace personnel) est culturellement (beaucoup) plus grande là-bas que en France. Les mesures ont été beaucoup moins drastiques que en France ou Belgique (où on a été plus light qu’en France..).
    (Non, je ne défends pas le confinement strict… des neuneus malhonnêtes seraient tenter de me faire dire celà…)

    • la surmortalité FINALE.. qu’on peut supposer être atteinte en plusieurs années.. et si la crise économique est dure… c’est inextricable.

      un pic sur une année est « facile  » à sortir… parce qu’on suppose que la tendance de fond reste la m^me ..mais si ce n’est pas le cas..
      on juge a réaction politique pas le covid 19…

      et la crise économique avec ses effets durables et sa « surmortalité » doivent être comptées..

    • Au Québec, beaucoup de travailleurs ont déserté les CHSLD (malade, peur) et plusieurs personnes âgées sont mortes faute de soin (mort de faim ou de soif, laissé plusieurs jours dans leurs excréments). Ils vont donc contribuer à la surmortalité car ils n’auraient pas dû mourir normalement. Ca va fausser un peu les résulats.

      • ça ne fausse pas les résultats..on compare des politiques.. et donc ce qu’on voit ou qu’on ne voit pas ou ne veut pas voir.

  • J’ai oublié de dire que ce même Mike Ryan a dit récemment :
    «  »Cette idée que, » Eh bien, peut-être que les pays qui avaient des mesures laxistes et qui n’ont rien fait atteindront soudainement par magie une certaine immunité collective, et qu’en est-il si nous perdons quelques personnes âgées en cours de route?  » Ceci est un calcul vraiment dangereux, dangereux «  »
    Il ne nomme pas la Suède, certes, mais il n’est pas laudatif sur ce pays non plus.

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