Quel sera le coût du confinement ?

Les finances publiques, ainsi que la légitimité du gouvernement vont ressortir exsangues de l’épreuve économique liée au confinement.

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Quel sera le coût du confinement ?

Publié le 8 mai 2020
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Par Etienne Chaumeton.
Un article de l’Iref-Europe

Il y a 33 ans, le président américain Ronald Reagan interpellait Mikhaïl Gorbatchev devant le mur de Berlin pour lui demander de détruire ce mur. Deux ans plus tard, le socialisme semblait avoir définitivement perdu. Rien n’est moins sûr aujourd’hui.

La crise sans précédent que nous connaissons dévaste l’économie dans des proportions jamais vues depuis la Seconde Guerre mondiale. Sans surprise, l’État prétend sauver la situation en faisant le choix d’un interventionnisme massif et plus important que jamais en temps de paix : décision administrative de fermer des commerces, fixation des prix, rationnement de certains produits, pression sur les dirigeants d’entreprises, intervention arbitraire dans des contrats de droit privé, décision à la place des assemblées générales d’entreprises de supprimer des dividendes, prise en charge de 10 millions de salariés au chômage partiel, soit environ la moitié des salariés du secteur privé…

Après le confinement, la France en réanimation ?

Alors que la France détient le triste record de la pression fiscale la plus importante du monde, six millions de fonctionnaires et assimilés et un endettement public qui dépasse les 100 % du PIB, nous constatons que, proportionnellement à sa population, elle fait partie des pays les plus impactés par le coronavirus.

Un État très puissant et en déficit structurel depuis 45 ans n’était pas prêt à affronter cette pandémie. Les lits dans les hôpitaux manquent, ainsi que le personnel médical, les respirateurs et les masques alors que le stock public était de 1,4 milliard de pièces en 2012.

En décidant de confiner strictement la population, le gouvernement français a porté un coût d’arrêt sévère à l’économie. Selon l’INSEE, pendant le confinement la perte d’activité pour le secteur marchand est de 41 %, et même 49 % en excluant les loyers. Rompant avec son vocabulaire habituel, sobre et administratif, l’INSEE a comparé l’économie française à « un organisme placé sous anesthésie [qui] n’assure plus que ses fonctions vitales ».

Le coût de ce confinement pour les finances publiques n’est pas encore chiffrable, mais devrait se compter en centaines de milliards d’euros, répartis notamment entre des manques à gagner fiscaux, des crédits d’impôt, des abandons de créances, des prêts aux entreprises, des aides publiques aux ménages ou aux associations ou encore des prestations sociales, comme la prise en charge du chômage partiel.

Toutes ces dépenses n’ont été ni budgétées, ni provisionnées et viennent s’ajouter aux 2400 milliards d’euros de dette publique que portait déjà la France avant le confinement.

Le prix d’une vie sauvée, le prix du confinement

Cet arrêt brutal de l’économie nous conduit à nous interroger : le remède n’est-il pas pire que le mal ?

Fin avril, le bilan officiel annonce plus de 22 000 morts du coronavirus. Selon une étude épidémiologique de trois chercheurs de l’EHESP et du CHU de Rouen, 61 739 décès auraient été évités en un mois. En admettant que sur l’ensemble du confinement ce chiffre puisse être porté à 100 000, à quel prix cela s’est-il fait ? Si le coût de la crise s’élève à 200 milliards d’euros pour l’État, cela revient à deux millions d’euros par vie sauvée.

Sans négliger aucunement la valeur de toute vie humaine, rappelons que l’âge médian des personnes décédées du coronavirus est de 84 ans. 75 % ont plus de 75 ans et 38 % meurent en EHPAD. Par ailleurs une très grande partie des personnes décédées présentaient des causes de comorbidité (problèmes cardiaques, problèmes respiratoires, obésité, diabète…).

Les 22 000 morts du coronavirus sont ceux que l’on voit, mais le confinement et la crise économique qu’elle engendre causent également des décès que l’on ne voit pas, liés entre autres à des rendez-vous médicaux annulés, des opérations chirurgicales reportées, des détections de maladies qui seront retardées, des recherches sur des traitements médicaux qui prennent du retard ou qui seront interrompues faute de ressources, une dégradation de l’hygiène de vie, l’anxiété et les risques associés pour les personnes licenciées ou ne pouvant pas entrer sur le marché du travail faute d’opportunité, des suicides…

Tous ces décès indirects ne seront évidemment jamais comptabilisés dans les statistiques officielles. Il n’est pas possible de savoir si le nombre de morts « épargnées » est supérieur au nombre de morts causées par le confinement.

Une chose est certaine cependant, les personnes temporairement sauvées sont en immense majorité des personnes âgées. Ce ne sont pas elles qui devront payer la facture, pendant de longues années.

Choisir entre la peste, le choléra et… les réformes

Quel que soit le montant exact du coût de la crise pour les finances publiques, comment sera-t-il assumé ? Comment la répartition des richesses va-t-elle s’opérer ?
Trois options semblent possibles.

La moins vraisemblable serait un défaut sur la dette, ce qu’a fait le Liban le 9 mars dernier, en n’honorant pas une dette de 1,2 milliard de dollars. Le Premier ministre, Hassan Diab, a renoncé à payer les créanciers, constatant que des Libanais étaient « dans l’incapacité de subsister et de répondre à leurs besoins les plus élémentaires ».

Le président Macron s’est prononcé pour l’annulation de la dette des pays africains. Faire défaut sur une dette est une humiliation pour un État. C’est également une rupture de contrat, qui remet en cause un fondement de l’économie de marché. Étant donné les circonstances actuelles, la France n’est pas le seul État confronté à une dette publique. Une faillite individuelle de l’État français ne semble pas le scénario le plus crédible.

L’option apparemment la plus logique serait une augmentation de la fiscalité, pour rembourser les dettes. Seulement, avant la crise du coronavirus, la dette publique dépassait déjà 100 % du PIB. Dans ce cas de figure, elle ne peut être remboursée que si le taux de croissance de l’économie est supérieur au taux d’intérêt de la dette.

Or cette crise fait simultanément baisser le PIB et augmenter la dette publique, le taux d’endettement va donc exploser. La France va se trouver dans le cas de l’Italie, avec un taux d’intérêt sur la dette supérieur au taux de croissance, enfermant le pays dans le cercle vicieux d’un endettement toujours plus important. Toute la valeur ajoutée créée ne suffisant même pas à payer les intérêts, une partie croissante de la richesse passe sous contrôle des créanciers.

Augmenter la fiscalité, bien que ce soit une pratique fréquente pour nos dirigeants, ne semble pas une option possible, car la France a certainement dépassé « l’optimum de Laffer », si bien qu’une augmentation des impôts ne ferait que diminuer les recettes fiscales et aggraver la situation.

La solution la plus probable, la plus facile à assumer politiquement et en apparence la moins dommageable pour l’économie, serait de recourir à la création monétaire. Les banques centrales, à l’exemple de la banque centrale américaine, se sont déjà engagées à créer ex nihilo des centaines, voire des milliers de milliards, pour acheter les dettes publiques de leurs Etats.

Une création monétaire considérable, conjuguée à une diminution des biens et services disponibles, parce que, la production ayant chuté, les prix vont fortement augmenter. L’inflation permet aux responsables politiques de ne pas perdre la face en déclarant leur pays en faillite.

L’inflation est politiquement plus facile à assumer que l’augmentation des impôts, nécessairement impopulaires, surtout dans un pays comme la France où 46 % de la richesse créée est accaparée par des prélèvements obligatoires. L’inflation provoquée par les banques centrales peut paraître plus douce qu’un nouvel impôt, il ne s’agit pourtant ni plus ni moins que d’un vol de pouvoir d’achat pour tous les détenteurs de cette monnaie. L’inflation va léser les ménages dont l’épargne a un rendement inférieur au taux d’inflation, notamment l’assurance vie.

Elle bénéficiera par ailleurs aux ménages et entreprises endettés, ainsi qu’à l’État, qui verront le coût de leur dette allégé. L’inflation, comme la fiscalité, opère une redistribution des richesses. Heureusement les épargnants ont aujourd’hui des moyens de se protéger contre la spoliation liée à l’inflation, en investissant dans des cryptomonnaies, des métaux précieux, des matières premières ou dans l’immobilier.

Les finances publiques, ainsi que la légitimité du gouvernement vont ressortir exsangues de l’épreuve. Qu’il nous soit permis d’espérer que de cette crise donnera néanmoins quelques bons fruits, que le gouvernement ne se contentera pas de naviguer à vue mais réalisera, de gré ou par la contrainte des faits, des réformes dont la France a besoin depuis des années et dont elle se meurt à petit feu de ne pas les voir se réaliser.

Une to-do list pour la France

Osons esquisser ici une brève énumération des réformes à engager :
• Mettre fin au cours légal et forcé de l’euro, en laissant une liberté monétaire aux entrepreneurs et aux citoyens.
• Faire basculer la fiscalité sur la consommation, en supprimant la fiscalité du capital et des revenus.
• Proposer aux actifs qui le souhaitent de basculer progressivement vers un système de retraite par capitalisation.
• Ouvrir l’assurance maladie à la concurrence.
• Privatiser les activités qui ne sont pas liées à la sécurité nationale du pays : enseignement, transport ferroviaire, services postaux ou gestion des aéroports…
• Introduction d’un chèque éducation et du libre choix des écoles pour les familles.
• Sélection à l’entrée des universités.
• Vente des logements HLM à leurs locataires.
• Suppression des 35 heures.
• Suppression du salaire minimum.
• Réforme du Code du travail.
• Suppression du statut de fonctionnaire pour tous les agents qui n’exercent pas une activité régalienne.

La liste n’est évidemment pas exhaustive.

Monsieur Macron « Laissez-nous faire ! Laisser-nous entreprendre ! » La France vous en sera reconnaissante et vous pourrez dire que nous avons gagné la guerre.

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  • L’inflation certes mais encore faut il avoir des clients pour consommer.. et çà çà va etre la surprise du chef! reste la valeur intrinsèque de la monnaie, faire de la planche a billet n’est pas sans conséquences sur la valeur de cette monnaie,,d’ailleurs l’allemagne via sa justice remet en cause le rôle de la BCE! une défaillance italienne et l’europe du nord sortira de l’euro,, rien n’est exclu

    un exemple?
    La tomate a 10 euros le kilo trouvera t elle preneur? si la reponse est non , les prix baisseront et çà conjugué avec la déflation monétaire prévisible, les millions de nouveaux chômeurs,,,et c’est la récession

    ce scénario n’est pas a négliger

  • Des to-lists pour la France, il y en a eu des dizaines depuis 40 ans qui préconisent en gros les mêmes choses: rapport Pébereau, toutes les études de l’IFRAP, les innombrables articles et ouvrages sur la France en faillite, le rapports de la Cour des Comptes , etc etc
    mais que voulez vous quand votre élection tient à quelques pourcents, la réforme est impossible. C’est ce la France subit depuis 40 ans jusqu’à la chute de ce système .

    • Il ne faut pas oublier qu’il y a 5,4 millions de fonctionnaires en France, sans compter les intermittents du spectacle, les salariés des associations subventionnées, les journalistes, le monde médical dans sa grande majorité (je pense aux ambulanciers notamment dont le nombre ne cesse de croitre), les syndicalistes sauf cas rare de syndicats auto-financés. Plus les salariés des entreprises maintenues sous perfusion de l’État.
      Je pense que l’on compte près de 10 millions de personnes dont les revenus dépendent de l’action de l’État, en dehors des personnes sans revenus qui dépendent des aides.
      Ceux qui sont aux manettes l’ont bien compris, ils doivent agir sur la demande de leur électorat, en administrant, c’est à dire en développant la bureaucratie directe et indirecte (par les règlements).
      En l’état actuel des choses, la seule façon d’en sortir : ?????????

  • Bonjour
    L’etude qui ‘montre’ que 61739 (sic) vies sont sauvées par le lockdown.
    Dans la discussion, les auteurs disent; « We did not model
    what impact could have had moderate mitigation measures compared to the lockdown », et « ; therefore,
    we chose to not include a seasonal parameter in our model »
    Le nombre de cas symptomatiques est estimé, d’après les modèles à 14797900 cas le 19 avril 20020.
    Humm…
    https://www.ehesp.fr/wp-content/uploads/2020/04/Impact-Confinement-EHESP-20200322v1-1.pdf

    • C’est un « torchon ».

      Le niveau 0 de la recherche biomédicale, comme toutes autres études basées sur des modélisations dans ce domaine.

  • Merci, cher Etienne, pour cet excellent papier. Les réformes judicieuses que vous proposez ne seront malheureusement acceptées par les Français que s’ils sont dos au mur ( cf Britanniques et Mrs Thatcher en GB en 1979), après probablement une parenthèse ruineuse type mélanchoniste. Il nous reste à prier ardemment la Sainte Vierge pour qu’elle intercède pour la fille ainée de l’Eglise, comme à plusieurs reprises dans le passé ( la dernière fois en 1947).Car nous ne nous en sortirons pas par nos seules forces.

  • Bien d’accord avec tout ça, mais ce n’est pas la feuille de route de notre président.
    Il a ajouté la crise économique à une crise sanitaire surjouée au niveau mondial, collaborant en cela, et avec zèle, à une sorte de coup d’Etat planétaire contre les peuples.

    (Intervention à 19´pour comprendre que ce qui nous arrive n’estpas fortuit)

  • Comment ne pas approuver la liste des réformes urgentes proposées ???? Cela semble impossible sauf si l’on a de grosses moustaches et un tee shirt marqué CGT !!!!!

  • Le confinement a autant permis de « sauver » de 61,739 vies que les « 80 km/h » ont permis d’en « sauver » 500. Mêmes modélisations grotesques sur des données tout autant parcellaires et contestables.

    a) IFR (Infection Fatality Rate) = 0.2-0.4 %,
    => A plusieurs ordres de grandeurs des catastrophistes d’opérettes qui nous prédisaient alors, modèles foireux à l’appui, des millions de morts. Pour rappel, une grosse grippe saisonnière, c’est de l’ordre de 0.1 % …

    b) FR (Fatality Rate) en Réanimination = 30-50 %
    => Cela signifie, en simplifiant, que, tout au plus, le confinement ne peut sauver que 50-70 % du total des patients admis en réanimation. Les autres sont voués à mourir quoi qu’il arrive. Le virus ne va pas s’évaporer à la sortie du confinement, c’est du sursis pour ces gens, sauf à la garder sous cloche jusqu’à ce que leurs pathologies finissent de les achever. Une fin de vie très enviable !!!

    c) Toutes choses, par ailleurs, on commence à ne plus pouvoir cacher que les pays qui n’ont pas confinés s’en sortent de la même manière que ceux qui ont tirer une balle dans la tête de leur économie ! Ne restera que « l’argument », ad personam, sur la prétendue incapacité des français à se discipliner …

    d) Pour rappel, l’assise scientifique du confinement, c’était quoi ? Une (vous avez bien lu : « une » ; oui : « une seule ») modélisation de l’Imperial College, par l’équipe de Neil FERGUSON, basée sur les données complètement farfelus des chinois. On a flingué notre économie sur la base d’UNE étude scientifique à la méthodologie plus que discutable ! Dès mi-mars, je rappelais personnellement sur les réseaux sociaux l’ineptie scientifique qu’était ce confinement ! Imaginez la volée de bois verts que je me suis pris.

    e) Depuis Début-Mars, il devenait évident que ce virus était extrêmement contagieux mais très peu mortel. Deux caractéristiques qui rendent un confinement comme on l’a programmé absolument stupide.

    f) Pourquoi avoir confiner me demanderez-vous ?
    – Il fallait masquer l’impréparation criminelle de l’État en faisant « quelque chose » ou plutôt « n’importe quoi ». Dépenses publiques qui crèvent tous les plafonds mais l’État se révèle incapable à gérer une très grosse grippe. Heureusement, que ce n’était pas une fièvre hémorragique ! Le confinement est avant tout une mesure politicienne de « relations publiques ».

    • Toutafai.
      Le gros pb de ce virus, c’est que la population est naïve, n’a pas d’immunité contre celui-ci contrairement à celui de la grippe que tout le monde a rencontré et connait plus ou moins malgré ses mutations.
      On a un reservoir de 67 millions de personnes, porteurs sains et diffuseur vers une population fragile de vieux en surpoids, soit 2 millions de personnes. Et quand le virus rentre dans une EHPAD, c’est le carnage.
      Au lieu de confiner tout le monde il fallait protéger la cible;
      Des masques, des masques, des masques.

  • dans le coût du confinement, on peut ajouter tous ceux qui n’ont pu se soigner, la médecine étant convertie tout entière contre le COVID.
    Deux mois de retard dans le traitement d’un cancer agressif peut avoir de sacrées conséquences…

  • L’auteur s’est réveillé en plein rêve et il a produit la To-doi list. Merci. Sauf que l’issue ne sera pas celle là. Certes la plupart des préconisations se mettront en place, mais pas par une décision, mais les faits. Le chaos est la seule solution pour sortir de l’ornière, chaque mauvaise nouvelle nous rapproche du dénouement. Pourvu que l’Allemagne nous coupe les vivres, que l’Etat déclare forfait, qu’un peu de sauvagerie s’installe; alors même si la sécurité en prend un coup, on pourra ouvrir une entreprise sans cerfatiser, embaucher ou débaucher sans passer par un tribunal, ne plus se souvenir de tas de sigles (Urssaf, Tva, Bic, Arrco, unedic, dsn …), tout simplement parce que l’Etat sera à terre. Moi aussi je rêve

  • Après avoir fait trop longtemps la politique de l’autruche sur l’état du pays, cette « crise sanitaire » a révélé l’impréparation notable sur des éléments simples, comme les masques de protection ou la confiance envers l’économie de marché pour l’approvisionnement. Depuis, la France court à sa perte comme un poulet sans tête.

  • Coût, zéro, tout ça n’a aucune importance dans un monde virtuel… Il suffit d’imprimer des billets pour rétablir l’équilibre et que le jeu continue..

  • Encore un fou, un rêveur !
    Heureusement il n’est pas au pouvoir!
    Au fait c’est le moment de remplir sa feuille d’impôt …

  • « Une chose est certaine cependant, les personnes temporairement sauvées sont en immense majorité des personnes âgées. Ce ne sont pas elles qui devront payer la facture, pendant de longues années »

    Assez odieux comme commentaire.

    Selon vous ces personnes âgées n’auraient pas du être sauvées sur la base de leur valeur économique négligeable voir nulle. C’est un point de vue particulièrement glaçant et qui conduit directement à l’euthanasie passive généralisée des personnes âgées.

    Au fait quel age avez vous et vos parents….?

    Mais je vous rassure, des directives assez claires en ce sens ont été données par les ARS aux médecins des Samu et aux réanimateurs pour aller dans votre sens (ne pas se déplacer dans les Hepads par exemple).

    Vous voyez, votre nouvelle société est en bonne voie.

    • Aucune vie humaine ne vaut de foutre sur la paille des milliards d’autres personnes. Aucune. Ni la votre, ni la mienne, ni celles de mes parents.

      C’est pourtant exactement le choix (idiot) qu’on a fait.

    • En fait, ce qui aurait dû être fait, c’est un confinement ciblé sur des personnes à risque (problème médical, personnes âgées, etc) et laisser les autres travailler.
      Après c’est toujours facile de dire ça maintenant que l’on voit que la majorité des personnes jeunes en bonne santé sont soit asymptomatiques soit symptômes légers… ça devait être moins facile lors de la prise de décision il y a 2 mois.

  • Les commentaires sont fermés.

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