Traitement du Covid-19 : le bal des hypocrites

Le statu quo concernant le traitement du Covid-19 semble arranger tout le monde, mais il serait bon que chacun puisse en profiter en redonnant la liberté et la responsabilité de prescription aux médecins traitants.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Covid19 radio - All you hear and all you need to hear By: muffinn - CC BY 2.0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Traitement du Covid-19 : le bal des hypocrites

Publié le 7 mai 2020
- A +

Par Gérard Maudrux.

Un décryptage que vous n’aurez nulle part ailleurs.

Il n’existe pas officiellement à ce jour de traitement du Covid-19. Aucun médicament ne bénéficie d’Autorisation de Mise sur le Marché. Cela a été rappelé aux médecins et aux Français, parfois par décret, et le Conseil de l’Ordre des médecins menace quelques médecins contrevenants. Seuls quelques hôpitaux ont le droit de tester certains traitements, et le temps que l’AMM soit délivrée, de l’eau coulera encore sous les ponts. Un traitement est toutefois autorisé et conseillé par les autorités, sans AMM : le doliprane. Voilà la situation aujourd’hui, circulez il n’y a rien à voir.

— En France, à ce jour, on compte officiellement 133 000 contaminés et 25 500 décès, soit 19 %.

Rassurez-vous, cette affection n’est pas aussi mortelle, il y a les non diagnostiqués, les porteurs sains ; mais aussi les personnes décédées à domicile.

— Pour le porte-avions Charles de Gaulle : 1046 contaminés sur 1760 marins, et zéro mort (un malade est encore hospitalisé).

— Pour les médecins libéraux en activité : 4500 contaminés, 17 décès, soit 0,37 %.

Il est intéressant de se pencher sur la dernière publication du 30 avril de l’Assurance maladie, et particulièrement aux pages 10 et 12. Les données de remboursement renseignent sur les prescriptions établies. L’étude s’arrête au 19 avril, semaine 16.

— Le paracétamol : 1,5 million de délivrances mi-mars (pour les semaines 12 et 13), avec un pic de un million le 16 mars. Cela fait quand même beaucoup ! En temps normal, on compte 600000 délivrances par jour.

— Association azithromycine/plaquénil :  + 7 000 % en semaine 13 ! Elle était peu utilisée auparavant ;  7 000 % de pas grand-chose, cela fait toujours pas grand-chose mais tout de même 10 000 personnes ayant reçu l’association pendant les cinq premières semaines de confinement.

— Le plaquénil : surtout en Île-de-France et PACA, un pic de 5000 délivrances le 18 mars. L’Assurance maladie estime que 41 000 personnes ont acheté du plaquénil sur les semaines 12 à 16, en plus des délivrances habituelles pour lupus et polyarthrite rhumatoïde.

— L’azithromycine : augmentation de 70 % en semaines 13 et 14, soit 100 000 personnes de plus qu’en temps normal !

Première constatation, 100 000 + 41 000, cela fait beaucoup, davantage que le nombre de contaminés ! Manifestement, beaucoup se font prescrire séparément azithromycine et plaquénil pour ne pas se faire repérer. Ils sont démasqués, mais qu’ils portent quand même un masque ! Davantage de prescriptions que de malades ?

Je ne pense pas qu’il s’agisse de stockage, j’imagine mal les médecins prescrire à des non-malades, et le réservant pour leurs clients une fois malades. L’explication se trouve dans le nombre de malades présentant des symptômes mais non testés, les médecins ayant de très grandes difficultés à faire tester hors Samu et hôpitaux.

Manifestement, ils font leur devoir et traitent avec ce qu’ils peuvent. Il faut ajouter de nombreux autres antibiotiques et antipaludéens, les médecins utilisant les molécules dont ils ont l’habitude et maîtrisent les effets secondaires. La plupart ne peut se résoudre à ne pas donner une petite chance à leurs patients. Ne me dites pas non plus qu’il n’en est rien et que tous ces médicaments ont été donné par les pharmaciens sans ordonnances, puisque les chiffres se basent sur des données de remboursement.

Ces chiffres sont impressionnants, bien qu’apparemment personne ne soit impressionné étant donné le peu d’écho. Si la source n’était pas hyper fiable, je dirais que c’est un fake, et personne ne me contredirait. Maintenant nombre de boîtes ou nombre de prescriptions ? Cela n’est pas précisé et peut diviser par 2 ou 3 le nombre de traités. L’étude parle toutefois de personnes.

Pour quel résultat ?

Difficile de juger car cela se télescope avec les résultats du confinement. Toutefois, celui-ci agit sur le nombre de malades, et le traitement sur la maladie en l’atténuant.

Le mieux est de démarrer les comparaisons trois semaines après le confinement pour qu’il atteigne un rythme de croisière, soit entre le 5 avril et 5 mai. Entre ces deux dates, le nombre de contaminés a augmenté, passant de 70 000 à 133 000, soit + 90 % de malades. L’étaient-ils moins ? Les hospitalisations sont passées de 29 000 à 25 000, soit – 16 %, et les malades en réanimation de 7000 à 3400, soit la moitié. Le nombre d’admissions en service de soins intensifs et en réanimation est passé d’une moyenne de 500 par jour, à moins de 100.

Toutefois il convient de ne pas prendre ces chiffres tels quels, car l’hospitalisation en réanimation dure entre 3 à 4 semaines, et les personnes contaminées ne sont hospitalisées que 10 à 15 jours plus tard. On peut toutefois constater qu’autour du pic du 31 mars-5 avril, correspondant à des contaminations juste avant confinement, les admissions en réanimation étaient de 700 / jour, pour une moyenne de 2 000 nouveaux cas / jour quinze jours plus tôt, alors que pour la période du 1-5 mai, on est à 80-100 admissions en réanimation / jour, pour 3000 nouveaux cas / jour, quinze jours plus tôt. Vérifiez ci-dessous.

Ce statu quo concernant le traitement du Covid-19 semble arranger tout le monde, mais il serait bon, au nom de l’égalité d’accès aux soins, que chacun puisse en profiter en redonnant la liberté et la responsabilité de prescription aux médecins traitants, comme cela se pratique dans le monde entier.

Et ceci d’autant plus que cette étude observe que « la population ayant acquis sur ordonnance de l’hydroxychloroquine, sans traitement antérieur pour notamment lupus ou polyarthrite rhumatoïde, est socialement nettement plus favorisée ».

Est-ce une opinion politique des rédacteurs ? À moins que la Sécurité sociale croise les fichiers médicaux et les avis d’imposition !

Pour plus de renseignements, document téléchargeable sur le site de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament : https://www.ansm.sante.fr/S-informer/Points-d-information-Points-d-information/Usage-des-medicaments-en-ville-durant-l-epidemie-de-Covid-19-point-de-situation-apres-cinq-semaines-de-confinement-Point-d-information pages 10 à 12 reprises ici.

Voir les commentaires (72)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (72)
  • Tant qu’on aura pas de données fiables sur le taux de létalité de la maladie par tranche d’age et/ou co-morbidité ..on aura même du mal à savoir si un traitement est efficace..J’ai -presque_ arrêter de chercher..

    • La chose importante à considérer pour en tirer des leçons, il me semble, c’ est que la crise sociale qui s’ annonce va vite écraser en nombre de morts cette petite et anecdotique pandémie.

      • L’important n’est pas le nombre de morts, mais à l’opposé le nombre de guérisons et de morts évitées. Ca ne change rien en ce qui concerne l’importance de la crise économique à venir, mais ça ramène sainement le focus sur la manière dont est traitée la pandémie, plutôt que des qualificatifs complètement contre-productifs, voire inconscients, du genre « petite et anecdotique ».

        • On peut tout à fait prendre au sérieux une pandémie, même si elle est petite et anecdotique. Ce que cette pandémie est très exactement, puisqu’ on nous cite des chiffres…prenez cela comme de la provoc’ en réponse à du foutage de gueule venant du monde médical. Je ne ferai jamais confiance à un médecin, tant que celui-ci raisonnera plus en terme de curatif que de préventif.

          • Je vois bien ce que vous voulez dire, mais l’ampleur en a été contenue, par des mesures plus ou moins adaptées, et seulement par ces mesures.

    • Ce n’est pas la létalité qu’il faut voir pour juger des traitements. Mais sur 100 contaminés, combien passent à l’hôpital et/ou en réanimation, sans traitement, et avec traitement.

      • si vous voulez , problème equivalent sur le dénombrement des contaminés.. je vois l’Islande par exemple.. beaucoup de tests.. 10 morts 1800 cas… donc à priori plus..

      • et au départ le truc c’était sauver des vies.. sinon certes..éviter à des gens la réa ou les faire sortir plus vite, c’est aussi marcher en effet…

        je peux comprendre que la létalité ne vous intéresse pas..moi si..
        tout comme l’ampleur de l »épidémie..
        je ne suis pas médecin par contre et je laisse aux médecins de traiter les patients comme ils veulent..

      • La question intéressante serait plutôt « à l’hopital pourquoi faire ». Il n’y a pas de traitement. Les réanimateurs allemands ont conclu après tests que la mise sous respirateur de façon classique tue davantage les patients avec des cas graves de COVID que de ne rien faire ou mieux de juste donner un complément d’oxygène. Et tout ça se fait sans difficulté en ambulatoire, à la maison avec un généraliste…
        On a fait passer à l’hôpital parce qu’on voulait que l’hôpital sature ou je ne sais quoi, et obtenir un renforcement de la sécu après coup. Parce que sinon pour une maladie qui même à l’hôpital se traite avec des médicaments grand public, dans les cas graves un masque et de l’oxygène et au pire une sédation et un respirateur (mais cela tue plus que cela ne sauve), pourquoi ???

    • En cette matière mouvante, la fiabilité à tout prix est vaine. Par la force des choses, nous sommes condamnés à travailler avec des statistiques éminemment suspectes, à la fois partielles et partiales. Et souvent dans cette situation, une moyenne ou un écart-type sont plus fiables que les données brutes individuelles.

      On estime déjà le taux de mortalité du covid-19 à moins de 2 pour 10000, soit un résultat plus faible que celui d’une grippe saisonnière en l’absence de vaccin. Il est très improbable qu’un résultat significativement différent apparaisse ultérieurement.

      • « On » ? Ca sent l’argument d’autorité, et si on refuse à juste titre les arguments d’autorité quand ils viennent de l’Etat, on se devrait de ne pas les accepter les yeux fermés quand ils viennent d’ailleurs.
        Je vois à l’instant 3,846,517 cas dans le monde, dont 265,882 décès et 1,315,718 guérisons. Quels seraient ces chiffres si rien de plus n’avait été fait pour les personnes exposées ou touchées que pour la grippe ?

        • Vous oubliez que les gens finissent par mourir, de mort naturelle. Personne n’est jamais « guéri » de quoi que ce soit. Et je rappelle qu’il meurt 1500 personnes par jour, covid ou pas, en France.

          • Pour comparer, la France dénombre environ 9000 morts par million d’habitants chaque année en situation normale. On dénombre parallèlement un peu plus de 8000 morts par million dans les pays développés.

          • Bernard, si vous avez une meilleure traduction de « recovered », je suis preneur. Et les guérisons, faute de meilleur mot, comme les cas évités, concernent bien plus que les décès les gens qui ont l’âge que nous avions quand nous nous étions rencontrés dans la vraie vie et non celui que nous avons maintenant.

        • Votre nez est bouché.

          S’il s’agit d’autorité, c’est celle des chiffres, rien que les chiffres. La moyenne des pays développés fait apparaître une mortalité liée au covid-19 pour l’instant de 150 pour un million (environ 35 pour le monde entier) qui ne devrait pas dépasser 200 d’ici la fin de l’épidémie.

          Les relevés sont certes contestables et contestés, dans les deux sens d’ailleurs, sous-évaluation (Chine) comme sur-évaluation (Belgique), mais on n’aura pas de meilleure estimation.

          • Vous ne répondez pas à ma question, donc je la répète : quels seraient ces chiffres si rien de plus n’avait été fait pour les personnes exposées ou touchées que pour la grippe ? Non que ce qui a été fait ait été optimal, mais dans le scénario « Doctor and hospital as usual », la comparaison ne tient pas avec une grippe.

            • On sait qu’on a un vaccin contre la grippe saisonnière et que le taux de mortalité de la grippe est équivalent à celui du covid-19 pour lequel il n’y a pas de vaccin. Rien à dire de plus au delà du constat objectif.

              « si rien de plus n’avait été fait » : si vous faites référence au confinement généralisé, la comparaison entre les pays ne met pas en évidence de gain (385 décès par million en France, 307 au Pays-Bas et 297 en Suède par exemple, resp. 349, 248 et 256 après standardisation des populations). Et ne parlons pas de l’Allemagne où l’on meurt 9 fois moins du covid-19 qu’en France.

              • Non, je ne fais pas référence au confinement généralisé ! Je fais référence aux tests, aux masques, aux hôpitaux de campagne, aux efforts du personnel médical, à la sensibilisation aux gestes barrière, et à tout ce qui a évité que le virus ne soit considéré de manière fataliste comme un truc qui ne touche que ceux dont l’heure était de toute façon bien proche.

              • Pour apporter un peu de plus d’élément, une étude publiée dans le Lancet (https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(20)30243-7/fulltext ) traite justement du taux de létalité par cas du COVID (en utilisant les données des différents pays infectés).

                Le COVID-19 est plus mortelle qu’une grippe, sans distinction de tranche d’âge, nous sommes autour à 1,38% (critère de confiance à 95% [1.23-1.58]) contre 0.0962% pour la grippe classique.
                Par contre ce chiffre cache de grosse variations par tranche d’âge, pour faire simple, avec le COVID à partir de 60 ans le taux passe à 3.99% (contre 0.8% pour la grippe) et à partir de 70 ans c’est du 8,61% (contre 0.8% toujours pour la grippe. Donc non, le COVID 19 n’est pas équivalent à une grippe saisonnière, surtout pour les personnes dépassant 60 ans.

                • Il existe une confusion entre la létalité de la maladie et la létalité de l’infection par le virus, les asymptomatiques non détectés faisant la différence au dénominateur du ratio.

                  Je parle du taux de mortalité (150 par million dans les pays développés, 34 par million dans le monde entier), statistique qui ne fait (presque) pas débat, et non du taux de létalité (la mortalité spécifique) pour l’instant difficile à déterminer. En France par exemple, la létalité de la maladie sous sa forme la plus sévère est connue. Elle est provisoirement de 14,8%, avec 25812 décès pour 174224 cas recensés. Par comparaison, la létalité de la maladie à Singapour est de 0,096%. C’est le grand écart.

                  • Tout à fait, pour la différence entre létalité par infection et par cas. C’est pour ça que comparer les taux de létalité entre pays, comme le font les journalistes, n’a trop de sens. Si un pays met en place des moyens massifs de détection, il va mécaniquement augmenter son dénominateur (i.e. le nombre de cas détectés) et donc diminuer son taux de létalité (cf. l’Allemagne).

                    Et je vous rejoins, pour le moment nous n’avons rien de certains sur le taux de létalité par infection, principalement des modèles, extrapolation, etc. néanmoins, les différentes études que j’ai pu lire vous dans le sens d’un taux plus fort que la grippe saisonnière, toutes choses égales par ailleurs.

  • Le Remdevisir a été autorisé pour « compassionate use » par l’agence européenne du médicament le 2 avril. ( usage de médicaments probablement efficaces mais encore insuffisamment testés, en l’absence d’autres médicaments )

    https://www.ema.europa.eu/en/news/ema-provides-recommendations-compassionate-use-remdesivir-covid-19

    L’auteur peut-il confirmer que ce produit a été utilisé en France ?

    • Uniquement dans l’étude Discovery. Par contre cet article, c’est n’importe quoi<; Financé par le labo qui veut faire prescrire. C'est un anti-viral, mais ils ne testent pas la charge virale, uniquement l'évolution des effets secondaires de la maladie, avec des traitements différents dans de nombreux centres, donc incomparables. Sur 40 jours, 25 patients sont sortis de l'hôpital, et les autres ? 17 des 30 intubés ont été extubés, et les autres ? Publié sans connaître la fin de 40 % des patients. Du n'importe quoi.
      Si vous voulez tout savoir sur le Remdesivir : https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/060520/le-remdesivir-l-industrie-pharmaceutique-et-la-crise-du-covid

      • Qualifier une publication de l’Agence Européenne des Médicaments, organe de l’union européenne,  » d’article financé par par le labo qui veut faire prescrire »

        Et le Remdevisir a été approuvé par la FDA il y a cinq jours, pour ses effets prouvés sur le temps nécessaire au rétablissement des malades gravement atteints.

        Mais si Mediapart dit le contraire….

        https://www.lesoir.be/298301/article/2020-05-01/afin-de-traiter-le-coronavirus-les-etats-unis-autorisent-en-urgence-lantiviral

      • Ce qui est remarquable avec l’étude Discovery, c’est qu’on en apprend plus par son contexte de mise en oeuvre que par ses propres résultats.

        Entre autres circonstances qui serait amusante si ce n’était pas dramatique, on obtiendra les résultats anecdotiques de cette étude une fois l’épidémie terminée, ou presque.

        C’est la preuve par l’absurde que l’EBM est profondément inadaptée aux situations de crise, surtout lorsque l’EBM dérive en dogme quasi religieux, ses prétendues recommandations et guides se transformant en moyens légaux d’agression contre les médecins pratiquant leur art, médecins qu’on voudrait réduire au rang de simples automates exécutants fonctionnarisés au nom d’économies de dépenses de santé collectivisées, avec la complicité de producteurs qui y trouvent leur compte en devenant les rentiers du système.

        Ce que cette crise met en lumière, c’est la dérive de la médecine libérale vers une médecine administrative corsetée entre recommandations dogmatiques et parcours de soins planifiés, méprisant les malades qui ne sont plus des sujets mais de simples objets qu’on répare à la chaîne. Et malheur à celui qui n’entre pas dans les cases prévues pour le troupeau.

    • Ah oui, le RemdeSévir ❗

  • Non mais là ça devient très pénible..Si le druide marseillais avait eu la potion magique on n’en serait pas à se demander si cela marche ou pas..Tous les pays le prescrirait…ça ne marche pas plus que d’autres antiparasitaire..Pourquoi n’étudiez vous pas le Largactil ..??? vieux neuroleptique prescrit depuis plus de 40 ans en psychiatrie et qui a un potentiel antiviral..peu de morts en HP…!! Une étude en cours..Certes c’est moins glamour que le barde blond ..Mais vous devriez vous penchez sur la question et en plus c’est bien sédatif , donc vous roupillerez pendant 3 semaines..Que du positif mon cher psychotrope..Et alors pas cher du tout…!! ce n’est pas une fake..!!

    • Relisez « Asterix chez les Bretons » et vous comprendrez mieux pourquoi les médecins libéraux doivent être libres de prescrire des antipaludéens et des antibiotiques.

      • Etre libres et responsables, on ne saurait le refuser aux médecins. A eux toutefois d’user de leur sens de la responsabilité pour ne pas porter aux nues sans discernement tout ce dont l’Etat leur refuse la liberté. Le refus de l’Etat ne vaut pas validation objective par les pairs scientifiques, ce serait trop facile…

        • Si il prescrivent discrètement certains médicaments à certains patients sans fanfaronner sur des résultats miraculeux, c’est qu’ils n’ont pas tous totalement perdu le bon sens sur leur « art » et savent encore pratiquer la médecine d’il y a un siècle.

          Vive le sirop Typhon.

        • -5 ?
          Je n’aurais pas cru qu’il y avait une telle proportion de gens à penser qu’il suffit de s’opposer à une mesure étatique idiote pour avoir raison dans tout ce qu’on propose d’autre…

          • Les ennemis de mes amis …

            Raoult a polarisé l’opinion et il est plus facile de mettre -1 que +0.5 …

        • Combien de chefs de service de réanimation de l’APHP, ayant présenté des symptômes ou positifs (eux ou leur proches parfois), ont pris l’association dont on parle? vous n’imaginez pas…

    • J’essaye de montrer, à partir d’une source 200 % fiable (remboursement des médicaments), que quand les médecins, qui ne le faisaient pas au début, se mettent à prescrire, à nombre de contaminés identiques, le passage en réanimation est divisé par 5, cela ne vous fait pas réfléchir ? Le confinement agit sur le nombre de contaminés, pas sur la gravité de la maladie, là c’est l’action des traitements, et on sait lesquels ont été donnés, sans contestation possible.

      • Ceci cinfirme ce que vous dites

        (à 19´)

      • Je suis médecin et c’est exactement l’évolution que j’ai ressenti : au départ pas de traitement en dehors du paracétamol. Puis déclarations du Pr Raoult : changement de paradigme ! Car c’est de cela qu’il s’agit : certains antibiotiques marchent dans les infections virales (c’est à l’encontre de ce que nous avons appris !). L’action du Pr Raoult a été bénéfique dans ce sens : ils nous a réveillé (« oh les gars ! vous êtes des médecins : on traite avec ce qu’on a ! »). Je pensais avoir un désastre dans l’EHPAD du coin et finalement j’ai peu de morts : antibiotiques dés les prémisses !

      • Le relation entre les données est intéressante, après ça semble néanmoins périlleux de dire que c’est forcément grâce à ces prescription qu’il y a moins d’aggravation (i.e. moins de réanimation, etc.).

        Maintenant, comment pourrait-on avoir des éléments plus tangibles pour prouver cette efficacité ? (les études de Raoult sont trop sujettes à discussion, avec trop d’imprécision méthodologique pour étayer ceci).

        • Que faites vous en tant que médecin face à un patient âgé de 85 ans, dont vous savez pertinement qu’il sera récusé aux urgences ou en réa ?
          1 – Donnez vous juste du paracétamol ?
          2 – Vous brulez un cierge et vous priez ?
          3 – Vous essayer tout ou une partie du protocole Raoult (avec parfois en plus de la vit C, du Zinc, du Montélukast, Corticoides ou antiagregant selon le stade) ?

          Parce qu’à part discourir à l’infini, là maintenant votre patient il a 38-39°, il dénature légèrement à 95% et discrètement polypnéique. Bon vous n’avez pas d’électrocardiogramme … vous êtes dans une EHPAD ! Parce que sur le terrain et pas dans les médias, c’est ce que l’on vit !

          • dénature -> désature

          • Je ne crois pas voir dit qu’il ne fallait rien faire, au contraire, je trouve ça très bien que les médecines retrouvent leur vrai rôle de soignant, leur liberté, et soient moins dépendant des ARS ou autres entités inutiles.

            Néanmoins, la corrélation entre la hausse des prescriptions ci-dessus et la baisse des cas grave de COVID ne vaut pas causalité pour le moment, d’où ma question sur comment avoir des éléments plus tangibles.

    • Plus personne de raisonnable se demande si ça marche, les preuves accumulées étant suffisantes. Ce débat est derrière nous.

      Le cœur du débat est désormais de savoir pourquoi la prescription a été limitée, quasiment interdite, de chercher et punir les coupables et leurs complices en conséquence.

      • si vous voulez alors ce qu’on va faire c’est en premier lieu explique ce que signifie  » ça marche  » et en second donner des éléments statistique solides…
        pas juste dire les gens pas raisonnables..raoult est peut être un grand scientifique mais il fout aussi le bordel et ne peut s’empecher de dire des trucs qui font tiquer..

        • je vois un faisceau de preuves faibles et parfois des anecdoctes..

        • Il fout le bordel parce qu’il fait son boulot, tout simplement. Ils n’étaient pas habitués. La conscience professionnelle, ça surprend défavorablement l’Etat obèse et ceux qui en profitent grassement.

          • Il a été très clair : il est un médecin et devant un malade il soigne. Les zélites lui ont reprochés de n’avoir pas fait de groupe témoin, il a répondu que pour cela, il aurait fallu qu’il ne traite pas les patients de ce groupe témoin. Mais qu’en tant que médecin, il ne pouvait concevoir de prendre le risque de ne pas traiter un groupe de personnes. Ça paraît évident quand même. Bien sûr qu’il n’a pas fait de groupe témoin et il a eu bien raison.
            D’ailleurs où en est la sublime étude Discovery ? J’ai entendu dire qu’elle est à l’arrêt ? On en serait où, si les médecins avaient attendu le résultat de Discovery ?!

      • « Je pense que les Français ont parfaitement compris que le système de santé actuel est pollué par une bureaucratie constituée d’individus n’ayant pas effectué d’études de médecine, incapables, d’après moi, de juger la partie médicale de la pandémie, mais, malheureusement, empêchant les soignants d’exercer leur profession de manière fluide. Cela a, par contre, un coût budgétaire considérable. Arrêtez de nous entraver, nous, les médecins, nous, les soignants. Laissez-nous faire notre travail. Laissez-nous soigner… »

        https://www.lepoint.fr/sante/dr-arry-boujenah-le-covid-laissera-de-nombreuses-sequelles-07-05-2020-2374579_40.php

  • Attention le Doliprane n’est pas « sans AMM », il a une AMM depuis très longtemps, mais il est en vente libre, c’est à dire sans ordonnance. Tous les médicaments ont obligatoirement une AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) délivré par l’état après examen des données sur le produit et discussion du prix avec le laboratoire. Le scandale est que le Plaquénil était en vente libre avant le 20/01/20 et que finalement les médecins libéraux ont perdu le droit de le prescrire sauf en renouvellement de traitement… seuls les hospitaliers gardent le droit de primo-prescription du Plaquénil… Les généralistes sont donc considérés comme des médecins de seconde zone, sous surveillance…

    • Non il n’a pas d’AMM pour le Covid, pas plus que le Plaquénil qui n’est pas non plus « sans AMM ». Oui tous les médicaments ont une AMM, tout comme l’Aspirine, sinon ils ne peuvent être mis en vente, cette AMM précise dans quelle utilisation.

      • En tant que médecin, âgé de 79 ans (anciennement généraliste puis praticien hospitalier, maintenant à la retraite), je considère comme scandaleux de la part des « autorités » -c’est quoi, les « autorités » ?- Ces minus_tres de la santé successifs sont dénaturés.
        1 – l’arrêt de la vente libre du Plaquenil
        2 – surtout, surtout, la restriction de sa prescription aux seuls hospitaliers, après « concertation (?) », ET pour les seuls patients pratiquement à bout de course…
        Veut-on éliminer les « vieux » ? Si oui, prescription obligatoire de Rivotril ! ?

      • Par définition, aucun médicament ne peut avoir d’AMM pour une maladie nouvelle.

  • Il y a bien des pétitions dans ce sens, mais certaines ne décollent mêmes pas : Je ne comprends pas pourquoi tant de mondes ne donne pas le droits aux médecins et patients de choisir.
    https://secure.avaaz.org/fr/community_petitions/ministere_des_solidarites_et_de_la_sante_organisat_hope_of_victory_against_covid19_with_professor_didier_raoult/details/

  • Merci pour ces données intéressantes.
    La liberté de prescription, mise à mal publiquement lors de cet épisode Covid 19, est un sujet essentiel.
    Il semble que le CNOM soit l’objet de contestations

    Combien de morts à cause de la consigne «restez chez vous avec du paracétamol»? « sauf si ça s’aggrave».
    Et dans un certain nombre de cas, ça s’est aggravé…
    Ce point essentiel quant aux conséquence devrait justifier une enquête.

  • Tellement évident, mais ça va mieux en le disant, merci de l’avoir dit M. Maudrux.

    Quelle folie bureaucratique a pris nos dirigeants, de vouloir ainsi tout contrôler, y compris les médecins faisant juste leur travail ?
    Quelle folie les a pris de nous enlever une de nos libertés élémentaires, celle de se soigner et d’être soigné du mieux possible par son médecin ?
    Vous me direz, ils sont habitués aux mesures folles et à la suppression de nos libertés, mais quand même, ils ont encore fait un grand pas en avant.
    Il faut espérer que cela se paiera.

    • c’est le logiciel de nos dirigeants : persévérer dans la connerie, tel le lapin dans les phares.
      Incapables d’admettre que cela peut se passer mieux sans eux (cela demande trop d’humilité).

  • Sur l’aspect « positionnement social » de ceux à qui on prescrit les deux médicaments (Plaquenil et Azithromycine), qui sont les deux traitements « de fait » (en association, ou l’Azithromycine avec Zn), malgré les freins des autorités, la Sécu peut évaluer car elle sait ceux qui sont en CMU, AME, CMU-C, sans avoir besoin de croiser avec le fisc.

  • c’est beaucoup moins grave mais tout aussi liberticide: l’interdictions des plages, sentiers, vélo, rester à 1km, produire une attestation, payer 135€ car les FDO dites que vous mentez………..

  • L’indice de désavantage social, utilisé pour qualifier le niveau social des assurés dans le document de l’ANSM: « L’indice de désavantage social, noté « FDep » a été construit à l’échelle des communes, des cantons et des régions en utilisant les données disponibles à l’échelle des communes sur l’ensemble du territoire (source : Insee) : le recensement de la population et les données de déclarations d’impôt (disponibles uniquement pour les communes de plus de 50 ménages).

  • Liberté? ce mot n’est qu’un vague concept en France…

  • Je conclus de l’article que des médecins donnent à des patients privilégiés une chance de ne pas développer une forme grave de la maladie en leur délivrant en cachette un traitement que les autorités leur interdisent de prescrire.

    Voilà où en est la France, comme au bon vieux temps, un pays liberticide où chacun doit choisir son camp : celui de la collaboration ou celui de la résistance.

    Donc en face de quiconque (par exemple un médecin), avant de lui faire confiance, je dois garder les réflexes qui nous viennent de l’Occupation pendant la guerre de 40 : le sonder pour déterminer à quelle catégorie il appartient, collabo ou résistant? Si je détecte un collabo, je l’évite, si je détecte un médecin résistant (un vrai médecin qui se considère à juste titre libre et responsable de ses prescriptions), je peux lui faire confiance. En contrepartie, je dois mériter sa confiance et m’engager à être discret sur le traitement dont je conviens avec lui.

    C’est ainsi que nous continuons de vivre sous un régime d’Occupation où la liberté et la responsabilité s’exercent dans la clandestinité. Donc il faut bien comprendre que les résistants n’ont jamais gagné la guerre de 40 : dans la France d’aujourd’hui, c’est toujours Vichy qui commande. Au moins avec le traitement du Covid-19, c’est clair.

    Quant à Contrepoint, la surprenante prudence des articles et des commentaires sur le sujet va bien dans le sens de la résistance : motus et bouche cousue, personne ne cafte, la discrétion s’impose. Avec de temps à autres, quelques messages d’ « Ici Londres » sous la forme de liens discrets qui renvoient à des info plus claires.

    Et c’est ainsi que les racines de la liberté, comme celles d’un Yucca, se fortifient sous terre. Nous vivons une intense période Yin, pour user d’une terminologie taoïste. L’expansion Yang sera à la hauteur, et c’est prometteur.

    • Votre analogie avec le régime dit de Vichy va dans le même sens que la conclusion du dernier billet (remarquable) de Charles Gave.

  • Le confinement ne semble pas utile. On ne détecte pas sa mise en place dans les données.

    • Le confinement a certainement été moins influent que ne l’auraient été masques, tests, et facilités d’auto-confinement pour les seuls détectés positifs. De plus, les données sont faussées par les conditions de test, vu les nombreuses incitations à ne pas se faire tester sauf symptômes violents. Un biais qui nuit aussi à l’astucieuse étude présentée par l’auteur.

      • Pour reprendre l’image de H16 :
        Masques, savon de Marseille, Chloroquine sur fond de savant de Marseille déjanté 😉
        L’hygiène est très importante, le masque diminue fortement le R. La distance physique aussi joue un rôle.
        Tout comme la météo.
        La Chloroquine c’est pour vous taquiner, je sais que vous n’y croyez pas. En fait ce sont les traitements dans toutes les étapes qui font beaucoup, et avec le temps la connaissance s’est affinée. L’AZT par exemple.

  • Pour l’hôpital français le bilan est mauvais.
    au 7 mai il y a eu 95 000 admissions en hôpital (pour cas de Covid avéréé) avec un bilan de 16 400 décès.
    Soit un taux de mortalité de 17 %

    • L’hopital français fait comme l’OMS a dit : si ça ressemble même de loin à du COVID, c’est du COVID. Vous pouvez regarder, de façon bien étrange, on ne meurt plus du tout de la grippe, de pneumopathies autres, ou de maladies cardiovasculaires avec complications respiratoires depuis mi Mars. Non, tout est « mort du COVID ».
      D’ailleurs en regardant le mode de fonctionnement et les recommandation en question on pourrait arriver à une létalité spécifique de plus de 100% : on ne teste (parfois) que les cas graves, mais une simple suspicion sur le décès suffit pour mettre « COVID » sur le certificat de décès. En poussant un peu on pourrait n’avoir que 10 cas « avérés » et « testés » de COVID et des milliers de « morts du COVID » (ça serait comique, mais les médias adoreraient, ce taux de mortalité par cas à 821,9% ou autre, ça ferait TRREESS peur).

      • Si ça ressemble à du covid, le problème n’est pas que les statistiques vont être faussées si on dit que c’est du covid, il est que l’on doit faire comme si le porteur était dangereusement contagieux jusqu’à preuve du contraire, et qu’on ne le fait pas vraiment.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Par Romain Delisle.

Durant la crise sanitaire, la pénurie de masques de protection, dont les stocks avaient été détruits sur ordre de Marisol Touraine, ministre de la Santé sous le mandat de François Hollande, avait mis en lumière le risque accru de pénurie de produits de santé en cas de crise majeure. En réalité, la pandémie n’a fait que révéler au grand jour les déséquilibres structurels d’une économie surrégulée du médicament : selon l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé), le nombre de ruptures ... Poursuivre la lecture

Le gouvernement a été cette semaine confronté à un nouveau psychodrame : la fin programmée au 1er janvier 2024 de la dérogation permettant d’acheter n’importe quel produit alimentaire avec un titre-restaurant.

En effet, Bercy n’avait pas prévu de reconduire cette dérogation, adoptée durant la crise liée au Covid-19 alors que les restaurants étaient fermés : bronca immédiate parmi l’ensemble des partis d’opposition et des salariés maintenant habitués à faire leurs achats alimentaires quotidiens avec ces chèques subventionnés. Le gouvern... Poursuivre la lecture

Initiée par un économiste danois qui voulait vérifier si, oui ou non, le confinement à la chinoise avait sauvé beaucoup de vies, une étude vient de paraître à Londres. Exploitant un large corpus de données internationales, ses conclusions sont tranchées :

nulle part, le confinement du printemps 2020 n'a eu d'influence majeure sur la mortalité induite par la Covid-19 ; en revanche, les confinements ont eu un effet désastreux sur l'économie, et perturbent durablement les populations concernées.

 

Les auteurs en déduisent ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles