L’antilibéralisme pathétique de la droite

A l’image des extrêmes et de la gauche, divers parlementaires Les Républicains ont mis en cause le libéralisme comme fauteur de la crise.

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L’antilibéralisme pathétique de la droite

Publié le 5 mai 2020
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Par Jean-Philippe Feldman.

Pour un libéral, la dichotomie droite/gauche n’a guère de sens. Toutefois, en raison d’un phénomène topographique bien connu, le sinistrisme a déporté les libéraux de la gauche au centre-gauche puis au centre-droit, enfin à droite de la Révolution française aux premières décennies d’application de la Constitution de 1875.

Sous la Cinquième République, la radicalité de la gauche marxiste a conforté le positionnement politique des libéraux à droite. Mais l’implosion de l’UMP puis du Parti socialiste, le retrait de la vie politique du plus grand homme politique libéral, Alain Madelin, et la prise de pouvoir par Emmanuel Macron ont brouillé les positionnements idéologiques.

A priori, c’est au sein du mouvement de droite et du centre Les Républicains que l’on devrait trouver au moins les lambeaux des libéraux. On aurait même pu penser – un peu de naïveté ne fait pas de mal… – que la crise du coronavirus, propice à la réflexion, aurait mené à des prises de position libérales de la part au moins d’une minorité d’hommes politiques de droite et du centre. Force est de constater qu’entre ceux qui marchent sur les brisées de la gauche, parfois prononcée, et ceux qui courent après le Rassemblement national sans tout à fait le rattraper, l’espace est mince.

 

Le libéralisme, fauteur de la crise

Il est intéressant, croyons-nous, de nous pencher sur l’analyse de la crise et sur le « monde d’après » tel que les hommes politiques de droite, et notamment du parti Les Républicains, ont pu les exposer dans la presse.

À l’image des extrêmes et de la gauche, divers parlementaires Les Républicains ont mis en cause le libéralisme comme fauteur de la crise. Le très droitier Éric Ciotti a vitupéré « une foi aveugle dans la mondialisation et des logiques économiques à court terme » (Le Parisien, tribune, 23 février 2020). Dans l’exercice, Aurélien Pradié, le secrétaire général du parti LR, s’est surpassé en mettant en cause le « libre-échange non régulé » et le meurtre de « l’idée d’État » (Libération, entretien, 30 mars 2020).

À prendre connaissance de ces analyses, le lecteur pourrait tout aussi bien imaginer lire des réactions d’hommes politiques de gauche ou d’extrême gauche. La crise a laissé manifestement désemparée une droite sans assises doctrinales et dès lors incapable de la concevoir clairement.

 

Le monde « d’après »

C’est encore pire s’agissant des solutions à la crise et des perspectives d’avenir tracées par la plupart des hommes politiques de droite.

Pour la clarté du propos, nous classerons les mesures proposées ainsi :

  • relancer l’économie non seulement par la consommation, mais encore par l’investissement public (François Baroin, Le Figaro, entretien, 30 avril 2020) ;
  • viser à la souveraineté dans les domaines agroalimentaire, de l’environnement, du numérique et de la santé (idem) ;
  • défendre la souveraineté européenne (Éric Ciotti, précité) ;
  • trouver un consensus sur le plan social par le truchement d’une grande conférence de type Grenelle-mai 1968 (François Baroin, précité) ;
  • abandonner les politiques de coupes budgétaires en matière de santé publique (Damien Abad, déclaration reprise dans la presse, 22 mars 2020) ;
  • planifier : « Je crois à la planification : c’est un point d’accord avec la pensée communiste » (Aurélien Pradié, précité) ;
  • mettre en question la liberté des prix en matière alimentaire (idem) ;
  • remettre en cause les « salaires dans certaines entreprises purement spéculatives : « Je ne dis pas : prends l’argent où il est, mais… » (idem) ;
  • développer la participation gaullienne (idem).

 

Les clés des propositions de droite sont données par un vétéran et par un jeunot. Édouard Balladur, brillant ancien Premier ministre remercié par les Français en 1995 dans tous les sens du terme, se dit toujours libéral, mais un libéral bien entendu « français qui fait toute leur place à l’État régulateur de la société et à la solidarité au bénéfice de tous », et non pas un libéral à l’anglo-saxonne, « adorateur du marché, créateur d’une anarchie favorable aux plus puissants » (« N’aggravons pas le défaut traditionnel de la société française : le refus des réalités », Le Figaro, 30 avril 2020). Encore s’oppose-t-il vigoureusement à toute hausse d’impôt. « Tout reposer autour d’une idée nouvelle (sic), celle de L’État, et l’imaginer plus fort, plus protecteur », allègue Aurélien Pradié, le promoteur du « gaullisme moderne ».

 

La droite et le libéralisme

En substance, les hommes politiques de droite accusent leur penchant étatiste en en faisant l’alpha et l’oméga du vide abyssal de leur pensée. Même Bruno Retailleau a cru devoir s’exclamer qu’il faudrait « déglobaliser pour relocaliser » (Huffpost, 29 mars 2020). Combien doit-il se sentir isolé dans son parti, lui qui a osé ensuite déclarer : « Dire que la France souffre de libéralisme, c’est une mauvaise plaisanterie » (Libération, entretien, 14 avril 2020) !

Pourtant, François Fillon avait habilement trouvé la formule d’un conservatisme social adjoint à une conception économique relativement libérale ; cela dit rapidement au-delà des multiples erreurs de son programme qui ne pouvait satisfaire quelque partisan du libéralisme que ce fût.

La lamentable chute de l’ancien chef de gouvernement ne doit pas masquer le fait que cette voie, quoiqu’on puisse en penser à titre personnel, est sans doute la seule qui soit de nature à permettre à la droite et au centre de subsister, enfin débarrassés des oripeaux du gaullisme social et des vieilles lunes de l’étatisme.

Jean-Philippe Feldman publiera prochainement Exception française. Histoire d’une société bloquée de l’Ancien Régime à Emmanuel Macron (préface de Mathieu Laine, Odile Jacob).

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  • il n’y a plus de « Droite » en France, si on peut considérer que l’étatisme mis en place par le CNR a pu laisser pour un temps l’illusion d’avoir une droite libérale.
    Le socialisme a gagné, nous boirons le calice jusqu’à la lie comme l’ont fait toutes les sociétés qui ont choisi cette voie jusqu’à la ruine qui engendrera la dictature.. comme ailleurs

    • Il n’y a qu’un parti en France : l’Etat !

      De Gaulle n’est pas étranger à cette situation, lui qui méprisait les partis en se plaçant au-dessus, en incarnant personnellement la France (donc l’Etat). Pas étonnant donc que l’Etat devienne de plus en plus incontournable, car au début ça va mais avec le temps c’est la cata. La concurrence des idées s’éteint progressivement au détriment de la lutte du pouvoir suprême. Comme l’Etat c’est la France, c’est à dire tout le monde, il faut satisfaire tout le monde avec des programmes démagos incohérents financé par des dettes.

      Il y a 2 types de socialismes :
      – un socialisme doctrinaire (en voie de disparition en occident)
      – un socialisme latent qui apparaît chaque fois que les stimulations (division, rivalité, concurrence) baissent ou sont bidons.

      A noter que la France n’a pas complètement sombré car le pays est en concurrence avec d’autres pays, ce qui à mon sens le tient encore à flot.. et peut être aussi nous sauvera.

    • La droite française est percluse de socialisme plus qu’éhonté !

  • « La lamentable chute de l’ancien chef de gouvernement ne doit pas masquer le fait que cette voie, quoiqu’on puisse en penser à titre personnel, est sans doute la seule qui soit de nature à permettre à la droite et au centre de subsister »
    Mais pourquoi donc, grands dieux !?
    Que cette droite là, un bon gros conservatisme social teinté d’un soupçon de libéralisme économique, rejoigne vite le cimetière des courants politiques nocifs pour le pays.
    Et qu’on nous redonne des hommes politiques de la trempe libérale de Madelin ! Il y a un boulevard pour eux…

    • non les électeurs ne seraient pas d’accord, car dans ce cas le travail ne serait pas sur la base du consentement

    • En son temps, Madelin ministre avait approuvé les hausses d’impôts du gouvernement et refusé que les Francçais puissent s’assurer auprès de la compagnie de leur choix pourla maladie et la retraite. Des libéraux quand ça les arrange, non merci.

      • En quels temps ? Madelin n’a jamais été que ministre de l’industrie ou apparenté…

      • Parfaitement exact.
        Un libéral qui devient même fou quand on lui parle d’une directive européenne mettant fin au monopole communiste de la « Sécu » !
        Madelin était aussi étatiste que les autres quand il s’agissait de son fromage.

    • Pourriez-vous préciser un peu le caractère « nocif pour le pays » dudit conservatisme social teinté de libéralisme économique ?
      (Surtout par rapport à son caractère potentiellement réalisable dans ce pays, étant entendu qu’une conception pure, libérale ou autre, qui est en pratique impossible n’est pas forcément nocive, mais assurément d’aucune utilité politique à terme envisageable.)

  • « Le meurtre de l’ idée de l’ état » est un constat qui se tient, pour peu qu’ on l’ argumente « libéralement ». Il me semble tout de même important pour les libéraux qu’ un état soit fort, constant et droit. Tout l’ opposé de ce que nous vivons à travers lui en France.
    Quant aux profits à court terme, moi je suis désolé mais ça me dérange, je n’ appellerai pas cela du libéralisme mais ça me dérange parce que c’ est exactement ce que la finance pratique. Est-ce à cause de cela que la France n’ a pas eu dès le départ assez de masques pour protéger sa population? Evidemment non. La raison essentielle est une perte de souveraineté, et c’ est un problème d’ état français qui pèse bien trop lourd dans la mondialisation,
    La droite ne fait que flatter les peurs et les idées reçues diffusées par l’ Ed Nat, et c’ est comme changer de nom tous les 10 ans, elle ne fait que masquer sa vacuité intellectuelle et l’ absence d’ un leader providentiel.

    • Pour ce qui concerne la finance lire le livre « la 7eme dimension » de Guy Millière . La finance n’est pas la vulgate véhiculée par les journaleux et sachants laborieux Français .

    • C’est ce qu’ils appellent ultralibéralisme, la gestion court-termiste des hedge funds. Et en effet la gestion publique a copié des méthodes, les pires : le cost killing aveugle, la gestion au trimestre, le nettoyage par psychologie… Personne ne lui a imposé, ils ont pris de mauvais consultants (y en a t’il des bons ?) et après ils ont dit que c’est la faute à l’Europe.

  • Dans un pays où l’Etat représentait avant la crise actuelle 58 % de l’économie, – et probablement plus de 60 % après – parler de l’emprise du libéralisme est une aberration intellectuelle. Le laisser faire en matière de mondialisation est une autre chose que l’on confond allègrement avec la première. C’est la main mise de l’Etat sur tout plus l’européisme à tout va, qui nous amenés là où nous sommes, et là où nous allons aller.

    • Je travaille pour le privé dont les revenus viennent de l’état . Tout ce que nous faisons est en fait décidé par les fonctionnaires, mêmes mon salaire et son évolution….

    • Pierre Kupferman rappelait (twitter) que 3/4 des adultes recoivent des revenus qui dependent de l’Etat. CPEF

  • Le faux capitalisme de connivence a de beaux jours devant lui. Les gros vont s’en tirer avec ou sans l’aide de l’Etat et vont pouvoir récupérer les petits en faillite, justement ceux qui n’intéressent pas les gens de l’Etat puisqu’ils n’offrent pas de valises de billets.
    C’est très bien joué ce confinement qui ne laissera que des MacDO, des PizzaHut et des hôtels Accord.

  • Le libre-échange imposé d’en haut (par exemple par les instances européennes) est-il de l’échange libre?
    Au niveau intérieurl nous sommes administrés depuis des lustres par des socialistes de gauche, de droite et du centre. Ce n’est sûrement pas maintenant que ça va changer.
    Le programme de Fillon offrait une perspective intéressante, mais « on » s’est débrouillé pour le faire chuter.
    Il faudra bien un jour se demander qui gouverne en réalité notre pays…

    • Quand lire échange est extrêmement régulé , la concurrence est fictive et permet l’entente de facto et aussi l’entreprise de connivence avec l’état et les bureaucraties . Quand vous êtes nouveau dans ce qui reste du libre marché, il vous faut être champion olympique du saut à la perche pour y entrer ….

    • Fillon réformateur, un mythe qui a la vie très dure.

      • C’était un petit pas en avant. Et dejà beaucoup compte tenu de ce qu’est devenu notre pays.

        • C’était des promesses, pas le début d’un mouvement. Accessoirement, on a vu cet homme aux pouvoirs et ce n’était guère reluisant.

          Maintenant, libre à vous d’accorder votre confiance à un homme dont le métier consiste à mentir.

        • C’était juste un programme qu’il n’aurait même pas appliqué à 1%, juste pour attirer les gogos. Il n’a rien fait en 5 ans à Matignon pourquoi aurait il changé ?

    • Fillon n’a rien fait comme premier ministre dans ce domaine (et sans démissionner)…
      N’est pas Margaret Thatcher qui veut !

      • Il n’était qu’un « collaborateur ».
        On sent bien que dans le tandem Macron-Philippe, c’est plutôt l’inverse.

  • La France est devenue socialiste depuis la révolution grâce à Rousseau et d’autres. Ce coup d’Etat socialiste a été fomenté par la bourgeoisie pour instaurer un capitalisme de connivence avec l’Etat à son profit. Faudra-t’il une autre révolution pour en sortir?

  • Oui, mais si vous souhaitez vous faire élire, le discours libéral de responsabilisation est inaudible en France: donc la droite française ne fait que reprendre les clichés du génie français, des exceptions françaises en tout genre.
    Les britanniques n’ont accepté M.Thatcher que parce qu’ils n’avaient plus le choix.
    Pourtant, si il restait un once d’intelligence à cette droite, elle verrait qu’il y a vraiment une aspiration à une libéralisation du pays en analysant les résultats de la primaire de la droite à la présidentielle.

    • « Les britanniques n’ont accepté M.Thatcher que parce qu’ils n’avaient plus le choix. »

      Pas sur qu’on ait encore un choix, mais en tous cas on n’a pas de Thatcher.

  • Faut arrêter avec le vieux libéralisme imaginaire de la droite mongaullienne. Le grand Charles a peut-être été conseillé par Rueff mais c’est bien lui qui a créé le commissariat général au plan en 1946, lequel existe toujours sur le vocable Conseil d’analyse stratégique. C’est la même droite qui a augmenté comme jamais la CSG, créé le RSI, le RSA, refusé d’appliquer les directives européennes sur les assurances sociales. Tout ça pour avoir une brevet de compatibilité socialiste.

  • C’est article semble démontrer que le conservatisme s’oppose au libéralisme plus qu’il n’en épouse les thèses. Pour ma part, quand j’entends un (pseudo)libéral parler d’europeisme, par exemple, je sais que j’ai affaire à un conservateur dont l’esprit a été lepénisé. Le vocable de chacun est représentatif des influences qui le dominent. Le terme « europeisme » renvoie directement au concept d’état-nation, forcement plus fort qu’un état qui délègue une partie de sa souveraineté. En fait, il semble que la plupart des citoyens se révèlent « étatistes », selon l’angle duquel l’état est « attaqué ». Si le communisme n’a pu exister que derrière des murs, qu’en est-il du libéralisme ? Peut-il exister autrement que dans un monde ouvert, dans lequel les états ne contrôleraient que le régalien ? Le Covid vient de nous montrer que non. La vielle lune étatiste va encore briller longtemps.

  • Des tarés! La Chine est libérale? Macron et ses clowns sont des libéraux?

  • La Chine est libérale? Macron et ses clowns sont libéraux? Tous les politiciens sont des parasites irrécupérables capables des pires mensonges, donc des escrocs!

  • « La lamentable chute de l’ancien chef de gouvernement ne doit pas masquer le fait que cette voie, quoiqu’on puisse en penser »

    Pitié ! quoi qu’on puisse en penser !
    ‘Quoique’ n’a rien à faire ici, ça signifie ‘bien que’.
    ‘Quoi que’ signifie ‘quel que soit le’.

    « Quoi qu’on puisse en penser », ou « quel que soit le point de vue qu’on en a ».

    Rien à voir avec « quoique ».

    Quoique cette faute revienne tout le temps, restons zen, quoi qu’il arrive.

    Sinon, sur le fond, entièrement d’accord, la droite est lamentable dans ce pays, aussi étatiste que la gauche, d’où tous les problèmes : stagnation, chômage, bureaucratie envahissante, services publics inefficaces, dépenses publiques en hausse continue, déficit, endettement, etc.

  • retailleau, le mec qui passe son temps à se poudrer le nez pour passer à la télé..ce mec est un charlot, et son seul but dans al vie c’est se faire bien voir des médias…par contre question idées et intelligence c’est le Néant absolu.

  • Normal. Etre libéral, c’est quelque part renoncer à entrer en politique. La démocratie élective porte le non libéralisme dans ses gènes.

  • Puisqu’ils ont galvaudé le terme, il faudrait peut-être trouver une alternative au nom libéralisme. De plus, il y a peut-être de nombreux « libéraux » qui s’ignorent parce qu’il n’y a pas de voix officielle du vrai libéralisme.

    En tous cas les vrais « libéraux », ne voteront pas pour une droite qui a perdu tous ses repères et ne se distingue plus de la gauche.

  • Le libéralisme est un courant de pensée rejeté en France aussi bien par la gauche que par le droite. C’est sans doute parce qu’il suppose de donner la primauté à l’individu, libre et responsable, et non à l’Etat. Il faut donc que les individus s’investissent, s’informent, s’instruisent. Le libéralisme suppose un peu d’éducation et un peu d’effort intellectuel. C’est trop demander à nos concitoyens.

  • Dire que la droite française est « sans assises doctrinales » est une erreur de jugement importante !!!
    La droite française moderne à pour base idéologique l’Etatisme !!!
    La droite française moderne n’est pas pour la Liberté, mais pour le contrôle de tout PAR l’Etat.
    En fait elle ne diffère en rien de la gauche, de l’extrême-gauche ou de LaREM ou de l’extrême droite !!!

    • L’Étatisme n’est pas une fin mais un moyen. De là, il ne me semble pas faux de dire que la droite française n’a aucune assise doctrinale puisqu’en dehors d’être de purs étatistes, ils n’ont pas de projets.

      Les socialistes et les communistes, au moins, ont un projet. C’est de la merde mais ils en ont un.

  • Allez, un petit espoir pour la route:

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