La faillite décontractée de l’État français

Il est évident que « dépenser sans compter », comme le dit Gérald Darmanin, finira à la charge du contribuable.

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La faillite décontractée de l’État français

Publié le 4 mai 2020
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Par Philippe Lacoude.

Normalement, les Français sont immunisés. Pas contre le SARS-CoV-2. Mais contre les effets neurologiques des déclarations consternantes de leurs ministres de l’Économie ou du Budget :

  • « Ces rumeurs sont totalement infondées et les trois agences, Standard & Poor’s, Fitch et Moody’s ont confirmé qu’il n’y avait pas de risque de dégradation » de la note AAA de la dette française. – François Baroin (10 août 2011)
  • « La question des comptes publiques est accessoire. » – Arnaud Montebourg (7 avril 2014)
  • « La croissance zéro, ce n’est pas grave. » – Michel Sapin (15 mai 2014)
  • Il faut « une Europe davantage intégrée » avec « une relance keynésienne au niveau européen, via un budget investissement élaboré au niveau de la zone euro ». – Emmanuel Macron (25 février 2016)

Mais c’était sans compter sur l’inénarrable Gégé !

Récemment le ministre de l’Action et comptes publics Gérald Darmanin a expliqué – sans rire ! – que :

« c’est parce que nos finances publiques étaient saines que nous pouvons dépenser en temps de guerre ».

Une pareille insulte à l’intelligence du public ne devrait pas être permise dans un pays dont l’État avait déjà 2415,1 milliards d’euros de dette publique à la fin du troisième trimestre 2019. La gabegie de ces dernières années avait finalement conduit au dépassement de la barre fatidique de 100 % de dette en pourcentage du PIB.

Heureusement pour le gouvernement, les prévisibles remontrances de l’Union européenne auront été complètement éclipsées par la crise du Covid-19 qui a donné prétexte à, je cite le ministre, « dépenser quasiment sans compter » (sic !).

Dépenser sans compter : distribution tous azimuts

Et comme à l’accoutumée quand on parle d’ouvrir tout grand les robinets à pognon gratuit, tous les canards boiteux de la « politique industrielle de la France », qui sont depuis des décennies vérolés par les syndicats marxistes et les énarques « gestionnaires » à la petite semaine, ont tendu la sébile.

Air France, déjà en situation très précaire, va soutirer 7 milliards d’euros aux contribuables. Renault, mise à genoux par l’incurie des actions mal inspirées d’un ministricule apprenti-industriel en 2016, va pomper 5 milliards d’euros dans les poches des gens productifs. La Poste – dont les sévices laissent plus qu’à désirer depuis le début de la crise – va sucer des dizaines de millions d’euros au motif qu’elle vient de découvrir le… commerce en ligne… de la distribution de masques !

Je suis prêt à ouvrir les paris : la SNCF et la RATP, qui accumulent des déficits sans commune mesure avec les déficits auxquels elles nous ont pourtant habitués, finiront par larmoyer des milliards d’ici à la fin de l’année.

Ne nous leurrons pas ! Une partie substantielle de ces dizaines de milliards d’euros de prêts ne seront jamais remboursés par les entreprises emprunteuses qui étaient déjà en difficulté avant la crise actuelle. Tout cela finira à la charge du contribuable dans un contexte de contraction économique d’une soudaineté sans précédent.

À tout cela, il faut ajouter le chômage massif, les primes pour acheter la paix sociale et l’effondrement des recettes fiscales.

David Ricardo

Il y a 150 ans, David Ricardo, un banquier devenu l’un des plus grands économistes de son temps, a remarqué que les gouvernements peuvent financer leurs dépenses en prélevant des impôts ou en émettant des obligations.

Étant donné que les obligations sont des prêts qui doivent éventuellement être remboursés, probablement en augmentant les impôts à l’avenir, le choix est donc « de taxer maintenant ou de taxer plus tard ».

Une émission d’obligation d’État aujourd’hui n’est qu’un impôt futur. Cette égalité porte le nom de théorème d’équivalence de Ricardo.

« Dépenser quasiment sans compter »

« Dépenser quasiment sans compter » (comme dit notre ministre) en empruntant massivement revient donc à taxer plus tard.

De combien ?

Eh bien d’environ 185,4 milliards d’euros !

À moins que l’État se mette en cessation de paiement, les Français finiront par cracher ces 185 milliards au fisc. Les impôts vont pleuvoir sous toutes les formes possibles. Il y aura un, deux, trois ou dix impôts Covid-19.

Comme l’avait compris David Ricardo, il est parfaitement impossible qu’il en soit autrement.

Baisse du PIB

Entretemps, comme une grande partie des 110 milliards d’euros d’argent des autres servent à financer le chômage partiel – dû au confinement obligatoire d’une grande partie de la population – les recettes fiscales n’entrent pas. La crise sanitaire, ou plutôt, le confinement obligatoire, vont amputer les recettes fiscales françaises de 42,7 milliards d’euros en 2020.

Ce n’est évidemment qu’un début : ce chiffre est la révision du mois d’avril. En mars, le gouvernement anticipait une baisse des recettes de seulement 10 milliards d’euros sur l’année.

Les ménages ne sont pas fous. Ils comprennent que la situation a été rendue catastrophique, autant d’ailleurs par les actions gouvernementales que par l’épidémie elle-même. Ils ont mis de côté 55 milliards d’euros depuis le début de la crise. Cette épargne exceptionnelle ne va pas servir à la consommation de sitôt !

Hausse de la dépense, baisse des recettes, effondrement de la production… Nécessairement, le déficit du budget de l’État en termes de PIB augmente en flèche avec une prévision de -9,1 % sur l’année ! De son côté, la dette rapportée au PIB atteindra 115 % du PIB. Toutes les routes mènent à Rome et, quand on y sera, à Athènes !

Ces estimations sont très optimistes. Elles supposent le redémarrage de l’économie à la fin du confinement. Il n’y a rien là-dedans qui tiendrait compte du fait qu’il n’existe, à l’horizon immédiat, pas plus d’immunité de groupe que de vaccin miracle.

On va vite s’apercevoir qu’il faudra distribuer davantage d’argent gratuit ou prendre des décisions difficiles.

La semeuse

L’allégorie picturale française, inventée par Oscar Roty vers 1887, présentant une jeune femme coiffée d’un bonnet phrygien semant à tout vent, devenue avec le temps un des symboles de la République Française, n’a jamais été si parfaite que depuis le sinistre « dépenser quasiment sans compter » !

Et tout va se passer comme on peut le prévoir !

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  • allez une petite fable pour détendre l’atmosphère?

    « La fable du rameur et des barreurs

    Art d’exécution ou science de l’abscons, le management se prête bien aux fables.

    Une firme japonaise et une société française décident de faire une course d’aviron. Les deux équipes s’entraînent dur. Les Japonais gagnent avec plus de 1 kilomètre d’avance. Les Français sont très affectés. Leur management se réunit pour chercher la cause de l’échec. Une équipe d’audit constituée de senior managers est désignée. Après enquête, ils concluent que l’équipe japonaise est constituée de huit rameurs pour un barreur, alors que l’équipe française a huit barreurs pour un rameur.

    A la lecture de l’audit, le management décide de louer les services de consultants. Après avoir perçu d’énormes honoraires, ils rendent leur avis : l’équipe française doit avoir plus de rameurs et moins de barreurs. La structure de l’équipe française est donc réorganisée. Mais, comme personne ne veut devenir rameur, il est décidé de créer quatre postes de barreurs superviseurs, trois de barreurs super-intendants et un de barreur super intendant assistant manager.

    Les Français mettent aussi en oeuvre un système de stimulation pour encourager le seul rameur de l’équipe à travailler plus. Baptisé « La qualité et le zéro défaut », il repose sur des réunions, des dîners et une prime sur objectif pour le rameur. La course a lieu, et, cette fois, les Japonais gagnent avec 2 kilomètres d’avance. Humiliée, la direction française licencie le rameur, stoppe la mise en chantier d’un nouvel aviron, vend le bateau et annule tout investissement. Puis elle récompense les barreurs managers de leurs efforts en leur donnant le prix de la Performance. Enfin, elle distribue l’argent économisé par ces mesures de restriction à tous les directeurs seniors.

    • +100
      Excellent !
      Vous en avez d’autres ?

        • je précise qu’elles ne sont pas de moi

          Le pêcheur mexicain et le businessman

          Au bord de l’eau dans un petit village côtier mexicain, un bateau rentre au port, ramenant plusieurs thons. L’Américain complimente le pêcheur mexicain sur la qualité de ses poissons et lui demande combien de temps il lui a fallu pour les capturer :

           » Pas très longtemps « , répond le Mexicain.
           » Mais alors, pourquoi n’êtes-vous pas resté en mer plus longtemps pour en attraper plus?  » demande l’Américain. Le Mexicain répond que ces quelques poissons suffiront à subvenir aux besoins de sa famille.

          L’Américain demande alors :  » Mais que faites-vous le reste du temps?  »
           » Je fais la grasse matinée, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme. Le soir, je vais au village voir mes amis. Nous buvons du vin et jouons de la guitare. J’ai une vie bien remplie « .

          L’Américain l’interrompt :  » J’ai un MBA de l’université de Harvard et je peux vous aider. Vous devriez commencer par pêcher plus longtemps. Avec les bénéfices dégagés, vous pourriez acheter un plus gros bateau. Avec l’argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un deuxième et ainsi de suite jusqu’à ce que vous possédiez une flotte de chalutiers. Au lieu de vendre vos poissons à un intermédiaire, vous pourriez négocier directement avec l’usine, et même ouvrir votre propre usine. Vous pourriez alors quitter votre petit village pour Mexico City, Los Angeles, puis peut-être New York, d’où vous dirigeriez toutes vos affaires.  »
          Le Mexicain demande alors :  » Combien de temps cela prendrait-il?  »
           » 15 à 20 ans « , répond le banquier américain.
           » Et après?  »
           » Après, c’est là que ça devient intéressant « , répond l’Américain en riant.
           » Quand le moment sera venu, vous pourrez introduire votre société en bourse et vous gagnerez des millions « .

           » Des millions? Mais après?  »
           » Après, vous pourrez prendre votre retraite, habiter dans un petit village côtier, faire la grasse matinée, jouer avec vos petits-enfants, pêcher un peu, faire la sieste avec votre femme et passer vos soirées à boire et à jouer de la guitare avec vos amis. « 

          • Celle des francais et japonais ne viendrait-elle pas de l’entreprise Renault et d’une illustration du livre qui avait été réalisé en plusieurs langues pour expliquer la démarche qualité ?

            • çà marche avec toutes les entreprises payées par les contribuables
              ou placées par l’etat en situation de monopole

    • A claude henry de chasne
      Génial !!!!

    • Claude, ce raisonnement est valable dans l’administration et ses dérivés (SNCF, RATP, URSSAFF, etc…), et heureusement pas dans la plupart des entreprises Françaises. Cela fait bien longtemps que la chasse aux petits chefs a eu lieu, et qu’on est passés au régime sec.
      Il n’y a pas de secret : comme seul le secteur privé productif finance la gabegie de l’Etat Français, ces entreprises Françaises n’ont d’autre choix que d’être efficaces !

    • Excellent …Mais pour ramer il faut de l’eau…or en ces temps c’est l’eau qui manque….Alors 8 rameurs ou un seul…ma foi ..les japonais attaquent plus facilement le lit du fleuve..

  • gagné pour la SNCF ; ça chougne dur pour obtenir du pognon ; même la fondation  » hôpitaux de Paris – hôpitaux de France va être arrosé : certaines pièces du mobilier national , qui sont des biens d’état ‘ vont être vendu aux enchères lors des prochaines journées du patrimoine en septembre ; les bénéfices seront reversés à ladite fondation présidé par Brigitte macron ; elle vend les bijoux de famille , pas les siens….

  • Dans les entreprises Française, c’est tout à fait çà ! New management quand tu me tiens. Il meurt chaque jours dans le monde : 150.000 personnes. Le Covid a tué officiellement dan le monde : 230.000 personnes en 4 mois. Pourquoi avoir détruit l’économie mondiale à cause d’un si petit problème. Pourquoi, des milliers d’entreprises en faillite sont rachetées à bas prix par des multinationales financées par les banques centrales et garanties par les Etats, donc bénéficiant de cash illimité. Selon un rapport de l’Organisation Internationale du Travail paru mercredi, plus de la moitié des travailleurs dans le monde risque de perdre leur moyen de subsistance dans les prochains mois à cause de ces mesures !! Que va-t-il se passer ??? Pourquoi tous les états du monde ont-ils décidés de casser l’économie. Réponse : les états ne décident pas, ils obéissent. Qui dirige ????

    • Par e que le virus n’est qu’un prétexte, réel certes, mais prétexte quand même.
      A qui bénéficie le crime? Comment s’est-il opéré? Quelles seront les conséquences pour les populations en termes d’économie, mais aussi de libertés, de société? (Je pense au fait qu’instiller pendant un certain temps dans la tête des gens que toute personne qu’ils croisent est un danger potentiel, ne sera pas sans conséquence). Y a-t-il des similitudes avec d’autres opérations mondiales qui relèvent du gouvernement par la peur? Qu’est-ce qui permet à M. Philippe de dire qu’il faudra vivre avec le virus alors que les chiffres montrent que l’épidémie se termine?

    • Les effets de cette crise seront très différents d’un pays à l’autre.
      Je ne pense pas qu’elle ait le même impact en Corée du Sud, Japon et Allemagne par rapport à ce que va subir l’Italie, l’Espagne et surtout la France.

    • Qui dirige ? Mais les Chinois, et comme ils sont communistes et ont été les premiers touchés, on ne peut les laisser devenir champions d’humanisme

  • « Toutes les routes mènent à Rome et, quand on y sera, à Athènes ! »

    Ah, ah ! Elle m’a bien fait rire celle-là !

  • « Il n’y a rien là-dedans qui tiendrait compte du fait qu’il n’existe, à l’horizon immédiat, pas plus d’immunité de groupe que de vaccin miracle. »
    Le sujet principal n’est pas sanitaire. Voir comment d’autres pays s’en sont sortis. Le sujet, c’est le traitement politique et médiatique qui a fait d’un virus nouveau un tsunami mondial, et que ce tsunami touche et touchera les Français à la mesure de l’incompétence et des compromissions de leur Etat.
    Un très bon article de C. Gave ce jour

    https://institutdeslibertes.org/retour-sur-le-corona-virus-un-incendie-du-bazar-de-la-charite-puissance-100/

  • « Quoiqu’il en coûte », : On sait déjà précisément ce que ça va coûter.
    La mort de la France tel que vous l’avez connu et apprise a l’école.
    Une dette abyssale, dans un pays a l’arrêt total, conjuguée a une invasion migratoire orchestrée, sous l’emprise de l’idéologie totalitaire islamique.
    Qui pourrait croire que ça va bien se passer ! ?

    • CPEF puissance 10!

    • « La mort de la France tel que vous l’avez connu et apprise a l’école. »
      Ce n’est pas pour tout de suite.
      La plupart de la population demandant plus à l’État, cela peut continuer comme avant avec simplement un peu plus d’État, de taxes, d’impôts et de moraline.
      Évidemment, à moyen terme, il finira par y avoir problème mais ce sera dans 2-3 mandats électoraux ce qui correspond à un avenir lointain et brumeux pour nos gouvernants uniquement fixés sur l’élection immédiate à venir…

  • Tiens, ce matin, les travaux reprennent, pourquoi, simple les masques sont enfin disponibles….. Le blocage de la distribution des masques n’avait qu’un but, bloquer l’économie.. Pas le virus, un virus vit sa vie de virus allant au gré du vent la ou le milieu est propice à sa vie, confinage ou pas. Complot ? Faut attendre la desintox de l’état pour se prononcer.

  • « Les cons sont majoritaires, et moi j’ai toujours été élu par une majorité de cons et ça continue parce que je sais comment les engrener, j’engrène les cons avec ma bonne tête, je raconte des histoires de cul, etc… ça a un succès de fou […] les cons sont cons et en plus ils sont bien dans leur connerie. »: George Frêche à propos de ses électeurs.

    • Georges fréche faisait partie du club des limités du bulbe, il n’y avait que lui pour ne pas etre au courant

  • il n’y a pas beaucoup de choix depuis des décennies entre des socialistes de gauche, des socialiste de droite et des socialistes nationalistes !

  • Faillite décontractée de l’Etat ? Ne vous inquiétez pas pour le remboursement de la dette… Tout est prévu : La loi Sapin 2 a introduit dans l’article L631-2-1 du livre 6 du code monétaire et financier dans le 5°ter b : « Restreindre temporairement la libre disposition de tout ou partie des actifs » Cette disposition vise aussi bien pour les actifs bancaires que les contrats d’assurance-vie, entre autres ! Ainsi, pour éviter la faillite de l’Etat, ce sont les biens des citoyens qui peuvent être confisqués pour apurer la dette abyssale du pays (la durée de la temporalité n’est pas précisée dans l’article). Merci à C H de Chasne pour ses paraboles si réalistes.

  • L’état français, dont il ne faut pas oublier qu’il est le digne descendant de Vichy, a réalisé le rève de mussolini:
    La base de la doctrine fasciste est la conception de l’État. Pour le fascisme, l’État est un absolu en face duquel l’individu et les groupes sont le relatif. Sans l’État, il n’y a pas de nation. Pour le fasciste tout est dans l’État et rien d’humain et de spirituel n’existe hors de l’État, pas d’individus, pas de groupes […] l’État fasciste s’attribue aussi le domaine économique. Le corporatisme dépasse le libéralisme, il crée une nouvelle synthèse où tous les intérêts sont conciliés dans l’unité de l’État. (Mussolini, « Œuvre et discours » via Wikiberal)
    +++++++

    Le fascisme est absolument opposé aux doctrines du libéralisme, à la fois dans la sphère politique et dans la sphère économique. L’État fasciste veut gouverner dans le domaine économique pas moins que dans les autres ; cela fait que son action, ressentie à travers le pays de long en large par le moyen de ses institutions corporatives, sociales et éducatives, et de toutes les forces de la nation, politiques, économiques et spirituelles, organisées dans leurs associations respectives, circule au sein de l’État.
    Mussolini

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