Le monde d’après : décentralisation ou encore plus d’État ?

Certains pensent que le marché a échoué et que l’État doit donc reprendre la main et planifier la santé et l’économie de manière encore plus autoritaire.

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Le monde d’après : décentralisation ou encore plus d’État ?

Publié le 26 avril 2020
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Par Marius Amiel.

La crise sanitaire actuelle met aux prises le dévouement et la ténacité des acteurs de terrain avec la lenteur et l’inefficacité bureaucratiques. Elle devrait nous offrir l’occasion de renverser entièrement notre modèle de gouvernement, d’administration, en proclamant un vrai principe de subsidiarité.

Concrètement, il s’agirait de faire de l’acteur local (individu, corps de métier, association, entreprise) l’échelon compétent par défaut, de lui accorder une véritable autonomie de décision.

Ce mode d’organisation permettrait de restaurer un climat de confiance, d’identifier les bonnes pratiques et de limiter la centralisation à leur diffusion, plutôt que d’imposer des inepties déconnectées depuis Paris – que ce soit dans le domaine économique, sanitaire ou tout autre champ d’action.

Malheureusement, les récentes déclarations du gouvernement, les décisions de l’administration, les réactions des oppositions, les tribunes de presse signées par divers acteurs de la société civile montrent que nous prenons le chemin exactement inverse, tant dans la gestion de crise que pour l’après : restrictions des libertés individuelles, suradministration qui va de moins en moins se cacher en prenant le prétexte de la crise, planification centrale considérée comme seule à même de répondre aux défis du siècle, planche à billets et taux négatifs qui vont financer une politique énergétique idiote, gonfler les gros patrimoines et spolier les épargnants.

Santé : l’État doit planifier encore plus !

Peu importe que les pays les plus bureaucratiques et centralisés (France, Italie, Espagne, Belgique) fassent l’étalage de la plus grande impréparation et connaissent des taux de mortalité bien plus élevés que leurs voisins, peu importe que les États-Unis aient perdu trois fois moins de vies humaines que les cinq grands pays d’Europe occidentale pour une population quasi identique, peu importe que la France n’ait toujours pas de tests et de masques en quantité suffisante malgré des dépenses de santé très élevées et le poids de l’hôpital public dans son système de soins : c’est le marché qui a échoué ; l’État doit reprendre la main et planifier la santé et l’économie de manière autoritaire.

Épargne : encore plus de keynésianisme !

Au sujet de l’épargne, le consensus politique actuel revient à décourager l’épargne dite « dormante », c’est-à-dire forcer à la consommation immédiate de ressources permettant de préparer l’investissement futur.

Au lieu de laisser les acteurs économiques se mettre en ordre de bataille pour surmonter le choc économique, les pouvoirs publics européens et particulièrement français vont approfondir la récession par une série de distorsions et de découragement à l’investissement de long terme.

Le monde d’après n’est rien d’autre que le retour aux vieilles lunes keynésiennes (« euthanasier les rentiers »), repeintes en vert avec un parfum de moraline (comme vous êtes vilain de ne pas dépenser votre argent alors que meurent les personnes âgées et les petits oiseaux).

Souvent laissée à l’arrière-plan du débat économique, l’épargne est pourtant le nerf de la guerre. Forcer à son usage immédiat pose un problème d’efficacité, mais aussi de liberté : l’épargne peut servir à préparer un investissement immobilier ou dans une entreprise, à financer les études de ses enfants, ou tout simplement à se constituer un matelas pour ses vieux jours.

Elle est le reflet dans la vie économique de choix qui n’appartiennent qu’aux individus. Elle n’a pas vocation à être employée de manière court-termiste et contrainte pour financer l’endettement public ou des projets à l’utilité très discutable.

Un discours politique idéologique

Plus généralement, les hérauts du monde d’après ont complètement évincé les notions de liberté, de responsabilité et d’initiative individuelle de leur programme. Il y a quelque chose d’indécent à plaquer ses obsessions idéologiques, à appeler à un changement de système économique (qui n’est en réalité que la radicalisation du modèle centralisé actuel), à s’enivrer de prescriptions adressées à l’Humanité, quand l’unique préoccupation des politiques et des économistes devrait se porter sur le terrain très concret des faillites de PME, des problèmes de trésorerie des entreprises, de la vague de chômage à venir et des problèmes sociaux que cela va engendrer.

Tant que le cours normal de l’économie ne sera pas rétabli, les élans lyriques sur la transition écologique, les inégalités et l’impôt mondial, ou la relocalisation planifiée des activités, ne resteront que des propos d’estrade et des effets de manche médiatiques.

Un surcroît d’interventionnisme public dans un cadre réglementaire et fiscal inchangé mettrait de toute manière le dernier clou sur le cercueil de l’emploi, et la mise en œuvre d’une planification social-écologique reviendrait à réanimer un cadavre avec de la ciguë.

Lorsqu’on mesure le fossé entre les grandes déclarations de politique économique et la réalité des cascades de défaillances et de destructions d’emplois qui viennent, on peut difficilement ne pas voir dans les premières une forme d’indifférence et de mépris social derrière une façade progressiste propre sur elle.

Le caractère tragique de la situation devrait plutôt appeler à une forme de patience et d’humilité pour résoudre les problèmes très concrets que l’économie va devoir affronter.

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  • est ce qu’en l’etat on pourrait réduire le nombre des fonctionnaires d’etat ou locaux ? non, compte tenu de la spécificité organique des statuts,,
    donc on ira vers plus d’etat, parce que la caractéristique de cette organisation c’est de complexifier l’appareil pour toujours justifier plus d’emplois publics..
    reste un écueil a franchir, l’argent! ou pourront ils trouver l’argent dans ce pays ruiné

    • Et si ,comme dans d’autres pays, l’état laissait les employeurs et les employés gérer leur contrat entre eux sans l’intervention d’un Etat totalement stupide et amateur
      Et si on privatisait la sécurité sociale sans en faire cadeau a des gens qui ne pensent qu’à faire des bénéfices pour leurs actionnaires.
      Profitant en aussi par débarrasser tous ces hauts fonctionnaires scandaleusement grassement payés et qui gèrent des ministres qui ne sont plus que des pantins
      Bon ne reviens pas…ce pays ne changera pas.

      • A force d’en rajouter, de légiférer, d’inventer sans cesse de nouvelles taxes ou augmenter les anciennes, surtout et même si elles avaient été instituées provisoirement et à taux réduit, elles se sont envolées pour tuer en particulier les entreprises surtout manufacturières, du coup certains prônent encore plus d’état : la soviétisation en somme !
        Ceux qui ont compris depuis longtemps ont déguerpis sans tambours ni trompettes et on ne les reverra pas, les derniers soubresauts de l’agonie de notre si beau pays sous tant d’astreintes sont en train d’avoir raison de lui. Mais au fait, ne s’agit-il pas pour la piétaille qui nous dirige de procéder comme les médecins de naguère : encore une petite saignée . . . un de ses assistants ose : – mais professeur le patient est mort ! La « sommité médicale » (Bercy): – qu’à cela ne tienne il serait encore plus mort si on ne l’avait pas soigné ainsi !

    • Il me semble que c’est plus grave que cela.
      Avoir de plus en plus de fonctionnaire n’est pas un objectif mais une résultante.
      L’état à un mode de fonctionnement délirant. Pour chaque tâche qu’il se met en tête d’assumer en lieu et place de mécanismes plus efficients, il faut qu’il crée des organismes supplémentaires, des commissions etc… Il ne sait pas faire autre chose !
      Rien d’efficace, rien de souple, toujours une multitude de « cas particulier », des objectifs délirants (transition énergétique, sauver la planète, justice sociale).
      604 personnes au service du premier ministre. 15 véhicules de fonction (+ chauffeurs car ils n’ont probablement pas le permis) etc…
      Un « coulage » permanent gigantesque (Agnès Soral etc…)
      Aller vers plus d’état ? peut-on se le permettre ?? Le fond arrivera plus vite.

      • C’est pire on construit à partir de cas particuliers dès le départ sans même prendre en compte le cas général.

    • Qu’appelle-t-on un pays ruiné ?
      Quand l’état est endetté au point de ne plus pouvoir trouver de prêteurs ?
      La France empruntera encore à des taux bas.
      Quand ses habitants sont globalement ruinés ?
      Il est estimé que les français épargneront 100 milliards de plus pendant le confinement.

      • on appelle un pays ruiné , celui sui se trouve face a une contestation
        du peuple pour son incurie et ses fastes… nous n’en sommes plus très loin

      • ils auront bien besoin de ces 100 milliards de coté pour supporté l’énorme crise économique qui va sévir pendant au moins 2 à 3 ans. De plus l’état va se retrouver avec une trou de 3 à 500 milliards d’euros qu’il va falloir boucher…

  • Si c’est pour décentraliser le même système dans autant de régions ce n’est pas la peine,pour avoir des fonctionnaires hypersyndiqués jamais responsables sauf de leur carrière et des élus qui ne pensent qu’à asseoir leur pouvoir par le clientélisme/électoralisme en dépensant toujours plus et assurer leur réélection on peut s’en passer.

    • Vous devez confondre décentralisation avec déconcentration. Ainsi vous laissez l’échelon local (commune, région culturelle..) décider comment elle s’organise et de ce qui est de sa compétence normale (subsidiarité). Et vous verrez que la France n’est pas une Cité-Etat !
      Un pouvoir/administration morcelé horizontalement réduit d’autant le pouvoir/administration vertical.

      Que des « libéraux » ne comprennent pas ce fondamental est édifiant, ben oui il faut se prémunir des travers humains car des hommes d’exception sont rares.

      • Déconcentration voir même dilution avec plus de 620 000 mandats électifs pour le résultat qu’on connaît,tout découle de cela mais personne ne peut s’y attaquer sans scier la branche sur laquelle ils sont assis don cnon seulement il ne se passera rien mais cela s’aggravera.Un libéral qui ne comprend rien .

        • C’est l’éternel problème !
          Toutefois plus il y a de monde qui se gave sur une branche plus ses chances de dépérir augmentent surtout lors d’une crise comme une sécheresse (crise actuelle par exemple). Alors les rats quitteront le navire.. et ils se dilueront à l’infini dans l’échelon local spontané. Oui bon j’avoue c’est très théorique ou onirique..

        • Le problème n’est pas ‘les 620’000 mandats’, le problème est que malgré les 620’000 mandats, ou plus, ou moins, à la fin c’est le préfet qui décide…

      •  » vous laissez l’échelon local (commune, région culturelle..) décider »
        décider quoi?
        arrêtez de me faire rire

  • Il y a urgence à supprimer quelques feuilles du mille feuille administratif, c’est une question de salut publique.
    De même il y a urgence à simplifier toutes normes et sur-normes qui complexifient la tâche des entrepreneurs. « Arrêtez de les emmerder et laissez les travailler »!
    Il y a urgence à diminuer toutes les tâches administratives comme on peut s’en rendre compte notamment avec l’Hôpital où plus de 30% du personnel est employé à des tâches administratives au lieu de soigner.
    La France crève de tous ces technocrates qui n’ont pour seul travail que de créer des réglementations au lieu de produire de la richesse.
    L’argent publique est mal utilisé, ce n’est pas qu’il n’y en a pas assez bien au contraire, nous sommes les champions du monde pour les impôts et taxes. Mais avec cette crise sanitaire et donc la crise économique qui s’ensuit, déjà nos technocrates, nos économistes réfléchissent à des nouveaux impôts et taxes, un vrai concours Lépine au lieu de réfléchir à comment mieux utiliser l’argent public.

    • comme je l’ai entendu sur BFMBusiness contrairement à ce que proclament Le Maire et Darmanin, certains envisagent un impôt Covid comme on avait eu un impôt sécheresse, d’autre pour les actifs travailler 39 heures payées 35 et pour les inactifs une hausse de la CSG, ou encore une hausse de la TVA et non la TVA sociale. Bref les économistes font marcher leurs méninges pour augmenter les impôts sans que cela soit taxé de hausse d’impôt.

      • Il suffit de virer celui qui a dit ‘pas de hausse’, et le remplaçant nous matraque, la conscience tranquille.
        Vous devriez connaitre les ficelles, entre temps…

    • Le budget de la santé en France est de 207 Mrds et 35 % de celui-ci va à l’administration alors que pour un budget équivalent en Allemagne il est de 25 %, dès lors 10 points de budget c’est 20 Mrds…pour l’administration dont on a pu juger de la préparation, l’anticipation, la gestion des affaires de l’hôpital public avant la crise sanitaire.
      Ces 20 Mrds dilapidés c’est au niveau de l’impôt sur le revenu payé par 43 % des contribuables ou 16,77 millions de français dont la participation moyenne est donc de 12.343 € par français payant l’impôt sur le revenu.
      N’est-il pas temps de voir aussi les autres administrations qui regroupent 5,7 millions d’agents ?
      Vous aurez pu mesurer le formidable élan de générosité de toute cette administration conservant la totalité de leurs salaires même confinée, n’oublions pas les ministres, les autres élus, les syndicalistes et les ONG qui ont été formidables dans cette crise sanitaire.
      Il va falloir passer à l’acte assainissement car ce sont les contribuables qui paient cette gabegie, il va falloir juger et punir et demander la restitution de l’argent dilapidé ce mode d’exercice est terminé; des responsables, des coupables et des sanctions pécuniaires et des ministres et hauts fonctionnaires au bagne.

    • Le mille-feuille s’appelle « napoleon » chez les Anglo-saxons. A mon avis, la raison en est qu’on prend un plaisir fou à l’écraser — chez eux seulement, hélas.

  • « les pouvoirs publics européens et particulièrement français vont approfondir la récession »

    Tout le monde semble oublier une seule chose en tentant de définir le « monde d’après », c’est que la récession n’impactera pas tous les pays européens de la même façon: Je doute fort que les pays vertueux de l’Europe du Nord acceptent de financer la récession des cigales de l’Europe du Sud. Même en récession, les pays du nord ont encore des marges de manœuvre que les pays du sud ( dont la France) n’ont plus depuis longtemps! Alors tirer des plans sur la comète en continuant de voir l’Europe comme un bloc uni et solidaire, c’est typiquement l’aveuglement habituel des ponctionnaires français! A mon avis, 2021 verra l’explosion de l’Europe ou à tout le moins une partition nord/sud.
    CPEF.

    • @C2MR , et vous doutez juste ; l’Allemagne et les pays bas , entre autre refusent de payer pour les pays du sud , malgré les prières des dirigeants , macron en premier ; normal ; on ne fait pas crédits à des pays fauchés et qui ne font rien pour remonter la pente ;

      • « macron en premier … »

        Depuis Sarko, les « froggies » veulent se faire aussi grosses que le « beauf » …

        • Cela ne date pas d’hier puisque nous sommes les meilleurs sur Terre, tout chez nous étant très supérieur à ce que font les autres! Et surtout que le monde entier envie ce peuple de génies!

          • A Virgile.
             » nous sommes les meilleurs sur Terre, tout chez nous étant très supérieur à ce que font les autres ». En effet, nous sommes les meilleurs :
            – pour l’imposition tout azimute (les plus taxer du monde) ;
            – pour la supériorité de notre incompétence (déficit abyssal) ;
            – pour le néant de la gestion sanitaire (les masques sont inutiles) ;
            – pour l’autosatisfaction de notre médiocrité (30 lits de l’armée, contre les 500 à Londres) ;
            – pour masquer notre incapacité en rabaissant les autres (avec des « c’est pareil à l’étranger ») ;
            – pour réfuter les résultats des autres en insinuant le mensonge (à voir si leurs chiffres de mortalité annoncés sont véridiques) ;
            – pour laisser les frontières ouvertes… le virus n’ayant pas de passeport ;
            – pour le crétinisme affiché, en arborant la supériorité ;
            – pour parler des heures, pour ne rien dire… etc…
            Mais contrairement au sempiternel slogan « que le monde entier nous envie » ; le monde entier se gausse de nous !

    • je pense que les anglais sont sortis a temps… il faudra suivre le rapport livre sterling versus euro

    • @C2MR-Que signifie CPEF ?

  • l’Etat est devenu Virus, il prolifère autojustifiant son existence.
    Sans anticorps, il prolifère encore plus vite, plus de normes, de décrets, d’impôts, le nombre de fonctionnaires augmente ainsi que la dette….il étouffe le corps citoyen
    Le vaccin aurait pu être législatif, mais nos députés sont devenus inertes et obéissants..
    il nous revient par civisme, simple instinct de survie, de devenir nous même des anticorps…

  • Aucun fonctionnaire n’est contrôlé par les citoyens quel que soit son statut ?

    • Pour ce que j’en connais, les fonctionnaires fonctionnent comme des professions libérales, sauf que, contrairement aux vraies professions libérales (responsables), ils ont des clients obligés (les administrés-contribuables) qu’ils n’ont pas l’obligation de convaincre de l’intérêt de leur activité.

    • @zelectron seulement pour savoir s il a le covid ….

  • Nous sommes en France, pays socialiste. Une crise sert toujours à renforcer l’Etat, au détriment du marché et donc de l’individu libre et responsable.

  • Tant que nous aurons cette politique instruite par ce gamin je ne me fait pas d’illusion sur un monde meilleur à venir.
    Enfin quoi, la France depuis déjà un certain temps est totalement infantilisé par nos gouvernants et comble de malheur nous l’acceptons sans discernement.
    Cette crise révèle encore plus le comportement immature de nos sociétés.
    La grippe de 68/69 qui a fait plus de victimes que le corona n’a pas suscitée une telle panique.
    Il suffit 1 cas de rougeole que c’est la panique alors qu’à mon époque on en avait 300000 par an sans que cela face une ligne dans les journaux.
    A force d’avoir hyperprotégé nos enfants, dans tous les domaines, la santé, l’éducation, les loisirs, nous avons créer une génération
    aux émotions immatures.
    Tout semble être dû, la science se doit de répondre à toutes nos angoisses, l’état pour diverses raisons souvent électoralistes aussi, se doit d’intervenir dans tous les domaines et aspects de nos vies.
    Voilà que la réponse à cette crise c’est un vaccin à tout prix appelé à corps et à cris par cette société devenu incontrôlable et exigeante face aux élites qui leurs avaient promis presque l’immortalité et le bonheur numérique, solutions à tous nos problèmes.
    Le danger de cette situation est que la société attend tout des autres comme des bébés qui attendent le lait maternel.
    Forcément tous les abus sont permis.
    Le confinement va-t-il devenir la règle dès qu’une nouvelle épidémie surgit ?
    L’état nous ordonne nos comportements dans les plus petits aspects comme se moucher dans le coude, d’avoir une distanciation sociale, de nous dire à quelle heure nous pouvons sortir, d’interdire des accès, que faire, quoi prendre etc..
    Cela commence avec 5 fruits et 5 légumes par jour et on ne sait pas où cela va s’arrêter.
    La société a tellement été gavée d’inepties qu’elle a acceptée sans broncher, que nous en sommes arrivés à ce stade de débilité.
    Regardons l’affaire des masques. L’incapacité de l’état à gérer ce problème est évident, mais nous que faisons nous ?
    Nous les réclamons comme des enfants incapables de prendre des décisions à titre individuel.
    Certains n’attendent pas et se protège, en les fabricant eux mêmes.
    Il faut couper l’herbe sous les pieds de cet état qui décide de tout jusqu’à la prescription médicale à la place des médecins, jusqu’à décider qui va pouvoir vendre ces masques, qui va décider comment nous allons devoir vivre.
    A quand la crise d’adolescence de notre société lyophilisée, aseptisée, pour une reprise en main de nos vies, de notre destin, au lieu de se lamenter de l’incurie étatique qui profite pour nous asservir encore d’avantage ?

    • Le confinement va-t-il devenir la règle dès qu’une nouvelle épidémie surgit ?
      Le risque existe, ça a si bien fonctionné…
      En plus, comme ce qui compte, c’est ce que les gens croient, il suffira que les médias annoncent une résurgence du Covid…

  • L’état Français dans son ensemble (de la petite mairie jusqu’aux ministères, départements, régions, « entreprises » étatiques etc…) est un virus plus mortel que le covid-19. Tout le millefeuille administratif est à supprimer, éliminer. Ca ne sert plus à rien de vouloir réformer ce parasite dont le seul objectif est de se développer par défaut. Ca fait des millions de personnes mais tout politique digne de ce nom devrait avoir le courage de le dire.

  • Après le meilleur système de santé et social que le monde entier nous envie ,nous avons aussi le meilleur système fiscal de prélèvements qui tue dans l’oeuf toute tentavive de rebellion ,voir l’amende spécifique et très dissuasive créée pour les pharmaciens qui oseraient vendre des masques à des malades qui en auraient besoin(chimio…) 6 mois de prison et 10 000€ d’amende,aucun dealer ne risque cela!

    • @PCC ce simple fait en dit plus long qu un grand discours. Je serais curieuse de savoir le cours du masque pff2 ds les quartiers et bien sûr quant aux peines encourues…. rien j imagine.

  • Ca fait cher pour 2 élastiques et 7 g de cellulose.

    • Le jour où les mouchoirs en papier seront certifiés conformes à la réglementation, il faudra casser son PEL avant d’attraper un rhume.

  • « l’État doit donc reprendre la main et planifier la santé et l’économie … »

    On pourrait dire aussi que la Chine ou la Corée du Sud ont su gérer la crise parce que l’état y exerce sa mission régalienne d’assurer la sécurité mais pas les états européens qui se mêlent de tout et n’importe quoi sauf de leur rôle régalien.

    Mais pour cela, il faudrait d’abord enseigner Bastiat aux journalistes, car leur formation essentiellement scientifique ne leur permet de comprendre uniquement que la médecine, la biologie, la production énergétique ou l’IA …

    • Les journalistes apprennent juste à servir la soupe gouvernementale pour conserver leur avantage fiscal individuel et leurs subventions à leurs groupes.

    • Si vous lisiez les journaux vous sauriez qu’ils ne savent absolument rien question scientifique, comme le révèle les inepties qui truffent leurs articles!

    • Ne pas confondre les articles de chercheurs dans les revues scientifiques ou médicales avec ceux des journalistes.
      J’ai déjà fait l’expérience, une heure à expliquer un truc technologique à un journaliste tech pour lire un article complétement à coté de la plaque.
      Dans un école de journalisme, on apprend un peu de com, un peu d’histoire, un peu d’éthique et comment s’arranger avec.

  • Le pouvoir centralisé est inadéquat, même sous l’Ancien Régine il n’était pas de mise.
    La décentralisation avec une autonomie régionale est la seule solution valable. Ce parisianisme qui dirige le pays, percevant et résumant la France aux contours de cette ville, est absolument abérrant. L’exemple flagrant en est cette généralisation pour l’utilisation des transports en commun, ineptie qui reflète une totale méconnaissance voire ignorance du reste du territoire et de sa ruralité. Autre stupidité, dévoilée celle-ci en cette épidémie, c’est le télé-travail, solutionnant tout… à croire que TOUTE la France s’y mettrait… et…. ô découverte, il y a des métiers qui ne peuvent s’y soumettre ! … d’où les dérogations rajoutées au fil des jours. Que cette clique parisienne dirige son petit cercle et qu’elle foute la paix au reste du pays.
    Pour une bonne organisation régionale il faut le retour aux régions initiales. Abolir cet actuel amalgame socialiste stupide qui n’a fait que gonfler les dépenses publiques et non les restreindre comme le prétendaient ces « économes socialo ». Ensuite, responsabiliser ces entités, par une autonomie tant politique qu’économique, laissant agir les initiatives, les innovations en les encourageant. Cette pandémie à révélé cette dynamique innovante en France, mais rejetée par cette bureaucratie inadaptée, stupide, sclérosante, donc inutile, mis en place par un pouvoir centralisé qui se veut omniprésent !
    Qui mieux que des élus -proches du terroir- peuvent pratiquer et proposer des solutions appropriés aux besoins de leur population ?… ou sont-ce plutôt les technocrates parisiens, enfermés dans leurs bureaux feutrés et leur bulle étriquée de l’entre-soi, ne jaugeant le monde qu’à travers le « petit bout de la lorgnette »… ? Non ! Cette politique est manifestement inadéquate ! La pandémie que nous vivons en est le révélateur. Mais nos clowns à roulettes subjugués et soumis à leur idéologie « progressiste » ne peuvent concevoir une autre politique que celle du collectivisme, cet anti-progrès par excellence !

    • Quand je suis assis la devant mon écran, je ressens de temps à autre les basses fréquences des moteurs de péniches remontant vers Bâle.

      Mais malgré les 500m qui m’en séparent, la milice m’interdit de me rendre sur les berges du Canal d’Alsace, désertes toute l’année, pourquoi ?

      Parce que des c…s de parisiens se sont précipités le premier jour de confinement sur les bords de Seine, la fRance entière doit être punie !

      C’est ça le p… de centralisme !

      • @lepreachan n insultez que les vrais fautifs à savoir nos c*ns de gouvernants successifs . Quant aux « parisiens  » vous en connaissez bcp des parisiens à Paris ? 90% y sont depuis moins d une génération.

        • Vous avez raison, je ne connais aucun parisien; pour les petites gens aux confins du royaume comme moi, les parisiens sont ceux qui nous font la leçon à la télé…

          Reconnaissez quand même que cette histoire de berges interdites dans tout le pays découle directement du regroupement du bon peuple de Paris sur celles de la Seine.

      • Non c’est juste la bêtise, c’est pas différent du maire qui restreint les balades à 10m de chez soi.
        Décrets mal pensés, mal rédigés laissant la place au zèle surtout, avec une cacophonie de ministres qui devraient se taire.
        Personnellement la décentralisation avec des milliers d’élus ayant des initiatives idiotes dans leur petites baronnies, non hors de question. Les régions et les mairies gâchent un pognon dingue déjà avec les quelques pouvoirs qu’ils ont.

  • Pourtant l’état a fait une fois de plus la preuve de son incurie! Même pas capable de fournir des masques pour éviter la propagation du virus, précaution pourtant essentielle.

    • Pourtant on a mis le paquet !

      https://www.banquedesterritoires.fr/un-decret-reorganise-la-reponse-aux-crises-sanitaires
      (Extrait: Après les cafouillages dans l’organisation de la réponse à une crise sanitaire majeure apparus lors de l’épisode de la grippe A(H1N1) de 2009-2010 (voir nos articles ci-contre), l’article 25 de la loi du 10 août 2011 modifiant certaines dispositions de la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST) de 2009 est revenu sur certaines composantes de la gestion des crises sanitaires.)

      https://www.banquedesterritoires.fr/lagence-nationale-de-sante-publique-un-nouveau-partenaire-pour-les-collectivites

      ( Extrait: Un décret du 27 avril 2016 met en place, à compter du 1er mai, l’Agence nationale de santé publique. L’ANSP résulte de la fusion de trois agences sanitaires : l’Institut de veille sanitaire (InVS), l’Institut de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) et l’Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus). )

    • L’état n’a pas à fournir des masques aux hypocondriaques à mes frais. Des virus, on vit dedans toute notre vie durant, un de plus un de moins, quelle importance.. Vous vous protéger de la grippe des angines etc ?
      Non, pourtant on en meurt autant que du Corona virus.

  • Pour compléter ROROS (pas assez long).

    L’Europe latine coule pendant que l’Europe anglo-saxonne rame avec une chance d’échapper au naufrage.

    La France participe des deux : elle est capable de produire de la richesse grâce à une mentalité qui valorise la liberté et la responsabilité, mais cette richesse est toujours ruinée par la corruption qui lui vient d’une mentalité opposée. Tiraillée entre deux antagonismes, elle poursuit un processus de spoliation des économies libérales de base pour financer abusivement des économies supra-libérales. Le problème n’est pas l’existence du supra-libéralisme, mais la façon dont il est financé par un abus de taxes et de réglementations qui servent à en payer les sur-facturations.

    Seul un niveau élevé de prélèvements obligatoires et de réglementations peut permettre un niveau élevé de corruption et, réduire l’un, c’est réduire l’autre.
    Les organisations mafieuses vivent toujours de l’organisation du racket et la nécessaire modération d’un Etat de droit en matière fiscale et réglementaire vise à empêcher l’Etat de dégénérer en organisation mafieuse qui vit du racket.

    Ceux qui réclament toujours plus d’impôts, de contributions obligatoires et de de réglementations doivent comprendre qu’ils alimentent une corruption ruineuse avec l’espoir indigne d’en recevoir des miettes. Pour qu’ils comprennent que le niveau élevé des prix de leurs logements de plus en plus exigus et la baisse de qualité de ce qu’ils peuvent s’offrir est la résultante directe de cet abus de taxations et de réglementations, encore faudrait-il que ceux qui sont censés leur expliquer en comprennent bien les mécanismes. Cela supposerait d’aller au coeur des finances des collectivités que leur opacité rend difficile d’accès.

    L’opacité est l’arme des dictatures et les administrations en sont devenues les forteresses. Plus l’exigence de transparence a frappé les administrés privés, plus les administrations publiques sont devenues opaques. Il faut opérer le mouvement inverse et retrouver l’opacité de nos vies privées.
    Le principe de subsidiarité qui permet une décentralisation de la prise de décision au bon niveau passe par le respect du principe de base : le respect de la vie privée et du droit de propriété. Ce sont les seuls remparts contre la corruption qui ruine les efforts de chacun. Cette corruption nous prive aujourd’hui de masques, de tests, et de notre liberté de travailler… jusqu’au bout. Puisque retraités ou pas, nous ne cessons jamais, car notre liberté de travailler est notre bien le plus sacré ; nous avons à le défendre aujourd’hui contre les attaques fiscales et réglementaires liées aux violences socialo-écolo-moralisatrices qui font le lit de la corruption pour nous en priver.

    • @virgin très juste mais le propre du socialisme est justement d etre contre la propriété privée et contre la vie privée. Cela justifie l accaparement de ces deux biens précieux -que nous liberaux défendons- au profit d une entité idéologique (le peuple , la nation , la nature ) et bien sûr le but ultime étant de le privatiser de fait au bénéfice des heureux spoliateurs. Les socialistes sont une mafia qui se dote d une idéologie pour justifier son vol. Le larcin et la bonne conscience. Jouir sans limite . C est le cœur du socialisme : il ne supportent aucune limite. Il est étonnant que le socialisme n apparaisse pas plus comme ce qu il est : l ennemi du libéralisme.

  • Le monde d’après… Sera ce que les usuriers de la France décideront,… Cela fait belle lurette que l’état n’a plus aucun pouvoir de décision d’où les couacs à repetition.

  • je ne veux mettre le bourdon à personne, mais la dernière fois que la France s’est réformée (en partie), c’est en 1958 avec l’adoption partielle du plan Armand-Rueff.

    En 1944-45, les vichystes sont restés en place (voir l’exemple du Conseil d’Etat), le CNR a conforté la politique de Vichy.
    L’épuration, même sauvage, est largement passé à côté du sujet.

    Donc, j’ai des gros doutes pour l’après-covid… Même si on a vu des pays au bord du gouffre se réformer (Canada, Suède, Nouvelle-Zélande, Allemagne…).

  • Le communisme renait de ses cendres. Peut-on imaginer des camps de rééducation pour les récalcitrants. Ras le bol de ces incompétents au pouvoir.

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