C’est officiel, notre ministre de l’Économie est nul en économie !

En 47 petites secondes le ministre de l’Économie nous prouve sans équivoque qu’il est triplement nul en économie.

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Bruno Le Maire 2011 by UMP Photos(CC BY-NC-ND 2.0)

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C’est officiel, notre ministre de l’Économie est nul en économie !

Publié le 19 avril 2020
- A +

Par Nathalie MP Meyer.

C’est agaçant à la fin : il faudrait que les Français consomment et investissent pour faire redémarrer l’économie et ils ne pensent qu’à remplir leur livret A et leur livret de développement durable et solidaire (LDDS) ! Foi de Bruno Le Maire, ça ne se passera pas comme ça ! Car sachez-le, Françaises, Français,

« ce n’est pas d’épargne dont nous avons besoin aujourd’hui, pour notre économie, mais d’investissement » !

Ainsi s’exprimait doctement le ministre de l’Économie devant les députés de la Commission des Finances qui l’interrogeaient mercredi 15 avril dernier sur les dispositions retenues par le gouvernement pour soutenir l’économie française brutalement mise à l’arrêt par le confinement généralisé érigé contre l’épidémie de Covid-19 (vidéo, 47″) :

 

Et n’imaginez surtout pas que les craintes du ministre sur la désaffection des Français à l’égard de l’investissement ne soient que le fruit d’un sentiment ministériel aussi vague que peu fondé. Pas du tout. Homme de terrain essentiellement attaché aux faits et aux réalités, Bruno Le Maire dispose des chiffres en béton armé que la Caisse des dépôts et consignations fournit chaque mois :

« Les encours du Livret A et du LDDS ont augmenté de 50 % entre mars 2019 et mars 2020. Quand on prend les encours bruts, ils ont doublé entre mars et février 2020. En février 2020, le montant total des dépôts sur le livret A et le LDDS était de 1,5 milliard d’euros ; ils sont passés en mars à 3,8 milliards d’euros. »

Inutile d’ergoter, l’affaire est entendue : l’investissement et la consommation sont en grave danger à tel point que Bruno Le Maire a « l’intuition économique » qu’il va falloir lutter contre la constitution d’une épargne de précaution par la politique interventionniste bien connue de tous les keynésiens, la relance de la demande.

Sauf qu’en 47 petites secondes, c’est-à-dire la durée de l’extrait-vidéo ci-dessus, le ministre de l’Économie nous prouve surtout sans équivoque qu’il est triplement nul en économie :

  1. En opposant épargne et investissement, il montre qu’il ne maîtrise pas du tout les notions d’emplois et de ressources ;
  2. En parlant d’encours, puis ensuite d’encours brut comme s’il s’agissait de quelque chose de subtilement différent, alors qu’il parle en réalité de collecte nette mensuelle, il montre qu’il ne maîtrise pas plus les notions de flux et de stocks ;
  3. En faisant une fixette à la fois sur le livret A et le LDDS et sur la collecte de mars 2020, il montre qu’il est incapable de la moindre vision globale pour interpréter ses chiffres – ce qui ne peut que conduire à des mesures gouvernementales au mieux absurdes et inutiles mais plus probablement absurdes et nuisibles.

L’aberrante opposition entre épargne et investissement

Ainsi donc, selon M. Le Maire, « ce n’est pas d’épargne dont nous avons besoin aujourd’hui, pour notre économie, mais d’investissement ». Cette formulation laisse entendre qu’il n’y aurait aucun rapport entre les deux choses. Ce serait l’une ou l’autre – sachant qu’il existe aussi la possibilité de consommer ou de faire des dons.

Mais en réalité, à part le cas particulier où l’épargnant placerait ses avoirs sous forme de billets bien cachés sous un matelas ou sous une lame de parquet, l’épargne a vocation à irriguer l’économie. Même les sommes laissées tout bêtement sur un compte courant servent à accorder des crédits aux particuliers et aux entreprises donc à financer l’économie. Les fonds placés par les épargnants sont des ressources, tandis que les crédits distribués ou les actifs achetés (actions, immobiliers) sont des emplois.

Concernant plus particulièrement les livrets A et les livrets de développement durable et solidaire, il s’agit de réserves d’épargne ouvertes spécifiquement par l’État pour faire affluer l’argent vers le logement social et l’économie sociale et solidaire. Il est particulièrement amusant que Bruno Le Maire vienne maintenant se plaindre de l’attrait que ces supports semblent avoir sur l’épargnant. À croire que le dirigisme étatique pourrait se révéler parfois pesant et à côté de la plaque…

Mais peut-être le ministre préférerait-il voir les Français se porter sur une épargne plus directement dirigée vers les entreprises du secteur marchand comme les actions ? Fort bien, mais il faut garder à l’esprit qu’en dehors de situations spécifiques d’augmentation de capital, l’investissement en actions consiste surtout à acheter des titres qu’un autre investisseur décide de vendre, ce qui n’aura pas pour effet d’accroître l’investissement dans l’économie.

Seuls la souscription à des augmentations de capital (en direct ou via des fonds) et l’octroi de nouveaux prêts sont en mesure d’apporter de l’argent frais à l’économie.

La confusion entre collecte et encours

C’est probablement le comble du ridicule ministériel que de vouloir jouer à l’homme informé de près, tout en ne maitrisant pas du tout les notions dont on parle. En matière de livret A et de LDDS, Bruno Le Maire a voulu nous faire part de son angoisse face à la forte augmentation de la collecte nette du mois de mars 2020 (dépôts moins retraits du mois) mais il parle d’abord d’encours, puis d’encours brut puis enfin de dépôt, seul terme à peu près correct, quand il aurait dû parler de dépôts nets ou de collecte nette de bout en bout.

L’encours est un stock à un instant donné, tandis que la collecte nette est un flux sur une période donnée, c’est-à-dire le solde entre ce qui entre et ce qui sort du stock entre le début et la fin de la période considérée. Des notions précises et claires que le ministre ne connaît manifestement pas.

Ces approximations de débutant ne viennent pas de la Caisse des Dépôts dont le document est à cet égard très clair. Elles viennent plus probablement du cabinet du ministre, ce qui en dit long sur le niveau de connaissances des équipes bercynoises.

Mais il est encore plus inquiétant de penser que le ministre de l’Économie, qui prétend dicter sa loi au monde de l’économie et donner des conseils d’investissement aux Français, est incapable de corriger de lui-même des bêtises aussi évidentes qui ne peuvent que le décrédibiliser aux yeux des acteurs du secteur – si ce n’est déjà fait… Après tout, depuis qu’il est à Bercy, Bruno Le Maire s’est taillé une solide réputation de Ségolène Royal au masculin.

Remarquez que comme pour le point précédent – et le point suivant – les députés n’ont pas bronché. Ils font de la politique, façon élégante de dire qu’ils votent pour distribuer à leurs administrés l’argent des impôts des autres. La rigueur des concepts économiques n’est pas leur affaire.

Interprétation hâtive des chiffres et manque de vision globale

Enfin, sur le fond de l’affaire, y a-t-il vraiment motif à s’inquiéter des montants de la collecte du livret A et du LDDS de mars dernier ?

Quand on examine la situation des mois de janvier, février et mars en 2019 et en 2020 (voir tableau ci-dessous), on constate surtout que c’est le mois de février 2020 qui, par le faible montant de sa collecte, fait figure d’anomalie. Dans cette perspective, et sans information sur ce qui va se passer dans les mois à venir, le mois de mars 2020 ressemble plus à un rattrapage qu’à l’émergence d’un profil d’investissement radicalement différent.

Au final, la collecte cumulée du premier trimestre 2020 atteint 9,9 milliards d’euros, soit 2,6 % de plus que celle du premier trimestre 2019. Même si le recul de la consommation à partir du 16 mars, date de début du confinement, a incontestablement laissé plus d’espace pour l’épargne, ce n’est pas encore la révolution.

Source : Caisse des Dépôts, 17 avril 2020

De plus, l’examen des encours d’épargne des ménages français au troisième trimestre 2019 tels que communiqués récemment par la Banque de France montre que le livret A et le LDDS sont loin de constituer le placement favori des Français. Ils représentent à eux deux un stock de 410 milliards d’euros (et 421 milliards à fin mars 2020) soit 7,6 % des 5370 milliards d’euros d’encours totaux d’épargne contre 33,5 % pour les actions et les unités de compte de l’assurance-vie, comme indiqué dans le tableau ci-dessous :

Sources : Caisse des Dépôts pour Livret A et LDDS et Banque de France pour le reste.

Autrement dit, l’intervention du ministre sur le sujet précis des livrets A et des LDDS, en plus d’être complètement bancale du point de vue des éléments techniques avancés, semble largement sans objet.

C’est pourtant ce même ministre sans qualité qui piétine la liberté d’entreprendre, ruine nos comptes publics et prépare les faillites et le chômage de demain.

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  •  » ce n’est pas d’épargne dont nous avons besoin »

    Et en plus notre intelligentissime normalien-lettres commet une belle faute de français.
    (ce n’est pas d’épargne que nous avons besoin).

    • il a sur se point, hélas!, raison, si nous avons besoin de quelque chose, c’est donc bien quelque chose dont nous avons besoin…Un pronom prend toujours le cas du nom qu’il remplace, ici, génitif.

      • Non, c’est une erreur très répandue mais une erreur tout de même.
        C’est une chose dont nous avons besoin est correct.
        C’est de cette chose que nous avons besoin est correct.
        C’est de cette chose dont nous avons besoin est incorrect.

      • Il a sur CE point, Hélas, hélas, hélas …

    • -7?
      Ah qu’il est doux d’avoir raison seul contre tous …

      • Vous avez raison, mais vous n’êtes pas seul. La locution qui fonctionne ici est « c’est que », qui fonctionne comme une conjonction. Il ne faut pas confondre « l’épargne dont nous avons besoin » et « c’est d’épargne que nos avons besoin ». Le Maire est seulement agrégé de lettres modernes.

  • Problème les marchés n’ont pas fini de dévisser, veut-il la ruine des petits épargnants ?

    • Il ne veut la ruine de personne, mais on récupère souvent ce qu’on ne veut pas, surtout si on ne fait rien de sensé pour l’éviter parce que ça vous arrange bien quand même… Il veut la ruine des gros épargnants, parce que ça fera oublier la ruine des petits et son rôle dans l’affaire.
      Ah, et si vous savez avec tant de certitude que les marchés n’ont pas fini de dévisser, vous êtes riche !

      • Savoir que les marchés n’ont pas fini de dévisser ce n’est pas être riche. Savoir que ça va baisser c’est pas tout savoir: Ce n’est pas savoir de combien ni quand exactement. Par ailleurs je tiensà faire remarquer qu’on n’a plus le droit de shorter un max de valeurs. Et quand on a le droit de shorter il faut aussi savoir que ces opérations ne sont pas accessibles à tous de par la loi qui vous interdit certains placements si vous n’êtes pas « qualifiés » pour les effectuer. Donc il faut arrêter avec ces petites phrases toutes faites de redresseur de tort. Oui ca va baisser. Il faudrait être crétin pour croire que la bourse va augmenter durablement sur la base de d’entreprises à l’arrêt d’employés au chômage qui consomment moins, et de climat d’incertitude. Il va encore y avoir de très grosses baisses dans les deux prochaines années. C’est couru mais ce n’est pour autant vrai que le savoir permet de devenir milliardaire en utilisant cette info.

        • Eh bien si, c’est être riche. On peut certes avoir du mal à concrétiser cette richesse, mais l point essentiel est que les marchés traduisent un équilibre entre ceux qui pensent que ça va monter et ceux qui pensent que ça va baisser. Et aujourd’hui, ceux qui pensent que ça va monter, croyez-vous qu’ils sont « pauvres » ? Bien sûr que non, ils sont à priori les tenants du fait que les indices et les marchés ne traduisent pas la valeur des entreprises, mais la rapport de cette valeur à la monnaie dans laquelle elle est exprimée. Donc par exemple pour que les marchés montent, il peut suffire aussi que la monnaie baisse plus vite que la valeur intrinsèque des sociétés… Réfléchissez-y, parce que sinon comment se fait-il que les vendeurs sur les marchés trouvent des acheteurs en face d’eux ?

          • Pour compléter, ça rappelle deux points très ignorés, semble-t-il, de notre ministre et des Français :
            1. Les marchés sont efficients, ils reflètent la totalité des informations disponibles et des conclusions qu’il est normal d’en tirer. Avant d’affirmer qu’ils se trompent, un homme normal commence par envisager que c’est lui qui se trompe peut-être, du fait qu’il n’est pas omniscient…
            2. Pour qui ne met pas ses c…..es sur la table, sa peau en jeu dirait Taleb, les affirmations qu’il peut émettre ne restent que des affirmations sans valeur, souvent plus destinées à séduire en évitant le raisonnement qu’à représenter la logique responsable et assumée.

    • Il n’a pourtant jamais été aussi rentable d’investir. A condition de ne pas avoir besoin de son épargne d’ici 2-3 ans…

  • les investissements se font quand la confiance règne ; ce qui n’est pas le cas aujourd’hui puisque personne ne sait de quoi demain sera fait ;

    • @véra-On a déjà une première certitude avec l’as de l’économie Bruno, c’est que la dette de 110 Mrds (actuellement) seront les impôts de demain, mais il ne le sait même pas, il croit que cette dette va directement dans les entreprises qui vont faire la future croissance. Récession prévue en 2020, à ce jour, -9 % du PIB soit 217 Mrds en moins ! Çà va lui faire un choc dans quelques mois quand il aura compris. Il devra aussi compter les faillites d’entreprises et le chômage induit, à venir, mais calme nous serons tous devenus des « salariés essentiels » à 84 % du salaire antérieur, peut-être confinés pour longtemps, donc avec des besoins alimentaires et de santé, pour le reste on constate bien que c’est du superflus dont on peut se passer.
      Vous pouvez aussi signer la pétition de demande de contribution à la solidarité nationale pour tous ces élus et hauts fonctionnaires lancée par Contribuables Associés
      https://agir.touscontribuables.org/appel-a-la-solidarite-de-tous-les-hauts-revenus-de-la-fonction-publique

  • Sans compter qu’à la remorque de syndicats gauchistes, il a décrété ou fortement conseillé la suppression des dividendes qui sont pourtant la rémunération du capital investi. Et rares sont les entreprises qui n’ont pas obtempéré, même en l’absence de mesures de soutien de l’Etat !

  • « Même les sommes laissées tout bêtement sur un compte courant servent à accorder des crédits aux particuliers et aux entreprises donc à financer l’économie.  » vous êtes sûr là ?

    • Si les banques font leur boulot, oui. Mais le font-elles ?

    • @NIS-Lorsque vous faites un dépôt dans une banque commerciale celui-ci se transforme de facto en une reconnaissance de dette de la banque à votre égard. Cette somme vient donc augmenter les « fonds propres » de la banque qui doivent être compris entre 8 et 11 % pour faire simple (voir accords de Bâle III). Ensuite les banques on droit de créer de la dette à concurrence de ces fonds propres soit 100/8% = 12,5 fois le montant de ces « fonds propres »

      • Non désolé les dépôts à vue sont une dette à court terme de la banque ce ne sont donc pas des fonds propres.

  • La différence entre épargne et investissement est pourtant claire : si je consacre une partie de ma force de travail à la fabrication d’un facteur de production future (machine…) c’est de l’investissement. Si je me contente d’accumuler des stocks improductifs (des tonnes de sucre dans ma cave !) mais ayant quand même une valeur intrinsèque c’est de l’épargne. Et si j’achète des dettes d’état, comme il n’y a rien de concret en contrepartie (cela s’évapore en fonctionnement courant), ce n’est ni de l’investissement ni de l’épargne, c’est une forme d’impôt.

    • La dette d’État, ça n’est pas que du fonctionnement courant…

      • Effectivement, il ne faut pas oublier les dépenses de clientélisme. Mais pour trouver un peu d’investissement, il faut bien chercher !

      • Oui ça peut être aussi de la gabegie pur comme quand on finance les politiciens, les syndicats, des avantages indécents de fonctionnaires et des fonctionnaires parfaitement inutiles ou des moulins à vent qui ne servent à rien et de toute manière toutes les des dépenses de l’état sont une pertes car toujours moins efficaces que le marché libre. L’état est une charge brut sur la société, la forme sociale du parasite.

  • La décision d’investir est une décision d’entreprise, pas d’épargnant.

    Demander aux entreprises qui luttent pour leur survie par manque de liquidités d’investir, tout en conditionnant le support de l’état à la conversion des entreprises aux thèses écologiques, dont celle de la « nécessaire décroissance », relève du déni de la réalité dont est coutumier ce ministricule

    • @Lucx-C’est exact, mais c’est aussi le rôle des investisseurs qui en contrepartie de capitaux et d’actions nouvelles apportent ceux ci en argent frais dans les entreprises, lors d’augmentation de capital etc.

      • Les investisseurs qui apportent de l’argent frais ( LEUR ARGENT) aux entreprises dans le cadre d’une augmentation de capital, en attendent bien évidemment un retour sous forme de dividendes! Comme notre brillant économiste Bruno semble hostile à cette pratique, autant mettre son argent sur un Livret A! Ah ben non, le petit Bruno est également hostile au livret A! Dommage!

    • Oui , la situation est identique aux USA: les démocrates ont imposé la même chose à Trump pour voter les aides aux entreprises américaines il y a quelques semaines, ce qui prouve bien l’application béate par les énarques de l’idéologie mondialiste.
      D’ailleurs depuis déjà de nombreuses années les critères d’admission à l’ENA sont essentiellement fondés sur la parfaite maitrise d’un catéchisme plutôt que sur les compétences techniques.

  • Dans la serie « moins je pedale plus vite, plus je pedale moins vite » je vous presente M Lemaire, sinistre de phynances , merci de cet article tres clair

    • D’un autre côté, cet article est facile, il ne devrait pas être nécessaire, et on peut craindre qu’il ne prêche que des convertis. Comment faire pour obtenir une prise de conscience générale ?

      • Cesser de baisser son froc devant les gauchistes qui, « à babord, gueulent le plus fort » devant des libéraux qui ferment leur mouille en refusant de dire la vérité aux communistes de tous bords (parce que ce sont des gars de vos familles et parfois vos amis). La vérité c’est qu’ils cherchent en permanence une bonne raison d’initier la violence à leur profit en se prétendant être pour la paix. Ils veulent vous faire bouffer leur merde et vous forcer à dire que c’est du kaviar. Et bien déjà refusez systématiquement d’admettre que c’est du kaviar c’est déjà un premier pas pour la prise de consicence. Appeler les collectiviste, taxeurs socialos, régulateurs etc… des personne violente et despotiques, c’est déjà participer à la prise de conscience.

      • @MichelO-C’est bien la difficulté lorsque le paysage médiatique est phagocyté par des énarques à tous les postes de décision (ils sont environ 5.000 actuellement en exercice et il en sort 70 par an de l’école qui doivent dix ans à l’état et rémunérés par les contribuables qui ne le savent pas pour la plupart) et par des journaux télévisés ou papiers/numériques tous subventionnés à la solde des donneurs d’écologie, de réductions des inégalités, de plus d’état, etc.
        La solution passe par la prise du pouvoir par les élections et la fermeture de l’ENA, la mise à pieds de tous ses énarques, la mise dans le rang de Bercy (état dans l’état). « Vaste programme » aurait dit De Gaulle)

        • La solution passe aussi par cette règle qui a cours en Angleterre: avant de se présenter à une élection législative, un fonctionnaire doit démissioner définitivement de la fonction publique, au motif qu’on ne peut être à la fois membre de l’exécutif et du législatif dans une vraie démocratie.
          Ce qui montre une fois de plus que notre régime est beaucoup plus près de l’ancien régime que d’une démocratie.

          • Il faut aller plus loin, celui qui décide de devenir fonctionnaire ne pourra jamais être élus et inversement. Les accointances ça dure longtemps et il est toujours tentant de devenir fonctionnaire après avoir été au pouvoir.

            • C’est la première des choses à faire: interdire aux fonctionnaires d’accéder à toute fonction politique élective ou exécutive en général.

          • l’Ancien Régime était temporisé par les parlements régionaux.

  • 1) Se souvenir que ce personnage , alors ministre de l’Agriculture, ne savait ce qu’était un hectare . Alors l’économie ….
    2) Qu’entend il par investissements productifs : l’éolien en mer à 80 milliards ? la fermeture de Fessenheim ?

  • Comme tous nos politciens, Le Maire est là surtout pour faire des déclarations, c’est tout. Et comme, pour la plupart, les Français sont encore plus nuls que lui en économie, tout va bien…

  • La parole d’un Ministre est politique avant d’être représentative du réel, uniquement faite pour avoir un effet de communication.
    De toute façon, elle ne s’adressent qu’à un public qui n’a malheureusement aucune culture économique.

  • Et si c’était le début d’une campagne de discrétisation de l’épargne afin de mieux la taxer ?

    • Ça prépare un coup à la Chypriote ?

      • oui l’assurance vie fait saliver Bercy, d’une manière générale quand il y a niche fiscale çà finit en arnaque

      • @orlidiablo
        Bonjour,
        C’est ce que j’ai pensé en écoutant le ministre inculte de l’économie.
        De plus, le recours au piochage dans les comptes de particuliers est inscrit dans la loi. Ca sent le (S)sapin pour l’épargne.

    • Inflation supérieure au tx du livret A…Déjà on perd du pognon…

      • oui, autant ranger des billes dans les piles de drap, au moins on ne perd rien !

      • @Zigaboo
        Bonjour,
        « Le taux d’intérêt annuel est de 0,5% et ce depuis le 1er février 2020. Le taux du livret A est révisable deux fois par an, au 1er février et au 1er août. 0,5% est, historiquement, le taux le plus bas. Auparavant, ce taux était de 0,75% depuis 2015 » (capital.fr)
        J’ai ouvert mon Livret A en 1995, le taux était de 4%.

    • @Boysander, ça les chatouille depuis septembre 2017 quand Christine Lagarde (encore une grande connaisseuse en économie) avec doctement annoncé qu’il fallait saisir 10 % du patrimoine des européens pour résorber la dette des états !
      Elle vient lors de sa première séance publique en janvier 2020 de réaffirmer « les européens devront choisir entre l’épargne et un travail », le virus semble accélérer l’histoire

      • A goufio2.
         » Christine Lagarde […] saisir 10 % du patrimoine des européens pour résorber la dette des états ! »
        Raisonnement typiquement français !
        Tout d’abord, de quel droit se permet-elle de disposer de l’épargne privée d’autrui ? Ces biens issus du travail (après impôts) et d’une gestion personnelle (actions, livret…etc… également taxés) sont orientés selon les besoins ou envies. Ce n’est donc que du vol légalisé ! Ensuite, il est tout de même curieux que les particuliers soient capables d’épargne, alors que les Etats ne le sont pas. La différence ? Pour les uns c’est leur propre argent qui est en jeu, alors que pour les politicards, ce ne sont que les deniers des contribuables qui sont là pour éponger leurs gabegies aussi idiotes qu’inutiles… sans l’ombre de la moindre sanction à l’horizon ! Quant à « les européens devront choisir entre l’épargne et un travail », (amalgame bizarre) n’est autre qu’un chantage « moral/émotionnel », le virus étant un bon/faux prétexte…

        • « Ce n’est donc que du vol légalisé »
          l’impôt c’est déjà du vol légalisé donc un peu plus un peu moins…

    • C’est exactement ce à quoi je pensais.
      L’accès aux livret A est plus aisé que les multiples contrats d’assurance-vies dispatchés dans bcp d’organismes financiers différents.
      Par contre, les livrets A sont uniquement dans les banques…

      Et puis, pas besoin de les spolier. On peut simplement décréter un « emprunt obligatoire » dont le montant représentera un pourcentage de l’argent du livret A. Il n’y aura pas impôt mais juste une immobilisation temporaire de l’argent des comptes… Sympa comme présentation, non?
      Evidemment, s’ils sont un minimum malins (et ils le sont pour ce genre de chose), ils ne porteront cet emprunt que sur les sommes dépassant un certain seuil permettant de diviser la population des livrets A entre les « pauvres » et ceux qui « peuvent bien payer »…

  • On le savait déjà !
    Le Maire se prend pour dieu le Père.
    Il n’est que le Pire.

  • A la fois n’est ce pas le même personnage qui ignorait ce qu’était un hectare alors qu il était ministre de l’agriculture ? Ah… BLM un apparatchik comme on les forme : Normale Sup, sc PO , ENA. La formation consistant à ne rien savoir d’utile tout en affirmant péremptoirement le contraire, il faut bien 10 ans pour cela .

  • Bah, encours ou collecte, peu importe, les gens se remettront à consommer à la fin de la crise…

  • …. » Fort bien, mais il faut garder à l’esprit qu’en dehors de situations spécifiques d’augmentation de capital, l’investissement en actions consiste surtout à acheter des titres qu’un autre investisseur décide de vendre, ce qui n’aura pas pour effet d’accroître l’investissement dans l’économie… »

    Méfions-nous des analyses statiques trop répandues en Françe car elles permettent aux politiques, comme c’est le cas ici, de dire n’importe quoi sans que le public ne leur lance des tomates.

    Qu’un actionnaire soit souscripteur ou acheteur d’une action ne change rien à l’affaire. Le souscriteur (comme l’acheteur après lui) achète un « equity » qui existe déjà, sinon il ne payerait rien!

    Un dirigiste dira: « j’ai augmenté l’investissement en souscrivant pour un milliard d’actions » (Pour acheter quoi?)
    Un financier dira: « j’ai acheté de l’équity qui valait un milliard »
    La question devient donc: comment créer de l’equity, ce qui est un concept dynamique (réponse courte, en augmentant le niveau de liberté économique) et non en se concentrant sur les actions, dont le prix n’est qu’un reflet instantanné d’une réalité sans cesse mouvante.
    Et dans une économie libre s’installerait automatiquement un profil de risque type/optimal mais variable, entre les différentes classes d’actifs correspondant aux appétits différents de millions d’épargnants.
    Mais voilà: l’économie française est dirigée par ce triste bonhomme qu’on aurait dû depuis longtemps envoyer planter des choux à Villers-Cotteret.

  • Je ne sais vraiment pas s’il y a un ministre pour racheter l’autre!

    Entre
    – Belloubet qui relâche 1500 prisonniers dont des fichés S, on ne nous parle plus de rapatrier les combattants de DAESH de nationalité dite française,
    – Darmanin qui fait un appel aux dons tout en affirmant qu’il n’y aura pas de hausse d’impôts,
    – Riester et l’interdiction et en même temps l’ouverture des festivals,
    – Véran et Salomon qui entretiennent la psychose de la peur avec l’aide des médias, anciens membres du cabinet de Marisol Touraine qui a fait détruire le stock de masques,
    – Blanquer qui réouvre les écoles tout en ne les réouvrant pas,
    – Le Maire complètement incompétent mais qui se croit supérieur aux autres,
    – l’inénarrable Sibeth, porte parole du gouvernement qui dans une même phrase deux contradictions, etc.,
    – je ne parlerais même pas de Macron, leur patron qui manie le “en même temps” sans arrêt, disant tout et son contraire,
    – les membres des deux comités scientifiques, tous payés par de gros laboratoires nommés et placés auprès de Macron pour le conseiller,
    – Levy, mari de A Buzyn, qui a inauguré lorsqu’il était patron de l’INSERM avec Cazeneuve et M Touraine le fameux laboratoire d’où est parti le virus Covid 19
    – etc.
    nous sommes plus que mal gouvernés, aux mains de la finance et des laboratoires, il y a en permanence des conflits d’intérêts dont le dernier et le plus criant est celui du traitement du Pr Raoult.

    Ce pays est foutu s’il n’y a pas une prise de conscience des Français de l’état de turpitudes et de déliquescence de nos gouvernants.

  • Les inquiétudes de Lemaire ont pourtant une cause bien réelle. En France, la consommation des ménages représente plus de 50 % du PIB ! Si le gvt veut que la croissance redémarre vite, c’est bien la consommation qui doit être encouragée. Et de ce point de vue, l’argent placé sur un livret A ne sert pas à grand chose, d’autant que le logement social n’est pas en manque de capitaux, il y a en effet trop d’argent sur les livrets pour les besoins actuels. Si l’on souhaite absolument épargner, l’argent est plus utile sur une assurance-vie, l’autre placement préféré des Français, que ce soit sur le fonds en euro pour financer la dette d’Etats ou d’entreprises, ou sur des unités de compte (actions, SCPI…).

    • Oui toutefois dans ce cas la 1ère mesure consisterait à supprimer l’interdiction de certains biens de consommations et la fermeture de certains commerces (petits notamment) suite au confinement. Faciliter au maximum ce qui peut l’être. Là tout de suite à par épargner.. Pour le plus long terme ce n’est peut-être pas le moment le plus opportun pour s’en occuper.

    • On s’en fout pas mal que la consommation représente 50% (70%) du PIB. C’est une vision inepte du PIB, sans intérêt pour comprendre les ressorts profonds de l’économie. Consommer, c’est détruire des richesses. Dans PIB, il y a « produit », production, pas destruction.

      Produire, détruire : on a un léger problème de logique quand on pense que la destruction serait une création. Mais certains vont certainement vous dire qu’on produit pour détruire… C’est pas faux ! Ils oublient seulement que l’offre crée la demande, pas l’inverse. On ne peut jamais détruire que ce qu’on a d’abord créé.

      On produit parce qu’on a investi. On investit parce qu’on a épargné. Et on épargne parce qu’on a produit. Tout est simple, sauf pour les idéologues qui s’opposent au réel avec une obstination acharnée.

      • C’est d’un simplisme. Heureusement qu’il y a le Vernimmen pour viser beaucoup plus haut.

        • Mouais, on est en pleine crise d’offre par l’effet du confinement et il y en a encore qui nous parlent de consommation qui aurait besoin d’être soutenue.

          • D’ ailleurs je ne sais pas vous, mais depuis le début c’ est dingue ce que je reçois comme pub’ à la con pour acheter ci, acheter ça…j’ adore!

    • @Jérémy Lapurée
      Bonjour,
       » En France, la consommation des ménages représente plus de 50 % du PIB ! »
      Difficile quand 57% de ce même PIB résultent de dépenses publiques.

       » il y a en effet trop d’argent sur les livrets pour les besoins actuels. »
      Les besoins de qui ? Des logements sociaux ?
      Les livrets dont parle le ministre sont plafonnés tous les deux à 12.000€… pour 0,5% d’intérêts (soient 60€).

      « Si le gvt veut que la croissance redémarre vite, c’est bien la consommation qui doit être encouragée.  »
      Oui, c’est du keynesianisme. Si vous avez une épargne, une assurance-vie, ou autre, c’est que vous avez un trop-plein d’argent. Ce trop-plein doit absolument finir dans les caisses de l’Etat.
      Si le montant des épagnes a doublé en l’espace d’une année, c’est que les épargants s’attendent à des jours bien sombres.

      • « Les besoins de qui ? Des logements sociaux ? »
        Ben oui, forcément…
        « Oui, c’est du keynesianisme »
        Vous voyez le mal partout ! Dans mon esprit, il s’agit de relancer la consommation au détriment de l’épargne. Pas de rentrer dans une logique « politique demande/politique offre ».

        • Logique keynésienne à courte vue. L’épargne, c’est l’investissement. L’investissement, c’est l’emploi et la production. L’emploi et la production, c’est des revenus et des produits qui permettent la consommation (d’ailleurs, l’investissement aussi, mais il ne faudrait pas vous embrouiller l’esprit encore plus). Pour relancer la consommation demain, il faut d’abord favoriser l’épargne au détriment de la consommation d’aujourd’hui. Sinon, la consommation finira par s’effondrer : on ne peut pas consommer plus que ce qui a d’abord été produit.

          Le Maire est à l’acmé de la stupidité keynésienne : il bloque le pays en empêchant les gens de consommer et il se plaint que les gens ne consomment pas. Qu’est-ce qui ne va pas dans sa tête ?

        • @Jérémy Lapurée
          Bonsoir,
          « Dans mon esprit, il s’agit de relancer la consommation au détriment de l’épargne. Pas de rentrer dans une logique « politique demande/politique offre ». »
          Le seule offre politique est le socialo-communisme. Le volet économique de cette offre unique est du keynésianisme.
          Il est évident que l’Etat veut relancer la consommation : il en vit plutôt bien.
          Comme je l’ai écrit, les livrets sont plafonnés à 12.000€. Même à 50% de taxes sur les intérêts, l’Etat empocherait 30€ sur l’année.
          Alors qu’en les consommant rapidement (dans l’année disons), sans les économiser donc, l’Etat en récolterait 2400 avec la seule T.V.A. Mettre la main sur ces 2400€ est le but de l’Etat junky à l’argent public.
          Si l’Etat voulait relancer la croissance, il commencerait par lacher la bride aux entreprises en diminuant voire supprimant les 60% de charges qui pèsent sur elles.

      • Et ils ont raison

    • Il y a une autre solution : supprimons le logement sociale

    • « Si l’on souhaite absolument épargner, l’argent est plus utile sur une assurance-vie. »

      Oui d’autant plus que les retraits peuvent être gelés par décrêt « en cas de néccessité ». Youpi!!

  • Bruno Lemaire son surnom c’est Dick….?

  • Moi qui croyais que l’épargne des livrets servait à investir ! Il les met dans la poche ?

  • Le seul fait que Macron ait mis un bouffon pareil à l’économie montre assez la façon dont il se fout de la gueule des français.

    • c’est pour occuper l’espace médiatique (comme la porte parlote).

    • Macron est comme lui, aussi nul en économie. N’oubliez pas qu’il fut le conseiller économique de Hollande, donc responsable du million de chômeurs supplémentaires durant le mandat de celui-ci, avec une superbe croissance de 1,2% après son passage au ministère de l’économie!

  • Le bon geste barrière pour nous consisterait à suspendre le ministère de l’économie jusqu’à la fin de la crise car il reste encore quelque chose à sauver !

  • Un petit regard distrait à sa bio nous apprend que l individu a fait son mémoire sur « La statuaire dans À la recherche du temps perdu  » , en matière de temps perdu il en connait donc un rayon, sûrement un prérequis à la fonction de premier ministre.

  • Quelles sont vos recettes ? Devenez une visiteuse du soir pour chuchoter à l’oreille du ministre ou même pour le remplacer.

  • Ce ministre est effectivement affligeant de nullité

  • On prête de l’argent à l’Etat Français quand on a confiance mais ce n’est pas le cas actuellement

  • Une seule remarque pour dire que ceux qui disent que les français sont nuls en économie, ont raison.

    • @ion pourquoi généraliser ce mal qui ne touche qu une engeance qui ne rencontre l’économie qu en cas d’accident ? je pense qu’au contraire les français sont excellents en économie, comment expliquer la survivance de notre économie malgré cet Etat sanguinaire

      • C’est la remarque que je me fais souvent malgré toutes nos casseroles, nous résistons ! Le seul hic c’est notre interventionnisme centralisé qui fait, que nul ou pas en économie, vous devez compter sur l’Etat. En regardant d’autres pays plus agiles, il ne nous faudrait pas de grande révolution, juste quelques obstacles à faire sauter ici et là, comme le culte fantasmé des grands hommes qui s’incarne dans l’Etat.

        • @indivisible
          Bonjour,
          « En regardant d’autres pays plus agiles, il ne nous faudrait pas de grande révolution, juste quelques obstacles à faire sauter ici et là, comme le culte fantasmé des grands hommes qui s’incarne dans l’Etat. »
          Etat du Texas :
          – T.V.A : 6,25 %
          – taxe sur les sociétés : 1%
          – impôt sur le revenu : 0

          Etat de Californie :
          – T.V.A : 7,25% ;
          – taxe sur les sociétés : 8,84% ;
          – impôt sur les revenus : 13,3% ;
          Ces 10 dernières années, 5 millions de californiens ont fui leur état du fait du « haut niveau de taxes ». 600.000 d’entre eux se sont enfui vers le Texas.
          WHAHAHAHAHAH !
          France :
          – T.V.A : 20%
          – Taxes sur les sociétés : 60%
          – impôt sur le revenu : progressif en tranches à partir de 10064€,
          tranche 1 : 0 à 10.064 : 0% ;
          tranche 2 : de 10.065€ à 27.794€ : 11% ;
          tranche 3 : de 27.795 à 74.517 : 30% ;
          tranche 4 : de 74.518 à 156.806€ : 41% ;
          tranche 5 : au-delà de 156.806 : 45%.
          (ici : https://www.journaldunet.com/patrimoine/guide-des-finances-personnelles/1151203-impot-sur-le-revenu-2020-la-date-de-declaration-repoussee/)
          Extrait :
          « Prenons l’exemple d’un célibataire sans enfant à charge ayant perçu un revenu net imposable de 35 000 euros. En vertu des règles de calcul du nombre de parts, celui-ci n’en a droit qu’à une seule. Voici les étapes à suivre pour calculer son impôt sur le revenu :

          Diviser son revenu imposable par le nombre de part, soit : 35 000 € / 1 = 35 000 €
          Appliquer à chaque tranche son taux d’imposition, soit : Jusqu’à 10 064 € : 0 € ; De 10 065 € à 27 794 € : (27 794 – 10 065) x 11% = 17 729 x 11% = 1 950,19 € ; De 27 795 à 35 000 € : (35 000 € – 27 520) x 30% = 7 205 x 30% = 2 161,5 €
          Additionner les impositions et multiplier le total par le nombre de parts : (0 € + 1 950,19 € + 2 161,5 €) x 1 = 4 111,69 €. »
          Ce qui fait 11,74% de taxes au total pour 35.000€ brut annuel.
          Pour 50.000€ de revenu brut annuel, le taux est de 17,22%.

      • parce que le marché libre est tellement efficace que le peu qui reste est suffisant pour supporter le collectivisme généralisé. c’était pareille en URSS, 6% des cultures privés (tolérés) produisait plus de 50% de la nourriture du pays. je vous laisse imaginer la richesse dans laquelle on baignerais si le marché libre était la norme au lieu de la version légèrement édulcoré du planisme soviétique qui sévit en France…

  • Si le PIB baisse de 10% environ, le poids des dépenses publiques dans la richesse nationale va exploser, pour dépasser 60% du PIB.

    En effet, en conservant malgré la crise le niveau des salaires des 3 fonctions publiques à 100% y compris pour ceux qui ne travaillent plus, en refusant de faire la moindre économie sur ses dépenses, l’Etat obèse va crever le plafond de ses prélèvements dans la richesse nationale. Un petit plan de licenciement dans les fonctions publiques ? Renoncer aux éoliennes inutiles ? Cesser de financer la propagande des médias, de la culture ou des ONG ? Vous n’y pensez pas, tout de même ! Quelle horreur ! Plutôt ruiner totalement la France productive avant de faire la moindre économie de dépenses publiques. L’immense parasite tuera son hôte mais il ne renoncera pas à la moindre parcelle de puissance et de pouvoir.

    Comme il n’y aura plus assez d’argent à taxer sur des flux économiques en attrition (la création de richesse, le fameux PIB), l’Obèse va s’attaquer au stock des richesses accumulées (dépôts en comptes courants, épargnes mobilières et immobilières). Déjà, livrets et assurances vie représentent plus de 1800 milliards d’euros d’encours. Largement de quoi payer la dette publique sans être obligé de faire défaut, le solde étant racheté par la BCE (la BdF). Vous aviez de l’épargne ? Oubliez-là ! Vous n’en êtes déjà plus propriétaire.

    Note : le solde des dépenses publiques allemandes était positif depuis plusieurs années. Pour relancer son économie, l’Allemagne dispose aujourd’hui d’une confortable épargne publique qu’elle va pouvoir mobiliser, sans s’attaquer à l’épargne des Allemands, sans augmenter le moindre impôt. Au contraire, l’Allemagne va pouvoir baisser temporairement les impôts pour relancer son économie. Tout le contraire de la France qui se trouve fort dépourvue. On comprend mieux les appels à la « solidarité » des cigales européennes qui lorgnent sur l’épargne de précaution des fourmis européennes. On comprend mieux Amazon qui, face aux syndicats et aux juges, se demande s’il ne vaut pas mieux fermer ses entrepôts en France pour les installer en Allemagne, le pays où il fait bon vivre (et où on ne meurt pas du covid-19).

  • Il ne manque que la restructuration de la dette publique dans le monde.

  • Ce qu’il veut c’est que les français empruntent pour payer leurs impôts.

  • J’aime beaucoup la conclusion…

  • Vous avez bien du courage de discuter des décisions du ministre de l’économie.

    A part pour illustrer un chamboule-tout, je ne vois pas pour ma part à quoi peut servir BLM.

  • Je me faisait la même réflexion quand il a décidé le contrôle des prix sur les solutions hydroalcooliques et sur le jour ou il a créé la taxe GAFA…
    Il est nul et y’a pas qu’une personne qui le pense.

  • J’arrive bien après, mais tant pis, je laisse mon grain de sel !
    Pourquoi en voulez-vous autant à ce pauvre type ?
    « Bienheureux les pauvres en esprit, car le Royaume » des c.ns leur est offert !
    (Désolé de cette mauvaise paraphrase, je ne souhaite blesser personne, seulement ajouter un zeste d’humour).

    • … de Zemmour! J’ai beau de pas partager ses convictions je le soutient, car il est un des rares à critiquer les guignols qui tentent de le faire taire! Liberté est inscrit sur tous les frontons des bâtiments publics.

  • L’Ena n’instruit personne, il formate !

    Pour réussir cette formation, aucune intelligence n’est requise, il suffit d’être besogneux et servile, pour reproduire le livre saint de l’administration tel les moines copistes d’antan…

  • Arrêtons de faire semblant de ne pas comprendre ce qu’il veut dire :

    « De l’épargne, nous en avons en abondance ; ce qui nous manque, ce sont des entrepreneurs qui aient envie de transformer cette épargne en investissement ».

  • Le ministre de l’économie est incompétent, c’est un fait, mais dans une organisation, c’est celui qui recrute un incompétent qui est responsable. C’est Macron qui est responsable. C’est également lui qui a recruté la porte parole du gouvernement et le ministre de l’intérieur. Macron est responsable de toutes ces aberrations

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