La France en mode panique avec des marges de manœuvre millimétriques

La France est passée en mode panique puis full-collectivisme. Avec son absence de marges de manoeuvre, c'est la recette assurée pour un désastre.
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La France en mode panique avec des marges de manœuvre millimétriques

Publié le 3 avril 2020
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par h16

Les périodes de crise, en mettant tout le monde sous pression, forgent les caractères et font apparaître les points de clivage les plus importants tout en révélant certaines vérités qui étaient auparavant cachées dans le bruit de fond des habitudes. Covid-19 n’échappe pas à la règle.

Cette crise permet ainsi d’observer certaines dynamiques à l’œuvre, notamment dans la gestion étatique de la panique qui s’est progressivement emparée de la planète. Certains États se sont ainsi mis en confinement par réaction à cette panique visible en Italie et en Chine.

Le mode panique

Il faut bien comprendre que les États ont, globalement, deux modes de gestion (et guère plus) : le mode A ou « rien à foutre », qui est le mode par défaut qui permet à la lourde machine administrative de continuer son train-train quotidien, et le mode B, ou « panique totale », où tous les gouvernants courent comme des poulets sans tête et s’agitent vainement, communiquent avec de longues phrases pour prouver à quel point ils sont indispensables et aident à aplanir les difficultés qu’ils ont consciencieusement créées en premier lieu.

Dès lors, il est normal qu’on soit passé très rapidement du mode A au mode B : comme toute pandémie exponentielle, celle de covid-19 n’était vraiment pas assez grave au début pour déclencher la moindre réaction et a ensuite été traitée comme la fin du monde alors que, sauf pénurie de lits et de respirateurs, c’est en réalité une pandémie gérable : un pays comme la France n’a, en temps normaux, aucune difficulté à constituer un stock de protections diverses (elle l’a même déjà fait, jadis), tout comme il n’y a rien d’insurmontable à organiser des dépistages massifs de la population, des tests, un suivi et un confinement ciblés revenant nettement moins chers que la réanimation d’un nombre croissant d’individus qu’on brassera à coups d’avions, de trains et d’hélicoptères pour faire bonne mesure.

Au passage, notons que ces deux modes sont des positions de confort pour les politiciens, et après l’Inaction Béate Totale, la Panique de Fin du Monde a deux avantages : on peut en profiter pour imprimer de l’argent gratuit comme des grosses truies, et on va pouvoir passer sans arrêt à la télé pour communiquer et faire le beau, du matin au soir. Ce dégueulis de communication montre d’ailleurs l’écart entre les pays les plus capitalistes, qui doublent cette communication d’actions concrètes qui ont un effet palpable, et les pays les plus collectivistes pour lesquels, une fois la communication faite, le job est fini, le reste de l’administration devant alors se dépatouiller sans direction claire (ce qui génère immanquablement des catastrophes ridicules et du grotesque en bidons de 220 litres).

La suite logique de ce Mode Panique est immédiate et sans appel : les États les plus collectivisés se sont pris leur incompétence dans la figure tout en faisant flipper le reste du monde. Les exemples typiques de la France, de l’Espagne et de l’Italie illustrent bien ce point, alors qu’en parallèle, les comportements les plus modérés (notamment ceux des États asiatiques) ont été relativement ignorés par les médias occidentaux.

L’évaporation des marges de manœuvre

Cette panique montre aussi, à merveille, la marge de manœuvre ridicule des régimes européens lourdement socialisés qui se retrouvent tous, les uns après les autres, au bord du gouffre sanitaire non à cause d’un virus super-dangereux, mais à cause d’un virus seulement très virulent et qui va donc toucher une proportion bien plus grande de cas potentiellement graves. Les décisions du gouvernement (sur le moment et l’accumulation d’idioties sur les 40 dernières années) ont largement amplifié la panique générale lorsqu’il a mis ses gros doigts gourds partout, accroissant les effets de bords dans des proportions astronomiques (on commence à parler en milliers de milliards d’euros, imposant bientôt d’utiliser la notation scientifique pour les sommes qu’il va falloir mobiliser).

Cette marge de manœuvre si microscopique est véritablement ce qu’il y a de plus inquiétant actuellement parce que nous devons nous rappeler qu’il en va de même dans absolument tous les secteurs touchés par le centralisme étatique socialoïde : (au hasard) transports en commun en train et sur route, électricité, eau, police, pompiers, urgences, écoles, infrastructures routières, gestion des frontières et des douanes, aéroports, et bien sûr santé… Bref, tous les secteurs stratégiques sont confrontés à cette marge millimétrique de l’État.

Ceci est tout à fait rassurant, n’est-ce pas.

Et si, certes, ce n’est pas nouveau, il n’empêche que, pour rappel, quand, « démocratiquement » ou à la suite d’une crise majeure (celle-ci coche toutes les cases), un pays choisit le mode Full Socialiste, tout part en cacahuètes et le pays calanche d’autant plus vite que ces marges sont fines.

Avec la situation actuelle et un État toujours plus présent, des administrations en pointe dès qu’il s’agit de mettre du sable dans les rouages, des bâtons dans les roues et des cerfas dans des gosiers déjà bouchés, tout semble imploser une fois la crise venue, comme dans un déraillement de train passé au ralenti, image par image, lentement : magie de la sociale-démocratie additionnée des prouesse d’une Banque Centrale Européenne prête à toutes les souplesses financières, le crash complet et inévitable évolue doucement et peut durer un maximum de temps.

Juste avant la crise, les finances françaises étaient dans cette situation de marge de manœuvre microscopique, au point où le train-train taxatoire du gouvernement était sérieusement mis à l’épreuve comme en témoignèrent les crispations giletjaunesques, et les réponses gouvernementales délicieusement décalées, toutes en propositions stupides d’écologie (taxatoire évidemment) et de subventions (idiotes comme il se doit).

Exactement de la même façon, les grèves incessantes qui parcourent le pays sont une autre illustration du même processus où tout le système semble être à sa charge maximale (et au-delà) en permanence, au point de voir la frange des travailleurs la plus protégée devenir la plus sensible aux changements et à la pénibilité (même la plus petite), au point de débrayer pour un oui, un non, un peut-être et passer une journée à griller de la merguez place de la République (ou virtuellement, #chezsoi).

En face de ça, les travailleurs les moins protégés en chient, coincés entre pas de travail et un travail dans des mauvaises conditions sur lequel 50 autres individus sont prêts à se ruer, ce qui aboutit là encore et toujours à une situation avec une marge de manœuvre minime pour tous.

Cette crise a amplement démontré tout ce que le « mode panique » offre comme opportunités aux actuels étatistes au pouvoir, qui sont en train de se lâcher comme jamais, sentant derrière eux toute la fougue d’un peuple largement acquis à la cause collectiviste.

Cliquez sur l’image pour en découvrir tout l’onctueux collectivisme en taille lisible

Quant à l’absence totale de marges de manœuvre, elle garantit que le monde nouveau, plus câlin, plus solidaire, plus syntonisé avec Gaïa et avec encore plus d’État partout, réclamé maintenant à cor et à cri par ces armés de nigauds incultes va se terminer très vite en catastrophe industrielle d’ampleur au moins nationale.

« Mode panique » et marges minuscules, c’est la recette d’un désastre. Ce pays est foutu.
—-
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  • Le sondage n’est pas un poisson d’avril évidemment, si le virus ne nous tue pas l’état aura notre peau.. Pour faire des sacs Louis vitton de madame la presidente et les croquenots de Mr le president

    • Désolé, mais la peau d’un individu d’élevage n’a aucune valeur, elle n’a ni consistance, ni résistance, pour des croquenots (comme vous dites) de valeur, il faut du cuir de bestiau libre, tanné au soleil et aux embruns, qui a grimpé aux arbres…

  •  » l état quand il veut corriger ses erreurs économiques les aggrave.il peut se comparer à une ambulance qui appelée sur les lieux d un accident de la route foncerait dans le tas et tuerait les derniers survivants »JF Revel
    « Nous n avons point d étatNous avons des administrations.Ce que nous appelons la raison d état,cest la raison des bureaux.On nous dit qu elle est auguste.En fait elle permet à l administration de cacher ces fautes et de les aggraver »Anatole France 1899
    Qu’est ce qu ils diraient face à la situation actuelle?
    Merci à h16 pour ces billets qui nous font nous sentir moins seuls face à l ignorence,l aveuglement ideologique et la bétise ambiante…

  • bon résumé !
    merci H16

  • « Ce pays est foutu. »
    Je le pense également.

    Margaret Thatcher disait:
    Le socialisme ne dure que jusqu’à ce que se termine l’argent des autres.

    Par conséquent çà risque d’aller vite.

  • Conformément à la méthode de sondage pratiquée par les démocrates aux USA, la cohorte interrogée par Libé est constituée à 100% du « peuple de gauche » (autant dire l’extrême gauche selon les critères politiques internationaux).

    Il est dès lors rassurant de constater que, parmi ces extrêmes gauchistes, une moyenne non négligeable d’environ 15% ne veut pas du tout de la collectivisation et 34% seulement lorsque c’est nécessaire.

    • Mais en france, 100% du peuple de gauche représente 95% du peuple tout court.

      Les 15% + 34% seront de toute façon ralliés à la cause à grand renfort de propagande ou simplement par la force

      • effectivement, je vous rejoins +1
        Mais à la décharge du peuple en question, on lui bourre le mou du matin au soir avec des idées de gauche et ça commence dés la maternelle, puis au collège et au lycée…

    • A priori, la méthode utilisée est celle des sondages classiques, sauf à utiliser une base de donnée faussée des copains, mais il est à craindre que ce ne soit pas le cas, hélas…

      • Pas besoin, ils ont paniqué les gens. On est dans un lavage de cerveau permanent.
        Quand ils ont vu que les jeunes s’en foutaient on a vu « une ado en bonne santé de 16 ans morte » tourner en boucle. Forcément en ce moment ils veulent un hôpital bien public où on ne les rejettera pas à l’entrée. Se rappeler les images de patients américains lâchés dans la rue en robe d’hôpital car plus d’assurance, car c’est ça la vision induite du monde hospitalier libéral.

    • Et les subventions à Libé dont le tissu de conneries avérées ne peut même pas servir à faire des masques maisons ni de PQ,ça en fait combien des masques et des respirateurs?

  • Tiens, pour la route, une statistique étonnante en ces temps de lassitude confinée.

    La mortalité observée en Europe pour les mois de février et mars (provisoire) est inférieure à la mortalité attendue.

    Oui, vous avez bien lu, alors que le covid-19 fait des ravages, on dénombre moins de décès en Europe que la moyenne des années précédentes à la même période. On n’a pas fini de se perdre en conjectures rigolotes d’experts sérieux pour expliquer le phénomène.

    Qui sait ? Peut-être que le lavage généralisé de mains angoissées a fait plus pour réduire toutes sortes de pathologies potentiellement mortelles dans la population européenne que n’importe quel investissement dispendieux dans les systèmes de santé. Si c’était le cas, ce serait une prise de conscience salutaire, pour un geste d’hygiène courante si simple.

  • J’ai répondu non partout, sauf à 3 questions :
    – l’eau et l’air de qualité, parce que ça pue quand même,
    – la biodiversité, parce que les p’tits zoizaux c’est sympa,
    – et la reprise de la construction européenne, parce qu’en matière de politique j’ai plus confiance en l’Europe qu’en la France.

    Je suis inquiet : ai-je chopé le virus du collectivisme ?

    • @cachou42

      Oui. Vous êtes d’accord pour imposer vos idées aux autres par le biais de l’état.

      • J’avais raison de m’inquiéter, mais mon problème n’est pas résolu :
        Il me reste à trouver une solution pour protéger mon eau, mon air, et mes oiseaux.
        Pour le reste je n’arrive pas à me résoudre à accorder les pleins pouvoirs à nos dirigeants français, vu ce qu’ils en ont fait jusqu’à présent.
        Vous feriez comment, vous ?

        • L’eau, l’air et les oiseaux, aucune entreprise ne souhaite les éliminer, c’est un problème d’opportunisme souvent, et aussi systémique, souvent : on ne connait pas encore les conséquences de nos choix parce que ces choix peuvent être partagés par une majorité et entrainer des effets non attendus.
          – La disparition de toute haie dans l’espace cultivé fait disparaitre tous les oiseaux, mais c’est oublier la déprise agricole, c’est aussi oublier l’emprise des banlieues qui offre des refuges pour quantité d’animaux.
          – L’eau, le problème est ici encore localisé, la Bretagne par exemple, ou bien les transformateurs au pyralène qui ont pollué pour deux siècles le Rhône (PCB), mais c’est fait.
          – Pour l’air, les déplacements ne sont pas autant en cause que l’on veut le dire, sur Lyon, la pollution aux microparticules a peu baissé malgré le confinement !

        • @cachou42
          Bonjour,
          « Il me reste à trouver une solution pour protéger mon eau, mon air, et mes oiseaux. »
          Aucun des trois ne vous appartient. Sauf si :
          – vous avez payé l’eau que vous stockez, ou que la puisez dans votre puits, ou que êtes aller la puiser dans un cours d’eau ;
          – vous avez des bouteilles d’air comprimé, lesquelles sont remplies avec de l’air ;
          – vous avez reccueilli des volatiles non protégés, ou que vous en avez acheté.

          • Merci.
            Vous les définissez comme des « biens sans propriété », ou plutôt comme des « biens communs » puisque nous les consommons, et nous nous rapprochons donc de la notion de fonction régalienne sur ces sujets.

    • Non, c’est génétique …

  • Votre constat est sans appel mais le résultat aussi.
    Rien ca sera le néant dans 6 mois.on passera a 65% de prélèvement et rien, tous le monde reprendra ces grèves, ces pleurnicheries contre l’état et rien sinon ça va péter et j’y crois pas mais pas du tout. Et prochaine élection euh bah rien.
    Parce que nous sommes des moutons ….

  • Hum, ils ont oublié la réponse « quel rapport ? » dans le sondage…

  • Les déclarations de certains hauts fonctionnaires commencent t à déraper.

    « Le préfet de police de Paris a estimé que les personnes hospitalisées en réanimation étaient celles qui «n’avaient pas respecté le confinement »

    https://www.lefigaro.fr/politique/coronavirus-le-prefet-lallement-cree-la-polemique-apres-ses-propos-sur-les-patients-en-reanimation-20200403

    Ils demandent l’unité et n’ont que la haine à offrir…

    • Après la réaction totalement hystérique contre Raoult et son hydroxychloroquine, cette nouvelle affaire de tests repousse les limites de l’invraisemblable. C’est lamentable et incompréhensible.

      Dans la même veine, hier soir sur CNews, un médecin décrivait un test double usage à quelques euros, potentiellement disponible en quantité. Sauf qu’il était lui aussi confronté à un blocage des autorités, sans raison, l’absence complète de réaction succédant à un refus non motivé.

      C’est quand même pas possible d’être aussi mauvais, en aussi peu de temps. Une erreur peut se comprendre. L’accumulation d’erreurs devient éminemment suspecte.

      L’Etat obèse serait-il en train de se désagréger en plein vol, sous nos yeux, terrassé par un minuscule virus ?

      • Suspect en effet.
        D’autant plus que la « Panique de Fin du Monde » permet quelques embardées inquiétantes…
        – le gouvernement n’a pas abandonné ses objectifs sociétaux, en particulier l’euthanasie, favorisée évidemment par la crise sanitaire.
        Par décret du 29 avril, le premier ministre autorise et même encourage l’injection de Rivotril, un puissant sédatif contre-indoqué en cas d’insuffisance respiratoire sévère, qui sera remboursé à 100% au lieu de 65%.. public visé: les EHPAD…
        Les pharmacies sont autorisées à dispenser ce médicament jusqu’au 15 avril.
        https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041763328&categorieLien=id
        – nous qui croyions que le Parlement était en « vacance », un projet de modification de la Constitution durcissant les conditions de destitution du président de la République
        https://www.senat.fr/rap/l06-194/l06-19412.html
        Pas de doute, cette crise est une aubaine…

        • Il faut arrêter avec ces accusations d’euthanasie. Laisser souffrir inutilement des malades dont les lésions (ici pulmonaires) sont irréversibles est ignoble.

          • Vu les inquiétudes du gouvernement pour l’avortement, quitte à transgresser sans souci la loi, on peut être légitimement inquiet.
            Et comme les familles ne peuvent être présentes auprès des mourants…
            « soulager, mais pas tuer ».

          • Désolé mais ce qui est ignoble c’est de limiter les places en hôpital accueillant les covid-19 au prétexte que si on en hospitalise trop, on ne pourra pas les prendre en Réanimation!!! Une personne âgée se sera plus mise en Réanimation avant longtemps en raison du manque de place. Par contre, la mettre dans un lit avec un minimum de nursing et surtout un apport en oxygène peut lui permettre de passer le cap. Obliger à faire cela c’est passer outre la gestion administrative des hôpitaux publique. C’est impensable et cela coute…
            Par contre, autoriser à discrètement « abréger leurs souffrance » … comme c’est pratique et peu couteux!

            • Vous juxtaposez deux problèmes différents, le manque de place et la question de la fin de vie. Votre exemple de respirateur pour « passer le cap » ne relève pas de la réanimation. Les directeurs et médecins d’Ehpad pourront témoigner si des personnes qui auraient dû être hospitalisées n’ont pu l’être.

              Beaucoup de choses sont critiquables à juste titre dans la gestion de cette épidémie mais il ne faut pas raconter n’importe quoi au risque d’embrouiller la situation et de ne plus pouvoir la juger.

              • Il n’est pas question de respirateur dans mes propos.
                Quand vous êtes hospitalisé dans un lit simple, on peut simplement vous mettre de l’oxygène en respiration simple (spontanée) avec un nursing simplifiée. Ce genre de chose est impossible dans un EHPAD. Cela peut être suffisant à sauver certains patients âgés.
                Il serait possible de le faire en hôpital mais celui-ci a réduit son accueil par mesure administrative. Donc, désolé, mais ce n’est pas n’importe quoi!

                • Les personnes trop âgées et trop fragiles ne sont pas mises en réanimation avec une assistance lourde sous coma artificiel parce que ça les tuerait encore plus sûrement que le virus.

                  Une assistance respiratoire légère pour passer le cap peut être faite en Ehpad pour les moins malades.

                  Il arrive que l’état des malades se dégrade soudainement et qu’ils meurent brusquement dans leur Ehpad alors que leur situation semblait stable quelques heures avant. Une hospitalisation n’aurait rien changé et, bien souvent, il n’y avait même pas le temps de les transporter à l’hôpital.

                  Citer plus haut un médicament qui serait un moyen d’euthanasie est une accusation qui n’a pas de sens. Si vraiment le but était d’euthanasier certains malades en réa, il suffirait de débrancher les respirateurs. Pas besoin de médicament.

        • Quant à la modification de la constitution en pleine crise, c’est effectivement dur à avaler. Ce serait le signe que Macron anticipe une forme de cohabitation, vague manque de confiance dans les députés LREM.

      • Leur priorité n’est pas d’endiguer la crise sanitaire.

    • @breizh
      Bonjour,
      Les labos disent :
      « On pourrait faire 150.000 tests par semaine. » ; « On attend le feu vert. »
      Le ministère de la Santé dit :
      « Il y a un problème de norme. C’est à l’étude… »
      L’Administration dit :
      « C’est à l’étude. […] Nous avons des normes réglementaires à respecter. »
      Le Premier ministre dit :
       » « C’est à l’étude. […] Nous avons des normes réglementaires à respecter. »
      Le gouvernement et l’Administration se heurtent à une loi depuis une loi du 30 mai 2013, interdit aux laboratoires de biologie médicale vétérinaire de traiter le moindre prélèvement issu d’un corps humain, et inversement.
      Depuis quand, le gouvernement et l’Administration sont embarrassés par une loi ?

      « C’est à l’étude » expression signifiant : rènafoute

  • Avec des enarques comme celui-là on est bien barré aussi: il faut continuer à engraisser des gens qui n’ont produit un électron de leur vie mais qui se sont gavés de subventions et de prix d’achats garantis
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/tous-les-fournisseurs-delectricite-en-danger-pourront-discuter-avec-edf-assure-le-patron-de-la-cre-1191296
    Le CV de M. Carenco est à l’avenant.

  • Pour sortir de ces délires, il faudrait que chaque Français sache répondre à cette simple question: Qui est John Galt?

    Ils découvriraient, qu’ils vivent dans l’uchronie d’Ayn Rand,en 10 fois plus cauchemardesque, en terme d’étatisme, de confiscation et de capitalisme de connivence…

    Mais pas de risque que ‘la Gréve’ soit un jour au programme scolaire, de notre machine à endoctriner qu’on appel improprement ‘école’…

    • Moi je suis déjà en grève, je suis parti en Suisse depuis douze ans déjà… Je regarde avec désolation mon pays se décomposer sous mes yeux… Triste spectacle…

      • Imaginez pour moi, qui suis encore un figurant en plein milieu de cet effondrement… J’aurai dû partir, j’en avais l’occasion, j’ai cru comme un c… que les choses pouvaient changer, j’ai eu tord, je le paye chaque jour au sens propre, en me faisans confisquer ce que je gagne par et pour un ramassis de connards…

      • bien joué selon cette citation de Jean Giraudoux (« la Guerre de Troie n’aura pas lieu ») : « le privilège des grands est de regarder les catastrophes d’une terrasse. »

  • En 2019 il n’y avait pas d’argent, on serrait les vis de partout (sauf bien sûr dans la foultitude de gaspillages à tous les niveaux dénoncés en vain par le Cour des Comptes ) : pour les hôpitaux, pour les retraites, pour les routes, etc
    et puis brusquement on nous annonce , suite à l’évidence d’une incurie générale de l’Etat face à une épidémie, une dégelée de 300 milliards, voire plus si « nécessaire » . Ces gens croient ils le peuple stupide à ce point ?

    • Ces fameux 300 milliards, êtes-vous informé que c’est vous qui allez les payer par une baisse de votre salaire et une baisse de votre retraite ?

    • @HERAKLES
      Bonjour,
      Comme l’a dit Darmanin :
      « C’est parce que nos finances publiques étaient saines que nous pouvons dépenser en temps de guerre. »
      Pour au final, faire la manche auprès des particuliers.
      [Il appelle « finances publiques saines », un budget national prévu déficitaire.]

  • Pour le fun, une petite vidéo d’une scène de film détournée, montrant un récap des décisions prises dans ce pays.
    « https://www.youtube.com/watch?v=aTyzknWbwqg&list=LL-KPvoEbZ4WKwXJEI-7e5wA&index=2&t=0s » (4 minutes)

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nulle part, le confinement du printemps 2020 n'a eu d'influence majeure sur la mortalité induite par la Covid-19 ; en revanche, les confinements ont eu un effet désastreux sur l'économie, et perturbent durablement les populations concernées.

 

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