Détournement de masques : pourquoi c’est logique, juste et utile

Si les masques se paient trois fois le prix habituel c’est que leur importance relative dans l’échelle des besoins a grimpé en flèche.

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Détournement de masques : pourquoi c’est logique, juste et utile

Publié le 2 avril 2020
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Par Pierre Schweitzer.

Cette terrible épidémie a au moins quelques conséquences positives : on respire mieux, les animaux sont plus tranquilles, et le monde regorge de petites observations économiques passionnantes.

Alors que je réfléchissais au bien-fondé d’acheter un respirateur pour plus de 30 000 euros à un vendeur chinois douteux, on apprend par Renaud Muselier qu’une cargaison de masques achetée par la Région Sud a été « détournée » au dernier moment car un acheteur – américain semble-t-il – aurait payé trois fois le prix initial.

La nouvelle a naturellement outré le destinataire initial (on peut le comprendre), mais à y regarder de plus près et au global c’est une magnifique leçon d’économie.

Le plus offrant l’emporte

Premièrement cette histoire est logique. Comme dans toute transaction marchande c’est le mieux disposé à payer qui l’emporte, et la logique du « premier arrivé, premier servi » ne s’applique plus si le vendeur a des chances de faire significativement augmenter le prix à l’arrivée d’autres acheteurs.

À la limite on peut concevoir qu’un client fidèle soit servi en priorité, pour peu qu’il n’offre pas non plus un prix ridicule par rapport à ce que peut espérer le vendeur, mais dans ce cas le vendeur ne manquera généralement pas de souligner qu’il fait une fleur à son acheteur en raison de sa loyauté et de son ancienneté.

La Région Sud est-elle une ancienne et fidèle cliente de masques chinois ? On peut en douter. Renaud Muselier ne rêverait-il pas, comme tous les politiques du moment, de retrouver la « souveraineté française » dans la fabrication des masques ? On peut le penser.

Pourquoi notre vendeur chinois se priverait-il donc d’un profit supérieur tout en privant son client américain de dernière minute d’une transaction considérée comme valable au triple du prix négocié par le français ?

Les Américains souffrent autant de la situation

Deuxièmement cette histoire est juste. Les Américains ne souffrent pas moins de la situation sanitaire que les Français, les médias français se plaisent d’ailleurs à rappeler avec malice que les États-Unis sont désormais « le pays le plus touché ». Bien sûr cela ne prend pas en compte le fait qu’il s’agit d’un pays de 330 millions d’habitants à comparer avec nos moins de 70 millions, mais qu’importe.

De fait, on voit mal par quel mécanisme la Région Sud aurait un droit absolu à être servie en premier. Juridiquement ? Ce n’est pas mon domaine, mais en tant qu’économiste je ne peux constater que si la vie économique est contrainte par le droit, la vie juridique se fait parfois doubler par l’impératif économique. On peut construire un barrage sur une rivière, mais rien ne garantit à 100 % que le barrage tiendra lors de toutes les crues, a fortiori des crues centennales.

Si à ce stade certains lecteurs sont déjà très choqués, je les invite à réfléchir à leur propre comportement au moment de vendre un bien immobilier si un acheteur faisait irruption devant la porte du notaire avec une valise de billets ou un énorme chèque de banque certifié en offrant le triple du prix âprement négocié avec l’acheteur. Combien d’entre vous résisteraient ?

Votre partenaire vous ferait probablement miroiter combien cet argent serait utile pour vos vieux jours, ou pour offrir plus de confort à vos enfants, pour payer des études, pour assurer la retraite de vos parents, ou pour faire un gros don à votre association de cœur. Bref, vous accepteriez.

Ce raisonnement s’applique de la même manière à la vente de votre extracteur de jus ou de votre diffuseur d’huiles essentielles sur Le Bon Coin. Remarquons que si votre morale personnelle vous commandait de résister au triplement de votre gain, il suffirait que vous soyez amené le lendemain à reproduire l’opération pour que votre prix de départ augmente très sensiblement. Après tout vous jetteriez un œil aux offres concurrentes et vous diriez « c’est le prix du jour, pourquoi ferais-je cadeau de ma marchandise ? ».

On pourra toujours objecter qu’il s’agit ici de masques pour protéger des vies et non pas d’extracteur de jus, mais n’oubliez pas que tous les acheteurs potentiels ont envie et besoin de sauver des vies, il ne s’agit pas de payer la réalisation d’un lustre en accessoires d’hygiène pour décorer le château de Versailles avec l’argent que le contribuable aurait peut-être souhaité destiner aux hôpitaux…

Le prix indique la valeur

Troisièmement ce « détournement » de masques par une offre marchande supérieure est éminemment utile. Comme nous le savons au moins depuis les travaux de Friedrich Hayek et d’autres économistes du courant autrichien, le prix objectif n’existe pas et ne doit surtout pas exister.

Car le prix exprimé en monnaie ne fait que refléter la valeur d’un bien par rapport à d’autres biens produits dans l’économie, et traduit ainsi un certain ordre de priorité dans les préférences de consommation et les capacités de production.

Cela se comprend mieux si on considère la notion de coût d’opportunité : à chaque fois qu’une entreprise quelconque décide de fabriquer des masques ou des gels hydro-alcooliques plutôt que des voitures ou des bouteilles de pastis, cela implique de renoncer à des rentrées d’argent qui permettent de payer les fournisseurs qui ont livré des marchandises, les employés qui ont travaillé, et même les actionnaires qui ont laissé leur argent à disposition de l’entreprise plutôt que d’en profiter pour eux-mêmes (notons que si des morts du Covid-19 avaient des actions, ils regretteraient sûrement avec le recul de ne pas avoir utilisé l’argent pour se payer de belles vacances ou un restaurant étoilé plutôt que des actions, mais c’était leur choix).

En clair, pour prétendre dérouter des ressources matérielles, humaines et financières d’une finalité économique vers une autre, il ne suffit pas de clamer l’importance de cette dernière. Adapter un outil industriel, payer des employés volontaires et se procurer des marchandises très recherchées mais en quantités forcément limitées en un moment donné, cela coûte de l’argent et les producteurs doivent bien le trouver quelque part.

Si les masques se paient trois fois le prix habituel c’est que leur importance relative dans l’échelle des besoins a grimpé en flèche, et ce au même moment pour le monde entier. Chacun est donc prêt à offrir ce qu’il peut en échange de la précieuse marchandise, ce que les États-Unis font avec une monnaie recherchée dans le monde entier puisque cette dernière permet de faire son marché dans toute la prospère économie américaine, et même au-delà.

C’est aussi à cela que sert de produire des biens et services recherchés dans le reste du monde : pouvoir en faire un levier au moment où on a urgemment besoin de biens et services produits ailleurs dans le monde. Si les masques sont si importants en ce moment il est bien normal que l’argent suive les discours et que chaque région, chaque nation, chaque ville, chaque hôpital sacrifie des consommations et productions alternatives pour se procurer un maximum de la précieuse et urgente marchandise.

Par un heureux accident, c’est cette « ruée vers l’or blanc » et l’inévitable explosion du prix qu’elle entraîne qui prépare les capacités de production de demain en « reprogrammant » les marchés avec une information nouvelle : il est urgent de fabriquer des masques plutôt que des t-shirts.

Mais si les t-shirts se paient toujours au même prix que les masques on ne peut pas imaginer que les producteurs subissent volontairement des coûts élevés pour ré-orienter leur production. Certains le font par pure philanthropie, et c’est tant mieux. Mais la charité se heurte vite à une limite : les producteurs chinois n’ont pas plus envie d’équiper gracieusement la France que les producteurs français ne rêvent de fournir généreusement les Chinois. Le voudraient-ils qu’ils seraient bien en peine d’expliquer à leurs salariés et à leurs fournisseurs qu’il faut travailler avec plus de risque et fournir des marchandises plus chères sans que le producteur n’accepte d’en payer le prix.

On peut toujours déplorer les réflexes égoïstes de l’être humain, mais cela ne résout pas les problèmes. Étant moi-même Marseillais, je ne peux que m’étonner du nombre de personnes qui portent des masques FFP1 et même FFP2 dans la rue alors que personne ne peut ignorer combien les soignants les plus exposés en manquent cruellement dans le même temps.

L’économie n’est qu’un miroir du comportement humain, mais elle possède heureusement de fantastiques mécanismes d’ajustement qui font d’un comportement égoïste et « court-termiste » un bienfait global : c’est grâce aux enchères sur les cargaisons de masques et aux respirateurs pas toujours homologués mais achetés à prix d’or que notre tissu économique sera prêt à affronter une prochaine épidémie et parvient en ce moment même à s’adapter à l’urgence.

L’attitude consistant à s’offusquer des prix organiques du marché et à vouloir les limiter permet de se draper dans la morale, mais revient au mieux à répartir la pénurie, tout comme le socialisme assurait une égale répartition de la misère hors de la Nomenklatura.

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  • Si Muselier et le vendeur chinois étaient d’accord sur la chose et sur le prix, la vente était conclue et aurait dû être exécutée. Les clients potentiels du Chinois auront intérêt à fuir un partenaire aussi peu fiable. Et ceux qui ont le goût du risque seront en situation de monopsone ou d’oligopsone, donc favorable pour négocier des tarifs intéressants.

    S’agissant d’une vente d’immeuble, si vous n’avez rien signé, vous restez libre de vendre à qui bon vous semble. Mais si vous avez signé ne serait-ce qu’une promesse de vente, c’est cuit!
    https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2965

    J’ai arrêté la lecture après cet exemple.

    • Les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Enfin, non, il y a aussi un sens moral, un respect de l’engagement, mais ce sens et ce respect n’engagent aussi que ceux qui y croient. Un politicien se sent-il engagé par une promesse qu’il a faite ? Alors que ce politicien ignore, et même s’indigne quand ça se produit, que pour un Chinois une promesse envers un étranger n’est pas contraignante… C’est l’hôpital qui se moque de la charité !

      • Dans un pays de droit un contrat doit être respecté sinon c’est la zizanie et le monde n’est plus qu’une vente aux enchères permanente jusqu’à la livraison.
        Et si on imagine des algorithmes pour passer les commandes on perçoit tout de suite l’infini bazar qui en résulterait.

      • Je plussoie, un contrat commercial, ce n’est pas une promesse de politique, et le monde des affaires ne pourrait fonctionner sans le respect de l’engagement…

        • Respecter ses engagements permet de prospérer dans le monde des affaires, nuance ! A ma connaissance, les administrations françaises ne prospèrent pas dans le monde des affaires, et pour de bonnes raisons.

        • Bof, la conception chinoise de la chose est assez élastique, l’ignoriez vous ?

    • la rance paye mal et tard c’est bien connu

  • Il y a une chose que j’ai du mal à comprendre: comment peut-on être en rupture de masque, produit très simple et peu onéreux à fabriquer ?

  • A propos des gens qui portent des masques dans la rue ,si notre gouvernement a fait semblant de ne pas comprendre ce qui se passait en Chine ,nombreux sont les citoyens lambda à avoir compris que c’était une des mesures barrières et qui en ont acheté en voyant tous les reportages en janvier sur la Chine.
    Ensuite il y a tout ce qu’il faut sur Amazon ,du simple masque jusqu’au scaphandre du capitaine Nemo pour les
    hypochondriaques.
    Enfin les dizaines de milliers de masques volés dans les services sont bien passés quelque part.

  • ce qui choque serait que les riches sont « privilégiés  » quand ils achètent des trucs vitaux ou non vitaux..

    et ça révolte certains qui par ailleurs expliquent que chercher à s’enrichir est vain..

    donc c’est MIEUX pour le pays d’avoir une prospérité moindre mais plus égalitaire.. sauf quand il faut acheter des trucs..

    il faut diablement se sentir supérieur aux autres pour raisonner ainsi..

    • Ce qui choque c’est que c’était une commande ferme en cours d’expédition, donc normalement on expédie par date de commande pas en fonction du prix d’achat.
      Par contre ce qu’on ne sait pas c’est la véracité de l’histoire, j’ai lu 4x le prix ailleurs, si c’est le grossiste ou le producteur qui a revendu aux américains, si ce n’est pas une excuse pour ne pas voir les masques arriver…

      • @menesdred
        Bonsoir,
        Sur RMC qui en a parlé aujourd’hui, le président de la Région Grand-Est, docteur, s’insurge.
        Il est question de matériel commandé par l’ARS. Il n’est pas mentionné que le paiement avait été honoré.
        Si la marchandise a été payée, alors sur le tarmac, comme dénoncé dans la vidéo, il y a eu des tractations et des pots-de-vin.

        Il y avait un slogan publicitaire :
        « Cette entreprise a-t-ell les reins solides ? » La Région Grand Est a-t-elle les reins solides ? A-t-elle payé la commande ?

      • Vous faites grand cas des affirmations de Muselier.
        Dans le lien suivant, il se plaint que son administration ne peut payer que par tiers… Donc, la commande n’avait pas été honorée ou que très partiellement! Et quand on connait l’administration et ses rigidités, on peut craindre que ce ne soit que la partie émergée de l’iceberg.

        https://www.lefigaro.fr/politique/en-cash-sur-le-tarmac-muselier-affirme-que-des-masques-pour-la-france-ont-ete-rachetes-par-les-americains-en-chine-20200402

        • @cyde
          Bonjour,
          Merci pour l’info. La Région n’avait donc pas payé la commande.

          • @STF et @Cyde
            Peut-être ignorez vous que les entreprises ont habituellement un payement à 30 jours de leurs fournisseurs ? Dans l’immense majorité des cas, une entreprise a déjà réceptionné, transformé et revendu une matière avant même de l’avoir payée.
            Je travaille dans une imprimerie. Les bobines de papier sont stockées mais pas encore payées. Vous acceptez, vous validez le fait que le fournisseur puisse venir rechercher ces bobines pour les revendre à un autre client qui accepterait de payer plus cher ? Ou même que le camion transportant les bobines puissent être dévié de sa route parce que le fournisseur a subitement un client prêt à payer plus alors que j’en ai besoin pour produire demain ?
            J’ignore dans quel domaine vous travaillez mais vous devez être de fameux margoulins. Ou inconscient des conséquences de vos propos.

            • Pas d’accord Kalbo.
              J’espère que ce n’est pas vous qui gérez l’achat des bobines de votre imprimerie car vous n’est pas armé pour gérer une situation de crise. 🙂

              Vous décrivez un mécanisme de paiement propre à un pays (et peut-être à d’autres également d’ailleurs) dans une situation économique normale ou les entreprises ont assez de trésorerie pour tenir. Cet échange se fait d’un commun accord.
              S’il y a bcp d’offre et peu de demande, l’acheteur peut même se permettre le luxe de demander un paiement différé à 2, 3 ou 6 mois.
              Même en situation économique normale, si vous voulez obtenir certains produits de vos fournisseurs, vous êtes obligé de respecter les demandes de votre fournisseur en matière de prix et de modalité de paiement en cas de très forte demande du dit produit.
              Dans la situation actuelle de très forte demande internationale et de pénurie mondiale, si vous voulez des masques, vous êtes obligé d’accepter les demandes du vendeur. Si vous continuez à vouloir imposer au vendeur VOS conditions d’achat et de paiement, ne soyez pas étonné de vous faire passer devant.

              Prenons l’exemple de votre imprimerie.
              Imaginez une pénurie nationale voire mondiale en bobines de papier. Votre fournisseur sera inondé de demandes de bobines de papier. Les prix augmenteront et ils vous demandera de payer comptant. Ne serait-ce que parce que pour lui aussi, il aura plus de mal à se fournir en matières premières pour fabriquer ce papier.
              Votre fournisseur ne viendra pas vous reprendre les bobines déjà livrées, il ne vous les livrera pas tout simplement. Et vous serez obligez de vous conformer à ses conditions.
              Peut-être aurez-vous eu la précaution de signer un contrat d’achat et de livraison avec des prix fixés au préalable? C’est déjà mieux mais insuffisant.
              A partir du moment où le prix des matières premières nécessaires à la fabrication du papier augmente, votre fournisseur devra augmenter ses prix. Si vous refusez, il ne vous livrera pas à perte (vous pourrez toujours lui faire un procès pour non respect de contrat, le temps que la justice rende son jugement, vous aurez coulé). Et si vous acceptez le payer le supplément sans accepter de payer comptant, vous paierez encore plus cher car votre fournisseur sera obliger de tenir compte d’une nouvelle augmentation potentielle du prix des matières premières un mois plus tard quand il recevra votre paiement.

              « J’ignore dans quel domaine vous travaillez mais vous devez être de fameux margoulins. Ou inconscient des conséquences de vos propos. »
              Propos insultants typiques de l’ignorance des principes économiques de base érigée en vertu. Triste mais typiquement français.

              • @Cyde
                Dans le cas qui est relaté, la marchandise était destinée à la France; la transaction était en cours car le vendeur avait accepté les conditions préalablement établies.
                Dans votre commentaire, vous écrivez que l’acheteur (la France) a voulu imposer ses conditions. C’est faux, il n’y a pas d’imposition de conditions. Le vendeur a accepté les conditions. Point. Il n’a pas été contraint, n’est ce pas ? Et certainement pas en période où il n’a aucun mal à écouler sa marchandise.
                Situation de crise ou pas, le marché s’en moque. Si vous justifiez ce « piratage » de marchandise, ce non-respect des contrats, vous invalidez le fonctionnement du marché. Vous dites en substance que le libéralisme économique n’est pas efficace, puisqu’il faut violer ses fondements pour que l’acheteur et/ou le vendeur s’y retrouve.
                Vous me reprochez d’ignorer des principes économiques de base érigés en vertu ? La bonne blague. Je vous renvoie à vos études et vos théories. Car il existe (souvent) des clauses dans les contrats permettant d’ajuster le prix en cas de hausses des matières premières, ajustements souvent non automatiques et qui tombent dans le jeu des négociations.

                • « Situation de crise ou pas, le marché s’en moque.  »
                  Vous plaisantez! 🙂
                  En cas de crise, certains produits manquent et leur prix augmente si ces produits sont demandés. C’est le cas des masques.

                  Une marchandise est destinée à un client quand le client a signé le contrat et à intégralement payé. Pas avant cela.
                  Une transaction « en cours » n’est pas une transaction terminée ou simplement validée. Encore une fois, où avez-vous lu que le contrat était signé. Je n’ai trouvé prouvant cela. Si vous avez des références, je suis preneur.
                  Si Muselier avait dit vrai, il était simple de montrer le contrat signé ainsi que les clauses de ce contrat et les virements prouvant que tout avait été payé. Or, Muselier est muet sur ce sujet. Curieux, non? Ou j’ai loupé des données?

                  « C’est faux, il n’y a pas d’imposition de conditions. Le vendeur a accepté les conditions. Point. »
                  Vous voulez dire, qu’un fabricant chinois de masques aurait accepté les conditions et le mode de fonctionnement de l’administration français (dont paiement au tiers!!) qui est connue pour mal payer voire ne pas respecter ses contrats (annulation pure et simple des vaccins contre le SRAS) ou réquisitionner des masques (cf masques suédois destinés à l’Espagne et l’Italie). Tout cela alors que le monde entier réclame des masques et que bcp sont prêts à en payer le prix fort immédiatement… Vous prenez les chinois pour des c…?
                  Visiblement, l’administration a cru qu’elle pouvait se comporter comme en France. Quand il y a peu de vendeurs et de multiples acheteurs, c’est le vendeur qui dicte ses conditions.

                  « puisqu’il faut violer ses fondements pour que l’acheteur et/ou le vendeur s’y retrouve. »
                  C’est vous qui dite cela.
                  Vous affirmez que des choses non vérifiées pour dédouaner administration et charger la barque des chinois. Pratique. Désolé mais rien ne prouve que le contrat était validé et que l’administration avait bien payé sa marchandise. Connaissant l’administration, cela m’étonnerait.
                  Vous « affirmez » mais c’est un argument d’autorité. Je serai très intéressé si vous me trouviez des sources prouvant que l’administration française a bien fait les choses comme il se doit (et non comme elle pense elle, que les choses devraient être faites 🙂 ).

                  « Car il existe (souvent) des clauses dans les contrats permettant d’ajuster le prix en cas de hausses des matières premières, ajustements souvent non automatiques et qui tombent dans le jeu des négociations. »
                  On est bien d’accord. Mais il y a négociations quand vous êtes en position de négocier.
                  De plus, il faut bcp de temps à l’administration pour avoir des rallonges budgétaires et pour trouver un consensus décisionnaire. Tout ce qui faut pour qu’un vendeur très sollicité se détourne… Le timing administratif n’est pas le timing du marché surtout en situation tendue comme actuellement.
                  Il ne faut donc pas s’étonner que le chinois ait été voir ailleurs.

                  • Vous écrivez tout et son contraire
                    « Une marchandise est destinée à un client quand le client a signé le contrat et à intégralement payé. Pas avant cela. » Rappel du payement à 30 jours. Soit dit en passant, j’espère que vous n’avez pas un crédit hypothécaire :-), votre banque pourrait venir vous amputer de quelques mètres carré de terrain pour les vendre à un mieux disant.
                    Je prends les Chinois pour des c… ? Si ces masques étaient destinés à la France, c’est que la chaîne logistique, les documents d’exportations, les arrangements divers étaient faits et les modalités de payement validées. A moins que vous ne preniez les Chinois pour des c… qui travaillent sans certitude d’être payés et expédient n’importe où de la marchandise.

  • Bonjour.
    Comment l’auteur peut-dil se dire dire libéral alors qu’il sape allègrement le fondement même du libéralisme économique, à savoir le contrat ?
    Imaginons un instant un magasin. J’ai mes courses dans le caddie, notamment le dernier paquet de pâte du rayon, affiché 2 euro. Selon l’auteur, tant que je n’ai pas payé le produit, il n’est pas à moi, et n’importe qui peut venir se servir dans mon caddie s’il décide de le payer plus cher.
    Ce qui me fait penser à ce que propose Glen Weyl d’une certaine manière… l’abolition de la propriété privée comme étape ultime du capitalisme.

    • @Kalbo
      Bonsoir,
      « abolition de la propriété privée comme étape ultime du capitalisme »
      San propriété privée, pas de capitalisme.

      Si quelqu’un vient se servir dans votre caddie, le produit n’est ni à vous, ni à lui. Les produits en rayons sont au magasin jusqu’au passage à la caisse. C’est donc le propriétaire du magasin qui décidera. Si vous ne pouvez pas surrenchérir, le paquet de pâtes, même pris dans votre caddie sera au prix du propriétaire. Ce proprétaire, avec un peu de professionalisme, et s’il veut éviter une émeute ou une mise à sac, s’il apprend que le produit était dans votre caddie, il vous le destinera au prix affiché.
      Déjà, prendre quelque chose dans le caddie d’autrui n’est pas très civil, ni courtois.

      La loi et/ou la force sont nécessaires soit pour instaurer, maintenir et garantir la propriété privée, soit pour la refuser et l’interdire.

      • Je suis entièrement d’accord avec votre contre exemple. Mais il ne faut pas oublier que prendre le paquet de pâtes dans votre caddie se fait à travers une certaine forme de violence : par la dupe ou par la force, et que cela entrave votre liberté d’acheter ce paquet de pâtes. A part le magasin personne n’a plus de droit sur ce caddie que vous.

        Quant à l’article en lui même, si un contrat est signé il doit être respecté. C’est un fondamental de la vie en communauté

        Le seul contrat est

      • Commentaire parti trop tôt. Je voulais simplement dire que prendre quelque chose dans son caddie de fait en violation de lois sociales tacites. Et non pas légales. C’est pas beau, mais pas illegal à ma connaissance

      • @STF
        Vous écrivez « le propriétaire du magasin qui décidera ». Tiens tiens, ne serait-ce pas une autorité supérieure légalement instituée auxquels les client doivent obéir et donc les décisions souveraines s’imposent à tous ? Nous pourrions l’appeler « Etat » par exemple.
        Tout votre commentaire est ordolibéral. Peut-être par accident.

  • Nos politiques étant plus menteurs qu’un arracheur de dents, cette histoire est elle vraie ?
    Sûrement à moitié quand on sait que la France a réquisitionné des masques en transit, justement en paca et sans doute payés à la St glinglin !

    • Je pense comme vous qu’il s’agit d’un « fake new ». Il est assez difficile d’imaginer le patron de l’usine n’ayant rien d’autre à faire que de charger l’avion et sur le tarmac, comme sur la place du marché ,un américain qui fait le tour des « popotes », pour trouver une affaire. Au mieux cela c’est fait par téléphone et le meilleur enchérisseur à rafler la mise. Et il n’y a rien à redire. De plus selon mes lectures la chine serait en situation d’offre abondante ce qui laisserait cette histoire à l’antiaméricanisme rare chez nos élus…

  • il faut quand meme ajouter quelques bemol a ce texte:
    1) si les prix montent, vous avez interet a produire des masques alors que vous produisiez autre chose. Mais vous avez aussi interet a les stocker pour faire monter encore plus les prix (surtout si vous etes sur que l offre ne vas pas satisfaire la demande). Exemple le plus connu les famines en europe ou ceux qui avaient du grain avaient interet a le stocker
    2) l exemple ici de detournement de masques est assez pacifique. le vendeur ne tient pas sa parole et vend au plus offrant. Ca incite a une societe de defiance ou personne ne fait confiance a personne mais c est pas le point le plus genant. Supposons que vous vouliez des masques et que vous n avez pas de $. Pourquoi ne pas faire une offre que vous ne pouvez pas refuser comme dit cosa nostra ?
    On a deja des cas de vols de masques et d agressions.
    3) c est vrai que l homme est un animal egoiste. Voir des gens avec un masque FFP2 alors qu ils ne risquent quasiment rien (peu de chance d etre contaminé et si vous etes relativement jeune peu de risque en cas de contamination) ne peu que donner a reflechir.
    Supposez que quelqu un agresse et vole le porteur d un de ces masques afin de le donner a un medecin. C est une agression mais sera t elle punie par un jury ?

    • Sur le point 1) on pourrait même ajouter avec beaucoup de cynisme que vous auriez intérêt à stocker des masques et ensuite favoriser l’épidémie si vous en avez les moyens matériels et financier.

    • Sur votre point 1/, vous avez théoriquement raison.
      Sauf que cette épidémie ne durera pas. La résolution de cette épidémie peut être rapide (cf SRAS) et vos masques vous resteront alors sur les bras. D’où une perte financière conséquente puisqu’ils vous ont souvent couté plus cher à fabriquer en raison de la tension sur les flux de la matière première de ces masques et de la réattribution de chaines de fabrication ce qui toujours plus couteux que la production sur des chaines conçues uniquement pour cela.
      Votre exemple sur les famines n’est pas tout à fait adéquat car les spéculateur stockent du grain dont le prix de « fabrication » est bas car acheter très souvent avant ou au début de la pénurie. Si des grains importé inonde le marché pour répondre à la famine, les prix chuteront et le spéculateur en sera quitte pour un moindre bénéfice.
      Ceux qui se sont lancés dans la fabrication de masques ont intérêt à les vendre rapidement pour profiter des prix actuels.

      Pour votre point 3/, c’est impensable. Un masque déjà utilisé par une personne le rend inutilisable par une autre sauf à balayer toutes les mesures hygiéniques de protection. 🙂

      • pour 1) c est toute la question entre vendre peu mais cher ou vendre plus mais moins cher. tout est une question de dosage. Mais pour en revenir a mon exemple, faire de la retention pour faire monter les prix est pas franchement l attitude ideale en cas d epidemie si on se place au niveau globale

        Pour le 3) je pensais surtout aux masques FFP, pas a ceux en tissus. et meme si vous le lavez ca devrait faire l affaire, le virus ne reiste pas a la javel par ex

        • Je ne suis pas sur que vous vendrez facilement un masque déjà utilisé sauf à être dans une situation vraiment cataclysmique.

      • « Sauf que cette épidémie ne durera pas »
        Vous avez des infos sur le sujet ? Merci de nous rassurer en nous dévoilant vos sources 😉

        • Aucune certitude évidemment!
          Néanmoins, regardez l’évolution des grippes saisonnières et du SRAS il y a qq années. C’est ce genre de données auxquelles se réfèrent un fabriquant. Il est donc risqué de stocker du masque dans l’espoir de vendre plus cher dans qq mois. D’autant que bcp d’industries se mettent à en fabriquer.
          C’est simplement de la gestion à court terme.

    • Pour votre point 2/, je trouve qu’on accorde vraiment une grande confiance aux dires de Muselier. C’est un homme politique donc prendre ses paroles pour argent comptant…
      On a aucune idée des termes précis du contrat passé avec la Chine que ce qu’il veut bien en dire. Quand on voit la multitude d’emprunts toxiques passés par ces mêmes hommes politiques, on peut douter de ses compétences…

      Ensuite, quelles étaient les modalités de paiement? Muselier les a-t-il respectées? Est-ce que le prix était fixe où y-avait-il une clause permettant une modification du prix en fonction de la survenue de contraintes exceptionnelles?…etc On n’en sait.
      L’administration française n’a pas une bonne réputation en matière de paiement. Pour preuve, l’annulation brutale d’une partie des vaccins commandés par Bachelot lors du HIN1 quand il s’est avéré qu’on en aurait pas besoin.
      Selon les paroles de Muselier (si on le croit), l’administration ne pouvait les payer qu’en 3 tiers! Lol ! On a donc demandé aux chinois de se conformer à NOTRE façon de payer!!! Impensable sur un marché aussi tendu. Il n’a donc pas été difficile de se faire rafler la mise par quelqu’un qui a payé cash… Faut vraiment être déconnecté des réalités du commerce pour imaginer que le monde va se conformer à l’administration française! A l’administration de s’adapter si elle veut devenir prioritaire (sans parler du prix).

      Remarquons une chose, voilà un politique qui a trouvé un parfait bouc émissaire pour essayer d’effacer son impéritie et celle de ses collègues dans le traitement de la crise: c’est la faute aux chinois!!

      https://www.lefigaro.fr/politique/en-cash-sur-le-tarmac-muselier-affirme-que-des-masques-pour-la-france-ont-ete-rachetes-par-les-americains-en-chine-20200402

  • la France n’est pas en reste : décret n°2020-190 du 3 mars , la France réquisitionne 4 millions de masques d’une société suédoise et qui étaient destinés à l’Italie et à l’Espagne ….masques destinés aux professionnels de santé et aux français atteint du coronavirus qu’il disait le macron….

    • C’est là que l’on voit les différences de culture entre les pays :
      Les états-unis achètent, et la France réquisitionne.

    • La moitié des masques ont finalement suivis leur trajet prévu, mais cette situation est en effet ubuesque.
      Quelle différence avec ce que préconise l’auteur de l’article ? Pas grand chose. Ici, c’est l’autorité de l’Etat qui décide que la valeur de ces masques est suffisamment grande pour que le droit des contrats soit bafoué/mis entre parenthèse et que la réquisition est nécessaire. Situation exceptionnelle et légalement encadrée.
      Dans ce que l’auteur appelle de ces voeux, c’est l’insécurité juridique permanente, et une soumission complète non pas à un acteur identifié et légalement redevable (l’Etat), mais à n’importe quel acteur disposant des moyens financiers nécessaires.

      • @Kalbo
        Bonsoir,
        « Ici, c’est l’autorité de l’Etat qui décide que la valeur de ces masques est suffisamment grande pour que le droit des contrats soit bafoué/mis entre parenthèse et que la réquisition est nécessaire. Situation exceptionnelle et légalement encadrée. »
        Si l’Etat n’avait pas réquisitionné les masques (et le reste pour 17 tonnes de matériel) pour les envoyer en Chine, nous n’en serions pas là !
        Ne pas oublier que fin février, le ministre de la Santé O. Véran avait déclaré qu’il n’avait pas besoin de vérifier les stocks : on était prêt. Pour finalement, quelques semaines plus tard, avouer que ce n’était pas le cas.
        L’Etat a donc créé une pénurie, qu’il entretient, et qu’il use pour accroître ses prérogatvies au titre de situation exceptionnelle. Avec plus de 70 Codes, la France doit avoir ce qu’il faut comme lignes législatives pour palier à cette crise.

        Quant à votre dernier paragraphe, l’Etat n’est légalement redevable de rien du tout. Où avez vous vu que l’Etat a déjà été tenu pour responsable des catastrophes qu’il a causées avec ses décisions politiques ? Il y aura un bouc-emissaire fusible oui, mais l’Etat en tant que tel…
        L’Etat nous a mis dans la panade mortelle actuelle et vous voudriez qu’il soit encore plus présent. C’est vrai qu’au Vénézuéla, le Peuple est ravi !

        • Bonsoir STF.
          L’Etat est redevable car nous sommes dans un Etat de droit, ne vous en déplaise. L’Etat peut être condamné, et cela arrive de temps en temps. Voulez-vous mettre l’Etat en prison ? Ce serait bien compliqué n’est-ce pas ? Comme quand une société privée est condamnée.
          L’Etat français n’a pas été irréprochable dans cette situation de crise, loin de là. Peu de pays peuvent se targuer d’une gestion suffisante. A part peut-être la Corée du sud, souvent citée en exemple pour une implication forte, immédiate, avec des moyens étatiques (investissement, dépenses publiques) puissants. Que vous soyez en faveur d’état fort échappant aux règles du droit tel que cela est organisé dans nos démocraties n’engage que vous.
          Pourquoi parlez-vous du Vénézuela ? Rapport avec mon commentaire ou l’article ?

          • « L’Etat peut être condamné, et cela arrive de temps en temps.  »
            C’est très rare. Et en général, c’est un lampiste qui trinque.

          • La Corée du Sud, Singapour, Taïwan…
            « L’Etat est redevable », ça veut dire quoi ? Et ça nous avance en quoi ? Rappelez-vous le sang contaminé, c’est là que le concept de « responsable mais pas coupable » a été inventé, uniquement pour les gens de l’Etat bien sûr. Et vous retrouvez ces mêmes personnes quelques années plus tard casées bien au chaud dans des fonctions inutiles.

          • @Kalbo
            Bonjour,
            « L’Etat est redevable car nous sommes dans un Etat de droit, ne vous en déplaise. »
            Nous sommes dans un Etat où celui-ci a tous les droits parce qu’il a tous les pouvoirs.
            Dans un Etat de droit, les droits seraient les piliers de la Justice du Légisatif ET de l’Exécutif. Ce qui n’est pas le cas.

            « Voulez-vous mettre l’Etat en prison ? »
            Etat est un concept. On pourrait le comparer à une association, un groupe, une équipe. L’Etat est composé de citoyens issus du Peuple/de la Nation. En tant que citoyens ils sont responsables, peu importe leurs fonctions dans la Société. De plus, les sommes qu’ils perçoivent sont censées être à la hauteur de leurs responsabilités eu égard à leur fonction. Vouloir le poste, l’autorité qui va avec, le prestige, les privilèges, et le salaire, sans vouloir les responsabilités, c’est ne pas vouloir du poste.
            Je vais me répéter mais bon :
            Mener ces guignols, dont les Ministres de la Santé Buzyn et Véran, en premier lieu, et les quelques autres qui ont des responsabilités, devant les tribunaux et les y voir être condamnés, leur signifierait que la fête est finie.
            Rien qu’aux U.S.A ces derniers jours, les clowneries de quelques élus ont été vite stoppées par des citoyens regroupés en associations (GOA, NRA, et d’autres). Les clowns visés par les plaintes ont vite retourné leur veste. (le meilleur exemple étant le shériff de Los Angeles, qui, une fois visé par une plainte suite à son ordre de fermer les armureries, a annulé son ordre.) Les tribunaux U.S ne traînent pas autant qu’en France.

            « L’Etat français n’a pas été irréprochable dans cette situation de crise, loin de là. Peu de pays peuvent se targuer d’une gestion suffisante. A part peut-être la Corée du sud, souvent citée en exemple pour une implication forte, immédiate, avec des moyens étatiques (investissement, dépenses publiques) puissants. »
            Il me semble qu’à 1000 milliards, il se DOIT d’être irréprochable. Il n’est que trop souvent mis en défaut, pris en défaut, trop souvent il nous fait défaut.
            Les autres pays seront jugés par leurs citoyens. Notre gouvernement, notre président, seront jugés par nous. Ce sont eux qui sont au sommet des responsabilités, qui prennent les décisions. Certes, ils ont le droit à l’erreur, ce qui est bien pratique. Mais il n’y a pas d’erreur dans la situation actuelle : il y a fautes (sans typo), et mensonges.
            La colère de cet avocat et ses arguments devraient résonner en chacun de nous :
            « https://www.youtube.com/watch?v=2YkHEywdNkg »
            Vous parlez de la Corée du Sud et de ses « moyens étatiques puissants » comme l’investissement et les dépenses publiques, alors que la France dans ces domaines est Championne du Monde ! Elle n’a pas utilisé les moyens de l’Etat ni de sa police pour enfermer ses citoyens chez eux.
            Contrairement à la France, la Corée du Sud ne mettra pas en place un état d’urgence sanitaire permanent dans la Constitution, ni de donnera pas plus de pouvoirs à son gouvernement.

            « Que vous soyez en faveur d’état fort échappant aux règles du droit tel que cela est organisé dans nos démocraties n’engage que vous. »
            Vous avez tout faux. Je suis pour un Etat fort dans ses rôles premiers qui sont :
            – la protection du territoire (donc des frontières) ;
            – la protection des habitants du territoirre, qui passe par la garantie des droits fondamentaux de chacun.
            Si un Etat est organisé pour échapper aux règles du droit, alors il n’y a pas de démocratie. C’est d’ailleurs le cas en France.

            Je parle du Vénézuéla parce que vous souhaitez plus d’intervention de l’Etat partout, et en particulier pour nettoyer la m…e qu’il a créée… comme au Vénézuéla. Là-bas, la police tire sur les citoyens mécontents, des fois les écrase avec un véhicule blindé. L’Etat y tient des magasins alimentaires, qui ont vite été dépourvus de marchandises quand la crise a commencé. L’Etat vénézuélien gère très bien : les citoyens fuient.

            • @STF
              « Nous sommes dans un Etat où celui-ci a tous les droits parce qu’il a tous les pouvoirs. ». C’est un peu la définition même d’un Etat… L’Etat français repose effectivement sur les 3 piliers traditionnels.
              Pouvez-vous me dire si l’Etat français a réquisitionné des cliniques privées pour accueillir les malades ? Réquisitionné des moyens de productions et du personnel pour produire des masques, des respirateurs, des moyens de de lutte contre l’épidémie ? Pris des mesures exceptionnelles sans être dans le cadre de lois pré-établies ?
              Je ne comprends pas bien ce que vous voulez démontrer avec votre exemple sur les armureries. De mon point de vue libéral et démocrate, il y a un énorme problème : qui devient le décideur ? Le juge ! Le juge peut, à sa convenance, selon ses orientations politiques, ses accointances, renverser une décision prise par des personnes élues démocratiquement. J’y vois un danger.
              Vous parlez de clown aux USA, sans doute pensez-vous à Trump et ses mensonges, ses délires antic-chinois, sa mégalomanie… Il sera j’espère jugé sévèrement par les électeurs. Cet homme a fait énormément de mal au peuple américain.
              Vous parlez du Vénézuela parce que, vous dites, je souhaite plus d’intervention de l’Etat partout. Aucune partie de mes commentaires précédents n’appelle à plus d’état partout. Peut-être avez-vous mal interprété mes propos. Citez-moi les passages que vous incriminez s’il vous plait.

              • « C’est un peu la définition même d’un Etat… »
                C’est la définition de certains Etats mais pas de tous. Les Etats libéraux ont des pouvoirs contre-balancés par des contre-pouvoirs importants. Pas en France.

                « Pouvez-vous me dire si l’Etat français a réquisitionné des cliniques privées pour accueillir les malades ?  »
                L’ARS a demandé aux cliniques privés d’arrêter leurs activités et de s’organiser pour se tenir prêtes à recevoir des covid-19. Elles l’ont fait. Pour voir ensuite l’Etat organiser à grands frais des convois sanitaires pour transvaser des malades des hôpitaux publiques vers d’autres hôpitaux publiques. Saine gestion étatique n’est-ce pas? Sans parler des pertes de chances de tous les autres patients qui verront retarder la prise en charge de leurs pathologies non covid!

                 » Réquisitionné des moyens de productions et du personnel pour produire des masques, des respirateurs, des moyens de de lutte contre l’épidémie ?  »
                Cela aurait été difficile!! La quasi-totalité des fabricants des matériels médicaux ont fuis le territoire. Conséquences des excellentes mesures en faveur de l’économie des multiples gouvernement qui se sont succédés et d’une réglementation du travail toujours plus contraignante sans parler de l’inflation constante des normes et règlementations que doit subir la moindre production dans notre pays.

                « Pris des mesures exceptionnelles sans être dans le cadre de lois pré-établies  »
                Vous parlez de quoi? Du confinement généralisé? « Excellente » mesure anti-économique dont l’efficacité est plus que mesurée permettant de cacher la misère. Une mesure de pays pauvre…

                « J’y vois un danger. »
                C’est là la différence. J’y vois un contre-pouvoir.
                Si une élection démocratique était la garantie de la réussite d’une pays, la France ne serait pas là où elle est.

                « Cet homme a fait énormément de mal au peuple américain. »
                Et oui. Voilà l’analyse de nos socialisant et des démocrates. J’y vois plutôt une chance pour les USA. L’avenir tranchera.

                • Que nous ne soyons pas d’accord, je peux l’admettre. Que vous me traitiez de socialisant, ça, je ne peux pas l’admettre.

                  • Ok. Etatiste alors? 🙂

                  • Je vous titille un peu.
                    Mais les rigidités avec laquelle vous envisagez les échanges entre vendeurs/acheteurs sont très loin de ce qui ce passe dans le vie réelle (enfin en dehors de France). Et cela avec les signatures de contrats et le respect des termes de ces contrats. Sauf que dans le cas de Muselier (ce pourrait être un fake aux dernières nouvelles), on sent le désappointement d’un administratif/politique qui ne comprend pas ce qui se passe, cramponné qu’il est au fonctionnement de l’administration française.
                    Et c’est cette administration qui veut régenter la vie des entreprises… Ce sera un succès à n’en pas douter.

      • « mais à n’importe quel acteur disposant des moyens financiers nécessaires. »
        Les règles sont claires: vous avez l’argent, vous payez intégralement le vendeur à un prix convenu et vous avez le produit. Il n’y a pas d’insécurité juridique. Les règles du contrat de vente sont claires.
        Mais quand la demande excède de bcp l’offre, ce n’est pas l’acheteur qui peut imposer ses règles. Nos administratifs ont simplement cru qu’ils pouvaient se conduire hors de France comme ils le faisaient sur leur territoire.

        L’insécurité juridique, c’est l’Etat qui en est responsable en changeant arbitrairement les termes juridiques du contrat dès que cela ne lui convient pas. L’épisode des masques de la société suédoise en sont un bon exemple.

        • Vous acceptez qu’un contrat, un arrangement conclu entre 2 parties soit révocable unilatéralement pour cause de surenchère sur un tarmac d’aéroport, mais vous n’acceptez pas que l’autorité publique fasse preuve de prévoyance à l’égard de sa population en réquisitionnant des stocks transitant sur son territoire. N’étant pas un grand admirateur de l’Etat, cela me fait de l’avouer mais dans ce cas-ci, l’Etat agit de manière légale. Vous, vous piqueriez dans le caddie de mémé ses rouleaux de PQ et vous iriez les payer à la caisse avant elle. Vous avez l’air d’un pro du capitalisme, mais il vous manque l’éthique libérale.

          • @KAlbo
            Bonjour,
            « vous n’acceptez pas que l’autorité publique fasse preuve de prévoyance à l’égard de sa population en réquisitionnant des stocks transitant sur son territoire. »
            Ce n’est pas de la prévoyance. C’est de la gestion à l’emporte-pièce, typique de ceux qui ne prévoient rien du tout.

            « l’Etat agit de manière légale. »
            Légale parce que inscrite sur une page d’un Code rouge officiel. Légitime par contre…
            DE façon légitime, un Etat dans restant dans son domaine, ne pourrait pas s’accaparer des biens d’autrui, sans en payer le prix demander par le propriétaire légitime. C’est même inscrit dans la DDHC, qui mentionne ce que l’on appelle maintenant l’intérêt général, en son article 17 :
            « La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité. » Vous aurez lu : « sous la condition juste et préalable indemnité ». Et ce n’est pas l’Etat qui décide du prix juste, par contre il est contraint de payer avoir d’avoir la marchandise.
            Donc non, ses réquisistions ne sont pas de la prévoyance, ni même un acte légitime.

            « Vous, vous piqueriez dans le caddie de mémé ses rouleaux de PQ et vous iriez les payer à la caisse avant elle. Vous avez l’air d’un pro du capitalisme, mais il vous manque l’éthique libérale. »
            Les libéraux ne sont pas des cigales. Ils sont plutôt des fourmis.
            Ce que vous prêtez à cyde ressemble à de la réquisistion. Qui fait des réquisitions ? Pas les libéraux.

            Un contrat peur être révoqué par le propriétaire initial si une meilleure offre lui est faite. Dans le cas où il a déjà perçu une part ou la totalité du paiement, il doit restituer ce qu’il a perçu. Autrement, c’est du vol.
            Le propriétaire peut aussi envoyer promener le surrenchérisseur pour garder une éthique quant à sa fiabilité.

          • « Vous acceptez qu’un contrat, un arrangement conclu entre 2 parties soit révocable unilatéralement  »
            Vous êtes au courant des termes exacts de ce soi-disant contrat? Personne ne l’est.
            Vous êtes bien naïf de croire sans discussion les affirmations d’un politique dont le but premier sera de cacher sa mauvaise gestion et son impéritie en cas de problème.

            « mais vous n’acceptez pas que l’autorité publique fasse preuve de prévoyance à l’égard de sa population en réquisitionnant des stocks transitant sur son territoire. »
            C’est légal d’un point de vue juridique sur le territoire français parce que c’est l’Etat qui fait la loi et qui à la force légale pour imposer sa volonté. Rien de plus.
            Faire preuve de prévoyance aurait été de ne pas détruire les stocks de masques précédemment constitués ou les renouveler. Cela aurait été de conseiller de suite le port du masque (masques à commander dès janvier), la distanciation sociale (sans confinement), le lavage des mains, la fermeture des frontières pour vis-à-vis de la Chine. Cela aurait été de ne pas rapatrier les expatriés de Wuhan, d’interdire les rencontres sportives avec les pays contaminés…etc.
            Rien de tout cela n’a été fait.
            La réquisition des masques appartenant à d’autre pays est un acte de piraterie sanitaire indigne, certes légal d’un point de vue juridique français, mais honteux. Surtout quand on se targue de donner des leçons de morale au monde entier! Il est très représentatif du mode de gestion de la crise sanitaire par nos dirigeants.
            En tout cas, c’était si « légal » que la France a du en rendre une partie. Sans doute en raison de la volée de bois vert qu’elle a du se prendre diplomatiquement de part la Suède, l’Espagne et l’Italie.

            Maintenant, avec ce type de « légalité », vous vous engagez sur un terrain piégeux. L’exécution d’opposants politiques à Cuba, en Iran, en Corée du Nord…etc est tout à fait légale au vue de la législation et du droit de ces pays. Je ne pense pas que vous soyez en accord avec ce type d’acte pourtant « légal ».
            Réquisitionner « légalement » le matériel sanitaire destiné à un autre pays est un vol méprisable qui n’a rien a voir avec un soi-disant contrat, soi-disant signé et soi-disant payé.

  • Et le respect des contrats dans cette affaire?

  • La France est en avance sur l’épidémie par rapport aux USA. Si elle avait commandé ses masques en temps et en heure, ils auraient attéri en France plusieurs jours avant que les américains ne pensent à en acheter.

    Encore une c… du gouvernement.

    • Cela fait un mois qu’on sait qu’on aura besoin de milliards de masques. On avait largement le temps d’organiser des chaînes de production, même si la qualité des masques n’a pas été validée par des études randomisées en double aveugle publiées dans des revues à comité de relecture par des pairs et antérinées par le Groupement Intergouvernemental d’Experts du Coronavirus.

      • On a plus de machine à coudre en France, l’industrie textile a été la première à être sabordée. Maintenant on attend que le coton pousse.

      • Quand vous écrivez « on avait largement le temps d’organiser », vous pensez à la réquisition de moyens de productions et de travailleurs pour produire ces masques ?

        • Non, je pense à installer des machines à coudre dans les prisons avec des gardes-chiourme équipés de fouets et une grosse caisse pour donner la cadence.

          • Je suppose que vous faites de l’humour. Mais le fond de votre pensée est éminemment socialiste. Distorsion de la concurrence et pollution du marché libre par intervention économique de l’Etat dans le libre marché.

        • Non, dès mi-janvier, il aurait fallu faire une évaluation rapide du stock disponible, ne pas renvoyer des commandes en Chine et passer de suite des commandes de masques et de gel. Ces commandes auraient été reçues dès février.
          Mais en France, il faut mobiliser un nombre conséquent de strates administratives pour cela… C’est impensable. Sans parler d’une volonté politique inexistante!

          Passer commandes après que tous les autres pays aient réagis était le meilleur moyen pour ne pas être livré dans les temps et au prix fort de plus.

          • En France, comme à peu près dans tous les pays du monde, tout le monde a été naïf. Et les ego (et la folie) de certains n’ont pas aidé (Boris Johnson par exemple, mais aussi Trump l’hyper-interventionniste). Dire que la France a agi trop tard est vrai, mais elle n’a pas agi plus tard que les autres.

            • « mais elle n’a pas agi plus tard que les autres. »
              Ah oui? Quels autres?
              Si vous arrivez à m’en trouver qui ont agit plus tardivement que la France à situation de contamination identique, je vous écoute.

  • Ce genre d’article est typiquement ce qui amène les gens à détester le libéralisme, et avec raison.
    Cela laisse accroire qu’avec suffisamment d’argent on peut spolier des achats signés, et que le libéralisme c’est une guerre d’enchères. Un prix ça se négocie avant la vente, pas après, après c’est de l’extorsion.
    Si lors de la vente d’une maison vous avez signé le compromis, un acheteur peut venir avec 15 fois le prix vous êtes contraint de vendre au prix initial au premier acheteur et vous mangez votre chapeau de regret.
    Si les libéraux considèrent ces comportements normaux, cela justifie les réquisitions étatiques.

    • Tant qu’on ne s’est pas tapé la main après y avoir craché, le contrat n’est pas conclu, quoi que veuillent faire croire ceux qui en appellent à l’interprétation par le tribunal de l’alinéa 3 page 147 dans un cas qu’ils prétendent analogue.

      • A notre époque on utilise des stylos et des signatures électroniques, ça propage moins de virus.
        Un contrat est engageant dès le devis coté vendeur, et dès le bon de commande coté acheteur. C’est partout pareil.
        Là on serait dans le cas d’un mauvais vendeur/revendeur, et s’il n’y avait pas situation d’urgence serait plus ou moins blacklisté.
        Après dans le commerce international, c’est toujours une plaie de faire des recours à la justice. Même quand on gagne on perd beaucoup, j’en ai déjà fait l’expérience.

        • Tout à fait. Mais si l’acheteur est lui-même blacklisté depuis longtemps, le vendeur ne risque pas grand chose à prendre des libertés avec ses engagements, et ne s’en privera pas forcément.

        • Votre analyse prend pour argent comptant les propos de Muselier.
          Quand on le voit se plaindre que notre pauvre administration ne peut que payer par tiers, il y a des doutes à avoir sur ce qui s’est réellement passé avec les chinois.
          Il serait bien qu’il nous montre le contrat signé et les versement effectués.

  • Ce n’est ni juste, ni utile, faut pas raconter des salades.
    Mais ce qui est vrai, c’est que ça indique une valeur du produit a un instant donné, et c’est la démonstration, l’attestation de la culpabilité de nos dirigeants qui avaient décidés de ne plus gérer de stocks stratégiques et ou d’outils de production pour protéger la nation, et qui pris la main dans le sac vide raconte que ça ne sert a rien. L’instruction est quasi terminée place au jugement et son exécution.

  • en économie libérale on appelle çà l’utilitarisme.

    • La main invisible trace sa courbe au moment de la signature du contrat, après elle est pas censé avoir une crise d’épilepsie.

      • Un contrat peut avoir bcp de clauses suspensives et n’est valable qu’à partir du moment ou l’argent du a été versé sauf s’il est stipulé que la marchandise doit être livrée avant le paiement. Ce qui serait étonnant au vue des conditions actuels du marché du masque de protection.

  • Pierre Schweitzer est diplômé en économie, journalisme et communication de l’Université d’Aix-Marseille. Il y enseigne aujourd’hui l’économie en qualité de Maître de Conférences Associé, au LID2MS (Faculté de Droit et de Science Politique).

    Et ben… j’espère qu’il n’enseigne pas à ses étudiants qu’il est normal de ne pas respecter un contrat.
    Ca devient vraiment n’importe quoi Contrepoints en ce moment.

    • Que savez-vous du contrat cité par Muselier? Que savez-vous des versements éventuellement effectués? Rien.
      S »il s’était fait avoir, il aurait montré le contrat signé et les versements effectués. Or rien du tout.

      Quand vous l’entendez essayer de se dédouaner en disant que l’administration ne peut payer que par tiers, cela laisse franchement planer des doutes sur la façon dont l’administration française a tenté de faire ses emplettes. Le chinois ne l’a peut-être simplement pas entendu de cet oreille.
      L’administration française a trop l’habitude de mal se comporter avec ses administrés. Elle a oublié qu’elle n’a aucun poids en dehors de France.

  • « on peut concevoir qu’un client fidèle soit servi en priorité » : la Wallonnie avait manifesté sa solidarité avec la province de Hubei au début de l’épidémie, en envoyant masques et gants. Retour d’ascenseur il y a quelques jours – la Wallonnie dispose maintenant de la majorité du stock des masques en Belgique.

    • La France a essayé de piquer des masques à une société suédoise, masques destinés à l’Italie et à l’Espagne.
      Je crois qu’elle peut attendre pour avoir un retour d’ascenseur venant de ces pays. 🙂 🙂

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Le gouvernement a été cette semaine confronté à un nouveau psychodrame : la fin programmée au 1er janvier 2024 de la dérogation permettant d’acheter n’importe quel produit alimentaire avec un titre-restaurant.

En effet, Bercy n’avait pas prévu de reconduire cette dérogation, adoptée durant la crise liée au Covid-19 alors que les restaurants étaient fermés : bronca immédiate parmi l’ensemble des partis d’opposition et des salariés maintenant habitués à faire leurs achats alimentaires quotidiens avec ces chèques subventionnés. Le gouvern... Poursuivre la lecture

Initiée par un économiste danois qui voulait vérifier si, oui ou non, le confinement à la chinoise avait sauvé beaucoup de vies, une étude vient de paraître à Londres. Exploitant un large corpus de données internationales, ses conclusions sont tranchées :

nulle part, le confinement du printemps 2020 n'a eu d'influence majeure sur la mortalité induite par la Covid-19 ; en revanche, les confinements ont eu un effet désastreux sur l'économie, et perturbent durablement les populations concernées.

 

Les auteurs en déduisent ... Poursuivre la lecture

La dégradation de la note de la dette publique française par l’agence Fitch illustre des décennies d’irresponsabilité budgétaire. L’État français supporte ainsi la troisième dette la plus élevée en proportion du revenu national parmi les grandes économies. Et n’a pas équilibré ses comptes une seule fois en 48 ans, un record historique.

« C’est quand la marée se retire qu’on voit qui se baignait sans maillot ».

L’expression prêtée à l’investisseur Warren Buffet s’applique aussi aux États endettés en période de remontée des taux d... Poursuivre la lecture

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