Coronavirus : d’une pierre, quatre coups

La crise du coronavirus ne sera pas perdue par tout le monde. Et elle pourrait même bénéficier aux plus collectivistes d'entre nous, ceux qui dirigent...
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Coronavirus : d’une pierre, quatre coups

Publié le 16 mars 2020
- A +

par h16

Petit à petit, les Français se réveillent à la possibilité que la pandémie ne soit pas, finalement, qu’une petite grippe malgré les idioties rassurantes débitées jusqu’au début du mois de mars par une élite décidément fort déconnectée de la réalité. Et alors que les conséquences sanitaires sont massivement présentes dans les esprits, on comprend que cette crise sera pour nos gouvernants l’occasion de régler plusieurs problèmes d’un coup…

Les retraites

Bien évidemment, beaucoup d’observateurs ont déjà noté que le virus est présenté comme touchant principalement les personnes âgées.

C’est en partie vrai, dans la mesure où ces dernières, plus faibles, sont évidemment les plus rapides à décéder. Mécaniquement, lorsque leur nombre s’étiolera, la moyenne des âges descendra progressivement. Du reste, l’engorgement des lits de réanimation fait déjà baisser la médiane de ces âges en Italie et s’établit autour de 54 ans, ce qui devrait nettement faire réfléchir ceux qui croient encore échapper à tout tracas du fait de leur seul âge…

Il n’en reste pas moins qu’à force de décimer en priorité les retraités et ceux qui se rapprochent de la pension, cette épidémie répond en partie à la délicate question des retraites françaises : les charges vont brutalement diminuer dans le pays de ce point de vue. On ne peut s’empêcher de penser que le cynisme de cette analyse a été partagé en haut lieu lorsqu’on voit le temps pris pour déclencher les mesures, fort progressives et mesurées, du confinement français. Le fait, par le pouvoir actuel, d’inciter les gens à voter peut, de ce point de vue et assez logiquement, être vu comme une tactique (aussi abominable que calculée) de se débarrasser rapidement d’une tranche de population.

Mais du point de vue politique, les bénéfices de cette crise massive ne s’arrêtent pas là et ce serait dommage, pour une énarchie qui n’a jamais reculé devant aucune outrance, de s’en tenir à ce seul calcul.

Retraite : il est temps !

Les dettes

Cette crise se joue aussi sur le plan économique. Il n’y a pas besoin de faire beaucoup d’efforts d’imagination pour comprendre qu’elle sera utilisée par tous les côtés possibles afin de tenter toutes les relances économiques possibles. La distribution d’argent, directement des imprimeries des banques centrales vers les entreprises et les particuliers, est probablement déjà sortie des cartons et sur la table comme une option sérieuse.

On sent ici toute la gourmandise de nos gouvernements devant l’opportunité dodue d’une remise à plat massive de toutes les montagnes de dettes qu’ils ont accumulées dans leur incurie habituelle. Dans quelques mois, une fois la pandémie calmée, on les imagine très bien utiliser l’argument du nombre de morts constaté pour pousser ce grand effacement, ou cette grosse restructuration.

Au vu de l’historique général de cette bande de clowns incompétents, la probabilité que tout se passe bien est bien plus faible encore que le taux de létalité du virus. Que ceci se traduise par un effondrement complet de l’euro, une hyperinflation délirante ou un autre schéma laissé en exercice au lecteur est finalement sans importance : il y a fort peu de chance que l’opération de remise à plat complète des finances mondiales se passe sans que l’épargnant, le contribuable et le citoyen des principales nations occidentales n’en soit de sa poche comme jamais auparavant. Attendez vous à vous appauvrir un grand coup.

Collectivisons à tout crin

De la même façon et toujours sur le plan économique, certains secteurs s’effondrant complètement (tourisme, transports, commerces…), il n’est pas invraisemblable d’imaginer que les politiciens pensent judicieux de nationaliser à tour de bras les entreprises les plus vulnérables.

C’est économiquement catastrophique tant l’économie mondiale a, paradoxalement mais sûrement, besoin de ces faillites pour qu’enfin les capitaux reviennent irriguer les entreprises rentables et non les chouchous des technocrates. Mais il est donc probable qu’il n’en sera rien : on peut s’attendre à des vagues de collectivisations comme on n’en avait plus vu depuis 1981 en France.

Ceci rallongera encore l’agonie de nos économies, et les difficultés de ceux qui seront pris dans la tourmente.

Un État encore plus policier

Et comme tout ceci ne pourra pas se passer dans la dentelle, il n’est pas plus idiot d’envisager que cette crise sera l’occasion pour les mêmes gouvernements de monter en puissance dans leur arsenal de contrôle des populations.

À mesure que la pandémie fera plus de morts, le besoin de faire régner l’ordre et d’obliger chacun à respecter un confinement de plus en plus strict apparaîtra comme une excellente opportunité d’accroître les moyens répressifs de l’État.

Des émeutes pourraient survenir dans certaines populations ; des quartiers « émotifs » pourraient mal supporter le confinement, les morts dans leurs rangs, l’absence de toute possibilité de commerce (légal ou non). La crise des Gilets jaunes n’est fondamentalement toujours pas réglée. Les syndicalistes et les Black Blocs prompts à la manifestation festive seront toujours là et on ne peut pas garantir que la pandémie leur aura fait gagner les douzaines de points de QI nécessaire à comprendre vraiment les enjeux…

Bref, autant de cas qui pourront se traduire par le passage en mode musclé d’une police et d’une armée que les gouvernants auront beau jeu de présenter comme indispensable à faire régner le calme compte tenu du contexte. Il est probable, du reste, que le citoyen de base acquiesce : la peur et le désir de revenir, aussi vite que possible, en terrain économique, politique et social connu, poussera même les plus pondérés des individus à réclamer, justement, l’usage de la force.

Décidément, comme je l’écrivais il y a quelques jours, ce serait dommage de perdre une si bonne crise.

Avec les éléments ci-dessus, les états socio-démocrates, collectivistes et interventionnistes en diable, pourront s’en donner à cœur joie.


—-
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  • avec un macron qui nous dit  » qu’il est le garant de la santé des Français « …..s’il ose dire qu’il est aussi  » le garants de nos économies  » , autant dire que l’on n’est mal barré ;

    • @véra
      Bonjour,
      Macron est officiellement le garant de la Constitution. Visiblement, il se torche avec.
      Il devrait se poser en garant des libertés, de la démocratie, de la république, des droits, et de tous les autres jolis mots qui sortent de sa bouche mais qui sont en voie d’extinction ou éteints.

  • Ne critiquons pas sans arrêt notre gouvernement, ce sont des gens qui n’ont en général rien fait dans la vie nécessitant un soupçon d’intelligence, seulement du machiavélisme.

    • D’ailleurs leur vision comptable passe totalement sous silence le coût humain et social de la crise majeure qui se profile.

  • Pour ma part, j’ai de plus en plus de mal à saisir une logique dans ce que fait le gouvernement.

    Les décisions et les revirements se suivent à toute vitesse et les erreurs de communication à la vitesse du çon.

    J’ai la désagréable impression que les pseudo experts jouent aux dés avec notre santé et l’économie : on connait le risque et on prétend le gérer au plus juste, alors qu’il dépend de facteurs non maîtrisés et non mesurables.

    • Il faut prendre du recul par rapport aux discours anxiogènes qui sont destinés à nous préparer à des mesures coercitives. Remarquez la séquence avant le confinement: inconscients de Français qui prennent le soleil à Paris, il y a même des jeunes qui vont mourir (la grippe aussi…), la surenchère sur le nombre de morts (ah les modèles numériques…)
      Et la répétition ad nauseam laissant entendre en plus qu’il faut nous préparer doucement (sommes-nous si fragiles?) nous expliquer (si stupides?)

    • ce n’est pas ça qui me gène, improviser et donc changer brusquement de direction n’est pas un problème en soi..

      mais une chose est sûre changer de direction n’est pas compatible avec un discours où on dit sans arrêt le gouvernement sais mieux que vous..

  • Pour la dette, il y a aussi les droits de succession qui vont rentrer.
    Et la crise du logement? Réglée. La demande en baisse…
    Et le cout de la santé? Réglé! Et oui, cela va liquider les plus faibles, et on sait bien que la dernière année de vie coute le plus cher. Mieux vaut un bon coronavirus (qui ne sera pas soigné faute de place), plutôt qu’un cancer qui dure, qui dure… et donc qui coute.
    Enfin un ministre de la santé qui va rétablir l’équilibre financier de la SECU!
    Je rappelle les paroles d’Attali prophétiques en ce temps
    « Je suis pour ma part, en tant que socialiste, contre l’allongement de la vie »
    « La logique socialiste, c’est la liberté, et la liberté fondamentale c’est le suicide » (Remarque, en URSS le suicide était interdit).

    • Pas tant la demande de logement en baisse (ca concerne surtout les jeunes) que la liberation de logement suite aux deces

    • non « les » français auraient pu agir avant…
      d’ailleurs le gouvernement ne fait toujours « rien »…
      il a communiqué de travers… mais nul n’est forcé de croire que le gouvernement sait mieux que lui même..

  • Les prévisions sont à ce point alarmantes que le covid-19 puisse régler à lui seul le problème des retraites et du chômage tant qu’on y est ? Parce quelques centaines de morts, c’est navrant mais nous avons des millions de retraités et de chômeurs.

    • Ce type de raisonnement est mortifère
      Relisez l’article
      Le temps moyens de séjour en réanimation c’est à peu près 20 jours
      Il existe des séquelles de fibrose pulmonaire avec oxygène dans les suites pour les cas graves qui s’en sortent
      10 à 20 % des patients nécessitent de la réanimation
      Nous n’avons pas assez de respirateurs en France.
      Les médecins devront choisir et sauver les plus jeunes
      Sans compter que l’état n’a pas pris la peine de protéger le personnel le plus exposé qui manque déjà
      Votre appendicite perforée vous pourrez oublier, vos infarctus également et j’en passe.
      Nous vous ne réalisez vraiment pas.
      Ça commence cette semaine

      • @Mises
        Le virus fait a peu pres 3 % de mort (cf le bateau de croisiere isole au japon ou les stats chinoise (celle ci sont certes douteuses))
        Autrement dit, le nombre de mort va etre limité et pour la plupart ca va juste accelerer un peu le processus : ils etaient deja vieux et malade, il vont mourir 1 ou 2 ans plus tot

        C est sur que les hopitaux ne vont pas operer autre chose sauf urgence majeure. Donc l appendicite attendra (on en meure pas) et vu qu il y aura moins d activite vous aurez aussi moins d accident du travail ou de la route. donc au final pas sur qu il y ait plus de mort au total

        • « Donc l appendicite attendra (on en meure pas) »
          SI monsieur « on » peut en mourir.

        • Le virus fait 1% de morts si on soigne et 5% si on ne soigne pas. Le gouvernement a fait votre sinistre calcul … et s’est planté sur la hauteur du pic, donc sur le dimensionnement du système de soins donc sur le taux de mortalité.

          Mais il dit bien sur que c’est la faute des français qui n’obéissent pas. N’empêche que les jeux sont faits pour les 15 prochains jours.

          • ne jamais oublier que on n’a pas à croire un gouvernement quand il donne une estimation… on peut moquer un gouvernement qui se dit infaillible.. si on sait qu’on est soi même faillible…

            il n’y pas de gens compétents à savoir ce qu’on ignore…

        • Bonjour Charles, vous vous concentrez sur un chiffre de mortalité mais pas sur le point crucial de la morbidité qui s’élève à 20 %. Si le système de santé ne tient pas parce qu’il n’y a pas assez de ventilateurs et que le virus circule sur le territoire librement depuis 15 jours 3 semaines , que les tests étaient lents au début, alors que la première ligne (des soignants, une denrée rares) seront probablement décimés parce que pas de protection suffisante initialement Je pense que vous foutez le doigt dans l’œil.

        • @cdg
          Bonsoir,
          La France totalise 7730 personnes contaminées au 17/03/2020 vers 20h et compte 175 décès.
          Suivant l’article de Thomas Pueyo, qu’un commentateur de CP a eu la bonté de poster, il faut multiplier ce nombre de cas par 27. Ce qui fait qu’il y aurait plus de 208.000 personnes contaminées dont seulement 7730 sont connus actuellement. Si seulement le huitième de ces personnes déclarent la grippe de Wuhan, les soignants seront submergés et d’autres personnes mourront d’autres choses. Sachant que les respirateurs artificiels ne servent pas qu’au seul covid19 et que les services de réanimation non plus.
          « Le virus fait a peu pres 3 % de mort » donc ce sont plus de 6.000 personnes qui décèderont bien trop tôt.

  • à force d’accumuler les bourdes macron et son gouvernement savonnent la planche qui les conduit vers leur sortie piteuse de l’histoire …..

  • Dans la situation actuelle, le plus triste reste qu’il n’y a pas dans les médias mainstream de traces probantes de l’incurie que nous vivons (jusqu’au confinement qui devrait être annoncé ce soir).
    Et qui des masques qui nous manquent…(stoks supprimés sous Xavier Bertrand et les « scientifiques » qui l’entouraient)

  • l auteur se trompe. Le nombre de mort va etre limité. La chine avec 1.2 milliards d habitants va avoir 3000 mort. L italie est a moins de 2000. C est donc regrettable pour les personnes mortes mais ca n a aucun impact notable sur le cout des retraités.
    Pour rappel la peste a marseille en 1720 (derneier grosse epidemie en france) a eliminé 1/3 des habitants (30 000 sur 90 000). Le virus actuel a une mortalite de 3 %. Ce qui est fabuleux c est qu on mette tout le pays sous cloche, qu on arrete toute l activite economique pour un virus qui n est pas tres dangereux (a part pour les vieux et malades) et qui va surement revenir l annee prochaine (comme la grippe revient chaque annee)

    • La raison de l’affolement n’est pas vraiment le nombre de morts qui est en effet modéré par rapport à la mortalité habituelle. C’est surtout l’engorgement des services de soins intensifs. Le système de santé français était déjà au bord de l’asphyxie depuis pas mal de temps. L’épidémie de Covid-19 qui s’ajoute là dessus va avoir des effets dramatiques. Elle va révéler à quel point la France est vulnérable. Si cela pouvait achever par la même occasion le mythe du merveilleux « système de santé que le monde nous envie », ce serait un mal pour un bien.

      • Oui. Un extrait de la lettre (Santé corps esprit) de Xavier Bazin:
        « L’objectif des gouvernements est de lisser l’épidémie dans le temps. Ce qu’ils craignent (et ils ont raison !), c’est que nos hôpitaux soient totalement débordés.

        Car le gros problème du coronavirus, c’est que beaucoup de malades ont besoin :
        D’une assistance respiratoire (donc d’un ventilateur) ;
        et, pour les cas les plus graves, d’être placés en soins intensifs.
        Le problème est que le nombre de ventilateurs, ainsi que le nombre de place en réanimation et soins intensifs est limité.

        Si trop de monde attrape le coronavirus en même temps, les hôpitaux risquent d’être totalement débordés.
        Et quand cela arrive, des gens meurent, alors qu’on aurait pu les soigner !

        C’est ce qui s’est passé à Wuhan (en Chine), et en Italie du Nord : la mortalité du virus est supérieure à la normale, car le système hospitalier a été dépassé.

        Voilà pourquoi la plupart des gouvernements prennent des mesures radicales, à juste titre.

        Quand les hôpitaux sont débordés de malades du coronavirus :

        non seulement des personnes fragiles meurent, alors qu’on aurait pu les sauver ;
        mais les personnels soignants sont épuisés, peuvent subir un burn-out et, dans de rares cas, mourir de l’infection, parce que fragilisés par l’angoisse et le manque de sommeil.
        Voilà pourquoi il est impératif de lisser l’épidémie sur la durée. »
        Et pourquoi manque-t-on de ce qui serait nécessaire? C’est donc les politiques de santé qu’il faut interroger. Mettre en avant la dangerosité du virus évite de le faire…

    • Enfin un peu de bon sens au milieu de la psychose. Mais demandons nous à qui elle profite.
      Macchiavel disait :  » Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes.  »
      Et pour cela, jolie manipulation en 4 étapes :
      – créer et entretenir la peur, par des grandes déclarations anxyogènes depuis des semaines, avec coronavirus en boucle et décompte des morts en direct, un bon moyen de faire monter la panique. Si on faisait de même pour la mortalité de la grippe saisonnière ou des accidents de la route, les gens paniqueraient aussi.
      – Se poser en prophète de malheur a l’avantage d’être une posture gagnante à tous les coups au niveau politique. Si rien ne se passe, on est le sauveur, si quelque chose se passe quand même, c’est que les gens n’ont pas assez obéi.
      – une liberté perdue, même une fois, même pour des circonstances exceptionnelles, l’est à jamais. Dans la tête des gouvernants, le peuple a accepté une fois, (voire applaudi) donc avec la bonne excuse et la bonne peur, on pourra lui le refaire à l’envi.
      – en allant encore plus loin, quel meilleur moyen de masquer son échec économique ? on ruine exprès l’économie, mais ce n’est pas à cause d’annés d’incurie, c’est à cause des précautions prises à cause du méchant virus. Il faudra des milliards pour reconstruire ce champ de ruines, ben oui mais c’est pour une bonne cause…la discipline budgétaire ? Ben non, voyons, y avait un virus..

    • Non, le Hubei avec 58.5 millions d’habitants va avoir près de 3000 morts. Pour n’avoir que moins de 3000 morts, il faudrait en France être capable de construire des hôpitaux de campagne en quelques jours et d’avoir des personnels soignants et matériels ailleurs à y faire venir en bataillons serrés. L’Italie montre avec ses 349 morts supplémentaires, qui montent le total à 2200 en 24 heures par rapport à votre chiffre optimiste, que comme le fait remarquer alan, ça n’est pas 3% mais entre 1 et 6% ou plus suivant la capacité du système de santé — que le monde nous envie — à faire face.

    • on comptera les bouses…

      • Ma philosophie pour tant de cas dans ma vie…

      • Et une autre, typiquement germanique :

         » D’suppa wìrd nìt so haiss gassa wia sa kocht wìrd… »

        (On ne mange pas la soupe aussi chaude qu’on la cuit…)

        Un autre exemple qu’il faut laisser du temps au temps.

  • En tout cas, c’ est beaucoup plus écolo friendly qu’ une bonne guerre.

    • @Stephane
      Bonsoir,
      Les écolos tablent sur la disparition (pouf ! ils sont plus là !) de 6 habitants sur 7. Ce qu’on nomme et qui est défini par l’O.N.U : un génocide.
      Dès qu’on entend : « Il y a trop de gens sur Terre ! » ou « On est trop nombreux. » cette définition n’est jamais très loin.
      Le Prince Phillip, alors président du WWF, en 1995; se voyait bien réincarné en virus mortel décimant la population mondiale.

      Entre la Grande Guerre et la grippe espagnole de 1918, le monde a perdu plus de 50 millions de mort à travers la planète qui comptait moins de 2 milliards d’êtres humains.

      Du coup, « écolo friendly » il faudrait bien les deux en combo pour satisfaire les écolos. La guerre, quant à elle, semble mijoter à l’Est de la Méditerranée. Avec, en plus, un chaudron à feu doux aux frontières les plus orientales de l’U.E
      « La guerre ne meurt jamais. » – Fallout.

  • grippe de 68 environ un million de morts… dans un monde deux fois moins peuplé..
    en fait un grippe peut aussi être pas « petite »…
    mais bon..
    glandu va encore dire que je sous estime le virus, ce que je n’ai pas l’impression d »avoir fait…

    • on DOIT rappeler que si on prenait la grippe plus au sérieux on serait de facto plus résistant en cas de VILAINE VILAINE grippe et autre virus méchant…au moins pour ceux qui se transmettent pas « contact »…

  • @Libertango
    Bonsoir,
    « « Il y a 3 pays dans le monde qui n’arrivent pas à contrôler l’épidémie : l’Italie, l’Espagne et la France. Ce sont les 3 pays qui ont fait le choix du confinement. » »
    Ces trois pays ont mis en place le confinement trop tard. Les jours comptent et pendant que Monsieur et Madame allaient au théâtre, que Monsieur encourageait les français à sortir et à continuer leur train-train, le virus, lui, s’est bien fait plaisir : pour lui c’était open bar. 7730 cas, et 175 décès.

  • Faites tous un recours en annulation , jusqu’au 20 mars maxi.
    AGISSEZ !!!
    Au lieu de ronchonner…
    Site Telerecours du gvt:
    https://citoyens.telerecours.fr/

    • @Zigaboo
      Bonjour,
      « Faites tous un recours en annulation , jusqu’au 20 mars maxi. »
      Pour annuler quoi ?
      En plus ce la se fait sur un site gouvernemental auquel il faut donner tout un tas de donées personnelles…

  • ce n’est peut être pas le confinement le problème…mais ce qui a été fait avant..je vois d’autres points communs entre ces trois pays..

    • un point qui est quand même important est la capacité à tester…si vous avez une idée de qui est porteur sain du virus ça aide un peu… et la chine a confiné… donc…

      ce n’est pas le confinement ..c’est le pays..

      • Le pb est qu’on ne saura qu’à la fin si le confinement a été utile ou pas, en comparant les chiffres entre les pays qui l’ont pratiqué et les autres. En attendant, on peut toujours faire l’hypothèse que les courbes auraient été les mêmes en Chine sans confinement. Ce n’est bien sur qu’une hypothèse… pour le moment.

        Ce qui est étonnant aussi dans le cas chinois, c’est que l’épidémie n’ait touché quasiment qu’une seule région. Bien sûr, elle a été bouclée très vite, mais forcément après que le virus ait commencé à circuler, et même durant le bouclage, il y a tout de même eu des entrées et des sorties, ne serait-ce que des « officiels », de l’armée, etc. Les autres régions auraient dû être touchées comme les pays d’Europe le sont.

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