Baisse des marchés : la bourse n’est pas un placement sans risque !

En accélérant la transition de l’épargne des souscripteurs vers les unités de compte, les compagnies d’assurance vont contribuer à ruiner la confiance déjà mince des épargnants dans la bourse, après les avoir « forcés » à investir à la veille d’un crash.

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That was supposed to be going up, wasn't it? By: Rafael Matsunaga - CC BY 2.0

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Baisse des marchés : la bourse n’est pas un placement sans risque !

Publié le 14 mars 2020
- A +

Par Sébastien Thiboumery.

Le CAC 40 est en baisse de près de 20 % depuis le début de l’année. Il faut donc saluer la clairvoyance des assureurs qui ont poussé voire contraint les épargnants ces derniers mois à investir en bourse via des contrats en unités de compte avec le discours suivant : il faut profiter de la hausse du marché actions car les taux d’intérêt sont au plus bas. Les marchés actions étaient pourtant au plus haut.

Le PDG de Generali France déclarait, fin septembre 2019 : « Le monde du fonds euros roi est terminé ! » en référence à la baisse du rendement sur les dettes des États. Les compagnies d’assurance vie ont ainsi organisé la disparition progressive du fonds euro en expliquant aux épargnants qu’il ne serait plus possible d’y allouer une part importante de leur capital. Or, si renoncer au capital garanti sur une partie de ses encours est une chose, être suffisamment informé pour réaliser cette opération en est une autre. Ces pratiques ne sont pas passées inaperçues.

Vigilance sur les contrats d’assurance

Le 30 janvier, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) se fend d’un communiqué rappelant à la vigilance sur la présentation des offres relatives aux contrats d’assurance vie impliquant des investissements sur des unités de compte, rappelant que leur souscription doit correspondre aux besoins exprimés par les épargnants.

L’ACPR a notamment examiné des publicités portant sur des offres à caractère promotionnel conditionnant le bénéfice de primes financières et des réductions, ou gratuités, temporaires des frais sur versement à un investissement minimum sur des supports en unités de compte.

Il convient ici de rappeler une règle de base de l’investissement : il n’y a pas de rendement élevé sans risque élevé. Chercher un rendement plus élevé n’est donc pas un choix sans risque. Les professionnels de l’assurance sont tenus à un devoir de conseil consistant à proposer un contrat cohérent avec les besoins de l’épargnant, en fonction de son profil de risque.

Les supports en unités de compte ne garantissant pas le capital versé, contrairement aux fonds euros, il en a résulté une augmentation du risque pour l’épargnant, dans un contexte de marché où davantage de prudence devait être requise.

Atteinte à la confiance des épargnants

Les chiffres sont éloquents. Selon la Fédération Française de l’Assurance (FFA), les unités de comptes ont représenté en moyenne 37 % de la collecte sur les trois mois cumulés à fin janvier 2020, contre 28 % en moyenne sur les trois mois cumulés à fin octobre 2019. Une hausse de près de dix points en quelques mois.

En accélérant la transition de l’épargne des souscripteurs vers les unités de compte, les compagnies d’assurance vont contribuer à ruiner la confiance déjà mince des épargnants dans la bourse, après les avoir « forcés » à investir à la veille d’un crash.

Ils ont bercé d’illusions les épargnants en leur faisant croire que la bourse était devenue un placement sans risque, qu’il n’y avait pas d’alternative aux actions avec des taux bas ou négatifs et que si les marchés actions venaient à baisser, les banques centrales interviendraient pour soutenir encore le marché.

Le ministre de l’Économie porte également sa part de responsabilité dans cette affaire, car Bruno Le Maire s’est montré favorable à une réorientation de l’épargne des Français de manière différente avec davantage de diversification vers les unités de compte.

En octobre 2019, il rappelle qu’il faut « servir plus de rendement aux Français qui acceptent plus de risques ». La privatisation de la Française des Jeux quelques semaines plus tard venait conforter son analyse, en ce sens que l’opération était censée permettre aux Français de diversifier leur placement à un moment où les taux d’intérêt sont très bas : « je souhaite que ce soit une opération populaire, que les Français participent le plus largement possible ».

Malgré le succès de l’opération, la réconciliation des Français avec les marchés n’a toujours pas eu lieu : ils sont trois millions à détenir des actions, contre 6,7 millions en 2007. Et l’indice CAC 40 se retrouvant désormais au même niveau qu’il y a cinq ans, le désamour risque de continuer un certain moment.

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  • La bourse est un jeu de casino dont les seuls gagnants sont les banques et institutions financières, sauf panique générale . . .

    • Sans la bourse, les initiés dont les banques se réserveraient les informations pertinentes pour arnaquer les pigeons, nous tous. La bourse apporte une information gratuite indispensable au plus grand nombre. Elle a sans doute ses défauts mais c’est tout sauf un casino. Que certains s’y comportent comme des joueurs de casino les regarde. On ne peut que vous conseiller de ne pas les imiter si la survie de vos capitaux vous intéresse.

      Ceci étant posé, les grands manipulateurs de la finance sont les Etats obèses et leurs banques centrales. Les marchés ont effacé en moins de 17 jours les gains de plus de 3 ans de croissance parce que les marchés avaient été outrageusement manipulés, notamment par SuperMariole depuis son fameux « whatever it takes ». Sans surprise, c’est exactement en ces termes que Macron s’est exprimé l’autre soir, en proclamant qu’il lutterait contre la crise « quoi qu’il en coûte ». Copieur ! En fait de crise, c’est Jupiter qui en a fait une bien grosse, dans une bouffée délirante de toute-puissance.

    • @zelectron-vous êtes le pur produit du copié/collé que l’on peut lire un peu partout de ceux qui n’aiment pas les marchés financiers et/ou pire ne le connaissent pas. Je ne connais pas l’auteur, mais il n’a jamais pu être banquier, tout au plus employé de banque et certainement/peut-être sur les marchés, qu’il en dise plus sur son parcours ainsi nous serons fixés. Ces propos sont ceux que l’on peut lire dans les médias, il n’apporte rien sur le comportement à avoir sur des marchés qu’il semblerait bien connaître !
      Vous considérez la bourse comme un casino, votre erreur est là car elle conditionne votre vision/comportement …spéculatif. Les marchés fluctuent, ils sont la somme des décisions de millions d’intervenants qui décident des prix des actifs qu’ils échangent. Certains y viennent en spéculateurs avec des martingales et s’y brûlent les ailes, d’autres y achètent des savoirs faire, des investissements à long terme dans des entreprises bien gérées, comme l’a prouvé Warren Buffet depuis 53 ans avec un TRI de 20,20 % l’an malgré/grâce aux fluctuations.
      D’ailleurs, nous pouvons observer historiquement que les baisses sont moins nombreuses et importantes que les hausses. CQFD
      Cependant on ne peut empêcher les médias de faire du sensationnel et de colporter un peu n’importe quoi, il faut faire du buzz.
      Et beaucoup de monde voudrait gagner de l’argent facilement, constatez le nombre de joueurs au Loto en France (29 millions), alors que les marchés financiers sont exigeants en compétence et temps et de plus, nombre de factotum entretiennent l’illusion de gains rapides et/ou faciles (peuvent-ils démontrer leurs propres performances avec leur épargne personnelle ?), alors qu’il faut travailler dur pour sélectionner et surveiller les sociétés dont on a choisit les titres avec son épargne.
      Un célèbre professeur d’économie américain John Kenneth Galbraith disait : »Il y a deux types de prévisionnistes en finances, ceux qui ne savent pas et ceux qui ne savent pas qu’ils ne savent pas. »

      Pour la partie : « les seuls gagnants sont les banques et institutions financières » Qu’en savez-vous ? Êtes-vous banquier ou responsable d’une institution financière ? Où avez-vous observé ce que vous écrivez ?
      Dans un marché, il faut toujours être deux, un vendeur et un acheteur. Si je suis votre affirmation cela voudrait dire que l’acheteur (vous par exemple) achète ses actifs à une banque, non votre contrepartie n’est pas la banque, mais seulement votre intermédiaire, et pas exclusivement, sinon cela voudrait dire que les banques détiennent tous les titres à vendre, je vous laisse y réfléchir, en tout sympathie.
      Passez une bonne journée

      • D’accord avec goufio. La baisse des cours peut être l’occasion d’acheter à un prix bas des actions d’entreprises de qualité.

      • @goufio2

        « Les marchés fluctuent,ils sont la somme de décisions de millions d’intervenants »:

        Votre remarque est intéressante à condition d’ajouter que la forte volatilité en période de crise n’est pas le fait du hasard ,puisque toutes les valeurs sont systématiquement massacrées avec des volumes importants de transactions, indiquant avant tout que les investisseurs institutionnels gestionnaires responsables, seuls à disposer de capitaux importants et appelés à rendre des comptes, sont dans l’obligation de participer à la foire d’empoigne de ce qui reste in fine « la cour des grands »,et le combat menant à l’effondrement des indices ne peut cesser que « par faute de combattants ».
        Les fortes fluctuations exceptionnelles des marchés échappent donc à l’investisseur lambda qui dispose naturellement de moyens limités pour maîtriser ses pertes,et ne dispose pas rapidement des moyens d’informations essentiels pour les meilleures prises de décisions.
        L’analyse fondamentale reste donc à privilégier avant tout investissement boursier,et les fortes baisses actuelles ne sont pas surprenantes si l’on considère les niveaux record des indices mondiaux de début d’année.
        Une approche rationnelle reste à retenir,car la bourse ne relève pas de la divination et ne peut être considérée comme un casino,les sociétés cotées relevant de bilans concrets.
        Une fin de cycle économique semble bien s’amorcer,mais le plus préoccupant n’est il pas un regain important d’inflation qui pourrait resurgir à moyen long terme,conséquence du règlement incontournable de cette crise par tous les moyens… »quoiqu’il en coûte »…

        • @leonides-Les débouclages massifs de positions boursières pilotés par l’informatique ont été pointés du doigt à plusieurs reprises comme un accélérateur de krachs boursiers.
          L’investisseur lambda dispose cependant des mêmes outils (marché à terme, effet de levier, stop loss, buy & hold etc.), mais est-il nécessaire qu’il s’émeuve et vende selon les fluctuations soudaines à la baisse (les entreprises sous-jacentes ne disparaissent pas forcément, sauf par manque d’analyse préalable)? Je reprends la philosophie du Buy & Hold de Warren Buffet qui n’agit pas de la sorte et est devenu en 53 ans la 3e fortune mondiale. Mieux vaut copier sur les riches que sur les mains faibles. A bon entendeur.

          • @goufio2
            Warren Buffet conseille à très juste titre de sélectionner en priorité des valeurs décotées, et des sociétés concernant des activités pérennes incontournables.
            Cette approche très rationnnelle permet de s’enrichir à long terme, mais ne correspond pas forcément à la psychologie de l’investisseur moyen.

    • Le prochain ralentissement économique verra tous les actifs de la bulle, comme les actions, les obligations et l’immobilier, perdre au moins 90% en termes réels. Toutefois, même si les marchés pourraient toucher un creux au cours des cinq prochaines années, l’économie mondiale restera au plus bas pendant une longue période, voire des décennies. Comme toujours, les historiens informeront le monde après coup de l’ampleur du ralentissement à venir.
      Les actions et l’économie mondiale sont clairement la fin d’un marché haussier séculaire. Les chutes de la semaine dernière ont confirmé que la fête est terminée et que nous entamons maintenant un marché baissier séculaire qui affectera le monde pendant des années, voire des décennies.
      on va enter en récession grave.. les achats d’or avaient anticipé cette crise

      • @chdc-Copié/collé de « Ça y est, la fête est terminée »
        Publié le 8 mars 2020 – Egon vous Greyerz
        Il est pourtant bien mentionné en bas de l’article : »La reproduction, intégrale ou partielle, est autorisée dès lors qu’elle est accompagnée d’un lien vers la source originale. »

      • @claude henry de chasne

        Votre pronostic très pessimiste est possible,mais il ne peut s’agir de la fin du capitalisme seul système a avoir traversé bien des crises!
        Les cycles économiques sont inéluctables,l’avenir étant écrit nulle part,le pire n’est jamais certain…….

      • Demandez vous pourquoi, si l’or était un si bon placement, les marchands d’or se délesteraient de leur précieux stock d’or au lieu d’attendre patiemment la hausse qu’ils prédisent à grand renfort de prévisions apocalyptiques ? Sont-ils donc idiots ?

        L’or aussi est en bulle. Il finira par baisser comme les autres actifs. L’espoir qu’on peut avoir sur l’or est qu’il baissera proportionnellement moins que les autres. A voir.

  • Ca n’est pas parce que les démarcheurs utilisent de mauvais arguments qu’il faut condamner la démarche. Une action qui a perdu 50% et qui rapportait du 2% rapportera toujours le même dividende (soit 4% du nouveau cours) cette année, et mettons la moitié à compter de l’an prochain. Comparé à un placement en obligations… La seule question qui compte est l’éventuel besoin de disposer du capital, mais cela aurait dû être traité séparément.

    • A long terme, dividende et valeur de l’action sont corrélés. Quand une action baisse pour des raisons de fonds (pas bien sur un accident passager ou un effet psy des marchés), c’est que ses perspectives de bénéfice futurs sont aussi en baisse.
      Sur le long terme (plusieurs dizaines d’années) les actions sont toujours une bonne affaire mais ce terme est malheureusement un peu trop long pour le petit épargnant n’ayant en vue que d’assurer sa propre retraite. Le risque est bien sur d’avoir investi au plus haut et de devoir ensuite désinvestir au plus bas. C’est un trop grand risque pour un petit épargnant mais en revanche c’est tout à fait recommandable pour celui qui peut toujours vivre confortablement même s’il perd de grosses sommes.

      • la crise actuelle, et son prolongement monstrueux, est du a l’argent facile , les dettes et la planche a billet.; le coronavirus n’est qu’un catalyseur.. acheter des produits chinois en creusant la dette avec l’etat providence et les crédits a taux négatifs .. forcement a un moment çà casse..
        bonne chance a tous

      • Oui, dividende et valeur de l’action sont liés, mais cela n’est pas correctement représenté quand on en parle dans les médias, par rapport à ce que l’épargnant peut attendre. Dividendes réinvestis, il suffit d’une seule dizaine d’années pour être encore gagnant malgré un krach comme celui que nous vivons après un investissement régulier périodique. Il suffit pour s’en convaincre de regarder le CAC Total Return, PX1GR, ou de lire avec attention les rapports annuels d’une société comme l’Air Liquide laquelle de plus offre une action gratuite pour 10 tous les deux ans depuis des lustres, ce qui n’apparaît pas je crois dans ces indices.
        Avec un investissement périodique, on n’a jamais véritablement investi tout au plus haut, et en réfléchissant séparément à ses futurs besoins de trésorerie, on peut limiter les contraintes de désinvestissement à un mauvais moment. Au bout de 40 ans d’investissements périodiques modestes, on peut même vivre de ses rentes sans trop se préoccuper des fluctuations de la valeur du capital, aussi spectaculaires soient-elles.

        • @MichelO

          Merci pour votre démonstration incontestable.
          Contrairement à une idée reçue le choix des sociétés est déterminant pour tout investissement en bourse même si le point d’entrée n’est pas négligeable.
          L’aspect »casino »de la bourse concerne l’activité de trading avec des résultats souvent aléatoires et devant être limitée.
          N’est pas Mozart de la finance qui veut !!!

        • Votre analyse ne prends en compte que les actions boursières, or il y a beaucoup plus de choses échangées en bourse, les warrants, les trackers, les OPCVM… Faute de came bio, il y a des produits de synthèses.
          Pour les grands comptes, un krach peut être une opportunité de faire beaucoup d’argent en vendant à découvert et en amplifiant les mauvaises nouvelles et donc manipuler les cours. Ce qu’un petit épargnant ne peut faire.

          • @menesdred

            Entièrement d’accord avec vous : le domaine de certains produits dérivés n’est pas à la portée d’un petit épargnant pouvant être rapidement débordé par une volatilité exceptionnelle.
            Ce type d’ investissement devrait demander au préalable une parfaite compréhension des mécanismes boursiers dés lors qu’un risque de pertes puisse être supérieur à l’investissement initial (options,Monep avec risque de pertes illimitées,mais également SRD,etc…).
            Les trackers plus compréhensibles ne sont en rien comparables.
            il suffit d’observer les volumes importants de transactions en période de crise pour comprendre que seuls certains investisseurs sont en mesure de déployer des moyens considérables, expliquant les cassures de supports et autres gaps à priori « immaîtrisables »,mais familiers pour les traders professionnels des salles de marché qui, faut il le préciser, ne sortent pas forcément gagnants lors d’un krach de grande ampleur.

          • Pour leur immense majorité, les produits dérivés sont utilisés en arbitrage et en couverture, et non en spéculation directionnelle. Cela pour une bonne raison : ceux qui font de la spéculation directionnelle ne survivent pas à leur première erreur. Il reste une petite minorité de manipulateurs de cours, qui profitent de la naïveté des particuliers pour les rincer quand ils spéculent, eux-aussi. Le remède est simple : si vous êtes un particulier naïf, dessalez vous ou restez à l’écart…

            • MichelO

              Les entreprises utilisent les produits dérivés en couverture,et n’ont pas les mêmes stratégies que les particuliers.
              Les particuliers naïfs sont très vite hors jeu avec les produits dérivés qui exigent une gestion réactive et une attention professionnelle.

  • Y a jamais de perdants en bourse , ceux qui vendent aujourd’hui prennent leur bénéfice et ceux qui achètent prendront le leur plus tard.

    • Dit autrement, ça s’appelle le biais du survivant : la bourse est l’arène d’affrontement entre ceux qui à long-terme seront tous gagnants et ceux qui à long-terme seront tous morts.

    • Les petits épargnants sont plutôt des perdants cycliques. Les gros s’ils font de grosses pertes, vont taper à la porte des gouvernements.

      • @menesdred

        « Les petits épargnants sont plutôt des perdants cycliques ».
        Ne pas oublier la difficulté actuelle des banques centrales subissant le QE pour maintenir l’équilibre,l’augmentation rapide de la liquidité,pouvant entrainer une augmentation intenable de l’inflation.
        il existe bel et bien un risque que les perdants cycliques deviennent perdants permanents dans ce grave contexte de crise que les états ne peuvent évidemment ignorer.

      • La Banque d’Angleterre se souvient encore de quand et comment Soros est venu taper à sa porte…

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