Management : savoir ne pas intervenir dans les débats

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Management : savoir ne pas intervenir dans les débats

Publié le 13 mars 2020
- A +

Par Alain Goetzmann.

Lorsqu’on prononce le mot de Tesla, chacun pense aussitôt à l’entreprise qui produit la voiture électrique. Mais qui se rappelle que Tesla, Nikola Tesla, était l’un des ingénieurs les plus créatifs du XIXe siècle ? Sa puissance de travail et ses nombreuses inventions le font remarquer par Thomas Edison lui-même, déjà célèbre à l’époque, qui l’invite à le rejoindre à New-York. Mais ils se brouilleront rapidement. C’est alors qu’il crée la Tesla Electric Light Company avec laquelle il se ruinera.

Nikola Tesla apparaît comme un nain à côté de Thomas Edison alors qu’il en était, pour le moins, l’alter ego. Mais son caractère ombrageux, la violence de ses réactions, son refus du compromis l’ont irrémédiablement desservi. Tirons-en la leçon qu’il faut éviter de toujours vouloir gagner.

Attention aux retours de bâton. Cette énergie tournée vers le succès l’amène à surjouer de sa personnalité. Ses idées, ses suggestions, ses commentaires, qu’ils soient intelligents ou stupides – cela arrive – deviennent des ordres que chacun va s’évertuer d’interpréter et de mettre en œuvre au détriment, bien souvent, des actions déjà en cours. Soyez donc prudent. Prenez en compte « l’effet de cour » et sachez ne pas intervenir en permanence dans les débats que vous organisez.

Sur le web

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Le monde du management est noyé sous les mots-valises, les expressions à la mode et les concepts creux. C’est un problème parce que mal nommer un phénomène, c’est s’empêcher de pouvoir l’appréhender correctement, et donc de pouvoir le gérer.

Un bon exemple est celui de l’expression technologie de rupture, très trompeur.

Je discutais récemment avec le responsable innovation d’une grande institution, qui me confiait : « La grande difficulté que nous avons est d’identifier parmi toutes les technologies nouvelles celles qui sont vra... Poursuivre la lecture

L’attaque surprise est la plus vieille tactique militaire de l’humanité. Elle repose sur l’idée que la stratégie est un paradoxe, c’est-à-dire qu’il peut être payant de faire quelque chose qui va sembler totalement illogique à l’adversaire. Elle repose aussi sur l’idée de tromperie, qui nécessite une fine compréhension de l’adversaire et de ses croyances. Ce sont ces croyances qui rendent la surprise possible.

Regardons-le sur un exemple tragique, celui des attaques terroristes toutes récentes du Hamas contre Israël le 7 octobre dernie... Poursuivre la lecture

Lors d’une émission de la chaîne économique Xerfi Canal, l’intervenant Olivier Passet opère la démonstration que les bullshit jobs conceptualisés par David Graeber (1961 – 2020) mènent inéxorablement au bullshit management.

Une assertion facilement vérifiable par tout individu qui parcourt les entreprises de services numériques où l’armée de managers qui s’affairent de réunion en réunion devrait pourtant alerter tout dirigeant averti sur la détérioration de valeur inhérente à cette réalité.

Une nécessité de correction d’autant p... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles