Krach boursier : catastrophe ou opportunité pour s’enrichir ?

Contrairement aux idées reçues, les krachs, ces évènements tant redoutés qui se reproduisent environ tous les 7 ans, constituent des opportunités formidables pour s’enrichir.

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Krach boursier : catastrophe ou opportunité pour s’enrichir ?

Publié le 10 mars 2020
- A +

Par Claude Robert.
Un article de Éradiquons.fr

La bourse française, le Cac40 plus exactement, pour ne considérer que son indice principal, a progressé de 200 % depuis octobre 1997, ce qui représente une hausse moyenne de +2,92 % par an. À première vue, c’est peu mais l’indice a gagné +62 % sur les dix dernières années (début février 2010 à début février 2020) ce qui représente un gain de +4,5 % chaque année. Encore mieux, l’indice a gagné 60 % depuis le 24 juin 2016, ce fameux lundi noir de l’annonce de la victoire du Brexit, ce qui représente un rendement annuel d’environ +10 % ! À condition d’avoir vendu début février, bien sûr.

Pourquoi tant de différences d’une période à l’autre ? Tout simplement parce que le rendement dépend énormément du moment où l’on se positionne sur le marché. En d’autres termes, pour gagner de l’argent, il suffit d’acheter quand les cours sont survendus et de sortir quand ils sont surévalués. Ce que les spéculateurs traduisent par « acheter au son du canon, vendre au son du clairon ».

Acheter quand c’est la panique, vendre quand l’euphorie a gagné tout le monde.

Voici quelques exemples concrets pour illustrer cet adage simpliste et pourtant tellement vrai :

  • quelqu’un qui aurait pris position au plus haut historique du Cac40, le 4 septembre 2000 exactement, serait encore très largement perdant à ce jour. Il lui faudra peut-être cinq années supplémentaires pour retrouver sa mise de départ. Une mise qui aura donc été immobilisée pendant au moins 25 ans pour rien.
  • quelqu’un qui aurait acheté au second plus haut historique de l’indice, le 1er juin 2007, serait également perdant à ce jour.
  • à l’inverse, quelqu’un qui aurait acheté à la fin du krach de 2009, le 3 mars 2009 aurait plus que doublé sa mise au dernier plus haut de février 2020, soit un rendement de +7,5 % annuel moyen.
  • et celui qui aurait acheté lors du mini krach lié à la victoire du Brexit aurait gagné +60 % en moins de quatre ans !

Ainsi, contrairement aux idées reçues, les krachs, ces évènements tant redoutés, qui se reproduisent environ tous les 7 ans1, constituent des opportunités formidables pour s’enrichir.

Les krachs, des excès de panique à saisir

Il ne faut pas croire que lorsque les marchés sont baissiers, il suffit de trouver les actions qui montent pour gagner. Pendant les tendances baissières, a fortiori pendant les mouvements de panique générale, pratiquement toutes les actions suivent l’indice de référence auquel elles appartiennent.

C’est ce que mesure le fameux coefficient béta, qui montre qu’historiquement, les mouvements des actions sont déterminés à 80 % par la tendance du marché, quels que soient les mérites propres de ces dites actions2. Lorsqu’un marché est baissier, il emporte tout.

D’ailleurs, les krachs sont comme des bulles spéculatives à l’envers. De nombreux scientifiques ont montré l’aspect irrationnel de tels excès. Des excès qui peuvent ramener le PER (price earning ratio)3 à des niveaux ridicules, et le cours de certaines actions d’entreprises en dessous même de la valeur de leurs fonds propres !

Plusieurs livres de référence démontrent l’existence de moments de folie des marchés4. Certains économistes maintiennent qu’il n’y a pas de corrélation évidente entre les cours de bourse et les fondamentaux des entreprises.

Nombreux sont d’ailleurs les spéculateurs à ne considérer que l’aspect psychologique des marchés, via l’Analyse technique, indépendamment des résultats des entreprises, du domaine de l’analyse fondamentale. L’astuce pour ces spéculateurs consiste à deviner ce que vont faire les investisseurs, c’est-à-dire la tendance à venir. C’est que Keynes appelait métaphoriquement le « concours de beauté ».

Comment déceler la fin d’un krach ?

Il est très difficile de sentir exactement la fin d’un krach. Parmi le florilège d’indicateurs que propose l’analyse technique5, aucun n’apporte une solution fiable ou satisfaisante.

Néanmoins, il existe un ensemble de symptômes qui sont communs à la plupart des fins de corrections excessives et qui, lorsqu’ils sont combinés entre eux, annoncent le début d’un changement de psychologie des investisseurs.

Ces éléments sont les suivants :

  • une correction intraday historiquement démesurée qui fait qu’il y a quasi-certitude que la clôture du jour se fera bien plus haut. Seulement une fois en 21 ans le CaC40 a perdu -9 % à la clôture, seulement une fois -8 %, seulement deux fois -7 %… Lorsque le Cac40 est à -10 % en intraday, comme le jour de l’annonce de la victoire du Brexit, ça sent déjà le rebond immédiat avant même la clôture.
  • l’accroissement phénoménal des volumes, lorsqu’il est lié à des chutes historiquement rares apporte un surcroît de certitude quant à la possibilité d’un rebond rapide. Et lorsque le Cac40 qui perdait dans les -10 % en intraday ne clôture qu’à -5 % dans des volumes trois fois supérieurs à la moyenne, la probabilité d’un retournement devient importante. C’est ce que matérialiste visuellement le fameux doji de la méthode des « chandeliers japonais ». Car des tas d’acheteurs ont profité de la baisse pour se replacer.
  • la proximité d’une ligne de soutien historique des cours. Sur le graphique ci-dessous apparaissent quatre lignes évidentes. La ligne (A) en vert correspond à la base d’un canal haussier sur laquelle il est possible que le Cac40 rebondisse. Mais sauf bonne nouvelle immédiate, l’indice risque de poursuivre sa descente car cette ligne reste relativement haut placée. La ligne de soutien (B) parait plus solide mais vu la gravité du contexte actuel (actions surévaluées, conséquences économiques de la pandémie du coronavirus et risques de conflit autour de la Syrie/Turquie) la proximité du Cac40 sur la ligne (C) serait un signal encore plus robuste. Quant à l’arrivée sur la ligne (D), ce serait une bénédiction.

  • la généralisation du sentiment de panique qui va faire que même les personnes qui ne s’intéressent pas à la bourse seront inquiétées par la chute des valeurs. Au début d’une baisse, seules les personnes concernées sont informées. Lorsque tout le monde est sensibilisé, et que les journalistes généralistes en parlent, cela signifie généralement que le mouvement est bientôt épuisé.
  • un ralentissement de la tendance moyenne baissière combiné à une hausse entre les extrêmes et un retour vers les plus bas de la zone décrite. D’un point de vue purement visuel, la partie jaune du graphique ci-dessous témoigne d’un ralentissement de la pente moyenne du krach combinée à un accroissement entre les plus bas et les plus hauts. La zone décrite est donc à la fois de plus en plus large et de moins en moins descendante. Elle trahit un retour (certes épisodique) des acheteurs, avec la naissance de conflits entre les bullish (haussiers) et ceux qui restent encore bearish (baissiers). Lorsque les cours reviennent vers les plus bas de cette zone, la probabilité que les vendeurs l’emportent définitivement devient plus élevée. Surtout si les précédents symptômes sont également présents…

Chasser les krachs, l’approche la plus rationnelle ?

Beaucoup d’ouvrages proposent des solutions de bon sens pour gagner en bourse6. Cependant, l’arrivée d’un krach constitue une véritable opportunité, celle d’avoir rapidement des cours sous-évalués qui vont conduire à un rebond durable et puissant.

Certains spéculateurs se cantonnent dans cette activité qui n’est à vrai dire ni fatigante, ni stressante, en tout cas bien moins oppressante que le day-trading.

Une méthode très rationnelle consiste même à n’engager des fonds que proportionnellement à la position vis-à-vis des lignes de soutien. Par exemple, dans la mesure où il ne faut jamais risquer une partie significative de ses avoirs, l’approche peut consister à investir quelques pourcents si le Cac40 touche la ligne B ou C et énormément plus si elle arrive à la ligne D…

Une telle approche demande beaucoup de patience : il faut attendre que les cours soient littéralement massacrés. Mais lorsque la période semble prometteuse, il suffit de sortir ses liquidités. Il existe même des supports avec effet de levier, histoire d’accroître le rendement de l’opération.

Attention : cet article ne s’adresse bien évidemment qu’à un public averti et expérimenté. Il ne constitue en aucun cas une quelconque incitation à la spéculation. L’univers de la bourse reste très risqué. L’auteur décline toute responsabilité quant à l’éventuelle interprétation ou exploitation de cette analyse.  

Sur le web

  1. Trois vrais krachs sur les 22,5 dernières années soit un tous les sept ans environ. Cette moyenne peut changer rapidement…
  2. Théorie des marchés financiers : gestion des portefeuilles et des risques, Solnick et Jacquillat, Dunod
  3. Indice de cherté d’une action calculé de cette façon : bénéfice par action divisé par le cours de l’action
  4. Les esprits animaux de Akerloff (prix Nobel) et Schiller, Flammarion ; Théorie des marchés financiers : gestion des portefeuilles et des risques, Solinick et Jacquillat (Dunot)
  5. Parmi les bibles du domaine : Analyse technique de Béchut, Nebenzahl et Bertrand (Economica), Les marchés financiers de Vizzanova (Atol)
  6. Notamment ceux de John Murphy
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  • Grivaux. Lui il connait la bourse.Il a vecu un Krach….

  • Perso c’est ce que je comptais faire.

  • Intéressant. D’un point de vue plus fondamental, je rajoute qu’une grosse purge avec disparition d’entreprises zombies est aussi une bénédiction qui permet la réorientation des moyens de production et donc un rebond significatif de la production ultérieure.
    Il ne faut pas trop compter sur nos politiciens démagogues pour prendre des décisions courageuses. Ils préféreront toujours dire qu’ils vont soutenir l’économie en soutenant les canards boiteux. Une crise de temps en temps fait le travail à leur place ! Vive la crise !

    • Il n’y a pas que les entreprises zombies qui risquent de disparaître ou d’être en difficulté…

      • Je pense que c’est une opportunité ! C’est l’occasion pour la France de franchir les 10% de chômage et pour les marcheurs et autres droi-tards de dire que c’est encore et toujours la faute aux faignants ! 🙂

        • Fainéants, monsieur. Mot français, hélas, qui signifie à l’origine « fait néant », autrement qui ne fait rien. Les rois fainéants, cela ne vous rappelle rien.
          Sinon désolé, mais la faute piquait trop. On fait tous des erreurs, mais là…

          • Ah ça attaque sur l’orthographe, ça en dit long sur les arguments ! 🙂

            Et en fait faignant ça se dit et ça existe même dans le dictionnaire papy, désolé de te décevoir.

            • Il n’y a que les fainéasses pour écrire « faignants » au lieu de feignants.
              Bon, je suis un peu saignant, mais il faut être à point 😉
              Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?
              Pourtant, 2 mots différents ont très souvent une signification différente, même si de premier abord elle semble la même.

        • AhOui a écrit: « pour les marcheurs et autres droi-tards »

          Les « marcheurs » sont majoritairement des étato-socialistes relookés, vérifiez bien leurs bio, les 2/3 son ex-PS ou similaire. Je rappelle que Macron était encarté PS et ministre du gouvernement Hollande, pas franchement un « droit-tards ».
          .
          La France est socialiste jusqu’au bout des ongles et totalement en faillite: l’état français est recordman mondial des dépenses d’états (56% du PIB) et c’est aussi le pays qui impose le plus les entreprises de l’OCDE avec jusqu’à 65% de charges sur les PME. Sans surprise, le pays est classé 72ème pour la liberté économique, le salaire médian est un minable 1772 euros et la dette avec les engagements des retraites atteint 272% du PIB (Cf: cours des comptes).
          .
          La Suisse en comparaison est très libérale, 4ème pour la liberté économique, 3% de chômage, quasi pas de dette et un salaire médian de 6700 euros.
          Un bon électricien y gagne autant qu’un ingénieur français et on ne parle même pas des enseignants.

          • C’est bien pour ça que je différencie les marcheurs et les « tards » à droite oui merci …. 🙂

            La Suisse est un paradis fiscal, comparez ce qui est comparable. Oui en France il y a trop d’impôts je ne dis pas le contraire (d’ailleurs vous avez complètement dérivé du sujet) mais :

            Comparez avec les Etats Unis ou le Japon par exemple qui sont libéraux eux aussi, et ont pourtant des dettes gigantesques et une croissance en berne. N’en déplaîse à BFMTF1 oui la croissance US est à nouveau morne, et non le plein emploi n’est pas « réel » car plein de gens ont abandonné depuis longtemps leurs recherches (et n’entrent ainsi pas dans les critères du BIT) et ils n’ont pas à s’inscrire sur des listes officielles contrairement à chez nous car ils n’ont que des cailloux à sucer.

            C’est d’ailleurs pareil pour l’Allemagne ou l’Angleterre avec leurs contrats utlra précaires jusqu’à même 0 heures, honnêtement vaut-il mieux être chômeur déclaré officiellement comme en France ou chômeur non officel sous un contrat 0 heures ?

            Ah et sinon par exemple le déficit US est de 4.6% du PIB face à moins de 3% chez nous. Encore aux US, la santé coûte 17% du PIB face à 11% chez nous. Bref, allez vous recoucher merci aurevoir.

            • Mon dieu, mais, on a affaire à tous les poncifs socialistes. Ne voudriez vous pas en rajouter un peu, qu’on puisse compléter notre recueil de la mauvaise foi et de la nullité économique ? merci aurevoir.

              • Faut m’expliquer où est la mauvaise foi ? A moins que tout les chiffres que je cite sont des trucages de l’extrême gauche c’est ça ?

                • Ces chiffres pris brut ne valent rien dire. D’autant que ces deux pays ne sont loin d’être des références libérales.
                  https://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_libert%C3%A9_%C3%A9conomique

                • AhOui a écrit: « les chiffres que je cite sont des trucages de l’extrême gauche c’est ça ? »

                  La lorgnette sur un ou deux macro-chiffres sans contexte et quelques slogans ne remplacent pas un véritable savoir en économie.
                  .
                  AhOui a écrit: « vaut-il mieux être chômeur déclaré officiellement comme en France ou chômeur non officel sous un contrat 0 heures ? »

                  Une société riche est celle ou les gens travaillent, c’est une logique qui échappe aux gauchistes et c’est pour cela que leurs pays font faillite.
                  En réalité ce sont les jeunes primo-entrant qui forment le gros des travailleurs pauvres: il vaut mieux avoir un travail mal payé qui va produire de la richesse pour la société et qui est la porte d’entrée de sa carrière qu’être bloqué et une charge. Quand le jeune aura un meilleurs travail sont salaire servira d’ailleurs a payer les jeunes chômeurs, c’est la double peine socialiste: pas de boulot pour les jeunes et bas salaire plus tard.
                  .
                  Le taux de jeune chômeur dans les pays non libéraux est de 20% en France, 31% en Italie, contre 3.5% en suisse 5,6% en Allemagne.
                  La France a un taux d’actif et particulièrement d’actif du privé parmi les plus bas des pays développé, couplé avec la dépense la plus haute: game-over. Le taux de travailleurs pauvre en passant est de 7,1% en France contre 3,5% en Allemagne (source OCDE).

            • La Suisse est un paradis fiscal

              Quel poncif éculé…

              La France est un enfer fiscal, qui ne sait qu’augmenter les impôts.

            • C’est d’ailleurs pareil pour l’Allemagne ou l’Angleterre avec leurs contrats utlra précaires jusqu’à même 0 heures, honnêtement vaut-il mieux être chômeur déclaré officiellement comme en France ou chômeur non officel sous un contrat 0 heures ?

              Encore un poncif de compétition. En Allemagne, vous touchez des minimums si vous n’avez pas de travail. cela se fait à la condition de suivre les prescriptions des offices de l’emploi, et ces contrats en font partie. Et il vaut mieux travailler 10 heures dans le mois que pas du tout.

              Les allemands sont censés et ont encore la tête sur les épaules, pas comme les branleurs de français avec leur tête dans la lune.

              • « Des minimums si vous n’avez pas de travail […] et ces contrats en font partie ».

                J’appelle ça travailler, je sais pas sur quelle planète vous vivez hein..

        • autres droi-tards

          Si vous qualifiez les lecteurs de cette manière, c’est que vous êtes, sans le mondre doute, un « gau-chiard » ou « go-chiard » 🙁

    • Ah ! Ah ! Que dites-vous de la Banque Public d’Investissement qui va soutenir les pertes en bourse des entreprises du CAC 40 début Avril, avec votre argent bien sûr. Trop fun, çà c’est de l’économie libérale. Vous parliez d’entreprises zombies ? Ne parlons pas des banques !

  • Méfiance, en Europe, rien de particulier à acheter avec les échéances ecologiques à venir…

  • Allez y les mecs, placez votre argent dans du sable qui ne participe pas à la croissance, allez y !

    Autant le mettre dans les cryptomonnaies si vous êtes seulement attiré par le rendement…

    • Allez y downvoter haha. C’est la seule chose « d’utile » que vous ferez (et encore !).
      Allez alimenter le ponzi au lieu d’être sur contrepoints !

    • franchement, acheter du bitcoin est 100 fois plus risque que d acheter des actions du CAC40. Total, Air liquide ou l oreal existeront encore dans 50 ans. Le bitcoin n existera probablement plus (le nombre de bit coin a miner diminue reguilerement et donc a terme il ny aura plus de mineurs pour certifier les transations -> fin de partie)

      PS: meme si l achat d action ne participe pas directement a la bonne sante de l economie (les actions ayant deja ete emises), c est pas inutile. qui investirait dans une entreprise s il pensait qu il devrait y laisser son argent 50 ans sans pouvoir le retirer ?

      • La fin des récompenses de minage c’est pour 2140 en fait. Et vous oubliez les frais de transaction, mais bref on dérive du sujet.

        « Ouais ça participe pas mais c’est pas inutile », d’accord c’est sûr qu’avec de l’argumentation pareille j’ai aucune chance… Demandez aux premiers investisseurs à Amsterdam au 17e siècle environ comment ça se passait.

        Merci aurevoir.

        • « Demandez aux premiers investisseurs à Amsterdam au 17e siècle environ comment ça se passait. »
          Et en remontant un peu plus loin encore, c’était comment?? 🙂

    • Vous pouvez développer ? Acheter des actions ne participerait pas à la croissance ? Quelles sont vos sources ?

      • Et vous quelles sont vos sources que ça y participe en fait ? C’est drôle quand même.

        L’échange d’actions dans une bourse apporte absolument 0 à l’entreprise derrière, les gens s’échangent des chiffres virtuels et des droits à des dividendes c’est tout. D’ailleurs y’a qu’à comparer la croissance de ces 10 dernières années face à l’évolution des bourses, vous verrez que le second a explosé alors que le premier non, ce qu’on appelle une bulle car tout est basé sur du sable.

        Bizarrement la défiscalisation massive des années 80, la réduction énorme des dernières tranches d’impôts et la main mise de la finance sur l’appareil productif coïncident avec la fin des trente glorieuses. Mais bon c’est pas grave hein.

        • C’est bien ce que je dis. Nul et non avenu. Tout ce que vous décrivez n’est pas le résultat du capitalisme qui s’insert dans un état libéral. C’est le résultat de l’étatisme qui impose des règles iniques car des personnes comme vous n’y comprennent rien.
          Les actions sont des investissements. Une part de l’entreprise. Lorsque des levées de fond se font par exemple elles participent au financement. Sinon, elles sont un signe de bonne santé…. Je vous invite à lire des économistes sérieux. Pas alternatives économique. Merci aurevoir.

          • C’est ça maintenant c’est la faute des lois et des états s’il y a des bulles haha, elle est bien bonne.

            • On y va ?

              « La Suisse est un paradis fiscal »
              C’est factuellement faux. À tous points de vue.
              Sauf si vous lisez alternatives économiques.

              « comparez ce qui est comparable. »
              Pourquoi la Suisse ne serait pas comparable ?
              Et ne répondez pas qu’ils ont leurs banques, 25% de leur PIB vient de l’industrie (14% chez nous de mémoire)

              « Oui en France il y a trop d’impôts »
              On est bien d’accord

              « je ne dis pas le contraire »
              Nous non plus

              Comparez avec les Etats Unis ou le Japon par exemple qui sont libéraux eux aussi »
              Le Japon est libéral ? Faudra nous dire en quoi il l’est
              Les États Unis sont économiquement plutôt libéraux (encore que… sans un état véritablement libéral, la FED n’existerait plus)

              « et ont pourtant des dettes gigantesques »
              La dette nippone est détenue en immense majorité par… les nippons.

              « et une croissance en berne »
              Hum…

              « N’en déplaîse à BFMTF1 oui la croissance US est à nouveau morne »
              Elle est juste le double de la nôtre.
              Si vous dites que l’US est en berne, vous dites quoi pour nous ?

              « et non le plein emploi n’est pas « réel » »
              Ben bien sûr. Quand les chiffres sont bons, c’est qu’ils sont faux.

              « car plein de gens ont abandonné depuis longtemps leurs recherches »
              Comme en France ?

              « C’est d’ailleurs pareil pour l’Allemagne ou l’Angleterre avec leurs contrats utlra précaires jusqu’à même 0 heures »
              Je vous ai dit plus haut de ne pas citer les chiffres d’alternatives économiques.
              Il ne sont pas les bienvenus ici en plus d’être faux.

              « honnêtement vaut-il mieux être chômeur déclaré officiellement comme en France ou chômeur non officel sous un contrat 0 heures ? »
              Honnêtement, il vaut mieux ne pas être chômeur.

              « Ah et sinon par exemple le déficit US est de 4.6% du PIB face à moins de 3% chez nous »
              Les USA maîtrisent leur monnaie et en inondent le monde.

              « Encore aux US, la santé coûte 17% du PIB face à 11% chez nous »
              C’est bien non ?
              Il se soignent mieux donc.

              « Bref, allez vous recoucher merci aurevoir. »
              Euh… rien

            • Et bien oui. Notamment les politiques monétaires, qui sont décidées par les état. Ou comme la crise des subprimes quand l’état garantissait les prêts et a eu pour conséquence une prise de risque inconsidérée. En gros déresponsabilisation des acteurs financiers. Vous trouverez d’excellents articles sur contrepoints. 🙂

            • AhOui a écrit :« C’est ça maintenant c’est la faute des lois et des états s’il y a des bulles haha, elle est bien bonne. »

              Les agents économiques sont rationnels dans un environnement stable ou le risque est un risque réel et ou seul les gagnants et les vertueux sont récompensés.
              .
              Voyons voir:
              qui a rendu l’argent gratuit (taux réel négatif) de 2002 à 2006 favorisant les prêts risqués, puis remonté brutalement les taux rendant des millions de prêts insolvables ? Qui a promulgué le CRA « Community Reinvestement Act » pour forcer la main des banquiers ? Qui a offert un garantie public pour effacer les risques ?
              .
              Si la monnaie n’avait pas été tripotée, les risques effacés et les éventuelles pertes garanties, jamais les agents économiques n’auraient pris des risques aussi stupides. Au plus fort de la bulle, certains prêts étaient appelés « NINJA » pour « no income, no job, and no assets ».
              Dans quel monde avez-vous entendu dire que les banquiers assoiffés d’argents prêtaient naturellement à des gens sans revenus, sans travail et sans avoir ?
              .
              Avez-vous une idée de la complexité et la variabilité des réglementations et fiscalités bancaire même avant 2007 ? L’état contrôle tout : signaux, informations, conditions, monnaie, taux et vous prétendez que ce n’est pas de sa faute si ça explose ?
              C’est un conte à dormir debout, vous n’avez pas plus de culture socio-économique qu’un enfant.

              • Et bien sûr les grosses banques ne tripotent pas les indices et les cours non plus. Il n’y a pas que l’état en cause.

                • Ce sont les gauchistes qui prétendent que l’état n’est en rien responsable alors que changer le loyer de l’argent jusqu’à le rendre « gratuit » à un impact majeur sans même parler du reste.
                  Les « grosses banques » n’ont pas la main là-dessus et le conseil de la FED compte sept membres nommés par le président des États-Unis et confirmés par le Sénat américain. Son « indépendance » est une vue de l’esprit et un loyer à zéro est une très grave aberration économique que seul des politiques et leurs amis peuvent vouloir.
                  .
                  Des bulles existent naturellement, c’est même prévu par la théorie économique, mais il faut une perversion majeure du système pour qu’elles endommagent l’économie mondiale comme en 2007.
                  .
                  Les prêts toxiques de l’époque auraient été totalement impossible avec un loyer normal.

        • 1) si echanger des actions a la bourse n apporte en effet rien a l entreprise directement, c ets faut de dire que ce ne lui rapporte rien du tout.
          L entreprise peut deja lever des fond par augmentation de capital ou distribuer des actions au lieu de dividende (ex total)
          Elle peut aussi remunerer une partie de ses dirigeants en stock options. C est pas toujours une bonne idee vu que les dirigeants ont dans ce cas tout interet a privilegier le court terme (cf Deutsch Bank) mais ca permet de payer moins les PDG si peu performant

          2) la defiscalisation massive n a pas grand chose a voir avec la fin des 30 glorieuses. Si la France (et l occident en general) ont des problemes depuis les annees 70, c est du a l augmentation des prix du petrole (en 74) puis a l emergence de la chine (depuis 2000).

          PS : La main mise de la finance sur l industrie a des effets deleteres (projets enterres car pas assez rentable) qu on ne voit pas encore trop car les concurrents (comme la chine) sont pas encore trop affutés. Mais ca change (cf Huawei qui est au top sur la 5G).

          • La bourse n’apporte que très peu de gain à l’entreprise, juste un peu de fluidité dans son actionnariat lors des augmentations de capital.
            Par contre les effets négatifs sont assez violents. Les cours étant manipulés par les chartistes, ils sont complétement décorrélés des fondamentaux. Or certains seuils d’affaires ou prêts bancaires peuvent être lié au cours et poser de grave problème de gestion au dirigeant alors qu’il a une affaire saine.
            De plus, la société peut se faire manger par une entité hostile ou activiste qui va l’essorer.
            Si on rajoute le trading hyperfréquence qui n’apporte rien au coeur de métier de la bourse qui est tout de même l’échange. Les créations de produits financiers délirants sur des variations de dérivés secondes de sous jacents. Je me dis que les banques sont tout de même bien les premiers responsables des crises et le pire c’est que cela leur profite.

            • « La bourse n’apporte que très peu de gain à l’entreprise »

              L’entrée en bourse est volontaire et plutôt difficile, les risques sont connus et le processus couteux. Soit vous n’avez pas une information correcte, soit ils sont tous fous.
              .
              « Je me dis que les banques sont tout de même bien les premiers responsables des crises »

              Certains le disent effectivement, c’est pratique mais simpliste et démagogique. La réalité comme j’ai dit plus haut, c’est que la crise des subprimes aurait été totalement impossible avec un loyer de l’argent normal et que 5 pays européens pètent la santé alors que d’autres sont en faillite, la seule variable étant les états, leur fiscalité et leur régulation.

  • je vous avait dit d’acheter de l’or…

  • La stratégie de l’attente du « cygne noir » est exactement celle décrite en détail par Nassim Nicholas Taleb dans ses trois livres: Black Swan, Antifragile et Skin in the Game. Livres dont je recommande chaudement la lecture.

  • Un krach ? Quel krach ? Pas la gentille petite correction des derniers jours, en tout cas. Tant qu’il reste des consultants pour professer que l’arrivée d’un krach constitue une opportunité, on sait que le véritable krach n’a pas encore eu lieu.

    « Quelqu’un qui aurait pris position au plus haut historique du Cac40 serait encore très largement perdant à ce jour. » Il y a longtemps que le CAC a dépassé le plus haut temporaire de 2000, avril 2007 pour être précis. Puis, il y a eu le plus haut temporaire de 2007, effacé en janvier 2015 grâce aux vigoureuses injections de SuperMariole (ou plutôt éjections, devrait-on dire). Depuis, les plus hauts s’enchaînent à un rythme effréné, selon l’habituel principe des bulles, toujours plus haut quoi qu’il arrive, portée par les flux incessants d’argent gratuit, obstination infantile de banquiers centraux apprentis sorciers. Cette bulle est historique, tant par son ampleur que par sa durée. Sa correction le sera tout autant. Elle est encore à venir.

    • La correction c’est le secteur productif qui va se la prendre dans la gueule, et les pauvres financiers vont se renflouer auprès de l’état donc dans nos poches.

  • Sur le long terme, le CAC 40 doit être représenté par le CAC GR, dividendes réinvestis. Et là, celui qui investit au pire moment, la veille du krach, constate au bout d’une décennie ou deux que l’effet est annihilé, et que le facteur déterminant est le prélèvement fiscal sur ses plus-values et ses dividendes. Une constatation qui explique sans doute que les analyses ne prennent que le CAC nu en considération…

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