Medicare for all : la mauvaise solution de Bernie Sanders

Leur système de santé n’est pas parfait mais les Américains n’ont pas démérité au point de se voir infliger un remède socialiste comme voudrait l’imposer Bernie Sanders.

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Medicare for all : la mauvaise solution de Bernie Sanders

Publié le 5 mars 2020
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Par Patrick de Casanove.

Les primaires démocrates battent leur plein aux États-Unis. À la date d’aujourd’hui, le sénateur Bernie Sanders arrive en tête. Il se revendique socialiste et il l’est parce que son programme porte atteinte à la liberté et à la propriété.

Un sujet majeur de cette primaire est la réforme du système de santé américain, avec pour objectif d’apporter une couverture maladie à tous les Américains.

 

Le système de santé américain

Avant de poursuivre il est utile de connaître un minimum ce système de santé.

La récurrence de ce thème met en évidence que :

Le problème perdure malgré l’Obamacare qui était déjà une réforme socialiste. Grâce à elle le nombre d’Américains dépendant de l’État a dépassé le nombre d’Américains autonomes. Point de bascule qui, quand il est atteint, rend plus difficile le retour à la liberté.

Les socialistes ne renoncent jamais et nulle part à imposer leurs idées en totalité. L’Obamacare ne leur suffit pas. Ils saisissent le prétexte de son altération par Donald Trump pour aller encore plus loin dans l’étatisation du système.

« Ironiquement, les tentatives de démantèlement de l’Obamacare ont permis l’émergence de la proposition alternative portée par Bernie Sanders et plébiscitée par 70 % de la population (dont un électeur de Trump sur deux) : Medicare for All. » 

 

La mauvaise solution socialiste de Bernie Sanders

Très objectivement, à la lumière de l’Histoire, en particulier de celle du XXe siècle, aucun pays ne mérite de vivre dans un système socialiste. Les États-Unis non plus.

Leur système de santé n’est pas parfait mais les Américains n’ont pas démérité au point de se voir infligé un remède socialiste. Tout le monde sait que le socialisme ne fonctionne jamais et produit les pires catastrophes humanitaires. Malheureusement pour l’humanité, pour les socialistes seule compte l’intention. Les moyens pour y parvenir et les résultats finaux n’ont pas d’importance.

En ce qui concerne plus spécifiquement la couverture santé, la mauvaise situation du système socialiste français, qui serait le modèle des démocrates, devrait les rendre prudents.

La réforme proposée par Bernie Sanders est une réforme qui vise donc à apporter une couverture maladie pour tous les Américains.

Quand on se connecte sur son site, son programme santé Medicare For All est très peu détaillé. Par contre il est très bien vendu. Sa promotion, fort brève, repose sur de l’émotionnel et des grandes idées généreuses.

Il faut reconnaître que balancer de l’émotion, des idées généreuses et à la mode, est le propre de tout politicien et surtout d’un politicien en campagne. Il ne faut pas s’attendre à une réflexion de fond de la qualité de celle de Bastiat.

 

Beaucoup d’informations, peu de réflexion

Bernie Sanders assène des « informations » sans explications ni approfondissements.

Ainsi il annonce qu’aux États-Unis la mortalité infantile est élevée et il met en cause le système existant qui dépense beaucoup pour de piètres résultats. « Le coût élevé du système de santé américain s’explique d’abord par la privatisation à tous les étages. » ajoutent ses supporters, d’où sa proposition de nationalisation.

La mortalité infantile est plus élevée aux États-Unis avec de grandes différences entre les États et les populations. Plusieurs facteurs sont à prendre en compte dont l’existence d’un grand nombres de prématurés. Qui plus est, les États-Unis ayant de grandes capacités technologiques et les moyens, prennent en charge de très grands prématurés. Ce que ne fait pas la France. C’est un fait, que ce soit bien ou mal est un autre problème. Ils acceptent par conséquent d’assumer les nombreuses séquelles pouvant en résulter, ce qui a aussi un coût. Les prématurés et en particulier les très grands prématurés, sont fragiles et décèdent plus souvent que les enfants à terme, modifiant les chiffres de la mortalité infantile. « Selon les auteurs du rapport, une réduction des inégalités entre femmes noires et femmes blanches passera nécessairement par des efforts visant à faire baisser le taux de naissance de prématurés. » L’accès aux soins n’est qu’une partie de la réponse.

Bernie Sanders déclare que les Américains ont de moins bons résultats en matière de santé que des populations au développement équivalent. C’est une information qui est souvent reprise. La réalité n’est pas si simple. Sans entrer dans tous les détails de chaque pathologie on peut constater que, sur le cancer par exemple, les Américains sont très bien placés en qualité de soins et survie. Et que l’on prenne les cancers en général, les cancers du sein, les cancers du sein et du colon, ou le cancer de la prostate.

Après avoir dénoncé les moins bons résultats des États-Unis en matière de santé, les laudateurs de la réforme Sanders mettent logiquement en avant l’espérance de vie qui baisse aux États-Unis. Elle pourrait pourtant faire bien des envieux.

Tous les gens sérieux savent que l’espérance de vie n’est pas un bon marqueur de la qualité des soins dans un pays. Les facteurs qui l’influencent, comme ceux qui influencent l’état de santé, sont bien plus vastes que la qualité de la couverture santé. La prospérité du pays, la qualité de l’alimentation, de l’environnement au sens large, les habitudes de vies, la génétique… le microbiote etc. sont autant de facteurs qui interviennent dans l’état de santé et donc l’espérance de vie.

On n’oubliera pas que l’accueil de populations immigrées dont l’état de santé est plus mauvais que celui de la population résidente de longue date fait baisser l’espérance de vie moyenne. C’est le cas des États-Unis qui sont une terre d’immigration. Par contre une baisse de l’espérance de vie en Russie, qui n’est pas une terre d’immigration, n’a pas du tout la même signification.

L’état de santé d’une population et son accès aux soins dépendent surtout de son niveau de développement, de sa prospérité, de son niveau technologique et de son accès aux innovations. Autrement dit de l’offre de soins. Le système de couverture santé intervient beaucoup moins. Pour prendre un exemple en France, la Sécurité sociale existe partout mais dans les déserts médicaux l’offre n’existe pas et les populations rencontrent des difficultés d’accès aux soins.

 

Quand l’idéologie socialiste l’emporte

Autrement dit, Bernie Sanders fait porter au système de couverture santé américain des responsabilités qu’il n’a pas. Le système de santé américain est très diversifié et la réalité est bien plus complexe que Bernie Sanders ne veut le faire croire.

L’objectif réel de Bernie Sanders est bien d’instaurer un système de santé socialiste par idéologie. « Il s’agit d’une réforme profondément anticapitaliste, qui retire du marché (décommodifie) une part significative du PIB, rend inutile un secteur entier de l’économie », dont le but comme tout système socialiste, n’est pas de rendre un service mais d’assurer la redistribution.

« L’économiste Gabriel Zucman estime que cette réforme organiserait le plus large transfert de richesse de l’histoire moderne. »

Bien entendu, ce système, comme tout système socialiste, repose sur la spoliation légale, c’est-à-dire sur le vol des populations, organisé par l’État au profit de ses clients, et un retrait de l’État de ses fonctions régaliennes.

« Pour la financer, Bernie Sanders propose de mettre en place une forme de cotisation patronale visant à remplacer les dépenses actuelles des employeurs, d’instaurer un impôt sur la fortune et sur les multinationales, de réduire les dépenses militaires et d’introduire un impôt sur le revenu de 4 %, comparable à une cotisation sociale, pour les revenus supérieurs à 29 000 dollars par an. »

 

La libéralisation du système, une vraie solution

Le système américain est très varié mais cela ne suffit pas pour en faire un système libéral. Ces défauts ne peuvent pas être corrigés par une étatisation. Les mauvais résultats de l’Obamacare non altéré en sont la preuve.

Ils peuvent l’être par une véritable libéralisation du système reposant sur le libre choix et la responsabilité des personnes.

Les bases pourraient en être la sortie des entreprises en tant que cotisant (part patronale) ou en tant qu’acheteur d’assurances pour leurs employés, la réduction du rôle de l’État au minimum. Ainsi nous obtiendrons un système personnalisé et chacun sera véritablement responsable de sa santé prise de manière globale.

Pour cela il convient :

  • de créer un compte épargne santé personnel, transférable avec bénéficiaires librement choisis (famille par exemple)
  • d’ouvrir une couverture assurantielle au-delà des frais pouvant être pris en charge par le compte
  • de mettre en place un filet de sécurité pour les personnes en difficulté, sous la forme de chèque assurance santé leur permettant d’assurer leur libre choix.

 

Pour avoir une idée de ce système on se référera à Singapour avec MediSave, MediShield et MediFund. Singapour dont le système de soins est parmi les plus performants au monde.

Ces mesures sont bien entendu valables pour la France. Pour les mettre en place il faut simultanément rendre leur argent aux individus, les laisser disposer de l’intégralité de leurs revenus :

  • le salaire complet pour les salariés, l’intégralité du chiffre d’affaires diminué des frais nécessaires à l’exercice de la profession pour les non salariés et l’intégralité des pensions pour les pensionnés.
  • un seul impôt minimum et proportionnel pour financer les fonctions régaliennes et le filet de sécurité.

 

Laissons le dernier mot à Frédéric Bastiat :

« Pour moi, je pense que lorsque le pouvoir a garanti à chacun le libre exercice et le produit de ses facultés, réprimé l’abus qu’on en peut faire, maintenu l’ordre, assuré l’indépendance nationale et exécuté certains travaux d’utilité publique au-dessus des forces individuelles, il a rempli à peu près toute sa tâche. 

En dehors ce cercle, religion, éducation, association, travail, échanges, tout appartient au domaine de l’activité privée, sous l’œil de l’autorité publique, qui ne doit avoir qu’une mission de surveillance et de répression. » Profession de foi électorale de 1846

« Se conserver, se développer, c’est l’aspiration commune à tous les hommes, de telle sorte que si chacun jouissait du libre exercice de ses facultés et de la libre disposition de leurs produits, le progrès social serait incessant, ininterrompu, infaillible. » Frédéric Bastiat, La Loi (1850)

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  • « Les socialistes ne renoncent jamais et nulle part à imposer leurs idées en totalité » le but est la redistribution alors il n’y a pas le choix..on voit rarement des petites communautés communistes dans une société libres.

  • La sante coûte cher aux usa… Normal, une entreprise privée n’a qu’un but, le profit. La santé version française est moins coûteuse….. Même principe que les retraites, on ne demande pas au client son avis, on limite les coûts et prestations. Sans doute pour que le client dépense son argent ailleurs comme des taxes et des impôts.

    • Ça dépend de quoi on parle. Les assurances privées remboursent bien aux EU, pour ce que j’en vois (les mêmes opérations et machines que la sécu et ma mutuelle me remboursent) et souvent, elles remboursent plus de choses, y compris tous les à-côtés en cas de pathologie très grave et très invalidante. Et si le service rendu est mauvais, cela se sait et vous pouvez aller voir ailleurs. En France, sur le papier, vous avez accès à beaucoup de soins par différents biais. Mais en réalité, ils vous sont déniés, par différents moyens et raisons (pénurie typiquement socialiste). Un indice, dans mon quotidien : le grand sujet en ce moment entre les parents américains d’enfants malades comme mon fils est le suivant : avec le coronavirus, doit-on annuler nos vacances prévues dans les semaines à venir, nous prenons l’avion/nous partons en croisière… Surréaliste pour un Français dans mon cas. Impossible de travailler, donc de gagner de l’argent. D’ailleurs, on notera que les Américains ont souvent 3 ou 4 enfants et que les femmes au foyer sont une figure plus courante, plus intégrée à la société qu’en France. Il semble qu’on peut y vivre décemment avec un seul salaire. Pas le cas en France. J’aurais mille anecdotes (regardez les dents de vos amis américains, ça fait rêver, lol, ils peuvent se payer de bons soins dentaires, une maison spacieuse pour accueillir un fauteuil électrique, le van tpmr qui va bien, un voyage par an à 5, etc., tout en exerçant des métiers de technicien et de régulateur des urgences ou d’infirmière) ou exemples tendant à prouver que si la santé « coûte cher », globalement, elle est efficace. En France, être oublié 10 heures aux urgences sans avoir vu de médecin est une banalité (vécue mar ma pomme notamment. Je faisais « juste » une méningite-virale, donc) ; attendre 5 ou 6 mois un rdv avec un cardiologue ou un dermato est une banalité.

    • Et j’ai envoyé avant de conclure : apparemment, elle ne coûte pas si cher que cela (sauf pour les adultes handicapés, comme en France d’ailleurs) puisque vous pouvez bénéficier de soins de bonne qualité ET partir en vacances (ce n’est pas mon but dans la vie, juste une illustration de mon propos). Parce que tout un système, privé ou d’initiative privée, vous permet de continuer à travailler, par exemple. Le système américain est un système complexe, il y a plus de possibilités d’entraide mutuelle qu’il n’y en a en France.

  • « Le coût élevé du système de santé américain s’explique d’abord par la privatisation à tous les étages. »

    Bien sûr que non, même Obama avait compris que la raison du surcoût était tout autre en reconnaissant ne pas pouvoir y faire grand chose: tout échec thérapeutique peut donner lieu à des poursuites judiciaires aboutissant à des indemnités gigantesques (dont les avocats touchent un gros pourcentage). Les praticiens sont donc obligés de souscrire des assurances extravagantes dont le prix est in fine transféré aux patients.
    Si on veut rendre les soins abordables aux USA il faut s’en prendre au parasitisme judiciaire, et ce n’est pas demain la veille qu’on y parviendra.

  • Laissons le dernier mot à Frédéric Bastiat :
    « Pour moi, je pense que lorsque le pouvoir a garanti à chacun le libre exercice et le produit de ses facultés, réprimé l’abus qu’on en peut faire, maintenu l’ordre, assuré l’indépendance nationale et exécuté certains travaux d’utilité publique au-dessus des forces individuelles.
    C’est au-dessus des forces individuelles de s’assurer (auto, immo, santé …): c’est pourquoi les cotisations sont devenues obligatoires (par utilité publique par la loi) et c’est Bastiat qui le dit mais il y en a qui l’interprètent

  • « une baisse de l’espérance de vie en Russie n’a pas du tout la même signification » : « n’aurait pas du tout eu » est plus correct. Après la stagnation de l’espérance de vis de l’URSS, sa chute avec sa chute, la remontée de l’espérance de vie est spectaculaire : http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/tend/RUS/fr/SP.DYN.LE00.IN.html – comme l’est aussi la différence entre hommes et femmes – 11 ans – ce qui montre bien qu’un système de santé n’est pas le seul facteur qui entre en jeu, la vodka jouant en Russie le rôle des opioïdes sur les hommes blancs non hispaniques d’âge moyen américains

    • Le seul tout petit problème avec les chiffres cités, c’est qu’ils sont totalement faux. En effet, ils reposent sur des données totalement mensongères transmises par le gouvernement russe, qui fait tout pour nier la dégradation des conditions de vie du peuple russe et la diminution de la démographie. Les données citées par Perspective monde sont grotesquement fausses.

      Pour citer un exemple, les Russes qui partent vivre à l’étranger continuent d’être comptabilisés comme vivant en Russie, sauf s’ils effectuent une démarche spécifique qu’ils sont très peu nombreux à entreprendre de peur d’avoir des problèmes lorsqu’ils reviennent en Russie rendre visite à leur famille.

      On voit tout de suite les conséquences de cette façon de comptabiliser des habitants fictifs, qui ont l’avantage de ne jamais tomber malades et de ne jamais mourir.

      Dans certains cas, ce sont d’ailleurs les autorités russes elles-mêmes qui contredisent leurs propres chiffres. Ainsi, le même Perspective monde, en s’appuyant sur ces chiffres officiels, donne une population russe stable à l’heure actuelle, alors que Tatiana Golikova, qui était encore l’année dernière vice-premier ministre de Russie, dénonce elle-même une diminution catastrophique de la population russe… (Quelques données : http://www.rfi.fr/fr/emission/20191111-crise-demographique-russie-population-baisse) Et ce malgré le trucage des chiffres !

      La réalité, c’est qu’en Russie, les conditions de vie, la faiblesse de l’économie (avec un PIB inférieur à celui de l’Italie, pour un pays immense avec une population deux fois plus importante et des richesses naturelles infiniment supérieures) et les inégalités immenses poussent une partie importante de la jeunesse à chercher l’exil.

      Comment peut-on honnêtement croire que cela se produit avec une espérance de vie en hausse constante ? En Russie, quand on vit (en-dehors de Moscou et Saint-Pétersbourg) dans une région qui ne dispose pas d’importantes ressources naturelles, on est obligé de se débrouiller seul pour vivre, dans une économie pauvre en emplois, avec des salaires jusqu’à 15 fois inférieurs à ceux de la capitale.

      Bref, il ne faut jamais oublier d’exercer son esprit critique face aux chiffres, qui, contrairement à ce que dit l’adage, mentent très facilement.

  • « Par contre une baisse de l’espérance de vie en Russie, qui n’est pas une terre d’immigration, n’a pas du tout la même signification. »
    Ne faudrait-il pas écrire « n’aurait pas du tout la même signification » puisque, présentement, l’espérance de vie en Russie augmente d’après le graphique mis en lien?

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