Huile de palme : quand l’Union européenne renonce à la rigueur scientifique

La mise au ban de l’huile de palme est-elle explicable par protectionnisme politique ?

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Berlaymont_Commission_Europeenne_2 By: Gérard Colombat - CC BY 2.0

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Huile de palme : quand l’Union européenne renonce à la rigueur scientifique

Publié le 13 février 2020
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Par Pierre Bois D’Enghien.

En tant qu’ingénieur agronome avec plus de 20 ans d’expérience en plantations de palmiers à huile en Afrique et en Asie, je suis stupéfait par la médiocrité du débat sur l’huile de palme à Bruxelles. Les ONG, qui condamnent de manière péremptoire la production et la consommation d’huile de palme, ont perdu de vue à la fois les faits et la rigueur scientifiques, et les dirigeants politiques de l’UE semblent peu enclins à écouter ceux qui ont ces bases scientifiques.

Il y a bien sûr plusieurs points de vue sur l’intérêt sociétal d’utiliser des huiles comestibles comme biocarburant et ces opinions méritent d’être entendues ; mais il est exaspérant de lire et d’entendre des débats politiques basés sur des données erronées ou les clichés diffusés par des activistes clairement anti huile de palme.

L’idée selon laquelle l’huile de palme présente un « risque plus élevé » (comme l’indique désormais la directive RED de l’UE) que d’autres oléagineux, est incorrecte sur les plans factuel et scientifique.

— la culture du palmier à huile est la culture oléagineuse qui occupe le moins d’espace et qui permet de protéger le plus de forêts et d’aires naturelles (elle nécessite dix fois moins de superficie que le soja pour une production égale)

— en tant que plante arborescente, le palmier à huile fixe et stocke le plus de carbone (1,6 tonne par hectare et par an) de toutes les plantes oléagineuses

— il abrite la plus grande biodiversité animale et végétale

— il utilise le moins d’engrais et de produits phytosanitaires : 0,4 kg de pesticides par hectare et par an contre 5,8 sur une culture de soja, ce qui correspond à 100 fois moins de pesticides appliqués pour la même quantité d’huile végétale produite.

Huile de palme et durabilité

Ces faits ne sont pas contestés : des organisations des Nations Unies à la Banque mondiale en passant par l’Agence française de développement, tous citent ces données. Pour beaucoup en Europe, le fait que la culture du palmier à huile soit 100 % sans OGM devrait également présenter un intérêt supplémentaire.

Le secteur de l’huile de palme a créé un référentiel de durabilité bien plus strict et plus complet que n’importe quels autres oléagineux européens. Cette norme RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil) a été développée en collaboration avec des producteurs, des fabricants et des ONG telles que le WWF.

Les principes et critères de la norme sont revus régulièrement et incluent désormais un engagement zéro brûlage (critère 7.11) et un engagement zéro déforestation (critère 7.12) conformément à l’approche High Carbon Stock, une approche promue par le WWF et Greenpeace. Le colza ou le tournesol ont-ils une responsabilité similaire ? Non. Et pourtant, ce sont apparemment des huiles « à moindre risque ». Où est la logique ?

La mise au ban de l’huile de palme est-elle explicable par protectionnisme politique ?

L’huile de palme est produite dans les pays en développement et est considérée comme à haut risque. Les cultures en compétition avec l’huile de palme, telles que le colza et le tournesol sont produites en Europe et sont considérées comme à faibles risques, bien qu’elles soient nettement moins performantes que le palmier sur bon nombre d’aspects environnementaux.

Le protectionnisme destructeur

Une récente enquête du New York Times a montré comment les subventions protectionnistes de l’UE en faveur de l’agriculture entraînent pollution et destruction de l’environnement à l’intérieur des frontières de l’Europe.

L’Indonésie a adopté en 2011 un moratoire contre la déforestation en vue du développement de nouvelles plantations de palmiers à huile. À l’époque, ce moratoire a été soutenu par de nombreux pays européens. Il fait désormais partie intégrante de la législation indonésienne.

Au lieu de nuire aux producteurs d’huile de palme, les dirigeants de l’UE feraient mieux de voir la situation dans son ensemble, de soutenir les progrès considérables réalisés par des pays comme l’Indonésie dans le domaine de la protection de la biodiversité, et d’apprécier l’incroyable augmentation du niveau de vie acquis par les populations des pays producteurs d’huile de palme en Asie du Sud-Est.

L’huile de palme a en effet sorti des millions de personnes de la pauvreté (un autre fait qui n’est pas contesté) et est essentielle pour atteindre plusieurs objectifs de développement durable des Nations Unies (lutte contre la pauvreté, la faim, les inégalités et promotion de la santé, de l’éducation et des bonnes conditions de travail).

Les agro-conglomérats du colza et du tournesol de l’UE peuvent-ils vraiment en dire autant ? N’est-il pas temps d’encourager les pays producteurs d’huile de palme comme l’Indonésie et de les respecter en tant qu’interlocuteurs ?

Plus de 15 millions de tonnes d’huile de palme durable ont été produites en 2019, à la demande de clients occidentaux ; c’est plus que suffisant pour approvisionner l’ensemble du marché européen en huiles végétales. En tant qu’agronome, je sais à quel point ces transitions durables peuvent être difficiles et coûteuses dans les pays en développement. Si, après tous ces efforts déployés en Indonésie et ailleurs, l’attitude dénigrante des acteurs européens persiste, alors les petits planteurs et les industries vont simplement se lasser et se désengager de la durabilité. Cela n’aidera pas la planète.

Si la nouvelle Commission prend au sérieux son rôle géopolitique ; si son engagement envers les objectifs de développement durables des Nations Unies est sincère ; si elle veut réellement progresser sur les questions environnementales (et pas seulement par des postures vides de sens), alors la discrimination contre l’huile de palme d’Afrique et d’Asie doit cesser.

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  • quand on fera le bilan de la société dessinée par les verts et l’instrumentalisation de la science a des fins politico commerciales .. çà va faire mal

  • des politocards plus des lobbys puissant provoquent toujours des reglementations stupides pour un pays , il n’y a pas a s’etonner de cela

  • défendre l’environnement ça se constate.. toute personne qui se présente comme un défenseur de l’environnement est un escroc intellectuel.
    qui vous a roulé dès que vous accptez de le voir comme tel.

  • L’Huile de Palm est tré mauvaise dans la bouffe !!! Des pays l’ont interdite ou très réglementé. En Europe et en France on nous en fait bouffer un max pour provoquer des infarctus pour équilibrer les retraites.
    Si l’huile de palme est bonne pour faire du diesel, comme le Kéroséne, interdisons la dans la bouffe et laissons le marché libre pour le reste. L’écolo est nuisible et con , il faut toujours l’avoir a l’esprit.

  • A l’origine on nous expliquait que l’huile de palme était nocive car riche en cholestérol, argument vite assimilé pour la rejeter.
    L’article n’en souffle mot. C’est plus tard que le verdâtres sont intervenus.

    • ne petite révolution est en vue dans l’industrie alimentaire. Aux États-Unis, la toute puissante Food and Drug Administration (FDA), qui régule les secteurs de l’agroalimentaire et de la pharma, vient de prendre une importante décision sur le front (si l’on peut dire…) des graisses. Se basant sur des études scientifiques ayant démontré leurs effets négatifs pour la santé humaine en termes de maladies cardiovasculaires et de cancer, elle a déclaré que les graisses de type « trans » ne peuvent pas être considérées comme sûres et saines. En conséquence, la FDA a décidé d’en interdire l’utilisation dans l’industrie alimentaire, tout en ménageant une période de transition de trois ans au secteur pour qu’il ait le temps de s’adapter. D’ici 2018 donc, les transformateurs devront les avoir fait disparaître de leurs « process ».

  • Il est proposé de boycotter l’huile de palme. On l’accuse d’être responsable de la déforestation de vastes régions en zones tropicales. La critique est indiscutable, car la déforestation est réelle et massive, en Indonésie, en Malaisie, maintenant en Afrique, etc.
    Il faut quand même aller plus loin dans l’analyse, au risque de choquer les bonnes âmes qui pleurent la disparition des arbres et des Orangs-outans. Je peux avoir aussi une bonne âme et me demander ce qui se passerait si l’huile palme n’existait pas.
    Il se passerait… peut-être pire !

    Cette huile de palme en effet est celle qui a le meilleur rendement, celle qui demande le moins de terre.
    La supprimer ne supprimerait pas la demande qui se reporterait sur d’autres huiles de moindre rendement, nécessitant plus de terre (tournesol, colza…). Il faudrait trouver plus de terre. Or la terre devient de plus en plus rare, mangée par la bétonnisation… Et donc les regards gourmands se tourneraient vers ce qui reste de forêt.

    http://ecologie-illusion.fr/surpopulation-mondiale-nourrir-la-planete-Malthus.htm

    • Il se trouve que la terre ne devient pas plus rare. C’est même le contraire, compte tenu de la hausse progressive des rendements. Lorsque les pays sous-développés auront les mêmes rendements que les pays développés, des centaines de millions d’hectares seront libérés et rendus à la forêt. La déforestation n’est qu’une phase transitoire dans le développement économique. Elle est en outre très relative. En arrondissant à l’unité, on pouvait dénombrer à peu près 4 milliards d’hectares (4,2) de forêts sur Terre il y a un siècle. Aujourd’hui, la forêt recouvre toujours 4 milliards d’hectares (3,9) environ. Aucune catastrophe en vue malgré la croissance de l’humanité sur la période…

      La bétonisation, c’est des clopinettes dans la masse, de l’ordre de 0,2% des territoires. C’est un biais d’observation classique, l’immense majorité des individus vivant exclusivement dans les zones bétonnées.

      Au passage, l’agriculture est infiniment plus efficace pour absorber le CO2 que la forêt. Simple question de logique, accessible au plus limités de nos concitoyens. Ca se mesure même aisément, par déduction des rendements agricoles. Le véritable poumon de la planète (en dehors des océans), cher petit Emmanuel M, ce n’est pas la forêt primaire mais l’agriculture intensive productiviste.

      • Comme vous dites, vive la productivité: la quantité de carbone fixé est proportionnelle à l’accroissement de la masse végétale.
        Une forêt « à l’équilibre » (si ça existe vraiment) capte autant de carboe qu’ellen’en relâche.

  • Où nous allons rire, c’est quand l’Indonésie, la Malaisie refuseront d’acheter nos Airbus du fait de la position européenne sur l’huile de palme.
    Cette position européenne est foncièrement ignoble car elle oblige la population de ces pays à rester dans un état de pauvreté en bloquant là où ils sont les plus compétitifs.

  • « L’avantage » de l’UE, c’est de pouvoir imposer des politiques contre productives à 27 pays en même temps. L’objectif de la Commission n’est absolument pas le développement, ni une Europe puissante. C’est même tout le contraire, et depuis le début.
    Les idéologues règnent en maîtres à Bruxelles, et ils sont au service d’autres intérêts que ceux des Européens.
    Autrefois pour affaiblir/conquérir un pays, on levait une armée. Aujourd’hui, on utilise la subversion et la déstructuration interne des sociétés.

  • La très sérieuse Société cardiologique européenne (European Cardiology Society, ECS) formule la même demande. Une telle interdiction est nécessaire, plaide cette association regroupant quelque 85.000 cardiologues européens, si l’on souhaite enregistrer une réduction significative du nombre de maladies cardiovasculaires dans l’Union.

  • Merci pour cet éclairage différent sur cette problématique; en complément :

    «Le soja, dont l’impact considérable sur l’utilisation de nouvelles terres a été prouvé par la Commission européenne elle-même, n’est pas intégré dans le texte (RED II), regrette ainsi Laura Buffet, experte sur les carburants propres pour l’ONG bruxelloise Transport & Environnement. Le fait que la production de petites plantations indépendantes soit exemptée vide de son sens le texte, car la majorité de l’huile de palme provient de ce type de plantations contrôlées par des grands groupes. De plus, il a été démontré que, sans aides d’Etat, les agrocarburants à base d’huile de palme et de soja ne seraient pas concurrentiels face au pétrole.»

    D’après l’ONG, ces exemptions ont été introduites par la Commission sous la pression des gouvernements malaisien et indonésien, et de leurs menaces de guerre commerciale. »

    J’ai parcouru la directive européenne RED II, et sauf erreur de ma part, il n’est écrit nulle part qu’elle est plus risquée pour la santé (c’est une directive sur la promotion de l’utilisation de l’énergie produite à partir de sources renouvelable, pas sur la santé), mais l’huile de palme (sa culture) est catégorisé plus risquée pour l’environnement. Nuance.

    • Passionnante citation.

      Un journaleux visiblement bien informé explique que Laura, formée à l’IEP Strasbourg, fameuse école d’ingénieurs chimistes à la réputation mondiale, directrice d’association, est une experte en carburants. Et pas n’importe lesquels, on parle ici de carburants propres, ceux que Laura aura d’abord lavés, parce qu’avant, ils étaient sales. En outre, on apprend que notre éminente experte dûment tamponnée en trois exemplaires baigne dans l’huile de palme… ou le soja… ou l’huile de soja de palme. On ne sait plus mais peu importe, car c’est la séquence émotion où l’on retrouve les vilains méchants Grrrands Grrroupes qui vendent des produits non concurrentiels ! Stupeur, bave, tremblements et hiiii ! Ahhh, les GG, s’ils n’existaient pas, il faudrait les inventer, rien que pour occuper les jours et les nuits de notre brave Laura, qu’on imagine agités.

      Bref, citer un journaliste citant lui-même une ONG donne les clés d’un monde surréaliste extraordinaire n’ayant plus aucun rapport avec la réalité qui, c’est bien connu, est une pipe.

      • Vous avez peut-être loupé un détail dans la citation que je donne : elle va dans le sens de l’article de M. Bois d’Enghien mettant en parallèle le soja et l’huile de palme, au bénéfice de ce dernier.
        Sinon, belle attaque ad personam de Laura Buffet :-). Vous avez du style ! Un Robespierre sommeille en vous :-).

        • L’attaque, puisqu’il y en avait une, était contre le bon sens le plus commun, et elle était dans votre citation. Prétendre être un expert en carburants propres quand on a pour tout bagage quelques années passées dans un institut politique puis comme assistant parlementaire, ça s’appelle se foutre du monde. Et ce sont les mêmes nuisibles qui, dénués de la moindre expertise technique et au prétexte d’un RCA purement imaginaire, veulent mettre à mort les filières européennes de l’automobile et du pétrole, sans parler des autres secteurs économiques comme le nucléaire ou l’agriculture par exemple.

          S’il s’agissait seulement de sourire, ce ne serait pas grave. Non contents d’être parfaitement incompétents, ces gens sont extrêmement dangereux et on ne peut pas les laisser saccager l’économie européenne sans s’opposer fermement à leur méfaits politiciens.

          • Cavaignac, je vous rappelle que vous ne faites pas plus confiance aux gens bardés de diplômes qui ne vont pas dans votre sens. Faites-vous preuve de la même exigence de qualifications envers les auteurs climato-sceptiques qui se succèdent ici ?
            Et connaissez-vous personnellement M. Buffet, son travail, pour pouvoir la classer « incompétent » ?
            Il semble que dans votre système de justification personnel, n’importe qui peut devenir expert climatosceptique mais personne ne peut devenir expert dans un domaine écologique ou climatoréaliste.
            Bref. Pour en revenir à l’huile de palme, car c’est bien de ça qu’il s’agit, elle a de grandes vertus et souffre d’un déficit d’image pas toujours méritée. Cependant, l’extension de sa culture n’est pas sans chambouler des organisations sociales locales, et s’ils plantent des palmiers à huile au détriment de cultures nourricières, c’est pas forcément un mieux. Bref, faut penser plus large. Perso, je ne regarde pas trop l’huile de palme dans mes produits.

            • Arrêtez de délirer. Personne ne peut valablement être présenté comme expert en carburant en sortant d’un IEP. Quand quelqu’un raconte des bobards, ça finit par se voir, tout simplement. Dans le cas qui nous occupe, ça s’est vu. Tant pis pour eux. C’était pourtant si simple de ne pas se prétendre expert. C’était si simple de se taire quand on n’a rien à dire.

              • Pour être « expert » en carburant (le terme expert est souvent galvaudé, j’en conviens), il ne faut pas forcément savoir démonter un moteur à combustion. Mais savoir faire un analyse de cycle de vie, connaitre les tenants et aboutissants de la géopolitique du pétrole, comprendre quels sont les différentes technologies, les développements en cours et surtout quelles sont leurs sources d’approvisionnement.
                Un expert en biodiesel doit-il être un agronome ? un motoriste ? Un économiste ? Un généraliste dans ces 3 domaines qui est capable de faire des liens ?
                Un carburant peut être plus propre qu’un autre… Je suppose que vous ne vous chaufferiez pas avec un poêle à charbon sans évacuation performante des fumées dans votre salon, si ? Je suppose que vous n’allez pas respirer du pétrole désaromatisé (CMR) à plein poumon, si ? Certaines substances sont plus dangereuses que d’autres, c’est tout. Plus dommageables pour les organismes vivants. Moins « propre ».
                Pour la justice sociale, faudra m’expliquer :-). Permettre l’accès égal à tous de la justice, c’est leur assurer la liberté.

            • Rien que l’expression « carburant propre » relève du délire et informe sur le niveau d’expertise du locuteur. Un carburant, ce n’est pas propre ou sale. Pas plus qu’un transport pourrait être doux. Pas plus que la justice, la sécurité ou l’assistante pourraient être sociales.

  • on pourrait et à mon avis on devrait faire des séminaires sur l’huile de palme pour expliquer le ressort des l’idéologies écolo.
    ce qu’elle sous entend et ce qu’elle cache…

    pourquoi les gens sont anti huie de palme?
    pour deux raisons, santé et déforestation..
    avec bien-sur un symbole l’orang outang…

    pour la santé c’est très douteux..l’huile de palme n’est pas la pire des huiles..
    pour la déforestation c’est très douteux… l’huile de palme n’est pas la pire façon de produire de l’huile quant à la « déforestation » ou plus généralement l’impact surfacique sur le monde sauvage..

    en pratique néanmoins une chose semble clair..que des européens ou américains revendiquent le droit de disposer des forets indonésiennes plus que les indonésiens ..
    c’est EXACTEMENT la même démarche qui a conduit à la justification  » civilisatrice » de la colonisation sauf que la justification est contraire..

    il était moralement inacceptable de laisser de pas exploiter la richesse du sol de l’Indonésie pour nourrir le monde..les européens étaient  » donc » fondés au nom de l’intérêt supérieur de l’humanité à saisir ces territoires..
    il est désormais inacceptable que les indonésiens exploitent la richesse de leur sol pour nourrir des gens!! et toujours au nom de l’intérêt supérieur de l’humanité…

    bien sur..l’interdiction de l’huile de palme n’aura aucun effet sur les fortes indonésiennes.. ça peut m^me conduire à une plus grande exploitation.. car le problème des indonésiens reste identique..gagner sa croûte et se développer..
    bien sur il y a aura des filières pseudo alternatives qui expliqueront que l’huile de palme n’est pas mauvaise en soi..que son exploitation peut être faite « écologiquement »…
    pour contrer l’argument empêcher l’indonesie de gagner sa croûte…
    et m^me la petite exploitation durable et familiale d’huile de palme en Indonésie subventionnée par des européens sera une victime des NOUVEAUX types d’exploitation de la forets indonésiennes..

    ils mentent.

    ils savent que l’huile de palme n’est pas le diable.

    dans e meilleur des cas ,ils veulent juste que les fortes indonésiennes restent intactes…néocolonialisme.

    • zut je voulais développer sur la tactique médiatique mise en place dans la campagne contre l’huile de palme…désolé..l’heure d’aller au boulot..

  • Quid de la déforestation, forêt primaire et faune anéanties ?

    • Tout à fait. Ça me fait penser au « miracle économique » de la perche du Nil. Ou la monoculture du coton en Ouzbékistan (très joli à voir, une plante gourmande en eau dans un pays sec comme pierrette… mais bon, autre débat).
      Et un payson indonésien qui plante du palmier au lieu de culture de subsistance se soumet aux aléas du marché. Si le prix s’effondre, il n’aura plus de quoi se nourrir.
      Et comme vous dites, les animaux des forêts primaires non rien à voir avec une palmeraie standardisée.

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