Schiappa : lutte contre les discriminations et double langage

Marlène Schiappa livre à la vindicte populaire des entreprises qui n’ont nullement enfreint le droit mais qui ont eu l’audace de ne pas obéir au doigt et à l’œil à la secrétaire d’État.

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GA74 Marlène Schiappa by UN WOmen (CC BY-NC-ND 2.0) Photo: UN Women/Ryan Brown

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Schiappa : lutte contre les discriminations et double langage

Publié le 8 février 2020
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Par Nathalie MP Meyer.

Journée noire, hier 6 février 2020, pour Marlène Schiappa, l’égalité H/F et la lutte contre les discriminations dont elle porte les couleurs au sein du gouvernement !

Non seulement Isabelle Kocher, désormais connue comme « la seule femme à la tête d’un groupe du CAC 40 » n’a pas été renouvelée dans ses fonctions de directrice générale d’ENGIE, mais l’annonce solennelle de la « stratégie interministérielle de lutte contre les discriminations » avec promesse de name and shame prévue également hier s’est transformée en une discrète réunion de travail que la secrétaire d’État n’a même pas évoquée lors de son passage sur Europe 1 le matin même.

Les violences sexuelles dans le sport et dans le monde du cinéma, les douze nominations du film J’accuse de Roman Polanski aux Césars 2020, la question de l’excision, l’affaire Mila – tous les sujets féministes du moment furent abordés, mais pour la stratégie gouvernementale contre les discriminations à l’embauche, on attendra.

Et pour cause : selon des confidences de l’entourage de Marlène Schiappa, « il n’y a pas encore de stratégie ».

Pourtant, à en croire de précédentes déclarations de la secrétaire d’État, sur RTL notamment (vidéo ci-dessous, 02′ 49″), on allait voir ce qu’on allait voir ! Du jamais vu auparavant, justement :

« Il y a eu des mesures contre les discriminations qui ont été prises mais il n’y a jamais eu de stratégie interministérielle avec la totalité du gouvernement mobilisée sous l’autorité du Premier ministre. »

Or il reste beaucoup à faire, aussi bien en matière de logement qu’en matière d’emploi ou de loisirs : d’abord veiller à la montée en puissance de la « Brigade anti-discrimination » créée en avril dernier avec le ministre de la Ville et du Logement Julien Denormandie, et dont l’idée lui avait été suggérée par un intervenant lors du débat qu’elle avait animé dans l’émission Balance ton post de Cyril Hanouna.

Puis poursuivre les testings et intensifier le name and shame, c’est-à-dire la dénonciation publique des entreprises qui discriminent afin de les livrer à l’opprobre de l’opinion publique :

« La journaliste : (Le 6 février) vous allez les dénoncer, ces entreprises qui n’embauchent pas ? Vous allez faire une liste qui sera publiée ?

Marlène Schiappa : Oui, tout à fait. »

 

Rien que de très noble et de parfaitement justifié, car in fine, c’est aussi la lutte contre le communautarisme qui motive ces mesures très spéciales inspirées du politiquement correct anglo-saxon. Or pour Mme Schiappa, « le communautarisme se nourrit aussi de ces discriminations ».

Ce n’est pas forcément toujours faux, mais les actions proposées ont-elles la moindre chance d’aboutir à quelque chose ? Et surtout, s’appuient-elles sur une mesure sérieuse de la discrimination effectivement pratiquée en France ?

Tout est parti d’une étude demandée par le gouvernement à des chercheurs des universités Paris-Est Marne-La-Vallée et Paris-Est Créteil. Entre octobre 2018 et janvier 2019, ceux-ci ont envoyé plus de 17 000 lettres de candidature ou de demande de renseignements fictives à 103 entreprises classées parmi les 250 premières capitalisations boursières. La première moitié des lettres émanait de candidats dotés d’un prénom et d’un nom d’origine française et l’autre moitié de candidats dotés d’un profil identique mais avec nom et prénom d’origine maghrébine.

Pour France Inter qui a diffusé l’étude, mais pas que, si le gouvernement semble peu pressé d’accorder trop de publicité à ce testing, c’est évidemment que les résultats en sont catastrophiques :

« Les candidats nord-africains ont près de 20 % de réponses en moins que les candidats français. »

La discrimination fondée sur l’origine serait pratiquement un sport national, notamment pour les grandes entreprises. En revanche, le lieu de résidence du candidat serait assez peu significatif. Conclusion des chercheurs :

« L’étude met en évidence une discrimination significative et robuste selon le critère de l’origine à l’encontre du candidat présumé maghrébin. »

Mais à examiner les résultats chiffrés de plus près, il y a largement de quoi douter du caractère concluant de l’étude. Car finalement, sur 103 grandes entreprises testées fictivement, seules 5 à 15 sont identifiées comme discriminantes.

De plus, toute personne ayant recruté un jour sait bien qu’une embauche ne se résume pas seulement à un CV. La plus ou moins grande abondance de candidats dans le secteur économique qui recrute ainsi que la personnalité du candidat et le sentiment qu’on a, ou pas, qu’il va être capable de s’intégrer aux équipes et qu’on va pouvoir s’entendre avec lui comptent tout autant.

Toutes choses que ces testings ne prennent pas en considération, ce qui réduit largement la pertinence de leurs conclusions. Une embauche est à l’évidence une sélection multifactorielle mi-objective mi-subjective.

Quoi qu’il en soit, à défaut d’avoir une « stratégie », Marlène Schiappa de retour chez Hanouna hier soir, a tenu sa promesse de name and shame à grand spectacle et livré au public le nom de 7 entreprises « qui ont une forte présomption de discrimination à l’embauche » tout en avançant des données différentes de celles de l’étude précitée : Air France, Accor Hotels, Altran, Arkema, Renault, Rexel et Sopra Steria.

C’est du reste une technique qui fut déjà utilisée par l’équipe au pouvoir – par Emmanuel Macron lui-même pour stigmatiser cinq entreprises qui payaient leurs factures en retard alors qu’il était ministre de l’Économie de François Hollande (2015), par la secrétaire d’État à la Transition écologique et solidaire Brune Poirson à l’encontre de quatre entreprises qui triaient mal leurs déchets (2019) et par Marlène Schiappa pour dénoncer deux entreprises qui avaient refusé de participer à une réunion de sensibilisation à la féminisation des instances dirigeantes (2017).

Si les deux premiers exemples de name and shame ont au moins pour eux l’avantage de s’appuyer sur une violation effective de la loi, il n’en va pas de même du procédé de Mme Schiappa. Dans ce dernier cas, il s’agit tout simplement et tout autoritairement de livrer à la vindicte populaire des entreprises qui n’ont nullement enfreint le droit mais qui ont eu l’incommensurable audace de ne pas obéir au doigt et à l’œil à la secrétaire d’État.

Quant à la « forte présomption » sur laquelle repose sa dernière liste sur la base de testings parfaitement fictifs, elle vaut manifestement condamnation sans qu’il n’y ait de jugement régulier à charge et à décharge. La réprobation de Mme Schiappa bien relayée par le public suffira.

C’est la version « bonnet d’âne » de nos écoles d’antan appliquée aujourd’hui à tous les membres de la société pour peu qu’ils n’obtempèrent pas aux injonctions morales de nos dirigeants et de tous les bien-pensants, ONG, associations, etc. qui les pressent d’agir. Imaginez le tollé si un instituteur s’avisait aujourd’hui de planter un bonnet d’âne sur la tête d’un élève… Quelle odieuse discrimination ce serait !

C’est là que le double langage de Mme Schiappa apparait au grand jour. Sur Europe 1 hier, elle se défendait de parler au nom d’un ordre moral. Seul le respect du droit lui importait. Une préoccupation à géométrie très variable, manifestement :

Quant à l’éviction d’Isabelle Kocher, tant Bruno Le Maire que Marlène Schiappa ont dit et répété que seuls les critères économiques entreraient en ligne de compte dans la décision de l’État, actionnaire à 23 % d’Engie.

Mais là encore, abus de double langage. Selon Nicolas Doze sur BFM :

« Le mot d’ordre qui circule à l’Élysée pour remplacer Isabelle Kocher, c’est qu’il faudra absolument une femme. »

De leur côté, Le Maire et Schiappa travaillent à une loi sur l’égalité dans le monde économique qui prévoit d’instaurer des quotas de femmes dans les comités de direction des entreprises (dits aussi comex, codir, comités de pilotage, comités stratégiques, etc.) sur le modèle de ce qui se fait déjà au niveau des conseils d’administration depuis 2017 avec la loi Copé-Zimmermann, c’est-à-dire l’obligation qu’y siègent au moins 40 % de femmes.

Naturellement, rien ne se fera contre les entreprises. Mais, ajoute immédiatement Marlène Schiappa après cette remarque qui s’avère donc de pure forme :

« Si on a en face des gens qui sont opposés à nous, on n’y arrivera pas. Donc avec Bruno Le Maire, on travaille avec beaucoup de volontarisme, beaucoup de détermination pour notre objectif qu’est l’égalité femme-homme dans l’économie. […] Il faut à un moment se donner des objectifs fermes et ne pas laisser les choses se faire sinon elles ne se font pas. Il y aura des quotas, oui. »

Marlène Schiappa veut croire que la loi Copé-Zimmermann a eu beaucoup d’influence depuis 2017 ; il faudrait donc continuer dans cette voie coercitive. On observe cependant que si l’égalitarisme parfait auquel elle aspire n’est pas réalisé, les progrès sont réels depuis plus de 10 ans : aujourd’hui, la part des femmes dans les comités de direction des entreprises du CAC 40 atteint 20,9 % contre 7,3 % en 2009.

Quant aux principaux intéressés, il savent au fond d’eux-mêmes qu’en ce domaine une loi avec quotas, obligations et interdictions n’est pas la panacée, même si de prime abord il peut sembler plus facile et plus rapide d’en passer par la contrainte pour forcer le système à évoluer :

« Je n’aime pas l’idée de quotas, c’est assez humiliant et une défaite de l’intelligence. » (Alexandra Boutelier, Directeur général du Consortium Stade de France)

« On peut pas changer les gens comme ça avec une simple loi. » (André, 52 ans, demandeur d’emploi d’origine camerounaise et handicapé)

Ce qu’on pourrait faire, en revanche, ce serait de restaurer l’autorité et la qualité de notre système éducatif en général et renforcer l’attractivité et le contenu programmatique des filières en lien avec la nouvelle économie numérique qui recrute énormément et qui recrutera encore plus dans les années à venir.

Mais l’on préfère à l’évidence organiser des « Semaines du goût » à l’école et nommer des « référents Égalité » dans les collèges puis réarranger le monde à coups de quotas et de name and shame. Tout pour l’épate médiatique, rien sur le fond. Ça promet.

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  • « tous les sujets féministes du moment furent abordés, mais pour la stratégie gouvernementale contre les discriminations à l’embauche, on attendra. »

    Parfait, il n’y a donc pas de problème.

  • Tout ce battage c’est mal connaitre le processus de recrutement dans les sociétés privées NORMALES.. çà nécessite une description de poste et des objectifs..
    Cette operation se conduit en plusieurs phases qui vont de l’étude des CV, la sélection sur la motivation (on a fait des cv identiques mais quid des lettres de motivation?) les entretiens ..la decision.
    Dans les entretiens se définissent l’adéquation au poste , la capacité d’intégration dans les structures existantes (hé oui ), et/ou le savoir etre…
    Ces entretiens voient mobilisées au moins 3 personnes , le supérieur hiérarchique, le service du personnel, un intervenant technique si nécessaire..
    Au final a la fin de la sélection 3 ou 4 personnes pourraient convenir..
    la decision finale se fait au feeling et c’est le responsable hiérarchique qui la prend!
    Lui et lui seul.. on pourra pondre toutes les lois qu’on voudra, le responsable c’est lui..

    • commentaire professionnel qui change des remarques à l’emporte-pièce !!!!

    • On peut aussi de se demander pourquoi un employeur n’aurait pas le droit de discriminer sur quelques bases qu’il veut. Embaucher c’est aussi créer un groupe soudé, pas juste une brochette de gens qui bossent mais ne s’apprécient pas.

  • le  » vivre ensemble , travailler ensemble , etc  » , à l’évidence , ça ne marche pas ; et si c’est le cas , c’est qu’il y a des raisons ; le gouvernement devrait se poser les bonnes questions …..

    • se poser des questions signifie se remettre en cause, ce qui est un exercice d’humilité…
      Merci de me prévenir quand cela aura lieu chez nos politiques et autres énarques !

    • Les difficultés à se débarrasser d’un toquard ne laissent que peu de marge à l’expérimentation ethnique, surtout si ça lui laisse loisir de vous attaquer par la suite pour racisme.

  • Si maintenant la politique du gouvernement s’élabore sur le plateau de Cyril Hanouna …

  • Je suis dans l’angoisse. Eric va recevoir la Shiappa en février et j’espère qu’il va se retenir de faire le con avec les prénoms !
    « Marlène, ça fait un peu casque à pointe, Georgette vous irait très bien ! »
    oh le skandal !

    • Zemmour contre Schiappa : c’est demain 10 Février 19:20 🙂
      Quant aux étrangers qui refusent de s’assimiler, de s’ajouter un prénom français « d’usage », autorisé par l’état-civil, puis se plaignent de racisme, alors qu’ils se comportent comme en pays conquis… ça va mal finir.
      Quand on travaille en équipe, comment en vouloir à un patron de rejeter les candidatures de ceux qui ne veulent pas s’intégrer dans la communauté nationale.

  • Ont-ils fait aussi le testing avec des noms à consonance étrangères d’autres origines? Asiatique par exemple ?

    • Les asiatiques sont minoritaires dans le monde, c’est bien connu. Les mass médias les ignorent totalement.
      A part pour la grippe et les virus… pour instrumentaliser les peurs.

    • exact ou russe ou teutonne !!!! certes non puisque le but est de démontrer une réelle discrimination anti islamique et pour réussir il faut bien sur écarter tout ce qui pourrait prouver le contraire !!! on appelle çà une instruction à charge sans avocat ; système soviétique ou dictatorial en général !!!!!

      • bon maintenant reconnaissons simplement qu’avoir une femme voilée ou qui pourrait l’être un jour a la réception de l’entreprise , çà puisse poser certains problèmes ..non?
        ou quelqu’un devant répondre au telephone avec untel accent qu’on pourrait imaginer que l’entreprise a des centre d’appel en Afrique , non?
        ben voila autant dire les choses simplement sans se gargariser avec des logiques idéalistes et mettre le doigt sur les problèmes..
        et je n’ai pas évoqué les problèmes rencontrés par la préfecture de police a Paris , qu’on a deja oublié.. bref la discrimination si elle existe a des causes
        ne pas vouloir les voir , c’est prendre les gens pour des cons a des fins électoralistes

  • Marlène les grosses mamelles a encore frappé. Oh!, le vilain machiste qui ne voit que l’aspect physique de notre ministre (au demeurant pas désagréable …)
    Trève de plaisanteries; il faut arrêter cet égalitarisme à tout prix. Plutôt qu’un gouvernement de 20 femmes et de 20 hommes (dont la plupart sont d’illustres inconnus) j’aurais préféré que notre Manu nous explique qu’il prenait 30 femmes et 10 hommes « parce que ce sont les 40 meilleurs ». Au final, on aurait peut être eu moins de technocratie et probablement beaucoup plus d’écoute et d’empathie

    • En ce qui me concerne j’aurais préféré un gouvernement de 17 et peu importe le sexe. Que les femmes soient majoritaire ou minoritaire n’est pas le problème: ce sont uniquement les compétences qui devraient compter.

  • la concurrence a pour effet de défavoriser les entreprises qui n’opèrent pas le meilleur recrutement…la libre concurrence C’EST la méritocratie…

    le reste est bidon…
    un patron a le droit d’avoir des convictions racistes, et c’est lui qui en paye les conséquences éventuelles..
    v-t- on obliger les gens à se marier de façon statistiquement « neutre » en terme de race…parce que racisme?
    puis ensuite quasiment au tirage au sort pour éviter les discrimination sur le genre et l’age?????

    l’idée de base reste que les élus se sentent fondés à corriger la PENSEE des citoyens et c’est odieux.

    ne pas aimer les arabes les noirs le blancs ou je ne sais quel groupe ne regarde que la personne..

    • et la sotte connotation négative du mot discrimination… embaucher est un acte de discrimination…pour de très rare patron sinon AUCUN c’est un acte de discrimination raciale..

      la discrimination ou différentiation raciale…est d’ailleurs nécessaire pour étudier ..la discrimination raciale..

    • et en outre je me demande ce que donne une étude sur l’âge des postulant..
      comment osez vous ne pas embaucher cette personne pour la simple raison qu’elle à a 94 ans…

    • Tout à fait d’accord : un patron embauche bien qui il veut ; c’est ainsi depuis toujours et ce le sera toujours – sauf si des fascistes s’en mêlent, mais alors, le résultat sera au rendez-vous.
      Si le patron, dans un cas d’embauche donné, souhaite un homme plutôt qu’une femme, ou un Blanc plutôt qu’un Noir, ou un jeune plutôt qu’un vieux, ou… un mix de tout cela, c’est son affaire, et sa décision sera la meilleure, parce que sinon, son entreprise coulera, à court, moyen ou long terme.
      Le reste c’est du baratin politiquement correct ,de la bave de crapaud socialiste.

  • On reconnait bien là, la fille d »un Trotskiste-Lambertiste-anarchiste.. C’est dans son ADN.

  • C’est digne de notre équipe d’incompétents et de nuls. Dès qu’ils ont l’occasion de faire de la com et de nuire à l’économie et à l’intelligence ils ne loupent pas l’occasion. Schiappa et Le Maire en tête!

  • La déportation pour extermination en Silesie n’est pas au programme de Marlene ?

  • Pas de panique Marlène : Des postes se libèrent à la préfecture de police.
    Il semblerait que les résultats de ce Pseudo testing soit connu depuis quelques mois … Ils tombent a point dans l’ambiance Mila pour faire passer les égorgeurs au nom de l’Islam et du Coran pour des victimes de discriminations.

  • Parler de respect du droit en faisant des lois ridicules en bafouant le droit de propriété et la liberté de choix . Oui… bof… c’est Schiappa, faut pas trop lui en demander

  • Marlène Schiappa mais quand même un peu sur les bords…

  • Il n’est pas venu à l’idée de cette dinde écervelée que les critères de choix des recruteurs pouvaient porter sur autre chose que le sexe ou la race des candidats (au hasard leurs compétences ou leur adéquation au poste)

    • Si elle en juge par ses propres critères de recrutement à son poste…non.

    • C’est tout à fait logique.
      Le chômage tourne autour de 3-3,5% en Suisse et en Allemagne.
      Les entreprises suisses ou allemandes sont toujours preneuses d’un CV intéressant car elles savent qu’elles n’auront peut-être pas facilement le candidat ad hoc en cas de besoin. Pour les mêmes raisons, vous avez bcp plus de chance de trouver un poste non pourvu dans ces pays qu’en France.
      En France, il y a pléthore de candidats (dans certaines catégories d’activité) pour peu de postes, l’activité économique étant plus morose et l’embauche d’un nouveau salarié, outre le cout, est toujours un risque juridique plus important qu’en Suisse et en Allemagne. Dans ces conditions, pourquoi voulez-vous qu’une entreprise française perde du temps (et donc de l’argent) à vous répondre. 🙂

    • La multiplication des lettres de candidatures fictives à la demande d’une ministre n’est-elle pas aussi une spécialité française ?

    • Ce n’est même pas que les critères de choix des recruteurs peuvent sur autre chose que le sexe ou la race des candidats, c’est qu’ils DOIVENT porter sur autre chose : les compétences, l’adéquation au poste, la loyauté envers l’entreprise, l’investissement personnel, notamment.

  • bon il existe des méthodes pour mettre en évidence des préjugés raciaux ou autre en général…
    le testing fonctionne bien..
    ok..

    maintenant une fois que vous avez fait le constat qu’une personne a des préjugés ..vous n’avez pas fait la démonstration que ces préjugés sont erronés ou inutiles…

    les musulmans forment bien un groupe distinct des chrétiens ..les femmes forment bien un groupe distinct des hommes, les gens de 80 ans un groupe distinct des gens de VINGT ans..

    de quelque façon que l’on regarde les choses la lutte contre la discrimination ne peut se prévaloir que de la volonté..de forcer l’égalité de résultat et rien d’autre..

    • « maintenant une fois que vous avez fait le constat qu’une personne a des préjugés  »
      Même pas!!
      Cette étude ne fait que montrer des différences à l’embauche.
      Pour accuser de préjugés raciaux (donc de racisme), il faut démontrer que le recrutement d’un sujet magrébin à qualification égale était effectivement équivalente pour le poste à pourvoir et sans conséquences sur l’environnement professionnel ou sur la relation-client. Et là c’est très difficile.

  • Schiappa?
    Quelle est la légitimité de cette personne?
    Quelle plus valus apporte-t-elle à la France?

  • La discrimination c’est, pour la définir, et en donner un exemple: choisir entre plusieurs candidat la personne que l’on souhaite embaucher.
    C’est totalement ça « Discriminer »
    Des malades voudraient en faire une perversitude et un crime morale.
    Ces malades, ce sont les mêmes qui n’admettrait pas que vous leur imposiez un menu s’ils peuvent bouffer a la carte, ils adorent discriminer, si c’est pour leur gueule.
    Choisir c’est renoncer, mais la c’est au dessus de leur QI !

    • oui et même préciser le type de discrimination raciale ou sexuelle ne permet pas de dire si c’est immoral..

      ce qui est inhumain et non conforme à l’expérience est de considérer que la couleur de peau d’un individu détermine tout un tas de qualités sur un autre plan..

      la discrimination sexuelle à l’embauche ne me pose aucun problème si c’est pour être modèle pour sous tifs!!! ou nourrice au sein…
      certes on peut ergoter..et accepter de recevoir des hommes pour constater qu’ils n’ont pas de nibards adéquats..

      reste que le plus schizophrénique est de dire que la solution à la discrimination est ..la discrimination parce que positive..

      on chercherait à faire fondre le cerveaux des gens et le sens commun qu’on ne s’y prendrait pas autrement…

  • LAROUSSE > dictionnaires bilingues > italien-français > schiappa

    schiappa : sostantivo femminile
    (familiare)

    – essere una schiappa (in qc) :

    être nul (f nulle) (en quelque chose)

    Le corse étant, comme le sarde ou le sicilien, une variante de l’italien…

  • La clique élyséenne est un ramassis d’incompétents et de médiocres. S’il y avait compétition il serait difficile à départager…
    Toutefois, dans le domaine « égalité homme-femme » deux se distinguent s’érigent en juge, voulant distribuer sans vergogne des « bonnets d’âne » aux « rebelles » de cette débilité d’égalitarisme. Aveuglés par cette idéologie, ils évacuent d’emblée les critères primordiales à l’embauche : la compétence, le profil du candidat et ses capacités. Peu importe ces considérations, l’essentiel étant d’atteindre le 50% de femmes. Le gouvernement en est un exemple éloquent…
    Il serait judicieux qu’ils s’attribuent les « bonnets d’âne » et les décernent (sans discrimination) à leurs coéquipiers ministériels sans oublier le jupiter de pacotille (respectons la « logique égalitariste »). Mais une telle distribution-distinction n’effleure pas « l’élite pensante » puisqu’elle se considère détenir « le savoir », face à nous, les « sans-dents », les gueux, les « qui ne sont rien », les « gaulois réfractaires », en résumé les ignares ! Ras le bol de tous ces pédants qui nous infantilisent et veulent tout diriger sans rien y comprendre !!!

  • L’affaire Kocher illustre à merveille le contrôle de l’économie par l’Etat obèse. Non content de contrôler directement 56% du PIB par ses dépenses, le Malfaiteur a indirectement la main sur au moins les deux-tiers de l’économie, peut-être les trois-quarts, par sa capacité à prendre le contrôle d’entreprises présentées comme privées, comptées comme telles, alors qu’elles ne sont que des excroissances du secteur public à un titre ou un autre (Engie, Renault…)

    Et pour le quart ou le tiers restant, l’amoncellement de lois coercitives et de subventions perverses est élevé au point que leur autonomie réelle s’en trouve singulièrement réduite.

    L’Obèse malfaisant a réalisé le fantasme de Mussolini : « Tout dans l’Etat, rien hors de l’Etat, rien contre l’Etat ». L’Etat obèse n’est rien d’autre qu’un Etat fasciste dirigée par une caste inamovible. C’est l’Etat profond, ignorant la démocratie, insensible aux élections, méprisant la population, dirigé par une caste alimentée entre autres par l’ENA ou par l’ENM, principales fabriques du fascisme franchouillard.

  • Voilà qui va encourager à déménager les sièges sociaux de certaines entreprises hors de France et va dissuader un peu plus les rares qui, sur un moment d’égarement, avaient peut-être envisagé d’y venir…

  • Le « name and shame. » Ca marche fort bien. Regardez Mila, pourtant elle n’a pas enfreint la loi.

    • Absolument !
      idem pour certain quartier où l’on brûlait des régulièrement des voitures, ils ont été sous les feux de l’actualité quelque années et ont depuis dû se corriger puisque l’on n’entend plus parler d’eux !

  • on ne peut pas tirer de conclusions d’une étude aussi bâclée et sans doute statistiquement non concluante. N’y aurait il pas des entreprises dans les 103 restantes qui auraient privilégié des candidats avec des racines maghrébines. De toutes façons si la discrimination négative est à proscrire l’inverse avec les quotas est aussi détestable et attentatoire à la justice

    • Il y a des entreprises françaises où vous ne pouvez entrer si vous n’êtes pas magrébin (ex : centre d’appels). Mais bon ils se sont rendus compte qu’autant les mettre directement au Maghreb ça coute moins cher et on peut mettre des gardes chiourmes beaucoup plus méchants.

  • Au de la du principe discutable du piège organisé ( test fictif ) il n’est pas mentionné si les candidatures présentées étaient du type  » spontané  » ou répondaient à une offre d’emploi officielle !!! La réponse à une offre d’emploi peut tomber sous le coup de la discrimination mais dans le cas d’une candidature spontanée le jeu est biaisé puisque par hypothèse il n’y a pas d’emploi à pourvoir et que le DRH ne fait en répondant plus ou moins positivement que nourrir son fichier de candidatures afin d’être plus efficace en cas de demande des autres services de l’entreprise !!! Dans ce cas difficile de prétendre à la discrimination ; une fois de plus il s’agit plus de faire monter la mayonnaise que de trouver de vraies solutions !!!!

  • Beaucoup de choses ont déjà été dites.

    Les évolutions relatées par Nathalie témoignent de 2 problèmes fondamentaux qui révèlent l’état de délabrement de notre démocratie et l’état de conditionnement et d’asservissement des individus dans ce pays.

    La dérive est maintenant tellement engagée et depuis si longtemps que nous ne la voyons plus ou, a minima, nous n’en prenons plus la mesure.
    Bien au-delà de la liberté des acteurs dans une économie libre, les principes les plus élémentaires fondant la démocratie, de même que ceux à la base des droits humains les plus élémentaires, sont dorénavant bafoués et méprisés. Dans une inversion hallucinante des valeurs et des positions, ceux qui devaient servir sont devenus les maîtres et ils asservissent leurs semblables.
    Il ne s’agit plus d’administrer la chose commune, mais bien plutôt de créer un homme nouveau suivant les fantasmes délirants de la caste qui s’est approprié le pouvoir contre la volonté du peuple (eh oui, ça recommence !).
    Nous pouvons avancer, sans exagérer, que nous sommes confrontés à une forme sournoise et profonde d’eugénisme sociologique, précédée d’un ethnocide.

    Le deuxième point qui m’interpelle totalement, c’est l’acceptation résignée de l’inacceptable. C’est l’autocensure pratiquée à grande échelle. C’est la scotomisation de ce que nous n’avons plus l’intelligence, le courage ou la force d’affronter, même s’il doit en résulter notre perte.
    Une sorte de suicide collectif, mais dans lequel le monde virtuel et fallacieux créé par l’empire du Bien n’est même plus remis en cause. J’ai connu de telles situations dans des organismes paritaires. Les uns et les autres pouvaient débattre pendant des heures et échafauder des montages conceptuels ahurissants sur des bases à l’évidence erronées et fausses. Sans que personne ne vienne à remettre en cause le diagnostic. Par aveuglement, par peur, par bêtise.
    Les mots, les concepts, les valeurs n’ont plus de sens ; ils ont été détournés par le Léviathan à son profit.

    Car enfin, comment aborder cette question de la discrimination en occultant tout ce qui peut l’expliquer. Comment occulter que l’on meurt en France parce que l’on est Français (y/c au sein du Ministère de l’Armée). Comment occulter l’entrisme en entreprise et les ravages qu’il cause. Comment occulter les pressions incessantes et toujours plus radicales pour faire entrer la religion dans l’entreprise. Comment occulter la difficulté à faire accomplir certaines tâches dès lors qu’elles sont considérées comme contraires aux préceptes religieux. Comment occulter l’absentéisme invraisemblable qui résulte de la pratique religieuse à certains moments de l’année. Comment occulter la radicalisation observée dans la police, l’armée…

    Alors, il ne doit pas être admis trop facilement l’idée que le communautarisme se nourrit de la discrimination, sans se poser la question de savoir si ce n’est pas plutôt le contraire.

    Une entreprise est un système froid, tendant vers la rationalité, guidée par la recherche de son propre intérêt. Si celle-ci doit résulter de l’embauche d’un extraterrestre dont les compétences lui seront utiles, alors elle embauchera E .T.

    • Suicide collectif, vous l’avez dit, par aveuglement, par peur, par bêtise, par relativisme aussi – abandon des points de repères judéo-chrétiens qui ont façonné ce pays, et plus largement l’Occident, depuis 15 siècles.

      Remarquable commentaire, par ailleurs.

  • Je sais qu’il est politiquement incorrect d’en parler mais embaucher un(e) musulman(e) c’est s’exposer à beaucoup d’ennui s’il décide d’appliquer voir de surpasser (voile) les « impératifs » de sa religion:
    – demande d’être de congé le Vendredi pour aller à la mosquée.
    – demande de « souplesse » au travail afin de pouvoir faire ses 5 prières par jour,
    – demande de séparation physique entre hommes et femmes,
    – au moindre problème, à la moindre remontrance, même justifiée, la possibilité d’être suspecté de n’avoir pour « motivation » non pas l’erreur du salarié mais une volonté de « discrimination » fondée sur du racisme,
    – menus différenciés à la cantine s’il y en a une, pas de porc, nourriture « hallal », pas de baba au rhum…
    – « activités de cohésion » scindées en deux équipes : les hommes d’un côté, les femmes de l’autre,
    – en cas de contact avec le public, en ce qui concerne les femmes : port d’un voile plus ou moins important
    etc, etc…
    Au total une forte probabilité de se créer de très nombreux ennuis avec votre salarié(e) soutenu. pour faire bonne mesure par des associations au moyens financiers très importants. On peut finir par être mis sous les projecteurs des médias et montré du doigt, et ce avant même d’ailleurs d’avoir été jugé.
    Au total on a le choix entre la tranquillité ou au pire les prud’hommes et un enfer…

    • aucun problème si on peut négocier ça librement avec son patron…

      un patron peut être musulman et vouloir bosser le dimanche et pas le vendredi!
      c’est la main de l’etat le problème…
      une remarque on a un gros débat sur le travail du dimanche…qui ne devrait pas en être un…

      l’etat vous dit vous n’avez pas le droit m^me si les deux parties sont responsable et consentantes et pensent qu’il s’agit de leur interet commun!!!!

      un salarié est libre…

    • Vous avez oublié, dans votre liste : risque de se faire poignarder au nom d’Allah, juste parce que vous n’êtes pas, ou n’agissez pas en musulman.
      Cette discrimination à l’embauche doit non seulement être possible, mais elle est, dans bien des cas, salutaire pour l’entreprise, donc nécessaire.

      Que les muslmans dits « modérés » aient le courage de s’opposer aux tenants de la charia parmi eux, de les marginaliser, de les condamner publiquement, de condamner publiquement tout ce qui dans l’islam tel qu’il est pratiqué et enseigné aujourd’hui est contraire à nos lois, à la démocratie, à la liberté de conscience, de réformer en profondeur l’islam (ce qui reviendra à le vider de sa substance, et c’est tant mieux), plutôt que de hurler à la discrimination. Car ce faisant, ils choisissent implicitement le camp des islamistes.

    • Je ne suis pas sûr que beaucoup de musulmans demandent tout ça en société privée. En tout cas pas les miens et j’en avais un qui fréquentait la mosquée de Merah pourtant.

      • Beaucoup : certes non .
        60% au moins des musulmans sont intégrés (se limitant à l’hallal , et encore…, à fêter l’Aïd etc…).
        30% vont plus loin: voile prosélyte, voire provocateur etc…
        10% (et même un peu plus d’après certains sondages) soutiennent Daech.
        1% susceptibles de passer à l’acte ?
        Reste la « taqîya » pour expliquer certains comportements faussement amicaux, intégrés.

    • @Balthazar : il faut au moins ajouter le ramadan, période continue de 40 jours pendant lesquels les musulmans pratiquants jeûnent et s’abstiennent de boire du lever au coucher du soleil.

      Pendant cette très longue période, nombre d’entre eux se traînent au travail, sont moins performants, voire dangereux lorsqu’ils ont à manier des équipements lourds, puissants ou rapides, etc.

      Et en plus, expérience que j’ai vécue, il y a des entreprises ou des services dans lesquels une partie des autres personnes se sentent gênées de manger ou de boire comme d’habitude et développent une sorte de discours « compassionnel », oubliant que les personnes qui devraient se sentir gênées sont celles qui, volontairement, sans aucun égard pour leur employeur ou leurs collègues pratiquent des coutumes religieuses d’un autre âge qui constituent de facto – et en toute impunité – un rejet total et agressif de la laïcité, base essentielle de la vie en France, et perturbent la vie des autres.

      Le comble est le cas de personnes dont la bonne forme physique est cruciale pour travailler correctement, comme les sportifs professionnels de haut niveau : ainsi, une équipe sportive de football de premier rang est composée d’une trentaine de joueurs, débutants compris, et doit disputer en parallèle plusieurs championnats difficiles (championnat national, coupe(s) nationale(s), voire compétitions européennes (ex : Ligue des Champions) en outre, les meilleurs joueurs sont régulièrement appelés pour jouer en équipe nationale ; lourd programme avec maints risques, notamment les blessures et les suspensions. 2 ou 3 joueurs se comportant ainsi peuvent sérieusement handicaper leur équipe si celle-ci a un effectif limité ou est décimée par les blesures.
      Bref, les équipes sont sous tension la plupart du temps et les entraîneurs doivent sans arrêt optimiser la gestion de ce « capital humain » représenté par les joueurs. Et, bien entendu, ces bigots ne sont pas disposés à accepter une diminution de leur salaire (confortable, voire mirobolant dans les équipes professionnelles) en proportion des inconvénients que génère l’exercice de leurs pratiques religieuses au travail…

      Dans un tel contexte, la pratique du Ramadan qui affaiblit durablement les organismes des sportifs professionnels (qui sont des « mécaniques » à la fois très puissantes et très fragiles) constitue une faute professionnelle lourde car elle pénalise lourdement l’équipe.

  • 20% de moins seulement c’est un miracle de tolérance compte tenu des événements et des statistiques.

    • Ou une preuve de l’adaptation des grandes boites aux testings inquisiteurs des ayatollahs de la lutte contre la discrimination « raciale » à l’embauche…
      Ayant connu qqu’un travaillant dans une boite de recrutement, ils répondent à toutes les demandes. Ils veillent à panacher leur liste de candidats au poste à pourvoir avec les éléments incontournables du vivre ensemble. Même s’ils savent que ces personnes n’ont aucune chance d’être embauchées ne serait-ce que parce que leur CV ne colle pas tout à fait aux critères du poste. Ils vont parfois même jusqu’à recevoir ces personnes en entretien pour ne pas se faire accuser de quoique ce soit.
      Évidemment, cela a un cout. Payé par l’entreprise. Mais c’est également un moyen pour cette dernière de ne pas être directement mise en cause.
      Toutes ces bêtises ne font que majorer le cout d’une embauche mais n’empêche nullement une entreprise d’embaucher qui elle veut vraiment.

  • Et si, dans une entreprise, il y a 80% de femmes et 20% d’hommes, ce qui est une violation patente de l’égalité femmes-hommes, que vont faire nos grands penseurs moralistes de ce gouvernement ?

    • Facile, attendez, j’ai encore la bible gauchiste de mes jeunes années:
      mhhh…
      flap flap…
      Ah oui, voilà:
      « Juste compensation pour les millénaires d’oppression patriarcale ».

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