Par Natasa Jevtovic.
En France, un Contrat de travail à Durée Indéterminée a toujours été considéré comme une panacée.
Tout d’abord, il était la condition sine qua non pour accéder à un logement, qu’il s’agisse de le louer ou de contracter un prêt immobilier.
Plus important encore, dans ce monde moderne en perpétuel changement, il est encore perçu comme le seul rempart contre la précarité et l’incertitude, la seule garantie qu’il y aurait de la nourriture sur la table jusqu’à la fin du mois.
Encore aujourd’hui, il est difficile de trouver une location classique en France sans un CDI. Sans ce dernier, il faut avoir un garant lui-même en CDI qui sera prêt à payer les loyers.
Mais les banquiers devront s’adapter aux nouvelles réalités économiques s’ils souhaitent continuer à financer l’immobilier car il devient de plus en plus difficile de décrocher un tel contrat de travail. Bien que les salariés en bénéficiant soient toujours majoritaires, 87 % des nouvelles embauches se font désormais en CDD, selon les chiffres de l’année 2017.
Certains assouplissements ont été constatés, comme l’octroi des prêts aux intérimaires ou entrepreneurs… lorsqu’ils ont un coemprunteur en CDI.
Rigidité et contraintes signent la fin du CDI
Le CDI n’est pas seulement trop risqué pour l’employeur, car il ne peut pas être rompu en cas de difficultés économiques sans procès en justice. Il est également insuffisamment souple pour le salarié : les augmentations salariales ne sont pas obligatoires, les réaffectations à un autre service peuvent prendre des années et le préavis de démission peut s’étendre jusqu’à trois mois, rendant difficiles les changements d’emploi ou de carrière.
Dans un tel contexte, la seule voie pour évoluer consiste à court-circuiter les initiatives des collègues et concurrents, au lieu de chercher un meilleur poste ailleurs. Les salariés bloqués dans leurs carrières souffrent en silence, abusent des antidépresseurs et ont des arrêts de travail pour burn out.
Et pourtant, malgré sa popularité, le CDI semble bien appartenir au monde du passé et vit ses dernières années.
La nouvelle génération Y, parfois baptisée « génération du zapping », ne s’intéresse pas à la stabilité et préfère varier les expériences en changeant constamment ses habitudes, qu’il s’agisse du travail, des lieux de vie ou des modes de consommation.
Cette vie nomade permet de faire des études ou de travailler pendant quelques mois à l’autre bout du monde, les contrats de travail ou de logement devant s’adapter à ce nouveau contexte. La nouvelle génération est parfaitement adaptée à la mondialisation car ses habitudes sont en perpétuel mouvement, tout comme les nouvelles technologies ou le comportement des marchés.
Jusqu’au début du XXe siècle, il fallait cent ans pour que tous les savoirs accumulés par l’humanité soient multipliés par deux ; après la Seconde Guerre mondiale, ils ont doublé tous les 25 ans.
Aujourd’hui, en 2020, la somme totale de toutes les connaissances accumulées par l’Homme double toutes les 12 heures.
Travail nomade et nouveaux métiers
En suivant la même analyse, il est facile d’imaginer le futur du marché de l’emploi – selon une étude du think tank californien Institute for the Future (IFTF), 85 % des emplois de 2030 n’existent pas aujourd’hui.
Comment alors imaginer une carrière de plus de quarante ans en occupant le même poste, ou en exerçant le même métier ?
Le nomadisme des travailleurs se reflète aussi dans l’aménagement de l’espace dans l’entreprise ; peu à peu, les « cubes » dans l’open space se voient remplacés par le we-space, où les salariés occupent un bureau disponible et branchent leur ordinateur portable pour travailler chaque jour à côté de quelqu’un d’autre.
Les managers dans certains grands groupes, comme BNP Paribas, déplacent les membres de leurs équipes d’un bureau à un autre, comme sur un échiquier, pour éviter qu’ils s’incrustent et favoriser ainsi leur mobilité.
Quand j’étais enfant, je lisais avec grand intérêt les histoires de Ray Bradbury, qui racontaient comment les robots allaient remplacer l’Homme dans le monde de demain. À cette époque, ces histoires paraissaient invraisemblables et fantaisistes, mais de nos jours, elles semblent se réaliser.
Aujourd’hui, le métro devient automatique et sans conducteur, les caisses du supermarché sont en libre-service, les banques sont en ligne et il n’y a plus besoin d’agences de proximité, le trading se fait par des machines, les livraisons se font par drones – eh oui, on en a déjà vu des exemples dans les cours de promenade de nos prisons…
Et pourtant, le démantèlement du CDI pour laisser place à l’automatisation et l’innovation ne signifie nullement qu’il n’y aura plus de travail pour les Hommes, bien au contraire.
La dactylographe d’antan a évolué vers le métier d’assistant bilingue et son métier s’est bonifié. De la même manière, les postes de conducteurs dans nos transports évolueront vers les services d’amélioration des réseaux.
Même les logements se sont adaptés à ces nouvelles tendances. Beaucoup de jeunes actifs se logent en auberge de jeunesse ou grâce à Airbnb en attendant d’acheter leur bien immobilier.
Les grèves auxquelles nous assistons évoquent la Pétition des fabricants de chandelles, qui voulaient faire interdire les rayons du Soleil qui cassaient leur business.
Se passer d’intermédiaires
Dans une grande banque internationale, deux cadres sont recrutés pour un projet d’intégration de données dans un nouveau système informatique et occupent le même poste.
Le premier a été recruté par une société de consulting (SSII), il a signé un CDI. Sa prestation est facturée à la banque 650 euros par jour, mais il ne reçoit qu’un salaire mensuel brut de 3333 euros, le reste étant encaissé par la SSII.
Le deuxième a créé son entreprise et facture à la banque les mêmes 650 euros par jour en tant qu’entrepreneur individuel, et reverse à la même société 10 % de son chiffre d’affaires, la banque acceptant de passer des contrats uniquement avec des prestataires référencés.
Multipliez ces 650 euros journaliers par 47 semaines travaillées par an et vous obtiendrez le chiffre d’affaires qu’un consultant en informatique peut obtenir en travaillant dans le secteur bancaire s’il choisit d’être à son compte au lieu de signer un CDI.
Comparez maintenant ce résultat avec les miettes que reçoit son collègue titulaire du CDI au même poste.
Dans son cas, la part du lion va à la société de consulting, qui n’a fourni aucune expertise ou savoir-faire dans son domaine d’activité, à part télécharger son CV sur les sites spécialisés et organiser quelques entretiens sans rapport avec le poste visé. Il a donc tout intérêt d’abandonner son CDI pour se mettre à son compte, car une journée de son travail vaut 650 euros sur le marché.
Il n’est pas facile de se passer de tous ces intermédiaires qui brassent du vent et gagnent des sommes colossales sur des prestations qu’ils ne fournissent pas en profitant de l’économie des petits boulots.
Des conseillers téléphoniques inexpérimentés basés dans une autre région organisent le déplacement d’artisans pour réaliser vos travaux, alors qu’ils ne se sont jamais rencontrés, et récupèrent 40 % de la somme totale facturée. L’artisan qui intervient à votre domicile ne percevra que 60 % de ce que vous aurez payé.
Des applications téléphoniques derrière lesquelles des loups issus d’écoles de commerce embauchent des chauffeurs pour conduire votre véhicule au garage et récupèrent 50 % de la somme que vous payez pour la prestation.
Tout ce beau monde qui vous met en relation avec un prestataire vous le facture à prix d’or ; le vrai prestataire, auto-entrepreneur précaire qui réalise le travail, ne perçoit que des miettes.
Nous sommes dans une période transitoire où l’économie des petits boulots n’est qu’à ses débuts, mais l’entrepreneuriat individuel va continuer de croître. Les différents intermédiaires deviendront de plus en plus obsolètes car la mise en relation pourra se faire directement et gratuitement sur le web, comme sur Leboncoin ou Facebook marketplace. L’avenir se trouve dans les applications ou les sites gratuits de mise en relation.
La fin du salariat et du CDI est déjà annoncée ; les travailleurs de demain seront à leur compte, libres et exerçant diverses fonctions tout au long de leur carrière.
certes un » consultant » réalise un « chiffre d’affaire »..
mais ceci n’a rien a voir avec le salaire de quelqu’un employé par la convention collective de la banque qui elle est plus généreuse encore que le statut de fonctionnaire en matière d’avantages sociaux , retraite , maladie ,congés, primes et sécurité de l’emploi etc.. sans compter l’accès au crédit
un Chiffre d’affaire est une somme brute..
si vous le ramenez au salaire net apres impots (avec les coûts des avantages du CDI) le consultant est perdant.; hé oui , c’est çà la france!
Le CDI fait la fortune des « société de services » qui fournissent des personnels qualifiés quelque fois pour des années.. leur plus-value ? la gestion du CDI !!..véritables négriers ces sociétés gagnent un argent fou! certaines ont meme des
sociétés gérées par l’etat comme actionnaires.. business is business ,( allez voir a Bercy)
j’ajoute que 650 euros/jour, c’est minable un cadre qualifié en informatique c’était deja 1000 euros/ jour il y a 15 ans , dans des sociétés comme france Telecom
Ah ben merci pour moi !
c’est un peu près mes tarifs !!! (80/€h) ou (1000€/jour sur site)
ca permet tout de même d’avoir assez d’argent pour vivre confortablement.
Ceci dit quand je vois le tarif horaire de certains plombier etc, je me dis que mon tarif est trop bas.
Les TJM on pas mal baissé, 650€/jour est correct pour un niveau d’expertise moyen. Sur des compétences très pointues ça peut monter plus haut, mais il faudra une bonne justification.
Après, comme dit dans votre premier commentaire, on ne peut pas vraiment comparer un consultant en CDI dans sa SSII (convention collective bureaux d’étude / Syntec en général, sauf les privilégiés qui sont sur la Métallurgie) et un cadre en CDI dans une banque (convention collective de la banque, bien plus généreuse)
Bon je vais finir par réclamer plus, vu que je bosse sur des machines d’inspection de wafer XD
Dommage , le CDI est tellement pratique pour éviter la fuite des cerveaux…ça d’ailleurs jamais été un gage de longévité dans une entreprise comme on le croit où on nous le fait croire .
le cdi c’est une illusion ,
Le I de CDI veut normalement dire indéterminé, pas infini. Chacun peut le terminer en respectant les règles fixées au départ.
Problème, l’Etat nounou qui fixe des règles intangibles plutôt que de laisser chacun négocier ces conditions de départ.
» La nouvelle génération Y, parfois baptisée « génération du zapping », ne s’intéresse pas à la stabilité »
Postulat discutable. Ce qui est vrai en matière de consommation ne l’est pas en tous les domaines. Il ne faut pas sous-estimer le besoin de sécurité des gens quand ils sont (enfin) sortis de l’adolescence.
Cet article fait la promotion du nomadisme cher à nos élites. Quoi qu’on en dise un emploi stable permet de faire des projets et par ailleurs, n’empêche pas la démission.
C’est marrant, j’entendais ce matin que 85% des jeunes diplomés en études universitaires restaient moins de 3 ans dans leur premier poste.
L’auteure critique ces appli qui mettent en relation clients et artisans par exemple ou pour conduire la voiture au garage. Ces applis ont été créées par des entrepreneurs, des gens qui ont une idée de business, des libéraux économiques.
La fin du salariat, c’est tout bénéf pour les patrons (qui ne seront plus patrons en fait…) : plus besoin de prendre soin des employés, d’avoir trop de RH, de s’assurer de leurs bonnes conditions de travail.
Le travailleur fantasmé par l’auteure ne sera pas libre : il devra tout gérer pour lui-même (les indépendants ici comprendront), il dépendra de ses clients/quelques clients dans certains cas. Ya déjà pas mal de cas de « faux indépendants » qui se baladent.
Hier, je lisais dans un chapitre d’un livre intitulé « sociologie de l’intégration » parlant justement du travail. Bien qu’il date de 1997, il est encore d’actualité : le travail est un lieu où l’homme se construit, apprend à être. Et tout le monde n’est pas fait pour être travailleur « libre »….
+1
Je ne pensais pas être un jour d’accord avec vous, et pourtant je le suis sur chaque mot ici…
c’est marrant à vous lire j’ai l’impression que ce billet est exclusivement destiné à des (futurs) cadres sup ou des professions supérieures..je ne suis pas sûr que cela reflète le monde réel et le monde du travail actuel.
Beaucoup trop de généralités et de parti-Paris dans cet article.
parti-pris
« Encore aujourd’hui, il est difficile de trouver une location classique en France sans un CDI. Sans ce dernier, il faut avoir un garant lui-même en CDI qui sera prêt à payer les loyers. »
Mais même avec un CDI, on vous demande souvent un garant ! C’est arrivé à un ami de 59 ans qui a répondu qu’il était désolé, que ses parents étaient morts depuis longtemps. A cause de ces lois stupides qui protègent les locataires les plus malhonnêtes !
Quand j’ai commencé à travailler, je suis restée un peu dans ma chambre de bonne et quand j’ai voulu louer quelque chose de plus confortable je me suis heurtée au refus catégorique de tous les propriétaires que je voyais car j’étais en CDD (je les enchaînais pourtant sans problème). Je leur proposais de signer un engagement à partir si je ne pouvais pas payer (naïveté de mes 21 ans), et même de payer un an d’avance (j’avais économisé pas mal de jobs étudiants). Donc, je suis allée voir mon banquier pour pouvoir acheter. Là aussi, évidemment, refus catégorique sans CDI. Je lui ai répondu alors : « Mais j’ai des amis qui ont signé des DI et qui se retrouvent au chômage ». Il me répond : « Je comprends Mademoiselle, mais si je vous fais signer un prêt alors que vous n’avez pas de CDI, c’est moi qui aurai des problèmes ». Je précise qu’il était hors de question que je mette mes parents dans le coup (de toute façon, artisans, ça aurait angoissé tout le monde aussi).
Des années plus tard, je me suis portée caution de ma nounou étudiante polonaise. Devant les yeux héberlués de l’agent immobilier. Elle se trouvait dans la même situation que moi quelques années plus tôt.
Donc, oui, la fin du « CDI » est sans doute proche. Mais il faut que les mentalités évoluent. Et surtout que les lois changent ! En commençant à protéger les propriétaires en les laissant se séparer des locataires malhonnêtes.
Encore une fois, comme en Droit du travail, l’Etat, en voulant protéger les « faibles », leur rend la vie impossible.
j’ai tenté auprès de ma banque de renégocier mon prêt immobilier, 3 fois en vain..réponse : vous êtes précaire monsieur (j’enchaînais les cdd et l’intérim non stop mensuellement et j’ai toujours payé mes remboursements de ce prêt rubis sur l’ongle..menaces de ma part de changer de cremerie, rien n’y fait …j’ai enfin un CDI je change de banque et tout rentre dans l’ordre avec renégociation positive cette fois ci..si le CDI n’existe plus ça va être beau.
Voila bien résumé un des blocages importants actuels,le logement!
Pour baisser les loyers,baisse sinon suppression de l’APL avec en corollaire baisse des impôts (ceux qui louent s’y retrouveront ce sont souvent les mêmes qui payent des impôts et en retour grâce à l’APL encaissent leur loyer),sur ce sujet Macron a raison à chaque fois que l’APL augmente les loyers augmentent!
Cela ferait une augmentation de pouvoir d’achat pour tout le monde ,aucune raison que l’Etat(cad nous ,tout du moins ceux qui payent des impôts ,43%) finance les loyers.
Si, et je dis bien SI, le futur cadre (ou non) veut être son propre employeur, il faudra qu’il travaille pour une entreprise étrangère ou bien basée à l’étranger! Tout le monde, ou presque le sait, ceci dû aux lois sociales françaises. Le « consultant » devra donc s’acquitter des URSSAF, caisses de retraite, Allocations familiales voire autres « obligations » du moment….. Croyez-vous que tous les « employeurs » contractant ces consultants s’arrêteront là? Ils les mettront donc en concurrence et un jour ou l’autre, si les lois ne changent pas d’ici-là, ces dits-consultants connaitront donc les affres ds tribunaux de commerce et la « joie » d’être « fichés » (oui, oui, c’est du vécu!) Après, pour retrouver du travail dans les mêmes conditions décrites par Madame Natasa Jevtovic il faudra avoir les nerfs bien accrochés! Elle n’est pas la première a y avoir pensé, même si cela concerne le futur proche ou non, et si d’aventure cela devait arriver de cette manière, beaucoup de pays auront donc changé tout leur code du travail local..
« es dits-consultants connaitront donc les affres ds tribunaux de commerce et la « joie » d’être « fichés » »
Vous pouvez préciser svp ?
« Mais les banquiers devront s’adapter aux nouvelles réalités économiques ». La blague, ce sont eux qui fixent les règles. Et dans le contexte actuel des taux négatifs et des « remarques » du gouverneur de la Banque de France demandant aux banques de « limiter » les prêts aux plus solvables (en résumé), ce n’est pas près de s’arranger. Bref, la crise de l’immobilier va bientôt devenir une réalité. Comme celle des prêts personnels. Bon, comme aux US, avec notre décalage habituel de 10 ans.
on peut ajouter en France la situation de monopole de quelques grosses banques « to big to fail »… Ce n’est pas ce qui assure le meilleur service !
Monopole de quelques grosses banques ? C’est un peu paradoxal. Vous voulez parler d’un oligopole ? Cela n’est plus vrai pour la banque de détail, pour les banques d’investissements, pour les assurances, mais bien pour la partie « prêt » en effet… ce qui est bien et pas bien… Perso, je suis pour le développement des micro-prêts (MichelO connait le sujet je pense), ou mieux : le développement des prêts interpersonnels (pas des usuriers bien sûr). Il existe déjà quelques plate-formes pour cela.
Cet article est une provocation volontaire et doit être considéré comme tel. Peut-être pour engager un débat… Il ne faut pas manquer de souffle pour considérer cette évolution vers une précarité renforcée comme un progrès qui devrait satisfaire tous les salariés…
Le code du travail suisse fait 20 pages contre 2500 pour le français, les licenciements sont faciles, les taxes raisonnables alors que la France est aussi no1 dans ce domaine.
Chômage suisse: 4,2%, salaire médian: 6077 euros.
Chômage français 10%: salaire médian: 1272 euros.
Chômage des jeunes Suisses: 6%
Chômage des jeunes Français: 25%
Population active suisse: 84,2%, une des plus élevées d’Europe.
Population active française: 71,5 % une des plus basse.
On peut ajouter que 82% des actifs sont proches du SMIC et que si on enlevait les salariés du public payés avec de la dette le taux de chômage serait bien plus élevé.
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Non, ce n’est pas une « provocation » mais de la simple logique qui échappe totalement aux socialistes : un marché libre, c’est un marché dynamique qui protège les travailleurs par l’abondance d’entreprises et d’emplois.
« La nouvelle génération Y, parfois baptisée « génération du zapping », ne s’intéresse pas à la stabilité et préfère varier les expériences en changeant constamment ses habitudes, qu’il s’agisse du travail, des lieux de vie ou des modes de consommation. »
Mouais, ce ne sont là que des caractéristiques propres à la jeunesse, quelle que soit la génération et quelle que soit l’époque. On reparlera de ce supposé désintérêt pour toute stabilité lorsque la génération Y aura atteint la trentaine et voudra fonder une famille, histoire de rire un peu.
Bref cet article me semble bien trop caricatural, le salariat ne va pas disparaître si facilement et tous les boulots ne sont pas ubérisables à l’infini.
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