Vivons-nous en dictature ? Certainement pas.

Cela ne doit pas nous empêcher de pointer du doigt les manquements aux libertés individuelles, d’où qu’elles viennent.

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marche pour le climat du 21 septembre 2019 à Paris By: Jeanne Menjoulet - CC BY 2.0

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Vivons-nous en dictature ? Certainement pas.

Publié le 26 janvier 2020
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Par Frédéric Mas.

Dans un discours public diffusé par Radio J ce vendredi, Emmanuel Macron s’est insurgé contre une propension des commentateurs à disqualifier son mandat comme relevant de la dictature :

Aujourd’hui s’est installée dans notre société – et de manière séditieuse, par des discours politiques extraordinairement coupables -, l’idée que nous ne serions plus dans une démocratie, qu’une forme de dictature se serait installée…

Mais allez en dictature ! Une dictature, c’est un régime où une personne ou un clan décident des lois. Une dictature, c’est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais. Si la France c’est cela, essayez la dictature et vous verrez !

La dictature, elle justifie la haine. La dictature, elle justifie la violence pour en sortir. Mais il y a en démocratie un principe fondamental : le respect de l’autre, l’interdiction de la violence, la haine à combattre.

Le président de la République a raison, nous ne vivons pas en dictature.

Pour Carl Schmitt, qui est l’un des rares théoriciens du droit à avoir exploré le sujet, la dictature est classiquement définie comme une invention de la République romaine, une magistrature extraordinaire établie temporairement pour conserver les institutions en cas de péril grave, que ce péril provienne de la guerre ou de l’ordre public.

Pour répondre à une situation extraordinaire, le dictateur est doté de pouvoirs extraordinaires : « Il n’est pas lié par les lois et il est une sorte de roi ayant un pouvoir illimité de vie et de mort. »1. Avec le temps et l’usage, le lien entre République et dictature s’est distendu, et on retient généralement de la dictature l’idée de pouvoir d’un seul, délié des lois ordinaires.

 

L’État de droit n’a pas disparu

Si le rapport des élus de la Macronie avec la loi est parfois problématique, y compris à son sommet, on pense bien sûr en ce moment à l’affaire Benalla, cela ne signifie pas que l’État de droit a disparu et que les atteintes portées au droit restent impunies dans la plupart des affaires ordinaires. Au contraire, la multiplication des poursuites en cas de violences policières ou la réactivité des réseaux sociaux en cas d’injustices flagrantes témoignent d’une grande vigueur de la part de la société civile, vigueur indispensable à une démocratie qui fonctionne.

L’esprit de la Cinquième République est autoritaire, pas dictatorial. La Constitution de la Cinquième République est une révolution comparée à l’esprit classique de la République. Là où les institutions des Républiques précédentes cherchaient à contenir le pouvoir et entraver l’exécutif, la Cinquième l’a mis au centre de son fonctionnement et même renforcé en faisant de sa tête, le président de la République française, un régime démocratique autoritaire.

Démocratique, parce que respectant les formes du droit et les garanties judiciaires nécessaires à l’existence d’un État de droit, mais également autoritaire car beaucoup plus protecteur de la puissance publique que des libertés individuelles.

Est-ce à dire que Ségolène Royal a raison quand elle dénonce l’autoritarisme d’Emmanuel Macron ? Disons que ce soudain intérêt pour les libertés publiques de la part d’une femme politique qui a participé à tous les gouvernements les plus liberticides de ces 40 dernières années prête à sourire. Surtout quand elle vient de perdre le poste que le gouvernement « autoritaire » en question lui avait donné sur un plateau.

La politique d’Emmanuel Macron est autoritaire mais pas dictatoriale. Que ce soit dans le domaine économique, de la répression des Gilets jaunes ou celui des libertés publiques, le mandat d’Emmanuel Macron est marqué du sceau de l’autoritarisme, qui constitue autant de graves atteintes à l’État de droit, sans l’abolir lui-même. Dans tous les cas, lorsque les excès ont été largement dénoncés2, il y a eu des poursuites judiciaires, des sanctions, la possibilité d’alerter la population, de renverser les majorités politiques par le vote, choses inimaginables en dictature où tout recours devant un tribunal, toute contestation de l’administration ou du pouvoir en place se traduisent par l’ignorance ou au pire des persécutions bien réelles. Nos amis d’Europe de l’Est en ont un souvenir cuisant.

Rappelons aussi que l’autoritarisme de la politique macroniste, comme son incapacité à réformer quoi que ce soit, n’est pas une nouveauté dans l’histoire de la Cinquième République. On ne peut pas vraiment présenter de Gaulle, Chirac, Sarkozy ou Mitterrand comme des modèles dans la préservation et la protection des libertés publiques.

Seulement, contentons-nous de rappeler qu’il existe des gradations entre l’ouverture des différents régimes, et que la République française, aussi imparfaite soit-elle, est toujours meilleure que la Russie ou le Venezuela que certains polémistes cherchent à nous vendre comme des alternatives « populaires » convenables.

 

L’oppression ne vient pas nécessairement du sommet

L’oppression ne vient pas nécessairement du sommet mais peut aussi venir d’une base devenue despotique. La dictature peut venir d’en haut, mais elle peut aussi venir de la passion égalitaire de la foule. À l’heure actuelle, la contestation se répand dans tout le corps social, et l’agitation des syndicats confine à l’émeute.

Pour Alexis de Tocqueville, la démocratie est un état social caractérisé par l’égalité des conditions. La passion égalitaire qui est au cœur de la dynamique démocratique menace constamment la liberté, et peut transformer en despotisme un régime bien réglé par le droit :

« Je pense que les peuples démocratiques ont un goût naturel pour la liberté ; livrés à eux-mêmes, ils la cherchent, ils l’aiment, et ils ne voient qu’avec douleur qu’on les en écarte. Mais ils ont pour l’égalité une passion ardente, insatiable, éternelle, invincible ; ils veulent l’égalité dans la liberté, et, s’ils ne peuvent l’obtenir, ils la veulent encore dans l’esclavage. Ils souffriront la pauvreté, l’asservissement, la barbarie, mais ils ne souffriront pas l’aristocratie3. »

La passion égalitaire qui anime le peuple démocratique peut porter atteinte aux formes du droit, ces protections nécessaires à la liberté individuelle et la compétence. La démocratie moderne marie en effet légitimité populaire et institutions « aristocratiques », c’est-à-dire des mécanismes de représentation visant à protéger l’individu de la tyrannie majoritaire et à promouvoir les esprits les plus utiles au bon fonctionnement du gouvernement.

Quand les mouvements politiques, certains syndicalistes, commentateurs ou journalistes appellent ouvertement à la violation du droit au nom de la volonté populaire s’installe ce despotisme de la base sur le sommet. C’est un esprit général de désordre qui ne peut aboutir à terme qu’à la guerre de tous contre tous, c’est-à-dire au règne de la subjectivité et de l’irrationalité élevées en absolu.

 

Qui souffle sur les braises du populisme ?

Qui pense que Macron est un dictateur ? Beaucoup d’opposants au gouvernement actuel soufflent sur les braises du populisme sans pour autant s’investir pour protéger l’État de droit.

Les violences se multiplient dans le sillage de la contestation de la réforme des retraites, prenant la suite de celles des Gilets jaunes. Certains syndicalistes s’arrogent des pouvoirs exceptionnels et coupent arbitrairement le courant, des permanences politiques sont attaquées et des élus de la République sont conspués régulièrement.

Les démagogues d’extrême droite et d’extrême gauche flattent les passions basses de la multitude, espérant en retour accéder au poste de « dictateur » d’Emmanuel Macron. Pour surtout ne rien changer, ou appliquer les solutions qui ont abouti réellement à la servitude de millions de personnes sous le communisme.

Jeudi soir, ce sont des symboles factieux, dignes des ligues d’extrême droite des années trente, que l’on a vu en guise de protestation contre le président actuel. Très clairement, certains opposants au macronisme sortent du répertoire démocratique pour contester la légitimité même du sommet de l’État.

Seulement rappelons qu’il n’y a pas que les démagogues d’extrême droite et d’extrême gauche qui utilisent la rhétorique maximaliste des populistes dans le débat public. Le gouvernement lui-même ne s’est pas gêné pour criminaliser les mouvements contestataires qui se sont levés contre sa politique fiscale ou sociale, participant ainsi à la démonétisation du lexique politique comme à la brutalisation des rapports sociaux.

La dictature, c’est la politique dans toute sa nudité. Si Carl Schmitt s’est intéressé à l’histoire de la dictature, ce n’est pas par un hasard malencontreux : théoricien de l’État et constitutionnaliste d’extrême droite proche un temps du régime nazi, il a élaboré sa conception « décisionniste » du droit en la faisant découler de l’arbitraire du Politique.

Celui-ci, dans son acception la plus pure, est un acte de la volonté qui ne se déduit d’aucune loi supérieure ou d’aucune norme. La décision politique peut créer le droit, ou éventuellement créer des politiques publiques, mais elle-même n’est liée qu’à la volonté souveraine de celui qui pose la décision. L’esprit du libéralisme politique s’attache à penser en sens contraire, et à développer les contraintes nomocratiques pour contenir l’arbitraire politique, à jouer le pouvoir contre le pouvoir, la loi et la morale contre la volonté de puissance de quelques-uns.

La France, par sa concentration anormale de pouvoir politique et économique au sommet comme par son incapacité à endiguer la spirale de la violence, est malade. Elle n’est pas encore la Chine, et Macron n’est pas encore Jinping.

 

  1. Carl Schmitt, La dictature, Seuil, (1921) 2000 p. 68.
  2. Même si c’est parfois encore insuffisant.
  3. Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique, Gallimard, T. II, II, I, p.142.
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  • « Disons que ce soudain intérêt pour les libertés publiques de la part d’une femme politique qui a participé à tous les gouvernements les plus liberticides de ces 40 dernières années prête à sourire. »
    Ne tombons pas dans le travers que l’on souhaite dénoncer… La politique de Mitterrand, Rocard, Jospin ou Hollande ne fut pas particulièrement liberticide. Si l’on en croit l’indice de démocratie, la France est (depuis longtemps) à la limite entre une « démocratie imparfaite » et une « démocratie pleine » (cela depend des années)
    Ce n’est assurément pas une dictature ni un régime autoritaire (l’autre définition de la dictature ! ).
    Il y a certes des efforts a faire pour ressembler aux meilleurs de la classe, comme la Norvège, la Nlle-Zelande ou la Suisse, mais nous en sommes beaucoup plus proches que de par exemple la Chine, l’Arabie Saoudite ou plus près de nous, la Hongrie…
    Le seul fait que nous laissions, en toute impunité, divaguer les opposants à Macron le qualifiant de dictateur tend à le prouver !

    • La Hongrie n’est pas plus liberticide que la France, vu que cette dernière est loin d’être un modèle de démocratie. Vous ne connaissez pas la situation hongroise puisque vous répétez les calomnies de la gauche à son sujet. Si vous avalez tout cru celles des soi-disant journalistes sur Trump, Bolsonaro, Salvini, Johnson, etc… vous ne pouvez avoir une vision exacte de la réalité!
      Rappelons qu’en démocratie les 3 pouvoirs doivent impérativement être séparés, ils ne le sont pas en France! Et même le 4ème subventionné par l’état ne l’est pas!

    • L’autorité c’est aussi lorsque celui qui la détient a une personnalité, une culture et des compétences telles que ses actions sont respectées et admises par une majorité de personnes. Depuis trop longtemps ce n’est pas le cas, les gouvernants ne sont pas en phase avec les besoins réels du pays et de la population, font preuve d’amateurisme, n’ont pas de pédagogie, pensent trop à leur élection bref, manquent de vision et, par ses faiblesses, font le jeu des fauteurs de troubles. Citation:
      « Pour persuader il n’y que deux manières, par la parole, ou par la force ».

      • sans parler d’un mode de scrutin tronqué qui fait élire un président avec moins de 20 de votes exprimés ( en faisant fi des abstentionnistes et des votes blancs).. si la France n’est pas une dictature en tant que telle elle n’en est vraiment pas loin.

    • « La politique de Mitterrand, Rocard, Jospin ou Hollande ne fut pas particulièrement liberticide.  »
      Ni les uns ni les autres ne sont des dictateurs bien entendu. Mais en matière de restriction à la liberté d’expression, de déqualification des débats en simple arguments ad hominem et de complaisance envers l’extrême gauche (anti démocrate assumée), ils ont quand même fait fort.
      Et Royal a activement participé à tous ces travers.

    • La France est dans les profondeurs du classement en terme de liberté économique, dans ce domaine elle côtoie quelques authentique dictature.

  • non nous ne sommes pas en dictature ; nous sommes seulement dirigés , au fil des ans , par des clans qui veulent nous faire croire qu’ils veulent le bonheur  » de tout les Français  » comme ils disent , et  » en même temps  » nous le mette bien profond ; et macron est considéré comme inquiétant par 64% des Français ; il y a bien une raison non ? dictature au sens propre du terme ? non ; dictature douce et sournoise ? peut être…;

  • une dictature démocratique est elle plus confortable ?
    Choisir son bourreau entre un âne et un mulet ,le pied.

  • Un de mes enfants a vécu en Chine. J’ai vu ce qu’est une dictature. Merci pour cet article. Relativiser ce qui se passe dans les dictatures et mettre les démocraties dans le même sac est un exercice dangereux selon moi. C’est le meilleur moyen de laisser filer nos libertés individuelles, libertés que nous devons défendre et étendre bien sûr.

    • Quelles liberté? pouvoir choisir la couleur de nos chaussettes? pour tout le reste il faut demander l’autorisation ou payer de gros pot de vin. Sans même parler des secteurs entier de l’économie entièrement diriger ou dépendant de l’état ce qui est pour moi la caractéristique principale d’une dictature.

  • Deux évolutions ont donné tous les pouvoirs pour 5 ans à notre président:

    1. le quinquennat qui permet en faisant coïncider l’élection présidentielle et l’élection législative de disposer des pleins pouvoirs pour 5 ans.
    2. Le non-cumul des mandats qui empêche, de fait, les candidatures de personnalités locales au profit des choix parisiens. Ils peuvent ainsi décider de la composition de l’assemblée et exiger des élus, très dépendants du parti, une grande discipline sous peine de ne pas être ré-investis.

    Avec ce système nous avons une assemblée non-représentative, une sorte de chambre d’enregistrement. L’ensemble des pouvoirs est finalement aux mains d’une seule personne: il n’y a pas de débat démocratique car tout est muselé et contrôlé, y compris les médias. Seule la rue subsiste pour contester….à condition de n’avoir pas peur d’y perdre un œil.

    • non le president a beaucoup moins de pouvoirs que les syndicats

      • Le orésident a surtout un énorme pouvoir de nomination, plus de 800postes essentiels…

        • et surtout, de nomination d’inconnus qui n’ont aucune envergure ! quand je vois cette idiote de Schiappa dans un gouvernement, je me dis qu’il y a un gros problème en France !

    • J’allais dire la même chose. On mesure combien les 12 ans de Chirac ont été toxiques : il n’a pas foutu grand-chose, et le peu qu’il a fait…

    • @Dad22fr. Vous oubliez et presque tous les commentateurs d’ailleurs l’effondrement de la JUSTICE : sans moyens et à la roue de l’Etat en très grande partie, sans même parler de la justice administrative qui, elle, est carrément aux ordres. Tant que la justice ne retrouvera pas son indépendance et un certain pouvoir…

    • Vous soutenez le cumul des mandats ? Faut préciser le terme : cumul de représentant local et national ? Parce que en Belgique, on le comprend différemment.
      Chez nous, c’est la porte ouverte à tous les copinages, les fonctions fantômes pour les copains pas élus, les couches et surcouches politico-administratives, et donc toujours les mêmes gens qui jouent aux chaises musicales selon les élections.

  • Techniquement nous ne sommes pas en dictature même si la séparation des pouvoirs est de fait abolie, mais nous sommes pris en étau entre deux tyrannies objectivement complices, celle de l’incompétence myope et lâche en haut et celle de la foule hargneuse et jalouse en bas.

  • On peut respecter les formes du droit sans en respecter l’esprit. Relire la Constitution montre à chaque lage combien cette loi fondamentale est régulièrement bafouée dans son esprit et même, dans sa forme.
    Quand par exemple, une élection est manipulée à cause de la concentration des médias, que la justice est instrumentée…
    Une dictature peut être orwellienne, c’est-à-dire que les libertés sont bafouées, mais avec le consentement apparent de la population…
    Dernier point, non des moindres, et dont de plus en plus de gens sont plus ou moins conscients: E. Macron soutient qu’une dictature est « un régime où on ne change jamais les dirigeants »…
    Comment appelle-t-on un régime où les dirigeants sont choisis seulement en apparence par le peuple – qui en effet, les change à chaque élection – mais en réalité, promus par un pouvoir occulte dont les élus sont ensuite les laquais?
    Je pense que c’est ce que certains nomment « démocrature ».

    • L’erreur est de croire qu’une dictature s’accompagne toujours de violence (encore que les derniers mois ont montré que cela n’arrêtera pas nos dirigeants). Je pense que, lorsque la dictature qui avance (et qui n’est pas que franco-française) cessera d’être orwellienne, elle sera violente. La répression des GJ a annonce la couleur, si je puis dire.
      Dans le maquis des textes européens auxquels nous sommes soulos – même quand nous votons contre – on trouve ceci:
      « La mort n’est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d’un recours à la force rendu absolument nécessaire: pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale; pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l’évasion d’une personne régulièrement détenue; pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection »
      Une corce de répression est déjà en place au niveau européen. Elle est d’ailleurs intervenue lors de certaines manifestations de GJ (surpris que certains gendarmes ne parlaient pas français) .

    • @la petite bête.
      « ..promus par un pouvoir occulte dont les élus sont ensuite les laquais »

      Pouvez-préciser ce que vous entendez par pouvoir occulte ?

      • Pas facile en quelques lignes…
        En résumé, une élite restreinte (dont je pense qu’au départ elle est financière), a peu à peu colonisé le pouvoir économique et conquiert aujourd’hui le pouvoir politique, dans l’objectif est d’établir une gouvernance mondiale. Dans cette perspective, les Etats sont réduits progressivement à n’être que les courroies de transmission de décisions prises à un niveau supranational. Il s’agit d’un processus de long terme commencé au moins à la fin du XVIIIe siècle. De multiples sociétés de pensée et réseaux de pouvoirs l’ont porté et développé.
        L’union européenne a été conçue dès le début dans cette perspective, le prétexte économique et celui de la paix masquant la volonté d’expérimenter une gouvernance supranationale non élue. Sur ce sujet, je vous recommande l’ouvrage de Bruno Riondel « Cet étrange monsieur Monnet » qui fait le lien entre la construction de l’UE et le mondialisme.
        Le mondialisme a aussi des incidences sur la géopolitique internationale qu’il est difficile de détailler en quelques mots. On peut souligner simplement que les USA sont asservis à ce projet au moins depuis 1945, cela permet de mieux comprendre la politique étrangère de ce pays. Et pourquoi Trump est la cible des élites.
        Ce gouvernement mondial est une utopie, mais l’utopie quand elle se traduit politiquement, se termine toujours en dictature
        En attendant, le mondialisme, au stade où nous le voyons se développer, est un projet d’effacement des nations en tant qu’entités politiques, à travers la multiplication des instances internationales (complétés par de puissants réseaux), le poids de lobbies transnationaux (ONG…), la puissance de certaines entreprises transnationales qui imposent un capitalisme de connivence. L’organisation de politiques migratoires ou la mise en avant d’un problème planétaire comme le climat s’inscrivent aussi dans ce projet.
        Parallèlement, la plupart des médias mis sous tutelle influencent les populations dans le sens des idées mondialistes et d’une fracturation des sociétés. Ce soft power qui mine de l’intérieur les démocraties est le complément de la mise en place d’élites nationales « dociles ».
        Il est aisé de comprendre que, dans ces conditions, la démocratie est un leurre.
        Ailleurs, la soumission des pays se fait au besoin par la guerre ou en changeant leurs dirigeants qualifiés de dictateurs (qu’ils le soient ou pas)…
        Pour terminer, la révolte des peuples que l’on observe en ce moment un peu partout traduit une prise de conscience (à mon avis).

      • Ma réponse a effacée…
        Si vous voulez en savoir davantage, vous pouvez lire »Cet éteange monsieur Monnet » de Bruno Riondel qui fait le lien entre la construction de l’UE et le mondialisme.
        Ou encore « la super classe mondiale contre les peuples » de Michel Geoffroy qui traite de l’interaction des différentes instances qui servent le projet mondialiste.

        • Il n’est pas du tout occulte comme on peut s’en rendre compte aux USA où il s’est démasqué dès l’annonce par Trump de sa candidature. Aussitôt tout l’establishment s’est ligué contre lui et les calomnies ont envahi les media! Il faut lire : « La révolte des élites » de Christopher Lasch, qui analyse le phénomène!

        • Ces livres ne parlent pas du tout du club de l’horloge…
          Ma réponse plus développée est « en attente de modération ». Mais elle vous décevra peut-être car, en quelques lignes, elle ne peut être qu’un résumé.

  • En France, c’est l’administration qui se sert au lieu de servir qui gouverne. Comment appelez-vous ce système ?

  • « Le mandat d’Emmanuel Macron est marqué du sceau de l’autoritarisme …  » dites vous. Au contraire, Emmanuel Macron cherche par tout moyen d’en finir avec l’exercice vertical du pouvoir (fixé par la Constitution), contrairement à ce que veulent faire croire ses détracteurs qui n’ont rien compris à sa démarche.
    Certes, il tâtonne … parce que c’est difficile … Grande Marche, Grand Débat et maintenant Convention Citoyenne pour le climat.
    Tout ceux qui n’ont pas perçu l’intérêt de la dialogique « Ordre / Désordre intelligent » ne peuvent percevoir la complexité de l’approche Macron.

    • Ce qui compte ce sont les actes, pas les déclarations et les shows préparés avec public trié sur le volet pour simuler le débat.

      • @la petite bête. Le meilleur exemple est la création de cette engeance : la CNDP (Commission nationale du débat public). Qui n’a jamais assisté à une séance de « Débat Public » sur un thème quelconque ne peut se rendre compte à quel point c’est une mascarade.

    • @JCD54
      Vous ne comprenez pas grand chose ou vous évitez de vous informer! Cela s’appelle de la manipulation et vous donnez dans le panneau! Il convoque des citoyens, choisis au préalable, qui vont abonder dans le sens qu’il désire, puis clamer à tout vent que c’est le peuple qui a choisi et qu’il ne fait que suivre ses décisions. J’appelle cela de crédulité partisane!

  • « Une dictature, c’est un régime ou une personne ou un clan décident des lois. Une dictature, c’est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais. »
    nous on change de dirigeants et il se passe quoi?
    si on considère le point de vue du citoyen qui voit que l’administration syndicalisée reste l’organisation Qui gouverne…
    hé bien oui nous sommes dans une sorte de dictature , car si nous pouvons( a la marge , grâce au code électoral) danger de dirigeants politiques , ceux ci n’ont pas les moyens de faire plier l’administration syndicalisée..
    Combien de presidents a vu passer le directeur du trésor?
    que peut faire le ministre de l’éducation avec des syndicats qui ont leur bureau au meme étage? qui a voté pour le directeur de la caf? le patron de la CGT?
    voila nous vivons donc bien dans une dictature , puisque les syndicats et l’administration règnent depuis 70 ans, indépendamment des politiques en place

    • C est une très bonne analyse !!! Pourtant presque personne ne vote pour les syndicats et personne ne vote pour l’administration ce sont toujours les mêmes quelques soit le Président élu

      • voila , on change de president tous les 5 ans .. et alors?
        les politiques nous vendent des pouvoirs qu’ils n’ont plus depuis longtemps..
        votez qui vous voulez , il ne pourra rien faire

    • Pour illustrer ce que vous dites.
      Roselyne Bachelot, alors Ministre de la santé, raconte qu’elle est un jour confrontée à des hauts fonctionnaires en désaccord avec elle et qui se sont permis de lui dire « Madame la Ministre, vous êtes les trains et nous sommes les gares »
      En clair vous ne faites que passer et nous, nous restons et sommes les seuls à décider sans aucun mandat électoral.

      • çà me rappelle ce que racontait Sarkozy
        « imaginons que le bureau du president soit plein de boutons permettant le pilotage de l’etat , vous voyez un bouton avec écrit dessus « accélérateur » vous appuyez , il ne se passe rien , un autre ‘ frein » vous appuyez ‘ il ne se passe rien..
        A partir de là vous évoquez les choses car vous ne pouvez plus les faire »

    • « Combien de présidents a vu passer le directeur du …? » Mais surtout combien de ministres ? et combien de préfets ?….

  • Voici la définition que Tocqueville donne du despotisme à la Francaise « inventé » par la révolution et qui est en 1846 la monarchie constitutionnelle : « Plus de hiérarchie officielle dans la société , plus de classes marquées, plus de rangs fixes ; un peuple composé d’individus presque semblables et entièrement égaux, cette masse confuse reconnue pour le seul souverain légitime, mais soigneusement privée de toutes les facultés qui pourraient lui permettre de diriger et meme de surveiller elle-même son gouvernement. Au dessus d’elle un mandataire unique, chargé de tout faire en son nom sans la consulter. Pour controler celui-ci , une raison publique sans organes; pour l’arreter, des révolutions et non des lois ». La 5° république aura t’elle le meme destin que la monarchie constitutionnelle du 19° siècle, c’est à dire la révolution de 1848 et la « démocrature » second empire ?

    • +100 évidement , quand le vote ne peut plus rien.. c’est la revolution ou une guerre
      qui peut changer les choses

      • N importe quoi !!!! Est ce que vous réfléchissez avant d écrire ?

        • vous avez constaté un changement depuis 1981?
          combien de mandature se sont succédées? qu’elles t on apportées?
          rien , nada keudall , c’est l’administration contrôlée par les syndicats qui gouverne , les élus sont des marionettes

        • @ Dany
          Il semble que c’est vous qui évitez de le faire vu votre réaction indignée épidermique. Vous votez sans même lire le programme des candidats, ils promettent la Lune, mais une fois élus ils font le contraire et votent des lois qui vont à l’encontre des volontés populaires. Dans une démocratie le POUVOIR appartient au peuple et les élus étant ses représentants sont sensés les exécuter! Pas l’inverse.

    • c’est le despotisme démocratique non?
      je lisais ce matin une liste de proposition environnementale de make.org..
      parmi les quelles il y avait je cite de mémoire…

      « il faut destituer les président et laisser le peuple prendre les décisions qui vont dans le bon sens.. »
      les gens ne se rendent même pas compte ..

      tout le monde devine que la démocratie directe est une tyrannie…

      • Exact, qui va déterminer le bon sens? Les groupes de pression comme les écologistes! Admettons que l’on accepte et ils imposeront la décroissance et toutes leurs lubies qui nous plongerons dans la pauvreté et la chômage!
        Ce n’est pas pour rien si c’est une ONG environnementale qui propose cela, spécialiste dans la manipulation des abrutis ignorants!

  • Les opposants aux discours excessifs devraient réfléchir avant d incité le peuple à tant de haine car comment feront ils si ils étaient à la tête de l Etat après la prochaine présidentielle ???

  • Article incompréhensible à mon avis.
    Dans un pays comme la France, on a le droit de penser et de dire qu’on est en dictature. On a peut être encore le droit de penser et de dire ça, alors il faut en profiter.
    Après tout, cela fait des décennies que ceux qui ne sont pas contents aujourd’hui d’être traités de dictateurs, dénoncent la future dictature du FN.
    Le simple fait que Micron se croit obligé de se justifier sur ce point démontre qu’il est touché et que donc il estime quelque part qu’il y a une part de vérité à ces assertions.

  • bah…ceux qui crient macron dictateur feraient pire que qui en terme de liberté…ils sont si extrêmes dans leur propos si contradictoires par ailleurs qu’il en deviennent risibles..

    mais bon si on veut débattre il faut une definition

    prenons celle ci
    wiki
    Selon le Trésor de la langue française, une dictature est un régime politique dans lequel une personne ou un groupe de personnes exercent tous les pouvoirs de façon absolue, sans qu’aucune loi ou institution ne le(s) limite(nt)1 ; il faut préciser que même un régime autoritaire peut avoir des lois, des institutions, voire un parlement avec des députés élus, mais pas librement et ne représentant donc pas des contre-pouvoirs. Ce régime politique a fréquemment été violemment critiqué ; ainsi, Hannah Arendt affirme que les lois qu’il promulgue sont éthiquement illégitimes, et que les institutions y sont factices2.

    la france n’est pas une dictature..mais la france manque de contre pouvoirs..

    nous ne sommes pas une dictatures parce que macron ne se suffit pas à lui m^me pour rester au pouvoir…

    • la france a trop de contre pouvoirs , bien au contraire… des contre pouvoirs de fait , des citadelles imprenables

      • Lesquelles ? Les syndicats ?

        • l’administration syndiquée..
          que peut faire le GVT si les syndicats d’enseignants lui mettent 1 million de lycéens dans la rue
          ben voila .. un exemple de contre pouvoir de l’administration

          • C’est un pouvoir tout court, pas un contre-pouvoir. Non sanctionné par un vote.

            • hé bien le pouvoir ce sont en principe les élus..le gvt decide une reforme de l’EN.. les enseignants ne sont pas d’accord ils réagissent en mettant les jeunes dans la rue via leurs syndicats de gauche..
              non élus ils ne sont pas dépositaires d’un pouvoir légitime..ils existent quand meme
              le seul contre pouvoir devrait etre la composition de l’assemblée nationale , mais la 5 eme republique n’est pas une democratie , c’est une monarchie constitutionnelle et çà depuis 70 ans

      • on peut tout aussi bien dire que parce qu’elle n’en a pas des contre pouvoirs non définis émergent..
        et la rue gouverne…

      • Une institution qui est financée par l’Etat n’est oas un contrepouvoir. On peut donc enlever de cette liste la grande majorité de la presse, les syndicats et les associations…
        Ajouter les conseils, comités oú siègent des amis du pouvoir, voilà notre « démocratie »
        Et je ne parle même pas du pouvoir législatif inféodé et de la justic…

  • Quand une élite politique-techocratique-médiatique ou une élite économique et financière partage les mêmes valeurs et la même vision à quelques variantes près, il n’y a pas besoin d’une organisation occulte pour générer une force occulte au service de chacun de tel groupe.
    Les tendances sociologiques induites par l’aggrégation de plus en plus homogène de chacun de ces groupes, une fois le hiatus de la guerre froide évacué, sont maintenant bien évidentes 30 ans après la chute du mur.
    Il n’y a pas de complot objectif, mais il y a bien des alignements d’intérêts très harmoniques qui opèrent comme une force occulte très efficace.

  • Je ne vois pas en quoi Macron nous prive de liberté La seule chose que je lui reproche c »est qu’il me pique mon fric et dune manière importante.

    • Quand on vous pique une part importante de votre fric, on vous prive directement d’une partie des moyens d’utiliser votre liberté.
      Et dans un 2è temps, on vous prive indirectement d’un autre moyen d’utiliser votre liberté en vous obligeant à passer plus de temps à essayer de compenser les richesses qu’on vous a piquées en travaillant plus.
      Si l’imposition pour remplir les fonctions régaliennes de l’Etat peut être vue comme une manière de garantir les libertés individuelles, une surimposition dans le but de financer des actions étatiques sociales et/ou sociétales se traduit par une perte de liberté de la majorité de la population au profit d’une minorité.
      Tout l’art consiste pour l’Etat à panacher les bénéficiaires d’un avantage ou prébende distribués même minime pour que la majorité de la population se retrouve à soutenir l’Etat pour essayer de préserver un maigre avantage.

      • oui c’est vrai ..mais piquer du fric est parfaitement compatible par exemple avec un pouvoir démocratique…ça n’est pas lié avec l’idée d’une dictature..

    • Bien sûr que si puisque des lois liberticides sont votées, telle celle réprimant les paroles haineuses, car qui va décider que telle parole est haineuse. En fait critiquer l’Islam est qualifié de discours haineux. On devine aisément l’arrière pensée derrière cette loi. Mais c’est bafouer la Constitution qui garantie la liberté de penser et d’expression! Elle donne le droit à Zemmour ou Lila de dire ce qu’ils en pensent !

    • il t’as demandé ton avis quand il on est passé a 80 km/h sur les routes? il te demande ton avis quand il fait installer rafale de radars toujours plus perfectionnés? il te demande ton avis quand il utilise comme il veut l’argent dont tu parles de tees impôts et de tes taxes? il t’as demandé ton avis pour héberger des migrants ? et quand il pète des lois sur l’écologie punitive? et sur ta façon d’éduquer tes enfants via l’interdiction de la fessée ? et sur les lois féministes etc…la liste est plutôt longue et pour moi ça fait partie des atteintes à la liberté

  • Bon, ok, nous ne vivons pas dans une dictature. Mais vivons-nous mieux et plus heureux que si nous y étions ? Pour l’immense majorité d’entre nous, c’est bien moins évident qu’il n’y paraîtrait à écouter les médias et les politiciens.

  • La stratégie de l’extrême gauche a toujours consisté à dénoncer la démocratie pour être une dictature masquée. Ça leur est nécessaire, vu qu’ils prônent eux-même un système tyrannique, vu que la liberté individuelle est considérée par eux comme étant la dictature bourgeoise, que la liberté, c’est l’esclavage…
    Par cette logique, on peut mieux comprendre pourquoi les militants cherchent la confrontation avec les forces de l’ordre : pour provoquer une répression en retour et renter de donner du tangible à leur narration.

    Cependant, démocratie et dictature ne se vaudront jamais.
    Un système où les gens appliquent les lois de leur propre fait parce qu’elle a une légitimité et un sens sera toujours préférable à un système où les gens appliquent des lois insensées et dogmatiques uniquement au moyen d’une répression extrême, ce qui est en soi un gaspillage des moyens de répression de l’Etat.
    Un système où les gens produisent de leur propre initiative sera toujours structurellement plus productif et moins coûteux qu’un système où les gens produisent parce que l’autorité le leur ordonne.

  • Quand on parle de dictature il faut être conscient du fait qu’il s’agit toujours d’un pays avec a sa tête une personne au pouvoir absolu.
    Nous sommes donc bien une dictature ,le président décide de tout ,le parlement ou le sénat n’a aucun pouvoir pour contrer le président. A comparer aux usa où les parlementaires ont le dernier mot.

  • Elle n’est pas encore la Chine, et Macron n’est pas encore Jinping.

    Pas pas, on y va, lentement mais surement, au rythme du montagnard.

  • L’anacyclose est une théorie cyclique de la succession des régimes politiques, exposée par Platon et développée par l’historien grec Polybe.
    Polybe décrit un cycle en six phases qui fait basculer la monarchie dans la tyrannie, à laquelle fait suite l’aristocratie qui se dégrade en oligarchie, puis vient la démocratie, qui entend remédier à l’oligarchie, mais sombre, dans une sixième phase, dans le pire des régimes qui est l’ochlocratie (Le gouvernement par la foule et les émotions) , où il ne reste plus qu’à attendre l’homme providentiel qui reconduira à la monarchie.
    On y est.

  • Comment appeler alors un régime dans lequel la moindre décision est prise individuellement par un Président chef de parti, au mépris de la Constitution qui précise que le chef du gouvernement et de la majorité est le premier ministre, le premier devant se contenter d’un domaine réservé en matière militaire et internationale ? Sans plus aucun contrôle du Parlement, avec une centralisation technocratique de plus en plus prégnante, au mépris des autorités locales et des relais sociaux ? Avec le sentiment d’une impunité parfaite qui conduit à des débordements de plus en plus inadmissibles, Benalla et consorts ?

  • Forfaiture, l’autre volet de la dictature !

  • Vivons-nous en dictature ?
    Non c’est infiniment plus grave on est gouvernés par des médiocres des lâches et des cupides … qui ignorent ce qu’est une Nation, le bien commun, l’intérêt général, la Laïcité etc. , et ne possède pas, n’ont pas acquit la culture de leur propre pays.

    • Excusez-moi Le Rouméliote, mais le site « vududroit » est épouvantablement partisan. C’est n’est pas pour alimenter la réflexion mais pour exposer un point de vue personnel et dont l’honnêteté est discutable (la phrase « cette élection (de Macron) a été manipulée et truffée d’illégalités » en est un bon exemple, le reste est du même acabit).

      • @Pantone
        Bonjour,
        MAcron a été élu avec 43% des voix des 47 millions de citoyens inscrits sur liste électorale. Il a obtenu un peu plus de 20 millions de voix. C’est noté noir sur blanc dans les tableaux du ministère de l’Intérieur.

        • STF, bonjour.
          Petite histoire :
          Championnat du monde de course à cloche-pied. Les meilleurs athlètes annoncent leur participation. Finalement, une tripotée préfère rester dans son lit, d’autres se disent qu’ils n’ont aucune chance en fait, d’autres encore se disent qu’ils vont gêner un tel pour favoriser leur copain aux première places, etc…
          Finalement, sur il ne reste plus qu’une poignée de participants, et M. Macron franchit la ligne en premier. Ensuite, des rageurs qui étaient restés à la maison dirent « bouuuhh, il a gagné parce que j’ai pas participé ». Selon vous, est-ce que Macron mérite la médaille d’or ?
          Fin de l’histoire.
          Donc M. Macron a été élu selon des règles communes à tous, connues de tous, validées par des assemblées représentatives, dans un système qui a des défauts mais aussi des qualités.
          Contester sa légitimité est anti-démocratique. Contester sa représentativité est différent : cependant celle-ci a été soumise au vote des citoyens. C’est Macron et pas un autre qui a recueilli la majorité des votes EXPRIMES.
          Est-ce que des gens ont été menacés pour voter Macron ? Est-ce que des gens ont été empêchés de voter pour un autre candidat ? Non.
          Si les lois de la République prévoyaient d’élire le président via un système de pierre-papier-ciseaux, il aurait la même légitimité.

          • @Pantone
            Bonsoir,
            « Selon vous, est-ce que Macron mérite la médaille d’or ? »
            Non.

            Dans votre petite histoire, vous oubliez de mentionner qu’un des athlètes favoris a été mis sur la touche par la fédération sportive des courses à cloche-pieds sur suspicion de dopage, par délation, alors que tous ont mis un doigt dans le même pot de confiture doppante.

            « Contester sa légitimité est anti-démocratique. Contester sa représentativité est différent : cependant celle-ci a été soumise au vote des citoyens. C’est Macron et pas un autre qui a recueilli la majorité des votes EXPRIMES. »
            Macron a recueilli 100% des voix des citoyens qui ont voté pour lui (contre MLP).
            Les règles sont truquées : elles ne sont pas démocratiques. La notion de « votes exprimés » est une entourloupe, une pure arnaque. Il est question de démocratie, pas d’exprimocratie (oui je sais, c’est un babarisme) via les votes exprimés seulement pour les candidats.
            Nous ne sommes pas dans le cadre d’une course même à cloche-pied. Ce n’est pas le public qui décide dans une compétition sportive. Si nous étions dans une compétition sportive, ceux dans le public qui ne verraient pas leur « champion » ne voteraient pas. Si jamais ils votaient blanc, leurs votes seraient mis à la trappe et non comptés. Du coup, pourquoi voter ?
            La légitimité de Macron est discutable parce que nous sommes sensés être en démocratie. (ou plutôt en République)
            Quelle crédibilité peut-il avoir alors qu’il n’a obtenu que 43% des voix de 47 millions de citoyens inscrits (sur 53 millions au total) ? Aucune.

            « bouuuhh, il a gagné parce que j’ai pas participé »
            Les citoyens appelés à voter ne participent pas à la course.
            Les juges de compétitions de gymnastique ou de patinage artistique ne concourent pas.

            « Si les lois de la République prévoyaient d’élire le président via un système de pierre-papier-ciseaux, il aurait la même légitimité. »
            Lequel des candidats aurait droit au « puits » (qui bat les ciseaux et la pierre) ?
            Pourquoi pas un tournoi de Texas Hold’em poker ? Ou des duels au sabre ?

            • Vous ne dites pas en quoi ce système est anti-démocratique. La règle est simple : celui qui a le plus de voix gagne. Point. Vous voulez un système où c’est à la majorité absolue ? Bon courage avant d’avoir un président.
              Vous êtes comme les adversaires du Brexit qui demandaient un nouveau vote : ça ne les arrange pas alors hop, on recommence.
              Mais expliquez donc clairement et simplement le système que vous souhaitez. Suis curieux .

              • @Pantone
                Bonjour,
                Ce système est anti-démocratique car il laisse sur le côté 17 millions de citoyens officiels (car inscrits) soit 36% des citoyens. Je pensais que c’était assez clair.
                De plus, les votes blancs sont considérés comme nuls et ne sont pas pris en compte.

                Les opposants au Brexit ainsi que les démocrates américains ne sont pas contents des résultats obtenus.
                Cependant, il semble que les règles soient plus démocratiques qu’en France. Les U.S.A sont d’ailleurs plus démocratiques que la France, en cela que les citoyens ont accès à des entrevues avec leurs élus, que ce soit au niveau local, de l’état, ou fédéral.
                90 comtés sur les 95 que compte l’état de Virginie ont voté qu’ils seront des « sanctuaires » en réponse à un projet de loi même pas encore voté par le gouvernement de l’état de Virginie. Ces comtés estiment que les lois proposées sont anti-constitutionnelles. Certains sheriffs ont déclaré que si ces lois étaient votées, ils ne les appliqueraient pas parce qu’elles sont anti-constitutionnelles.
                Nous n’avons pas ce genre de pouvoir en France. L’avez-vous en Belgique ?

                Le système que je souhaite :
                – N’importe quel citoyen peut se présenter à une élection qu’elle soit municipale, départementale ou nationale ;
                – Un candidat est élu s’il reçoit 51% des voix des citoyens inscrits (sur 47 millions de citoyens inscrits, cela donne environ 24 millions) ;
                – Si aucun candidat n’obtient 51% au premier tour, alors le candidat ayant obtenu le meilleur résultat et celui qui ayant obtenu le second meilleur résultat seront retenus pour un second tour ;
                – Si l’addition des résultats des deux meilleurs candidats ne dépasse pas 51% (voire 66% je ne suis pas encore décidé), ils sont tous recalés :
                – L’abstention sera prise en compte dans le comptage des résultats ainsi que les votes blancs et nuls ;
                – Si le résultat de l’abstention est entre les résultats des deux meilleurs candidats, ils sont recalés ;
                – Aucun candidat recalé ne pourra se représenter à l’élection de laquelle il aura été recalé ; (MLP, E. Macron, recalés, les 9 autres candidats aussi. 100% de nouveaux joueurs)
                – Nul ne peut exercer une fonction d’élu sans avoir obtenu 51% des voix des inscrits.
                – Si après 2 sessions d’élection, aucun candidat n’est retenu, la fonction reste vacante jusqu’au prochain terme.
                En France, quand il n’y a pas de président de la République, le Président du Sénat le remplace. Ce président est élu par les sénateurs.
                De toute façon, la Constitution actuelle est à mettre aux oubliettes : elle est purement anti-constitutionnelle, anti-républicaine.

                Je vais prendre un exemple donné à des élèves de 3ème auxquels on explique que l’abstention est un dommage pour la démocratie.
                Lors d’une élection régionale, il se trouve que l’abstention a dépassé les 60%.
                Les candidats se sont donc affrontés pour la fonction d’élu espérant grapiller les voix de 4 électeurs sur 10. Au final, il est dit aux élèves que le candidat sera élu avec 51% des voix exprimées soit 35% des voix des inscrits. Il fallait bien quelqu’un pour occuper le siège (claquer du fric gratuit des autres, et empocher une belle somme au passage). Même si les 3ème sont un peu mous du bulbe, ils ont quand même senti qu’il y avait un souci.

                • J’ajoute que ce manque de démocratie est aussi criant à l’Assemblée Nationale, où une loi avec des effets très sensibles peut être adoptée avec 75% d’absents (sur 577 députés au total) comme en décembre 2015 pour la reconduction de 3 mois de l’état d’urgence, voire même quand une dizaine de députés votent. Quand 10 députés votent sur une loi, que 5 votent « pour », 4 « contre », et 1 « blanc », avec le décompte des voix exprimées, la loi est validée car 5/9 donne 55,55%. Très démocratique !

                • Est-ce que ces 17 millions d’électeurs inscrits ont été empêchés de voter ?
                  Pour votre système, il comporte de biens gros problèmes. Passons les en revue :
                  – n’importe quel citoyen peut se présenter : c’est déjà le cas. (bien sûr, si vous parlez des frais de campagne, et que vous souhaitiez que l’Etat ne paye pour tout les candidats, c’est un gaspillage monumental qui s’annonce. Une personne se présentant est libre de récolter des sous pour sa campagne)
                  – élu avec 51% des inscrits : le vote obligatoire me parait indispensable.
                  – Si aucun n’obtient 51%, les deux premiers passent au second tour (pas très différent d’aujourd’hui)
                  – « Si l’addition des résultats des deux meilleurs candidats ne dépasse pas 51% » => bravo, vous venez de recaler tout le premier tour de 2017. On sort qui après ? Les seconds couteaux, ceux qui représentent moins bien les intérêts généraux (les candidats sont pré-nommés par les adhérents) ? Des candidats de secours moins consensuels ?
                  – si après 2 tours, pas ok, la fonction reste vacante : mmmh les blocages. On fait quoi quand tel décret, telle décision, telle machin requiert la signature de la personne ayant la fonction ? Tout s’arrête ? (j’ai un ami avocat qui n’a pas été payé pour les pro deo par l’Etat pendant plus de 500 jours car il n’y avait pas de ministre la justice nommé).
                  – Le président du Sénat remplace le Président si l’élection échoue ??? Oh, ben j’en connais un qui va se faire un plaisir de torpiller (avec son parti) l’élection présidentielle. Imaginez deux quinquennats ainsi, avec un président élu avec un système encore moins représentatif et indirect. Bravo.
                  – La Constitution est anti-constitutionnelle ????? C’est juridiquement impossible 🙂

                  En Belgique, comme en France, nous avons une Cour Constitutionnelle, auprès de laquelle des questions préjudicielles peuvent être posées (avant le vote de la loi) et par la suite si quelqu’un (mais pas un particulier je crois) conteste la constitutionnalité. Donc ce que font ces villes américaines de manière anti-démocratique ne peut se faire en Belgique. Certains fascistes-libéraux ici reprochent à la démocratie d’être la dictature de la minorité : c’est exactement ce que font ces villes. Ils ne respectent pas le contrat électoral.
                  Pour les lois votées à l’hémicycle, ça je suis bien d’accord que celles passées en douce avec une majorité d’absents, c’est vraiment pas normal.
                  Sinon, pour info : les votations en Suisse, c’est genre 40% de participation.
                  (Tout autre chose et quasi aucun rapport : j’ai appris quelque chose sur Friedrich Hayek aujourd’hui. Vous savez cet économiste dont bon nombre de gens ici agitaient « la route de la servitude » comme le Petit Livre Rouge ya environ 6 mois ». Vous saviez qu’il avait dédicacé un de ses ouvrages à Salazar le dictateur portugais ? Et ce cher Hayek, ce Saint Libéral, a dit : « As long term institutions, I am totally against dictatorships. But a dictatorship may be a necessary system for a transitional period. […] Personally I prefer a liberal dictatorship to democratic government devoid of liberalism. My personal impression – and this is valid for South America – is that in Chile, for example, we will witness a transition from a dictatorial government to a liberal government ». C’est rigolo, non ?. Je vous conseille l’excellente série de France Culture dans « entendez-vous l’éco » sur l’origine du néo-libéralisme. L’Etat fort était une demande de certains :-))).).

                  • @Pantone
                    Bonjour,
                     » My personal impression – and this is valid for South America – is that in Chile, for example, we will witness a transition from a dictatorial government to a liberal government »
                    C’est bizarre mais il semble qu’il ait vu juste.

                    « Vous saviez qu’il avait dédicacé un de ses ouvrages à Salazar le dictateur portugais ? »
                    Je ne le savais pas. Un peu de bon sens ne fait de mal à personne. Ce bouquin aurait dû lui faire grand bien.

                    Le néo-libéralisme n’existe pas. C’est une invention de gauche.
                    Ces mêmes gauchistes ont voulu l’Etat fort.
                    Quand les libéraux parlent d’Etat fort, il veulent un Etat fort dans le régaliens. Fort pour assurer ses missions fondamentales. Non pas « fort » au sens d’obèse (on utilise « fort » pour quelqu’un d’obèse : c’est un euphémisme.)

                    « Est-ce que ces 17 millions d’électeurs inscrits ont été empêchés de voter ? » Non. Et ?
                    Ces 17 millions d’électeurs inscrits représentent 36% de tous les citoyens. Ils montrent que les politiciens se bagarrent pour moins de 3/4 des votes des citoyens. En y ajoutant les votes blancs et nuls, on obtient le score d’intérêt qu’ont la politique et les politiciens en France. On ne doit pas être loin de 40%. Les politiciens et leurs politiques ennuient 40% des français.
                    Avec les 6 millions de citoyens non inscrits, la politique et les politiciens barbent 43% des français. La politique se joue donc sur 57% des citoyens.
                    Quand on renie 43% de ses citoyens, et qu’on ne fait rien pour les intéresser, ou/et qu’on ne s’intéresse pas à eux, on ne peut pas parler de démocratie.

                    « élu avec 51% des inscrits : le vote obligatoire me parait indispensable. »
                    La majorité absolue des citoyens (inscrits, officiels, recensés) est juste la base de la démocratie.
                    Un vote obligatoire n’est plus un droit.

                    « La Constitution est anti-constitutionnelle ????? C’est juridiquement impossible ? »
                    Non, c’est juste le cas.

                     » Si l’addition des résultats des deux meilleurs candidats ne dépasse pas 51% » => bravo, vous venez de recaler tout le premier tour de 2017. »
                    Oui, je l’ai même écrit entre parenthèses.
                    Pourquoi croyez-vous que la règle a été changée et qu’elle est maintenant sur les votes exprimés (qui excluent les votes blancs et nuls) ?
                    Si au lieur de votre ‘contre’ et donc de donner leur voix « pour », les électeurs avaient voté blanc, que croyez-vous qu’il se serait passé au niveau des scores ? Macron et MLP auraient tenté de grapiller des clopinettes. Heureusement pour eux que le vote blanc n’est pas pris en compte, et qu’il est accusé de faire le jeu de l’extrême droite. Un petit 30% de votes blancs au second tour m’aurait fait bien rire.
                    30% de 35.467.327 votants donnent : 106640198.
                    MLP et Macron se seraient affrontés pour 25 millions de voix. Il se sont affrontés pour 31 381 603 voix. Les votes bancs (8,5% des votants, 6,5% des inscrits) ne sont pas comptés de ces 31 millions+.
                    Les chiffres sont là : https://www.interieur.gouv.fr/Archives/Archives-elections/Election-presidentielle-2017/Resultats-globaux-du-second-tour-de-l-election-du-President-de-la-Republique-2017

                    « n’importe quel citoyen peut se présenter : c’est déjà le cas. »
                    En fait non. Il faut tout un parcours pour être éligible. Or, je note que tout citoyen peut se présenter. En tant que citoyen, il a déjà passé les filtres pour avoir une carte d’électeur. Celle-ci devrait suffire pour se présenter. Je me moque complètement qu’il y ait 500 ou 1000 candidats pour une élection. Les électeurs feront le tri.
                    Les frais de campagne… sont à la charge du candidat. L’Etat n’a pas à rembourser quoique ce soit, ni aux perdants ni aux gagnants, ni à financer. Le gaspillage est déjà dans les remboursements des frais de campagne de ceux qui ont atteint 5% au premier tour.
                    Avant que vous ne me répliquiez avec l’argument que les grosses fortunes investiront dans tel ou tel candidat pour avoir ensuite des petits dédommagements, je dis ici qu’un candidat n’est pas obligé d’accepter l’argent. Les communistes accepteraient-ils l’argent de Bernard Arnaud, des Bertancourt, des Rothschild pour financer leur campagne ? D’ailleurs, tous les socialistes devraient refuser s’ils sont cohérents avec leur ligne de conduite (salauds de riches, mon ennemi c’est la finance, etc…)

                    « Donc ce que font ces villes américaines de manière anti-démocratique ne peut se faire en Belgique. »
                    Je m’en doutais que ce n’était pas possible en Belgique non plus.
                    Ce que font ces villes américaines est tout à fait constitutionnel, et tout à fait démocratique. Le pouvoir ne s’exerce pas que d’un seul sens aux States : Les villes peuvent décider de leurs propres lois. Leurs états aussi. Sauf que ni les états ni les villes ne peuvent imposer des lois contraires à la Constitution U.S et aux Bill of Right. Ces deux éléments sont supérieurs à tous les textes que peuvent produire des entités gouvernementales locales ou d’état.
                    Le projet de loi de l’état de Virginie en question piétine un des amendements de la Constitution U.S. Les 90 comtés se déclarant « sanctuaires » de cet amendement, indiquent clairement à leurs représentants de l’état, qu’ils préserveront l’amendement tel quel.
                    Le gouvernement de Virginie a déclaré qu’il ferait appel à la Garde Nationale de Virginie pour faire appliquer cette loi si elle était votée.
                    Cette sitution de « sanctuaire » est un contre-coup à ce qui se passe à San Francisco qui s’est déclarée aussi « sanctuaire ». Elle s’est détachée de ses obligations envers une institution fédérale : l’I.C.E.
                    Le principe « Le gouvernement du Peuple, par le Peuple, pour le Peuple », qui est repris dans la Constitution Française, est mieux appliqué chez l’Oncle Sam que chez nous.

                    « les votations en Suisse, c’est genre 40% de participation »
                    Si ces votations sont validées, alors il y a un gros souci de démocratie en Suisse.
                    Aucune loi ne devrait être appliquée sans être acceptée par ceux qui la subissent. Au minimum par 51% des inscrits. Au minimum, car dans certaines conditions, au Congrès français, pour changer un morceau de la Constitution il faut atteindre 75% d’approbation des parlementaires, sur leur nombre entier 577 députés + 348 sénateurs. Il n’est pas question de 75% des présents le jour du vote. L’approbation doit atteindre 694 voix.

                    Pour en revenir à la majorité absolue, puisque le nombre de citoyens inscrits est connu avant même le début du premier tour, la majorité absolue aurait dû être fixée à l’avance. Pour 47 568 693 citoyens inscrits, elle était de : 24 260 033,43, qu’on arrondit à l’unité supérieure, autrement on n’est pas à 51%.
                    Macron a obtenu 20 743 128 voix.

                    • Vous écrivez « Quand on renie 43% de ses citoyens, et qu’on ne fait rien pour les intéresser, ou/et qu’on ne s’intéresse pas à eux, on ne peut pas parler de démocratie. » => vous inversez les responsabilités. Le politique n’a pas pour mission d’intéresser les citoyens; la gauche honnie qui est accusée d’aller chercher les voix des immigrés, des minorités diverses etc, est assez critiquée pour ce populisme, et vous voulez la même chose ? Le souci n’est pas que les gens ne sont plus intéressés (bien que cela arrive, j’en suis un exemple), mais ils sont découragés, dégoutés, fatigués.
                      Je redis : la Constitution ne peut pas être anti-constitutionnelle, ce n’est pas possible (si un article viole un autre, c’est pas pareil).
                      Ces villes américaines, en imposant leurs décisions locales au-dessus des lois prises à un niveau supérieur, violent la Constitution qui garantit la hiérarchie des normes :-).
                      Macron a été élu selon les règles démocratiques en vigueur, je ne démordrai pas malgré vos tentatives de déconstruction du processus électoral.
                      Concernant le néo-libéralisme, je ne peux que vous encourager à vous renseigner sur le Colloque Lippmann de 1938 et sur la société du Mont-Pélerin de 1947. Le néo-libéralisme n’est pas une invention de gauche, pas du tout du tout du tout.
                      Je vous mets les sources du wikilibéral 🙂
                      https://www.wikiberal.org/wiki/Colloque_Walter_Lippmann
                      https://www.wikiberal.org/wiki/Société_du_Mont-Pèlerin
                      Vous devriez un peu plonger dans les relations entre libéraux et pouvoirs autoritaires, c’est très intéressant et fort méconnu ou « oublié ».
                      (Cela n’excuse en rien ou ne relativise en rien ce que les gauches autoritaires ont fait par ailleurs; c’est juste pour remettre quelques pendules à l’heure).

                    • @Pantone
                      Bonjour
                      « Ces villes américaines, en imposant leurs décisions locales au-dessus des lois prises à un niveau supérieur, violent la Constitution qui garantit la hiérarchie des normes :-). »
                      Ces villes ne violent pas la Constitution. En se déclarant « sanctuaires », elles se portent en refuges. Elles proclament que le projet de loi qui lui, viole carrément un amendement et dans ces villes sanctuaires, il y sera respecté et appliqué.
                      Je crois que vous ne comprenez pas qu’aux U.S.A, les communes ont un rôle plus important qu’elles ne l’ont en Europe.
                      La démocratie ne se décrète pas du haut vers la bas.
                      Cependant, tout comme chez nous, des lois sont proposées dans des institutions légilstatives au niveau de l’état. Chaque état a un pouvoir législatif. Ce pouvoir est aussi présent au niveau communal. Souvent, on peut voir des citoyens s’adresser à leurs élus protester contre les lois proposées. Rarement en France. La protestation s’y fait plutôt dans la rue.
                      Tout ce que font ces villes est tout à fait normé pour reprendre votre terme. La Constitution est le texte supérieur des U.S.A, qui donne un cadre aux pouvoirs fédéraux fixant leurs domaines.
                      Ces villes ne violent en rien la Constitution U.S. laquelle débute par « We the People of the United States » qui fonde la Constitution sur le Peuple entier et non sur les états. La Constitution contient les 10 amendements du Bill of Rights qui consacrent la liberté individuelle.
                      En France, sur la même période, nous avons eu 5 Républiques, 2 empires, 2 monarchies, et un régime autoritaire (totalitaire). Les U.S.A ?

                      « Le politique n’a pas pour mission d’intéresser les citoyens »
                      La politique c’est prévoir. Le rôle des politiciens est défini dans la DDHC de 1789 en son article 2 : « Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. »
                      Tout ce que propose le spectre politique ne serait-ce qu’en France contrevient à cet article. Les partis politiques de tendance socialo-marxo-communiste devraient être interdits. La redistribution des richesses se fait en en violant les 4 Droits fondamentaux.
                      Ce spectre politique n’intéresse pas 43% des citoyens.
                      « la gauche honnie qui est accusée d’aller chercher les voix des immigrés, des minorités diverses etc, est assez critiquée pour ce populisme, »
                      La gauche voit le populisme comme une excroissance de l’extrême droite.
                      La gauche n’est pas seulement accusée de chercher les voix des immigrés : elle les veut tout le monde le voit.
                      Elizabeth Warren, candidate à la primaire du Parti Démocrate à la course à la Maison Blanche, a déclaré que les prisonniers devaient aussi avoir le droit de vote. Quelle est la proportion d’immigrés dans les prisons américaines ? D’américains noirs ? Très élevée. Les démocrates U.S et les gauchistes en général sont aux abois concernant leurs voix, ils rabattent même dans les minorités sexuelles, dont le fameux LGBTQ…
                      Pour rappel, ce qui se passe outre-Atlantique se produit sur le vieux continent une décennie plus tard. Quoique ? avec les méthodes d’information actuelles… En tout cas, niveau socialisme, nous sommes en avance.

                      « ls sont découragés, dégoutés, fatigués. »
                      Ils le sont justement parce que ce qu’on nous vend comme de la démocratie n’en est pas, ni au niveau local, départemental (Provinces pour la Belgique) ou national (fédéral pour vous), ou supranational avec l’U.E.

  • Peu importe qu’on soit en démocratie ou en dictature si la liberté n’existe pas. La liberté peut s’apprécier dans 5 grands domaines de l’action humaine : politique, économique, religieux, social, culturel.

    Etat de la France dans les 5 domaines :
    – politique : pouvoir centralisé, technocratie triomphante, élections douteuses, dérive de l’autorité judiciaire, séparation des pouvoirs souvent bafouée
    – économique : plus des 2/3 des richesses produites dans le pays sont contrôlés par l’Etat, dont 56% directement
    – religieux : dérive inquiétante visible à propos du blasphème, agressions de chrétiens et de juifs
    – social : surveillance généralisée, agressions répétées contre la vie privée, lois absurdes de contrôle social (80 km/h)
    – culturel : système de subvention généralisé, politisation des médias, musées nationaux, art contemporain quasi officiel

    On le voit, la liberté en France a subi des attaques profondes dans tous les domaines de l’action humaine, la situation de loin la plus dégradée se trouvant dans le domaine économique, passablement saccagé, en n’oubliant pas que ce domaine conditionne les autres. Sans liberté économique, la démocratie politique n’est qu’illusion.

    • on peut ajouter :
      – exécution par dénutrition d’un handicapé qui ne pouvait s’exprimer…
      – restriction de la légitime défense.

    • @Cavaignac
      Bonjour,
      « religieux : dérive inquiétante visible à propos du blasphème, agressions de chrétiens et de juifs »
      Blasphème à deux poids deux mesures.
      Mila jeune fille de 16 ans, conspuée (menacée de mort) sur un réseau social après qu’elle a répondu à des insultes à son encontre.
      Une sorte de comique de radio qui insulte du prophète (insulte homophobe en plus !) dans une chanson et qui ne voit aucune levée de bouclier.

  • Revenons aux fondamentaux et ouvrons le « Dictionnaire du libéralisme », de chez Larousse sous la direction de Mathieu Laine.

    « La démocratie … ne signifie rien d’autre que la loi de la majorité. »
    « …le problème essentiel n’est pas de savoir qui gouverne, mais ce que le gouvernement a le droit de faire. »
    « Elle (la démocratie) ne correspond pas en elle-même à la liberté à la liberté mais en constitue l’une de ses plus importantes sauvegardes ».

    Aujourd’hui le problème vient de ce que le gouvernement s’occupe de tout et que je vois mal comment y remédier démocratiquement puisque aucun parti n’a la moindre intention qu’il en soit autrement.

  • La Démocratie s’oppose aux autres régimes politiques que sont :
    – la monarchie absolue (pouvoir aux mains d’un seul homme) ;
    – l’aristocratie (pouvoir aux mains des meilleurs) ;
    – l’oligarchie (pouvoir aux mains d’un petit nombre de personnes ou de familles) ;
    – la théocratie (pouvoir aux mains d’une caste sacerdotale) ;
    – l’empire, la dictature et autres régimes totalitaires.

    Carl Friedrich ou Zbigniew Brzezinski ont établi une liste de six critères permettant de définir le totalitarisme :
    – 1) Une idéologie officielle à laquelle chacun est supposé adhérer au moins passivement ;
    – 2) Un parti unique avec à sa tête un homme susceptible d’être considéré comme un dictateur ;
    – 3) Un système de terreur ou de pression soit physique, soit psychique ou morale, dirigé non seulement contre les adversaires déclarés du régime mais aussi certaines fractions désignées de la population ;
    – 4) La mainmise sur les médias ;
    – 5) Le monopôle de l’utilisation des armes à feu ;
    – 6) Une direction centralisée de l’ensemble de l’économie.
    Nous n’avons pas de parti unique, bien que l’idée politique soit la même partout, mais un président qui commence à sentir le dictateur d’après certains.

    • les partis sont subventionnés : ils sont donc dépendants de l’Etat…

    • Nous n’avons pas de parti unique, mais le ni droite ni gauche de Macron cherche à y conduire: un seul parti au centre et deux extrêmes qui par postulat, n’ont pas le droit de gouverner.

    • Voyons ça :
      1) c’est en bonne voie, on appelle ça la « transition écologique »;
      2) C’est fait à l’Assemblée Nationale (merci le système électoral),.;
      3) on peut en discuter mais le politiquement correct est une forme de pression;
      4) c’est fait, les journalistes lisent les dépêches de l’AFP;
      5) c’est fait depuis longtemps;
      6) c’est largement fait.
      BRR … Ca fout les jetons votre liste de critères.

    • Commentaire hors sujet.
      L’article accepte l’accusation d’autoritarisme.
      Mais le totalitarisme du régime macronien est un autre sujet.

      • @amike
        Bonjour,
        Comment pouvez-vous séparer l’autoritarisme de Macron de son régime totalitaire ?
        En cours d’Histoire au collège, le régime de Vichy est qualifié pudiquement d’autoritaire. Je n’y ai pas encore lu, écrit ni entendu le terme « tyrannie ».

  • Garanties judiciaires? Quand la justice est aux ordres du ministre lequel est à ceux du Président? Lorsqu’on voit un groupe identitaire de droite condamné alors qu’il n’a en rien dérogé à la loi tandis que les Black Blocs et tous les mouvements gauchistes qui attaquent les personnes et les biens relaxés? Que les corrompus de LaREM ne sont même pas mis en examen?

    • @Virgile
      Bonsoir,
      « Garanties judiciaires? Quand la justice est aux ordres du ministre lequel est à ceux du Président? »
      La Cour de cassation a écrit une lettre adressée au président Macron afin de lui rappeler qu’il est le garant de la séparation et de l’indépendance de la Justice. (Après une évocation de la tenue d’un procès du meurtrier de Sarah Halimi dans un discours que Macron a prononcé en Israël.) WHAHAHA ! Quel fail !
      http://www.leparisien.fr/faits-divers/affaire-sarah-halimi-la-cour-de-cassation-recadre-macron-27-01-2020-8245932.php
      Extrait :
      « La première présidente de la Cour de cassation et le procureur général près cette Cour rappellent que l’indépendance de la justice, dont le président de la République est le garant, est une condition essentielle du fonctionnement de la démocratie. Les magistrats de la Cour de cassation doivent pouvoir examiner en toute sérénité et en toute indépendance les pourvois dont ils sont saisis », écrivent ainsi Chantal Arens et François Molins dans ce communiqué commun.

  • Nous nes sommes pas dans une dictatures, certes. Pais pas tout-à-fait dans une démocratie non plus… Il existe une infinité d’états entre démocratie et dictature. Déjà, « démocratie représentative » ce n’est déjà plus tout à fait une « démocratie »…

    • @LeGoret
      Bonjour,
      La démocratie suppose que le Peuple a tous les pouvoirs et qu’il les exerce. Un Peuple sans pouvoir ne peut pas vivre dans une démocratie. Les élus tirent leur(s) pouvoir(s) du Peuple.

  • Sans vouloir discréditer l’auteur de cet article, il tombe à point nommé pour défendre le régime et il serait « téléphoné » par icelui que je n’en serais pas surpris.
    Comme l’indiquent bon nombre de commentateurs, notre système politique fut un savant dosage de présidentialisme et de démocratie mis au point par De Gaulle et Debré et taillé sur mesure pour le Grand Charles. Nous assistons depuis Chirac à la promulgation d’une série de mesures qui toutes, tendent à renforcer ce régime présidentiel pour le rendre de plus en plus personnel et de moins en moins populaire d’autant que, parallèlement, le recours au référendum qui donnait au président son assise populaire a complètement disparu du panorama. Et même a été aboli puisque Sarkozy s’est arrangé pour détourner la décision populaire qui ne convenait pas au sujet de la constitution européenne !
    La séparation des pouvoirs n’existe plus depuis Hollande. Enfin, en dernier lieu, la désignation des députés LREM et leur assujettissement au pouvoir ont transformé la Chambre en une officine d’enregistrement des décisions présidentielles ; le premier qui tente de s’y opposer est immédiatement exclu du parti. Si cela ne ressemble pas au système soviétique, c’est quand même bien imité !
    J’ai le sentiment d’être dirigé par un enfant gâté qui a une idée toutes les 5 minutes et qui décide en accord avec lui-même que cette dernière est bonne pour ses amis protecteurs et donc qu’elle doit être appliquée immédiatement. Si la démocratie c’est cela, alors oui, nous sommes en démocratie !
    Si les décisions étaient bonnes pour le pays, nous les accepterions cependant, à voir la situation économique et industrielle actuelle, les résultats du chômage et de l’endettement, le programme énergétique décidé pour les années à venir, la situation intérieure enfin, on peut raisonnablement penser que ceux qui nous dirigent sont des nullités absolues et qu’ils feraient mieux de disparaitre et de laisser le pays se débrouiller tout seul. Il ferait difficilement pire !

    • « Si les décisions étaient bonnes pour le pays »
      certes vous avez un exemple de ce qui serait une « bonne  » decision pour le pays?

  • Exemple flagrant de l’hypocrisie et de la faconde mensongère de Macron:
    « le respect de l’autre, l’interdiction de la violence, la haine à combattre. » Depuis quand Macron respect les gens? On a vu de nombreux exemples du mépris qu’il a pour eux!
    Inderdiction de la violence? Quand on voit l’usage d’armes blessantes par la police!
    La haine à combattre, quand les islamistes non seulement la prêchent impunément mais poussent aux attentats!
    Ce type se gargarise de paroles qui n’ont aucun rapport avec la réalité!

  • D’accord avec cet article sur une grande partie, en raison de la nuance de son propos notamment.
    Par contre, la toute dernière phrase me laisse songeur : « La France, par sa concentration anormale de pouvoir politique et économique » =>anormale donc se référant à une norme, une limite, un barème,.. laquelle ? Déterminée par qui ?

    • Macron, lui, n’aime pas la nuance ; il veut que tout le monde ait la même retraite. Il veut aussi que tout le monde pense la même chose sur la guerre d’Algérie. Son ministre, mon cher patron, veut lui que tous les jeunes passent le même diplôme, au même moment et après avoir suivi le même cursus. Une autre de ses ministres, particulièrement excitée, veut que les hommes et les femmes aient le même salaire. Tous ces gens veulent que tout ce qu’ils pensent ou croient s’appliquent à tout le monde, au prétexte qu’ils ont été démocratiquement désignés pour ça.
      Et quand le peuple, cette brute sans cervelle, aura expédié au pouvoir un individu un peu plus hardcore que les autres, qu’en penseront les belles âmes qui pensent que l’onction démocratique est la seule chose qui vaille ?

      • Là, je ne peux répondre sur tous les sujets… et certainement pas la guerre d’Algérie (suis Belge)
        Pour l’enseignement, je dirais que c’est une bonne idée d’avoir un tronc commun mais euh, c’est tout.
        Pour l’égalité des salaires hommes-femmes, il est évident que je la soutiens en tant que libéral, et donc je ne comprends que vous préfériez l’injustice que représente un salaire différent pour un travail équivalent. Sur quoi repose votre volonté de discriminer ?

        • le sujet m^me de ‘article tient au caractère défini dune dictature…on est pas dans uns dictature..mais au point de vue des libertés c’est pas terrible..à mon opinion le peuple est complice..donc..pays foutu tant que ça dure..

          le salaire d’une femme comme celui d’un homme regarde cette femme et son patron(nne)…

          la polémique sur le sujet est en fait une attaque sur le marché du travail.. qui serait mauvais la disparité homme femme en apportant la démonstration…

          pouvez vous me citer beaucoup d’exemple ou un homme faisant le même boulot qu’une femme est payé plus cher?

          • Jacques, les disparités salariales ont heureusement fortement baissées grâce à la loi, et je ne peux vous sortir les fiches de salaires d’amies et d’amis pour comparer. Mais si cette différence n’existe pas, alors tout va bien, la loi ne sert à rien :-).
            La relation de pouvoir patron/employé n’est pas équitable : je passe pour le moment des entretiens d’embauche, et quand on me demande le salaire désiré, je ne sais pas si je demande plus ou moins que le prix du marché (c’est un poste particulier, et y en qu’un en général par entreprise). Une femme va en général demander moins car elle a, par « tradition », l’habitude d’être moins payé.
            Mais encore une fois, les choses chances, heureusement.

  • Issu d’une famille où les médecins sont pléthoriques, E. MACRON a décidé de prendre sa revanche et de considérer qu’il se consacrerait à un seul malade prénommé « France ». Afin de guérir son malade, il a décidé d’utiliser la manière forte qui selon lui est la seule qui lui permettrait d’administrer à ce malade rétif la potion magique du Dr MACRON. Sauf que la malade a fait une réaction qui s’est traduite par de fortes convulsions suite à un phénomène de rejet que son médecin combat en faisant intervenir les forces de l’ordre avec administration de coup de « bidule », de gaz lacrymogènes, de douches glacées et de tir de LBD. Constatant la trop grande hâte présidentielle et cette utilisation de la potion amère de la réforme des retraites, les membres du Conseil d’Etat on fait des remarques graves mais qui laisseront de marbre notre médecin contrarié, improvisé et dominé par un hubris démesuré. Il détourne à son profit l’image des trois singes : ne rien voir, ne rien entendre et ne rien dire. Mélangeant purge et suppositoires, il essaye de nous « la mettre profond ».

  • Une dictature non mais le pays souffre du principe de Peter, bien que son inventeur ne le valide pas en politique (élection au lieu de promotion), je pense que la France fait exception.
    Le principe de Peter, fondé sur une évaluation d’un niveau de compétence, propose de décrire les évolutions de carrière dans les hiérarchies par des principes de base simples, puis étudie les corollaires qu’impliquent ces postulats.
    teur
    Principes de base :
    un employé compétent à un poste donné est promu à un niveau hiérarchique supérieur ;
    un employé incompétent à un poste donné n’est pas promu à un niveau supérieur, ni rétrogradé à son ancien poste.

    Corollaires (1) :
    un employé ne restera dans aucun des postes où il est compétent puisqu’il sera promu à des niveaux hiérarchiques supérieurs ;
    par suite des promotions, l’employé finira (probablement) par atteindre un poste auquel il sera incompétent ;
    par son incompétence à ce poste, l’employé ne recevra plus de promotion, il restera donc indéfiniment à un poste pour lequel il est incompétent.

    Corollaires (2) :
    à long terme, tous les postes finissent par être occupés par des employés incompétents pour leur fonction ;
    la majorité du travail est effectuée par des salariés n’ayant pas encore atteint leur « seuil d’incompétence ».

    Si on part du principe que plus un poste est élevé dans la hiérarchie, plus il demande des compétences et plus son impact est grand sur le fonctionnement de l’organisation ; alors il en découle que l’impact de l’incompétence de l’employé aura été maximisé par le niveau hiérarchique du poste auquel il aura été promu. (source wikipédia)

  • Mais la France est bien une dictature syndicale et administrative!Quand on voit le pouvoir de ces deux institutions ,il n y a pas d autre mot possible!

  • « la dictature parfaite aurait les apparences de la démocratie,une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s évader.
    Un système d esclavage ou grace à la consommation et au divertissement les esclaves auraient l amour de leur servitude »
    Aldous Huxley

  • Moi, j’affirme haut et fort que le système français n’est pas une dictature, non…

    Une dictature, c’est  » Ferme ta gueule  » !

    Tandis que notre démocratie à nous, c’est « Cause toujours »…

  • Notre ami s’indigne de ce que les élus de la République soient conspués. Quelle affaire ! Si on les entartait seulement, serait-il rassuré sur la bonne santé démocratique du pays ?
    Ces braves gens sont-ils si sensibles que ça ? Ne savent-ils pas que le respect se mérite ? Le gouvernement nous explique à longueur de temps que les députés de la majorité ont pour mission de faire la pédagogie des réformes géniales de Jupiter-Président. Et après on s’étonne que nous les prenions pour les inutiles qu’ils sont ?

  • La situation dans laquelle nous sommes a pris plusieurs décennies, étape par étape.
    Je ne sais si elle l’a fait exprès, mais J.K Rowling, a détaillé la mise en place d’une tyrannie dans le tome 5 des aventure de son sorcier : « Harry Potter et l’Ordre du Phoenix ».
    Le ministère de la magie nomme un de ses membres en tant que professeur de défense des forces du mal. Celle-ci interrompt Dumblodore dans son discours habituel aux élèves. A la fin du laïus, Hermione Granger répondra à Ron Weasley que le ministère vient s’imiscer dans les affaires de Poudlard.
    Ensuite, il y a les premières leçons où les baguettes magiques seront inutiles, les sorts de défense aussi. Les élèves ne risquent rien, ils sont en sécurité, et il n’existe pas de mage noir. La pratique de la magie via les baguettes sera aussi interdite dans l’enceinte de l’école.
    Vient ensuite toute une logorhée de lois, tellement que le gardien n’aura plus assez de place sur les murs.
    Les tableaux vivants seront décrochés des murs.
    Le Quidditch est interdit.
    Il y aura persécution de celui qui ne rentre pas dans le rang, et de ses amis.
    Il y a aussi une section qui est autorisée à utiliser magie et baguettes pour traquer les récalcitrants. Les membres de cette section bénéficient de privilèges.

    Je pense que Mme Rowling ne l’a pas fait exprès.

    • C’est l’éternelle guerre de la société contre les individues et donc des gouvernants contre la liberté. La démocratie ne changera rien à cela. La seule chose qui pourrait le changer c’est le respect du droit naturel pour tous du plus humble au plus puissant.

      • @Laurent
        Bonjour,
        Vous avez raison : la liberté est sans cesse combattue par ceux qui gouvernent, ou tendent à dominer plutôt.
        Dans une démocratie, on attend que les droits naturels soient plus respectés que dans un autre régime. Ces droits sont l’intérêt de chacun, donc de tous.

  • Nous vivons évidemment dans une dictature, une dictature administrative, une dictature technocratique, une dictature socialiste. Cela fait longtemps que les élections ne sont plus que le « hochet du peuple », une mise en scène pour calmer les gogos et leur laisser croire qu’ils ont voient au chapitre. Nos vie sont plus réglementés et surveillé que jamais l’URSS n’a pu le faire. par certain coté les chinois sont plus libre que les Français.

  • Dans chaque société il y a toujours une foule de médiocres, de voleurs, d’opportunistes qui ne veulent/peuvent pas vivre par eux même. Leur solution a toujours été d’établir une domination par la force ou la ruse et de capter la richesse du reste de la population à la manière des parasites dans la nature. La démocratie n’échappe pas à ce phénomène et a même tendance à le renforcer car, sous couvert de gouvernance par le peuple et pour le peuple les même individus dirigent et pillent en toute impunité libéré des stigmates de la domination par la force utiliser par le passé. Les tyrannies du passés ont juste changé de visage et de méthodes mais la tyrannie est toujours là.

  • Comment qualifie-t-on un pays où un maire interdit à des citoyens libres de se réunir dans un établissement privé ?
    Quelques anecdotes et précisions ici : « https://www.youtube.com/watch?v=5Wkurq9U9v8 »

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Notre nouveau et brillant Premier ministre se trouve propulsé à la tête d’un gouvernement chargé de gérer un pays qui s’est habitué à vivre au-dessus de ses moyens. Depuis une quarantaine d’années notre économie est à la peine et elle ne produit pas suffisamment de richesses pour satisfaire les besoins de la population : le pays, en conséquence, vit à crédit. Aussi, notre dette extérieure ne cesse-t-elle de croître et elle atteint maintenant un niveau qui inquiète les agences de notation. La tâche de notre Premier ministre est donc loin d’êtr... Poursuivre la lecture

Le fait pour un gouvernement de solliciter et d’obtenir la confiance de l'Assemblée contribue à la prévisibilité, la stabilité et la sincérité de l’action publique, et cela devrait être reconnu comme indispensable.

Le 30 janvier dernier, Gabriel Attal a prononcé son discours de politique générale, sans solliciter la confiance de l’Assemblée, avant qu’une motion de censure soit soumise, puis rejetée le 5 février. Le gouvernement Attal, comme le gouvernement Borne avant lui, a donc le droit d’exister, mais sans soutien de la chambre.

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« Je déteste tous les Français »

Le 3 février dernier, un immigré malien de 32 ans, Sagou Gouno Kassogue, a attaqué au couteau et blessé grièvement des passagers de la Gare de Lyon. Finalement maîtrisé par l’action conjuguée des passants, des agents de sécurité et des membres de la police ferroviaire, l’homme en garde à vue a été mis en examen pour tentative d’assassinat aggravée et violence avec armes aggravée.

Les premiers éléments de l’enquête dévoilés par le préfet de police de Paris révèlent les discours conspirationnistes d’un in... Poursuivre la lecture

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