Retraites : quelles pistes pour sortir de cette crise par le haut ?

Au-delà des postures des uns et des autres, la réforme des retraites constitue une occasion unique à ne pas manquer pour redonner sa légitimité à la négociation sociale.

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Edouard Philippe by Jacques Paquier(CC BY 2.0)

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Retraites : quelles pistes pour sortir de cette crise par le haut ?

Publié le 12 janvier 2020
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Par Michel Ghazal.

En matière de stratégie de la décision et de gestion de conflits, Mazarin conseillait : « Si tu décides de promulguer de nouvelles lois, commence par en démontrer l’impérieuse nécessité à un conseil de sages, et mets au point cette réforme avec eux. Ou bien fais que se propage simplement la nouvelle que tu les as consultés et qu’ils t’ont abondamment conseillé. Puis légifère sans te soucier de leurs conseils, comme bon te semble ».

Peut-on reprocher au gouvernement d’avoir eu recours à ces principes fondés sur la méfiance et la manipulation pour lancer sa réforme promise sur les retraites ?

La réponse est NON, bien au contraire.

Le Président a nommé un « haut-commissaire à la réforme des retraites », Jean-Paul Delevoye. Celui-ci a entamé un marathon de presque 18 mois de consultations avec tous les acteurs concernés par ce projet. Il a remis ensuite son rapport au gouvernement comportant ses préconisations. Grâce à cette large consultation, et bien que le sujet soit par nature explosif, cela aurait dû permettre d’avancer sans embûche majeure dans cette réforme difficile.

Et pourtant, très rapidement les syndicats ont été vent debout. Ils ont lancé dès le 5 décembre un mouvement (le plus long de l’histoire de la SNCF) et qui a été largement suivi. Ceci a provoqué de graves perturbations : notamment, une gêne terrible pour les Français dans leur déplacement ; une baisse considérable de chiffre d’affaires pour beaucoup de commerçants et d’entreprises ; ainsi que la fermeture de plusieurs universités empêchant les étudiants de passer leurs partiels.

Pour sortir de cette crise, le gouvernement s’est vite trouvé face à trois pistes de solutions :

  • céder et retirer sa réforme comme l’exigent, sans surprise, les syndicats contestataires tels la CGT ou SUD ;
  • chercher à passer en force et déposer son projet de loi comme le lui recommande son aile droite ;
  • trouver des aménagements grâce à la multiplication des objets de négociation sur la table (pénibilité, âge de départ des seniors…) souhaité notamment par les syndicats réformateurs (CFDT, UNSA) et l’aile gauche de la majorité.

Négocier n’est pas capituler

Édouard Philippe a opté pour la troisième voie, pressé par un Président qui a déclaré dans ses vœux vouloir « un compromis rapide ». Il a dans cet esprit clairement dit qu’il voulait avancer sur les deux volets permettant une fois pour toutes de mettre sur les rails un système de retraite viable : faire une réforme systémique considérée plus juste avec un système universel par points et en assurer l’équilibre financier grâce à un financement pérenne. Il a dit aussi qu’il était ouvert à toute proposition permettant d’atteindre ces objectifs.

Dans les faits, des concessions multiples ont été consenties, malheureusement sans contreparties. D’un côté celles-ci ont aggravé le coût de cette réforme. D’un autre côté, elles en ont dénué de son sens une partie. En effet, certaines catégories vont préserver leurs spécificités.

À la date d’aujourd’hui, marquée par un appel à une large mobilisation, et à la veille d’une rencontre décisive avec Édouard Philippe à Matignon, il demeure un point de crispation majeur : la volonté du gouvernement d’instaurer un âge pivot à 64 ans pour bénéficier d’une retraite complète avec bonus et malus, et une CFDT pour qui il s’agit d’une ligne rouge.

Pour autant, Laurent Berger ne nie pas la nécessité de trouver un équilibre financier. Sa proposition est de différer à une « conférence sur le financement » la décision sur cet aspect. De même, le Président de l’Assemblée nationale a proposé, pour s’attirer les bonnes grâces de la CFDT et sortir de la crise, une décote temporaire de trois ans liée à l’âge de départ, au lieu d’une décote à vie.

Comment sortir de l’impasse sur l’âge pivot ?

Ainsi, il semble qu’il y ait déjà un accord sur le fait que le sujet de l’équilibre financier n’est plus tabou et qu’il faut le mettre sur la table. Le Premier ministre se dit ouvert à toutes solutions « intelligentes » assurant le financement du nouveau système.

Donc, le problème qui reste à résoudre peut se formuler ainsi : comment trouver dans le cadre d’une « conférence sur le financement », telle que proposée par Laurent Berger, des pistes concrètes permettant d’atteindre l’équilibre financier du nouveau système sans que l’âge pivot auquel tient le Premier ministre ne soit abandonné d’emblée ?

Nous le voyons, l’obstacle auquel sont confrontés les différents acteurs de cette décision est celui de la pénurie dramatique d’idées pour sortir de cette impasse. Comment le faire sans donner l’impression de reculer, de perdre la face et d’être perçu comme perdant ?

Sachant que les freins à la créativité sont multiples :

  • la crainte que l’idée nouvelle apportée engage le décisionnaire qui la soumet
  • la peur qu’elle ne soit considérée comme une concession poussant le vis-à-vis à réclamer davantage
  • la crainte de paraître faible aux yeux de ses mandants en acceptant de se montrer flexible et d’accepter l’exploration d’options éloignées de leurs positions de départ

Qu’est-il possible de faire pour dépasser ces freins ?

Recourir à une procédure innovante : la commission mixte de deuxième niveau

Sachant que s’il y a 10 ou 15 idées sur la table il est plus aisé de trouver la bonne solution que s’il n’y en a qu’une ou deux, je préconise, pour contourner ces obstacles et libérer la créativité, une procédure[2] que j’ai utilisée avec succès lors du conflit de la banane en Martinique : la création d’une « commission mixte de deuxième niveau » chargée de générer le maximum d’idées de solutions permettant de régler le problème du financement.

Cette commission serait composée d’un ou plusieurs représentants connaissant bien le dossier, de toutes les parties concernées par cette réforme. Avec une particularité : ses membres sont réputés n’avoir aucun pouvoir de décision. Ceci en comparaison avec les négociateurs de premier niveau qui eux sont en mesure de prendre des engagements au nom de leur partie.

N’ayant aucune crainte de se faire piéger par leurs idées et grâce à des méthodes d’animation de réunion créatives, une moisson surprenante d’idées nouvelles auxquelles les parties n’ont pas pensé au départ peut être récoltée. Dans ce cadre, l’âge pivot à 64 ans, à vie ou temporaire, seront des pistes comme les autres et la « conférence sur le financement » avec les délégations officielles les accueillera pour examen et objectivation. La probabilité de parvenir à un accord acceptable par tous, sans passer par la pente savonneuse des concessions, est ainsi considérablement accrue.

La réussite de cette procédure suppose la négociation préalable et l’acceptation de plusieurs règles de jeu :

  • confidentialité : aucune déclaration publique aux médias n’est autorisée tant que la négociation n’est pas achevée car ceci constitue un facteur compliquant
  • participation : associer dans la mesure du possible l’ensemble des acteurs concernés par la décision mais pas les décisionnaires eux-mêmes
  • neutralité : organiser avec cette commission des sessions de créativité animées par un facilitateur externe neutre et accepté par tous
  • objectivité : soumettre les idées nouvelles aux décisionnaires officiels pour relancer les discussions et les examiner à la lumière de critères objectifs
  • continuité de la relation : se réunir pour de nouvelles sessions de créativité dès qu’il y a un blocage des négociations officielles. Ainsi, les négociations officielles sont juste en suspens et la relation n’est jamais rompue.

Demain vendredi, Édouard Philippe va discuter avec les partenaires sociaux du contenu et du calendrier de l’éventuelle « conférence sur le financement ». La procédure que je propose peut répondre efficacement aux préoccupations sous-jacentes des différentes parties relativement à cet enjeu majeur de la réforme : dissocier momentanément la mise en place du système universel de celle du financement sans pour autant repousser cet aspect aux calendes grecques. Donc, le Premier ministre pourrait dire oui à la proposition de la CFDT mais il l’assortit de la commission mixte de deuxième niveau. Ainsi, il garantit une issue concrète aux négociations. Tout le monde sort gagnant.

Pour conclure

Au-delà des postures des uns et des autres, la réforme des retraites constitue une occasion unique à ne pas manquer pour redonner sa légitimité à la négociation sociale mise à mal lors de la crise des Gilets jaunes réfractaires à toute organisation. Les différents acteurs doivent réussir à élever le débat pour sauver l’assurance retraite fondée sur une belle idée de solidarité entre générations. La question de fond sur le financement du système permettant, du fait de l’évolution de la démographie, d’en assurer la viabilité à terme , ne doit en aucun cas être esquivée.

Cette crise sans fin soulève aussi des questions qui demeurent et qu’il convient de traiter ultérieurement :

  • est-il possible de changer de culture de la négociation en France encore fondée sur le rapport de forces ? N’est-il pas d’une urgence absolue de promouvoir et d’instaurer un nouveau type de relation entre l’État et les partenaires sociaux et d’améliorer le dialogue social dans les entreprises grâce à des méthodes plus constructives de la négociation ?
  • est-il possible de trouver des nouvelles formes de grèves capables de concilier la volonté des agents de manifester leur désaccord d’un côté, avec le souci de respecter le besoin de se déplacer des citoyens et les valeurs fondamentales du service public, de l’autre ?

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  • Il n’y a jamais jamais jamais eu de culture de négociation en France et encore moins de négociation. C’est un gros mot pour le gouvernement. Il aurait l’impression d’abdiquer. Il ne connaît que la force. Ne reconnaît que la force, en particulier celle de la rue. Et n’a peur que d’une chose : la violence.
    De fait, la devise du peuple est devenue, à cause du gouvernement, des gouvernements, celle-ci : « si tu crois que la violence ne résout rien, c’est que tu n’as pas frappé assez fort ! « .

  • l’assurance retraite fondée sur une belle idée de solidarité entre générations….
    Ce n’est pas une belle idée mais une idée de circonstance ,offrir une retraite a des gens n’ayant jamais cotisé au début de la création de la retraite d’état….et cette « belle » idée c’est appliquée en capturant les fonds de pension existant.
    Et on récidive alors qu’il n’est plus nécessaire de pratiquer ce vol.
    Y a vraiment rien a négocier dans cette réforme ,tout est a jeter.

  • En fait, la question est de savoir si la négociation sociale sert à régler un problème ou à faire semblant de le régler.
    La méthode décrite entre dans la deuxième catégorie. On complexifie un problème déjà complexe en rajoutant des parties-prenantes et de nouveaux processus de discussions. Tout le monde a eu l’impression d’avoir montré ses muscles et d’avoir eu son mot à dire et l’objectif que personne ne perde la face a bien été tenu… mais le problème n’est pas réglé. Classique… mais inefficace… dans ce cas, il vaut mieux ne rien faire…

  • L’âge pivot est le deuxième fils chéri d’Edouard Philippe, après les 80 km/h. Et sans être un expert en négociation, je sais que si un des négociateurs présente un attachement personnel à un des facteurs en jeu, tout est mal parti.

  • comment faire ?
    limiter sérieusement le droit de gréve au gens sous statut ..*genre 10 jours de gréve autorisés par an , puis licenciement sec du salarié »
    ou
    faire payer des dommages et intérêts aux grévistes ayant entraîné des pertes pour les autres éléments de la société?
    ou
    pendre « supermario » en place de gréve avec retransmission sur toutes les chaines..
    ou
    interdire la présence de syndicats dans la fonction publique sans renoncer au statut?
    ce ne sont pas les idées qui manquent , mais bien les « kouilles » qui vont avec!

  • Ces gouvernements ont le chic pour mettre en avant des discutions (discutailleries) qui sont dès l’abord entachée de difficultés insurmontables : 6 millions de chômeurs et 6 millions de fonctionnaires qui ne cotisent pas, vous trouvez que c’est malin de traiter des retraites alors que la maison brûle par ailleurs ?

  • La négociation entre partenaires ne voulant pas, n’osant pas ou ne sachant pas compter a peu de chances d’aboutir à un compromis viable. Qui dans tout ce microcosme est encore capable d’évaluer correctement la relation entre les taux de cotisations et la solvabilité des régimes?
    Combien ont-ils intégré dans leur petite tête qu’une baisse de ces taux de prélèvements entraînerait mécaniquement une reprise de l’emploi, du nombre de cotisants, voire une hausse de la recette globale (effet Laffer social?)
    Postures, manifs et rapports de force occultent définitivement toute lueur de raison. CPEF.

  • Sur la volonté réelle du gouvernement de « consultation », je rappelle cet article de Contrepoints
    https://www.contrepoints.org/2019/12/04/359415-retraites-le-grand-sophisme
    Consulter sans tenir compte, c’est appliquer le principe que « la démocratie, c’est « cause toujours ».
    L’âge pivot est l’ultime manipulation du gouvernement: cette mesure, mise en avant par le gouvernement largement après le début des manifestations, a provoqué l’unité syndicale; il suffira d’y renoncer pour rallier la macroniste CFDT, et espérer mettre fin à l’opposition.
    Or l’âge pivot destiné à éviter l’expression « recul de l’âge de départ » n’est pas du tout l’essentiel de cette réforme.
    La manipulation par la communication, à travers des médias largement inféodés, est la méthode de gouvernement de Macron et sa clique pour évincer goute opposition réelle (quitte à mettre en avant les oppositions caricaturables). Gouvernement est un terme peu adapté d’ailleurs, il s’agit plutôt de gestion sans vision par une équipe qui n’a qu’un but: durer…

    • L’âge pivot, manipulation tactique du gouvernement ? Ca ne résiste pas au rasoir d’Hanlon.

      • Vous verrez que pour sortir de la crise, l’âge pivot rebaptisé âge d’équilibre sera fixé à 52 ans pour les cheminots.

        • Normalement , ce n’est pas possible , la valeur du point est universel….je rigole , il y a la fameuse pénibilité ,comme au loto il y a des gagnants et une multitude de perdants

          • Pas exactement, plutôt Ponzi, puisque contrairement au Loto, l’organisateur sait qui seront les gagnants et les perdants, avec juste une ligne de démarcation un peu variable…

      • L’opinion publique est un terrain de jeu pour ce gouvernement. Il faut dire qu’avec notre système lédiatique largelent inféodé, c’est un jeu d’enfant.
        Vous verrez. Déjà, le projet de loi est sorti, et l’inforlation principale (la seule parfois) est que l’âge pivot y figure.
        En tout état de cause, on ne peut prétendre que c’est un point essentiel.

  • Pour sortir par le haut il serait temps d’expliquer aux salariés quel est leur vrai salaire .
    Salaire net + cotisations patronales + retenues salariales = super brut
    Faites le calcul pour un salaire brut de 2500 € sans réduction de cotisation , patronales ou salariales inventées pour les bas salaires
    Réfléchissez à votre protection sociale que vous pouvez vous offrir avec des assurances en concurrence . Peut-être que les parasites du système ( gestionnaires sociaux, syndicats politisés, élus qui redistribuent ) auront beaucoup à perdre, et préfèrent la situation actuelle avec l’endettement du pays et le chomage de masse

  • Il faut aussi ajouter la CSG déductible et non déductible qui est retenue au salarié

  • Il me semble très clair qu’en l’état actuel des positions, les divers groupes d’opposants à la réforme des retraites n’ont pu se mettre d’accord sur aucune proposition commune, concernant le financement équilibré des retraites, qu’ils reconnaissent néanmoins indispensable à toute réforme. Chacun veut faire payer les autres, comme d’hab. ! Ce faisant ils ont renoncé à leur droit et leur devoir de présenter une solution commune crédible, et sont conduit à affirmer qu’il n’y a surtout aucune urgence… Sans se douter que ce faisant ils demandent aux grévistes de se priver de salaires pour…rien, puisque l’Assemblée suivra automatiquement le gvt…

    • Montrer son pouvoir de nuisance, ça n’est jamais rien.

      • Les syndicats sont payés d’abord par le pouvoir et pour faire un travail utile de propositions, dont on puisse juger de l’intérêt pour le pays. Sinon appeler à faire hurler des foules dans la rue n’apporte rien d’autre que de créer la peur, mais ne sert à rien d’efficace, celle-ci étant toujours mauvaise conseillère et ne justifie pas que les adhérents paient des cotisations pour leur faire user leurs chaussures en prenant froid et peut-être mème des coups…

  • Ce qui me questionne c’est surtout la transition entre la répartition et la capitalisation.
    Car si on propose le salaire complet aux salariés, comment finance t-on les retraites actuelles?

    Je pensais à laisser le minimum vieillesse payés par les impôts comme filet de sécurité.

    • Il faut en effet expliciter et détailler les manières de procéder à la transition. Techniquement, le problème est sans aucun doute moins complexe qu’il n’y paraît, si l’état accepte de renoncer (au moins en apparence, vu l’effet Laffer) à confisquer autant de la plus-value du capital qui s’accumule.
      Le deuxième levier est celui de la différentiation entre le minimum relevant de la solidarité et le complément qui ne relève pas de l’état. La croissance relativement rapide par la composition des rendements de la part fournie par la capitalisation permet tout aussi rapidement de baisser la demande pour la répartition.
      Surtout, nous disposons en France d’un troisième levier, celui de l’assurance-vie, dont la réglementation peut être adaptée pour faciliter son usage dans l’esprit « rente » de sa dénomination plutôt que l’esprit assurance décès/transmission où elle est trop souvent vue. L’assurance-vie fournirait un tel volant de financement pour la transition que l’on imagine mal comment cette dernière pourrait ne pas bien se passer.

  • ni le gouvernement, ni les syndicats ne sont légitimes pour négocier sur ce sujet !
    Commençons par cela (redéfinir les rôles et prérogatives).

  • La réforme actuel a jeté, elle va faire fuir toute les professions libéral et Tpe et autre Ingé créateur de richesse.
    Par contre peut être une piste bien plus intéressante serait de combiner les retraites et l’assurance chômage .
    En fait la retraite n’est rien d’autre qu’une « assurance chômage ».
    Pourquoi ne pas combiner les 2 , et assurer un salaire minimum en fonction de ces cotisations qui serait votre salaire à vie .
    Bon il faut intégrer une partie d’obligation de 50% du SMIC et le reste au choix de chaque cotisant.
    Bon dans tous les cas ça ne résous pas le problème actuel.
    Toute solution sera terrible, et le pire est si nous refilons le bébé à nos enfants, cela ne fera qu’empiré et nous plongerons comme la Grèce la fait.
    La seule et unique solution serait des réformes structurel forte qui plongerait le pays dans des gréves énormes mais ce serait certainement mieux que ce qui attendra nos enfants qui seront restés en France.

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