Retraites : pour la révolte des grands-pères

La clause du grand-père est indigne d’un système qui se prétend solidaire entre les générations.

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Retraites : pour la révolte des grands-pères

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 9 janvier 2020
- A +

Par Gérard Maudrux.

La « clause du grand-père », tout le monde n’a plus que ça en tête pour faire avaler la pilule indigeste du régime universel. En tant que grand-père, je suis profondément choqué par cette appellation, et je me sens insulté.

Entre lâcheté et égoïsme

En effet, ce que propose cette mesure ne fait pas partie de mes valeurs morales, ni de celles de la quasi-totalité des grands-pères. Elle signifie, ni plus ni moins que : « oui j’accepte cette réforme, mais pas pour moi, pour les suivants. »

Celui qui la propose est un lâche, il n’ose pas faire appliquer à tous sa réforme, et veut alors la faire accepter par ceux qui ne sont pas concernés, qui vont signer pour la génération suivante. Ceux qui l’acceptent sont des égoïstes : oui, mais pas pour moi, et que les autres paient encore plus longtemps pour moi. Et mes enfants, je m’en fous, qu’ils se démm… avec les conséquences de cette réforme.

Cette mesure est indigne d’un système qui se prétend solidaire entre les générations, elle est une insulte pour nos enfants, une insulte pour les grands-pères. Honte à nos enfants qui nous collent sur le dos cette appellation, car ce sont eux les responsables.

Générations sacrifiées

Cette mesure est dans la droite ligne de notre système économique et social, imposé par les communistes de 1945 : en profiter, s’auto-distribuer, et faire payer la génération suivante, que ce soit en retraite ou en déficits publics. La société a changé, les communistes ont disparu, mais depuis, nos dirigeants portent haut et fort ces valeurs qui appauvrissent la France, après que les grands-pères l’ont enrichie pendant des siècles. Fier d’être grand-père.

Cigales ou fourmis ?

J’avoue être un mauvais grand-père dans la société actuelle. Effectivement, j’ai épargné toute ma vie pour laisser quelque chose à mes enfants et mes petits-enfants, et je dois me battre constamment contre des requins gaspilleurs qui cherchent constamment à me reprendre le peu qu’ils ne m’ont pas encore pris.

J’ai été dans des écoles où l’on enseignait Jean de La Fontaine, et mon esprit fourmi ne correspond plus à notre société de cigales. Je note au passage que si les cigales vivent plus longtemps que la plupart d’entre nous le pense, elles ignorent aussi leurs petits-enfants qu’elles ne connaissent jamais. Conclusion : avoir l’esprit cigale, ce n’est pas seulement dépenser, c’est aussi ignorer les générations suivantes.

Le 4 octobre, c’est la journée des grands-pères, et je propose que tous descendent dans la rue, accompagnés des grands-mères, au nom de l’égalité des sexes et de la parité. Bien que non mises en cause par cette mesure très sexiste, il n’y a pas de raison qu’elles ne soient pas solidaires de leurs maris pour défendre leurs petits-enfants.

Un seul grand-père a protesté cet été à Beausset dans le Var en demandant au maire de faire taire les cigales. C’était un étranger, qui sans le savoir, ne supporte apparemment pas le symbole des valeurs morales régressives de notre pays. Le 4 octobre, il faut que nous soyons des milliers dans la rue pour demander la suppression des cigales qui cachent leurs défauts en nous les mettant sur le dos.

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  • Tout à fait d’accord. Cette clause dite du Grand-Père part du principe qu’il faut racheter les privilèges qui ont été accordés lorsque l’on veut les supprimer. Drôle de manière de concevoir la société…
    Une petite précision à ceux qui, la voix tremblante d’émotion, nous rappelle que le système des retraites par répartition est l’héritage sacré, donc intouchable, du Conseil National de la Résistance. Sachez que le régime de retraite par répartition a été instauré sous le régime de Vichy par le ministre René Belin… ça devrait relativiser les choses…

    • À cette époque, des grands pères qui n’avaient pas épargné ont profité d’argent volé aux fourmis et ont assuré au maréchal qui n’avait pas d’enfant un soutien indéfectible d’une partie de la population.

    • Parfaitement exact, ce système est l’héritage des collabos : rien de nouveau sous le soleil.

    • Il y avait auparavant de multiples caisses de secours mutuel qui fonctionnaient sur le principe de la répartition. Le CNR a mis la patte de l’Etat dans tout cela avec l’obligation. Les régimes dits spéciauxont jugé qu’il valaut mieux pour eux garder leur ancien système…

  • écoutez …on entend plein de gens nous expliquer ce qui ne va pas dans les reformes du système de répartition…

    alors prenons les choses à l’inverse..
    expliquez moi donc comment et sur quels principes un système de réparation juste pourrait exister..

    • Pour que le système soit juste…,c’est impossible et ce n’est pas fait pour être juste.d’ailleurs, en prévision de cette réforme par points on a inventé la pénibilité plus une petite dosette pour les pauvres femmes qui subissent leur condition de femme avec des points gratuits et pour les fonctionnaires aussi etc. Tout est fait pour rendre la chose la plus inégalitaire possible…choses impossibles avec la capitalisation ,ton capital te donne tant et pas plus.

    • « Réparation », lapsus révélateur! C’est le principe même de la répartition qu’il faut remettre en cause.

      • en cause? non..juste rappeler qu’il ne peut pas être juste..
        et éviter tous ces débats sur la réforme « injuste »..

  • NB : le probleme concerne D’ABORD les retraités du public.. pour le privé le systeme a point existe deja en ce qui concerne les complémentaires..Vous touchez au prorata de ce que vous avez versé , point d’entourloupe!
    L’escroquerie vient du fait que les fonctionnaires n’ont pas de caisses de retraite , ils pompent directement dans le budget de l’etat, il n’y a pas de caisse de retraite des fonctionnaires.. alors quelle que soit la reforme , les retraites du public sont payées TOUS LES ANS par les contribuables..ce ne sont donc pas les jeunes générations qui payeront les retraites des fonctionnaires futurs , ce sont les futurs contribuables.. tous

    • Non cela ne concerne pas seulement le public ! Pour les professions libérales on nous propose de décaler de 15 ans l’entrée en vigueur du RU, avec des conséquences techniques délirantes.Amusant : les dernières mesures techniques proposées il y a 2 jours tentent de corriger les problèmes que je soulevais dans un de mes derniers articles : la faillite des caisses avec 2 régimes parallèles (ils proposent que le RU abonde dans les dites caisses, on ne dit pas que c’est pour des dizaines d’années, on ne parle pas des frais de fonctionnement sans cotisants…), et pour les inégalités de cotisations à revenu égal, ils proposent des cotisations identiques avec convergence sur ? 15 ans ? Plus ? Résultat : d’un côté ou de l’autre, certains vont surcotiser, d’autres sous cotiser, quid de ces cotisations en trop ou manquantes, quid des points distribués ?
      Ils ne mesurent pas les conséquences pratiques de leurs actes.

    • recevoir une retraite au prorata de ce qu’on a versé..fort bien.. c’est un pas vers l’individualisation… mais qui est illusoire…
      notez cela ne vous donne en rien des garanties de niveau absolu…
      mais cela peut être un principe.. bon à quel âge?

      on peut aussi imaginer que un principe jamais énoncé dans un système de répartition est cotisations= pensions versées..

      on pourrait énoncé des principes..

      • énoncer des principes…

        mais désolé toucher une pension au prorata de ce qu’on a versé ne permet pas de définir le système..

        personne ne parle de niveau de cotisation!!

  • « les communistes ont disparus » Dans quel pays mais certainement pas en france .

  • Je souscris totalement à cet article.
    Le socialisme cultive l’égoïsme et l’instant présent. S’il promeut l’individu à outrance, ce n’est pas désintéressé: isolé de ses solidarités naturelles, l’individu devient dépendant de l’Etat. Il ne lui est plus nécessaire de prévoir et d’exercer sa responsabilité: l’Etat pourvoira à tout.

    Le « profiter » évoqué dans cet article est cohérent avec cette primauté donnée à l’individu et à l’instant présent.
    A contrario, le capitalisme consiste à différer la jouissance d’un capital en vue d’une utilisation plus « profitable » sur le long terme. En cela, il cultive la tempérance et non l’avidité.
    Notons au passage que celui qui est cupide et utilise le capitalisme dans un but immédiat et personnel, le pervertit. Certains trouvent alors l’occasion de critiquer « le capitalisme » sans voir cette perversion. Car ce n’est pas un système qui fait une bonne société, c’est la vertu des hommes. Et je pense que, fondamentalement, cette vertu consiste à mettre des limites à la dictature du « Moi, maintenant ».
    Notons aussi que les taux zéro relèvent aussi du « Moi, maintenant » puisqu’ils incitent à dépenser et emprunter, et non à épargner et à prévoir. Ils sont cohérents avec le socialisme: les problèmes seront à terme assumés par d’autres…
    Loin du « Moi, maintenant », le grand-père se soucie de sa descendance et s’en sent responsable. La clause dite « du grand-père » est une odieuse trahison de ce qu’est un grand-père, car c’est une clause d’égoïsme et d’irresponsabilité.
    Pas de doute, E. Macron et sa clique sont bien des socialistes.

    • Ce qu’il y a de merveilleux dans la répartition, c’est que même les ‘ non-grand-pères’, qui ont préféré prendre un chien qu’avoir des enfants, peuvent profiter du travail des enfants des autres…

      • Et alors ,ils ont payé la retraite de leurs grand parents..mais je suis d’accord ,les sans enfants ne paient pas de retraite obligatoire d’etat ,n’est ce pas juste ?

      • ben non , ils ont payés les allocations familiales , les salaires et les retraites des fonctionnaires chaque année via taxes et impots;les professeurs , la secu , etc.. les parents ? quels parents ? a partir de 3 ans les voila a charge du contribuable

  • Tout à fait d’accord.
    Ce sont des lâches.
    Les sans-dent n’ont rien à attendre des sans-couille qui se partagent le pouvoir.
    Politiciens, syndicats, la même engeance catastrophique pour le pays.

    • Pourtant si j’étais sans-couille, moi je préférerais les sans-dent…

      • Quoi que, si le sans-dent remet son dentier, avec la force surmultipliée par le ressort, cela peut faire du dégât 😉
        Les polytocards ont peut-être tenté en loucedé… à leurs dépend.

  • En fait ce n’est qu’une traduction littérale de l’américain « grandfather clause » qui désigne le maintien des droits contractuels acquis, une notion qui devrait être chère aux libéraux puisqu’elle interdit l’altération unilatérale d’un contrat au détriment d’une partie.
    Ce n’est pas vraiment applicable aux retraites par répartition puisqu’il n’y a jamais eu ni contrat ni promesse, juste un immense champ de bataille où chacun tire à soi une couverture de plus en plus mitée.

    • Dans le public il n’y a pas de contrats. L’employeur (l’état) pourrait « en théorie » diviser votre salaire par deux et vous faire travailler 3 fois plus quand il veut légalement. Ca n’arrive pas pour des raisons de rapports de force.
      Il faut comprendre que l’esprit de la fonction publique n’est pas « un contrat » avec de la loi derrière. Ca fonctionne à coups de privilèges, de menaces, de blocages.
      Le code du travail cher à Mélanchon par exemple ne s’applique pas à la fonction publique. La justice non plus avec ses tribunaux spéciaux (tribunaux administratifs).
      C’est comme la retraite par répartition qui n’applique pas le code des assurances.

      • Répartition ? Meuh non, les fonctionnaires et les élus ont leur propre organisme de capitalisation. La répartition, c’est pour le privé qui doit payer pour les fonctionnaires. :-}

    • Il y a surtout eu des promesses faites par des gens qui n’étaient pas habilités à les faire : les politiciens. Ces gens sont des spécialistes pour ce qui est de dépenser l’argent des autres (les « contribuables »), et en l’occurrence pour promettre à des gens, y compris contractuellement – je pense aux fonctionnaires notamment, mais le raisonnement pourrait s’étendre à l’ensemble de la population active – qu’ils toucheront une retraite de X à partir de l’âge Y, cela alors même qu’ils n’ont absolument pas la maîtrise des sommes en question, et qu’en plus ils ne seront plus là, personnellement, quand le temps sera venu d’honorer les promesses en question.
      Tout cela est une gigantesque arnaque, basée sur des propos de bonimenteurs professionnels (les politiciens), lesquels ne se privent d’ailleurs pas de s’en mettre plein les poches au passage – c’est si facile de capter à son profit une partie des sommes énormes transitant par l’État-Léviathan et les organismes qu’il contrôle…
      Tout cela repose sur un gigantesque mensonge, et le problème est que les Français y croient, génération après génération. La crédulité, l’angélisme ne sont-elles pas finalement les filles naturelles de l’envie et de la jalousie qui sont au cœur de tout système socialiste ?
      Comme dirait h16, tout cela ne peut que mal finir.

      « Il est plus facile de tromper les gens que de les convaincre qu’ils ont été trompés » Mark Twain

  • La lâcheté est la marque de ce gouvernement et des 4 ou 5 qui l’ont précédé.
    Comme les vraies réformes systémiques exigent du courage, beaucoup de courage, rien à espérer. Lisez plutôt Sénèque pour rester stoïque devant tant de lâcheté ou…fuyez.

    • surtout les gouvernements sont les premiers à bénéficier d’un régime de retraite exorbitants : ils ne vont pas faire de réforme trop systémique.

  • Les actifs paient les retraites de leurs aînés ? Comment se fait-il alors que ma retraite soit indexée sur le montant de mes cotisations passées ?
    En fait, les cotisations que j’ai versées étaient des sommes confiées aux caisses (ou à l’Etat) pour financer nos retraites le moment venu. Mais comme elles n’ont pas su préserver ces placements et les ont distribués au plus urgent, elles puisent maintenant sur les cotisations des actifs.
    Mais pis encore, elles distribuent maintenant l’argent qu’elles n’ont pas, ce qui explique le déficit. Une partie de ce déficit sert à financer les milliers d’emplois des 42 régimes qui gèrent un service qui devrait être universel. Quel gâchis !

    • « En fait, les cotisations que j’ai versées étaient des sommes confiées aux caisses (ou à l’Etat) pour financer nos retraites le moment venu. « 
      Ah non, jamais. Les cotisations versées ont payé les retraités de l’époque, point.

      • De trop nombreuses personnes font la même erreur. Elles sont persuadées que leurs cotisations ont alimenté un compte qui leur verse leur pension le moment venu. Sans le savoir, ces gens sont des adeptes de la capitalisation !

        • L’erreur vient de ce que le montant de la retraite de base est calculé sur la moyenne des 25 meilleures années et que la retraite complémentaire est calculée sur le nombre de points totalisés pendant toute la carrière.Donc le salarié reçoit une retraite personnalisée fortement dépendante de sa carrière. Celui qui n’aura travaillé que par intermittence aura une retraite bien plus faible et celui qui n’aura travaillé majoritairement « au noir » n’aura aucune retraite.A partir de là le salarié peut penser que ses cotisations ont été placées sur une sorte de compte bloqué.Le salarié ignore que pour le versement de sa retraite, sa caisse ne puise pas dans son compte personnel bloqué mais dans une vaste caisse commune qui récolte « au jour le jour » les cotisations des actifs via l’URSSAF.

  • Cet article joue l’indignation sur le mot « grand père ».
    Or, s’il s’agit comme dit dans un commentaire précédent de la référence au « grandfather clause », l’auteur aurait pu nous faire grâce des 3/4 de son texte.

    En effet, la clause du grand père devrait être plus restrictive, à l’instar de l’effort d’épargne qui prévoit les mauvais jours, et ne pas devenir une clause léonine où les avantages des bons jours sont perpétués,

    Mais bon, quand on a de la marge, c’est assez facile d’épargner.

    L’auteur parle des générations futures. Mais de 2 choses, l’une : Soit les générations futures seraient écrasées par le passé, soit elles bénéficieraient des efforts du passé.

    Cela ressemble à l’argumentation des écolos qui se plaignent des potentiels dégâts climatiques des « fossiles », en oubliant les avantages qui les ont permis de naître et bénéficier jusqu’à présent d’une vie bien plus confortable que leurs aînés, mais également des outils pour la continuer.

    • je suis pas sur que les generations actuelles soient vraiment beneficiaires du passé. Le gros des depenses (et de la dette) francaise n ont pas ete pour developper la france (ou simplement maintenir en etat les infrastructures) mais ont ete depensee en prestations sociales (n oublions pas que le premier poste de depenses c est le paiment des pensions, le second c est l assurance maladie !)

      Bref il y a crtes une generation qui a relevé la france en 45 et l a reconstruit, mais cette generation est maintenant morte (ou a presque 90 ans). Leurs enfant, ce sont les boomers dont le bilan est formidable:
      -1968 : contestation du meilleur president que nous aillons eut (De Gaulle). reference des manifestant : Mao ou totsky !
      – 1981 : election de Mitterrand. Validation du « on rase gratis », explosions des deficits pour financer le social. Cynisme generalisé ( » s accrocher au pouvoir coute que coute », cohabitation quand on perd les election par ex), B Tapie comme symbole du PS …

      De facon amusante, cette generation tres a gauche a baculé a droite une fois une certaine aisance atteinte (tel Cohn Bendit qui maintenant est pro Macron). On veut payer moins d impot mais hors de question de sabrer dans les depenses qui les concernent

      • Premier poste de dépenses , la retraite ?
        Primo il ne s’agit pas d’un dépense mais d’un investissement.
        Secondo , cela ne représente que 14% du PIB ,très peu en rapport au logement ou au coût de l’état.

  • Bravo pour cet article. Je me réjouis que cette clause dite « grand père » provoque enfin quelques réactions de rejet. Mais plus généralement, c’est notre égoïsme vis à vis des générations suivantes qu’il nous faut dénoncer. Notre génération est née avec une cuillère en argent dans la bouche, sans guerre ni privation outrancière, et nous trouvons le moyen de laisser à nos petits enfants une dette gigantesque et le poids des réformes que nous n’avons pas su nous imposer. Lâcheté et égoïsme, c’est bien de cela dont il s’agit. Mais nous avons chacun notre part de responsabilité en la matière.

    • Contrairement à amike, vous avez parfaitement saisi les vraies questions, au delà du « grand-père » que j’ai pris sur le ton humoristique.

    • Vous pensez réellement que nos enfants vont se laisser dépouiller ?
      Ils appliquerons la clause de « je dépouille le grand-père » avec les impôts de successions faramineux. A bon entendeur.

    • Merci Vieille Tour, je partage votre analyse ! Je m’insurge depuis le début contre cette clause qui veut que les actifs d’aujourd’hui fassent peser sur les générations suivantes une contrainte qu’ils refusent de s’appliquer à eux-mêmes alors que c’est leur propre génération qui amplifie le problème. Bravo, belle mentalité.
      En clair, il faut penser à ne pas léguer aux générations suivantes une Gaia en trop mauvais état (mais sans trop se restreindre quand même, hein !) mais pour la retraite, hop, pas de soucis, on signe pour léguer une situation encore plus lourde financièrement et encore plus injuste pour eux (ils payeront davantage pour nous et ne toucheront rien pour eux, le système ayant fait faillite entre-temps). Ils me font penser à ces familles où les parents fument et roulent en Mercedes, mais habillent leurs enfants avec des loques et leur refusent des sorties parce que « pas de sous » !

      • mais bon sang…c’est le jeu non; râler pour avoir le maximum au dépens des autres…

        parce que sinon expliquez comment doit marcher en pratique un système de répartition…

        personne ne veut en parler..alors il est normal que chacun veuille plus…

        sinon on aurait dès le départ fixé des principes et ces principes fixeraient les niveaux , sans doute variable, des pensions. des cotisations..et de l’âge de la retraite…

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