Oui, les libéraux se préoccupent des questions d’environnement !

Une publication du mois de décembre fait réagir Erwan Queinnec, dont voici l’analyse. Un point de vue en contrepoints.

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Oui, les libéraux se préoccupent des questions d’environnement !

Publié le 3 janvier 2020
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Dans un article paru dans le Contrepoints du 20 décembre 2019, Benjamin Faucher invite les libéraux à se saisir des questions environnementales. Il y aurait, selon cet auteur, un silence des libéraux sur ces questions.

Il est évidemment louable que de jeunes auteurs opposent pied à pied les arguments de la liberté à ceux d’un écologisme suintant l’outrance totalitaire au pire, l’omnipotence bureaucratique au mieux. Il convient toutefois de le faire avec rigueur documentaire et pertinence conceptuelle.

Or, il y a belle lurette que les (ou des) penseurs libéraux contemporains ont réfléchi, communiqué, écrit sur la question de l’environnement. Voilà par exemple une trentaine d’années que l’ICREI a produit les travaux les plus divers sur toutes sortes de questions écologiques au point que son président historique, Max Falque, peut à bon droit être considéré comme l’auteur français de référence, en la matière.

Puisque l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même, j’ai produit une synthèse récente sur la question du rapport entre libéralisme et environnement, publiée dans le Journal des Libertés.

Ayant été l’un des premiers auteurs français libéraux – a fortiori universitaires – à faire mon coming out libéral sur la Toile, j’ai également produit trois articles dédiés au rapport libéralisme-environnement sur le site du Québécois Libre (QL) au début des années 2000.

À l’époque de l’internet naissant et sauf erreur de ma part, le QL était le seul cybermédia francophone d’obédience libérale. Depuis lors, instituts, think tanks et revues francophones dédiés à la philosophie de la liberté (dont Contrepoints est évidemment emblématique) ont prospéré, permettant à de nombreux auteurs d’aborder la question de l’environnement, voire d’y consacrer des ouvrages (par exemple l’ouvrage de Cécile Philippe, directrice de l’Institut Molinari : C’est trop tard pour la Terre, Lattès, 2007).

Que l’argument libéral soit peu ou prou banni des médias audio-visuels (à quelques salutaires exceptions près, cependant), il n’y a rien, là, que de très prévisible. À l’aune de la démagogie publique dont les « grands » médias sont la caisse de résonance servile, les libéraux ne sont « silencieux » que parce que le bêlement des moutons et le hurlement des loups couvrent la petite musique de la raison.

Il serait toutefois heureux que les auteurs libéraux ne se laissent eux-mêmes duper par l’obscurantisme ambiant. Il n’est en effet pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

Par ailleurs et d’un point de vue plus « fondamental », le concept économique d’externalité, censé selon Benjamin Faucher fonder les positions libérales en la matière, a été tôt remis en cause par maints économistes, en premier lieu Ronald Coase, qui lui substitue la notion de « coût de transaction ». Cette notion a été débattue et rebattue sans qu’il soit ici possible de faire état des discussions en la matière.

Les économistes libéraux, en particulier ceux de l’école dite autrichienne, s’en remettent généralement à l’entrepreneuriat pour mettre en valeur la contribution d’une économie de marché libre à un environnement à la fois plus sain et plus agréable1.

En tout état de cause, une taxe n’a jamais d’autre fonction que de « résoudre » un problème tel qu’il a été conçu par une bureaucratie et non tel qu’il est éprouvé par ceux qui le subissent. La notion de « taxe écologique » est une aporie caractéristique des failles de la théorie « néoclassique » (pigouvienne) de l’environnement, abusivement assimilée à la pensée économique libérale, en la matière.

La question climatique, enfin, qui n’est en toute rigueur qu’une problématique écologique parmi d’autres, fait l’objet de bien d’autres développements « libéraux » (ou assimilés) que la vision quelque peu réductrice qu’en donne Benjamin Faucher. Pour s’en tenir à une ressource francophone, l’association des climato-réalistes produit nombre d’informations et de réflexions qui vont bien au-delà d’une simple critique épistémologique2 ou des railleries dont peut être victime Greta Thunberg. Cette dernière doit d’ailleurs être envisagée en tant que phénomène socio-idéologique plutôt que jugée en tant que personne.

Greta Thunberg incarne à cet égard une défaite de la pensée consacrée, célébrée par les plus hautes institutions de la planète, abandonnant à une adolescente candide, fragile et exaltée la grisante tribune de l’apocalypse climatique, tel un hot-dog dogmatique saturé en graisses millénaristes, offert à prix discount sur le marché de masse de la crédulité.

La question climatique mérite évidemment mieux que ça. Elle mériterait d’abord que l’on lise les rapports « scientifiques » du GIEC, lesquels sont souvent moins alarmistes que la traduction qu’en donnent les médias.

Elle mériterait ensuite que l’on puisse distinguer le bon grain de la controverse scientifique (« Pourquoi la Terre se réchauffe-t-elle » ? « Quel effet sur le climat » ?) de l’ivraie de l’outrance dogmatique, laquelle réclame que tout changement climatique produise des effets catastrophiques et qu’une politique « clairvoyante » puisse y mettre fin.

À cet égard, il ne faut pas se laisser impressionner par le fait qu’un Parlement reflétant le conformisme idéologique de son temps, déclare un « état d’urgence climatique » dont la grandiloquence même est absurde. Le climat ne peut être une « urgence » compte tenu du savoir balbutiant en la matière, de la teneur hautement conjecturale des catastrophes annoncées, du terme lointain des prévisions alarmistes, de l’inertie des ressources économiques en jeu et surtout de la concurrence d’autres désastres potentiels autrement imminents et vraisemblablement plus dévastateurs (tels que dérive de la dette publique et politiques d’inondation monétaire, portant conjointement en germe le risque d’une destruction du système financier international).

La politique publique n’est jamais une réponse à un « problème social » objectivement entériné par un planificateur omniscient. Elle est un buvard démagogique qui ne répond in fine qu’à des objectifs… politiques, à savoir asseoir la puissance tutélaire du Léviathan étatique et lui permettre de dépenser sans compter. Pour autant, la question de l’innovation énergétique est prégnante et de ce point de vue, une partie du discours « réchauffiste » peut être entendue par les libéraux.

Un certain nombre de technologies « vertes » permettent d’entrevoir la production d’une électricité à bon compte, dans un plus ou moins proche avenir, ce dont il y a lieu de se féliciter ; il faut simplement rappeler que l’innovation est l’ADN de l’économie de marché et qu’en la matière, les politiques les plus efficaces consistent à laisser les inventeurs inventer et les entrepreneurs entreprendre.

Je souscris largement à la dernière partie de l’article de Benjamin Faucher et loue évidemment la préoccupation de l’auteur. Mais une petite mise au point m’a paru salutaire.

  1. Roy Cordato est un auteur prolifique, sur cette question. Il faut aussi signaler les nombreux travaux académiques de Pierre Desrochers, professeur à l’Université de Toronto, sur la question du rapport entre liberté, économie de marché et environnement.
  2. C’est-à dire une critique portant sur la manière dont la science est produite et ce qu’elle signifie.
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  • On est bien sur une question de stratégie, et c’est effectivement en ce sens que l’article de Benjamin Fauchet était intéressant : sur les deux aspects scientifique et politique de l’écologisme, c’est bien évidemment sur le deuxième que les libéraux ont quelque chose d’intéressant à apporter, et trop souvent on ne les entend que sur le premier.

  • USANT!!!

    qu’est ce donc que l’environnement ?

    TOUT le monde se soucie de l’environnement, e premier de l’environnement dans lequel il se trouve..

    l’environnement dont parle les écologiste n’est pas celui là..

    l’environnement est défini comme global en conséquence pour un écologiste se soucier de l’environnement signifie devoir accepter que des écologistes vous obligent à vivre dans un endroit dégradé car chaque geste doit être jugé globalement en fonction de l’impact sur l’environnement au sens global…et ils seront juges.

    le plus ridicule est que justement en vérité les écologistes ne protègent pas cet ‘environnement global …leur popularité vient du fait qu’ils mettent la lumière sur DES environnements qui plaisent aux gens..

    ils font rarement des évaluations globales des gestes qu’ils préconisent, le recyclage, boycott ou autre… ils utilisent les Evaluations globales pour attaquer le système… car en pratique tout geste que l’ont fait à un impact sur l’environnement.

    évidemment que non on ne se soucie pas d’environnement au sens global…
    mais évidemment on se soucie de l’environnement dans lequel on vit……et améliorer son environnement peut se faire au détriment de l’environnement au sens global… on coupe du bois pour faire du feu…

    quelle plaie de l’esprit…!!!!

    toute discussion avec un écologiste doit être précédée de clarification des termes…

    • « toute discussion avec un écologiste… » est impossible . Entre st GIEC et ste Gretha la raison et la sciences n’ont plus leur place

    • +1000 !
      L’expérience montre que la simple accumulation des actes individuels de chacun pour son propre environnement apporte une telle amélioration de l’environnement global qu’il faudrait commencer par démontrer qu’un dirigisme écologique collectif pourrait faire mieux. Tant que cela n’aura pas été démontré, les nuances dans les dirigismes écologiques ne sont pas la question !

      • Le dirigisme écologique collectif peut être nécessaire lorsque l’écologie a un coût collectif. Si la planète est en danger la collectivité doit s’en soucier ….c’est là dessus que jouent nos despotes corrompus . La fausse science donne le pouvoir absolu bien au-delà des urnes , qui pourrait voter contre la planete ?

        • Il suffit donc de « prouver » que la planète est en danger par des « études » dont les biais de sélection/généralisation n’apparaissent pas pour le commun des gens. Qui vont donc adhérer à des politiques collectivistes censées sauver la planète.

        • « qui pourrait voter contre la planéte…? » Mais les écolos, les politiciens, tous ceux qui voient ou prétendent voir le CO2 comme un polluant et profitent du fait qu’il soit quantifiable pour plumer le pigeon tout en détruisant les économies occidentales (en particulier l’europe) .

          • Il faut respecter les croyants…., au nom de dieu combien de crimes ont été commis ?
            Les croyances devraient être interdites, mais par qui, d’autres croyants ?
            Si les français croient en ces fadaises ,tant pis pour eux, la propagande ne marche que chez les déjà convaincus….et si on n’est pas d’accord avec ça , il faut lutter et pas par des moyens démocratiques !
            Et voilà nous en sommes a devenir extrémistes alors qu’il suffit de patienter…

      • @MichelO : « la simple accumulation des actes individuels… »
        L’accumulation d’actes individuels donne … du bruit ! S’il n’y a pas coordination, objectifs, de seuils technologiques à atteindre, ou osons le dire, de politique, on obtient guère mieux ou pire que rien faire.
        – fermer le robinet ?, mettre une brique dans ses toilettes, consommer les restes du frigo, etc… voila vos petits gestes individuels dont se gargarisent les écolos et qui n’ont d’avantage que montrer sa vertu.
        – Mais réjouissez vous : Grâce à cet acte de fin des coton tiges en 2020, et les couverts à usage uniques en 2021, soit l’application législative de vos petits actes, Hollande pourra enfin dire que la France a fait « le geste » !

        • Ah, mais se coordonner, coopérer, ne sont pas incompatibles avec la notion d’acte individuel. Ce que je défends est le refus de laisser une autorité publique décider de ses priorités et de les financer avec mon argent. Il me semble que l’eau, l’électricité, le tout-à-l’égout, le recyclage des déchets, ne demandent en rien que leur réseau soit installé par un service public, et qu’en confier la charge à des fonctionnaires est le meilleur moyen de payer cher, d’avoir des effets pervers, pour ne pas parler des lois idiotes !
          « Mes » actes n’ont rien à voir avec les « petits gestes devenus obligatoires » que vous évoquez, et qui montrent justement ce qu’on obtient quand on ne se préoccupe pas d’améliorer son environnement, mais de régenter la vie de son prochain avec un prétexte à la mode. Je n’ai jamais vu de coton tiges dans la laisse de haute mer de mon lieu de vacances, je n’ai jamais vu que le plastique ne soit pas fantastique ni le caoutchouc super-doux, mais j’ai vu la collecte des déchets s’espacer et les poubelles se faire renverser par les éboueurs en grève, chose qui n’arrivait jamais quand la préoccupation commune à chaque individu était justement de ne plus avoir de déchets par terre dans la rue !

  • Moi je veux bien mais il est où le problème environnemental ?
    Oui , j’en vois un, l’absence de paillotes sur les plages de l’Atlantique ,le trop plein de cerfs dans la propriété laissée à l’abandon par Luc Besson…pas besoin de s’occuper de ça dans une société de droit ou le droit est respecté….restons donc libéraux au coeur pur.

  • La bonne, sinon la seule avec l’hydraulique, façon de produire de l’électricité « verte » est le nucléaire!

    • L’électricité n’a pas de couleur ni d’odeur ni de saveur ,l’électricité verte n’existe pas..et encore moins l’hydraulique ,rien de pire qu’un barrage !

  • Les libéraux ont à défendre la liberté, laquelle sera bonne pour l’environnement, Et non à prendre parti sur des questions techniques, sur lesquelles pour le monde peut se tromper : https://www.yvesmontenay.fr/2019/09/26/ecologie-et-liberalisme-sortir-du-piege-climato-sceptique/

    • Bonjour Y Montenay
      Personnellement, je suis sceptique.
      Être honteux d’être sceptique, c’est déjà partir perdant, c’est utiliser les éléments de langage des adversaires.
      Je suis sceptique sur les résultats des relevés de température.
      Je suis sceptique sur les effets négatifs du réchauffement.
      Je suis sceptique sur les prédictions apocalyptiques.
      Je suis sceptique sur les effets réelles des politiques sur les émissions de CO2.
      On mélange tout, la biodiversité, le boom démographique (africain en particulier), la dépendance des sociétés au pétrole. Tous ces problèmes sont des vrais problèmes. Mais seul le développement économique et une société non dysfonctionnelle pourra nous permettre d’y faire face.
      Commençons par ne pas avoir de dettes.

    • J’ai lu votre article, mais je ne vois pas comment, concrètement, « défendre la liberté » pourra empêcher les gouvernements de nous imposer plusieurs couches supplémentaires de coercition, si nous ne remettons pas en cause un minimum leurs délires, lesquels ne sont pas seulement techniques (donc difficiles à appréhender pour le commun des mortels, notamment des libéraux), loin de là, mais comme l’indique l’auteur du présent article, des priorités complètement inversées, ou encore une exagération des risques climatiques telle qu’elle ne peut que conduire à des mesures liberticides lourdes.
      On est bien obligé de s’intéresser un minimum à la technique quand on parle d’environnement. En effet, environnement signifie surtout, sauf erreur, eau et air, lesquels sont libres, par définition, et nécessitent donc une action commune, publique même, pour que le comportement éventuellement irresponsable des uns (jeter ses déchets au ruisseau, par exemple) ne se traduise par l’empoisonnement des autres (ceux qui s’aviseraient de boire, ou de se baigner, dans le même cours d’eau, en aval).
      On entre donc là sur le terrain de la Justice, c’est du ressort de la puissance publique.
      Or sur le climat, si on laisse le législateur inscrire dans le marbre de la loi que toute personne émettant plus de X tonnes de CO2 sur une période Y est passible de telle sanction ; alors que les bases scientifiques sur lesquelles s’appuient le législateur sont au mieux hasardeuses, au pire mensongères, nous passons complètement à côté de la question – cela, indépendamment du fait que certaines entreprises privées peuvent être très inventives pour réduire la pollution, dans un cadre d’économie de marché.
      Les gens ne sont pas si bêtes qu’on le croit parfois : ils savent intuitivement que les questions d’air et d’eau sont des questions publiques, quasiment régaliennes, et que légiférer pour les protéger est indispensable. Les bases techniques sur lesquelles cette étape cruciale se fait et se fera sont donc à considérer avec un maximum d’attention, d’autant qu’il existe parme les libéraux des scientifiques de haut niveau, tout autant que parmi les étatistes.

  • J’ai apprécié la réponse courageuse et pragmatique du 1er ministre autralien, pourtant très critiqué, au sujet des incendies et son refus de les lier au réchauffement climatique. Je ne me souviens pas exactement des termes mais en substance il disait que ce serait absurde de sacrifier l’économie et l’emploi qui fonctionne bien pour quelque chose qui n’est pas certain, mais que ne rien faire pour l’environnement serait également stupide.

  • Que voilà une mise au point intelligente, merci M. Queinnec.

    Le problème est effectivement avant tout l’instrumentalisation de la question du climat par certains (toujours les mêmes) en vue à la fois de restreindre nos libertés, de nous contrôler plus étroitement, voire de pousser l’agenda d’un gouvernement mondial, et de nous imposer plus lourdement.

    L’alarmisme, l’hystérie même actuels sont absolument irrationnels, comme vous le dites bien : « Le climat ne peut être une « urgence » compte tenu du savoir balbutiant en la matière, de la teneur hautement conjecturale des catastrophes annoncées, du terme lointain des prévisions alarmistes, de l’inertie des ressources économiques en jeu et surtout de la concurrence d’autres désastres potentiels autrement imminents et vraisemblablement plus dévastateurs »

    Mais qui pour entendre la voix du simple bon sens aujourd’hui ? On dirait que notre monde – occidental au moins – est en train de devenir fou…

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