Les jeunes adorent l’État-providence… sauf quand ils voient ce que ça leur coûte

Lorsqu’on leur montre ce qu’implique pleinement la réalité du socialisme, les jeunes ne sont pas prêts à payer pour plus d’Etat-providence.

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Les jeunes adorent l’État-providence… sauf quand ils voient ce que ça leur coûte

Publié le 28 décembre 2019
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Par Brad Polumbo.
Un article de The Foundation for Economic Education

Lorsqu’on leur demande s’ils soutiennent les politiques socialistes, les jeunes de la génération Y répondent généralement oui… mais lorsqu’on leur demande s’ils sont prêts à payer pour ça, leur enthousiasme chute remarquablement.

Le 13 août 2018, la publication d’une nouvelle enquête Gallup a fait la Une de la presse avec ses résultats chocs. Le sondage a montré que 57 % des démocrates ont une opinion favorable sur le socialisme, tandis que le niveau de soutien au capitalisme s’est effondré.

Cette poussée pour le socialisme est largement due à l’enthousiasme naissant chez les électeurs jeunes qui votent plutôt à gauche, car il y a eu une chute de 12 points de pourcentage du soutien au capitalisme parmi les jeunes de 18 à 29 ans sur les deux dernières années.

La sentence est donc la suivante : beaucoup de jeunes sont dégoûtés du capitalisme et veulent essayer quelque chose de nouveau. Pourtant, s’ils comprenaient vraiment à quel point le socialisme peut être une idéologie destructrice, les gens de ma génération ne seraient pas si prompts à afficher leur soutien.

La plupart des millenials ne savent pas ce qu’est le socialisme

En réalité, la plupart des jeunes qui soutiennent en apparence le socialisme ne sont même pas capables de définir ce mot correctement.  Une enquête du New York Times en 2010 a montré que seuls 16 % des millenials étaient en mesure de définir le socialisme correctement, alors qu’ils soient nombreux à chanter ses louanges.

En fait la définition du socialisme est la suivante : « une organisation ou une situation de la société dans laquelle les moyens de production sont possédés et contrôlés par l’État ». Ce qui signifie essentiellement que le socialisme exige un contrôle quasi-total de l’économie par l’État.

Pourtant, si vous demandez à des supporters typiques de Bernie Sanders (sénateur du Vermont) quel pays socialiste ils prennent comme modèle, ils citeront probablement, à tort, des pays libres tels que la Suède ou le Danemark.

Ils se trompent. Le Danemark par exemple, est un pays capitaliste à économie de marché, bien qu’il ait un État-providence plus développé et une fiscalité plus élevée que les États-Unis.

Mais en fait la réglementation, le commerce et le climat des affaires au Danemark et en Suède sont plus favorables au marché libre qu’aux US, selon l’indice de liberté économique du think-tank conservateur Heritage Foundation.

Au cours d’une intervention à Harvard en 2015, le Premier ministre danois Lars Lokke Rasmussen a repris des supporters de Sanders qui prenaient le Danemark pour un modèle de pays socialiste, en insistant sur le fait que son pays était« une réussite de l’économie de marché avec la liberté de réaliser vos rêves et de vivre comme bon vous semble. »

Alors soyons clairs : parmi les pays vraiment socialistes il y a de désolantes dictatures, comme le Venezuela, la Corée du nord et la Chine dans une certaine mesure, car ce sont quelques rares exemples de pays où l’État contrôle directement l’économie.

Les jeunes ne semblent pas conscients que lorsqu’ils disent à un sondeur qu’ils soutiennent le socialisme, ce qu’ils disent vraiment c’est qu’ils préfèreraient vivre dans un pays comme la Russie soviétique plutôt que dans une société de libre échange telle que les États-Unis ou le Danemark.

Il est évident que l’Union soviétique n’est pas vraiment ce que veulent la plupart des jeunes socialistes, mais ils feraient mieux d’utiliser des termes qui reflètent leurs idées.

Ce en quoi croient vraiment les jeunes « socialistes » c’est le capitalisme avec un État-providence, qu’on appelle couramment le « modèle nordique », d’après les pays où il est censé avoir réussi comme la Norvège, le Danemark et la Suède. Et il est vrai que ces pays ont des politiques d’aide sociale et de redistribution beaucoup plus développées.

Ce qui est « gratuit » coûte cher – à tout le monde

Mais la génération dont je fais partie est en grande partie ignorante des inconvénients de cet État-providence capitaliste.

Peu importe ce que nous racontent des socialistes comme Bernie Sanders ou Alexandria Ocasio-Cortez (nouvelle représentante démocrate de New-York), la réalité c’est qu’on ne peut pas financer tous les petits cadeaux « gratuits » du monde simplement en taxant les riches ou en expropriant les détestés 1 % les plus fortunés.

Une analyse récente de Brian Riedl du Manhattan Institute, plutôt à droite, a montré que la mise en œuvre d’un programme socialiste – par exemple une couverture de santé monopolistique, un emploi garanti au niveau fédéral et l’université « gratuite » – coûterait 42 000 milliards de dollars sur la prochaine décennie.

C’est une somme indécente qui exigerait le doublement des recettes fédérales, ce qui signifierait de fortes augmentations d’impôts pour tout le monde, pas seulement pour les riches. Selon Riedl, quand il s’agit de socialisme, « taxer les riches ne suffit pas. L’Amérique devrait atteindre, ou même dépasser, l’énorme fardeau des impôts de la classe moyenne en Europe ».

Après tout, beaucoup de citoyens au Danemark et en Suède payent des impôts qui se montent à la moitié de leurs revenus, voire plus.

Est-ce que les gens de ma génération – au moins ceux qui ont un emploi – veulent vraiment vivre dans un pays où près de 60 % de leurs revenus partent en impôts ?

La réponse est non en grande partie. Lorsqu’on demande aux Américains s’ils approuvent le principe d’une assurance maladie monopolistique, qui est la pierre fondatrice du programme socialiste, une majorité approuve une telle politique.

Pourtant, lorsqu’on demande aux mêmes s’ils sont prêts à supporter des hausses d’impôts pour la financer, le soutien s’effondre.

Cette tendance n’est pas moins vraie parmi ceux de ma génération. Lorsqu’ils travailleront et payeront des impôts, les jeunes démocrates ne seront pas très enclins à livrer leur salaire durement gagné à des sénateurs socialistes ou des députés collectivistes.

Donc, bien qu’il soit juste de s’inquiéter des sondages montrant que les jeunes glissent vers le socialisme, la bataille de politique économique n’est pas terminée.  Lorsqu’on leur montre ce qu’implique pleinement la réalité du socialisme, ou même de la social-démocratie, ma génération peut changer d’état d’esprit. Il faut juste que les conservateurs fassent passer le message.

Traduction par fm06 pour Contrepoints de Millennials’ Rosy View of the Welfare State Dwindles Once They’re Told What It Costs

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  • « Il faut juste que les conservateurs fassent passer le message ».
    On voit bien que l’auteur, dont l’article est, par ailleurs, conforme à la réalité, est encore jeune.

    • Je suis très content de lire « conservateurs » plutôt que  » libéraux ». Le message passera ainsi à plus grande échelle.

  • On est tous des socialistes sans le savoir et l’engrenage commence tôt avec son assurance auto maison portable machine a laver etc . On collectivise nos risques réels ou inventés…sans doute que l’on peut être un socialiste libéral malgré tout,libéral pour gagner sa vie socialiste pour la vivre .

    • ^comment le fait d’avoir une machine a laver ou une auto me demanderait d’être socialiste?
      les mots ont un sens

      • Ce n’est pas l’objet qui est en cause mais le besoin de l’assurer , la peur du risque…j’aurais pu mentionner aussi les mutuelles .

        • vous assurez votre machine a laver?

          • Je ne vois pas ce qu’il y a de socialiste dans l’assurance de toute facon…

            il ne faut pas confondre la mutualisation librement consentie des risques avec un quelconque forme de socialisme…

            • Excuse moi de t’informer que le socialisme pouvoie à toutes tes peurs, être a la rue , pas pouvoir te soigner , être au chomage ,vieillir sans un rond, ne pas pouvoir élever tes enfants etc et pour ça tu dois l’écouter et le payer de ton vote.
              Le socialisme c’est le confort moral , comme une religion . .. d’où la haine du religieux sauf l’islam qui est adapté a un contrôle massif des populations par la peur…et l’écologisme actuel.

              • Reactitude2.0
                Bonjour,
                 »Excuse moi de t’informer que le socialisme pourvoie à toutes tes peurs, »
                Etre a la rue, au chomage, est du fait de l’Etat dans le socialisme puisqu’il capte allegrement les moyens de se premunir de ces risques. Il decide aussi quand restituer ces moyens qu’il aura ventiles auparavant dans ce qui lui chante.
                Comment le socialisme peut pourvoir a la pire de toutes les peurs, soit une dictature pure et simple quand il a ete le systeme au siecle passe qui en a engendre le plus ?

                 »Le socialisme c’est le confort moral , comme une religion. »
                Comme toute religion, les ‘fideles’ doivent demeurer dans l’inconfort materiel, pendant que les hauts ecclesiastes se noient dans le luxe.
                Islam, religions, ecologisme actuel, socialisme, communisme meme combat  »un contrôle massif des populations par la peur » comm vous dites.

                • Bonjour STF, vous n’étiez plus fort présent ces temps-ci. Content de vous revoir.
                  Quand vous dites « Comme toute religion, les ‘fideles’ doivent demeurer dans l’inconfort materiel, pendant que les hauts ecclesiastes se noient dans le luxe. », je pense qu’on peut trouver quasiment texte cette critique dans tous les livres se réclamant peu ou prou de la gauche light à la gauche la plus radicale pour dénoncer le contrôle du capital par les « riches », ces derniers étant « riches » parce qu’ils ne laissent que des clopinettes aux autres.

                  • @Pantone
                    Bonsoir,
                    Les riches sont riches parce qu’ils ont crée de la richesse à un moment donné. Quand on vend des millions de produits, il y a un accroissement de richesse évident puisque :
                    – les produits ne sont pas gratuits ;
                    – et qu’ils ne sont pas produits par des esclaves mais par des employés/ouvriers rémunérés.

                     » dénoncer le contrôle du capital par les « riches », ces derniers étant « riches » parce qu’ils ne laissent que des clopinettes aux autres. »
                    Que c’est beau le communisme : critiquer le capitalisme lequel nécessaire à sa survie, tout en souhaitant devenir le seul « riche » capitaliste. Dites, avez-vous vu ce que laisse comme clopinettes l’Etat aux ouvriers/employés de la S.N.C.F ? Et ce que ça coûte à la « communauté » ?

                    • Ya des riches « riches » (ou qui devraient l’être) parce qu’ils ont travaillé, et ceux là faudrait justement les encourager et pas les accabler de charges : indépendants, agriculteurs, certains chefs d’entreprise (pas celui qui se barre avec des bonus après avoir viré la moitié des gens), certains cadres, etc.
                      Quand je revends des actions de mon portefeuille en faisant +30%, ai-je créé un poil de richesse (autre que pour moi ?) ? Non. Qui peut avoir un portefeuille d’actions dynamiques ? Ceux qui ont du capital. Les petits ouvriers, qui ne sont pas des esclaves, sont précieusement gardés à l’écart du capital. Pourquoi ? Pour garder les salaires au raz des pâquerettes. Pourquoi ? pour maximiser les profits.
                      Les marges bénéficiaires de certaines entreprises (Apple est en l’archétype) sont tout simplement délirantes. Et le petit monde des cadres et dirigeants des grands groupes ne pensent qu’à maximiser leurs bonus en augmentant le profit de leur entreprise. Les leviers sont connus, pas utile de les énumérer. Mais maintenir les salaires de la masse ouvrière est celle qui est importante dans mon explication.
                      Pour le salaire de la SNCF, j’ai regardé, et oui, ils ne gagnent pas tous lourds. Si vous souhaitez que l’Etat augmente le salaire de ses fonctionnaires, n’hésitez pas à le dire.
                      Personnellement, je préfèrerais que cela passe par des baisses d’impôts au plus grand nombre. (mesure de gauche pourrait-on dire).
                      Mis à part ça, je n’ai pas compris pourquoi vous parliez de communisme.

                    • @Pantone
                      Bonsoir,
                      « (mesure de gauche pourrait-on dire) »
                      Baisser les impôts n’est pas de gauche, autrement comment opérer la redistribution des richesses toujoues plus généreusement ?
                      Marx avait comme mesure des impôts progressifs.

                      « Quand je revends des actions de mon portefeuille en faisant +30%, ai-je créé un poil de richesse (autre que pour moi ?) ? Non. »
                      En fait, si. Ces actions sont des parts d’une entreprise dont vous étiez propriétaire à un moment donné. Pour revendre à +30%, alors cette entreprise, dont vous étiez un copropriétaire, a crée beaucoup de richesses.

                      « pour maximiser les profits. »
                      C’est le but d’une entreprise, dans le cas contraire elle ferme boutique, et met ses employés/ouvriers au chômage. Dans un environnement propice à l’entrepreunariat (même dans celui qui a vu naître Google, Apple, Microsoft), un chômeur ne reste pas sans activité longtemps.
                      Je prends un exemple venu d’une émission télé vue la semaine dernière : « Les routiers de l’extrême. »
                      A Winnipeg, au Canada, deux entreprises de transport de marchandises durant la période hivernale et ses routes de glace ont vu le jour. Un des chauffeurs d’une des entreprises a quitté son travail. Dans la journée, il est allé voir si la concurrence acceptait sa candidature. Bingo, il a été embauché aussi sec.
                      Un autre, a claqué la porte de la boîte qui l’employait. Dans les jours qui ont suivis, il a monté sa propre boîte, disposait de son propre camion, et a trouvé une livraison à effectuer. Il y a donc 3 entreprises de transport de marchandises concurrentes dans la même ville, pour le même service.

                      « Y a des riches « riches » (ou qui devraient l’être) parce qu’ils ont travaillé, et ceux là faudrait justement les encourager et pas les accabler de charges : indépendants, agriculteurs, certains chefs d’entreprise (pas celui qui se barre avec des bonus après avoir viré la moitié des gens), certains cadres, etc. »
                      Que voilà une belle phrase fort sentencieuse ! Et qui déciderait qui aurait le privilège de rester riche ou d’être saigné fiscalement ? Que se passerait-il au changement d’allégence au parti en place de l’un ou l’autre ? Ou que le parti en place soit remercié et remplacé par un autre ?
                      Des fois, pour sauver une entreprise, il faut se séparer d’employés, autrement, tous les employés sont au chômage.
                      Cependant, qu’un PDG se voit gratifier d’une somme astronomique par un Conseil d’Administration après avoir laminé l’entreprise qui était rentable, saine, avant son mandat, me dégoûte un peu. Je pense à Jean-Marc Messier pour être précis.

                      « Qui peut avoir un portefeuille d’actions dynamiques ? Ceux qui ont du capital. Les petits ouvriers, qui ne sont pas des esclaves, sont précieusement gardés à l’écart du capital. Pourquoi ? Pour garder les salaires au raz des pâquerettes. Pourquoi ? pour maximiser les profits. »
                      Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi les employés, capables de s’unir dans un syndicat, de jouer au loto à plusieurs, ne s’unissent que rarement pour acheter des parts de l’entreprise dans laquelle ils travaillent ? Moi si, et je ne comprends pas pourquoi ils ne le font pas. A part le fait qu’ils deviendraient des « Kapitalistes », je ne vois pas.
                      De pus, les employés/ouvriers ne sont pas des entrepreneurs tant qu’ils sont salariés. La plupart ne peut pas gérer une entreprise. C’est peut-être une injustice, une inégalité flagrante pour vous, mais c’est ainsi.

                      « Les marges bénéficiaires de certaines entreprises (Apple en est l’archétype) sont tout simplement délirantes. »
                      Le prix que pratique Apple ne regarde qu’Apple et ses clients avérés ou potentiels.
                      Ses marges vous semblent « délirantes » mais la marge que pratique l’Etat sur les prix, via les taxes sur les Sociétés, ne vous émoustille même pas ? 60% de taxes sur le C.A c’est quand même une belle marge, non ? Surtout que ces taxes sont avant tout payées par les clients. Du coup, tous les prix contiennent la marge de l’Etat qui gonfle ces prix 2,5 fois le prix marge incluse des entreprises privées. C’est encore plus large sur les carburants (80% de taxes d’après un des spécialistes économiques de CNews, ce qui fait que le prix du litre de carburant actuellement à 1,50€, reviendrait à 0,36€, T.V.A incluse).

                      « Si vous souhaitez que l’Etat augmente le salaire de ses fonctionnaires, n’hésitez pas à le dire. »
                      Ok, soit, que l’Etat augmente les traitements des fonctionnaires, et seulement des fonctionnaires, pas des enseignants, ni des salariés de la S.N.C.F ou de la R.A.T.P, mais des policers/gendarmes, des militaires, des pompiers, tout en allégeant les services administratifs.

                    • STF dit « Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi les employés, capables de s’unir dans un syndicat, de jouer au loto à plusieurs, ne s’unissent que rarement pour acheter des parts de l’entreprise dans laquelle ils travaillent ? » Bonne question ! Les fonctionnaires californiens sont moins c… que les nôtres : ils investissent dans leur fonds de pension Calpers, qui contient des actions des plus belles entreprises… françaises.

                    • @orldiablo
                      Bonjour et bonne année.

                      Nous avons des personnels payés par l’Etat (avec l’argent public) qui ont des régimes spéciaux de retraites, pour certains très avantageux puisque cumulant le système par répartition et celui par capitlisation.
                      Investir dans une entreprise même nationale est une hérésie pour la plupart d’entre eux puisqu’ils deviendraient les pires des apostats : des Kapitalistes.

          • Je n’assure rien ..sauf la voiture au minimum parceque c’est obligatoire et que l’amende est salée.

    • la difference entre le capitalisme et le socialisme, c’est une peu celle entre une assurance et la sécu…

      une assurance tu la choisis tu y souscris ou pas. Bon l’assurance auto est obligatoire certes..mais bon..

      • Renversez un motard ou avoir un accident un peu violent peuvent avoir un prix élevé (7-8 millions dans certains cas, voire pire…).

    • @reac vous confondez assurance et collectivisation. Avec une assurance tout le monde paye la même somme pour s’assurer et obtient le service pour lequel il a souscrit. On rêverait que le modèle soit le même pour la santé ou la retraite …. les caisses seraient pleines !

    • Réactitude exprime probablement mal le grand avantage du socialisme : il est reposant. Il évite à avoir à se poser des questions ou à investir dans certaines préventions, puisque l’état s’occupe de tout. Mal, mais de tout : études, emplois, chômage, santé, retraite… il n’y a plus qu’à se laisser aller !

  • voila l’idée , il y a du pognon chez les ultrariches..qui auraient accumulé illégitimement ces fortunes..
    à partir de là…

  • « En réalité, la plupart des jeunes qui soutiennent en apparence le socialisme ne sont même pas capables de définir ce mot correctement »

    Ce ne sont pas les seuls hélas. Beaucoup confondent aujourd’hui socialisme et politique redistributive ou social-démocratie (économie de marché avec fiscalité redistributive).
    Dans très peu de pays, l’Etat possède encore aujourd’hui tous les moyens de production.
    Aujourd’hui certains pensent que la France est un pays socialiste parce que les prélèvements représentent 57 % du PIB.
    Mis à part quelques sociétés liées principalement au secteur militaire, à l’énergie (nucléaire) et aux aéroports, l’Etat français ne contrôle plus grand chose. Et la tendance est largement à la privatisation, y compris sous la gauche dite socialiste…
    Quand les prélèvements fiscaux et sociaux sont importants, que l’Etat se mêle de beaucoup de choses de la vie des gens mais qu’il laisse prospérer une véritable économie de marché, on devrait plutôt parler d’étatisme et pas de socialisme, et ne surtout pas condondre les deux.

    • L’état ne contrôle plus grand chose et pour cause ,il est sous contrôle des entreprises privées….au lieu d’être contrôlé par le peuple !

    • Votre distinction socialisme/étatisme est bien mince. L’Etat n’a nul besoin de posséder l’outil de production pour commander ; les réglementations et les taxes, plus nombreuses les unes que les autres, font très bien le travail. Sans parler de la consanguinité des élites, formatées au moule des grandes écoles.
      Allez, un dernier point Godwin pour 2019 ! Les nazis n’ont jamais nationalisé comme leurs cousins communistes. Pour obtenir une action d’un chef d’entreprise du Reich, il suffisait de lui envoyer un capitaine de la SS. Personne n’a jamais dit « non » à ce genre de personnage.
      D’autre part, prétendre que l’Etat « laisse prospérer une véritable économie de marché » est une affirmation qui laisse songeur en République du Bisounoursland.

    • Si vous regardez :
      – d’une part, l’indice de liberté économique par pays donné par l’auteur (il y en a d’autres donnant des chiffres voisins)
      – d’autre part, le taux de prélèvements obligatoires par pays, par exemple ici : http://www.oecd.org/fr/fiscalite/politiques-fiscales/statistiques-des-recettes-publiques-25227092.htm

      et si vous regardez la corrélation entre les deux, vous voyez qu’elle existe, même si elle n’est pas parfaite (coeff de corrélation -0,43 // et -0,53 avec l’index de liberté éco donnée ici http://worldpopulationreview.com/countries/freest-countries/ )

      Je n’ai pas toutes les explications, même si intuitivement comme le dit Synge j’ai tendance à penser que l’étatisme, de par les atteintes à la propriété privée qu’il implique (via les prélèvements obligatoires), n’est pas éloigné du socialisme.
      Je suppose que les mentalités nationales jouent un rôle, le civisme des habitants des pays nordiques étant connu, par exemple.
      Mais dire qu’il n’y a aucune lien est entre socialisme et étatisme inexact.

    • « Beaucoup confondent aujourd’hui socialisme et politique redistributive ou social-démocratie (économie de marché avec fiscalité redistributive). »

      l’un est juste une forme soft de l’autre.
      les 2 sont basés sur le vol.

    • L’état n’a pas, ne sait pas ni ne doit faire de buissnesse pour les raisons ci dessus décrites.
      Discours de Jules FERRY lors de son investiture de président du conseil en 1885.

    • Bravo pour ce commentaire !
      Vous prêchez un convaincu (moi) concernant la confusion (simplificatrice) entre socialisme et étatisme. Ceux qui ont un tant soit peu de connaissances en philosophie politique et en histoire des courants politiques ne font pas une telle erreur.
      J’allais écrire un commentaire aussi pour me demander si ces jeunes ne savent pas ce qu’est le socialisme, c’est peut-être aussi parce que ce n’est pas leur référentiel. Quand le socialisme originel se développait sur la misère ouvrière, les conditions de travail abominables, les salaires indignes, la lutte des classes, je peux imaginer que un courant « type socialiste » naissant actuellement (une nouveau paradigme) se base sur d’autres faits, d’autres ressentis, d’autres références et combats.
      Un exemple un peu bateau, mais le mariage gay n’était pas dans les écrits de Marx hein… Les mouvements actuels sont plus que la continuation du socialisme, les éléments d’entrée et les demandes sont différents. Voir cela sous l’angle du socialisme (contre libéralisme) est une erreur. Au risque de me faire mal voir, trop de gens ici sont bloqués au temps de la Guerre Froide.

      • Il ne fait aucun doute que CP est le repère des indigents intellectuels, ignares tant en philosophie politique qu’en histoire et bloqués au temps de la guerre froide pour faire bonne mesure. Par exemple, personne n’a jamais lu les pages que Mises consacre au socialisme étatiste …

        • Votre généralisation moqueuse n’engage que vous. Personnellement, je constate malheureusement que trop de gens ici ne raisonnent qu’en termes de socialisme/libéralisme. Dichotomie simpliste sans nuance et fort commode.

          • Disons que bcp ici ne raisonnent pas comme vous 🙂 .

            « Dichotomie simpliste sans nuance et fort commode. » Trouvez-vous que cela justifie le ton condescendant voire méprisant que vous affichez régulièrement vis-à-vis de vos contradicteurs?
            Ils est heureux que vous ne soyez pas au pouvoir d’un quelconque gouvernement. 🙂

            • Trololol ai-je envie de dire. L’une des seules critiques personnelles que je fais aux gens est ce simplisme binaire (bon, j’avoue que je me lâche un peu sur le Commissaire Politique C…… (et son adjoint G….., et son chien de garde V……) j’aimerais d’ailleurs lui demander si je pourrai choisir la couleur de mon étoile quand il sera au pouvoir et qu’il aura mis les déviants et parasites dans des camps) (Point Godwin, ça change du point Staline qui est servi à toutes les sauces ici)
              En parlant raisonnement, je pensais à vous hier : vous êtes intelligent et vous avez des idées et beaucoup de connaissance, mais votre grille de lecture préétablie vous impose tellement de contorsions et différences de traitements des informations que cela gâche vos qualités.
              Je raisonne différemment de bon nombre de gens parce que j’ai une qualité (au moins une, c’est pas mal) : je fais des liens entre des concepts parfois éloignés. Mes réflexions tissent une toile comblant quelques lacunes que j’ai (avec le risque bien sûr que cela ne « cache » ces lacunes. Et c’est pour ça aussi que je suis ici, pour que les gens me tapotent l’épaule en me les rappelant).
              Pour finir de parler de moi, ya un truc qui vous a échappé : je ne contredis pas systématiquement : je suis souvent dans la relativisation des faits et conclusions énoncées. Quand quelqu’un dit noir, je ne dis pas blanc, je dis noir mais avec un peu de blanc, ou blanc mais avec un peu de noir.

              • je… moi… je… moi… je… 20 fois en tout, pas mal mais peut mieux faire 🙂

                https://fr.wikipedia.org/wiki/Narcisse_(mythologie)#/media/Fichier:Michelangelo_Caravaggio_065.jpg

                Signé : un adepte du simplisme binaire, si heureux que vous soyez là pour me tirer vers le haut, vers la « pensée complexe » de notre lider macronimo.

                • tiens, Jacques B qui me répond. C’est l’un des soucis quand on a un égo trop important : il a besoin des autres pour exister. Donc, vous allez encore revenir sur mes commentaires, encore et encore 🙂
                  Si je dis tellement de « je » dans mon commentaire, peut-être est-ce simplement parce que Cyde, ce petit canaillou, a dit « vous » 4 x sur 6 lignes en m’adressant question et accusation, auxquelles réponses sont apportées.
                  Désolé, la fuite n’est pas dans ma nature, ni la diversion (point 9 de Schopenhauer).

                  • « C’est l’un des soucis quand on a un égo trop important : il a besoin des autres pour exister. »
                    Vous parlez encore de vous-même? 🙂 🙂
                    Mépris, condescendance et insultes émaillent 50% de vos posts. C’est d’ailleurs systématique quand votre argumentaire arrive à son terme. Cela en constitue un excellent témoin d’impuissance de votre part. 🙂

                    • Désolé si je réagis mal aux perpétuelles attaques personnelles et mensongères, à la calomnie. Etre traité de communiste ignorant 1 commentaire sur 2, bof bof; être utilisé comme épouvantail pour faire peur aux petits nenfants libéraux, pas terrible. Mais comme vous me considérez comme étant du « mauvais côté », vous pouvez me conspuez à votre guise. J’ai déjà plusieurs fois souligné votre manque d’objectivité, le deux poids deux mesures que vous appliqué.
                      Et citez donc les insultes que je profère :-), suis curieux.
                      Et oui, je parlais AUSSI de moi, j’ai un grand ego, je ne l’ai jamais nié, MOI :-).

              • Bravo! Belle démonstration!
                Je crois que plus personne n’a de doute. 🙂 🙂 🙂

      • Pantone
        Bonjour,
        « Quand le socialisme originel se développait sur la misère ouvrière, les conditions de travail abominables, les salaires indignes, la lutte des classes, je peux imaginer que un courant « type socialiste » naissant actuellement (une nouveau paradigme) se base sur d’autres faits, d’autres ressentis, d’autres références et combats. »
        Ce qui est fou, c’est que le communisme ait pris il y a 112 ans dans le pays le moins industrialise d’Europe a cette periode.

        « Un exemple un peu bateau, mais le mariage gay n’était pas dans les écrits de Marx hein… »
        Ce n’est que la continuite de la lutte des classes. La cible a juste change, ou disons qu’elle s’est etofee. Elle compte toujours les bourgeois et les patrons, les males blancs heterosexuels dits privilegies y ont ete ajoutes. Les classes de leurs victimes sont plus nombreuses qu’alors. Nous sommes toujours bien dans du Marxisme.

    • Jeremy Lapuree
      Bonjour,
      « Aujourd’hui certains pensent que la France est un pays socialiste parce que les prélèvements représentent 57 % du PIB. »
      Les prelevements atteignent 53 pour cent du PIB lui-meme compose de 57 pour cent de depenses publiques.
      La France est un pays socialiste parce que c’est ecrit dans sa Constitution, que la grande majorite de ses depenses publiques concernent l’application du modele social que le monde nous envie, soit-disant, et parce que la raison d’etre du gouvernement et de l’Etat est la redistribution des richesses conforme a la definition du socialisme.
      Je ne vois pas ou vous voyez une economie de marche prospere dans ce pays.

      « Mis à part quelques sociétés liées principalement au secteur militaire, à l’énergie (nucléaire) et aux aéroports, l’Etat français ne contrôle plus grand chose. »
      Il controle 60 pourcent des chiffres d’affaire des entreprises, puisqu’il les capte, ce n’est pas rien.

      « Et la tendance est largement à la privatisation, y compris sous la gauche dite socialiste… »
      Privatisation ? genre EDF ? EDF est toujours detenue a plus de 75 pour cent par l’Etat.

  • N’oublions pas que les jeunes sont instrumentalisés par L »EN.. on e syndicalises depuis la 6 eme..
    c’est le bras armé de l’EN en cas de conflit contre leurs intérêts ils vous en mettent des millions dans la rue

  • A Val,
    pour l’assurance auto on est pas loin de la collectivisation,que les assurances nomment mutualisation,sinon pourquoi les bonus sont bloqués à 50%?
    Cela leur coûte moins cher de surtaxer les clients qu’ils ont sous la main plutôt que de faire la chasse aux non assurés qui se comptent en centaines de milliers!!!!!

    • oui…l’etat fausse le marché partout..mais on parle du principe , une assurance privée n’est pas une forme de collectivisme. tout est dans la coercition.

    • Je veux pas défendre les assureurs, mais c’est l’état qui ne joue pas son rôle de chasse aux non assurés, puisqu’il préfère taxer tous les contrats d’assurance d’un montant de 5.90 euros (4.60 en 2016, augmenté en 2017) pour alimenter le FGAO (fond de garantie des assurances de dommage) qui paie à la place des non assurés.

  • Je vais abonder dans le sens de notre jeune ami avec mon expérience. Il se trouve que parmi les matières que je m’efforce modestement d’enseigner à un public composé d’enfants des « classes modestes », il y a l’économie. Que mon ami Claude-Henry ne s’étouffe pas, je ne cite JAMAIS Keynes et donne à étudier des articles de Nicolas Lecaussin.
    Quand on aborde le sujet des impôts et taxes, notamment à l’aide d’une fiche de paie, je vous garantis que ça hurle sur les bancs. Autre exercice très amusant, je leur demande le prix de leurs baskets (souvent de marque, même pour les moins riches, look oblige) et nous calculons l’impact de la TVA. Cet exemple concret achève de les … achever.

    • je ne doute pas de vous car votre présence ici le démontre , vous êtes un esprit libre.. mais quid de vos collègues dans leur grande majorité?

      • Hélas, je vous confirme que la même opération en salle des profs est beaucoup plus compliquée. Les collègues ne sont plus des jeunes esprits ouverts mais ils trainent avec eux leurs années d’isolement au sein de l’EN. Il est fréquent d’en croiser qui y sont entrés à 3 ans pour ne plus jamais en sortir. En salle des profs, on peut se déclarer communiste sans déclencher aucune réaction. Il est inenvisageable de faire son coming-out lepéniste par contre. Quand à se réclamer de Bastiat … il va falloir expliquer qui est ce Bastiat …

          • Me demande si beaucoup de traders ou de banquiers d’affaire oseraient se réclamer du socialisme dans leur temple.
            Que la majorité des profs soient de gauche ou de tendance affilié ne me surprend pas, après tout l’instruction, l’éducation des peuples est une plus profonde revendication du socialisme; et il faut un peu de sacrifice personnel (une vocation) pour travailler dans les conditions qu’ils connaissent.

            • le minimum dans un service public est d’être apolitique , non?

              • Pas faux, j’admets. Je n’ai connu qu’un seul prof (de sociologie) qui exprimait haut et fort ses convictions. Un prof de math ou de bio a facile a être apolitique dans son cours, mais un prof d’histoire, c’est plus compliqué.

            • L’EN serait le temple du socialisme ? Brr… j’en frémis.

            • « Me demande si beaucoup de traders ou de banquiers d’affaire oseraient se réclamer du socialisme dans leur temple. »
              Ils s’en moquent!! Si tu t’affiche socialiste mais que tu es efficace et performant, tu reste et tu progresse. Si tu t’affiche libéral mais que tu es incompétent, tu es viré.

              « il faut un peu de sacrifice personnel (une vocation) pour travailler dans les conditions qu’ils connaissent. »
              Tout à fait la phrase qui rassure les parents. 🙂 🙂
              Il y a bcp d’enseignant dans ma famille et j’ai également croisé leurs collègues. La sécurité de l’emploi, l’abondance du temps libre et une rémunération correcte pour les titulaires certifiés ou agrégés dans des spécialités trouvant peu de débouché dans le privé, ont été les premières et quasi-seules motivations.
              Ce n’est pas pour rien que le système éducatif est en grand déficit en enseignants dans les spécialités scientifiques aux nombreux et rémunérateurs débouchés dans le privé.

        • Ce n’est plus un métier ; c’est un sacerdoce !

  • Un petit reminder pour la generation Y ou Z, et les precedentes, de la part de Syed Kamall
    « https://www.youtube.com/watch?v=1LfnbusMd_0&t=134s »
    Je n’ai pas un niveau suffisant en allemand pour comprendre la reaction du depute europeen. Celle du depute belge pourrait tirer les larmes a un bisounours.
    Dommage que l’anglais ait du s’excuser.

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