Vous financez les syndicats sans le savoir, et c’est obligatoire !

C’est l’argent des contribuables qui sauve de la faillite totale les syndicats alors qu’ils sont les pires ennemis des travailleurs.

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Philippe Martinez by PASCAL.VAN(CC BY-ND 2.0)

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Vous financez les syndicats sans le savoir, et c’est obligatoire !

Publié le 28 décembre 2019
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Par Nicolas Lecaussin.
Un article de l’Iref-Europe

Depuis le 1er janvier 2015, une contribution patronale aux organisations syndicales a été mise en place au taux de 0,016 %. Elle apparaît sur la fiche de paye et s’ajoute à la vingtaine d’autres charges patronales. Le gouvernement oblige donc les salariés du privé à financer des organisations syndicales qui non seulement ne les représentent pas mais, en plus, défendent les privilèges du secteur public et s’opposent systématiquement à la moindre tentative de réforme.

Plusieurs rapports dont celui du député Nicolas Perruchot ont révélé des pratiques mafieuses au sein de plusieurs syndicats français. Au nom de quel principe peut-on obliger les salariés du privé qui croulent sous les prélèvements obligatoires à financer aussi les syndicats français ?

On aurait dû rappeler que sur plus de cinq milliards d’euros de budget des syndicats, plus de quatre milliards proviennent de sources publiques, c’est-à-dire l’argent des contribuables. Ou bien que seulement 4 % de ceux qui travaillent dans le privé sont encore syndiqués, le gros des troupes étant fourni par des fonctionnaires et autres agents publics ou para-publics ; ceux qui sont protégés et privilégiés.

Au total, on estime à 7 % le nombre de syndiqués en France alors que ce taux était de 50 % en 1949.

Et la chute ne cesse de continuer.

Elle existe aussi dans de nombreux pays étrangers mais pas comme en France. Même des pays « ultra-libéraux » comme le Royaume-Uni et les États-Unis n’ont pas connu un effondrement aussi spectaculaire des syndicats. En Amérique, on est à plus de 11 % de syndiqués tandis qu’au Royaume-Uni, le taux est de 25,6 %, plus de trois fois plus qu’en France.
C’est dans ce contexte que, la semaine dernière (Article de 2015, NdlR), deux syndicats ont choisi leur nouveau leader. À la CGT, Philippe Martinez a été élu avec un score soviétique (93,4 %) tandis que Jean-Claude Mailly a été reconduit à la tête de FO pour un quatrième mandat consécutif.

Ces deux syndicats sont l’exemple parfait de l’incapacité de se réformer et de la chute massive du nombre de syndiqués.

Les effectifs de la CGT sont passés de 1,9 million à (officiellement) 690 000 en 2012. En réalité, on estime à moins de 500 000 personnes le nombre de cotisants.

FO a subi pratiquement la même érosion sur la même période avec un nombre de syndiqués divisés par quatre : on estime à 300 000 leur nombre en 2012.

Et ce n’est pas le dogmatisme idéologique qui va attirer davantage de syndiqués. L’argent des contribuables les sauve de la faillite totale alors que ces deux syndicats sont les pires ennemis des travailleurs.

C’est une situation inadmissible.

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Créer un compte Tous les commentaires (38)
  • En fait les syndicats n’ont plus aucun rôle a jouer avec la multitude de lois encadrant le travail et l’entente cordiale entre patrons et salariés…reste la fonction publique et les grosses entreprises . Tout ça ne justifie plus le coût du syndicalisme , les avocats spécialisés devraient prendre le relais.

  • Les syndicats , comme l’église autrefois, sont co titulaires de la gestion des administrations et des entreprises d’etat!
    Ils gèrent un budget supérieur a celui de l’etat , d’un tiers environ.. ils ne sont pas élus par le peuple .. ils règnent..
    Et ce Depuis 1945 , grâce au CNR ( comité national de la resistance) largement dominé par les communistes qui pesaient 30% des électeurs a l’époque…
    On en est toujours là , le clergé de la republique co gere les ministères, et tout le budget social.. is n’ont pas besoin d’adhérents
    Il s’agit là d’une vraie dictature institutionnelle qui pourrit ce pays depuis 70 ans

    • OUI ! mais comment s’en débarrasser ?

      • Ils se financent eux-même comme de grands garçons.

      • pour se débarrasser de çà il va falloir une revolution dans les esprits

      • La délivrance ne viendra pas du gouvernement, ni du Parlement, qui n’ont pas été élus pour ça. Au contraire, quand le rapport Perruchot leur fournit une bonne occasion de taper sur les syndicats, ils préfèrent l’enterrer…
        Elle ne viendra pas non plus du peuple, qui n’a pas l’air de se passionner pour la question.
        En revanche, quand l’Etat sera en faillite, croulant sous des dettes dont il n’arrive même plus à payer les intérêts, alors il faudra bien tailler dans les dépenses improductives (100 milliards par an, selon l’estimation de Cavaignac ci-dessous). Ce jour-là les leaders syndicaux se partageront les restes du gâteau et iront se faire oublier ailleurs. Les cheminots auront d’autres urgences et ne feront pas grève pour protéger ces apparatchiks.

  • Comment appelle t-on un organisme qui vit aux crochets des autres?En médecine un parasite!,en criminologie la mafia!
    Dans les deux cas des nuisibles à éradiquer!!!!!!!!
    Qu’ils vivent de leurs adhérents,comment la CFDT peut avoir une cagnotte de 130 millions sinon par le rackett?
    Et ces cagnottes de grèves ,sont elles soumises aux charges sociales habituelles,csg…que fait l’URSSAF si prompte à redresser les restaurateurs pour une pizza ou le moindre avantage?

  • Et j’oubliais ,cerise sur le gâteau………leur patrimoine immobilier.
    Au-delà de cette réforme des retraites qui ne les concernera pas beaucoup en fait,c’est tout ce système mafieux qu’ils défendent en off.Combien de questions a t-on entendu sur ces sujets depuis que tous ces syndicalistes passent à sur les ondes depuis 4 semaines ?AUCUNE!

  • Je suis allé consulté le fameux « Fonds pour le financement du dialogue social »
    http://www.agfpn.fr/pdfs/AGFPN-Notice-Questions-sur-l-AGFPN-Avril-2018.pdf

    Fonds pour le financement du dialogue social, payé par tous les salariés et les impôts, donc pour certains deux fois
    Il est constitué sous la forme d’une association paritaire de loi de 1901 : « l’Association de Gestion du Fonds Paritaire National » (AGFPN) qui a été créée le 7 mars 2015.

    Actuellement, les ressources du Fonds paritaire national sont de 2 types :
    • une contribution des employeurs calculée sur les salaires versés, dont le taux de 0,016% est fixé par décret (n°2014‐1718 du 30/12/2014). Le montant brut de cette contribution, recouvrée par l’ACOSS et la CCMSA, était de 84.2M€ pour l’année 2015 et de 91.3M€ pour l’année 2016 ;
    • une subvention de l’État d’un montant annuel de 32.6M€, déterminé par convention triennale entre l’Etat et l’AGFPN.

    TOTAL : 123,90 millions €

    http://questions.assemblee-nationale.fr/q15/15-7887QE.htm

    Ce n’était pas de la programme de François Hollande que je sache, pourquoi n’en ai-je pas entendu parlé avant le vote ? Résultat j’ai payé deux fois en qualité de salarié et de contribuable alors que je suis contre toute forme de syndicat.

    • Certaines estimations donnent un coût syndical de 4 milliards par an. Les 123,9 millions, c’est juste les saucisses pour l’apéro.

      Si on ajoute les subventions aux médias, aux activités pseudo-culturelles idéologisées et surtout aux ONG et autres assos lucratives sans but, ce sont plus de 10 milliards qu’on pourrait économiser du jour au lendemain.

      Si dans le même temps, on met un terme à la politique de la ville et à la transition énergétique, on passe au cran supérieur, avec plus de 100 milliards économisés, libérés, délivrés.

      Bref, faire des économies de dépenses publiques sur des activités parfaitement inutiles n’est pas difficile. Il ne manque que la volonté politique de progresser vers le bien commun.

  • Les salariés du privés subventionnent les syndicats qui défendent les privilèges du secteur public (retraites, assurances sociales, avantages en nature etc…). C’est la nomenklatura de l’état qu’il faut abattre.

  • Le Contribuable Français est tellement CON.

  • Peut-être,mais qui veut tenter une grève de l’impôt?Pas de cagnotte pour payer les majorations de retard!

  • Ces « subventions obligatoires » des syndicats me rappellent celles des médias. Si on les annulaient toutes, cela assainirait la situation de toutes parts : 1° plusieurs millions d’économie pour les contribuables ; 2° cela obligerait ces journalistes fumeux à fournir un travail sérieux d’information et de critique, et non d’être à la botte de politiciens foireux pour répandre leur propagande véreuse ; 3° s’ils vivaient exclusivement de leurs cotisants ou de leurs lecteurs un grand nombre se serait auto-détruit par leur inutilité et leur médiocrité.
    Le « choix » forcé est à l’ordre du jour. Pourquoi dois-je financer des organismes qui sont opposés à mes idées ? Nos politicards minables pensent-ils vraiment que cela changera l’idéologie du libre choix ? Bien au contraire cela la renforce et intensifie la répulsion de l’obligatoire.

    • Mais voyons, le 2° est impossible ! Mettez de vrais journalistes chez BFM-TV et consorts et c’est tout le système qui s’effondre, les apparatchiks qui perdent leur belles datchas et surtout tous les sous des autres ! Le système s’auto-alimente, d’où l’inceste média-politique (pas pour rien qu’ils se marient entre eux).

  • on finance aussi les partis politiques à l’insu de notre plein gré également.

  • Chirac nous en fait de belles aussi,mais ce n’est pas plutôt sous le miteux à la suite des affaires du financement du PS avec la CGE,les bureaux d’études foireux et autres officines douteuses qu’il a été décidé de faire supporter le financement de la vie politique française par tout un chacun content ou pas?

  • Certe, les syndiqué(e)s représentent 7 à 10% des travailleurs, Mais l’on finance obligatoirement aussi les élus politiques..qui sont les élus politiques: des personnes principalement issus des partis politiques ..que représentent les adhérents des partis politiques par rapport à la population française?? 0,05% et encore…et ce sont eux qui promulguent les lois !!

  • L’état entretient le poison syndical comme celui des islamistes, « il n’est pas mort de trouille »

  • Valeurs actuelles s’enorgueillit de ne toucher aucune subvention et de n’être financé que par ses lecteurs. Quelqu’un connaît-il d’autres journaux dans le même cas ?

  • Les hommes politiques sont parfaitement au courant du rôle nuisible des syndicats (dont ils sont souvent les premières victimes), de leur non-représentativité et de l’immoralité de leur financement. Alors pourquoi tolèrent-ils de tels parasites au lieu de mettre en place un système vraiment représentatif ?
    A mon avis c’est uniquement parce qu’ils connaissent leur pouvoir de nuisance. voyez les dégâts causés par eux à l’occasion de la réforme des retraites… Si un jour leur existence qui était menacée, le gouvernement devrait se préparer à un an de grève générale, loi martiale, etc… Mais nos dirigeants ne sont pas élus pour ça. A la place ils ont un programme électoral qu’ils tiennent à boucler, des projets de réformes, des grands travaux, toutes choses qu’il faudrait oublier s’ils en venaient à déclarer la guerre aux syndicats.
    Donc le gouvernement choisit ses combats, et il s’accommode des syndicats.

  • Il n’y a pas que des syndicats ouvriers et gauchistes à profiter de cette cotisation obligatoire. Les syndicats patronaux ne paraissent pas plus compétents et se gavent tout autant. Ensembles, ils sont responsables des gestions de caisses sociales et toutes cotisations obligatoires et font tous en sorte de conserver les monopoles de ces caisses. Grrrr

    • Oui mais eux c’est normal, le patronat c’est méchant. Mais que les syndicats gauchistes osent vivre comme des riches, grassement, le dos des « travailleurs » ça c’est honteux !

  • Les commentaires sont fermés.

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