Le père Noël est-il vraiment une ordure ?

Une théorie économique soutient que Noël fait… diminuer le bien-être économique.

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Le père Noël est-il vraiment une ordure ?

Publié le 24 décembre 2019
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Par Mathieu Bédard.
Un article de l’Institut économique de Montréal

Lorsque nous entendons les économistes parler de Noël, c’est la plupart du temps pour évoquer les bienfaits des achats pour le commerce durant cette période. Il y a quelques années, Statistique Canada montrait que le secteur de la vente au détail réalisait plus de 11 % de son chiffre d’affaires durant le mois de décembre. Mais ce n’est pas la seule chose que les économistes ont à dire à propos de Noël. Une théorie économique soutient que Noël fait… diminuer le bien-être économique.

L’idée est simple. Les étrennes reçues à Noël ne plaisent pas toujours. Par exemple, un article récent à propos des cadeaux insolites que certains enseignants et éducateurs avaient reçus listait « du chocolat périmé, un centre de table de Noël avec des chandelles qui puent, un antitranspirant, des sous-vêtements, une statue de la Sainte Vierge, un ange, un cygne, des cure-oreilles, une boîte de bouillon de poulet, un sous-verre à café (à une prof qui n’en boit pas), même un objet poussiéreux, coquerelle en prime ! ».

Des cadeaux non voulus

Même lorsque les cadeaux plaisent aux personnes qui les reçoivent, bien souvent elles ne les auraient pas achetés elles-mêmes, ou du moins n’auraient pas été prêtes à les payer le plein prix. Une étude montre qu’en moyenne, elles auraient été prêtes à payer seulement 80 % du prix des cadeaux qu’elles reçoivent. Le 20 % restant, ce surplus payé par la personne faisant le cadeau, correspond à une forme de perte économique. Et il s’agit d’une moyenne, les cadeaux faits par les grands-parents seraient encore bien pires ! Aux États-Unis où l’étude a été réalisée, ce serait 85 milliards de dollars qui seraient ainsi gaspillés à chaque période des fêtes sur des cadeaux mal choisis.

Ce qui ne veut toutefois pas dire que nous devrions tous cesser de nous faire des cadeaux. Par exemple, le père Noël peut éviter de faire erreur en donnant de l’argent, ou limiter la portée de ses erreurs en offrant des certificats cadeaux. Mais aussi, quand une personne nous connaît, ou qu’elle nous veut du bien, elle peut nous offrir un objet que nous n’aurions jamais imaginé nous offrir, ou même nous faire découvrir quelque chose. Par exemple, j’ai reçu ma première cassette de Led Zeppelin à l’adolescence ; je ne connaissais pas ce groupe, qui est plus tard devenu l’un de mes préférés.

Du gaspillage ?

Une autre raison est que grâce aux cadeaux, nous pouvons parfois recevoir des objets achetés à une distance à laquelle nous n’avons pas accès. Par exemple, quand je vais en voyage j’essaie de ramener en cadeau à mon père une bouteille de vin introuvable au Québec.

Mais parfois, aussi, certains cadeaux valent plus à nos yeux justement parce qu’ils nous ont été offerts. Les dessins de nos enfants n’ont presque aucune valeur monétaire, mais ont habituellement une grande valeur sentimentale aux yeux de celui qui les reçoit.

Il faut simplement faire attention lorsque nous connaissons mal la personne à qui nous faisons un cadeau. Dans ce cas, sans information particulière sur ses souhaits et sans moyen de les découvrir, il faudrait faire bien attention de ne pas offrir de cadeau qui pourrait s’avérer être du gaspillage.

Un parallèle peut être établi avec les interventions économiques de l’État. Il prend à sa charge une part très importante de l’activité économique. En 2009 au Québec, les gouvernements fédéral et provincial dépensaient une somme équivalente à 47 % de toute l’activité économique. L’État remplit beaucoup de services et fait beaucoup de bonnes choses. Mais si vous deviez payer vous-même tous ces services, seriez-vous prêts à donner l’équivalent de tout ce que vous payez déjà en taxes et impôts pour les obtenir ? Ou en donneriez-vous un peu moins, compte tenu de la qualité du service, mais aussi peut-être du fait que vous n’utilisez pas certains de ces services ? L’État aussi crée sûrement du gaspillage à cause de « cadeaux » mal choisis, ou mal adaptés aux souhaits des contribuables.

Tout comme la personne qui nous connaît mal, l’État n’a la plupart du temps que peu d’information sur nos préférences et de la façon dont nous voudrions gérer notre budget. Pourtant, il n’hésite pas à vous faire des « cadeaux » que nous ne souhaitons pas forcément recevoir. Clairement, le père Noël n’est pas une ordure, et l’État non plus, mais tous les deux gagneraient à laisser plus de choix aux personnes auxquelles ils font des cadeaux. D’autant plus que, dans le cas de l’État, les cadeaux que reçoivent les contribuables ont été payés avec leur propre argent !

Article initialement publié en décembre 2017.

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  • La laïcité à géométrie variable : le Père Noël serait-il une ordure ?

    Selon une information publiée le 9 décembre 2016 sur le site Atlantico, en « Alsace [à Huningue, Haut-Rhin] des élèves d’école maternelle [seront] privés de la traditionnelle visite du Père Noël au nom de la laïcité (1) ». La suppression du Père Noël « sous la pression de certains parents d’élèves musulmans (2) » est un problème récurrent avec notamment un précédent à Montargis en 2012.

    On peut se poser la question du caractère « religieux » du Père Noël qui porterait atteinte à la laïcité. En réalité, le Père Noël est une création purement commerciale initialement propulsée au-devant de la scène par les grands magasins parisiens. On raconte aux enfants « que le Père Noël entre dans les maisons par la cheminée pour déposer leurs cadeaux pendant la nuit. On recommandait aux enfants de laisser leurs souliers devant la cheminée pour que le vénérable hôte leur laisse un cadeau (3) ». Le fait qu’il soit « célébré » dans de nombreux pays non chrétiens atteste du caractère commercial et non religieux du personnage.
    Certes, dans Père Noël, il y a Noël, fête chrétienne, qui commémore la naissance de Jésus de Nazareth. C’est sans doute dans ce sens qu’il faut interpréter la réaction des opposants.
    Dans cette optique et pour poursuivre dans leur logique, je suggère à ceux qui, au nom d’une laïcité « bien pensée » refusent le Père Noël, de refuser aussi la prime de Noël « aide exceptionnelle forfaitaire versée en fin d’année civile à certains bénéficiaires de minima sociaux (4) ». Mais, peut être dans le cas d’argent à percevoir, le caractère « religieux » peut-il être inversé, en verlan, pour devenir laïque en rebaptisant la prime : « prime de Lëon ».

    En définitive, la laïcité revendiquée qui apparaît à géométrie variable et largement instrumentalisée, pose la question : le Père Noël est-il une ordure anti-laïque ?

    (1) http://www.atlantico.fr/pepites/alsace-eleves-ecole-maternelle-prives-traditionnelle-visite-pere-noel-au-nom-laicite-2904195.html#xuSWtqrtuvFhK76R.99
    (2) http://www.letelegramme.fr/ig/generales/france-monde/france/montargis-le-pere-noel-exclu-de-l-ecole-pour-cause-de-laicite-05-12-2012-1932057.php#H9TxuOlzXfIjeYs4.99
    (3) http://mon-grand-est.fr/histoire-du-pere-noel/
    (4) https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1325

    • Une petite nuance, ce n’était pas le père noël qui était persona non grata à Huningue, mais le Saint Nicolas, qui était un évêque, et qui est bien plus important en Alsace que le père noël (le santa klaus, dérivé du saint nicolas).
      Donc à l’origine, il y a bien une dimension religieuse (le père noel est laïc et commercial, promu par coca cola), qui s’est bien entendu perdue. Ce n’est plus qu’une tradition festive, n’appelant en rien la religion catholique, mais des fonctionnaires purs et durs, des talibans de la laïcité, des integristes du «vivrensemble», sous prétexte de 2-3 parents intégristes eux aussi, ont décidé de leur propre arbitre d’annuler une réjouissance traditionnelle aux enfants.

      • Le plus cocasse est que le maire de Huningue, qui organise la tournée de Saint Nicolas, est l’ancien directeur de cette même école où sa ‘successeure’ lui refuse l’accès.

        Elle est pas belle la vie ?

        Quand aux ‘laïcards’, une membre de ma famille, aujourd’hui retraitée du milieu hospitalier, m’a dit un jour qu’a l’heure de partir, il n’y a plus d’athée…

  • Votre article me laisse pantois. Certes vous ne dites pas souscrire à cette analyse.
    Cependant quand vous écrivez « Il faut simplement faire attention lorsque nous connaissons mal la personne à qui nous faisons un cadeau. Dans ce cas, sans information particulière sur ses souhaits et sans moyen de les découvrir, il faudrait faire bien attention de ne pas offrir de cadeau qui pourrait s’avérer être du gaspillage » vous niez simplement le sens premier du cadeau.
    Un cadeau ce n’est pas satisfaire l’attente d’un tiers. Ce peut être le cas, mais ce n’en est pas l’essence.
    Un cadeau est l’expression de celui qui le fait. Vouloir réduire celle-ci à la satisfaction ou l’attente du récipiendaire est non seulement un contresens, c’est une vision particulièrement totalitaire.
    Vous pourriez également expliquer que la plupart des créations artistiques ne valent pas les ressources qu’elles utilisent. Pourquoi donc les gaspiller. L’artiste pourrait ainsi « veiller à ne pas créer ce qui n’aurait pas de valeur aux yeux des autres »…
    Les parents potentiels pourraient aussi veiller à ne pas mettre au monde d’enfant trop ceci ou pas assez cela, on pourrait aussi rappeler aux chefs d’entreprises de veiller à ce que leur production soit bien conforme aux besoins du peuple et aux électeurs de veiller à ce que leur mandat soit bien utile et conforme…
    Prétendre promouvoir l’autocensure pour masquer la censure a toujours été le rêve humide des dictateurs de conscience ou tout court.

    • simple citoyen: Vouloir réduire celle-ci à la satisfaction ou l’attente du récipiendaire

      Vous n’avez rien compris à l’article.

      c’est une vision particulièrement totalitaire.

      Et un godwin, un…

      Les parents potentiels pourraient aussi veiller à ne pas mettre au monde d’enfant trop ceci

      Redescendez…

      • Ce sont les fêtes qui vous montent à la tête l’ami?
        Descendez donc vous-même expliquer au pèquenaud que je suis de quoi il en retourne.
        Ou est-ce une illustration par l’exemple de ce que provoque les dons non sollicités ou les commentaires qui déplaisent?
        Quant au godwin, là vous êtes très libéral… 😉

        • simple citoyen: Descendez donc vous-même expliquer au pèquenaud que je suis de quoi il en retourne.

          L’article est limpide, pourquoi aurais-je plus de chance ?
          Je vous engage à lire l’article en entier et pas seulement les titres.

          • Quelle suffisance… et pourtant.

            De deux choses l’une si j’en crois vos commentaires: soit cet article a pour objet de nous présenter cette théorie économique et les deux derniers paragraphes ne sont qu’un parallèle opportuniste pour nous convaincre de son bien fondé; soit cet article a pour but de relativiser nos critiques de l’état en nous présentant cette théorie économique.
            Je milite plutôt pour le second, car sinon l’auteur aurait au moins évoqué certains des mécanismes de transfert concernés ou les notions de service public et de « gratuité » de certains services de l’état, l’enseignement par exemple.

            Cela dit, dans les deux cas nous est présentée une théorie économique qui s’appuie sur des approximations et des non-dits majeurs. L’auteur se garde bien de préciser la nature de l’objet économique qu’il considère. D’ailleurs, la manière dont il raisonne en permanence en creux sans énoncer les notions qu’il développe ou sur lesquelles il s’appuie pose problème.
            Quelques questions de base:
            De quoi parlons-nous?
            Est-on dans un système libre? S’agit-il d’un acte contraint ou de l’expression d’un échange libre?
            L’auteur ne le précise jamais. Du coup, on ne sait pas de quoi on parle et il peut introduire des notions pour le moins surprenantes.

            Ainsi l’article se concentre sur la notion de maximisation économique de l’achat et sur la pertinence de l’objet choisi. Pourquoi?
            S’il s’agit vraiment de s’intéresser aux cadeaux de fin d’année, il me semble évident que la première chose à comprendre et qualifier est la motivation de l’acheteur et non la satisfaction du récipiendaire ou le prix payé.
            Encore plus flagrant, en quoi la notion de prix que serait prêt à payer le récipiendaire par rapport à celui qu’a payé le donateur aurait-elle la moindre pertinence?
            On prétend s’intéresser au bien-être économique. Lequel? Celui du donateur ou du récipiendaire? Quid de celui des acteurs économiques concernés par l’acte d’achat et de don (banques, assureurs, états, transports, fabriquants, vendeurs etc.) et par voie de conséquence ceux qui dépendent d’eux?
            Mesure-t-on alors cette perte en termes de transfert de richesse entre les deux parties? Ce serait restreindre alors ces cadeaux à des dons purs, et en creux encore une fois, une lecture politique de l’économie puisque la notion de maximisation des transferts primerait sur celle de la motivation de l’acte économique individuel.
            Qu’en est-il de la généralisation d’un tel raisonnement à l’économie dans son ensemble? Cela vaut le coup de s’y pencher deux minutes. Si on suit l’auteur dans un tel raisonnement, cela veut dire qu’il faut « qualifier » les actes économiques en termes de transfert? D’utilité? Mais selon quels critères et quelle détermination? Au nom de qui et qui sera l’ultime arbitre de cette qualification?

            Enfin, comment ne pas rapprocher tout cela de la dernière ligne de l’article dans laquelle l’auteur admet qu’une telle comparaison est évidemment fausse puisque le cadre de l’échange est radicalement contraire.
            Du coup quoi? Un article pour rien? Non, car les thèmes déroulés l’ont bel et bien été. S’il s’agit simplement de montrer les errements des états, pourquoi un tel luxe de détails? D’où ma saillie initiale.

            Bien entendu si après cela votre réponse devait se résumer aux godwins et autres facilités, ou absence de réponse, je comprendrai.

            • Vous n’avez toujours strictement rien compris on dirait.

              Je vous le fait en une phrase: Quand un autre dépense votre argent à votre place, vous avez beaucoup moins de chance d’être satisfait de la dépense.

              Tout l’article vise à cette simple démonstration.

              • Ah d’accord!
                Mais en quoi un cadeau de Noël rentre-t-il dans cette définition? Parce que ce sujet occupe 80% de l’article vous comprendrez mon étonnement, et mes diverses réponses.
                Un cadeau n’est en rien de l’argent dépensé à la place du récipiendaire et encore moins son argent. Il s’agit d’argent dépensé pour satisfaire celui qui le dépense: le donateur.
                Merci cependant d’avoir répondu, c’est au moins un peu de savoir vivre à défaut de courtoisie et enfin je peux reformuler autrement que dans le vide.
                Bonnes fêtes et ne dépensez pas mon argent à tort et à travers! 😉

                • simple citoyen: Mais en quoi un cadeau de Noël rentre-t-il dans cette définition?

                  C’est un exemple que tout le monde connaît et comprend facilement. L’article se voulait pédagogique.

                  J’admets que l’exemple induit peut-être en erreur les non-libéraux, les libéraux, eux, sont habitués à la « typologie des manières de dépenser de l’argent » décrite par Milton Friedman. Dans cet article beaucoup plus direct, vous trouverez cette typologie et l’explication :
                  https://www.contrepoints.org/2012/07/31/92169-les-quatre-facons-de-depenser-largent-selon-friedman

                  Un cadeau n’est en rien de l’argent dépensé à la place du récipiendaire et encore moins son argent.

                  Entre adultes d’une famille, on pourrait dire que si, vous dépensez pour l’autre et il dépense pour vous en quelque sorte.
                  Mais l’exemple est éventuellement mal choisi, Noël est une fête affective, y mêler de l’argent tombe pile dans les slogans antilibéraux qui prétendent que seul l’argent intéresse les libéraux alors qu’il n’en est rien.

                  L’indignation immédiate masque la démonstration intellectuelle (mais ceci est une constante, le socialisme joue essentiellement sur l’émotionnel)

                  c’est au moins un peu de savoir vivre à défaut de courtoisie

                  Je suis agréablement surpris par votre dernière réaction donc voilà un peu de savoir-vivre :
                  Joyeuses fêtes et je vous souhaite beaucoup de liberté 😉

  • Un cadeau de Noel, c’est avant tout un plaisir partagé, un don sans contrepartie. Le donateur peut simplement caresser l’espoir que le cadeau que l’on a choisi pour un proche rencontrera sa satisfaction, son éveil ou son intérêt.
    Faire entre l’économie là-dedans est une stupidité sans bornes qui n’est qu’un prolongement du consumérisme le plus ridicule. Donc quand vous faites ou recevez un cadeau vous en calculez systématiquement la valeur économique ? Dites donc, les fêtes de famille ou d’anniversaire doivent être gaies chez vous…
    Au lieu de sortir des théories fumeuses, les économistes comme vous feraient bien de reprendre contact avec le réel et arrêter de s’occuper de la vie des autres.

    • Donc quand vous faites ou recevez un cadeau vous en calculez systématiquement la valeur économique ?

      Ce n’est ni ce qui est dit ni ce qu’il y avait à comprendre.

      Faire entre l’économie là-dedans est une stupidité sans bornes

      Apprenez déjà à lire et comprendre un texte simple et on reparle de cette notion de stupidité.

  • https://www.contrepoints.org/2012/07/31/92169-les-quatre-facons-de-depenser-largent-selon-friedman

    Noel est une pression sociale qui incite a dépenser de l’argent pour quelqu’un, qui le plus souvent en dépense aussi pour nous réciproquement.
    Selon Milton Friedman, c’est une mauvaise façon de dépenser notre argent (même si ici ça n’est pas sous la contrainte (ce qui est un point essentiel))

  • vous a t on déjà FORCE à fêter Noel?

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