Retraite par capitalisation : qu’attend Thomas Piketty pour la soutenir ?

Thomas Piketty s’inquiète du rendement démesuré du capital qu’il identifie comme la source principale des inégalités honnies. Mais quand vient le temps de discuter la pertinence d’un système par capitalisation, l’économiste botte en touche.

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Thomas Piketty by Socialdemokraterna(CC BY-NC-ND 2.0)

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Retraite par capitalisation : qu’attend Thomas Piketty pour la soutenir ?

Publié le 23 décembre 2019
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Par Ferghane Azihari.
Un article de l’Iref-Europe

Depuis plusieurs décennies, les Français sont sommés de cotiser à un système de retraite par répartition, l’un des plus coûteux de l’OCDE. Ce système instaure une lutte des âges où les actifs se voient confisquer environ un quart de leurs revenus pour financer les retraites des seniors.

Les dynamiques démographiques et la faible croissance économique condamnent le système de répartition à subir perpétuellement des réformes paramétriques. Celles-ci consistent tour à tour à allonger la durée de cotisation, augmenter le poids des prélèvements sur les actifs, ou baisser le montant des pensions.

Comme l’a rappelé une étude de l’IREF, la seule manière de sortir de l’impasse de la répartition est de réintroduire de l’épargne et de la capitalisation.

En ce sens, la réforme du gouvernement – qui parachève l’étatisation et l’uniformisation du système en sanctifiant la répartition – passe totalement à côté de l’enjeu. On peut alors se demander pourquoi les Français sont si réticents à la capitalisation, seul système viable et moralement défendable.

Le paradoxe est de taille dans un pays où l’on ne cesse de dénigrer les vils actionnaires qui « s’enrichissent en dormant », pour reprendre les termes de François Mitterrand, tout en refusant de les imiter au motif que l’investissement en capital serait beaucoup trop risqué.

Ce paradoxe est à son comble quand il caractérise l’attitude des intellectuels en première ligne pour déplorer les inégalités de revenus, de patrimoine et de pouvoir qui subsistent en faveur du capital et de l’actionnariat.

On pensera à des figures de la gauche radicale, comme Thomas Piketty, qui après avoir épuisé tous leurs arguments pour dénoncer les privilèges des détenteurs du capital, ne considèrent pas un seul instant l’intérêt d’étendre ce « statut » à toute la population active par l’instauration d’un système de retraite par capitalisation.

 

Les arguments de Piketty en faveur de la capitalisation

Dans son ouvrage Le Capital au XXIe siècle, l’économiste socialiste Piketty s’est illustré en mettant l’accent sur une équation particulièrement commentée : r > g, où r est le rendement du capital et g la croissance économique.

Thomas Piketty s’inquiète du rendement démesuré du capital qu’il identifie comme la source principale des inégalités honnies.

Mais quand vient le temps de discuter la pertinence d’un système par capitalisation, l’économiste botte en touche :

« Il serait bien hasardeux d’aller placer toutes les cotisations retraites d’un pays sur les marchés financiers mondiaux. Le fait que l’inégalité r > g soit vérifiée en moyenne ne signifie pas qu’elle soit toujours vraie. Quand on a suffisamment de moyens et que l’on peut se permettre d’attendre dix ou vingt ans avant de retrouver sa mise, le rendement de la capitalisation est effectivement très attirant. Mais quand il s’agit de financer le niveau de vie de base de toute une génération, il serait tout à fait déraisonnable de jouer ainsi avec les dés. La première justification des systèmes de retraite par répartition est qu’ils sont les plus à même de garantir le montant des pensions de façon fiable et prévisible : le taux de croissance de la masse salariale est peut-être plus faible que le taux de rendement du capital, mais il est entre cinq et dix fois moins volatil. Il en ira de même au XXIe siècle, et la retraite par répartition continuera donc de faire partie de l’État social idéal de l’avenir, dans tous les pays. »

Ainsi donc, monsieur Piketty admet que le métier d’investisseur et d’actionnaire est risqué. Peut-être sera-t-il plus sensible à l’argument qui insiste sur le besoin de rémunérer ce risque de manière à attirer toujours plus d’épargnants et d’investisseurs.

S’il est vrai que le statut d’actionnaire n’affranchit en rien des risques du marché, il est tout à fait incongru de balayer d’un revers de main la capitalisation au motif qu’elle est risquée. C’est à chaque individu d’apprécier le niveau acceptable de risque pour son épargne et son patrimoine. Notons toutefois le caractère étrange de cette conclusion qui survient après des centaines de pages expliquant à quel point le statut d’actionnaire et de capitaliste était enviable…

 

Pourquoi la gauche redoute-t-elle tant la capitalisation ?

Depuis Marx, la gauche ne cesse de crier qu’il est nécessaire de rendre les travailleurs propriétaires des moyens de production. En permettant aux salariés d’investir dans les entreprises de leur choix, un système d’épargne-retraite accomplit ce vœu éternel. Pourquoi une telle hostilité contre la capitalisation de la part des intellectuels de gauche aujourd’hui, quand elle permettrait de faire de la France un pays d’actionnaires ?

La réponse nous est probablement donnée par Margaret Thatcher qui énonçait :

« Je n’ai jamais oublié que l’objectif inavoué du socialisme – municipal ou national – était d’accroître la dépendance. La pauvreté n’était pas seulement le sol nourricier du socialisme : elle en était l’effet délibérément recherché. »

Pour la gauche, la capitalisation risque d’accélérer l’embourgeoisement d’un prolétariat susceptible de devenir moins perméable aux ressentiments anti-capitalistes. Il serait peut-être plus difficile de conspuer la propriété privée et les vils actionnaires dans un pays où les revenus du patrimoine occuperaient une place substantielle. Dans ces conditions, la capitalisation à de quoi désarçonner une bonne partie de l’intelligentsia.

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  • Excellent argument !

  • traiter piketti d’économiste , c’est cruel!
    il a été invité par Harvard , juste pour montrer aux étudiants la déviance fondamentales de ses théories fumeuses sur la prospérité économique.. il ne s’en est meme pas aperçu.. bref
    il est évident que les stratèges socialistes on enchaîné les masses par la subvention d’etat , et que la retraite par capitalisation priverait le clergé de gauche (les syndicats) de substantielles ressources…

  • Pikettou bégaye mais ça ne dérange pas les sourds.

  • Finement observé !

  • je m’associe aux différents commentaires: c’est bien là la contradiction fondamentale de cet histrion médiatique avec ses bouquins qui sont indigestes pour faire croire au génie de leur auteur.
    Juste une remarque: les deux problèmes fondamentaux des systémes par répartition résident dans la conversion -forçée- de l’épargne des gens en dépense, d’une part, et de l’autre, l’impossibilité d’accumuler du capital de génération en génération, puisque le « droit » à la pension s’éteint au décès du bénéficiaire. Peut-on imaginer comment réagirait électoralement des citoyens qui auraient, depuis cinq ou six générations accumulé du capital face à des propositions de hausses d’impôts/réglementations etc.?
    Un résonnant « f…ck you »!
    C’est pourquoi vous relevez avec peritnence en citant Thatcher qu’il s’agit -comment pourrait-il en être autrement- d’un méchanisme de pouvoir, et des personnages ridicules comme ce Pickety ne sont là que pour donner un vernis scientifique à cet excercice de tyrannie.

    • Excellent mais qui lit dans ce pays ? Piketty est un tricheur comme démontré par 20 économistes dans l’Antu-Piketty. Le capital au XXIe siècle repose partout sur l’enrichissement préalable de certains pour pouvoir leur prendre ensuite. L’épargne, l’investissement, le risque ne font pas parti du métier d’enseignant socialiste ou de faux économiste

  • eh oui…se plaindre de la facilité de gagner de l’argent pour les « capitalistes », c’est comme se plaindre des marges excessives des grandes surfaces..fait pareil banane…

  • L’objectif des Trotskystes a toujours été d’aggraver les crises et non de participer pour les résoudre afin de provoquer la révolution.
    C’est ce à quoi on assiste en permanence en France.

  • La croissance étant un produit conjoint du travail et du capital, et le temps de travail étant sur une pente séculaire décroissante, il est normal et heureux que le capital augmente plus vite que la production et c’est d’ailleurs grâce à cela que le temps de travail peut décroitre. S’il évoluait comme la production malgré un temps de travail décroissant, cela signifierait que la production elle même décroit. Piketti est un âne. Mais c’est le cas de beaucoup de ceux qui se revendiquent comme économistes.

    • Je n’ai rien pigé !
      Faut dire que pour moi le mot travail signifie capital ,argent , pognon a depenser..avec modération , pas temps de travail..on peut travailler moins tout en gagnant plus !

      • C’est pourtant simple : remplacez capital par machine. Pour produire il faut un couple machine+ homme. Si l’on utilise de moins en moins de temps de travail humain tout en ayant une production qui augmente (légèrement) c’est bien parce que l’on dispose de machines en plus grande quantité et à meilleurs performances, c’est à dire un capital en croissance plus rapide que la croissance de la production. Je ne crois pas une seconde que ce soit l’homme lui-même qui se soit amélioré. Il est identique à ce qu’il était dans l’antiquité.

        • Le capital est composé autant de capital humain que de capital matériel. L’humanité s’est améliorée mais pas uniformément : il reste encore beaucoup de barbares socialistes, écologistes, fascistes, étatistes, et autres parasites.

          • Oui bien sur. Je ne fais pas de distinctions entre le capital matériel (les machines) et le capital de connaissances qui lui aussi s’accroit. En revanche le capital strictement humain (ce qui est dans nos gènes) ne change quasiment pas en quelques milliers d’années. Un nouveau né romain (de l’antiquité bien sur) placé dans une famille moderne donnerait un homme moderne et un nouveau né moderne placé dans une famille romaine donnerait un romain.

        • Toujours largué…une machine, ça commence par le marteau ou la faucille augmente la paie de tout le monde ,du laveur de latrines au Big Boss ! Un robot ou un marteau c’est la même chose , le but est toujours de retrouver plus d’argent dans la poche ,certains métiers disparaissent mais d’autres se créent.

  • « Je vais vous dire « :
    On nous dit que c’est un changement de système des retraites, alors que le système actuel est la répartition. La retraite par points est un mode de calcul qui se substitue à la trimestrialité. Ce n’est donc en rien un changement de système. Changer de système serait par exemple d’évoluer vers la capitalisation ou un système mixte, voire…

    Médiocrité partout, par exemple les grèves contre la réforme des retraites, avant il y a eu, quand même, 18 mois de discussions entre un état représenté par M. Delevoye « sous maternage de sa femme pour tous les aspects administratifs » ! et des syndicats représentant 7 % du total des salariés dont 80 % du secteur public qui a bénéficié d’avantages négociés en sourdine pendant des décennies, Cf le jaune budgétaire de 243 pages sur les retraites du secteur public, https://www.performance-publique.budget.gouv.fr/sites/performance_publique/files/files/documents/jaunes-2019/Jaune2019_pensions.pdf c’est un scandale républicain, démocratique appelez cela comme vous voulez.
    243 pages qui ne sont pas arrivées toutes seules, mais de négociations, plutôt l’achat-de-la-paix-sociale-à-la-Chirac à coup de centaines de milliards, c’est-à-dire l’aboulie des gouvernants depuis plus de 70 ans qui ont payé avec l’argent des contribuables, qui n’en peuvent plus aujourd’hui, des 1.070.000.000.000 d’euros de prélèvements obligatoires (1.070 milliards euros), 46 % du PIB, pour payer les errances et la mollesse des gouvernants et élus qui n’ont aucun principe ni compétence (Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande, Raffarin, Baroin, Philippe, Macron, Le Maire etc. n’oublions pas Christine Lagarde…
    Donc, le terrorisme-syndical ou grèvitude, la prise d’otage de français (99%) qui ne disent rien par ailleurs (étonnant non !), mais chacun (sélectionné par les médias) de commenter ses désagréments de transport et …c’est tout, mais pas sa contribution financière aux privilèges de sens commun, d’Egalité, Liberté, Fraternité de ses nantis, comme si l’argent par dizaines, centaines de milliards arrivait de nulle part ou d’un trésor planqué sous l’Elysées. Quelle médiocrité !
    Toujours à propos des retraites, tous ces ministres et commentateurs de ministres, qui parlent, écrivent qu’il s’agit d’un changement de système, c’est évidemment faux puisque le système actuel repose sur la répartition et que le prochain reposerait toujours sur le système de la répartition = la retraite par points est un mode de calcul qui se substitue à la trimestrialité… CQFD
    La répartition, c’est là que se trouve le problème, qui était lisible depuis environ 50 ans, cf. l’INED (Institut national des études démographiques), puisqu’il s’agit d’un problème de rapport entre cotisants à pensionnés, qui ne cesse de se dégrader, puisque notre pays vieillit (le problème devrait trouver son extinction vers l’an 2050, où tous les baby-boomers seront décédés.
    Le changement de système aurait été de passer de la répartition à la capitalisation.

    Faisons un comparatif, actuellement dans le système par répartition, il faut cotiser pendant 172 trimestres (43 ans) pour obtenir une retraite moyenne de 1.381 euros par mois tous régimes confondus (privé, public) selon le rapport 2019 de la DREES. Pour un salaire net mensuel de 2.000 euros par exemple, les cotisations retraite sont de 27,2 % où encore 544 euros par mois soit un cumul de versements de 280.704 euros sur 43 ans et une retraite de 1.381 € ou un rendement de 5,90 %. Le régime par capitalisation serait de verser les cotisations de 544 euros/mois dans des fonds spécialisés (comme le Fonds de Réserve des Retraites (FRR) créé par le 1er ministre Lionel Jospin sous présidence Chirac loi nᵒ 2001-624 du 17 juillet 2001, Actif 32,6 milliards euros au 31/12/2018, performance de 3,7 % annualisée de l’actif depuis juin 2004) http://www.fondsdereserve.fr/documents/FRR-RA2018-FR-3.pdf
    Le régime de retraite additionnelle de la fonction publique (RAFP) article 76 de la loi du 21 août 2003 par le premier ministre JP Raffarin sous J Chirac, aussi.
    https://www.performance-publique.budget.gouv.fr/sites/performance_publique/files/files/documents/jaunes-2019/Jaune2019_pensions.pd)

    Reprenons au taux de 5 % l’an par exemple, le capital constitué au terme de 43 ans serait de 985.283 euros et la rente perçue serait de 4.105 euros par mois, vous avez bien lu trois fois plus que par la répartition, réversible à 100% au conjoint survivant (non à charge de la collectivité), à la condition que l’état ne prenne pas de droit de succession sur ce capital (qui peuvent atteindre 45 % maximum).
    Je pourrai ajouter qu’avec cette liberté de capitalisation on peut partir quand on veut, ainsi après, par exemple 35 ans de capitalisation au taux de 5 % l’an, le capital constitué serait de 618.000 euros et la rente de 2.575 € par mois réversible à 100 % au conjoint et transmissible mais qu’elle sera la plaie/ponction fiscale ;
    Vous aurez noté que la cotisation annuelle de 544 € par mois est restée fixe dans mon calcul, c’est-à-dire en euros courants sans indexation sur le salaire ou l’inflation, pendant toute la durée de cotisation et ensuite…Je vous laisse apprécier.

  • « la faible croissance économique condamne le système de répartition »

    C’est un cercle vicieux : plus le poids de la répartition est important, moins il y a de croissance. Moins il y a de croissance, moins il y a d’argent disponible pour la répartition. Moins il y a d’argent, plus il est nécessaire de taxer pour financer la répartition. Etc. Comme n’importe quel système collectiviste, la répartition ne peut finir autrement qu’en faillite, par destruction de la croissance, le parasite tuant son hôte.

    « Pourquoi une telle hostilité contre la capitalisation » : parce qu’en réalité, le collectivisme ne rend pas les citoyens véritablement propriétaires des moyens de production, mais seulement leurs dirigeants étatistes et collectivistes. Devenir propriétaire de tout et de tous par abus de la force publique est le fantasme des collectivistes et Piketou n’échappe pas à cette forme de démence. Il est même gravement atteint. Il ne faudrait pas que la moindre parcelle de capitalisation limite son pouvoir.

    La propriété collective est fondamentalement un mensonge. La propriété est toujours privée, d’une manière ou d’une autre. Par exemple, la SNCF a la réputation d’être une entreprise nationale, appartenant à l’ensemble des citoyens français. En ces jours de grève, chacun peut comprendre la nature mensongère de cette affirmation, qui est réellement propriétaire de cette entreprise, qui profite de ses fruits, qui abuse de son droit de propriétaire de fait.

    Plus généralement, quand les Français doivent financer des services publics toujours plus chers mais rendant toujours moins de services, ils doivent comprendre qu’ils ne sont pas collectivement propriétaires de l’Etat, mais qu’au contraire, l’Etat obèse, du fait de son poids insensé, est devenu le propriétaire de chaque Français, même ceux qui ne sont pas encore nés du fait de la dette. L’Etat obèse ne sert personne sauf lui-même : il se sert.

    • Les cheminots propriétaires de la SNCF…trop fort Mr Cavaignac !
      C’est le sentiment qu’on a lorsqu’on a affaire avec l’administration ,des propriétaire irrassibles comme si demander notre due sortait de leurs poches profondes et on pourrait dire la même choses des syndicats !

  • S’ils permettaient au bon peuple de devenir actionnaire, comment pourraient-ils continuer à se servir ❓
    Des individus libres et indépendants de ces lapins-crétins, comment pourraient-ils le tolérer ❓

    C’est leur fond de commerce, et cet a.b.r.u.t.i de Piquetout le met au jour :mrgreen:

  • Piketty est avant tout socialiste…
    Cela explique tout.

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