Retraites : encore une réforme de gauche… qui aggravera les problèmes

La réforme des retraites est mal enquillée et quoi qu'il fasse, Macron fera beaucoup de mécontents. Au final, le peuple trinquera, quoi qu'il arrive.
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Retraites : encore une réforme de gauche… qui aggravera les problèmes

Publié le 11 décembre 2019
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Ainsi donc, alors même que la recette détaillée de la sauce Macron pour les retraites n’est pas encore connue, analysée et épluchée, tout le monde sait qu’il n’en sortira rien de bon, à commencer par les salariés et syndicats des entreprises publiques, au premier rang desquelles celles bénéficiant de régimes spéciaux.

Pourtant, tout ne s’annonçait pas si mal pour cette énième réforme.

Eh oui, souvenez-vous : au départ, tout ce nouvel édifice de petits calculs de trimestres et de pénibilité, d’euros transformés en points, de hauteur et de longueur de cotisations, de taille de pension et d’âge du capitaine, tout cela ne sort pas, pouf, du cul pailleté d’une licorne, mais bien des cerveaux d’une gauche tout ce qu’il y a de plus ordinaire, estampillée solidaire, progressiste, conscientisée et évidemment socialiste…

Comme nous le rappelle Les Échos avec un très intéressant article récemment paru à ce sujet, ceux qui ont planché sur cette réforme ne sont pas des inconnus : on retrouve ainsi la patte d’Antoine Bozio, directeur de l’Institut des politiques publiques, qui avait, pendant la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron, œuvré à cette proposition de réforme d’autant plus facilement que cet économiste normalien avait fait des retraites le sujet de sa thèse, rédigée en 2006 sous la direction d’un certain… Thomas Piketty.

Sapristi, Piketty, Bozio, ne dirait-on pas des gens ouvertement de gauche ?

Nos deux compères iront même jusqu’à co-écrire un livre en 2008, Pour un nouveau système de retraites, dans lequel ils proposent

un système unifié de comptes individuels de cotisations offrant les mêmes droits et les mêmes règles à tous les travailleurs.

Sapristi, ne dirait-on pas l’actuelle tentative macronienne de réforme des retraites ?

D’autant qu’à la lecture de l’historique de cette réforme, on se rend compte que les débats qui agitent maintenant le pays et les sphères du pouvoir macronien agitaient déjà les têtes pensantes de l’équipe électorale d’alors : utilisera-t-on la réforme pour faire des économies ou pas sur le dos des retraités ? La réforme sera-t-elle aussi profonde que voulue, ou ne pourrait-on pas y inclure quelques savantes bidouilles paramétriques (sur la durée et les taux de cotisation par exemple) ? Autant de questions qui sont encore en suspens à ce jour.

Mieux encore : alors même que les pères de cette réformes (Piketty et Bozio) sont bien de gauche, sans le moindre doute, l’article revient sur les autres participants comme Jean Pisani-Ferry ou Philippe Aghion, eux-mêmes issus de la gauche, et qui forment un ensemble relativement cohérent mais décidément, furieusement et indéniablement pas du tout libéral au contraire de ce qu’on peut lire un peu partout, surtout depuis que la réforme déplaît.

Car elle déplaît, cela au moins reste sûr, solide et quasiment garanti dès le départ. À tel point que chacun de ces économistes s’est plus ou moins vite éloigné du monstre qu’ils ont enfanté tous ensemble.

Sans surprise, Piketty (qui ne peut pas piffrer Macron) a aussi vite qu’il l’a pu, renié toute paternité en dénonçant aussi bruyamment que possible l’arnaque d’une telle réforme. Le retournement de veste est aussi fracassant qu’hypocrite.

Les trois autres se sont aussi fendus d’une tribune expliquant finalement que « m’oui, m’non, m’voyez cette réforme, ce n’est pas clair et si on nous demandait notre avis, là, maintenant, on n’y serait plus trop favorables, m’voyez » (en substance).

Dans un tourbillon de précautions rhétoriques assez caractéristique d’un franc refroidissement d’humeur, nos trois promoteurs penauds rappellent qu’une réforme qui marche bien, rend heureux et donne des fesses roses ne peut parvenir à ces enviables résultats que si elle ne conduit pas à une « dégradation de la situation des fonctionnaires », notamment les enseignants, et si « aucune catégorie n’est perdante ».

Autrement dit, il faut réformer mais que personne ne perde aucun avantage. Je vous laisse imaginer la gueule du Frankestein administratif qui parvient à réaliser cette prouesse…

Il n’en reste pas moins que cette réforme d’un modèle égalitariste d’inspiration socialiste, au départ propulsée par nos économistes de gauche, semble subitement moins intéressante une fois qu’il faut vraiment la mettre en place et que (ô surprise) la partie du peuple qui va devoir faire des efforts se rebelle. Il convient alors de feindre la combattre. Ça ne mange pas de pain et c’est médiatiquement bien plus porteur…

Notons en outre que pendant que toute la gauche se rebelle contre la réforme proposée par la gauche, la droite ne propose à peu près rien. Partant de là, entre le mutisme des uns et l’immobilisme des autres, on ne peut qu’être surpris par ceux qui pensent que ce mouvement aboutira à une amélioration quelconque de quoi que ce soit. Ils sont d’une naïveté qui serait touchante si c’était la première fois que ça se passait dans le pays.

En effet, politiquement, la situation est complètement bloquée : soit Macron finit par lâcher (ce qui a le plus de chances d’arriver). Ce ne sera pas présenté ainsi, mais ça reviendra au même en vidant complètement la réforme de toute substance, ce qui ne résoudra absolument rien des problèmes de retraite.

Symétriquement, l’actuelle solution proposée est du reste aussi mauvaise (la réaction épidermique de ceux-là même qui la propulsèrent il y a deux ans en dit long à ce sujet). Ce qui veut dire que si Macron, a contrario, ne lâche rien, on ne sera pas plus sorti le cul des ronces.

De surcroît, s’il lâche, cela reviendra à émettre un magnifique message sur le mode « Oui, on peut paralyser un pays déjà économiquement sinistré aux veilles des fêtes pour obtenir ce qu’on veut », ce qui rendra toutes les négociations suivantes encore plus complexes, voire douloureuses. Les gauchisteries les plus minables persisteront et le petit peuple continuera de se faire rouler dessus (mais pas en train, rassurez-vous, ils seront de plus en plus souvent à l’arrêt).

Et inversement, si le président ne lâche rien, il va de soi que la situation ira probablement au mieux vers une paralysie économique dans une période normalement cruciale pour l’économie et le commerce, au pire au clash avec un affrontement ouvert entre deux parties de la population, celle qui proteste et reste campée sur ses chers (très chers) acquis, et celle qui voudrait bien travailler.

Pour faire bonne mesure, on pourrait ajouter à ce tableau le cas hypothétique mais pas impossible d’un attentat sur un quai de gare bondé, qui donnerait à l’ensemble un aspect encore plus baroque.

Je ne vois pas comment tout ceci peut se terminer avec un gain pour qui que ce soit : tout le monde sent, confusément ou non, que l’actuel système est voué à une faillite retentissante. Personne ne semble prêt à vouloir faire un effort, et très logiquement, surtout pas ceux dont les bénéfices actuels sont les plus élevés. La moindre idée de réforme provoque un blocage du pays qui aggrave à la fois les problèmes économiques et sociaux déjà présents, et accroît les antagonismes au sein de la population.

Ce qui veut dire que, quoi qu’il arrive, le peuple va s’en prendre plein la gueule.

Cependant, et comme il a voté, avec constance et obstination, exactement pour ça depuis 40 ans, j’ai envie de dire : bien fait.


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  • Je m’insurge contre la citation d’Orwell, c’était un visionnaire mais sur ce point il a tort. D’ailleurs la responsabilité collective n’existe pas, pas plus que la fiction de l’intérêt général. A chacun de faire -ou pas- son mea culpa et de balayer devant sa porte et Orwell en bon gauchiste qu’il était, de montrer le chemin ! Par le jeu des générations et de leur répartition démographique ceux qui votent mal ne sont pas ceux qui en subiront les conséquences. C’est là le « truc » : pas de linéarité en politique. Où est ma responsabilité n’ayant pas voté en 81 ? Où est la responsabilité de mes enfants héritiers d’une situation qu’ils n’ont pas créée non plus ? Nous héritons d’une situation déjà bien assez compliquée ce n’est pas en plus pour en porter la culpabilité !!!!!! Voter ? Nous voyons bien que le système est verrouillé depuis longtemps . Ne pas voter ? : moins de votants plus facile est le job pour orienter le vote . Bref à chacun de faire de son mieux en son âme et conscience.

    • Fondamentalement, vous avez raison.
      J’ai pris le parti de conserver ma dernière phrase et la citation d’Orwell de façon volontairement provocatrice pour rappeler quelque chose : si personne ne hurle quand il se fait déposséder de sa liberté, alors l’opération n’en est que plus facile. Les cris de ceux qui se faisaient dépouiller et de ceux qui subissent maintenant cette situation inique n’ont jamais été assez forts et n’ont jamais été entendus.

      C’est probablement maintenant qu’il faut absolument tout faire pour que la situation change.
      Il n’est pas normal qu’une caste de privilégiés paralyse un pays. Il n’est pas normal qu’un système voué à s’effondrer perdure, soit même cimenté par toute la gauche alors que le peuple aspire réellement à plus de liberté.

      Que ceux qui ne veulent pas, comme ce « peuple » orwellien, être complice de ce qui se passe le disent, partout.

      • Concrètement, individuellement à part la grève randienne ou l’exil… (en doblo bien sûr), je ne vois guère.

        soit la Résistance ou la France Libre à recréer en somme…

      • Val et H16, votre dialogue inopiné éclaire bien la situation. La part de ce que nous pouvons faire ,souvent modestement , ne plus se taire, ne plus cautionner le mensonge au moins dans sont entourage, provoquer des tribunes si on en as les moyens . Personnellement je suis en train de perdre des amis , tant pis .
        Les vrais amis ne doivent pas vous entrainer vers le bas . Au travail j’ expose les exemples de la hollande, de la suisse, il faut de la patience, le respect mutuel en entreprise peu favoriser le débat … La liberté c’est de choisir .Les grands mensonges vivent de petits mensonges …
        Merci pour vos contributions!

        • Vous êtes bien courageux; personnellement, j’ai essayé pendant des années pour en sortir épuisé, avec aussi des amis en moins, et surtout aigri face à l’impossibilité intellectuelle qu’ont les français à pouvoir imaginer se passer de l’état sur certaines choses élementaires, en premier lieu la santé.

          Maintenant, je vis avec la certitude que CPEF, que tout ceci est vain, que mes concitoyens n’ont que ce qu’ils méritent. J’existe comme un individualiste dans mon petit univers dont je m’efforce de préserver la Liberté, et croyez-moi, j’y arrive; j’ai mes petites victoires et je me sens beaucoup mieux, loin de tous ces idiots.

        • d’accord avec toi.. je me suis battu et fâché avec toute ma famille (fonctionnaires et assimilés).. et je rabâche sans cesse les vérités libérales.
          Ma propre soeur m’a conseillé d’aller vivre au Royaume uni pour voir ce que c’est.. je lui ai conseillé d’aller vivre en Corée du Nord pour voir aussi du pays. C’est une lutte des idées au corps à corps, dans chaque famille et auprès de chaque ami.. et c’est à ce prix que nous progresserons.

        • Tache difficile. Pratiquement impossible tant le déficit en connaissances économiques de base est grand dans toute la population, même chez ceux qui ont (théoriquement) fait des études.
          Je m’efforce de transmettre à mes enfants une autre vision que ce qu’ils entendent dans les médias voire même à l’école. Internet aide pas mal pour cela, les jeunes ayant plus tendance à vous écouter quand il y a un support sur le net. Et c’est une fenêtre ouverte sur l’étranger…
          Le plus grand est convaincu qu’il faudra partir au moins pour ses études et l’autre, bcp plus jeune, est en train d’arriver à la même conclusion et s’y prépare déjà.
          Par contre, dans le reste de ma famille où il n’y a pratiquement que des fonctionnaires… 🙂

          • @cyde C’est que les programmes scolaires ont été consciencieusement épurés de toute notion économique de base.
            Regardez ce qui était demandé aux élèves d’école primaire avant 1939. A l’époque ils savaient calculer un crédit.

      • Oui, en renvoyant dos à dos Macron avec sa réforme et les cégetistes…

    • Non non Orwell dit juste.
      Toute population mérite ses gouvernants , sauf cas particulier d’occupation étrangère.
      Les français votent régulièrement pour des politiques liberticides et quand une liste libéral se présente elle recueille moins d’1% des voix.
      CPEF

    • Complice ne signifie pas coupable, mais en l’occurrence sans doute incapable de reconnaître les valeurs saines ou d’y attacher l’importance qui conviendrait, ou facile à berner, ou paresseux/négligent quand il s’agit de comprendre les conséquences de ses positions, ou facile à manipuler, …
      Quand auprès de la machine à café, une collègue affirme qu’il faudrait « supprimer le CAC40 », je ne me sens certes pas innocent bien que pas vraiment coupable non plus, j’ai juste une sorte de désespoir de ne pas savoir comment l’instruire et la former. Et cette responsabilité individuelle additionnée à celle des autres constitue bien une sorte de responsabilité collective.

      • Oui moi aussi j’entends souvent cette remarque stupide sur les entreprises du CAC40. Ma réponse est toujours de rappeler que les salariés de ces entreprises bénéficient de nombreux avantages et ne veulent surtout pas en partir. En général ça leur parle.
        Je m’informe au maximum, auprès de nombreux sites découverts ici, pour avoir des arguments. C’est ma modeste contribution.

      • Supprimer le cac 40, ce n’est pas grand chose, je ne vois juste pas trop l’intérêt. Ce n’est qu’un indice boursier…
        Les « entreprises du CAC 40 » ne sont pas dans le CAC40 éternellement, c’est juste une liste des plus grosses capitalisations… Encore un qui n’a pas compris les notions de base de la bourse…

      • @Michel « Et cette responsabilité individuelle additionnée à celle des autres constitue bien une sorte de responsabilité collective. » curieux raisonnement qui en dit long sur le succès du travail de sape opéré sur le raisonnement des âmes . Quel est selon vous votre domaine de responsabilité ? Croyez vous à la liberté des gens ? Adhérez vous au bienfaits du principe de subsidiarité ?
        Perso : mon domaine de responsabilité est : moi et ma famille proche . Et j’ adhère au principe de subsidiarité. Donc : ni moi ni mon mari, ni mes enfants n’ont contribué ni profité à/de ce système inique . Donc je ne suis responsable de RIEN. Les gens qui soutiennent ce système ont le droit de le faire , être libéral c’est aussi accepter cela . Et vous ?

        • Je comprends votre position, et je ne sais pas si je parviendrai à expliquer clairement la mienne. La liberté individuelle implique une responsabilité individuelle, cet espèce de principe de subsidiarité comme vous dites. Mais tout en respectant la liberté d’autrui, il me semble que nous avons la responsabilité de nous assurer, sans être à l’origine de violences ni de contraintes, que les autres ne nous refusent pas ces libertés et ces responsabilités sans en être conscients, voire même en croyant faire notre bonheur malgré nous. En gros, si nous ne nous occupons que de ceux que nous aimons, et que nous ne faisons pas vis à vis du reste du monde ce qui aurait une petite chance de l’améliorer, nous creusons notre propre tombe. Nous ne sommes pas responsables du reste du monde, mais nous restons responsables de ce que nous n’avons pas fait, dans le respect de nos principes, pour l’améliorer et qui aurait peut-être fonctionné.

          • Dit autrement, c’est trop facile d’utiliser l’argument libéral pour exonérer la majorité silencieuse de toute responsabilité vis à vis de ce qu’on lui impose.

            • @Michel merci pour votre réponse : perdre de l’énergie pour lutter contres des domaines sur lesquels vous n’êtes pas en position de responsabilité et sur lesquels vous n’avez aucune prise est une perte sèche d’énergie, elle n’engendre que frustration. Mon temps est précieux, je tâche de me concentrer sur les domaines sur lesquels j’ai prise. Et « la majorité silencieuse » n’existe pas encore un concept gauchiste collectif pour culpabiliser les gens à titre individuel.Décidément vous aimez bien vous coller des cendres sur le dos, vous êtes un bon client comme on dit 😉

              • D’un autre côté, quand je constate que je ne suis pas en position de lutter, je laisse tomber facilement. Disons que c’est pour assouvir mon plaisir personnel à essayer d’instruire et de convaincre les autres plutôt que par sens des responsabilités, alors 🙂 !

    • Depuis que Macron est arrivé au pouvoir, je vois une espèce de dictature s’installer ; on ne peut plus dire ce que l’on pense et on vous fait comprendre qu’il y a maintenant beaucoup de choses non autorisées !! des types comme Coluche ou comme Desproges seraient interdit d’antenne aujourd’hui ! c’est dingue ! c’est , je pense, un phénomène générationnel car les jeunes ne le voient pas ainsi quand on le leur dit.
      Cela me plaît de lire la citation d’Orwell d’autant que cette « dictature » s’apparente clairement à ce qui est décrit dans « 1984 » !

    • Exact. J’étais au collège en 81 et c’est mon fils qui m’a fait connaître Contrepoints. Je ne me sens pas responsable et mes enfants, jeunes libéraux, encore moins. Ils n’ont même pas connu un candidat libéral pour qui voter (alors que j’ai quand même pu voter Alain Madelin une fois dans ma vie). Ils sont tous les deux partis offrir leur force de travail à l’étranger, dans des pays radicalement différents, et j’espère qu’ils ne reviendront jamais cotiser en France. C’est dommage, vraiment dommage. Sinon, merci h16 pour la clairvoyance de vos articles.

  • tout ce barouf c’est du cinéma pour cacher la merde au chat ( mais plus çà secoue plus macron pourra se gargariser d' »une « vraie  » reforme qui n’en est pas une)

    Les fonctionnaires ne toucheront pas moins , vu qu’a la premiere gréve on leur balancera des tombereaux de points ‘gratuits’, qu’on va augmenter les enseignants pour qu’ils n’y perdent pas (de ce fait non seulement ils vont conserver leurs retraites mais ils vont gagner plus).. c’est qui le couillon? oui le contribuable!

    l’objet de tout ceci est de mettre la main sur l’agirc et l’arco qui sont a l’équilibre , ce qui permettra de payer encore plus grassement les fonx avec le pognon des gens qui rament dans le privé..
    Forcement çà devrait mal se terminer

    • Prendre la main sur des fonds capitalisés…et les offrir a qui de droit très à l’ouest de chez nous….. Macron est un cheval de Troie avant d’être un dieu grec !

    • « Forcement çà devrait mal se terminer » . . . mais comment ? si c’est pour voir la « blonde vulgaire », ça craint ! mais s’il faut passer par là pour tout remettre à zéro et se poser les bonnes questions (après l’échec de MLP naturellement !), pourquoi pas ?

  • On les sent tentés par le pillage des réserves AGIRC-ARCCO, celles des notaires, pharmaciens, avocats. Cela doit plancher à fond la-dessus.
    La France est mal partie avec tous ces faux-jetons au pouvoir et ceux qui tournicotent autour.

    Il n’a plus qu’une seule solution : le passage à 70 km/h :mrgreen:
    Une excellente diversion.

    • Le jour ou nous roulerons en marche arrière les vendeurs de rétroviseurs et de caméras de recul ferons fortune…

    • Un incendie au sacre coeur ferait aussi l’affaire et si la tour Eiffel était en bois….un attentat sur sa personne suffira , ils ont l’expérience nécessaire

      • AZF n’était probablement pas un accident. Et après Lubrizol vient d’avoir lieu un autre incendie dans une raffinerie près du Havre.

    • « tous ces faux-jetons au pouvoir »
      Ce ne sont pas des faux jetons, qui se contentent de petits mensonges, mais des mafieux qui ont basé leur vie sur le chantage, le mensonge systématique et l’extorsion de fonds au moyen de la force publique.

  • Vive le jour où on aura 67 millions de régimes spéciaux.

    PS: La photo de Piketty dans l’article c’est David Goodenough (cf JDG).

  • Un régime universel et égalitariste, géré à 100% par l’Etat, destructeur des caisses autonomes et complémentaires, sans plafond de cotisation, avec même un seuil au-delà duquel les cotisations ne créent plus aucun droit… Evidemment que cette réforme est une pure émanation collectiviste et gauchisante.

    Quand j’entends certain hurler à l’ultralibéralisme et à la victoire du lobby des assurances privées (haha!), je me dis que ça relève d’une forme de déficience mentale, je ne vois pas d’autre explication.

    • A ce sujet, vous avez entendu toutes ces élucubrations sur Black Rock ? C’est terrible ce que l’on peut être fermé à ce point. Personnellement, je sais très bien que les fonds de pension pourraient sauver nos retraites: des investissements sur des dizaines d’années dans des affaires simples ou dans les aristocrates du dividende (Total, Sanofi, etc.), une saine concurrence, de la ré-assurance, des forets, de l’agriculture, de l’immobilier, etc. Et en plus, cela financerait l’économie. Bref, tout ce qui malheureusement déplaît aux français. Triste 🙁

  • « Dieu se rit des créatures qui se plaignent de effets dont elles chérissent les causes. » – Bossuet

  • Curieusement personne n’évoque le livre blanc sur les retraites de Rocard de 1991…… dont il disait qu’il pourrait faire sauter plusieurs gouvernements.La réformette d’aujourd’hui notamment sur les régimes spéciaux est homéopathique à côté de celles qu’il préconisait et pourtant il était de gôôôche…

    • Ricard, pardon Rocard, était un bon lui ! un vrai homme poitique ! pas comme le petit gay qui se dégarnit et qui est pourri par l’ambition !

  • Edouard le Socialiste a déclaré :
    « La France d’aujourd’hui, comme celle de 1945, veut être une France de solidarité. Une France ou les travailleurs payent fièrement la retraite de leurs parents, en sachant que quand viendra leur tour, leurs enfants les aideront. Gouvernement, élus, syndicats, patronat, nous tous qui sommes réunis ici aujourd’hui, nous nous retrouvons dans ce consensus. La France n’a pas fait le choix du chacun pour soi et du tant pis pour les autres. Nous ne voulons pas confier le soin de nos anciens à l’argent-roi. »

    • C’est d’autant plus cynique que les élus avec leur régime spéciaux, ne paient pas pour leurs parents ou si peu, mais piochent allègrement dans la poche du contribuable pour s’assurer des pensions de retraite en or.

    • eh bien qu’Edouard ose demander notre avis par référendum : c’est fait pour.

      (« c’est ça, j’aurais pu faire un référendum » : le mexicain donnant ses parts à Fernand dans les Tontons Flingueurs).

      Ces politiques qui prétendent parler à notre place…

      Saint Paul disait : « Ce n’est pas aux enfants d’économiser pour leurs parents, mais aux parents pour leurs enfants. » 2 Co 12,14

      il a dit également : « que celui qui ne travaille pas, qu’il ne mange pas non plus ».

      A méditer pour tous ceux qui ne veulent plus travailler de 60 à 80/90 ans…).

  •  » les plus riches paieront une cotisation de solidarité plus élevé qu’aujourd’hui , qui ne leur ouvrira pas de droits supplémentaires mais servira à financer la solidarité  » , nous dit le sieur philippe ….hollande n’aurait pas fait mieux …..

    • la question est e savoir qu sont les plus riches , pour hollande çà commençait a 2000 euros

      • D’argent de poche, il n’a pas terminé sa phrase ..les très riches ,eux , ont les poches vides ,en tout cas mes poches sont vides , quelques mouchoirs pour essuyer mes larmes quand j’achete mon tabac au prix du caviar

      • Cela commence à 2000 Euros. Cela finira à 1000 Euros.
        Vas-y Line 😉

    • Philipe n’est qu’un valet de Macron, un petit maire d’une petite ville . . . pourquoi se priverait-il de faire une politique de socialiste dictée par Macron qui l’a placé sur le devant de la scène ?

  • Le problème de retraite est concentré sur le monde des fonctionnaires et associées (RATP, EDF. SNCF etc.). C’est la priorité depuis au moins 40 ans mais tous les gouvernements laissent cela en héritage aux suivants. L’Etat, sur le plan économique, ne produit rien, ne peut rien produire ; et il redistribue très mal, de façon coûteuse, selon des critères plus politiques et clientélistes que sociaux et justes, et en commençant, d’ailleurs, par gonfler outre mesure une bureaucratie redistributrice supérieure aux besoins réels. C’est pourquoi l’Etat-Providence, conçu au point de départ pour administrer la justice par la redistribution finit, au point d’arrivée, par secréter des catégories protégées et inexpugnables, vivant aux dépens de plus pauvres qu’elles. En même temps, et pour cette même raison, l’argent lui manque toujours davantage pour faire face aux besoins réels qui avaient suscité sa création : la santé, l’éducation, les retraites. Il va falloir sortir de cette contradiction, mais tout porte à croire que cela va continuer tant que les français votent pour les charlots gestionnaires. Bonjour la faillite qui réglera ces problèmes, mais dans la souffrance.

  • L’état chez le quidam :
    Bonjour, je suis mandaté par l’état (pour qui vous avez voté je vous le rappelle on est en démocratie) : tu me donnes 100 balles et dans 40 ans tu auras non seulement aidé les pauvres mais tu auras également sauvé les générations futures (gratifications morales et identification avec ta propre descendance). En échange dans 40 ans tu auras 5 centimes pour vivre (ça suffit amplement par rapport à ton espérance de vie calculée voyons)
    L’état chez les assureurs :
    Ok je suis pour le marché libre comme vous, et pour le prouver je vais faire voter une loi, on l’appellera pacte, ça va vous ouvrir le marché ! Et en plus même des  « libéraux » qui parlent dans les journaux comme G Konig que vous admirez sont pour le revenu universel et la retraite universelle voyez… (bon on pourra tout de même récupérer les thunes à la fin si ça chie pour nous
    grâce à la loi, golden share…mmmh, ces débiles n’ont pas compris le jeu de mot pacte, pacte avec le diable (rire sardonique d’un narcissisme débridé))
    N’importe quel vendeur d’encyclopédie de ce type à votre porte se ferait rembarrer…

  • Ah oui dernière chose, créons notre monnaie, les « points » comme ça on pourra toujours rebondir en cas de coup dur social…

  • Indice : König est aussi « libéral » que Piketti…lol

  • On pourrait par exemple indexer le point au pouvoir d’achat de sa date d’émission (le prix de la baguette par exemple) on rigolerait beaucoup moins…

  • à lire bien sûr..
    https://reporterre.net/La-bataille-pour-les-retraites-est-une-bataille-ecologique

    reporterre…..
    en réalité c’est une façon de baisser notre niveau de vie pour sauver la planete..le mariage de la carpe rouge et du lapin vert..

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