Retraites : le grand sophisme

OPINION : Messieurs Macron, Philippe, Delevoye, s’il vous plaît, écoutez les Français, écoutez tous les directeurs, tous les Présidents de toutes les caisses de retraites que vous avez consultés.

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Retraites : le grand sophisme

Publié le 4 décembre 2019
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Par Gérard Maudrux.

70 % des Français soutiennent le mouvement du 5 décembre, et 70 % estiment qu’une réforme des retraites est souhaitable. Cela semble perturber nombre de journalistes et surtout d’élus : comment peut-on à la fois souhaiter la fin des régimes spéciaux et soutenir un mouvement favorable à la défense de ces régimes ?

Ils n’ont rien compris au problème, car le résultat de ces sondages ne le pose pas, mais en donne la solution !

Oui à une réforme

Oui, les Français sont inquiets pour leur retraite, ils comprennent qu’il y a des problèmes et que leurs montant vont diminuer. Oui, les Français en ont assez de ces régimes qui additionnent les privilèges : départs plus tôt, pensions plus élevées, cotisations moindres, non soumis aux aléas de la répartition, financement non par les intéressés, mais par tout le monde,… C’est pour cela que ceux qui veulent une réforme sont largement majoritaires, et ils ont raison.

Non à la réforme

Oui, les Français soutiennent le mouvement du 5 décembre, qui est celui de la défense des privilèges et donc des inégalités, car ils ne veulent pas ce qui est proposé. C’est pour cela que ceux qui défendent le mouvement sont majoritaires, et ils ont raison. Une réforme oui, mais pas la destruction de ce qui existe et qui fonctionne. Non à la suppression de la spécificité de chaque profession. Non à l’étatisation de la retraite, la gestion de celle-ci revenant à l’État au détriment de la gestion par les intéressés.

Voilà ce que veulent clairement dire les sondages, ce que veulent dire les Français à leurs dirigeants, qui n’entendent rien dans cette affaire depuis le premier jour.

La réforme ne règle rien

Avec un peu de recul et sans entrer dans les détails techniques, sous couvert de motifs recevables, cette réforme est un sophisme. Le diagnostic est bon, le traitement une monumentale erreur.

Pourquoi toucher aux régimes qui ne demandaient rien à personne, qui n’appelaient pas de réforme, d’autant plus que celle proposée ne règle rien, n’apporte aucune solution au problème de fond : la répartition et son financement. La seule solution proposée, l’allongement de la durée de cotisation, est étriquée, tout le monde l’a utilisée et réutilisée depuis plus de 10 ans.

L’État gestionnaire

Non seulement le problème de fond n’est pas réglé, mais cela va l’aggraver du seul fait de l’étatisation. Tout ce que l’État gère coûte plus cher et fonctionne moins bien. Regardez les services publics qui se dégradent malgré les coûts les plus élevés au monde. La seule amélioration vient de l’informatisation, mais sans diminution des coûts, à l’inverse des entreprises.

Regardez l’Éducation nationale, premier budget de l’État, avec ses résultats de plus en plus mauvais ; bientôt les bacheliers n’auront pas le niveau des brevets d’il y a 50 ans.

Observez les transports, l’efficacité avec laquelle l’État gère ses employés, leurs retraites. Et ils veulent faire maintenant de même avec toutes nos retraites. Demain nos cotisations vont augmenter comme le font les impôts et taxes diverses, pour un service qui diminue.

Voyez comment le secteur social est géré. Plus de un million de cartes vitales de plus que d’habitants, une organisation qui permet 45 milliards de fraudes sociales diverses selon les derniers rapports (à titre de comparaison le budget de la Défense est de 35 milliards, celui de l’Intérieur de 25 milliards et la Justice 7 milliards). Ces 45 milliards combleraient plus que largement les déficits des retraites, mais malheureusement, avec le même gestionnaire, c’est l’inverse qui va se produire.

Pour un régime universel de base

Messieurs Macron, Philippe, Delevoye, s’il vous plaît, écoutez les Français, écoutez tous les directeurs, tous les Présidents de toutes les caisses de retraites que vous avez consultés.

Tous vous disent la même chose. Vous avez réussi l’exploit de faire l’unanimité sur un sujet, performance rare en France, profitez-en au lieu de faire l’inverse et de fâcher tout le monde.

Pour faire quoi ? Faire votre réforme, en l’arrêtant à un plafond de la Sécurité sociale au lieu de trois, créez un grand régime de base universel, et laissez les Français s’organiser par affinités pour les complémentaires. Au lieu de détruire les caisses complémentaires existantes qui ne demandaient rien, créez des caisses pour ceux qui n’en ont pas, les fonctionnaires, la RATP, la SNCF, caisses gérées par les affiliés, dans les mêmes conditions que la majorité des Français.

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  • « Pourquoi toucher aux régimes qui ne demandaient rien à personne, qui n’appelaient pas de réforme,  »

    ben le probleme c’est que les regimes speciaux demandent a tout le monde d’abonder leurs privilèges!

    La vraie reforme consiste a mettre tout le monde sur le meme pied et donc ramener tous les salariés vers les conditions du privé! point!

    et quand aux sondages laissez moi rire! si vous croyez que les gens du privé acceptent les avantages du public qui les tondent .. vous n’avez rien compris!

    Une seule solution une retraite pour tous de 1000 euros max, le reste c’est chacun qui fait ce qu’il veut de son fric , le placer , le claquer chacun sa conception de la vie
    « socialism sucks »!

    • Le problème est surtout la confusion entretenue entre régimes spéciaux et régimes indépendants. Et la réforme, comme toujours en France, vise d’abord à imposer la gestion publique et ses règles au privé, alors que la solution consisterait à laisser plus d’autonomie à ce privé. Mieux, et l’auteur le rappelle mais toujours la discussion dévie, la solution existe, elle est simple et acceptable : libérer les initiatives à un plafond sécu au lieu de trois. Toutes les polémiques ensuite servent surtout à faire oublier cette solution simple mais qui déplaît à nos dirigeants et prétendus représentants.

      • oui , le probleme vient aussi de l’exonération fiscale des regimes indépendants; si on constitue une retraite avec des fonds ayant deja payé l’impôt,
        peut etre que là ..
        (il n’y a que les fonx qui ont ce privilège avec la prefon.. ils constituent une retraite par capitalisation en franchise d’impôts et cotisation) ce qui est interdit dans le privé

    • « Une seule solution une retraite pour tous de 1000 euros max, le reste c’est chacun qui fait ce qu’il veut de son fric »…
      Oui, à conditions d’en avoir de coté, et pour beaucoup de salariés c’est très mal barré.
      Plutôt que de faire le CICE sur les bas salaires et transformer ça en baisse de charge patronale, mieux vaudrait mettre cet argent dans des complémentaires ou des placements au choix du salarié. Mais la logique est de Smicardiser les modestes, et pour ne pas augmenter les salaires faire travailler des migrants pour financer les retraites.

  • Il n’y a pas de probleme de retraites gérées par l’etat ou mal gérées avec des privilégiés mais un probleme de gens qui rapidement cessent de travailler…voir ne travaille pas du tout….reformer ca …..meme hercule ne le ‘pourrait pas

    • coupez leur les vivres … vous verrez en 2 mois c’est réglé

      • Vous etes trop dur ,c’est inacceptable..j’ai arrêté a 50 ans ^_^. Et avant je ne bossais pas comme un turc (*_*)…

      • Je suis assez d’accord avec Claude. Sans être aussi violent, on pourrait baisser très rapidement les aides diverses au lieu de laisser sous perfusion. Par exemple, nous sommes les seuls à indemniser le chômage 24 mois, voire 36 pour les seniors. Si on baisse à 12 mois comme nos voisins, ça va bouger plus rapidement.

        • 12 mois c’est trop long, si dans les deux mois qui suivent ton chomge tu n’as pas trouvé ,soit tu profites du syteme soit tu as d’autes revenus..allez 3 mois c’est largement suffisant sauf pour les gens necessitant une reconversion.

  • Ok pour le régime universel de base.

    Mais pourquoi ne pas laisser les individus s’occuper eux-mêmes du reste, plutôt que préconiser des compléments spécifiques à chaque profession, ce qui constitue déjà une forme de collectivisation, qui plus est sans remettre en question le régime par répartition ?

    • Je veux bien, mais comment faites vous pour payer les anciennes retraites ? Pour passer du tout répartition au tout capi, il faut doubler la cotisation. La première pour payer les anciens droits, la seconde pour constituer votre propre retraite, comme vous le souhaitez. Il y a malheureusement des contraintes difficile à surmonter. C’est vrai que je (fourmi) pense pouvoir faire mieux que ma profession, mais ceux (cigales) qui n’en sont pas capables me poseront problème une fois que nous serons tous à la retraite. Dur, dur, quand on a pris un mauvais départ.

      • oui…la transition c’est quelque chose…

      • cela va de toute façon être difficile, surtout pour les retraites actuelles.
        Mais au moins qu’on laisse les actifs actuels se préparer (et c’est tout qu’il faut réformer).

      • Je pense que c’est ce qui est en train d’être initié : une centralisation complète dans un 1er temps, puis une baisse progressive des prestations (voulue ou forcée par manque de moyens, selon les gouvernements), jusqu’à atteindre un niveau suffisamment bas pour faire sauter le dogme de la répartition et accepter l’idée de compléments par capitalisation.

        • Oui l’idée c’est ca je crois aussi, en attendant il vont rappatrié tous les fonds pour minimiser la perte de départ et ensuite il baisseront le point et donc les charges in finé pour la 3eme générations d’ici la on sera manger par les vers

      • « comment faites vous pour payer les anciennes retraites »

        En les réduisant progressivement.

        Vous passez les jeunes générations à la capitalisation intégrale en fonction de l’âge, année après année. Puisqu’on cotise environ 45 ans, les pensions de la répartition sont réduites d’environ 1/45e chaque année, modulo la croissance nette de l’inflation.

        En introduisant la capitalisation, il y a lieu de penser que la croissance en bénéficiera rapidement, avec plus d’emplois, plus de croissance, plus de richesses créées. Les pensions ne devraient même pas baisser, profitant de la nouvelle dynamique de création de richesses offerte par la capitalisation.

        Dans 45 ans, la totalité du pays sera passée à la capitalisation, sans cri d’orfraie ni larme de crocodile. Il est même probable que le transfert sera complété bien avant, ainsi que l’exemple chilien nous l’a appris.

        • Sur 45 ans, OK, mais les premières années, vous n’aurez pas beaucoup de disponibilités pour constituer votre propre retraite en capi, car vous avez la charge des cotisations encore conséquentes, puisqu’elles vont baisser très lentement. En 45 ans, votre retraite capi sera insuffisante, il faudra 10-15 ans de plus (une projection serait intéressante. Au Chili, c’est l’Etat qui a pris en charge le passif, et les salariés ont pu cotiser totalement en capi dès la première année. Pour cela l’Etat a privatisé à tout va, nous il ne nous reste plus grand chose pour faire de même.

          • Si vous m’avez bien lu, l’idée est de sortir complètement les jeunes générations de la répartition, par tranche d’âge, année après année. Les liens étant définitivement coupés, les bénéficiaires de la capitalisation n’auront plus à financer la répartition qu’ils pourront ignorer.

            Ils seront en mesure d’épargner la totalité de leurs parts salariales et patronales actuelles en compte propre. Rien qu’avec un smic, ça fait environ 400 euros d’épargne capitalisée chaque mois, largement de quoi financer une retraite de base confortable après 45 ans.

  • Je pense que cette étatisation n’est que la première marche vers une uniformisation des régimes sociaux (et fiscaux etc…) au niveau européen, à très long terme évidemment , gommant ainsi, non seulement les spécficités professionnelles, mais aussi locales. Tout le contraire de la subsidiarité qui est un principe libéral…

  • Si ces nantis de la SNCF retournaient « au charbon », leur prime de charbon aurait un sens ! mais ils pleurent car on veut toucher à l’âge leur retraite qui est de 52 ans pour la majorité d’entre eux (+ autres privilèges, voyages gratuits, etc . . .); si leurs conditions de travail sont si dures, qu’ils aillent bosser dans le privé !

    • ..quand on a admis le principe d’un secteur hors concurrence alors on n’échappe pas à ces discussions hypocrites ..

      normalement quand un cheminot nous explique qu’il mérite plus, ou que travailler est impossible dans son cas à plus de 52 ans, on va voir par exemple ce qui se passe en Allemagne…

  • Je n’irai pas manifester avec ceux qui veulent vivre à mes crochets.

  • La source précise (lien ,…) des 45 mrds de fraudes sociales ?

  • Aura-t-on le droit de recréer des régimes complémentaires privés complètement autonomes ?

    • @franchounet oui certainement avec pour objectif de faire main basse dessus dans disons 40 ans histoire d’avoir eu le temps de faire oublier le vol des précédentes caisses (médecins etc ) …. formidable quand même la succession des générations ça permet d’entuber la suivante sans qu’elle ne voie rien venir . Sauf qu’un jour une génération ne suffira plus , alors , spolier deux fois la même …. ça va bien se passer c’est sûr

      • Sauf que dans les droit de l’homme c’est interdit mais c’est vrai les droit de l’homme toujours pour les autres comme le reste

  • tout mécanisme de répartition étatique prétend reposer sur la reconnaissance de mérites ou de souffrances pour définir montant de retraite et age de retraite alors en réalité le pouvoir de nuisance est un élément essentiel..
    et beaucoup de gens s’en rendent compte et nourrissent un haine réelle.
    cette idée fausse que les retraite PEUVENT reconnaître peines et mérites conduit à une frustration quasi généralisée.

    ces idées ridicules polluent le mode de pensée des gens au plus profond, les gens pensent que un salaire ou une pension sont déterminés par le mérite la peine la souffrance ou autres qualités…
    on construit une société d’envieux et d’inquisiteurs…

    quand une personne ne s’estime pas assez payée par son patron , elle ne va pas discuter avec son patron, ou essaie de trouver un autre travail , elle demande une LOI!!!

    c’est foutu…l’esprit des gens est corrompu.

    • Oui…
      Avec des variantes au pouvoir de nuisance :
      On est garant du service public à la Française.
      On soigne donc on nous doit tout.
      On sauve… idem.
      On représente l’excellence de la culture Française
      On est garant de l’information démocratique…. etc
      C’est bizarre mais le mec qui a bossé à la chaîne pendant 42 ans et qui harassé meurt 10 ans avant les précédents… On ne lui reconnait pas d’arguments.

      • on lui en reconnait… mais comment peut il les faire valoir..

        les types qui travaillent à la chaine pensent aussi qu’ l’etat peut les aider…le smic toussa..
        c’est foutu.

        • Oui, j’ai bien compris l’idée générale que vous aviez émise mais je voulais juste signaler la dichotomie dans le traitement de l’information.
          Franchement il est très rare, si ce n’est inexistant, de voir un média diffuser au heure de grande écoute le témoignage d’un OS qui a bossé en bout de chaîne pendant 42 ans et dire que vu la pénibilité de son travail, lui aussi, mérite une retraite en or.

      • @JLB oui et nombreux sont ceux qui défendent le statut inique des intermittents du spectacles à quoi je leur dit « et les intermittents des travaux vous en dites quoi ? »

    • – patron, je ne suis pas payé en rapport à ce que je vaux !
      – je sais, mais je ne peux pas vous laisser mourir de faim !

  • Il s’agit d’une nationalisation des caisses de retraite: bienvenue en Socialie!

  • Apparemment, il n’y aurait pas véritablement de problème de financement de nos retraites. https://www.youtube.com/watch?v=54-T9BMcy6I

  • C’est sûr que si on demande aux présidents de caisses de retraites qui touchent des sommes confortables et à tous les parasites associés à ce système ils ne vont pas être d’accord.Au sens propre (plus de 400 fromages) comme au figuré la France est un pays de fromages auxquels on ne peut plus toucher sauf que les producteurs de lait sont de moins en moins nombreux et de plus en plus taxés!

    • Merci du commentaire. J’ai été 20 ans Président d’une caisse qui gère 7 Mds et 200 000 affiliés. Indemnités moyenne sur 20 ans : 5-6 000€ (par an, pas par mois). J’ai publié à plusieurs reprises pour tous les affiliés mon avis d’imposition qui montre toutes les sources de revenus. Tous les 3-4 ans l’Igas et la Cour des Comptes venaient voir si je ne touchais pas quelques caisses de champagne, si je n’étais pas logé, idem pour la famille… Comme en parallèle j’exerçais la chirurgie à temps plein, seule source de revenus, perte de gain : 30 000€/an (bruts). Quand on n’a pas d’info précise, on se tait. Maintenant si on est mis en place par un syndicat qui vous paye, c’est un autre problème. Les élus sociaux n’ont droit qu’à une indemnité « de perte de gain », mais en aucun cas une rémunération, c’est la Loi. Quand à la « perte de gain », la Direction de la Sécurité Sociale l’apprécie à sa manière avec des décrets, d’ou la discordance entre mon indemnité et ma perte de gain réelle.

      • Les syndiqués placés n’en parlons même pas c’est du parasitisme outrancier,quand aux caisses de libéraux comme vous sembliez l’être la place ne doit pas être si mauvaise malgré la perte de revenu que vous évoquez car en général ce sont les mêmes depuis plus de 20 ans et si une seule caisse de retraite existait avec des salariés dédiés à cette tâche vous auriez sûrement été plus utile à exercer la chirurgie .

        • Très peu restent aussi longtemps, vous ignorez aussi que tous les 3 ans, j’étais remis en question par les affiliés électeurs sur mon bilan. Maintenant s’ils étaient tous comme vous, je ne me serais même pas représenté une seconde fois, pour me consacrer comme vous le dite exclusivement à la chirurgie, et que les autres se démerdent tout seuls.

  • Pour réformer il faut d’abord mettre de l’ordre dans la fonction dite publique. Comment très simple, seuls les fonctions régaliennes restent publiques, l’armée, la police, les impôts, la justice, ont un statut de fonctionnaires. Une seule caisse de retraite pour tout les salariés avec un contrat de travail de droit privé, plus de régimes dits spéciaux. Pour les professions indépendantes elles gardent leur régime. L’état devient un employeur comme tout le monde

  • Une mise au point nécessaire et salutaire…

  • Pour donner une vision de l’efficacité de la CNAV : J’ai demandé (certificat de l’Armée Française fournit dès la première demande) la prise en compte de mon service national le… 30 Juillet 2018 : à ce jour aucune nouvelle : dossier en attente. Heureusement que j’ai anticipé…mais désormais j’en arrive même à douter que lors de mon départ à la retraite ce sera (enfin) pris en compte…
    Il s’agit pourtant d’un cas « simple » !

  • Le Français soutiennent le mouvement du 5 décembre alors qu’ils veulent la fin des régimes spéciaux ?
    Si je puis me permettre un parallèle, les Français on soutenu Macron contre Le Pen alors qu’ils n’adhéraient pas au programme Macron.

  • Cette « réforme » n’a qu’un seul objectif : faire main basse sur les 150 milliards de provisions des caisses privées et complémentaires !!!
    Le reste, les Régimes Spéciaux, c’est le fusible (comme en 95) : c’est le renoncement du gouvernement. Les syndicats s’arrêteront de gesticuler, et le reste de la « réforme » (le pillage des caisses privées) se fera dans un silence total !!!
    Une fois de plus la classe moyenne sera ratiboisée !!!

    • Personnellement je touche une retraite de 3500 euros mensuels grâce surtout à ma retraite complémentaire de cadre (AGIRC) où j’ai cotisé fortement durant 40 années.Il serait révoltant que l’Etat pille la caisse AGIRC qui est privée pour renflouer des caisses de la fonction publique !

  • La seule idée que l’état fixe la valeur du point devrait semer la terreur à tous les futurs retraités. Pourtant ils sont encore trop nombreux à croire le gouvernement! On retrouve toujours les mêmes, Versaillais, parti de l’ordre des diverses périodes sombres.

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