Crise des urgences : un système socialiste (3)

Le corps médical et les patients sont tenus de se conformer aux directives de la Sécu, de l’Assemblée, du gouvernement. Tout cela entraîne l’inadaptation au XXIe siècle, la pénurie et le rationnement des soins. Les urgences n’y échappent pas.

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Crise des urgences : un système socialiste (3)

Publié le 16 novembre 2019
- A +

Par Patrick de Casanove.

Quand on entend pénurie, on pense manque de moyens. Or cette crise des urgences ne peut être réduite à un manque de moyens. Quand on connaît le montant des dépenses sociales en France, l’argument ne tient pas :

« avec près de 32 % du PIB, soit de la richesse nationale, la France arrive en tête des 28 États de l’UE en 2017. […] Elle prend en charge 15 % des dépenses sociales mondiales, pour un pays qui compte mois de 1 % de la population mondiale et dont le PIB correspond à 4 % du PIB mondial. »

« En 2018, la consommation de soins et de biens médicaux (CSBM) est évaluée à 203,5 milliards d’euros (tableau 1), soit 3 037 euros par habitant. » soit 8,6 % du PIB.

Le souci est que ces dépenses colossales sont effectuées en dépit du bon sens.

  • parce que l’information des prix n’existe pas. Aucun prix n’est libre dans ce secteur d’activité. Les coûts des dépenses de santé ne sont que des tarifs administratifs et des marqueurs politiques.
  • parce que la concurrence, qui est le libre choix, n’existe pas non plus. La Sécu est un monopole dont les Français ne peuvent sortir pour trouver mieux ailleurs. Ils n’ont pas le libre choix de leur assurance maladie et c’est l’État qui détermine les pathologies pour lesquelles ils seront pris en charge… ou pas. L’absence de concurrence interdit de trouver la meilleure solution au meilleur prix.

Pas d’information fiable, pas de concurrence, et choix politiques entraînent ce que l’on appelle le mal-investissement typique d’un système socialiste.

Voici ce qu’est le socialisme pour Frédéric Bastiat :

« C’est ce qui est arrivé. La chimère du jour est d’enrichir toutes les classes aux dépens les unes des autres ; c’est de généraliser la spoliation sous prétexte de l’organiser. Or, la spoliation légale peut s’exercer d’une multitude infinie de manières ; de là une multitude infinie de plans d’organisation : tarifs, protection, primes, subventions, encouragements, impôt progressif, instruction gratuite, Droit au travail, Droit au profit, Droit au salaire, Droit à l’assistance, Droit aux instruments de travail, gratuité du crédit, etc. Et c’est l’ensemble de tous ces plans, en ce qu’ils ont de commun, la spoliation légale, qui prend le nom de Socialisme. » La Loi, 1850.

Le mal-investissement entraîne d’énormes gaspillages. Dans un système capitaliste réel, c’est-à-dire qui ne soit pas du capitalisme de connivence, les dépenses sont effectuées avec discernement et les moyens alloués là où ils sont les plus utiles et efficaces. Il n’y pas de gaspillage structurel et le gaspillage accidentel est vite corrigé.

À ce stade il faut évoquer les fraudes, à ne faut pas confondre avec les gaspillages. La lutte contre les fraudes qui sauvera la Sécu, est un marronnier. En réalité ces fraudes arrangent bien du monde. C’est peut-être pour cela qu’elles sont énormes et persistantes. Elles sont un bouc émissaire facile aux problèmes de Sécu. Cela évite de poser les questions de fond et de remettre en cause le système lui-même. Elles servent au politicien à acheter des voix, voire la paix sociale. Elles sont aussi révélatrices d’un système socialiste.

Ce n’est pas un problème de moyens

Agnès Buzyn n’a donc rien compris quand elle dit vouloir “mettre de l’argent dans des solutions qui vont régler le problème” comme si l’argent réglait tout. Cela dit il n’y a rien d’étonnant. Nos gouvernants sont des matérialistes, cela leur évite de remettre en cause leur idéologie délétère.

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Quel que soit le problème les gouvernements successifs, les syndicats concernés, de nombreux médias et bien d’autres ont toujours une même explication : le manque de moyens. Pour ces gens-là, n’importe quel problème ne peut avoir qu’une solution matérielle.

Cela prouve que dans un État-providence seul le matériel compte, l’humain est secondaire. À moins que les personnes ne soient considérées que comme du matériel humain.

« Il suffit d’ouvrir, à peu près au hasard, un livre de philosophie, de politique ou d’histoire pour voir combien est fortement enracinée dans notre pays cette idée, fille des études classiques et mère du socialisme, que l’humanité est une matière inerte recevant du pouvoir la vie, l’organisation, la moralité et la richesse ; ou bien, ce qui est encore pis, que d’elle-même l’humanité tend vers sa dégradation et n’est arrêtée sur cette pente que par la main mystérieuse du Législateur. […] Et que sont les hommes en tout ceci ? La machine qu’on monte et qui marche, ou plutôt la matière brute dont la machine est faite !  » Frédéric Bastiat, La Loi (1850)

Cela prouve que dans la social-démocratie qui est la nôtre, l’objectif est d’obtenir de l’État une part plus importante de la « spoliation légale » ou d’essayer d’y échapper. Frédéric Bastiat a raison quand il écrit :

« L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. » L’État (1848).

De même qu’elle ne peut être limitée au côté matériel, la crise des urgences ne peut se limiter aux seules urgences. Cet événement n’est qu’une des parties émergées de la faillite de notre système de santé. La vérité est que cette faillite démontre l’échec de la conception de notre système de protection sociale, lui-même n’étant qu’un témoin de l’échec de la conception de notre organisation sociale qui date de 1945. Issues du programme du Conseil National de la Résistance, les ordonnances des 4 octobre et 19 octobre 1945 ont fait de la France un pays socialiste.

Sécurité sociale et buts socialistes

Voici les buts de la Sécurité sociale :

« L’assurance maladie protège durablement la santé de chacun – dans sa vie personnelle ou professionnelle – en agissant auprès de tous. C’est sa raison d’être. Concrètement, elle accompagne 60 millions d’assurés tout au long de leur vie, en prenant en charge leurs soins quels que soient leurs ressources, leur situation ou leur état de santé. Elle garantit ainsi un accès universel aux droits et elle permet l’accès aux soins. »

« Les ordonnances des 4 et 19 octobre 1945 créent une organisation de la Sécurité sociale qui fusionne toutes les anciennes assurances (maladie, retraite…) et garantit à chacun qu’en toutes circonstances il disposera des moyens nécessaires pour assurer sa subsistance et celle de sa famille dans des conditions décentes. »

Force est de constater que les missions confiées à la Sécurité sociale ne sont pas remplies.

Le principe selon lequel « chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins » n’est pas respecté non plus. Dans l’archipel de ce fiasco on trouve les pénuries de médecins, d’infirmières, d’aide-soignants, la misère des EHPAD, la pénurie de lits révélatrice de l’inadaptation du tissu hospitalier Médecine, Chirurgie, Obstétrique. (MCO) et psychiatrie.

L’État confisque l’argent des Français pour, dit-il, qu’ils puissent se faire soigner. En fait il ne les rembourse que s’ils lui déclarent officiellement un médecin traitant et suivent le parcours de soins. Cela s’ajoute à tous les déremboursements et non- remboursements qui ne sont que le reflet de l’arbitraire étatique.

La politique de santé est, avec l’écologisme, le domaine de prédilection de la manipulation de l’opinion par la peur. Les thuriféraires du système, dont les politiciens qui ont le pouvoir, affirment : « Si la Sécu n’existait pas vous ne seriez pas soignés ».

Or les politiciens ont des impératifs propres : ils veulent être élus. Pour un politicien, la politique de santé est un outil très efficace pour l’achat de voix grâce à la redistribution. Il est difficile de s’opposer à l’alibi de la solidarité. Le système de santé est la clé de voûte de la spoliation légale. Or aujourd’hui toute la politique de santé est organisée autour de la gestion de la pénurie, les diminutions de l’offre, de la responsabilité individuelle et du libre choix, la systématisation de la pseudo-gratuité.

En France la médecine libérale n’a de libéral que le nom. Le secteur de la santé est extrêmement dirigiste, rigide, détruisant ainsi, comme nous l’avons vu, les incitations à l’innovation et les incitations productives. Le corps médical, tout comme les patients, est tenu de se conformer aux directives de la Sécu, de l’Assemblée, du gouvernement. Ce conformisme tue la médecine. Tout cela entraîne l’inadaptation au XXIe siècle, la pénurie et le rationnement des soins. Les urgences n’y échappent pas.

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  • pourquoi priver les français des joies qu’implique leur vote?
    ue population qui vote François Hollande doit pouvoir jouir des avantages que ces choix procurent!
    Je pense que les contribuables français on bien mérité un Macron!
    et ils vont le réélire , sans doute
    Bonne chance a Tous

    • Donc c’est bien la faute du peuple ou de ces gourous qui l’ont aliéné et continuent de le faire.
      On ne le désintoxiquera pas sans douleur d’une overdose de socialisme.
      Et les têtes bien faites tomberont en premier, c’est notre tradition.

    • Beaucoup paient leurs dépenses avec l’argent des autres, et une immense majorité aussi bénéficie des joies offertes par le vote des autres. Faute de pouvoir, par leur vote, mettre en place des dirigeants simplement raisonnables. Et en plus, vous les accusez d’être les responsables de leur propre malheur ! Un peu de décence, svp.

      • « Un peuple qui élit des corrompus, renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice. »
        La décence, c’est de regarder la réalité en face, au lieu d’insulter ceux qui posent le bon diagnostic.

        • Un peuple, ça n’existe que dans les tracts et votre imagination. Personnellement, je ne connais pas de peuple, je ne connais que des individus, dont aucun ne peut être personnellement tenu pour responsable de l’arrivée de Macron au pouvoir, ni d’ailleurs de ses prédécesseurs. Le diagnostic, quand c’est avancer une responsabilité collective, ça n’a aucun intérêt, sauf en tant que défense du collectivisme. Ce qui compte, ce sont les recommandations de traitement. Se laver les mains ne traite personne…

          • C’est comme en médecine, on ne guérit pas le patient en lui affirmant qu’il l’a bien cherché…

            • Non, mais on ne le soigne pas non plus en ne le mettant pas en face des actes qu’il a accompli et qui l’ont amené à son état (continuez à boire vos litrons monsieur, on va soigner votre cirrhose en vous greffant). Votre discours, ne vous déplaise, est justement totalement socialiste / droit positif / déresponsabilisation individuelle. La seule question que je me pose à vous lire, c’est de savoir si vous êtes totalement lobotomisé à force de déresponsabilisation « état nounou » ou totalement de mauvaise foi, prêt à sortir n’importe quoi pour ne pas assumer ce qu’Orwell décrit très bien dans sa citation, et ce qu’H16 résume très bien par sa signature : ce pays est foutu, et s’il l’est, c’est en raison des choix sociétaux de son peuple (parce que oui, ne vous déplaise, les peuples, ça existe, avec leurs particularités, bonnes ou mauvaises, et ce n’est en rien « collectiviste » que de dire, pas plus que cela ne dénie la liberté individuelle de chaque individu, alors vos raccourcis dignes d’un gauchiste raz de plafond, merci de vous les carrer bien loin du jour)

          • « Un peuple, ça n’existe que dans les tracts et votre imagination »
            Dans celle de Georges Orwell mon cher. Je ne pensais pas nécessaire de le préciser, mais vu votre mauvaise foi (ou votre inculture crasse, je vous laisse le choix), j’aurai peut être du.

            Quand à votre « sauf en tant que défense du collectivisme », je préfère ne pas m’abaisser à répondre à cela tant c’est ahurissant de bêtise.

            « Se laver les mains ne traite personne » : dixit le mec qui justement se lave les mains pour ne pas à avoir à regarder en face une réalité qui lui déplaît…

            • Et, si je puis me permettre, quelles sont vos qualifications culturelles et intellectuelles personnelles qui justifient que vous ne vous « abaissiez pas à répondre » ?

              • Il est besoin de « qualifications culturelles et intellectuelles » pour ne pas s’abaisser à répondre à quelqu’un qui, tel le gauchiste borné moyen, se contente d’anathème et de réduction caricaturale quand on le pique dans ses certitudes ?

                Vous me direz, vu votre sortie sur le « patient qu’on ne guérit… », lui aussi totalement ahurissant de bêtise et de mauvaise foi (« allez monsieur, continuez à boire vos 6 litrons par jour, votre cirrhose, c’est pas de votre faute, ne changez surtout rien à vos habitudes » : plus infantilisant, difficile de faire, mais tellement français au final…), il me semble assez évident que la nuance et la réflexion ne sont pas à proprement parler des qualités dont vous disposez, et que l’anathème et la réduction sont donc nécessaires pour que vous vous sentiez exister…

                • Bien détourné, mais ça ne peut tromper personne.
                  Pour revenir au sujet, vous n’avez toujours pas expliqué aux pauvres incultes que nous serions en quoi vos certitudes prévaudraient, que le « peuple » serait le coupable du malheur qui affecte ses membres, y-compris ceux qui n’ont jamais soutenu et se sont même opposés, dans la mesure de leurs faibles moyens, au pouvoir accordé à ses dirigeants. A vrai dire, vos propos s’appliquent tellement bien à votre propre personne qu’on peut se demander qui ils convaincraient…

                  • « en quoi […] le « peuple » serait le coupable du malheur qui affecte ses membres »
                    En quoi ?
                    « Un peuple qui élit des corrompus, renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice. »
                    Voilà en quoi, vu qu’aux dernières nouvelles la France est une démocratie à suffrage universel et que vos dirigeants ne sont nommés ni par un politburo, ni par un vente censitaire. Mais quelqu’un dans votre genre, infantile à souhait, refusera continuellement cette évidence, continuera avec se raccrocher aux branches avec des sorties pitoyables comme celle sur votre le « malade », histoire de pouvoir continuer à faire son snowflake.

                    Grandissez un peu…

                  • Dites, la modération, soit vous coupez la conversation complète, soit vous laissez passer les commentaires, 2ème fois aujourd’hui que vous coupez des commentaires qui ne sont que des réponses, ce n’est guère honorable…

    • Les victimes de ce système ne l’ont pas mérité 🙁

    • Rappelez-nous avec quel pourcentage de la population Macron a été élu ? La population a-t-elle un vrai choix lors des élections, quelles qu’elles soient ?
      De toutes façons, je pense que Macron ne se représentera pas.

      • Bien sûr que si que Macron se représentera. S’il ne fait pas, c’est ouvrir la porte à MLP, et toute la clique progressiste ne l’acceptera jamais.

  • Quand on voit les lamentables cortèges de personnels hospitaliers défilant actuellement dans les rues en quémandant « toujours plus de moyens » on ne peut qu’etre pessimiste sur la suite. Cela illustre, s’il en était besoin, ce que dit l’auteur de cet article.
    L’étatisme à la Française est au bout de sa route et celui qui en est le chef n’est plus qu’un pauvre pantin, balloté au gré des manifestations, des « revendications » et des révoltes. Mais nous en paierons tous le prix malheureusement car, de l’extreme droite à la l’extreme gauche aucun parti n’ose remettre ce système en cause, surtout pas le FN .

    • Vous avez raison, le must de la médecine c’est aux US, vous payez, vous êtes bien servi. Vous ne pouvez payer, vous pouvez crever. çà c’est du libéralisme. Pour les aficionados de l’économie ultra-libéral, je conseille la vie au Chili ou tout est privatisé, mème l’eau de la fonte des neige au-dessus de Santiago. Pas sûr que çà vous plaise, surtout si vous avez peu de revenus.

      • Les anti-libéraux ne savent parler que de « néo- » ou « d’ultra- » libéralisme, pour certainement en faire un épouvantail, et éviter de débattre simplement du libéralisme. Le libéralisme, n’empêche pas, bien au contraire, une part de solidarité. Et la solidarité peut très bien s’organiser par la proximité, sans passer par un pouvoir central dirigiste.
        A mon sens, les valeures cardinales du libéralisme sont la liberté et la responsabilité. Tout le contraire du socialisme.

        • « Et la solidarité peut très bien s’organiser par la proximité, sans passer par un pouvoir central dirigiste. »
          Exemple, la Suisse, pays bien plus libéral que les USA, pays au sujet duquel les jérémiades « vous pouvez crevez » tombent complètement à coté de la plaque.

      • Aux US, vous payez, vous êtes bien servi. En France, vous payez, vous êtes servi de manière loin d’être optimale. Mais en France, même si vous n’avez pas payé, vous êtes traité comme celui qui l’a fait. Ce qui serait correct, ce serait que chacun puisse payer pour être bien servi. Et bien sûr que ceux qui servent bien en touchent la juste récompense, financière et morale…

        • Tout l’art du socialisme est d’être servi en faisant payer les autres, et d’ériger cela en valeur positive en utilisant abusivement le mot « solidarité ». Les syndicats sont très forts à ce jeu.

  • Médecine étatisée : perte de chance pour les malades.
    Hôpitaux publics : aléas des maladies nosocomiales ou des pathologies iatrogènes.
    Monopole de la sécurité sociale : les Français gravement désolvabilisés par les cotisations forcées et les impôts obligatoires.
    Système de santé publique : 70 ans de déficits permanents.

    Bonne chance pour survivre dans le meilleur système de santé au monde (sauf partout ailleurs qu’en France) !

  • Alexandre le Grand, roi de Macédoine, était aimablement venu voir Diogène dans son tonneau et lui demandait s’il avait besoin de quelque chose, s’il pouvait l’aider en quoi que ce soit…

    – Oui, ôte-toi de mon soleil, répliqua Diogène.

    Ainsi en va t’il de l’Etat et de l’hôpital…

  • C’est surtout révélateur d’un système,qui pour acheter la paix sociale et celle des médecins de ville en ne leur imposant plus de gardes ni de numérus d’installation,ne sait plus dire non.Comme dit dans les articles précédents sur ce thème auparavant les urgences c’était pour les urgences ,rappeler cette évidence serait la base de toute réorganisation des urgences!Il n’est pas normal que les urgences ressemblent à une salle d’attente de généraliste.

  • Je vais répéter ce que j’ai déjà dit mais le principe de la sécu chacun selon ses besoins chacune selon ses moyens implique que l’etat connaisse les « moyens  » de tous dans les moindres détails..et décide des moyens à mettre en oeuvre globalement…
    et ensuite que ce soit l’etat en non vous qui sachent vos besoins de soins..

    ben voyons…

    le plus étonnant est que ce système tienne..

  • « À ce stade il faut évoquer les fraudes »
    Les fraudes vont avec le système soviétique, et puis frauder un système mafieux est ce vraiment illégitime?
    A l’heure actuelle même le marché dit libre est pourri. L’argent gratuit, les taux d’intérêts bidonnés, l’implication énorme des états dans l’économie, les réglementations ubuesque ont cassé toute la logique du système. plus personne ne sait si minime croissance que l’observe correspond à de la création de richesse ou à la création d’une bulle mais en toute logique c’est la dernière option la bonne car il est impossible que l’économie fonctionne correctement privée de ses indicateurs fondamentaux même par chance.

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