Quotas d’immigration : l’État est-il le mieux placé pour décider ?

L’État qui ne sait pas comment créer de la croissance, se propose de gérer des quotas d’immigrants.

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Quotas d’immigration : l’État est-il le mieux placé pour décider ?

Publié le 16 novembre 2019
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Par Olivier Maurice.

À peine sorti péniblement du marigot du voile, le gouvernement n’a pas trouvé mieux que d’aller s’embourber dans les sables mouvants des quotas d’immigration. Décidément, la course effrénée à l’électeur Michu (celui que la gauche place à droite car réactionnaire, que la droite place à gauche car populaire et qui lui-même se définit comme ni de droite, ni de gauche) bat son plein en préparation des prochaines échéances électorales.

Ah, cet électeur tellement recherché qui dénigre en permanence la politique (parce que les politiciens ne font que se mettre en valeur et ne parlent jamais des vrais problèmes) et qui passe son temps sur les réseaux sociaux à expliquer que lui connait la solution à tous les vrais problèmes et qu’il ne cherche absolument pas à se mettre en valeur…

Tout le monde lorgne sur cette illustre ménagère de moins de 50 ans du Paysage Électoral Français. En l’occurrence, ce serait d’ailleurs plutôt un homme, ouvrier au chômage, vivant dans une commune rurale et âgé de 40 ans qui représenterait selon les instituts de sondage « l’archétype du noyau dur de l’électorat du Rassemblement National », cette France silencieuse et oubliée dont personne à Paris ou ailleurs n’est supposé rien comprendre et qui ne sort de sa boîte que quelques mois avant chaque élection. Le Nessie de la vie politique. Tout le monde le connait, mais personne ne l’a jamais vu.

Tout le monde, enfin pas vraiment. Pour avoir oublié que ces électeurs invisibles existent vraiment, la gauche s’est retrouvée totalement ratiboisée, tout comme la droite, pour leur avoir fait la cour avec l’extrême délicatesse de Jean-Pierre dans une désormais célèbre version pré-numérique de Tinder.

Démagogie et électoralisme

Il y a un an, le gouvernement a réalisé brutalement que la cocotte-minute pouvait vite se transformer en catastrophe quand il y avait un petit défaut d’étanchéité dans le dispositif. Il a donc décidé de changer son fusil d’épaule et s’est replié de toute urgence vers la nouvelle cuisine : électeur poêlé à l’unilatéral, mayonnaise politicienne revisitée et promesses du jardin.

Les quotas sont l’Eldorado des immigratiophobes, le Graal des cocardiers persuadés que la France est le plus beau pays du monde et qu’il faut absolument ériger des murailles tout autour pour empêcher que des hordes d’horribles envahisseurs viennent nous voler notre chômage chronique, notre croissance inexistante, notre fiscalité confiscatoire, notre système éducatif et social défaillant, notre déficit budgétaire, nos lourdeurs administratives, nos politiques irresponsables et infantilisantes… des fois que cette invasion pourrait nous faire perdre notre place de leader mondial de la consommation de psychotropes et d’antidépresseurs.

Comme toujours, l’État s’est tourné vers la seule solution qu’il connaisse quand un problème réel ou imaginaire surgit : lui-même. Il est défaillant dans la mise en place d’une politique économique qui permette aux entrepreneurs et autres travailleurs de créer de la richesse et de l’emploi ? Vite, il nous faut davantage d’État pour répondre aux problèmes de manque de liberté dans le domaine économique en supprimant les libertés dans le domaine migratoire.

Dirigisme et tropisme

Il est clair que l’État connait parfaitement les besoins de l’économie française, étant donné la façon dont il la régule, la subventionne et la taxe depuis des années. C’est une véritable science de saigner la bête jusqu’à la dernière goutte sans la faire mourir !

L’État français a acquis au fil du temps une expérience précieuse dans l’art de gérer la pénurie, avec certes quelques ratés de temps en temps. Il arrive que la bête couine un peu quand on lui serre le collier un peu trop fort.

Comme lorsque les quotas de médecins aboutissent à des files d’attente de plusieurs mois et des services d’urgences ressemblant à s’y méprendre à des camps de réfugiés, ou lorsque les tentatives de rationnement de l’essence se traduisent non pas par l’explosion du marché des gazogènes électrifiés, mais par plusieurs mois de pétaudière sur les Champs-Élysées, ou encore quand certains petits malins se rendent compte que l’on peut tout à fait conduire des passagers en voiture d’un point à un autre sans s’endetter à vie pour acheter une licence de taxi.

Mais bon, globalement nous n’avons pas à nous plaindre, il y a bien plus malheureux que nous. Et ils sont si nombreux…

C’est d’ailleurs là tout le paradoxe de cette mesure qui ne servira absolument à rien. La France subit depuis des années un manque cruel d’attractivité pour les étrangers voulant émigrer, les migrants économiques, les personnes qualifiées désirant s’installer, prendre la nationalité, faire leur vie et faire fortune si possible.

Même les migrants fuyant en masse la Syrie en guerre en 2015 ne voulaient pas s’installer chez nous. Ils préféraient s’entasser par milliers dans des baraques en carton noyées sous la pluie calaisienne en attendant de traverser le tunnel sur l’essieu d’un camion au risque de se faire broyer plutôt que se retrouver dans le paradis du meilleur système social que le monde entier nous envie.

Intégration et immigration

En plus de répondre à un problème par un autre, l’État cible le mauvais problème. La France n’a jamais été un pays d’immigration. Même si il y a eu un pic d’immigration majoritairement européenne entre les deux guerres, la France n’est ni les États-Unis, ni l’Australie, pays qui certes pratiquent des quotas mais qui se sont construits par l’immigration.

Par contre, le pays a toujours été un pays d’intégration, laquelle se fait de plus en plus difficilement depuis les années 1960 et la décolonisation, car il s’agit d’intégrer majoritairement des populations en provenance d’anciennes colonies, ce qui pose encore davantage de problèmes.

Le taux de naturalisation chez les immigrés d’origine européenne, asiatique ou américaine est de moins de 20 %. Il est par contre bien plus élevé, soit plus de 60 %, pour la population originaire d’Afrique qui représente 43 % de l’immigration légale et dont les visas sont largement attribués pour des raisons autres qu’économiques : familiales, humanitaires, scolaires et universitaires…

Les problèmes mal nommés trouvent moins de solutions.

Un flou qui arrange tout le monde

Le débat sur l’immigration est devenu au fil du temps un cloaque nauséabond carce s’y cachent jalousies, ressentiments et bêtises que permet l’usage de mots couverts et où se cachent pêle-mêle complexe de supériorité, nostalgie du temps béni de l’oisiveté et du luxe permis par l’exploitation des populations et des ressources, peur de la vengeance d’un côté et miroir négatif de ces ressentiments de l’autre.

De nombreux pays ont eu à gérer cette difficile intégration post-coloniale. Il demeure de nombreuses braises dans tous ces lieux sous domination de l’Europe impériale de la fin du XIXe siècle, en particulier le Moyen Orient et l’Afrique septentrionale, mettant la France en première ligne de par son passé avec ces populations.

Mais quels sont les vrais chiffres de cette immigration ? Que connait-on de ces populations, exceptés les pays d’origine et les raisons d’attribution des visas ? Rien. Pas plus que l’État ne connait les besoins réels de l’économie, à l’inverse de ce qu’il ne cesse de prétendre, mais comme le prouvent clairement les résultats désastreux de ces incessantes interventions.

Voici maintenant bientôt un siècle que la décolonisation a commencé, un demi-siècle qu’elle s’est achevée. Un demi-siècle que le radeau s’enlise dans le bayou des ressentiments, des peurs et des instrumentalisations politiciennes en tout genre. Un demi-siècle que faute de vrais chiffres, de vrais mots, d’une vraie connaissance de la réalité, en l’absence d’un vrai débat factuel, le pays tout entier regarde le doigt parce que cela lui permet de dire tout et n’importe quoi sur la Lune et de se complaire dans un combat rhétorique entre le Camp du Bien et celui du Mal qui arrange beaucoup de monde.

À lire aussi : « Ca se discute, pas d’État providence pour les migrants »

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  • Il existe une véritable hypocrisie sur l’immigration en france..
    Et l’article oublie un détail , La France a les aides sociales les plus généreuses de toute la planete.. L’immigration n’est pas une immigration de travail en france , mais une immigration de peuplement..
    Non pas que la générosité soit une caractéristique française , mais elle concours a une idéologie qui consiste a importer des populations pauvres , les faire subventionner par ses contribuables , pour créer de la croissance par la consommation..incapable qu’elle est d’être compétitive a l’exportation..
    Alimenter ses services « publics » avec des populations dénuées de tout , medecine , éducation, sécurité.. qui provoque besoins en personnels et en investissements..
    Voila la vérité.. c’est çà la source principale de la croissance en France
    tout irait bien dans le meilleur des mondes si il n’existait , l’islam qui vient dérégler cette mecanique imbécile imaginée rue de solferino dans les années 70..
    Et çà , ce n’était pas prévu a la base par les think tank de la vie en rose

    • Les aides sociales n’expliquent absolument pas pourquoi les immigrés ne s’intègrent pas en France : soit ils deviennent Français et vivent dans des ghettos (population Africaine) soit ils ne deviennent pas Français (autres populations) et ne restent pas.

  • quotas d’immigration ….ou quota d’immigration de regroupement familial ? parce là , ce n’est pas la même chose ; or , j’ai cru comprendre que le gouvernement ne reviendrai pas la dessus ….or , j’ai cru entendre le sieur giscard reconnaître qu’à ce sujet il avait fait une vaste connerie ….or donc , on recommence …. les mêmes erreurs ayant souvent les mêmes effets…..ça promet….

  • Au fait quelle est la proportion entre l’immigration intra communautaire et africaine ?
    Tout ca est donc dérisoire ,de la politique fiction pour gogos.

  • D’accord avec l’auteur sur les innombrables erreurs de l’état, quelle que soit sa couleur. Mais pas d’accord avec l’auteur sur les fautes passées du fait de la colonisation, car il n’y a pas que l’Afrique qui a connu la colonisation. Quid des pays ex-Indochine et Indes britanniques ? Pourquoi ces pays ont-ils la croissance en essor et aucune pleureuses ?

  • Sous couvert de générosité sirupeuse nous récupérons les migrants dont personne ne veut et qui eux-mêmes préféreraient aller ailleurs.
    L’immigration mutuellement choisie, apparemment c’est hors les clous de la bienpensance.

  • Les faits sont :
    – La France du 19e siècle a colonisé des territoires.
    – La décolonisation a eu lieu après la seconde guerre mondiale parfois dans la douleur et la France est rentrée dans ses 22.
    – Ceux qui nous ne voulaient pas de la France et ont découvert qu’elle n’était pas si mal, sont ensuite venus dans l’hexagone.
    – Les patrons qui ne voulaient pas payer les Français pour gagner plus d’argent ont aidé cette immigration avec le concours de la classe politique corrompue : capitalisme de connivence.
    – On a jamais une seule fois demandé au peuple Français si lui désirait cette immigration d’esclaves modernes en lui faisant croire qu’il serait lui aussi du côté des maîtres.
    – Aujourd’hui les enfants des esclaves se rendent compte de la situation et se débrouillent pour vivre selon leur propres règles (pas les mêmes que les locales).
    – Ces « Français » administratifs ne se sentent pas Français.
    – La classe politique hors RN qui vit dans un monde de papiers ne veut pas faire la différence entre un Français de papier et un Français de coeur ou d’esprit.

    Voilà, pourtant la classe politique nous serine à longueur de temps qu’on peut factuellement être un homme et se sentir femme (et inversement), mais on pourrait pas factuellement être « Français » et se sentir étranger, voire ennemi des Français.
    Tout cela pourrait mal se terminer …

    • le célèbre « en même temps »

    • Sur votre phrase « Les patrons qui ne voulaient pas payer les Français pour gagner plus d’argent ont aidé cette immigration avec le concours de la classe politique corrompue : capitalisme de connivence », permettez-moi de ne pas être d’accord :

      Les patrons qui embauchent de l’immigré sont surtout les patrons de PME, pas les patrons de grandes entreprises, ceux qui pratiquent le capitalisme de connivence.
      Les patrons de PME sont étranglés, pressurés, écrabouillés par les taxes, les impôts, les cotisations, les contrôles, les réglementations, les interdictions, les obligations de toutes sortes, lesquels ont été mis en place par nos politiciens depuis plusieurs décennies, et qui illustrent si bien le terme « socialisme ». À la fois par idéologie (nos dirigeants qui pour la plupart n’ont jamais travaillé dans le privé n’aiment pas les patrons dont ils sont jaloux) mais aussi pour satisfaire leurs clientèles électorales – sans oublier de s’en mettre plein les poches au passage.
      Étouffés, asphyxiés par cette politique socialiste, les patrons de PME, qui ne peuvent pas baisser les charges ni augmenter leurs prix de vente, sautent sur toutes les occasions, pour non pas s’enrichir comme votre commentaire l’affirme, mais juste pour survivre – sinon, c’est la clef sous la porte. Employer de la main-d’œuvre immigrée, parfois au noir, est une de ces occasions de maintenir leur entreprise en vie.
      L’immigration de masse, qui tire les salaires vers le bas, même clandestine, est permise par nos politiciens avant tout pour que les PME ne coulent pas, et l’emploi avec (déjà qu’il n’est pas spécialement en bon état dans notre pays). Cela permet au système de durer encore un peu, mais ce n’est pas d’abord la volonté des patrons de PME, c’est celle des socialistes et autres tenants de l’État-providence.

      • Absolument pas !
        Dans les années 60 après la guerre d’Algérie, ce ne sont pas des PME qui ont fait venir les immigrés du Maghreb. Ce sont les grands groupes de la construction.
        Aujourd’hui, vous avez sans doute raison, mais mon propos concernait le début de l’immigration musulmane.

        • bouygues, et tous les tp

        • @ AlfredSG : le problème est que vous parlez des « patrons » indistinctement, ce qui inclut les patrons de PME, et vous bouliez de dire que l’immigration massive actuelle, y compris clandestine, fait d’abord et avant tout l’affaire, non pas des « patrons », mais du gouvernement et de sa politique socialiste : elle est une, si ce n’est LA, condition pour que le système collectiviste et corrompu (pléonasme) actuel se maintienne.
          Je voulais le signaler, d’autant plus que le RN, que vous semblez apprécier, tient globalement un discours anticapitaliste et antilibéral.

  • « nostalgie du temps béni de l’oisiveté et du luxe permis par l’exploitation des populations et des ressources »

    L’auteur pense à qui en particulier ? Vu son âge, il doit avoir une dent contre les baby boomer. Mais je pense que comme beaucoup qui sont nés dans les années 60, la crise des années 70 leur a fait oublier toute appréhension à en profiter un max les décennies suivantes.

  • Cet article en dit trop ou pas assez…
    Bien sûr que poser la question de l’immigration au travers de celle des quotas est inepte.
    Mais résumer la question à « jalousies, ressentiments et bêtises que permet l’usage de mots couverts et où se cachent pêle-mêle complexe de supériorité, nostalgie du temps béni de l’oisiveté et du luxe permis par l’exploitation des populations et des ressources, peur de la vengeance d’un côté et miroir négatif de ces ressentiments de l’autre » est à la fois très caricatural, en partie faux et insuffisant.
    L’immigration pose problème (oui) à cause de la différence culturelle trop grande entre population et immigrés, conjuguée à son trop grand nombre, de sorte que le communautarisme peut se développer sans frein.
    Quid de l’islam conquérant, dont de très nombreux tenants n’ont jamais caché leur intention, la démographie aidant, de soumettre la France ?
    Quid de l’immigration illégale, encouragée de tas de façons, depuis le non-renvoi (à 90%) des déboutés du droit d’asile jusqu’aux aides publiques de toutes sortes (ce qui est un comble) ?
    Quid u regroupement familial, qui n’a rien à voir avec une immigration choisie ni même économique ?
    Quid du laxisme incroyable de la justice (certes un problème franco-français), qui attire chez nous les délinquants de tous pays ?
    Quid (idem, problème franco-français) du dénigrement permanent de notre pays, de son Histoire (l’auteur y apportant une petite contribution), des racines et valeurs qui l’ont fait, au point que les immigrés, voyant que la France ne s’aime pas, se croient autorisés à la détester, et pour certains à envisager la sécession des quartiers où ils vivent d’avec le reste de la France – et en attendant, à attaquer ses policiers, ses pompiers, ses médecins même ?

    Effectivement, il faudrait commencer par poser les bonnes questions, si on veut résoudre les problèmes.
    Et poser ces questions n’exclut absolument pas que par ailleurs il faut aussi s’attaquer à l’étatisme qui étrangle entrepreneurs et particuliers… l’un n’exclut (hélas) pas l’autre.

    • Le financier de toute l’émigration est ??? G. SORRO ! lisez à l’occasion quel est son projet. L’élimination du blanc caucasien ni plus ni moins. Et il le dit sans langue de bois.

  • Cette histoire de quotas est d’abord une manipulation électoraliste…

  • On est étonné d’apprendre que l’on n’est pas une terre d’immigration, avec environ 200.000 entrées annuelles depuis plus de 40 ans, soit 8 millions dont on retranchera 1 ou 2 qui seraient retournés, et auquel on ajoutera leur progéniture, 6 millions dont 3 millions de femmes qui ont eu entre 3 et 4 enfants en moyenne, soit 9 millions d’enfants issus de l’immigration, qui sont en route pour produire encore des enfants…
    J’invite formellement l’auteur à visiter des villes d’immigration ancienne, lesquelles attirent l’immigrant comme des lucioles, à visiter écoles et lycées, et à se poser quelques questions…
    (par un jaloux qui ne peut pas comprendre la chance qui est la sienne d’avoir autant de personnes avides de financer sa retraite…)

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