Les inaudibles évidences de Zineb et Julie

Deux polémiques récentes montrent la déconnexion inquiétante d'une certaine France médiatique des réalités pourtant indépassables.
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Les inaudibles évidences de Zineb et Julie

Publié le 8 novembre 2019
- A +

Par h16

Cette semaine, les femmes sont à l’honneur et pour une fois, je ne parle pas de Marlène La Sorcière Bien Barrée : grâce à deux interventions sur deux sujets pourtant fort différents, deux femmes auront créé une jolie paire de polémiques dont les médias et les réseaux sociaux sont friands.

La pôle position de la polémique médiatique est actuellement détenue par une certaine Julie Graziani qui nous aura servi une belle saillie lors d’un de ces énièmes débats télévisés, ces équivalents modernes de discussions de cafés du commerce où apéritifs alcoolisés et cacahuètes salées sont désavantageusement oubliés au douteux profit de sujets souvent moisis et d’invités improbables aux savoirs approximatifs.

Cette fois-ci, c’est donc une chroniqueuse de LCI, apparemment habituée des raccourcis verbaux expéditifs, qui a déclenché une homérique polémique franco-française : tout part d’un reportage montrant une femme se plaignant à Emmanuel Macron de sa situation économique fort tendue, alors qu’elle n’est qu’au SMIC et doit nourrir deux enfants. Réagissant à ces informations, la chroniqueuse du plateau de « 24h Pujadas » enchaîne en s’interrogeant ainsi :

« Qu’est-ce qu’elle a fait pour se retrouver au Smic ? Est-ce qu’elle a bien travaillé à l’école ? Est-ce qu’elle a suivi des études ? Et puis si on est au Smic, il ne faut peut-être pas divorcer dans ces cas-là… »

Il n’aura pas fallu longtemps pour que cette répartie déclenche une magnifique vague d’indignation à la fois sur le plateau, dans les médias et sur les réseaux sociaux dont la production habituelle d’indignation de synthèse et d’élevage a rapidement cédé le pas devant l’indignation naturelle élevée en plein air, qui s’est immédiatement égaillée partout.

Et malgré la réponse plus argumentée et plus nuancée de la chroniqueuse devant le tsunami de hurlements, la polémique n’a pas désenflé.

Au passage, notons que ceci est fort pratique : cela masque complètement le fait que la détresse de la mère de deux enfants s’adressait d’abord à Emmanuel Macron, qui bénéficie maintenant d’un magnifique écran de fumée lui laissant amplement le temps de préparer sa réponse médiatique dans un avenir proche et choisi avec soin.

Pendant ce temps, Graziani pagaye de plus en plus vigoureusement contre un torrent de réponses acrimonieuses dont on se doute qu’il finira par l’emporter dans un petit chplouf misérable…

… Et alors même qu’une autre chroniqueuse la rejoint dans ses petits mouvements frénétiques pour ne pas disparaître dans le flot tumultueux des polémiques médiatiques.

Car pendant que la chroniqueuse de LCI déclenchait un séisme de force 8, une confrère journaliste en faisait autant sur un autre plateau, celui de CNews : pour l’ex-journaliste de Charlie Hebdo Zineb El Rhazoui, devant les montées de violence observées ces dernières semaines dans les banlieues (et que j’évoquais dernièrement ici), « il faut que la police tire à balles réelles ».

Horreur et stupéfaction sur le plateau : les invités et les animateurs / chroniqueurs / journalistes / troubadours n’en reviennent pas et s’écrient tous en chœur que sortir ça, en Rrrrépublique FrrRrrançaise, c’est abominable, et qu’on frôle pour ainsi dire le retour aux heures les plus sombres de notre Histoire.

Il n’y a maintenant plus de doute : à voir ces polémiques se développer, le pays a courageusement choisi la fragilité, le renoncement et une forme de lâcheté élevée au rang de vertu.

Oh certes oui, les termes choisis par nos deux polémistes (volontaires ou non) sont terribles. Oh certes oui, relier ainsi situation économique et divorce ne pouvait que déclencher une violente réaction de rejet. Oh certes oui, expliquer de but en blanc que la police doit tirer dans le tas ne peut que provoquer des réactions ébahies ou de consternation.

Le souci est que, dans le fond, les deux messages – qui ne sont absolument pas passés à cause de cette forme déplorable – n’en sont pas moins indispensables.

Ainsi, nonobstant l’histoire spécifique de cette mère de famille en difficulté qui, comme beaucoup de Français, a sans doute subi un douloureux accident de la vie, rappeler que l’État n’a pas pour mission de venir en aide à tous et à chacun reste un message que plus aucun Français ne semble supporter sans immédiatement fondre en larmes ou sans péter un câble en hurlant « droits acquis », « solidarité », « filet de sécurité » et tout le tralala habituel.

Dans un monde normal (celui d’un nombre croissant de pays, du reste), l’État s’occupe d’abord du régalien, c’est-à-dire de la sécurité de ses citoyens, d’une justice efficace et d’une armée en bon ordre. Moyennant quoi, les charges faibles, les taxes peu élevées et les impôts modérés libèrent l’économie et enrichissent toute la population.

Le Français a choisi l’autre voie, celle qui ne mène jamais au repas gratuit : ponctionné de toutes parts, taxé, tondu comme un animal, corvéable à merci, il s’attend niaisement à ce qu’en face correspondent des services publics qui lui permettent, justement, de parer au pire, de constituer ce fameux filet de sécurité pour les plus pauvres. Et malgré une réalité qui lui vole dans le museau à chaque minute, dans laquelle plus il est tondu, et plus l’État le traite comme un pourceau, malgré une dégradation de tous les services publics alors que jamais, dans son Histoire, il n’a payé autant en dîmes, gabelles, accises, octrois et ponctions, malgré tout ça, il réclame toujours plus d’État.

Et lorsqu’on a l’impudence de lui faire remarquer que c’est précisément cette attitude qui provoque les problèmes dont il se plaint… On déclenche une tempête.

De la même façon, lorsqu’on rappelle l’évidence pourtant essentielle que la force doit rester à la Loi, que ses représentants sont armés précisément pour cela, et qu’une situation d’embuscade dans laquelle on se retrouve sous des tirs de mortier, d’artifices, voire de cocktails molotov (quitte à rester cramer dans son véhicule en feu) justifie amplement par le surnombre des attaquants une réponse armée, le Français se rebiffe : impossible de remettre en cause un vivrensemble (qui n’existe pas, n’a jamais existé et ne risque pas d’exister vu la tendance actuelle), impossible d’imaginer un policier faire feu !

Le Français des médias, celui qui s’indigne sur les plateaux, qui bouillonne sur les réseaux sociaux a complètement perdu le sens des réalités. Pire : même devant les constats imputrescibles d’un délitement complet de certaines zones, même devant l’évidence du pourrissement complet du pays par un trop-plein d’État obèse qui gangrène maintenant tout ce qu’il touche, il refuse mordicus qu’on lui rappelle cette réalité.

La France de ces médias, de ces plateaux, de ces réseaux sociaux est une France douce, molle, gentille qui a les moyens infinis de venir en aide à tout le monde, quelles qu’en soient les raisons.

Cette France bienveillante et chaleureuse ne recule devant aucune nouvelle chance (même après 124 récidives – la 125ème chance sera la bonne, c’est sûr) pour chacun de ses ressortissants – à l’exception sans doute des mâles blancs cis de plus de 35 ans, faut pas déconner.

Cette France solidaire et compréhensive saura se mettre en quatre, en huit, que dis-je en dix-mille façon puzzle s’il le faut pour ne surtout pas décevoir un peu plus des jeunes déçus, ces petites bandes de canaillous d’imbéciles irresponsables, ces sauvageons un peu délicats à recadrer.

Pour cette France-là, l’inversion des valeurs est telle qu’il en devient choquant de demander à des policiers de « tirer à balles réelles », ce qui est pourtant la définition même de leur métier de base qui n’a jamais été de faire intermédiaire de relations sociales, tampon-buvard d’émotions citadines ou que sais-je encore.

Pour cette France-là qui a basculé du côté mou de la force, la forme prime sur tout, le fond sur rien.

La France a un incroyable talent : celui de transformer des évidences en polémiques. Ce n’est pas ça qui la sortira de l’ornière. Au contraire, même.
—-
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  • Ça fait du bien de vous lire…
    Si les peuples ont les institutions politiques et sociales qu’ils méritent, on commence à mesurer que ces institutions influencent profondément les mentalités. En l’occurence l’Etat nounou a infantilisé la population.
    La réaction à tout problème social doit être l’apitoiement, l’excuse, le renoncement à la réflexion.
    Ce sentimentalisme omniprésent a un lien profond avec la critique de la société patriarcale (caricaturée pour l’occasion, le mâle blanc hétéro servant de bouc émissaire). Mais il n’est pas certain que la société matriarcale vaille mieux: les sentiments ne sont pas un meilleur guide que la raison froide.
    Cependant, l’espoir est permis: ce sont bien deux femmes qui « ont mis les pieds dans le plat ».

    • +1000
      Complément : je ne pense pas que le problème ou la solution dépendent du patriarcal ou matriarcal, car il y a des hommes mous et des femmes fortes. Ce qu’il faut : un tempérament fort, un caractère affirmé, qui tapera du point sur la table, qui osera imposer le retour aux fondamentaux de toute société (et non au vivrensemble de Bisounoursland).

    • « Cependant, l’espoir est permis: ce sont bien deux femmes qui « ont mis les pieds dans le plat ». »

      Je ne veux pas doucher vos espoirs mais quand on voit que Julie Graziani a reçu des menaces de mort et de viol, qu’elle a été démise et qu’elle et Zineb ont été contraint à faire de plates excuses sous la pression, on sait qu’elles vont rentrer dans l’ordre bien vite et que le porte de sortie n’est pas encore là.

      De plus, une femme s’intimide plus facilement, ce serait à des hommes de porter ces discours.

      En tous les cas, ce sera intéressant de voir comment les Bien-pensant vont nous expliquer que ces deux femmes dont l’une arabe ont pu aussi mal penser.

      • Pour la première, c’est tout trouvé : elle est un soutien de LMPT, une affreuse rétrograde homophobe etc. On se fatigue même plus de rappeler ce qu’elle a pu dire, l’étiquette qu’on lui a collé dit tout sur elle, e même plus.

      • Le fait qu’il y ait de plus en plus de personnes (hommes ou femmes!) qui osent braver la bien-pensance est déjà un premier pas. Il n’y a pas si longtemps, cela aurait été inimaginable. Que les tenants de la pensée obligatoire s’étranglent est réjouissant…

    • Ce qu’il faut bien comprendre c’est l’absolue détestation, la haine ineffable, la pulsion de mort, que la bienpensance de GAUCHE a dans son ADN à l’égard de l’homme blanc hétérosexuelle, qui du point de vu gaucho bobo DOIT disparaitre par tous les moyens possibles.. Et si en plus il est catholique, protestant ou orthodoxe son éradication devient une priorité absolue…

    • Bref, le noeud du problème est que le français est devenu con.
      La française un peu moins?

  • Alors il me semble que le principal sujet de polémique c’est « quand vous êtes au Smic, vous ne divorsez pas ».
    Et là je trouve cela idiot pour plusieurs choses:
    – d’une part, si le mari est violent, vous vous fichez bien de gagner un smic ou deux.
    – D’autre part, la logique « rationnelle » de cette phrase oublie totalement une réalité : l’être humain n’est pas uniquement rationnel mais aussi émotif, ce qui peut le conduire à des choix…étranges.
    – Enfin, avec un salaire complet, une imposition faible et claire, et un code du travail simplifié, je pense qu’on pourrait sans trop de problème faire vivre sa famille.

    Cela n’enlève en rien la qualité de l’article et la place de la responsabilité individuelle dans nos choix de vie.

    • Relisez la clarification apportée par Mme Graziani : ce n’est pas à l’État d’apporter des solutions à des problèmes personnels. C’est aussi ce que dit H16. Donc certes, vous avez parfaitement raison, nous ne sommes pas des machines et nous pourrons faire des choix de vie étranges (voir dangereux). Mais c’est à chacun de s’assumer, même et surtout après avoir fait des choix étranges. Donc cette mère de famille à tort de s’adresser à Macron.
      Je vous rejoins par contre entièrement : dans un pays à l’économie dynamique et au code du travail raisonnable, on se sort plus facilement d’un trou d’air momentané. En France, un trou d’air momentané ça peut vite devenir une catastrophe…
      En fait, les français sont des adeptes du jeu du foulard qui se plaindraient au foulard qu’il ont du mal à respirer…

      • Exact lucdioc.
        Si la société a l’obligation d’aider une femme qui divorce avec enfants pour de bonnes raisons, alors la société devrait avoir un droit de regard sur le choix de son mari et son droit de faire des enfants.
        On voit bien que personne n’acceptera jamais ce genre de société, alors pourquoi assumer collectivement les choix individuels.
        Si les individus sont raisonnables ou prêts à assumer les conséquences de leurs choix, alors les séances de doléances au monarque n’ont pas de raisons d’être.

    • Prendre l’exemple du mari violent est un peu spécieux. Un cas particulier ne saurait justifier une généralité.
      La réalité est plus amère et lourde de conséquences sociales: entre facilitation du divorce, banalisation (et promotion parfois) de l’adultère, on a tendance à adopter le divorce comme solution au lieu d’essayer de surmonter les difficultés.

      • Le truc c’est qu’il s’agit d’un cas particulier justement. La chroniqueuse a mis ce témoignage dans une lecture du triangle de Karpman et le reproche aux autres alors que c’est son problème. En toute logique en cas de divorce il y a des pensions alimentaires, les enfants sont à la garde de celui qui est le plus à même de gérer la situation… que se passe-t-il dans ce cas précis ? on ne sait pas. Le cas particulier en question n’a sans doute pas été choisi à la base pour donner à la chroniqueuse une occasion de prôner le modèle traditionnel de la famille, et du coup nous ne pouvons pas en discuter en discuter correctement sur cette base.

        • « les enfants sont à la garde de celui qui est le plus à même de gérer la situation »
          Selon l’avis du juge. Les plus souvent, dans le cas des JAF, une femme rouge. C’est à dire des biais en veux-tu en voilà. A partir de là, comment dire… le reste de l’argumentation ne tient pas debout une seule seconde.

          • Oui, les biais sont partout, mais le sous-entendu qu’une femme divorcée avec des enfants et qui travaille c’est qu’elle a abandonné son mari forcément chef de famille méritant, c’est ok. Et donc on ne peut pas généraliser un cas particulier de mari abusif, mais généraliser sur une femme divorcée avec des enfants et au smic, c’est ok. J’attends votre argumentation du coup, parce que je suis peut-être dans l’erreur, mais il faudrait m’expliquer.

            • On peut généraliser sur le fait que plus de 80% des femmes divorcées ont la garde des enfants, malgré le nombre de plus en plus important de pères qui la demandent également. Sont-ils 80% à être incapables d’assumer l’éducation des gosses ? Ou violents ? Ou… ? Les biais ne sont pas (du tout) uniformément distribués…
              De toute façon, la chroniqueuse pose des questions, elle ne fait pas de jugement. Qu’elle parte de son expérience personnelle, c’est plutôt bon signe, non ? Quoique, à vous lire, je devrais comprendre que non.

              • Non, en effet, je pense encore une fois que la seule conclusion à cette histoire c’est qu’il faut arrêter de subventionner la presse et le système de licences pour l’audiovisuel, et individuellement arrêter de répondre aux caméras. Que cette chroniqueuse aille évoquer son expérience personnelle au PMU du coin, elle a le droit comme chacun de nous.

          • c’est clair + 1000 durru, le JAF c’est l’enfer de l’arbitraire absolu, on ne devient pas juge du JAF par hasard… mais par choix, par militantisme, par volonté d’en découdre avec une gente masculine objet d’une haine à nulle autre pareille…

      • que le divorce soit « facile » n’est pas le problème… si le mariage était un contrat d’ordre privé..fondé sur la religion la morale ou autre.. on saurait trancher.
        le mariage actuel est un objet bâtard et d’une grande complexité , un contrat dont les signataires ne se sentent pas en devoir de respecter les clauses…
        quand on se marie..on met le pied dans un bidule réglementé.

        le divorce est accessoire…il est clair que si le père a disparu et ne subvient pas à l’éducation des enfants la mère a fait un mauvais choix de géniteur SI son but était de trouver une personne responsable…mais en effet des tas de femmes se foutent que le géniteur soit responsable et ne tiennent pas compte des avertissements..en gros ne fait pas de gosses avec lui ou tu risques d’avoir des problèmes…

        la capacité de juger sur le plan moral d’une telle femme tient ici… elle a pu être abusée par l’homme ou pas…elle a pu passer outre aux avertissements ou pas..elle avait pris ses responsabilités à ce moment là.

    • La chroniqueuse n’a fait qu’énoncer des questions qui pourraient être posées, rien de plus ; certes de manière pas très diplomatique.
      Tout comme les gauchos s’amusent en énoncer pas mal qui provoquent des lois après (féminicide, climat, isf, riches patrons, etc.) ; mais là, pas de problème, ce n’est pas « idiot »…

      • Ou alors elle a posé ces questions là parce que les questions prévues la dérangeaient. Si en effet c’était ça qui était le sujet de débat, alors les questions auraient dû être posées, dans tous les cas quelqu’un n’a pas fait son job, et je ne pense pas que ce soit la personne qui a été utilisée pour faire l’émission car le job de cette dernière n’est sans doute pas d’intervenir à la télé. Si il y a retournement, c’est bien celui-ci.

    • Il y a a peut pres 50 % des mariages qui finissent par des divorces. Vous avez 50 % de maris violents a votre avis ?

      C est sur que ca arrive mais ca doit etre une infime minorité. Et dans ce cas, combien se revele violent seulement apres le mariage ? a mon avis encore moins.

      Donc oui, si vous vous marriez, faites des gosses avec quelqu un qui n a pas d argent pour payer une pension alimentaire et que vous avez vous meme ni diplome ni Heritage il faut vous demander si vous faites vraiment les choses comme il faut …

      • Bien sur que si, vous faites comme il faut.

        Réfléchissez-y bien et mettez vous à leur place. Vous vous mariez pour avoir un donneur de sperme dont vous vous débarassez après quelque temps.

        Par la magie du divorce vous récupérez une partie de la richesse du bonhomme. Puis par la magie des pensions alimentaires, vous recevez une partie des richesses futures du bonhomme et enfin, si ça ne suffit pas vous pouvez recevoir par allocation les richesses présentes et futures de tous les autres bonhommes.

        • Simple, clair, efficace et malheureusement totalement VRAI…
          merci Pierre…
          Dommage que vous ayez raison, le monde devrait être différent…

    • le problème est l’attitude.
      quand vous êtes dans la merde..par votre propre faute..
      vous pouvez dire aidez moi s’il vous plait..pas tu dois m’aider.
      imaginons que la femme ait perdu son conjoint..la chroniqueuse n’aurait pas dit quand on est au smic on ne devient pas veuve…
      le problème est l’attitude et les droits que s’imaginent avoir les gens..

      tu as le droit à un logement, à la santé, à une bonne éducation..
      la forme de la requête de la smicarde est bien LE problème. la chroniqueuse a sans doute été maladroite.

      ben non…

    • @Koris
      Bonsoir,
      « Alors il me semble que le principal sujet de polémique c’est « quand vous êtes au Smic, vous ne divorcez pas » »
      Vous avez zappé le « peut-être » qui rend cette phrase moins sentencieuse. le verbe « divorcer » n’est pas conjugué à l’impératif, il est à l’infinitif dans la phrase originale.
      Quant au mari violent, la violence de ce dernier est la raison principale pour laquelle les femmes ne divorcent pas, vient ensuite celle des enfants. Le « mari violent » est à inclure dans le « peut-être ».

  • Évidemment qu’il faut des balles ! Par contre je voudrais des flics entraînés avec un bagage scolaire et psychologique correspondant. Car donner une arme à un bulot cuit ne m’inspire pas trop. Nos politiciens préfèrent subventionner ces quartiers en les inondant de pognon frais que d’y envoyer des messagers de la mort. Si l’on faisait un calcul rapide c’est la solution de Sego qui serait la bonne: envoyer des chars. Car effectivement la France est occupée de l’intérieur. Le noeud du problème est la drogue. Le socialisme et des politiciens stupides et corrompus. Libérons donc complètement ces quartiers et coupons les subventions. Le pire est que leur modèle économique basé sur la drogue et le cash suffit largement. Ils n’ont pas besoin en plus de subventions et d’assurance maladie.

    • Rien que les balles en caoutchouc font fremir les bien pensants , alors du reel qui tue au lieu d’eborgner ……. D’accord y a des balles bien utilisées et les autres….mais c’est toujours le pouvoir qui decide des victimes !

    • Quand la police fait réellement son boulot au niveau du trafic de drogue le souci c’est que ça entraîne de la violence à court terme, globalement les politiques préfèrent ne jamais rien faire.
      Sortir de la politique de prohibition permettrait de rendre public le désordre latent des quartiers qui vivent du trafic, parce que non, ce ne sont sans doute pas ces organisations minables qui réussiraient à en tirer du profit. Notons que dans un état autoritaire, les forces de police utilisent les organisations mafieuses locales comme relais de l’autorité… ce qui semble être de plus en plus le cas en France.

    • Le problème premier n’est même pas celui de la police, mais celui de la justice : si notre « justice » n’était pas si laxiste, ne remettait pas en liberté des multirécidivistes, on n’observerait pas ce formidable sentiment d’impunité chez les voyous et autres dealers, lequel les conduit à s’en prendre aux forces de l’ordre.

      Au point où on en est arrivé, on ne peut, si on a encore un gramme de bon sens, qu’être favorable aux tirs à balles réelles quand les policiers se trouvent agressés, avec intention de tuer, par des voyous bien plus nombreux qu’eux. Mais avec une justice digne de ce nom, on n’en serait probablement pas là. La police n’est jamais que le bras armé de la justice.

      • Tout à fait d’accord. La police fait son travail avec un boulet à chaque pied. Impossibilité d’agir en légitime défense et justice débordée qui ne condamne pas.
        Le budget de la justice par habitant est un des plus faible d’Europe. Rien qu’en supprimant l’audiovisuel public on pourrait le mettre à niveau. Si on légalise le canabis et que l’on récupère les taxes comme pour le tabac et l’alcool, on rajoute encore un bon paquet d’oseille.
        Il faut aussi attaquer le problème à l’école ou la discipline et le civisme sont complètement délaissés. Renvoi, gel des aides sociaux.

      • le laxisme de la justice n’est pas un problème si il est le reflet d’un laxisme du » peuple », or on peut en douter.

        quand on cherche un juge impartial pour trancher une affaire, ce qui en soi n’est pas si évident que cela , on ne va pas voir le type qui a fait des études de droits.. mais un type qu’on sait intègre, sage et impartial en somme le juge est « élu ».

        ceci dit…il y a des lois et il faut bien les connaitre, m’est avis que le problème est la loi…
        qui n’est pas non plus le reflet de la volonté du peuple..

        • Vous avez raison, le problème de la justice, c’est avant tout celui de la loi. Un juge peut être intègre, si la loi qu’il est censé appliquer est laxiste, le délinquant est remis en liberté.
          La responsabilité de cette situation est d’abord celle des politiques, qui votent des lois excusant et ménageant les délinquants.
          Bien sûr, vient s’y ajouter la latitude laissée aux juges pour l’application de la loi, latitude qui équivaut à une deuxième couche de laxisme avec les juges du syndicat de la magistrature.
          Pas assez de crédits pour la justice ? (réponse à cyberfred) C’est vrai aussi, mais la faute à qui, sinon aux politiques ?

          • et donc à nous même..en théorie…si les gens ne se rendent pas compte qu’il ont gobé des idées à la noix tant pis pour eux…
            mais comme dit l’auteur, pas impossible que ce pays soit foutu..
            ils croient le logement est un droit suivent les soins, l’éducation et bientôt la nourriture? cela entre en collision avec le droit de jouir des fruits son travail..

          • @Jacques B.
            Bonsoir,
            « [les politiques] qui votent des lois excusant et ménageant les délinquants.]
            Exactement !
            Cette phrase m’a fait penser à ce qui s’est passé il y a quelques jours outre-Atlantique concernant les fameuses « Red flag laws ». Ces lois feront (si elles sont votées) qu’un voisin pourra composer le « 911 » pour prétendre que son voisin est un « danger pour lui-même et/ou pour autrui et qu’il y des chances pour qu’il possède des armes à feu. » La police se déplacera en nombre et en armes, enfoncera la porte, saisira toutes les armes si elle en trouve, mettra au frais le voisin, lequel devra prouver après une attente incertaine, qu’il n’est un danger pour personne, puis réclamer le retour de ses biens saisis.
            Cette loi est du fait des démocrates américains. Les républicains ont donc ajouter un amendement dans cette loi stipulant que la redfalg law devrait s’appliquer aux membres de gangs listés sur les bases de données des forces de l’ordre locales ou fédérales. Les démocrates ont fait barrage en clamant que cette condition était « raciste » puisque la plupart des gangs est composée de membres de minorités afro-américaines et latino-américaines.

    • Il suffit de légaliser les drogues et finit les problèmes de délinquances. Et en plus on pourra virer facilement 5000 policier, gendarmes, dounaniers qui « vivent » de la lutte contre la drogue. cerise sur le gateau l’état récupérera la TVA sur les vente. l’un dans l’autre un gain de facilement 10 milliards d’euro par an sans problème voir plus.

    • Quand il y a balle, il y a trou … de …

  • La France un pays de grands bébés irresponsables maintenus dans cet état comme de jeunes chiots par leur maîtres de la clique politique. La clique va se prendre une claque, juste une question de temps 🙂

    CPEF 🙁

  • Entre deux coupes de champagnes nos journaleuses oublient la bienpensance socialiste dans laquelle elles se prélassent depuis leur petite cuillere en argent pour manger leur Nutella offert en guise d’amour famillial. Elles aussi ont la Haine..elles sentent que la fin est proche ,le champagne se transforme en mousseux ,le homard en surimi,les vacances aux bahamas se fera a la nage….mais dans leur grande naivete ,elles ont raison ,la smicarde pleurnicheuse n’est pas venue là par hasard, les banlieues en feu ont eu leur pyromane attitré…enfin , faire tirer la police quand on voit leur habilete a lever le coude, ça fait peur

  • Suite de l’histoire pour Julie Graziani :

    Le journal L’Incorrect a finalement sombré dans le politiquement correct.

    https://lincorrect.org/julie-graziani-pujadas-smic/

  • d’accord avec la petite bête
    Quand on choisi de divorcer, on doit prendre en compte le facteur risque de pauvreté.. et ça aide à bien peser sa décision, ça responsabilise. Quand le choix est fait, on l’assume sans demander de béquille à l’état.
    C’est trop facile de se faire engrosser par kévin à 17 ans, de quitter l’école et de venir pleurer ensuite sur le manque d’argent. La liberté implique d’assumer ses choix.

    • Quant au fait que la police tire à balles réelles… je rappelle que même Valls s’est fait arroser à la kalachnikov en venant à Marseille, sans que cela déclenche une grande réaction… Les autorités redoutent justement ce tir policier qui mettrait le feu aux poudres, car elles n’auront pas forcément le dessus en cas de réelle confrontation (dixit le préfet de Marseille en off)

      • Certes mais dans le contexte de la société décrite (qui est très probablement la nôtre dans peu de temps hélas) cet « incident » parait inéluctable. Forcément, un jour, dans des circonstances que le hasard impose, cela arrive…
        A ne pas traiter les causes dès leur émergence ont récolte ce que l’on a semé…

        • Et ne jamais accepter de voir l’éléphant dans le couloir… l’immigration « étant une chance » on ne saurait en faire une critique négative ! Il faut se boucher les yeux sur les accros !
          L’immigration d’il y a 60 ans et 50 ans ne posait guère de problème au contraire de leurs descendants. Notre président décide de rajouter une vague de nouveaux arrivants ! qui fera venir sa famille (c’est le Droit), et ainsi de suite.
          Comme le travail et le logement manquent ces gens seront des déçus de l’Eldorado-France et se vengeront.
          Entendu lors du déplacement des migrants du camp, un certain témoignage (à l’accent du maghreb) « je ne suis pas venu pour ça (pour être renvoyé dans un autre lieu) je veux un logement !
          Comme si chaque Français qui dit je veux obtenait illico ce qu’il demande !
          Je veux une Ferrari, je veux un duplex à Cannes, je veux des ortolans pour Pâques !
          Il faudrait casser le mythe de l’Eldorado et expliquer certaines réalités à ces gens !
          Quant au sujet de tirer à balles réelles… Mme Galli (députée socialiste de Marseille) il y a des années, avait préconisé l’envoi de l’armée dans les « quartiers » !
          Si la Police ne peut tirer, l’armée le peut. Car il s’agit bien d’une guerre contre la France et la France a le devoir de se défendre et de faire régner l’ordre !
          Que ça plaise ou non.
          Ces gens ne cherchent que l’affrontement, faudra-t-il attendre que tous les monuments, les écoles soient incendiés, (voire les églises dont on n’ose parler), pour se décider à agir ?
          A remarquer quand même que le Police est plus active et virulente contre d’honnêtes citoyens défilant pour se plaindre de certaines injustices. (GJ) Et les sanctions judiciaires vont de pair ! Là il n’est pas question d’excuser quoi ni qui que ce soit !
          Bizarre, non ?
          Ne chercherait-on pas, à la tête de l’Etat a agir à rebours de ce que l’on prône ? càd encourager les dissensions entre certaines populations pour pousser à cette guerre (qui ferait oublier notre naufrage financier), alors que l’on loue le bienvivrensemble !
          (avant ne vivions-nous pas bien ensemble ? nous déclarions la guerre entre nous tous les matins ? Bourguignons contre Bretons ?
          Auvergnats contre Basques ?)
          Cette admonestation de bienvivrensemble en dit long ! Si nous vivions bien avec ces populations importées il ne serait pas nécessaire de psalmodier ce slogan.
          Refuser d’en convenir est de la lâcheté !

    • Je crois que la responsabilité individuelle désormais c’est avant tout de ne plus regarder la télé ni répondre aux journalistes.

  • Bof. Le « laisser-faire » n’amène pas au libéralisme. Si les libertés individuelles ne sont que des principes inapplicables, ça ne sert à rien. Les pays libéraux ont globalement mis en place des systèmes meta-communautaires pour garantir les libertés individuelles (notamment par le biais d’organisations religieuses dans des sociétés avec un état faible), tandis que ce sont des solidarités familiales autoritaires qui se sont mises en place à la base dans les pays non libéraux. Alors oui, on peut considérer que divorcer alors qu’on a des enfants, sortir des relations d’interdépendance familiales, c’est s’exposer… c’est l’approche autoritaire traditionnelle.

    Quant à l’exercice pour l’industrie médiatique d’aller chercher des témoignages individuels, ça n’est utile que pour essayer de s’en abstraire et y trouver les enjeux politiques. Si la personne interrogée avait su que la chroniqueuse n’allait pas faire son job peut-être qu’elle aurait évité un simple témoignage et aurait pu prendre en charge les enjeux politiques en question : on tend le micro à une personne en lui demandant de jouer les victimes et ensuite on le lui reproche… bof. Je suis personnellement assez favorable à l’arrêt des licences d’exploitation des fréquences audiovisuelles à des entreprises qui s’en servent pour diffuser leurs propres contenus : donnons ça à des FAI, interdisons à ceux-ci de se mettre en concurrence avec leurs propres clients (parce que c’est un conflit d’intérêt et qu’on se retrouve systématiquement avec des arnaques avec ça) et voilà. Si les entreprises médiatiques traditionnelles ne font pas leur job, pourquoi est-ce que l’état protège et organise la monétisation de leur activité ?

    Pour ce qui est du tir à balles réelles : si les forces de l’ordre se retrouvent obligées d’ouvrir le feu à cause du désordre, c’est parce qu’à la base il y a du désordre, on ne peut pas les en féliciter. Quand il y a du désordre je pense qu’il est légitime de considérer que la politique du maintien de l’ordre est inadéquate. Soit il y a incompétence, soit il y a malhonnêteté, dans tous les cas la responsabilité est à mettre sur le dos des « responsables ». Ils peuvent démissionner et quand il n’y aura plus de postes attitrés de responsables nous devrons tous être responsables, en attendant il y a des gens qui exigent justement de nous de leur déléguer nos responsabilités individuelles et qui paradent. Si le métier de la police est de tirer à balles réelles, alors elle ne sert à rien et on la remplace par l’armée. C’est un programme hein, c’est sûr.

  • On rappelle tout de même que cette idéologie permissive est celle de la gauche islamique contemporaine, pour qui les migrants sont des saints qu’il faut accueillir les bras ouverts. Et avec le « PUMa » révélé par Macron à Valeurs actuelles, on constate qu’il n’y a pas que l’AME. Tout clandestin est soigné gratuitement à nos frais!

  • Deux femmes que j’apprécie/ciait énormément dans leur prises de positions publiques.
    Préambule pour évoquer l’endroit « d’où je parle ».

    Pourtant, il me semble qu’elles ont toutes deux sorti une immense ânerie. Ou atteint un certain niveau d’incompétence…

    La première, Graziani, s’est en réalité trouvé emportée par son ideologie anti-étatiste. Elle a oublié d’être humaine ! C’est à peu près ce que souligne le journal qui l’employait (L’Incorrect). Il y a des moments dans la vie où il ne faut pas agir comme des robots aveugles au service d’une cause, aussi pertinente soit-elle. Ce faisant, elle a, en outre, tiré une balle dans le pied de tous ceux qui critiquent l’État, en les faisant passer pour des sans-coeurs. Espérons pour elle qu’il ne lui viendra pas à l’idée de se plaindre car on ne manquera pas de lui retourner, sous une forme ou une autre, le conseil qu’elle prodiguait à cette mère de famille…

    La seconde, El Rhazoui, employée par Charlie au moment de l’attentat, s’est elle retrouvée piégée par sa détestation de l’islamisme radical, au point de proposer une solution si peu républicaine. Même Riss, patron de Charlie, qui a été blessé dans l’attentat, n’est jamais allé jusque là. Cette proposition est par ailleurs totalement stupide, car ce serait la meilleure façon d’en faire des martyrs et de pousser encore d’un cran, par réaction, le niveau des violences.

    • Pour Graziani, vous discutez la forme et pas le fond. Comme souvent.
      Pour El Rhazoui, la solution républicaine est toute trouvée : un petit match de foot entre forces de l’ordre et jeunes déçus et l’affaire est dans le sac. Ce genre de minableries, qui durent depuis 40 ou 50 ans, a amené un résultat formidable : des centaines de banlieues ingérables. Bravo, merci pour votre contribution.

      C’est tout de même stupéfiant de venir commenter en montrant ainsi qu’on n’a pas compris (ni même lu ?) l’article qu’on commente.

      • oui mais justement la forme a une certaine importance… d’ailleurs la forme est le prétexte qui permet aux « médias » de condamner… et on entend plus le fond.. et ça permet bel et bien de renforcer l’image inhumaine des partisans de la liberté.

        le libéraux sont toujours représentés comme des gens sans coeur, motivé par le seul argent, incapable d’agir collectivement …
        il faut évidemment AUSSI rappeler que les propos de ces femmes sont maladroits..et à mon avis maladroits car les gens ont été effectivement éduqués à penser autrement..à penser état.

        si la femme était veuve et dans la merde..
        et si zineb rappelait juste que de lancer des pavés ou « cocktails  » incendiaire sur des gens est assimilable à une tentative d’assassinat !!! il y a un chemin à suivre pour ramener les gens à penser juste…

        la forme est importante..

        vous pouvez avoir une discussion avec des médecins pro secu et des prof pro ed nat..
        et si vous vous y prenez bien les convaincre que en soi la secu ou l’ed nat pose problème…sinon est LE problème…si vous vous y prenez mal, ils vous ignorent..
        les docteurs et les profs sont agressés par les personnes même qui sont la raison de leur vocation. cela DEVRAIT les réveiller…

        • « il faut évidemment AUSSI rappeler que les propos de ces femmes sont maladroits » … « la forme est importante.. »
          Dois-je reprendre en gras tous les passages du texte qui explicitent exactement ceci ?

          Sérieusement, ça sert à quoi que je ponde 1200 mots si, au final, les gens ne retiennent au mieux que les 4 derniers ?

        • « et si vous vous y prenez bien les convaincre que en soi la secu ou l’ed nat pose problème »
          Justement, vous n’arriverez jamais à les convaincre car ces personnes ont trop à y perdre eux-mêmes.
          Il faut juste que leur propre situation personnelle deviennent ingérable par la faute même des sujets qui profitent du système. Et ils mettront eux-mêmes les « balles » dans le pistolet.

    • « Elle a oublié d’être humaine ! » La seule qui perd son humanité dans cette affaire, c’est celle qui vient quémander, que dis-je, exiger l’aide publique.

      Prétendre que la violence serait provoquée (par la société ?) quand on doit faire face à la violence, éternelle argutie gauchiste, c’est également une perte d’humanité par inversion des valeurs élémentaires. Pensée faible, à géométrie variable.

      En effet, les Français ne doivent plus se faire beaucoup d’illusions. Ils peuvent désormais comparer la passivité manifeste du pouvoir dans les banlieues avec la violence policière quand eux-mêmes manifestaient. Avec les GJ, curieusement, le gouvernement ne craignait pas de faire des martyrs.

      • quémander est achetable on a le droit le plus strict de quémander, car on laisse la liberté à l’autre de donner…justement elle exige..et elle estime en avoir le droit…

    • Ne vous inquiétez pas. Mon petit doigt me dit que vous allez bientôt pouvoir de nouveau les apprécier. Tout va rentrer dans l’order.

  • Reformulons: Si t’es au SMIC, et que tes chances de gagner plus en France sont inexistantes, tu évites de te reproduire. Si tu penses quand-même à te reproduire, ne compte pas sur l’Etat pour te soutenir financièrement (te donner l’argent des autres).

    Pour améliorer tes chances à gagner plus que le SMIC, songes à quitter le pays et à lancer ta propre bôite dans un pays moins taxovore. Tu pourras alors d’adonner à la reproduction et assurer un meilleur avenir à ta progéniture.

    • C’est quoi cette manie de toujours compter sur l’Etat ? Non, si t’es au SMIC, tu n’évites pas de te reproduire. Tu fais bien ce que tu veux. Mais te reproduire ne justifie pas d’aller quémander ensuite. De plus, quémander sans honte n’est pas assurer à sa progéniture un bon avenir compte tenu de l’exemple désastreux que ça lui donne. Pour être sûr d’apitoyer encore plus le petit Macron de passage, pourquoi ne pas mutiler tes enfants tant que tu y es ? Il faut avoir abandonné toute forme d’honneur, de dignité, de respect de soi et de sa progéniture pour tomber aussi bas. Bref, il faut avoir sombré dans l’immoralité socialiste. Heureusement, ceux qui se complaisent dans la fange ne sont pas si nombreux, même s’ils le sont encore trop.

      • Haha, oui c’est ce que je disais. Tu fais ce que tu veux, mais tu dois en porter les conséquences toi-même. Appartement, c’est plus très en vogue.

    • Exact.. comme ces reportages choquants ou l’on voit une femme se plaindre de l’insalubrité de son logement dégueulasse.. ou il y a déjà 4 enfants crasseux et un 5e en route.. mais merde à la fin, tu fais pas un cinquième moutard si t as déjà pas les moyens d’élever les 4 premiers. Si t as pas de cerveau, on peut rien faire pour toi, ça s’appelle la sélection naturelle.

      • nous arrivons au moment où l’argent des autres vient à se tarir.
        mais ce n’est pas plus choquant dans ce cas que dans d’autre..c’est le principe…
        on a donné des droits illusoires aux gens…il est « normal » qu’ils en usent…
        tu joues avec les règles du jeu qu’on te donne.. c’est la seul façon de montrer que le jeu est absurde.

  • Pouah, bah le français n’a rien compris il vit dans son ptit village , n’a même pour certain jamais rencontré ce problème et ne comprend pas ce que vous dites, alors la j’ai peur, j’ai peur de l’effet de masse , j’ai peur quand je lis qu’il faut voté fascite pour sortir de ce merdier alors que mes grands parents …. j’ai peur de ces gauchaux à longueur de journée qui nous poussent dans la misère j’ai peur de ces escrologie qui a longueur de journée nous empêche de manger de la viande j’ai peur de tous ces extrêmes . j’ai peur de ces sempiternels escroquerie politique . j’ai peur parce qu’on ne maitrise plus rien la machine c’est emballé sur le poid des dettes et encore et toujours qui va payer , ce seront les petites gens , ceux qui sont dans leur village ceux qui regarde sa de loin.
    Ce pays évolue bien mal et les extrêmes se renforce de jour en jour. la loi n’étant plus appliqué c’est la porte ouverte ….

    • pas peur de ces gauchos ou écolos..peur de la tyrannie..

      mais sinon…qu’ils s’appauvrissent ou se passent de pétrole ou fondent leur petite communauté égalitariste et autonome…grand bien leur fasse.
      mais j’ai surtout peur de moi aussi céder à la tentation de la censure et de l’interdiction..
      le monde académique et universitaire est en partie tombé.

  • Merci h16
    Sincèrement, j’apprécierais de vous connaître personnellement.
    Vos articles soulèvent en moi une adhésion totale, enfin quasi totale, car j’eusse aimé de discuter de certains points avec vous.
    Celui-ci ne déroge pas à cette règle.
    Oui, nous vivons en France avec des gouvernants mous, avec des cliques (appelées par mollesse « groupes d’influences » /NB je refuse de causer en langue barbare (l’anglais)/) irresponsables, avec des « bobos » « gauchistes » (pléonasme) plus encore irresponsables, avec des députés jamais poursuivis pour leurs erreurs politiques.
    Le sentimentalisme qui prévaut (cf. @ La petite bête), l’omniprésence de la présomption de « vérité » accordée (dans l’ordre décroissant) aux « femmes » (lire « celles qui piaillent et non celles qui gèrent »), aux gays mâles ou femelles, aux immigrés, fait que les gens (femmes et hommes) qui, de fait, créent de la richesse pour faire vivre ce pays, sont dénigrés et vilipendés, taxés et méprisés.
    Oui, il est des cas douloureux, comme ceux que vous évoquez. Mais entre le divorce « nécessité » (mari (ou femme) violent/e, femme (ou homme) volage,…) et le divorce « de confort », il y a un abîme. Dans le premier cas, même le basculement vers un revenu modeste n’est que bonheur par rapport à la situation antérieure; dans le second, c’est la notion de confort qui prévaut, puisque l’irresponsabilité est un terme sans contenus dans notre société.
    Et bien d’accord avec @reactitude quant à ces *** dont « la bienpensance socialiste dans laquelle elles se prélassent depuis leur petite cuillere en argent ». Ce qui est regrettable, c’est qu’on ne les classe plus dans ce terme bien vigoureux qu’utilisaient nos ancêtres bretons, au XVIIIe siècle, à propos des femmes bavardes !

    Je vais bientôt quitter ce pays. Non pour un autre de l’UE, car c’est partout le même « bien penser » qui prévaut. Mais pour un autre, où l’on sait mesure garder, où chacun dans le couple a ses devoirs, ses responsabilités, ses sérénités. J’y apporterai mes (modestes) revenus, mais surtout ma satisfaction de ne plus contribuer aux errements de nos gouvernements prévaricateurs.

    Je reviens à mon introduction : MERCI, h16, de savoir aborder les problèmes de ce pays avec virulence, lucidité, humour (beaucoup, bravo !), et (le plus important), avec humanisme.

  • C’est sur que dans un France moderne où on a bourré le crâne des femmes avec l’idée qu’elles pouvaient et devaient se marier, se débarrasser du bonhomme une fois son office terminé (c-à-d donneur de sperme) et vivre une vie épanouie de mère célibataire active libre du patriarcat, les propos de Julie Graziani n’allaient pas passer du tout.

    Histoire de faire enfler la polémique je me demande ce qu’il en aurait été si ça avait été un homme blanc hétéro en face de Macron. La journaliste aurait-elle reçu des menaces de mort?

    Quant au propos de Zineb, il fallait s’attendre à la même chose. Tout le monde sait que dans ces quartiers émotifs ne vivent que des chances pour la France constamment martyrisées par la police locale.

    Ce qui est stupéfiant et inquiétant à la fois, c’est la réaction épidermique instantannée que cela a provoqué comme pour répondre à la menace d’une espèce de virus.

    Le débat en France a tellement été aplanie par le bien-pensance que les idées contraires aux schémas de pensée validés sont vu comme des menaces et provoquent repli sur soi.

  • Je ne connaissais pas Julie Graziani. Maintenant c’ est fait. Super, elle est mimi en plus.
    Je connais bien Zineb El Rhazoui pour son extraordinaire courage, depuis des années. En fait, ce qui est extraordinaire autour de cette femme c’ est l’ innommable mépris que toute une classe essentiellement de gauche lui adresse alors qu’ elle peut se prévaloir d’ être fortement bien placée pour penser ce qu’ elle pense. Entre autre, elle a juste une petite fatwa de rien du tout sur la tête.
    Bravo mesdames. Ne vous excusez pas, go and fuck some brains.

    • @Stephane
      Bonjour,
      « Entre autre, elle a juste une petite fatwa de rien du tout sur la tête. »
      C’est un peu pour cela qu’elle est protégée par des policiers mis à disposition par l’Etat qui pourra si le coeur lui en dit, les retirer de cette mission. L’Etat ne semble pas lui avoir accordé la permission de s’occuper elle-même de sa propre protection. (Elle est de gauche de son propre aveu, et je présume donc que la vue d’une arme à feu lui est une horreur.)

    • Intelligente en plus : diplômée d’HEC et agrégée de lettres modernes, cf https://fr.wikipedia.org/wiki/Julie_Graziani

  • Pour une fois qu’une femme dit la vérité sur ses soeurs et ne se lamentent pas sur le sort de la condition féminine, j’ai trouvé Julie Grazziani reconfortante dans son analyse, ce n’est pas l’état qui est responsable de tout, c’est l’homme (ou la femme). Et c’est la la vraie différence entre la droite , »responsable » et la gauche « irresponsable »

  • Quelle différence, entre les propos de Macron, traverser la rue et vous trouverez du boulot, ce qui veut dire bouges toi un peu les fesses, plutôt d’attendre que l’état t’apporte un boulot chez toi, et ceux de Julie qui dit de réfléchir avant de faire deux enfants et/ou de divorcer

  • « Force doit rester a la loi. » Ce principe sans lequel il ne peut y avoir de démocratie, est oublié quand on interdit a des policiers victimes de jets de Cocktails Molotov et de tire de mortier de se défendre. Quand une journaliste s’exprimant a la forme interrogative, constat qu’il est plus facile de divorcer si tu a fait des études de droit et que tu gagnes 10 000 euros par mois, que si tu n’est pas allé longtemps a l’école et que tu gagnes le Smic, n’a dit aucun mensonge et insulté personne. Les seuls coupables de crapulerie sont ses ex employeurs dans une émission intitulée « L’incorrect », défense de rire !

  • J’ai vu un commentateur à la télé parler du fait que la stratégie de Julie Graziani était d’élargir la « fenêtre d’Overton », qui désigne l’ensemble des idées et opinions jugées acceptables dans l’opinion publique d’une société, dans le but d’en faire profiter des politiques comme Marion Maréchal, qui passerait pour une modérée à côté. C’est là faire grand cas du sens de l’auto-sacrifice de Julie Graziani. Mais cette utilisation du concept de fenêtre d’Overton est à double tranchant : on peut tout aussi bien argumenter du fait qu’il existe chez une gauche bien-pensante extrêmement présente dans les médias une volonté de rétrécir cette fenêtre : c’est justement ce qu’on appelle le politiquement correct, dont on a, dans cette affaire, une somptueuse illustration.
    Je suis pour l’essentiel d’accord avec ce que dit h16. La question, c’est : qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Malheureusement, il faut prendre acte que la forme l’emporte sur le fond et est devenu un prétexte à ne pas parler du fond. Face à cela, mon parti pris c’est d’essayer de faire deux choses :
    – Dénoncer le politiquement correct et ses effets dans l’appauvrissement du débat (sans parler de son caractère inhumain).
    – Mais en même temps éviter moi-même les propos excessifs, être nuancé et mesuré dans les paroles, pour justement ne pas donner le bâton pour se faire battre et ne pas donner l’occasion de mettre en avant la forme au détriment du fond. Bien entendu, c’est beaucoup plus facile à faire à l’écrit qu’à l’oral, surtout sur un plateau de télévision…

  • Sur le fond, l’échange entre Aurore Lalucq et Julie Graziani est intéressant. Aurore Lalucq n’a pas complètement tort de dire que tout le monde ne part pas avec une chance égale dans la vie, que certains évènements échappent à toute notre bonne volonté, qu’on peut se retrouver dans le pétrin en ayant tout fait pour s’en sortir. Mais bien entendu, ce ne sont pas des arguments décisifs pour prétendre que l’Etat doit prendre en charge toutes ces mauvaises fortunes. D’une part parce que dire que nous ne sommes pas complètement maitre de notre destin ne signifie pas que toute notion de responsabilité doit complètement disparaitre, d’autre part parce que, pour que l’argument porte, il faudrait démontrer que les avantages (filet de sécurité) à ce que l’Etat s’occupe des petits bobos de la vie de chacun excèdent les inconvénients (désincitation, déresponsabilisation, arbitraire, inefficacité, nivellement vers le bas…), ce qui est loin d’être fait.

    • Par ailleurs cette mère de famille reçoit déjà pas mal d’aide de l’état pour pallier à son infortune: Allocation parent isolé, allocation logements, pas d’impôts locaux etc…
      Elle se plaint donc de n’en avoir pas assez.

    • @Robert Sine
      Bonsoir,
      Aurore Lalucq outrée devant les propos de Julie Graziani sort : « Elle a quand même le droit de divorcer et d’être bien payée. »

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