Sans État, qui s’occuperait des routes ?

L’état désastreux des routes françaises n’est qu’une autre des manifestations de l’aspect tentaculaire de l’État français.

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Sans État, qui s’occuperait des routes ?

Publié le 30 octobre 2019
- A +

Par Marius-Joseph Marchetti.

Voilà la grande interrogation qui est posée sans cesse aux libéraux, lorsque ceux-ci rétorquent que l’État devrait être réduit aux fonctions régaliennes ; et je vous passe les sempiternelles diatribes lorsque vous déclarez carrément que l’impôt est un vol.

Sans État interventionniste, point de route, point de blé, point de curé.

La France chute dans le classement

La réalité, à l’aube, vient tambouriner à la porte des étatistes.

On apprend, dans un article du journal Le Figaro du 24 août 2019 que « La France chute de 11 places dans un classement mondial sur l’état des routes« .

Malheur sur le paradis étatiste français.

Où diantre est le modèle social que tout le monde nous envie, le phare éclairant les berges sinistres, la lumière dans un monde libéraliste et fantasmagoriquement détruit par le profit et le calcul ?

On y apprend que la France chute donc de « la septième à la dix-huitième position », et que, selon la ministre de la Transition écologique et solidaire Élisabeth Borne, « 50 % des surfaces de chaussées sont à renouveler et près d’un pont sur dix est en mauvais état. »

L’article continue encore en soulevant le faible taux de renouvellement annuel des routes, « de l’ordre de 4 à 5 % de la surface totale des chaussées » ; les hauts niveaux de détérioration des infrastructures (17 % des routes et 7 % des ponts) ; en 2037, « 62 % des chaussées nationales seront dans un état « très dégradé », contre 29 % aujourd’hui« , selon les bureaux d’études suisses.

La tragédie des biens communs

Avec la hausse du nombre et du poids des véhicules en circulation, cela n’est pas près de s’arranger.

La qualité des infrastructures sauve le tableau, même si une dégradation persistante entraînerait à disparition de cette « note positive ».

On en revient à l’éternel problème lié aux biens publics, favorisant congestion et phénomène de passager clandestin.

Pour avoir une idée des solutions à ce qu’on nomme typiquement une « tragédie des biens communs« , nous ne pouvant que conduire le lecteur à lire les arguments de Walter Block sur les avantages d’une privatisation et d’une vraie libéralisation, et comment elle pallierait les effets ô combien néfastes d’un modèle social qui n’aurait pas dû faire son temps :

« Nous avions déjà des routes privées il y a plusieurs siècles. Ils facturaient davantage pour des wagons plus lourds, les chevaux et les essieux supplémentaires. Ils facturaient en fonction de la largeur d’une roue. Beaucoup pour les roues minces, qui sillonnaient les chemins de terre (pensez aux patins à glace), et moins pour les roues larges, qui les tassaient (pensez aux rouleaux à vapeur). Je ne doute pas que les camions lourds paieraient plus, beaucoup plus. Peut-être ils seraient facturés à l’inverse de la pression dans leurs pneus. »

Jean-Baptiste de la Torre nous dit également que « les moyens financiers consacrés à la voirie par l’administration publique sont en baisse d’environ 25 % entre 2013 et 2016. »

On peut déjà entendre résonner les pas lourds des hooligans politiques : « c’est une tactique du libéralisme : affaiblir les services publics pour pouvoir justifier leur privatisation. »

Une tactique du libéralisme, bien entendu !

C’est vrai que l’État, dont le budget est composé de moult prélèvements, qui se caractérise par un déficit chronique depuis plus de 40 ans, et accumulant un amoncellement de dette ô combien élevé, n’a pas les moyens d’entretenir les routes car il est étouffé par l’idéologie ultralibérale de Macron, de la Commission Européenne, du bureau ovale et des âmes damnées du Stix.

Cela n’a strictement rien à voir avec ce principe économique développé par Bastiat dans ses Sophismes Économiques :

« L’État aussi est soumis à la loi malthusienne. Il tend à dépasser le niveau de ses moyens d’existence, il grossit en proportion de ses moyens, et ce qui le fait exister c’est la substance des peuples. »

C’est une des conclusions que les libéraux classiques avaient déjà tirées.

Plus un État tente de planifier, et moins il est apte à le faire. L’état des routes françaises n’est qu’une autre des manifestations de l’aspect tentaculaire de l’État français.

 

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  • Aucun problème, de toute façon Sainte Greta et son armée de Khmer Verts millénaristes feront bientôt interdire tout moyen de transport.

    Le tout sous les applaudisements silencieux (c’est à la mode chez les gauchistes dans les universités) de la population lobotomisée par le ministère de la rééducation marxiste.

  • Pourquoi ne pas octroyer les concessions des autoroutes aux sociétés d’autoroute qui font des bénéfices, en échange de la responsabilité d’entretenir à leurs frais l’ensemble des routes publiques du département traversé par l’autoroute concédée, avec la possibilité de mettre en place une taxation des utilisateurs des routes en fonction du poids total autorisé en charge (P.T.A.C​) des véhicules et du nombre de kilomètres parcourus?

    • A mon avis certaines certaines routes doivent rester totalement publiques et même plus précisément la propriété de l’armée. Il faut se souvenir que la possibilité de déplacer des troupes rapidement et efficacement est un atout militaire considérable. De nombreuses autoroutes et routes stratégiques devraient à mon sens être gérées comme des entreprises privées mais par l’armée et au bénéfice de l’armée.

    • N’oubliez pas de vous faire pucer par Vinci ou Bouygues pour savoir toujours où vous êtes et ce que vous devez payer.
      Et prenez des actions dans TF1, ils auront la tâche d’occuper les plus démunis cloîtrés chez eux par manque de moyen pour se déplacer.

    • parce que les sociétés d’autoroute s’enrichissent de par le monopole

      • Le monopole de plusieurs sociétés d’autoroute ?

        • Monopole local de fait.
          Je ne pense pas qu’on puisse trouver en France deux autoroutes cote à cote exploitées par deux sociétés différentes.

          • Le monopole a été encouragé (comme souvent, voire toujours) par l’action de l’Etat. En Italie vous trouvez bien des autoroutes parallèles, sur des distances assez importantes (je parle pas, bien sûr, de quelques km), qui sont exploitées par des sociétés différentes.
            Même en France, si vous voulez rejoindre le Golfe du Lion depuis Paris, vous avez le choix entre le Massif Central (A71 + A75) et la vallée du Rhône (A6 + A7). Qui est plutôt l’exception qui confirme la règle…

      • L’Italie n’est pas loin, allez voir ce que « monopole » veut dire là-bas.
        C’est un monopole choisi franco-français, rien de rédhibitoire.

    • C’est déjà le cas, mais cela reste très limité. L’état a besoin de tellement de pognon qu’il préfère sacrifier le bien public.

  • Paragraphe « tagédie des biens communs » 8 eme ligne: il ya a une faute au verbe pouvoir.

    Chers modérateurs ne publiez pas ce message, contentez vous de corriger la faute da

  • Tout ce qui est confié a l’etat et a ses fonctionnaires est foireux a terme..
    les entrepreneurs de travaux public pompent la substance (peu ou pas de concurrence) et ils payent les campagnes des élus..

    • Exact, mais du coup, le problème c’est les fonctionnaires, les élus, ou les entrepreneurs de travaux publics ?
      On devrait privatiser toutes les routes, et mettre des badges pour la reconnaissance faciale de chaque automobile, pour péager l’ensemble de la voirie. Merde, les sociétés d’autoroute aussi payent le champagne aux élus.

      • La reconnaissance faciale devrait-elle être le monopole des services de Bercy ? L’avantage d’une entreprise privée, c’est qu’elle n’a aucun intérêt à mécontenter ou pénaliser ses clients, et encore moins s’ils sont gros, ni à s’occuper de ce qui ne la regarde pas. Pour Bercy, comme pour le reste de l’Etat, les techniques sont peut-être moins modernes que la RF mais les appétits sont insatiables.

        • Quand il y a un monopole, les appétits sont insatiables de toute façon, et le monopole privée va de paire avec la corruption publique. Pas un hasard si les états les plus corrompus sont ceux qui vivent de l’exploitation de mines ou de matières premières, il en va de même sur ce type d’infrastructure.
          Mais c’est marrant, la RF et la privatisation des voiries, ça me fait pensé au dernier bouquin d’anticipation de Damasio, on y viendra certainement, ça doit pas être si difficile à mettre en place techniquement.

      • Honoui , des badges ,genre cocarde tricolore, bientot seuls nos elus et amis d’elus pourront se deplacer en vehicule…de fonction ,la voiture particulière…c’est du passé ,jadis seul les riches avaient des chevaux des limousines ou des carrosses les autres , va nu pieds. Ça a commencé ,combien loue leur vehicule aujourd’hui ,combien loueront demain ..tout appartiendra a la société ..generale ou autres .

      • @tigrou666
        le probleme c’est comment vivre aux crochet du contribuable

        • Le contribuable est aussi usager des routes et voiries. C’est normal de payer un moment, le tout est de savoir comment :
          – impôt, route construite par fonctionnaire.
          – impôt, route sous traitée par btp.
          – peage, l’usager devient client.
          Chaque solution à ces avantages et inconvénients.

          • @Tigrou666
            Bonjour,
            « – peage, l’usager devient client. »
            Quand le client n’est pas satisfait il ne prend plus la voie payante, ce qui est une perte pour l’entreprise privée. Le client prendra une autre route.
            Les routes payées par les impôts ne sont pas construites par des fonctionnaires, ni par des élus, ni par l’Etat (comme marqué sur les panneaux de construction : « L’Etat construit… ») et la moitié sont en piteux état. Pour récupérer ses clients, l’entreprise privée devra avoir un réseau plus que correct. L’Etat s’en moque.

  • A la lecture de l’article de notre étudiant de l’Université Pasquale Paoli de Corse, je crois percevoir un appel de « la Corse insoumise » et qu’il n’est nullement question de concéder un quelconque réseau routier à une filiale de Vinci…
    Quant à qualifier la Macronie de libéralisme ou d’ultra libéralisme, cela me semble relever d’une plaisanterie grossière….

    • « l’idéologie ultralibérale de Macron, de la Commission Européenne, du bureau ovale et des âmes damnées du Stix »

      Quand on ne comprends pas l’ironie. Et vous aggravez votre cas avec votre ad hominem, juste parce que l’auteur est corse.

      • Je viens à l’instant de lire votre commentaire et, contrairement à ce que vous affirmez, je n’ai aucune acrimonie contre les corses; bien au contraire.
        L’auteur de l’article semble avoir la nostalgie des routes privées d’un passé lointain dont l’usage aurait été facturé en fonction de critères subjectifs. Pour ma part, je n’ai pas connaissance de telles routes y compris en Corse.
        Le libéralisme au plan politique et au plan économique ne conduit pas forcément à la mise à disposition des biens communs au profit d’une appropriation privée.

  • 60% de nos routes en mauvais etat…cela ressemble a un tract de nos goudronniers pour avoir plus de boulot !
    L’etat des routes est excellante jamais vu ces routes dites degradees .
    De toute facon l’etat ne s ‘occupe que des nationales , je ne vais jamais sur les nationales ,je deteste les nationales (j.Yann)

    • vous ne devez pas rouler beaucoup!

      • Actuellement , non , 2 pleins par an , mais jadis , il y a 6 ou 7 ans , 80 000 a 100 000 km par an , une vidange par semaine ou quinze jours…l’etat de la route ne m’a jamais gêné !

        • c’est ce que dit l’article ça s’est dégradé..vous semblez avoir du mal à suivre non?

          • La différence c’est que le traffic, notamment des poids lourds, a énormemment augmenté, et nécessite d’entretenir les routes 2 fois plus souvent. Après les bonnets rouges et les gilets jaune, ça va être difficile de faire payer les responsables de l’usure, et avec l’image super positive qu’on les sociétés d’autoroute, privatisez, et c’est la révolution.

      • En tracteur, on passe partout 😉

        • et on dégueulasse les routes au passage…toujours à aller labourer après les pluies, merci pour foutre de la boue partout sur les routes ensuite.

    • Comme vous, j’ai beaucoup de chance, les routes diverses et variées que je fréquente quotidiennement sont en très bon état sauf une ruelle urbaine que j’ai appris à éviter.
      Et comme j’apprends ici-même que le budget d’entretien a diminué de 25%, je me dis qu’enfin le service public des Ponts et Chaussées a fait des progrès de productivité (en choisissant des sous-traitants privés plus compétitifs?).

      • Le revêtement est surtout bon là où chicanes et ralentisseurs viennent d’être installés, la végétation qui bouche la visibilité dans les virages et croisements va bientôt se flétrir, saison oblige, et les poids-lourds doivent rouler au milieu de la route pour ne pas être écornés par les basses branches. Mais les panneaux 80, 70, ou 50 sont tout neufs, et les ronds-points sont super-décorés pour la fête franchouillarde d’halloween… Ca n’est pas tant le budget qui compte que la manière dont il est dépensé.

        • Et tout ca est demandé par les electeurs …j’ai come un doute sur la sante de mes contemporains , ils veulent pas ayer d’impots et veulent rouler sur du velours avec leurs auto tamponneuses a 50K€ la bete !

  • Non ce n’est pas d’abord l’aspect tentaculaire de l’Etat qui est en cause, mais son incurie et les choix faits par des gouvernants corrompus qui sont soumis à d’autres priorités que celles souhaitées par les Français.
    La France n’est plus un pays souverain, donc l’Etat n’est plus au service de la nation.

  • Ils détestent l’automobile (celle des autres, surtout) et méprisent le pays. Pourquoi voulez-vous qu’ils entretiennent les routes ?

    En plein mouvement des GJ, une sous-ministre avait trouvé la solution : payer plus d’impôt, comme si on ne payait pas déjà des impôts pour entretenir les routes. On en a plus entendu parler depuis.

    L’Etat des routes reflète leurs sentiments envers le pays et ses habitants.

  • Le secteur public est trop politisé tendance gauche ultra gauche, et question travail, c’ est pas les plus courageux……..C’ est aussi ça le problème.

  • Article sympa.
    Il aurait été utile de rappeler la part de l’équipement dans le budget de l’État, publié à l’occasion du grand débat : pour 1000 euros de dépenses publiques, 43 sont consacrées aux « transports et équipements collectifs (ex: développement et entretien des réseaux routiers ferroviaires et fluviaux). Donc 4,3% des dépenses !

    Sinon je signale que l’expression américaine : « phénomène de passager clandestin » peut avantageusement être remplacée par : « resquilleur ». Pour une fois que nous avons un mot qu’ils n’ont pas, rien ne sert de les copier.

  • Plusieurs facteurs sont à l’origine de cette dégradation liée à une diminution importante des crédits d’entretien.
    D’abord, vers le milieu des années 2000, l’Etat a transféré la quasi totalité des routes nationales aux collectivités locales, sans que les crédits de celles-ci suivent d’autant.
    Ensuite, après le Grenelle de l’Environnement, il y a eu, entremêlées, une volonté politique et une erreur de diagnostic. Volonté politique de favoriser les transports en commun et erreur de diagnostic sur l’usage des routes dont on croyait qu’il allait décliner.
    Après 2011, les crédits affectés à la route ont baissé, au double profit de la réduction des dépenses publiques et des transports en commun.
    Il suffit pour s’en rendre compte de regarder le bilan de l’AFITF : tout se passe comme si l’argent prélevé chez les automobilistes finançaient les transports en commun !
    Pour l’État, la route, dont il s’était correctement occupé jusqu’au début des années 2000, n’est clairement plus une priorité, bien aidé il est vrai par le désamour des pouvoirs publics pour l’automobile, désormais réduite à ses externalités négatives (la pollution et les accidents).
    On a même vu un directeur de la sécurité routière affirmer sans rire que des routes non entretenues incitaient les conducteurs à lever le pied donc que cela était bénéfique pour la sécurité !
    Ca doit être pour ça que depuis 2011, date où les crédits ont sérieusement baissé, la mortalité routière a tendance à ne plus baisser !
    Le salut viendra peut être des ponts, car là, face à une catastrophe comme il y a eu à Gènes, l’Etat redoute d’être jugé responsable, il ne peut pas se permettre de finasser en sortant des imbécillités comme le DSR ; dans ces cas-là, le lien entre mauvais entretien et drame est évident !

    • Tiens, les nids bons pour le dos ❓ C’est nouveau. Mais rien ne doit nous étonner de la part de ces élites autoproclamées.

    • Peut-être faudrait il ajouter à toutes ces raisons la « moralisation de la vie politique ». Quand les élus « touchaient » un pourcentage sur les travaux engagés il était « utile » de faire des routes, depuis…

  • Un élément de plus à prendre en compte est la loi Labbé qui limite ou interdit l’usage des désherbants dans les communes: on constate une dégradation précoce des trottoirs et autres chaussées par les herbes.
    Et quand on regarde le budget alloué à la voirie dans une commune, il n’est pas étonnant de constater un manque d’entretien, le budget n’est pas extensible.
    Un effet de bord de plus à mettre au crédit de la pensée magique écolo.

    • oui enfin les usagers de la route ne montent pas sur les trottoirs pour circuler..

      • Le budget de la voirie d’une commune prend en compte l’entretien des routes et des trottoirs. Si l’un se dégrade plus vite que prévu et doit être refait, c’est moins de budget pour l’autre.
        Les services de la voirie savent très bien par exemple qu’un hiver très froid impacte leur budget d’entretien. Et ce n’est pas sans conséquences pour l’ensemble du budget de la commune.

        • avec la gestion différenciée on n’entretient plus les trottoirs non plus, ce ne sont pas quelques adventices qui vont légitimer une réfection …baladez vous en ville y’a de l’herbe sur les trottoirs et de plus en plus .. ça n’impacte ps le budget puisque rien n’est fait.

          • « ça n’impacte ps le budget puisque rien n’est fait »
            pour l’instant: quand les trottoirs seront vraiment bien défoncés et qu’ils pourraient occasionner des accidents, il faudra bien les refaire.
            Dans ma commune, c’est déjà le cas et le maire m’a avoué que ça les ennuyait beaucoup car non prévu dans les budgets.

          • Ce ne sont pas quelques adventices qui vont légitimer que la collectivité impose au riverain de respecter son obligation d’entretien du trottoir, voulez-vous dire !

  • mais la Cour des Comptes a-t-elle seulement des indicateurs par administration du type cout-direct/, cout-indirect/ et overhead/budget total?
    L’OCDE harmonise-t-elle les outils de mesure économique des différentes administrations des états membres?

  • Ben en fait, c’est que l’Etat est un grand stratège. Vu que l’OTAN (les US surtout) souhaite pouvoir déplacer ses blindés et divers engins forts encombrants dans toute l’Europe pour aller vite au contact des russes depuis les aéroports et ports européens, il va falloir refaire l’écartement des routes et revoir toutes les hauteurs de ponts. Donc l’Etat a eu l’intelligence de ne pas dépenser nos sous pour réfectionner puisqu’il va falloir modifier les routes/ponts/croisements. Trop fort, non?

  • il aurait été bon de commencer par préciser la notion de service public ..
    quelle est la mission de service public rendu par le réseau routier..?

  • comment ne pas évoquer l’impact du réchauffement climatique sur l’etat des routes?
    Nous avons des millions de réfugiés climatiques qui prennent la direction du nord, nous avons des événements météorologiques extrêmes.. il s’avère que la France est un des pays les plus touchés par ce phénomène sans doute car notre président a décider de e prendre à bras le corps , voila tout , chercher une autre raison est folie …ou alors…et comme par hasard l’auteur a des liens avec l’automobile.

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